Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Digitalisation intégrale de l’organisation du CFEE et de l’entrée en sixième (directeur)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Digitalisation intégrale de l’organisation du CFEE et de l’entrée en sixième (directeur)

    Dakar, 21 juin (APS) – La digitalisation intégrale de tout le processus d’organisation des examens du CFEE et de l’entrée en 6e, prévus les 25 et 26 juin prochains, constitue ‘’l’innovation majeure’’, a déclaré le directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé.

    ‘’La dématérialisation de tout le processus de l’organisation des examens est l’innovation majeure à laquelle nous avons procédé, en rapport avec notre ministère de tutelle et avec l’équipe technique de la direction des Examens et Concours’’, a-t-il dit lors d’un point de presse tenu vendredi à Dakar.

    ‘’Depuis l’enrôlement des candidats jusqu’à la publication des résultats, en passant par l’inscription, la mise en place et le fonctionnement des commissions spéciales, tout est digitalisé par le biais de la plateforme ANADOLE’’, a ajouté M. Diassé.

     Cette nouveauté est la matérialisation de la directive 14 du Conseil interministériel sur l’éducation et la formation, présidé le 18 mai dernier par le Premier ministre Ousmane Sonko, et portant sur la préparation des examens et concours pour l’année 2023-2024.

    ‘’C’est sur une recommandation faite par le Premier ministre, lors du premier Conseil interministériel consacré à l’organisation des examens et concours, que nous avons mis au point la digitalisation de tout le processus d’organisation des examens du CFEE et de l’entrée en 6e’’, a souligné le directeur des Examens et Concours.

    En plus de permettre ‘’la constitution d’une base de données numérisée accessible à temps réel et partout, au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau’’, où ces examens sont organisés, la digitalisation recèle bien d’autres avantages, a-t-il fait savoir.

    ‘’Elle (la digitalisation) favorise la rapidité dans le traitement des données, la transparence des examens et de la proclamation des résultats, la réduction des distances, un gain de temps, l’archivage électronique des extraits de naissance, des registres, des relevés de notes et des diplômes. Mieux, nous allons même procéder à la sécurisation des diplômes par un QR code’’, a détaillé M. Diassé.

    Il a également ajouté que la ‘’saisie contradictoire des notes’’, contrairement à celle manuelle, permettra d’éviter les erreurs de notation.

    Selon lui, tous ces avantages de la numérisation font que cette année, la Direction des Examens et concours prévoit de publier concomitamment les résultats des examens du CFEE et de l’entrée en 6e.

    ‘’Cette année, nous envisageons de publier les résultats du CFEE en même temps que ceux de l’entrée en 6e, alors qu’auparavant il y avait un grand décalage de temps entre la publication de ces deux examens’’, espère le directeur des Examens et Concours.  

    Cette année, 301 820 candidats sont inscrits aux examens du CFEE et de l’entrée en 6e contre  300 268 en 2023, soit un écart positif de 1 552, a-t-il fait savoir. 

    ABB/ADL/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Linguère: 3588 candidats inscrits au CFEE et à l’entrée à sixième

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Linguère: 3588 candidats inscrits au CFEE et à l’entrée à sixième

    Linguère,  21 juin (APS) – Le département de Linguère (Nord) enregistre 3588 candidats au concours d’entrée en sixième et à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), a t-on appris de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation, Mamadou Aliou Diallo.

    « Au total, 3 588 candidats dont  2 229 filles vont subir les épreuves du concours d’entrée en sixième et du CFEE pour 2024 contre 3 233 en 2023, soit une hausse de 355 inscrits », a-t-il déclaré à l’APS.

    Les candidats seront répartis dans 24 centres d’examen sur le territoire départemental.

    L’inspecteur a assuré que toutes les dispositions utiles sont prises pour un bon déroulement des examens à l’issue d’un comité départemental de développement (CDD).

    La phase de l’administration des épreuves de la session 2024 du CFEE et du concours d’entrée en sixième nécessite la mobilisation de 432 surveillants dévoués dans le travail, a-t-il fait savoir.

    Pour la sécurisation des épreuves, de leur enlèvement à leur acheminement vers le niveau déconcentré, un dispositif efficace a été mis en place par l’IEF pour assurer ces opérations, a assuré l’IEF.

    Le préfet du département a réquisitionné trois véhicules, en plus des deux dont dispose l’IEF pour une meilleure coordination des centres d’examen avec une priorité accordée aux zones les plus éloignées du département de Linguère, a ajouté l’inspecteur Diallo.

    ND/DS/ADL/OID

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Vers la construction d’un deuxième lycée technique dans le département de Thiès

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Vers la construction d’un deuxième lycée technique dans le département de Thiès

    Thiès, 20 juin (APS) – Le ministère de la Formation professionnelle réfléchit à la construction d’un deuxième lycée technique dans le département de Thiès (ouest), a annoncé, jeudi, Amadou Moustapha Sarré, chargé de ce département ministériel.

    ‘’Le département de Thiès a le droit de réclamer un autre lycée technique’’, a-t-il dit, soulignant que celui qui existe déjà dans cette collectivité territoriale « refuse du monde ».

    M. Sarré parle du lycée technique François-Xavier-Ndione.

    Le ministre de la Formation professionnelle a fait ce constat lors d’une visite effectuée dans cet établissement, à l’occasion de l’examen du baccalauréat technique.

    La construction d’un deuxième lycée est nécessaire pour résorber la « très forte demande », et « ce sera pour bientôt », a-t-il promis.

    « Nous sommes en train de nous battre pour que l’autre lycée qui est en souffrance à Sandiara, dans la région de Thiès, puisse être relancé le plus rapidement possible », a poursuivi Amadou Moustapha Sarré.

    Les services du ministère de la Formation professionnelle travaillent là-dessus et vont « certainement, dans peu de temps, relancer les travaux de ce lycée-là », a-t-il ajouté.

    Dans une présentation faite au ministre, l’inspecteur d’académie de Thiès, El Hadji Mamadou Diouf, a plaidé pour la création d’un deuxième lycée technique dans le département de Thiès et d’un autre à Mbour, d’autant que les travaux de celui de Sandiara sont à l’arrêt.

    Cela pourrait faire contribuer la région à l’atteinte des objectifs du PAQUET, le programme d’amélioration de la qualité de l’éducation, et faciliter l’orientation de 30 % des élèves vers la formation technique, selon M. Diouf.

    De plus en plus d’élèves demandent à s’inscrire dans les filières techniques, sans y arriver, selon le ministre de la Formation professionnelle.

    ADI/BK/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Bac technique : taux de présence de 98,67% des candidats au LTAP de Saint-Louis

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Bac technique : taux de présence de 98,67% des candidats au LTAP de Saint-Louis

    Saint-Louis, 20 juin (APS) – Le lycée technique André Peytavin de Saint-Louis (LTAP) a sur un effectif global de 303 candidats aux épreuves de spécialités du baccalauréat technique, enregistré quatre absences, soit 98,67% de taux de présence, a indiqué l’Inspecteur d’académie, Mafall Der.

     »Quatre absents dont trois candidats libres ont été en effet enregistrés sur un effectif global de 303 élèves », a-t-il dit à l’APS,  à l’issue d’une visite du centre d’examen du Lycée André Peytavin de Saint-Louis.

    L’IA s’est réjoui de la participation effective des associations de parents d’élèves et des surveillants pour la bonne tenue des épreuves.

    Le préfet de Saint-Louis,  Diadia Dia, s’est dit satisfait de la forte présence des candidats et de la sécurité ainsi que du déroulement des épreuves qui ont démarré à  »8 heures sans aucune difficulté ».

    Abritant, le jury 1206, le lycée technique André Peytavin de Saint-Louis, n’a enregistré aucun problème à ce jour, a déclaré à son tour,  Dr Omar Mbodj Thiam, président dudit jury.

    Il a rappelé que  »les épreuves se tiendront sur cinq jours avec des ateliers et travaux pratiques au programme ».

    Des mesures préventives contre la tricherie ont été bien prises en compte lors de cette première journée du baccalauréat technique, selon les responsables du centre.

    Des élèves en série sciences et technologies de l’économie et de la gestion(STEG), sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STDI), T1 et T2, subissent principalement, les épreuves du baccalauréat technique, au lycée technique André Peytavin de Saint-Louis.

    AMD/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Kolda :  démarrage des épreuves du baccalauréat technique

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Kolda : démarrage des épreuves du baccalauréat technique

    Kolda, 20 juin (APS) – Au total, 165 candidats dont 95 filles ont entamé, jeudi, l’examen du baccalauréat technique à Kolda (sud) où toutes les dispositions pour le bon déroulement des épreuves, a indiqué Babou Faye, le chef du centre.

     »Le lycée technique de Kolda abrite le jury 1041 et nous avons pris toutes dispositions pour le bon déroulement des épreuves, et les épreuves ont bien démarré à 7h 30 mn. Le personnel enseignant mobilisé a répondu présent », a dit Babou Faye.

     »Nous avons cette année 165 candidats, 70 garçons et 95 filles. Comparé à l’année, il y a eu un accroissement, car on avait l’année dernière 100 candidats. D’année en année le nombre de candidats ne cesse d’augmenter. Nous avons eu trois absences, deux garçons et une fille. Au total, nous avons 162 candidats présents », a précisé M. Faye.

    En partenariat avec l’académie de Kolda, toutes les dispositions sont prises pour la parfaite organisation de l’examen du bac technique, a indiqué le chef du centre du lycée technique de Kolda.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Kédougou : le baccalauréat technique se déroule dans de bonnes conditions (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Kédougou : le baccalauréat technique se déroule dans de bonnes conditions (IA)

    Kédougou 20 juin (APS) – Les épreuves du baccalauréat technique ont démarré ce jeudi dans de bonnes conditions dans la commune de Kédougou (sud-est), a confié à l’APS, Mamadou Niang, inspecteur d’académie (IA).

    Le lycée technique industriel et minier Mamba Guirassy de Kédougou abrite le jury du 1522 avec un effectif de 256 candidats, a dit l’inspecteur d’académie de Kédougou

    Il a signalé 11 absents dont la plupart ce sont des candidats libres.

    Le jury 1522 est composé de quatre séries techniques dont la série Science et technologie de l’économie et de la gestion (STEG), la série Science et technologie de l’industrie et du développement durable (STIDD) et les séries T1 et T2.

    Selon inspecteur Mamadou Niang, l’examen a démarré à 8h00 dans de bonnes conditions en présence des surveillants, des examinateurs et des agents de police.

     »Toutes les conditions sont bien réunies pour un déroulement de l’examen. Et le matériel a été mis à disposition à temps », a assuré M. Niang.

    Les candidats vont plancher sur les épreuves du baccalauréat techniques durant six jours.

    PID/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / CFEE: plus de 9.000 candidats dans le département de Tivaouane (IEF)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / CFEE: plus de 9.000 candidats dans le département de Tivaouane (IEF)

    Tivaouane, 19 juin (APS) – Plus de 9.000 candidats sont attendus dans les centres d’examen  de Tivaouane (région Thiès) pour passer les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) prévues à partir de mardi, selon l’Inspecteur de l’Education et de la formation (IEF) du département Amadou Dia.

    Au total 9.350 candidats passeront l’examen du CFEE et de l’entrée en 6-ème dont 5.288 filles et 4.062 garçons pour décrocher leur premier diplôme dans 56 centres d’examen, dont 44 classiques et 12 franco-arabes.

    Cette année, quatre sourds-muets – trois filles et un garçon – vont passer l’examen à Diogo. Une non-voyante est également inscrite à Mboro Diamagueune, ajoute Amadou Dia.

    Le responsable de l’IEF de Tivaouane relève que toute cette organisation repose sur une “machine huilée“, qui a démarré le travail depuis le mois d’octobre.

    Cette préparation s’est déroulée en plusieurs phases. Il s’agit d’abord de connaître le nombre d’élèves, de la vérification de la détention par les candidats de pièces d’état civil, avant l’étape du contrôle qualité au mois d’octobre.

    L’inspection demande ensuite aux directeurs d’envoyer les propositions pour le choix des enseignants devant participer aux examens.

    “Nous exploitons les propositions, pour sélectionner les meilleurs profils des enseignants qui répondent aux critères de compétences, de détermination  et d’engagement“, explique-t-il.

    Les “enseignants les plus sérieux » qui participent aux cellules d’animation pédagogique sont désignés pour l’organisation des examens du CFEE, de l’entrée en sixième et du BFEM, relève l’inspecteur.

    Selon Amadou Dia, près de 1.000 enseignants seront mobilisés pour l’organisation des examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) dans le département de Tivaouane.

    L’établissement de feuilles de déplacement et d’ordres de mission pour les enseignants qui seront mobilisés, fait aussi partie du travail de préparation.

    Cette année, a relevé l’IEF, les candidats de Ngandiouf vont composer à Kelle, à la demande des autorités locales.

    Pour l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), le département de Tivaouane compte 6.372 candidats, dont 3.223 filles et 3.149 garçons.Ils seront ventilés dans 40 centres principaux et 7 centres secondaires, avec au total 44 jurys, à l’échelle départementale.

    L’inspecteur Amadou Dia a salué l’appui des collectivités locales et des mécènes à la tenue des examens dans le département de Tivaouane.

    MKB/ADI/ADL

  • SENEGAL-LIBYE-UNIVERSITES / Touba : signature d’une convention de partenariat entre l’UCAK et la Faculté de l’Appel islamique mondial de la Libye

    SENEGAL-LIBYE-UNIVERSITES / Touba : signature d’une convention de partenariat entre l’UCAK et la Faculté de l’Appel islamique mondial de la Libye

    Touba,13 juin (APS) – Le Président du conseil académique de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK), Mor Faye, et le Doyen de la Faculté de l’Appel islamique mondial de la Libye, Aboubacar Mouhammad Abou Souwayr, ont signé, jeudi à Touba (centre), une convention cadre portant sur l’enseignement supérieur et la formation.

     »Cette signature est quelque chose de très important car elle vient entériner une collaboration existant de fait », a expliqué M. Faye, à l’issue de cérémonie.

    Le Professeur Mor Faye s’est félicité de la collaboration entre l’université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) et la Faculté de l’Appel islamique mondial de la Libye.

     »Beaucoup d’étudiants de l’UCAK de Touba préparent des thèses de doctorat à la Faculté de l’appel islamique mondial de la Libye. Certains d’entre eux ont déjà fait leur soutenance de thèse de doctorat », a-t-il salué, ajoutant qu’il attend de ce partenariat interuniversitaire,  »une cotutelle de thèse » qui favorise la mobilité des doctorants et la coopération scientifique et un encadrement mutuel des thésards.

    M. Faye a en outre expliqué que ce partenariat n’exclut pas que des enseignants viennent de la Libye pour donner un appui à nos étudiants titulaires d’un baccalauréat arabe ou arabo-islamique.

    Le Doyen de la Faculté de l’Appel islamique mondial de la Libye, Aboubacar Mouhammad Abou Souwayr a magnifié à son tour la signature de cette convention appuyée par la prise de plusieurs engagements.

     »Parmi ces projets entrant dans le cadre de cette convention, il y a  l’organisation de grands colloques ou de congrès sur l’islam, ou encore l’enseignement de la psychologie. entre autres disciplines », a-t-il cité, précisant que ces colloques qui réuniront des partenaires de la Libye, peuvent se tenir à Touba ou à Dakar.

     »Ce partenariat, a-t-il poursuivi, accorde également une bonne place  à  l’enseignement et à la formation à distance surtout avec l’évolution des nouvelles technologies et un partage de documents de recherches dans plusieurs domaines ».

    Aboubacar Mouhammad Abou Souwayr a réitéré son engagement à soutenir financièrement cette collaboration avec l’UCAK qu’il vient de visiter pour la deuxième fois.

    La cérémonie de signature de cette convention de partenariat, s’est déroulée, en présence du président du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la Formation (CCAK-EF), Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, du directeur de l’UFR des Études islamiques et arabes (UFR-ETISAR), Abdoul Ahad Lô ainsi que plusieurs autorités académiques et administratives de l’UCAK.

    AN/AB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-TIC / L’évolution technologique doit conduire à « enseigner autrement »  

    SENEGAL-SOCIETE-TIC / L’évolution technologique doit conduire à « enseigner autrement »  

    Diamniadio, 13 juin (APS) – L’évolution des connaissances scientifiques et techniques, ajoutée aux progrès des systèmes d’information et au poids des  »exigences publiques », doit pousser les universités à « enseigner autrement », a soutenu le professeur Ibrahima Cissé, recteur de l’université Amadou-Mahtar-Mbow (UAM) de Diamniadio (ouest).

    « L’UAM est une jeune université mais qui a quand même très tôt compris que l’évolution des connaissances scientifiques et techniques, l’évolution des systèmes d’information et les exigences publiques auxquels nous devons faire face doivent nous pousser à revoir notre forme d’intervention », a expliqué M. Cissé.

    Il intervenait, mercredi, à un panel de l’université Amadou-Mahtar-Mbow de Diamniadio, sur les « enjeux » de la présence de l’intelligence artificielle au regard des activités à découvrir et à appréhender par la société.

    « Des savants ont prédit qu’il devait arriver un moment où il faut changer de paradigme en matière d’enseignement », a-t-il rappelé en présence d’universitaires, de représentants du ministère de tutelle et d’étudiants.

    « Dans le milieu de l’éducation, ce changement de paradigme vient à son heure, en ce sens que nous avons l’impression qu’on enseigne de la même façon qu’on nous a enseigné il y a de cela quelques années à l’université », a souligné Ibrahima Cissé.

    Il estime que le moment est venu de changer d’approche « pour enseigner autrement, évaluer autrement et apprendre autant ».

    Beaucoup de sensibilisation à faire

    Selon Antoine Ngom, membre du conseil d’administration de l’université Amadou-Mahtar-Mbow, ce panel auquel étaient conviés des spécialistes de l’intelligence artificielle (IA) était l’occasion de « parler d’intelligence artificielle, de parler des défis, des opportunités d’une intelligence artificielle responsable et éthique ».

    « Les défis sont importants […] Il faut beaucoup de sensibilisation à faire », a souligné M. Ngom.

    Les opportunités offertes par l’intelligence artificielle « sont très importantes pour les entreprises qui peuvent innover plus facilement avec des ressources humaines de qualité », « pour l’administration, appelée à être plus performante avec les technologies, pour l’économie également », a insisté le président du conseil d’administration de l’UAM.

    Le panel a permis aux experts, ceux de l’université numérique Cheikh-Amidou-Kane notamment, d’aborder « deux questions majeures », à savoir les opportunités de l’IA et les « défis » que le Sénégal devrait relever « pour une intelligence artificielle responsable ».

    ADL/BK/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION-MISS MATH / Louga honore ses  »Miss Math et Sciences »

    SENEGAL-EDUCATION-MISS MATH / Louga honore ses  »Miss Math et Sciences »

    Louga, 10 mai (APS) – Les six lauréates du concours régional  »Miss Mathématique-Miss Sciences » ont été primées, ce lundi, lors d’une cérémonie de récompense organisée par l’Inspection d’académie (IA) de Louga.

    Les lauréates viennent des départements de la région : Louga, Linguère et Kébémer.

    Dans le procès-verbal de délibération du concours régional Miss Mathématiques-Miss Sciences, il est précisé que les Miss Sciences départementales (niveau seconde S) sont :

    • Daba Niang du Lycée Ex-CEM Alboury Ndiaye de Linguère
    • Soda Marème Sarr du Lycée Keur Momar Sarr de Louga
    • Ndèye Marième Sow du Lycée Guéoul de Kébémer.

    Pour les Miss Mathématiques départementales (niveau quatrième), les lauréates sont :

    • Sokhna Maimouna Niane du LEP Léon Gontran Damas de Louga
    • Salémata Ba du CEM Dahara Commune de Linguère
    • Mame Seye Seck du CEM Darou Mouhty de Kébémer.

    Les Miss régionales, issues des classes de 2nd S et 4ème, sont :

    • Daba Niang du Lycée Ex-CEM Alboury Ndiaye de Linguère
    • Sokhna Maimouna Niane du LEP Léon Gontran Damas de Louga.

    La marraine de la cérémonie, Mané Seck, enseignante chercheuse en physique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, a exprimé ses impressions.

    « Je remercie l’Inspection d’Académie de Louga de m’avoir choisie comme marraine de la 14e édition de cette cérémonie de récompense des lauréates Miss Math et Sciences. C’était une belle cérémonie, et je profite de cette occasion pour encourager les filles à aimer davantage les sciences. Je les exhorte à faire preuve de courage et d’abnégation pour réussir dans les filières scientifiques, » a-t-elle déclaré.

    Elle a également demandé aux parents  »d’encourager leurs filles à persévérer dans les études ».

    ‘Si j’ai pu embrasser la filière scientifique et tenir le cap, c’est grâce à mon défunt père, qui m’a toujours encouragée à poursuivre mes études jusqu’à obtenir mon doctorat et devenir professeur d’université. Je me suis battue pour honorer sa mémoire », a-t-elle confié.

    Sokhna Maimouna Niane, Miss Math de la région de Louga, a exprimé « sa satisfaction envers ses professeurs et ses parents ».

    Elle dit « vouloir devenir Miss nationale » et rêve de devenir  »pilote pour contribuer au développement du pays ». « Je suis séduite par les avions et je souhaite participer au développement du pays », a-t-elle déclaré.

    Sokhna Maimouna Niane a également invité ses camarades à  »se concentrer davantage sur les études et à exceller dans les matières scientifiques ».

    Cette cérémonie met en lumière le potentiel et l’engagement des jeunes filles dans les filières scientifiques, montrant qu’elles peuvent aussi briller et contribuer significativement au développement scientifique et technologique du pays.

    DS/OID/ASB