Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS /  »Médina zéro échec » : une initiative pour accompagner les élèves en classe d’examen

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS /  »Médina zéro échec » : une initiative pour accompagner les élèves en classe d’examen

    Dakar, 4 juin (APS) – Une association de La Médina, un quartier dakarois, a mis en place une initiative dénommée  »Médina zéro échec » pour accompagner les élèves en classes d’examen par des cours de remédiation gratuits afin de réduire les taux d’échec scolaire.

     »Le programme ambitieux est destiné à offrir un soutien académique crucial aux élèves en classes d’examens, notamment ceux qui préparent l’entrée en sixième, le brevet et le baccalauréat », a expliqué à l’APS le président de la Nouvelle orientation unitaire de Médina (NOUM), Abdourahmane Diallo.

    L’initiative mise en place en vue de l’entrée en sixième, du Bfem et du Bac vise à ‘’réduire les taux d’échec scolaire en fournissant des séances de remédiation intensives, des conférences pédagogiques, et des cours spécifiques pour chaque matière », a-t-il ajouté.

    L’association s’engage ainsi ‘’activement à transformer le paysage éducatif’’ de la Médina à Dakar, avec pour slogan « l’avenir meilleur des juges », a relevé l’enseignant de formation.

     »On est une équipe d’éducateurs dévoués et compétents, assurant ainsi une approche personnalisée et efficace pour chaque élève’’, selon le président de l’association.

    Pour Abdourahmane Diallo, ‘’l’unité et la détermination peuvent créer des opportunités et changer des vies’’.

    « Nous croyons que chaque élève mérite la chance de réussir. C’est pourquoi, nous avons mis en place des ressources et des soutiens adaptés pour accompagner nos jeunes tout au long de leur parcours scolaire », a expliqué Fatou Binetou Diop, également enseignante et membre de l’association.

    Le programme ‘’Médina zéro échec’’ est non seulement un investissement dans l’éducation des jeunes, mais aussi un engagement pour un avenir plus prometteur et équitable pour toute la communauté, a-t-elle confié.

    Pour cette fin d’année scolaire qui se profile à l’horizon, l’association compte organiser une journée de célébration intitulée « Sargal les admis », qui va honorer les élèves qui auront réussi leurs examens.

    Il s’agira d’une  »journée festive » pour remercier également tous les enseignants et les bonnes volontés investis dans ce programme de remédiation au bénéfice des élèves dans le quartier de Médina.

    Déjà, samedi dernier, l’université Amadou Hampaté Bâ de Dakar a accueilli une conférence sur la philosophie organisée par l’association pour accompagner les élèves en classe de terminale.

    ADL/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Des élèves des lycées de Dagana et de Richard-Toll sensibilisés aux métiers verts

    SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Des élèves des lycées de Dagana et de Richard-Toll sensibilisés aux métiers verts

    Dagana, 4 juin (APS) – Des élèves des lycées de Dagana et de Richard-Toll, ont été sensibilisés sur les métiers verts par l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké, a constaté l’APS. 

    Cette mission entre dans le cadre d’une campagne nationale initiée par la direction de l’orientation professionnelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de le Recherche et de l’Innovation( MESRI). 

     »L’ISEP de Mbacké, premier modèle de campus vert au Sénégal, dispose d’un campus vert écoresponsable, et propose des programmes d’études axés sur l’emploi dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de l’environnement, offrant ainsi des perspectives de carrières prometteuses », a dit  Abdou Lahad Lo, conseiller technique à l’ISEP de Mbacké. 

    Il s’exprimait lors d’une séance de sensibilisation des élèves des lycées de Dagana et de Richard-Toll aux  métiers verts.

     »L’objectif principal de cette mission dans ces deux lycées du département de Dagana, a-t-il expliqué, est de sensibiliser les jeunes sur les métiers verts de l’ISEP de Mbacké, dans le but de leur permettre de faire des choix ultérieures sur des formations adaptées aux besoins du marché de l’emploi et  de l’environnement ».

    Le proviseur du lycée Me Abdoulaye Wade de Dagana,  Amadou Bamba Dieng, a estimé que la palette des formations proposées, est largement en adéquation par rapport aux besoins de la localité.

    OG/AMD/ASB/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRCUTURES / L’école franco-arabe publique de Saint-Louis a besoin d’un nouveau site, plaide son directeur

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRCUTURES / L’école franco-arabe publique de Saint-Louis a besoin d’un nouveau site, plaide son directeur

    Saint-Louis, 4 juin (APS) – L’école franco-arabe de Pikine Sor Daga, établissement d’enseignement franco-arabe public de la ville de Saint-Louis (nord), a besoin d’un nouveau site où installer de nouvelles classes qui lui permettraient de faire face à la demande, au regard de l’engouement suscité par son offre pédagogique en français et arabe, a déclaré son directeur, Bara Diop.

    « L’école compte 350 élèves et enregistre de bons résultats. Durant ces cinq dernières années, l’école a obtenu, à trois reprises, un taux de réussite de 100% au CFEE et à l’entrée en sixième », a-t-il dit à l’APS, notant que les classes bilingues de son établissement sont logées au sein du collège d’enseignement moyen de la commune qui ne dispose que de dix classes physiques.

    Le site abrite également un lycée, dit-il.

    La cohabitation pose  »un problème d’exiguïté qui a été à plusieurs reprises exposé aux autorités académiques de la commune », a souligné Bara Diop.

    Aussi a-t-il invité les autorités à attribuer un autre site où son établissement construirait en hauteur en vue de satisfaire toute la demande.

     »Nous sommes capables d’ouvrir trois classes d’initiation (CI) l’année prochaine, mais nous n’avons pas assez d’espace », a-t-il confié à l’APS en marge d’une fête d’excellence de l’école.

    Bara Diop a aussi fait remarquer que le seul établissement public offrant un enseignement de type franco-arabe dans la région de Saint-Louis accueille également « des élèves venant de Rosso, Dagana et Richard-Toll ».

     »Les élèves de Dagana ont loué une maison entière pour y être logés durant l’année scolaire », a-t-il poursuivi, insistant sur  »l’intérêt manifesté par les parents pour cet enseignement bilingue ».

    Selon M. Diop, chaque classe de l’école franco-arabe de Pikine Sor Daga dispose de deux instituteurs qui se relaient pour les enseignements en français et en arabe.

    L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de la commune de Saint-Louis, Al Housseynou Sarr s’est félicité des « progrès notables de cet établissement, malgré les réelles difficultés ».

    Il a aussi salué la « cohabitation harmonieuse » entre les différents niveaux d’enseignement, affichant sa volonté à  »régler le problème de site dès qu’une opportunité se présente dans la commune ».

     »Dommage que nous ayons souvent des projets de construction sur un site nu, mais nous ne manquerons pas de penser à cet établissement si l’opportunité d’un projet de réhabilitation nous sera soumis », a indiqué M. Sarr.

    AMD/ADL/SMD/BK/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : un taux de déperdition scolaire de 10% chez les filles (IA)

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : un taux de déperdition scolaire de 10% chez les filles (IA)

    Ziguinchor, 2 juin (APS) – La région de Ziguinchor (sud) a enregistré cette année un taux de déperdition scolaire de 10% chez les filles, a révélé l’inspecteur d’académie (IA), Cheikh Faye.

    « Dans la région de Ziguinchor, les filles sont plus nombreuses que les garçons dans le préscolaire et le moyen. Aujourd’hui nous notons un taux de déperdition de 10% chez les filles « , a indiqué l’IA de Ziguinchor.

    Cheikh Faye s’exprimait samedi au terme d’un atelier de sensibilisation des filles leaders sur l’égalité des droits,  leur maintien à l’école et la féminisation des professions juridiques présidé par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue.

    Cette activité a été initiée par l’Association des femmes magistrates du Sénégal (AFMS), avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

    L’ inspecteur d’académie a expliqué que la déperdition scolaire chez les filles à Ziguinchor  »est très souvent liée aux grossesses précoces non désirées ».

    Cheikh Faye a indiqué que le maintien des filles à l’école est au cœur des préoccupations des autorités du ministère de l’Éducation nationale.

    « Les enjeux de l’éducation des filles sont des enjeux de développement parce que, permettant de réduire la pauvreté. Le défi, c’est d’élaborer une stratégie pour les maintenir à l’école », a t-il dit.

    Il a en outre déploré   » le taux de déperdition scolaire est très élevé chez les garçons qui abandonnent très tôt pour se lancer dans des activités génératrices de revenus comme la conduite de moto-taxis ».

    « Nous sommes venues à la rencontre des jeunes filles pour les permettre de découvrir le métier de magistrat. Cela peut susciter des vocations. Car, sur plus de 500 magistrats que compte le Sénégal, on peut dénombrer seulement une centaine de femmes. Nous pensons que, d’ici quelques années, on aura beaucoup de femmes magistrates. Et , ces filles font partie de la relève », a expliqué la présidente de l’AFMS, Marie-Odile Thiakane Ndiaye.

    Elle a rappelé que vers les années 2000, les femmes représentaient, un taux de 25% à l’université Cheikh Anta Diop (Ucad).

    Mme Ndiaye a exprimé sa satisfaction de constater que les choses commencent à changer avec une présence massive de la gent féminine au sein de ces institutions.

    « Il faut continuer à sensibiliser les filles et à user de toutes les stratégies novatrices pour les maintenir à l’école tout en leur expliquant davantage leurs droits », a-t-elle appelé.

    L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, Sidy Guissé Diongue, a remercié l’Association des femmes magistrates du Sénégal qui  » a accepté de venir s’entretenir avec les filles de la région de Ziguinchor sur des questions indispensables à leur cursus ».

     

    MNF/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Sédhiou : les élèves du collège de Djinany sensibilisés aux enjeux environnementaux actuels et futurs

    SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Sédhiou : les élèves du collège de Djinany sensibilisés aux enjeux environnementaux actuels et futurs

    Sédhiou, 2 juin (APS)-  Le collège de Djinany, une commune située dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou (sud), a organisé samedi une journée culturelle sur le thème  » engagement de la communauté éducative sur la durabilité environnementale », pour sensibiliser ses élèves et la communauté locale, aux enjeux environnementaux actuels et futurs, a constaté l’APS. 

     »C’est une initiative essentielle qui sensibilise les élèves à la protection de l’environnement et encourage des comportements respectueux de la nature », a déclaré  Madiw Diallo, principal du collège de Djinany, lors des festivités de la journée culturelle.

     »L’éducation environnementale joue un rôle crucial dans la sensibilisation des jeunes aux enjeux environnementaux actuels et futurs. Elle vise également à développer chez les individus une compréhension approfondie des problèmes tels que le changement climatique, la pollution, la perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes »,  a-t-il expliqué.

     »Au-delà de la sensibilisation, a-t-il poursuivi, l’éducation environnementale encourage les élèves à adopter des comportements durables ».

     »Cela peut inclure des actions simples comme le recyclage, l’économie d’eau et d’énergie, ou encore la réduction de leur empreinte carbone », a-t-il ajouté.

    Il a indiqué qu’à travers l’éducation environnementale,  les élèves sont également encouragés à s’engager activement dans des projets de préservation de l’environnement, comme le nettoyage des espaces naturels ou la plantation d’arbres.

    Venu prendre part à cette journée, le sous préfet de l’arrondissement de Bogal, Mamadou Sow, a souligné que » l’éducation environnementale favorise la pensée critique, l’analyse et la résolution de problèmes complexes ».

     »L’éducation environnementale, a-t-il relevé,  permet aux élèves d’apprendre à évaluer les informations disponibles et à prendre des décisions éclairées ».

     »Elle les prépare aussi à des emplois dans le domaine de la durabilité, en développant des compétences liées aux énergies renouvelables et à la gestion des ressources naturelles », a-t-il encore souligné. 

    Selon lui,  »en sensibilisant les élèves, les encourageant à agir, l’éducation environnementale contribue à former des citoyens responsables et engagés dans la préservation de la planète ».

    Le sous préfet de Bogal a souligné qu’ il est  encourageant de voir des établissements scolaires, comme le collège de Djinany, s’impliquer activement dans la lutte pour la durabilité environnementale.

     »Nous espérons que d’autres écoles et communautés suivront cet exemple pour un avenir plus vert et plus durable »,  a dit M. Sow.

    Elhadji Ismaila Diop, guide religieux et parrain de la  journée culturelle du collège de Djinany, a appelé le nouveau gouvernement, à accorder une attention accrue au monde rural.

    Il a souligné l’importance de revoir les conditions de vie des enfants, dans les zones frontalières avec la Gambie, afin de les inciter à rester dans leur terroir.

    Pour atteindre cet objectif, il préconise, la création d’infrastructures de base dans la région pour sortir la population de Kabada et Boudouck de la pauvreté.

    Il a souligné que les personnalités religieuses et acteurs de développement de la commune jouent un rôle essentiel dans la promotion du bien-être et du progrès dans leurs communautés.

     »Leurs efforts contribuent à façonner un avenir meilleur pour les jeunes et à améliorer les conditions de vie dans les zones rurales », a soutenu le guide religieux.

    OB/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-CULTURE/HOMMAGE / UAM : l’UNESCO inaugure une fresque murale à l’effigie d’Amadou Mahtar Mbow

    SENEGAL-EDUCATION-CULTURE/HOMMAGE / UAM : l’UNESCO inaugure une fresque murale à l’effigie d’Amadou Mahtar Mbow

    Dakar, 31 mai (APS) – L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (Unesco) a inauguré une fresque murale à l’effigie d’Amadou Mahtar Mbow pour symboliser le combat mené par son ancien directeur général pour la protection et la promotion du patrimoine africain, a appris l’APS.

    ‘’Cette fresque symbolise le combat d’Amadou Mahtar Mbow pour la protection et la promotion du patrimoine africain, l’éducation et les sciences’’, a déclaré, jeudi, Dimitri Sanga, directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest lors de la cérémonie.

    L’UNESCO, poursuit-il, est ‘’ravie de poser un acte d’une grande symbolique’’ en offrant à l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM) de Diamniadio une majestueuse fresque murale de 175 m2.

    M. Sanga espère que cette fresque va permettre aux jeunes apprenants et intellectuels de l’université de s’inspirer quotidiennement du parcours de ce grand panafricaniste.

    Selon lui, Amadou Mahtar Mbow a profondément marqué l’Unesco par ses nombreux combats.

     »Il s’est particulièrement illustré par son engagement en faveur d’une éducation ouverte à toutes et tous, ainsi que pour la reconnaissance de l’Afrique à sa juste valeur. Il est reconnu pour son soutien au mouvement des indépendances sur le continent, sa détermination à publier l’Histoire générale de l’Afrique, une œuvre pionnière qui reflète sa volonté de promouvoir un narratif conté par les Africains », a dit le docteur Dimitri Sanga devant les étudiants de l’UAM.

    Il a rappelé l’engagement de M. Mbow pour un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, prônant une équité médiatique entre le Nord et le Sud.

    ‘’Avec Amadou Mahtar Mbow, les cultures africaines et le panafricanisme ont trouvé l’un de leurs plus ardents défenseurs’’, a souligné le directeur du bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest basé à Dakar, ajoutant que Mbow a été le premier et le seul Africain à être directeur général de l’UNESCO, fonction qu’il a exercée pendant 13 ans de 1974 à 1987.

    ‘’A travers cette biographie, loin d’être exhaustive, qui nous montre l’exemple d’un intellectuel africain unique, dont la vie est un engagement constant et multiple pour le bien commun du Sénégal, de l’Afrique et du monde entier, vous comprendrez à quel point l’UNESCO se réjouit de cette collaboration avec ce temple du savoir qui porte son nom’’, a dit M. Sanga.

    L’inauguration de cette fresque murale entre dans le cadre du mois de mai où l’Unesco met en lumière le patrimoine exceptionnel du Sénégal en rendant hommage à un des illustres fils de ce continent.

    La fresque porte la signature du graffiteur sénégalais Cherif Tahir Diop, connu sous le nom d’artiste Akonga, une manière pour l’organisation de mettre en avant la jeunesse.

    Au nom de la famille du parrain de l’UAM, sa fille Awa Mbow Kane a remercié l’Unesco et l’université pour ce double hommage.

    ‘’Votre œuvre, d’une grande beauté, capture parfaitement l’intensité et la vivacité de son regard, mais n’est-ce pas là une caractéristique de vos créations, capture, disais-je, sa bonhomie, sa sérénité et son sourire communicatif’’, a dit Mme Kane, parlant de ce  »magnifique cadeau’’ fait à son père.

    L’Unesco a aussi présenté à l’UAM l’exposition intitulée ‘’7 sites exceptionnels’’ qui promeut le patrimoine mondial du Sénégal.

    Ces photographies signées par l’artiste Abdoulaye Ndao alias ‘’Laye Pro’’ seront désormais affichées de façon permanente au sein de l’université.

    L’artiste à travers son regard embarque le visiteur dans un voyage autour des sites du patrimoine mondial au Sénégal.

    ‘’L’exposition célèbre les biens culturels et naturels du Sénégal qui ont reçu une reconnaissance internationale pour leur valeur universelle exceptionnelle’’, a indiqué l’Unesco.

    FKS/OID/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-ENJEUX / Pour résorber le retard de l’Afrique, Bassirou Diomaye Faye mise sur la réforme de l’éducation et l’éloge du savoir

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-ENJEUX / Pour résorber le retard de l’Afrique, Bassirou Diomaye Faye mise sur la réforme de l’éducation et l’éloge du savoir

    Dakar, 31 mai (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé sa volonté de conduire une réforme de l’éducation au Sénégal, une perspective qui conditionne selon lui le développement économique et social du pays. 

    « Mon intervention à ce dialogue, qui marque l’une de mes premières sorties internationales sur la thématique centrale de l’éducation, est le signe de l’importance que j’attache à ce secteur et de ma volonté de repenser sa gouvernance et ses mécanismes de financement, afin de doter le Sénégal d’un système éducatif et de formation de qualité », a déclaré le chef de l’Etat, en prenant part, jeudi, par visioconférence, à une rencontre organisée par l’Organisation des Nations unies.

    Ce dialogue politique de l’ONU portait sur le thème : « L’éducation par la science, la technologie et l’innovation pour l’Afrique que nous voulons ».

    Se félicitant de la pertinence de la thématique choisie, Bassirou Diomaye Faye a fait l’éloge du savoir, estimant que « face à l’inadaptation des contenus des enseignements » et à « l’insuffisance des moyens humains et financiers […], la réforme de nos systèmes éducatifs est nécessaire, afin de repositionner l’être humain et son rapport à la science, la technologie, l’innovation et le développement durable, au cœur des préoccupations de l’école ».

    « Si nous voulons rapidement résorber le retard de l’Afrique, il faudra réformer l’éducation et faire l’éloge du savoir qui, en tout temps, forge l’esprit et l’expertise indispensables à la réalisation du développement économique et social des peuples », a-t-il assené.

    Il assure que cela recoupe l’ambition de son gouvernement « dont l’approche en matière d’éducation sera basée sur l’enseignement des humanités et des valeurs afin de faciliter l’inclusion sociale dans le respect de nos convictions culturelles et cultuelles ».

    Bassirou Diomaye Faye a aussi déclaré que les réformes qu’il compte mettre en œuvre dans le système éducatif vise essentiellement à « favoriser l’articulation entre l’éducation, la science et la technologie dans le but d’assurer la qualité des ressources humaines qui soutiennent le processus de développement économique et social et de garantir la résilience face aux crises multiformes ».

    Il a notamment insisté sur « l’amélioration de la gouvernance et de la qualité de l’éducation par le multilinguisme couplé à l’utilisation progressive des nouvelles technologies dans les enseignements depuis l’école primaire ».

    Ces réformes prévoient également la mise en place des « universités technologiques », en rapport avec des pôles de développement économique identifiés et la « redéfinition du portefeuille de formation » dans les universités publiques, en partant des besoins des secteurs primaire (agriculture, élevage, pêche), secondaire (industrie) et tertiaire.

    Le chef de l’Etat a aussi évoqué la « revalorisation » de la fonction enseignante et des budgets destinés aux politiques éducatives nationales.

    SMD/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-NUMÉRIQUE / Des ordinateurs et abonnements à internet offerts à des élèves des séries scientifiques de Dakar

    SENEGAL-EDUCATION-NUMÉRIQUE / Des ordinateurs et abonnements à internet offerts à des élèves des séries scientifiques de Dakar

    Dakar, 30 mai (APS) – Au total, 696 élèves en classe de terminale S1 de la région de Dakar ont reçu, jeudi, un ordinateur portable et un abonnement d’un an de connexion internet dans le cadre du programme de formation ouverte pour le renforcement des compétences de l’emploi et de l’entreprenariat dans le domaine du numérique (FORCE N), a constaté l’APS

     »La distribution d’ordinateurs à tous les élèves de terminale S1 s’inscrit dans le cadre du programme +Force N+, fruit d’un partenariat stratégique entre la fondation MasterCard et l’université numérique Cheikh Hamidou Kane », a expliqué Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale, venu présider la cérémonie de remise des ordinateurs.

    Ce programme vise à contribuer de manière décisive à la transformation structurelle du Sénégal., a-t-il dit, ajoutant que  »c’est une réponse au besoin de compétences dans le domaine du numérique ».

    Il soutient que le programme s’aligne  »parfaitement » avec la vision du gouvernement de faire évoluer le système éducatif, dans une société éducative inclusive.

     »Nous nous engageons à adapter rapidement le programme scolaire pour répondre aux urgences du monde contemporain en intégrant les compétences essentielles du 21 siècle, conformément aux objectifs de  »Force N » mais aussi aux indications du chef de l’Etat », a déclaré le ministre.

    M. Guirassy a exprimé sa  »profonde gratitude » à l’université Cheikh Hamidou Kane, à son recteur et au personnel pour  »leur engagement exemplaire en faveur de l’éducation au Sénégal ».

    En plus de la distribution des ordinateurs portables, a-t-il annoncé, le programme Force N s’engage à équiper les lycées du Sénégal de salles informatiques et d’un laboratoire pour les travaux pratiques. Il fournira aussi du matériel de promotion des sciences, des technologies, de l’ingénierie, des mathématiques et du numérique.

    ‘’Force N’’ est un programme financé par la fondation Mastercard sur une durée de 6, visant à insérer, à l’horizon 2026, 70000 jeunes dont 70% de filles.

    Le programme offre des formations  »certifiées » pour tous ceux qui ont moins de 36 ans, basé sur un modèle d’apprentissage  »innovant ‘‘, utilisant les technologies de l’information et de la communication et ayant recours à une pédagogie active.

    Il accompagne également les jeunes à  »préparer leur carrière professionnelle ou à se lancer dans l’entreprenariat numérique en leur offrant diverses formations complémentaires, des sessions de coaching, des webinaires et master class avec des professionnels », entre autres

    Serge-Auguste Kouakou, directeur de l’Union économique et monétaire ouest-Africaine (UEMOA) MasterCard fondation, a réaffirmé son soutien indéfectible, non seulement à ce programme mais aussi à l’Etat du Sénégal dans la mise en place de programmes qui permettront de faire avancer l’éducation.

    La bénéficiaire Sokhna Aminata Diop, élève en terminale S1 au lycée Seydou Nourou Tall a exprimé sa gratitude et des remerciements aux noms des bénéficiaires

    Elle estime que le programme est en phase avec la politique de promotion des sciences et technologies du numérique et de l’entreprenariat.

     »Nous nous engageons à faire bon usage de ces ordinateurs pour améliorer nos performances », a-t-elle promis.

    AFD/ASB/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / RSE : Dangote Cement Sénégal offre un collège au village de Khinine

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / RSE : Dangote Cement Sénégal offre un collège au village de Khinine

    Khinine (Thiès), 30 mai (APS) – L’entreprise Dangote Cement Sénégal a inauguré, mercredi, un collège d’enseignement moyen (CEM) qu’elle a réalisé dans le village de Khinine, pour un coût de plus de 77 millions de FCFA, dans le cadre de sa responsabilité sociétale d’entreprise.

    Composé de six classes, d’un bloc administratif, de deux blocs sanitaires, avec compartiments séparés pour garçons et filles, l’infrastructure a coûté plus de 77 millions de FCFA, selon le directeur général de Dangote Cement Sénégal, Ousmane Mbaye.

    Les travaux du nouveau collège de proximité de Khinine, lancés le 29 juillet, 2022, ont été réalisés au bout de 22 mois, jour pour jour.

    La construction de cette infrastructure est d’autant plus  »pertinente » que le village de Khinine, à l’image de la commune de Keur Moussa, enregistre une croissance démographique considérable, avec  »pas moins de 36 villages polarisés ».

    Le collège le plus proche est situé à 7 kilomètres.

    Les élèves étaient confrontés à de nombreuses contraintes, dont les longues distances à parcourir, entraînant l’épuisement, la démotivation, l’échec scolaire et un taux élevé de déperdition scolaire dans la localité, a relevé Ousmane Mbaye.

    Cette infrastructure offre aux enfants de Khinine la possibilité d’étudier dans de meilleures conditions et d’avoir des chances de réussite à l’école et dans la vie de manière générale, a-t-il fait valoir.

    L’inspecteur de l’éducation et de la formation de Thiès département, Galaye Dièye, a invité le maire de Keur Moussa à aider au désenclavement de cette nouvelle structure scolaire.

    Selon Ousmane Mbaye, Dangote Cement Sénégal accorde une  »attention particulière » à l’éducation au sein de ses communautés hôtes.

    Une enveloppe de près de 130 millions FCFA a été consacrée à la construction de centres de santé et maternités à Mont-Rolland, Pout et Keur Moussa.

     »Au total, Dangote Cement Sénégal a investi ces dernières années près de 220 millions (de FCFA) dans la construction d’équipements scolaires dans les communes impactées dans sa zone d’activité », a dit le directeur général de Dangote Cement.

    Depuis 2021, Dangote Cement Sénégal attribue des bourses d’excellence aux quatre meilleurs bacheliers scientifiques issus des communes de Diass, Mont-Rolland, Pout et Keur Moussa.

    Elle offre aussi des lots de fournitures scolaires aux municipalités, à la rentrée des classes.

    D’autres secteurs comme la santé et l’autonomisation socioéconomique des femmes et des jeunes figurent parmi ses préoccupations dans sa politique de RSE, a-t-il dit.

    Momar Ciss, maire de Keur Moussa, a fait part de sa gratitude à l’endroit de la multinationale qui, depuis son installation dans sa collectivité,  »s’est déployée activement dans l’éducation et la santé des populations ».

    Les maires des quatre communes de Diass, Mont-Rolland, Keur Moussa et Pout siègent avec la direction générale de Dangote au sein d’un comité RSE, pour identifier les besoins des populations et les traduire en projets.

    ADI/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Les élèves du lycée de Bambey sensibilisés aux métiers verts

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Les élèves du lycée de Bambey sensibilisés aux métiers verts

    Bambey, 29 mai (APS) – Des apprenants du lycée de Bambey (Diourbel, centre) ont été sensibilisés mercredi aux métiers verts dans le cadre de la campagne de communication initiée par l’institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké, a constaté l’APS.

    « Après Diourbel, nous sommes aujourd’hui au lycée de Bambey pour sensibiliser les élèves sur les métiers verts de l’ISEP de Mbacké, le premier modèle de campus vert au Sénégal. Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’enseignement supérieur pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (PESEREE) qui est mise en œuvre par la coopérative allemande (GIZ) », a expliqué, Seydou Ba, conseiller technique à la GIZ.

    Il a indiqué que les apprenants ont bénéficié d’une démonstration pour les imprégner sur les métiers verts notamment les systèmes solaires photovoltaïques, l’éco construction, le biogaz et le pompage solaire.

    L’objectif, a-t-il indiqué, « consiste à montrer aux jeunes, notamment les futurs bacheliers ce que les ISEP proposent à travers une formation axée sur la pratique par le biais de l’approche par les compétences ».

    De même, a-t-il fait valoir, ce programme ambitionne d’améliorer la formation initiale et continue dans le domaine des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

    « Nous voulons à travers cette tournée sensibiliser les lycéens et lycéennes sur les filières de l’ISEP de Mbacké dans le but de leur permettre de faire des choix de formation adaptée au besoin du marché du travail », a-t-il ajouté.

    M. Sy a précisé que quatre filières, (énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, environnement biodiversité et BTP et la filière artisanale, sont enseignées à l’ISEP) de Mbacké 

    Venue assistée à la démonstration des techniciens, Faty Sy élève en première S1 au lycée de Bambey a salué cette initiative qui selon elle, peut aider les élèves à faire des choix d’études adaptés après l’obtention du baccalauréat.

    La lycéenne dit avoir particulièrement apprécié la démonstration sur le biogaz notamment la transformation des bouses de vache en gaz pour l’utilisation domestique.

    MS/ASB/OID