Catégorie : Education

  • SENEGAL-JEUNESSE-DEVELOPPEMENT / Développement communautaire: six jeunes entrepreneurs primés par Plan International

    SENEGAL-JEUNESSE-DEVELOPPEMENT / Développement communautaire: six jeunes entrepreneurs primés par Plan International

    Thiès, 9 juin (APS) – Six jeunes issus des régions de Dakar, Saint-Louis, Louga, Thiès et Kaolack, anciennement parrainés par Plan International, ont été primés pour des projets qu’ils ont élaborés dans leurs communautés respectives, lors de la deuxième édition du DEFI Awards.

    Les six meilleurs projets retenus dans les secteurs de l’éducation inclusive, la santé de la reproduction, entre autres, devraient toucher 5.000 bénéficiaires dans les communautés où ils interviennent, a expliqué Fatima Bocoum, directrice de Plan international Sénégal.

    A travers ce qu’ils appellent le principe de  »redevabilité », ils ont jugé nécessaire, dans le cadre du programme Dynamique d’engagement en faveur des jeunes filles (DEFI), de contribuer au développement de leurs communautés respectives, grâce au savoir-faire acquis au niveau de Plan International.

    Dotés de capacités techniques et formés au leadership et à la communication, ces de jeunes entrepreneurs porteurs de  »beaucoup d’idées innovantes », peuvent, s’ils sont appuyés par les pouvoirs publics, contribuer au développement du pays, a plaidé Mme Bocoum.

    Selon la directrice de Plan international Sénégal, l’objectif est de faire en sorte que ces projets soient dupliqués dans les 14 régions du pays.

    Alexandre Sow, coordonnateur national des anciens enfants parrainés de Plan international indique que les jeunes lauréats ont identifié les problématiques de leurs communautés respectives, avant de proposer des projets qui ont été financés par Plan international dans le cadre de sa nouvelle approche de partenariat avec la jeunesse.

    ADI/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / UASZ : l’oralité et le patrimoine immatériel au menu d’une conférence pédagogique

    SENEGAL-EDUCATION / UASZ : l’oralité et le patrimoine immatériel au menu d’une conférence pédagogique

    Ziguinchor, 9 juin (APS) – L’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a organisé samedi une conférence pédagogique sur l’oralité et le patrimoine immatériel, a constaté l’APS.

    Cette conférence, axée sur le thème « Patrimoine, oralité et citoyenneté dans un monde en conflit », est une initiative de l’équipe pédagogique du département de Lettres modernes de l’UFR des lettres, arts et sciences humaines de l’université Assane Seck de Ziguinchor. Elle a été animée par docteur Massamba Gueye, spécialiste de la tradition orale.

    Elle s’est tenue à l’amphithéâtre Amadou Tidiane Ba, et a été l’occasion pour les étudiants » d’être sensibilisés sur  »la richesse et l’importance du patrimoine culturel immatériel et des moyens à même d’assurer sa préservation pour les générations futures ».

    « Les étudiants doivent comprendre qu’au delà des cours qu’ils suivent dans les salles et les amphis, que ces genres de manifestations prolongent ce qui se fait dans ces lieux. Ce genre de conférence permet de revivifier cette partie de l’histoire de notre pays et de l’enseigner d’une certaine manière », a salué le recteur de l’université Assane Seck de Ziguinchor, Mamadou Badji.

    Pour lui, « le thème de cette conférence est très important, surtout dans une période où nous sommes un peu partout face à des phénomènes de déstructuration de tout ce qui est un système classique ». Pour lui, « le patrimoine immatériel permet le maintien et la perpétuation de la mémoire ».

    Il estime que « dans un monde en conflit, il est important que les gens s’interrogent sur leur identité, origine et sur le monde dans lequel ils vivent ».

    MNF/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Guinguinéo : deux salles de classe offertes au collège de Daga Diakhaté

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Guinguinéo : deux salles de classe offertes au collège de Daga Diakhaté

    Daga Diakhaté (Guinguinéo), 9 juin (APS) – La Fondation Caritas Osnabrück ‘’Hilfe für menschen in not im Sénégal’’ (Aide aux personnes dans le besoin au Sénégal, en allemand) a offert deux salles de classe au collège d’enseignement moyen (CEM) de Daga Diakhaté, une localité de la commune de Ngathie Nawdé, dans le département de Guinguinéo, a constaté l’APS.

    La cérémonie de réception a eu lieu samedi, en présence des autorités académiques, de notabilités politiques, administratives, coutumières et religieuses.

    Les deux salles de classe sont le fruit d’une collaboration avec l’Association Jokoo Sénégal-Deutschland.

    L’érection de ces infrastructures scolaires a été rendue possible par l’entremise du journaliste, Dialigué Faye, chef du desk économie du journal Le Quotidien (privé). M. Faye est le président du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).

    Selon Guédel Mbodji, coordinateur national de la Fondation et président de Jokoo Sénégal-Deutschland, l’école sénégalaise est confrontée à des problèmes infrastructurels.

    ‘’Nous nous sommes dit que lorsque vous voulez aider un environnement, une commune, etc.., il faut investir sur la santé et l’éducation, particulièrement l’éducation, parce que c’est la base d’une société’’, a notamment déclaré M. Mbodji.

     L’IEF de Guinguinéo et le principal du collège, au nom de la communauté éducative de Guinguinéo, ont remercié les ‘’généreux donateurs’’ dont l’acte participe à la qualité des enseignements-apprentissages.

    Le journaliste Dialigué Faye, qui est originaire de ce village de la région de Kaolack, a magnifié les ‘’actions multiformes humanitaires et caritatives’’ de la Fondation Caritas et de l’association Jokoo Sénégal – Deutschland.

    ‘’Pour mériter de telles actions, les élèves du CEM doivent redoubler davantage d’efforts et exceller dans les études, car il y a eu de grandes améliorations dans leurs conditions d’apprentissage, par rapport aux années précédentes. Les parents d’élèves doivent mieux assumer leurs responsabilités’’, a insisté M. Faye.

    Le CEM de Daga Diakhaté a obtenu d’’’excellents résultats’’ grâce à l’engagement de son corps professoral’’, s’est réjoui Faye. Il a rendu un vibrant hommage à feu Helmut Buschmeyer, président de la Fondation Caritas Osnabrück d’Allemagne et président d’honneur de Jokoo Sénégal-Deutschland, qui a toujours été au service de l’humanitaire, de l’entraide et de la solidarité.

    ADE/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Filières scientifiques et techniques : une quarantaine d’élèves de Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor primés

    SENEGAL-EDUCATION / Filières scientifiques et techniques : une quarantaine d’élèves de Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor primés

    Ziguinchor, 9 juin (APS) – L’université Assane Seck de Ziguinchor (sud-ouest) a récompensé, samedi, une quarantaine d’élèves des établissements scolaires de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda et Tambacounda, à l’issue de la 14e édition des « Olympiades des sciences des collégiens et lycéens « , a constaté l’APS.

    Les « olympiades des sciences et techniques » est une initiative de l’UFR sciences et technologies, de l’université Assane Seck de Ziguinchor. 

    « Cette fête de la science est très importante pour nous acteurs de l’université Assane Seck de Ziguinchor. De nos jours, les sciences sont de plus en plus délaissées par les élèves des établissements scolaires », a expliqué le vice-recteur de l’UASZ, Professeur Diène Ngom.

    Le recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Mamadou Badji, des universitaires, des parents d’élèves et des acteurs de l’éducation ont pris part à cette cérémonie de remise de prix de la 14e édition « des Olympiades des sciences ».

    Les prix ont été dédiés à feu Papa Aly Gaye, un ancien enseignant en sciences de l’université Assane Seck de Ziguinchor.

    Ibrahima Nour Eddine Diagne, administrateur général de Gaïndé 2000 et actuel PCA de l’UASZ, et Professeur Evelyne Siga, directrice de l’UFR 2S, ont été choisis respectivement comme parrain et marraine de cette édition.

    La directrice de la communication de l’UASZ, Professeur Marie Ndiaye, est la marraine de la Miss sciences.

    Pr Diène Ngom a expliqué que l’objectif de ces olympiades est d’inciter les élèves à s’investir dans les matières scientifiques (mathématiques, sciences physiques et les sciences de la vie et de la terre). « C’est une occasion pour nous de leur dire qu’il faut travailler sur ces disciplines. Ce sont des disciplines qui peuvent nous accompagner dans le développement de notre pays », a ajouté le professeur Ngom. Ce dernier est par ailleurs enseignant-chercheur au département mathématiques de l’université Assane Seck de Ziguinchor. 

     

    Il a exhorté les parents à accompagner les élèves et à mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour leur permettre de réussir à l’école.

    Saluant cette initiative, l’inspecteur d’académie de Ziguinchor (IA), Cheikh Faye, a remercié l’université Assane Seck de Ziguinchor qui, dit-il, a bien voulu organiser cette cérémonie qui sanctionne la fin du processus des olympiades sciences et techniques.

    Selon lui, « Ziguinchor fait partie des régions qui sont les plus en retard en matière d’apprentissage des sciences ».

     « Nous avons toujours une faible représentation des élèves scientifiques dans l’effectif des élèves du secondaire », a-t-il déploré. L’effectif des élèves orientés dans les filières scientifiques au secondaire tourne autour de 11% pour l’ensemble de la région, a-t-il précisé.

    Il considère que « c’est un défi pour l’académie de relever le nombre d’élèves des séries scientifiques au niveau du secondaire ».

    « Je salue ce changement qualitatif qui est en train de s’opérer au niveau des performances des garçons et filles. Non seulement les filles sont bien représentées lors de ce concours qui était très sélectif, et parmi ceux-là qui sont primés, la majorité sont des filles », s’est félicité Cheikh Faye.

     Le coordonnateur des Olympiades des sciences, Pr Emmanuel Cabral, rappelle que « ces olympiades cherchent à valoriser les études scientifiques dans les régions du sud, mais surtout à récompenser les efforts des apprenants’’. Il ajoute que ‘’cette cérémonie permet de susciter un challenge et un plus grand engouement chez les élèves pour les disciplines scientifiques ».

    MNF/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Terminer les chantiers de l’université Assane-Seck est une ‘’urgence absolue’’, selon El Hadji Abdourahmane Diouf

    SENEGAL-UNIVERSITES / Terminer les chantiers de l’université Assane-Seck est une ‘’urgence absolue’’, selon El Hadji Abdourahmane Diouf

    Ziguinchor, 7 juin (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a estimé, vendredi, à Ziguinchor (sud), qu’il était une ‘’urgence absolue’’ pour le gouvernement de veiller à la finition des chantiers de l’université Assane-Seck, ‘’dans les plus brefs délais’’.

    ‘’Au terme de cette visite, j’ai retenu essentiellement qu’il est d’une urgence absolue de […] terminer les chantiers de l’université Assane-Seck de Ziguinchor dans les plus brefs délais’’, a assuré M. Diouf.

    Il a visité cet établissement d’enseignement supérieur, en compagnie du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

    Lundi dernier, les étudiants de ladite université ont organisé une marche de protestation contre la suspension des chantiers.

    Ils ont réclamé l’achèvement de la construction de 12 amphithéâtres en chantier depuis 2015.

    Les étudiants ont dénoncé, par ailleurs, la qualité des services de restauration.

    El Hadji Abdourahmane Diouf dit avoir constaté que l’université Assane-Seck est confrontée à ‘’un déficit de pavillons’’ et à un nombre insuffisant de lits.

    Un programme d’installation de 1.000 lits sera bouclé ‘’dans les deux prochains mois’’, a promis M. Diouf.

    ‘’Nous avons fait le diagnostic de la situation. Nous savons où se trouvent les goulots d’étranglement. Nous avons discuté avec l’entrepreneur. Et nous savons que nous sommes en mesure de résoudre le problème assez rapidement’’, a assuré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Il constate aussi qu’‘’il y a une insuffisance de places dans les restaurants universitaires’’.

    ‘’Nous allons aider la direction du [centre régional des œuvres universitaires sociales de Ziguinchor] à trouver des solutions de transition en cherchant des abris provisoires, qui permettront d’accueillir environ 400 étudiants supplémentaires pour les repas’’, a promis M. Diouf.

    Cette mesure sera prise en attendant l’achèvement de la construction d’un restaurant de 750 places, a-t-il dit aux étudiants.

    El Hadji Abdourahmane Diouf reconnaît que le centre régional des œuvres universitaires sociales de Ziguinchor est en train de faire des efforts pour le bien-être des étudiants.

    ‘’Il y a beaucoup de problèmes, concernant les salles de classe et les laboratoires. Ici, la construction des salles de classe est assez avancée. Nous allons faire les recommandations nécessaires pour que le chantier soit achevé le plus vite possible’’, a ajouté M. Diouf.

    Il signale que la construction des laboratoires progresse également.

    ‘’Il manque un certain nombre d’outils techniques. Et nous prendrons les dispositions nécessaires pour régler le problème le plus rapidement possible’’, a promis le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    ‘’L’université Assane-Seck de Ziguinchor doit être […] continentale’’, a-t-il poursuivi.

    M. Diouf a visité aussi l’institut supérieur d’enseignement professionnel de Bignona, dans la même région.

    MNF/ASG/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Saint-Louis : les enfants de troupe invités à s’inspirer des valeurs incarnées par Charles Tchororé

    SENEGAL-EDUCATION / Saint-Louis : les enfants de troupe invités à s’inspirer des valeurs incarnées par Charles Tchororé

    Saint-Louis, 7 juin (APS) – Le commandant du Prytanée militaire de Saint-Louis, colonel Abdoulaye Mbengue, a invité, vendredi, les enfants de troupe à prendre exemple sur leur parrain Charles N’Tchororé.

    Ce dernier incarnait des valeurs comme la bravoure et le courage, jusqu’à sa mort survenue le 7 juin 1940 lors de la Seconde Guerre mondiale.

     »Charles N’Tchororé a démontré des actes de bravoure, d’excellence, de courage […]. Donc, ce sont ces valeurs que nous offrons à nos élèves ici et que nous rappelons à ces derniers à chaque instant », a-t-il dit.

     »Ces valeurs entrent en droite ligne avec les missions de l’école », a-t-il souligné à l’occasion de la journée du parrain du Prytanée militaire de Saint-Louis.

    La manifestation a vu la présence d’une délégation gabonaise dirigée par le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, ministre chargé de missions à la présidence gabonaise et porte-parole du comité pour la transition et la restauration des institutions du Gabon.

    Le Gabon est le pays dont est originaire le parrain, exécuté par les Nazis après s’être révolté avec ses hommes contre le traitement réservé par les soldats allemands aux prisonniers noirs.

    Le PMS n’a pas seulement pour vocation de donner un enseignement général et pédagogique, mais aussi d’éduquer, a dit son commandant.

    Il souligne que les valeurs incarnées par l’école qu’il dirige  »revêtent une importance capitale dans un monde dans lequel le paraitre est mis au-devant. »

    Rappelant que le parrain est originaire du Gabon, il a insisté sur la vocation africaine du Prytanée militaire de Saint-Louis.

    L’établissement scolaire accueille en effet environ quinze nationalités et son hymne est l’œuvre d’un ancien étudiant centrafricain.

    D’ailleurs, à l’entrée de l’école, figure cette inscription :  »Excellence et intégration », deux valeurs sur lesquelles est bâti le PMS de Saint-Louis.

    Il a été baptisé en 1975 du nom de Charles N’Tchororé par le président Léopold Sédar Senghor pour bien magnifier cette option, selon lui.

    Le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, ministre chargé de missions à la présidence gabonaise et porte-parole du comité pour la transition et la restauration des institutions au Gabon, a dit toute sa joie de retrouver son ancienne école.

     »Vous n’imaginez pas quel est mon sentiment de revenir dans cette école qui m’a tout donné, qui m’a formé, qui m’a donné les rudiments pour affronter la vie de tous les jours, mais aussi la carrière militaire que j’ai embrassée », a-t-il déclaré.

     »Conscient des réalités des enfants de troupe, nous ne sommes pas venus les mains vides », dit-il, avant de révéler que sa délégation, composée essentiellement d’anciens enfants de troupes, a amené du matériel sportif, des climatiseurs et des ordinateurs pour l’école.

    Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a par ailleurs dit sa volonté de contribuer à doter l’établissement d’un autre terrain de sport vu la place que cette activité y occupe.

    AMD/ASG/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-HANDICAP / Sightsavers entame une campagne d’aide à la scolarisation des filles handicapées

    SENEGAL-EDUCATION-HANDICAP / Sightsavers entame une campagne d’aide à la scolarisation des filles handicapées

    Thiès, 6 juin (APS) – L’organisation non gouvernementale Sightsavers, active dans la promotion de l’inclusion sociale, compte participer, aux côtés du ministère de l’Éducation nationale, à la promotion de la scolarisation des filles handicapées dans 70 écoles des cycles élémentaire, moyen et secondaire du Sénégal, a-t-on appris, jeudi, à Thiès (ouest), du responsable de son programme d’éducation inclusive, Moussa Mbengue.

    Cette campagne sera menée pendant toute la durée du programme ‘’A Better World’’, de 2024 à 2027.

    Ce programme cible les régions de Kolda, Sédhiou (sud), Kaffrine, Kaolack (centre), Louga (nord) et Dakar.

    ‘’A Better World’’ est un programme d’inclusion sociale axé sur plusieurs thèmes. Il se focalise sur la scolarisation des filles handicapées, pour laquelle ses dirigeants vont mener ‘’une vaste campagne’’, a expliqué Moussa Mbengue.

    Cette campagne est destinée aux décideurs, aux parents d’élèves et aux enseignants.

    En intervenant à un atelier de la direction de l’enseignement élémentaire du ministère de l’Éducation nationale, Moussa Mbengue a exposé les ‘’grandes lignes’’ de cette campagne.

    L’atelier de formation au programme ‘’A Better World’’ est destiné aux journalistes.

    Des stratégies ont été identifiées, qui vont servir à ‘’bien mener cette campagne, afin de lever les barrières qui empêchent les filles handicapées d’aller à l’école’’, a dit M. Mbengue.

    ‘’Tutorat, mentorat, communication de masse, campagne de sensibilisation sur divers supports, dont les radios et télévisions, la presse écrite, la presse en ligne et l’affichage, vont être mis en branle pour relever le niveau de scolarisation des filles handicapées’’, a-t-il promis.

    Il est prévu de diffuser des messages de sensibilisation, d’organiser des réunions d’information et de plaidoyer destinées aux décideurs en vue de la mobilisation de ressources en faveur de l’éducation inclusive, selon Moussa Mbengue.

    Les initiateurs de cette campagne comptent ‘’travailler avec les chefs religieux musulmans et chrétiens, qui vont partager des messages de sensibilisation lors de leurs prêches et sermons’’.

    Le but visé est de ‘’lever tous les obstacles empêchant la fille handicapée d’aller à l’école’’, a précisé M. Mbengue.

    Le ‘’manque de valorisation de l’enfant handicapé par ses parents, son manque d’estime de soi, la marginalisation, l’exclusion sociale, les préjugés, les stéréotypes, la méconnaissance et le manque de moyens’’ sont tous des obstacles, a-t-il signalé.

    Moussa Mbengue a également évoqué la dimension économique de l’exploitation de ces enfants utilisés comme mendiants et sources de revenus par certaines familles. C’est la raison pour laquelle, selon lui, la campagne est destinée décideurs et aux parents d’élèves.

    Le programme ‘’A Better World’’, d’une durée de quatre ans, va ‘’renforcer le système éducatif, avec des statistiques et des données fiables sur la scolarisation des enfants handicapées’’.

    L’atelier de Thiès va permettre aux participants de contribuer à la promotion de l’éducation des enfants handicapés, les filles notamment, selon la direction de l’enseignement élémentaire.

    ADL/ASG/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-MEMOIRE / Le professeur Mbaye Thiam milite pour la construction d’une bibliothèque nationale

    SENEGAL-SOCIETE-MEMOIRE / Le professeur Mbaye Thiam milite pour la construction d’une bibliothèque nationale

    Saint-Louis, 5 juin (APS) – L’universitaire à la retraite Mbaye Thiam juge incompréhensible que le Sénégal ne dispose pas d’une bibliothèque nationale, malgré le rôle pionnier joué par le pays dans la formation des premiers archivistes d’Afrique subsaharienne à partir de 1967.

     »Nous avons la chance d’avoir la première école d’Afrique subsaharienne depuis 1967″, a déclaré, mercredi, à Saint-Louis (nord), l’enseignant à la retraite, en parlant de l’École des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD) de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Il introduisait une conférence du centre de documentation et des archives de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis, sur le thème : « La place des archives dans les politiques publiques des États africains : le cas du Sénégal ».

    Outre son statut de pionner dans le domaine des archives en Afrique subsaharienne, le Sénégal peut se prévaloir aussi d’une « tradition extrêmement forte de formation », a souligné Mbaye Thiam, archiviste et historien de formation.

    Malgré ces atouts, « nous sommes l’un des deux pays en Afrique à n’avoir pas de bibliothèque nationale », a regretté l’ancien directeur de l’EBAD.

     »Pour montrer à nos étudiants ce qu’est une bibliothèque nationale, nous les emmenons en Mauritanie ou en Gambie », a-t-il ajouté lors de cette conférence organisée à l’occasion de la Semaine des archives (3-9 juin).

    Mbaye Thiam recommande par ailleurs au Sénégal de se doter d’un « dépôt des archives nationales ».

    Il estime que le site des Archives nationales, qui abrite un fonds appartenant à l’ensemble des pays de l’ancienne Afrique occidentale française (AOF), « n’est pas un modèle de sécurité ».

    Les archives  »ne sont pas seulement pour l’histoire, mais pour le présent et le futur »

     »Ces archives n’appartiennent pas seulement au Sénégal, mais à l’ensemble des pays de l’ancienne AOF [qui] nous font confiance. Il faut les sécuriser », a-t-il lancé dans un cri du cœur.

    M. Thiam est revenu sur le rôle des archives qui,  »contrairement à ce que l’on pense, ne sont pas seulement pour l’histoire, mais pour le présent et le futur ».

    La bibliothèque nationale dont il milite pour la construction doit être « un bâtiment isolé », à côté d’un centre de documentation scientifique et technique et d’un dépôt des Archives nationales, selon lui.

    De telles infrastructures pourraient aider à la création de « milliers d’emplois », d’autant plus que les décideurs sénégalais sont « de plus en plus ouverts à ces questions de rationalisation ».

    Les documents « servent à garantir la performance, la transparence, la pertinence et tous les éléments de qualité de la bonne gouvernance », a expliqué Mbaye Thiam.

     »On a toujours pensé que les archives servent à écrire le passé, mais les archives servent d’abord à conduire la réalité quotidienne », a insisté M. Thiam, estimant que les pays qui se distinguent le mieux dans la gestion des archives sont souvent les premiers en matière de gouvernance.

    Le directeur du centre de documentation et des archives de l’OMVS, Babacar Diongue, et celui de la bibliothèque de l’UGB, Abdoulaye Dièye, d’anciens étudiants du conférencier, ont fait un plaidoyer pour la préservation des archives « souvent saccagées » pendant des manifestations politiques.

    Plusieurs questions ont été abordées au cours de cette conférence, lors de laquelle Mbaye Thiam a pu donner son avis sur certains sujets, dont la numérisation des archives en vue de leur adaptation aux technologies de l’information et de la communication.

    AMD/BK/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Le Sénégal n’a pas encore défini sa politique d’éducation inclusive, selon un conseiller pédagogique

    SENEGAL-SOCIETE / Le Sénégal n’a pas encore défini sa politique d’éducation inclusive, selon un conseiller pédagogique

    Thiès, 5 juin (APS) – Le Sénégal ne dispose pas encore d’un document de référence ni d’un budget dédiés à l’éducation inclusive, qui prend en charge les enfants à besoins spéciaux ou vivant avec un handicap, a signalé, mercredi, à Thiès (ouest), le médiateur pédagogique Moustapha Ndao.

    Cette forme d’éducation reste le « ventre mou » du ministère de l’Éducation nationale, selon M. Ndao, qui est membre de l’équipe chargée de l’éducation inclusive à la direction de l’enseignement élémentaire.

    Des programmes sont enseignés dans le pays avec l’aide d’organisations non gouvernementales et l’autorisation des pouvoirs publics sénégalais, mais sans l’existence d’un cadre élaboré par ces derniers, a-t-il observé lors d’un atelier organisé par la direction de l’enseignement élémentaire et Sightsavers, une organisation de défense des droits des personnes atteintes de déficiences visuelles.

    « L’élaboration du document est sur la bonne voie », a assuré Moustapha Ndao lors de cet atelier de la direction de l’enseignement élémentaire, précisant qu’il reste à « finaliser » et à « valider » par les autorités.

    Cependant, un projet d’éducation inclusive a été mis en œuvre de 2011 à 2022, a-t-il rappelé.

    Le ministère de l’Éducation nationale est en train de procéder à une « capitalisation » des résultats dudit projet, dans le but d’élaborer des stratégies et de préparer le financement d’une réelle politique d’éducation inclusive, selon le médiateur pédagogique.

    Le document de référence est en train d’être élaboré depuis 2019, a-t-il dit.

    M. Ndao assure que « beaucoup d’étapes ont été franchies dans l’élaboration de cette politique d’éducation inclusive, dont le but est de permettre à tous les enfants d’aller à l’école, quel que soit le handicap » qu’ils puissent avoir.

    Des participants de l’atelier d’évaluation de la pratique de l’éducation inclusive au Sénégal

    « Nous sommes dans une phase très avancée, ce qui nécessite la tenue de quelques ateliers d’information, pour que nous puissions aller définitivement à la finalisation de la feuille de route de l’éducation inclusive », a expliqué le chef de la division chargée de la planification à la direction de l’enseignement moyen et secondaire général, Ousmane Ndiaye.

    Depuis dix ans, le ministère de l’Éducation nationale et Sightsavers déroulent un projet d’éducation inclusive, dans le but d’adapter le système éducatif aux besoins des enfants handicapés, selon M. Ndiaye.

    Le document de référence va permettre au ministère de réduire les inégalités et de faciliter l’accès de tous les enfants à une éducation de qualité, a-t-il dit.

    Il s’agira d’ »éliminer » ou de « lever » les obstacles aux enseignements et apprentissages, le handicap, par exemple, selon le responsable du programme d’éducation inclusive de Sightsavers, Moussa Mbengue.

    Il faut adapter l’environnement et les contenus aux besoins des enfants vivant avec un handicap, a précisé M. Mbengue.

    Il signale que « c’est une politique coûteuse et transversale, que le ministère de l’Éducation nationale ne peut prendre en charge à lui seul, car il y a la question du transport pour les enfants à mobilité réduite, leur prise en charge sanitaire et d’autres aspects à prendre en compte pour une bonne scolarisation ».

    L’atelier d’évaluation de la pratique de l’éducation inclusive au Sénégal est destiné aux journalistes en éducation.

    ADL/ESF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Louga : l’IEF interdit le  »sabar » et le  »simb » dans les activités du gouvernement scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Louga : l’IEF interdit le  »sabar » et le  »simb » dans les activités du gouvernement scolaire

    Louga, 5 juin (APS) – L’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Louga a demandé aux chefs d’établissement de son ressort d’interdire le ‘’sabar’’ (à la fois instrument de percussion et danse) et le ‘’simb’’ (jeu du faux lion),  tout en  s’assurant que les chorégraphies des élèves soient décentes dans le cadre des activités du gouvernement scolaire.

    « Je demande aux chefs d’établissement d’interdire le sabar et le simb (faux lions), mais également de veiller à ce que les chorégraphies des élèves soient décentes dans les activités du gouvernement scolaire », indique-t-elle  dans un communiqué transmis à l’APS.

    Selon la même source, « l’IEF demande également aux chefs d’établissement de veiller à tout autre comportement jugé malsain ou de mauvaise mœurs ».

    L’IEF dit  »avoir visionné, à travers les réseaux sociaux, des vidéos montrant des élèves s’adonner, lors des activités du gouvernement scolaire, à des pratiques obscènes ».

    Devant une telle situation, l’IEF rappelle que « les activités du gouvernement scolaire jouent un rôle éducatif et permettent de développer le sens de responsabilité chez les élèves ».

    « Les élèves sont l’avenir de demain. Leur résultat et attitude doivent montrer la voie de la réussite pour le développement », fait valoir l’IEF.

    DS/ASB/ASG