Catégorie : Education

  • SENEGAL-UNIVERSITE-SOCIAL / UAD : les dirigeants et partenaires sociaux capacités sur dialogue social

    SENEGAL-UNIVERSITE-SOCIAL / UAD : les dirigeants et partenaires sociaux capacités sur dialogue social

    Bambey, 29 mai (APS) – Un atelier de formation des dirigeants et partenaires sociaux de l’université Alioune Diop (UAD) sur les techniques du dialogue social s’est ouvert, mercredi, en vue d’instaurer une paix sociale durable au sein de l’établissement universitaire.

     »Nous avons organisé cet atelier en partenariat avec le ministère du Travail dans le cadre du plan national de renforcement du dialogue social pour améliorer le cadre du travail et apaiser le climat social de l’université », a expliqué le secrétaire général de l’UAD, Seydina Ababacar Mbengue.

    Il s’exprimait en marge de l’ouverture de l’atelier de formation des dirigeants et des partenaires sociaux en présence du recteur, le professeur Ibrahima Faye et le top management de l’institution.

    M. Mbengue s’est félicité de l’accalmie notée au sein de l’université Alioune Diop, ce qui a permis de dérouler correctement les activités pédagogiques en dépit des difficultés auxquelles l’établissement universitaire est confrontées.

    Selon lui, les participants seront formés entre autres sur le management, le leadership et la technique de négociation collective sur une période de trois jours (les 29, 30 et 31 mai).

    L’objectif de cette rencontre est de « renforcer le dialogue social entre les différentes composantes de l’université pour aboutir à une paix sociale durable afin de garantir la performance de l’UAD », a expliqué pour sa part le directeur des ressources humaines de cette université, Djibril Diallo.

    De même, l’atelier va permettre de renforcer les capacités des partenaires sociaux pour mieux négocier ensemble avec le recteur et dépasser les crises sporadiques, a-t-il indiqué.

    MS/OID/ASG

  • SENEGAL-FORMATION-EMPLOI / Couture, restauration, coiffure : des kits d’équipements offerts à 44 jeunes filles du CFP de Louga

    SENEGAL-FORMATION-EMPLOI / Couture, restauration, coiffure : des kits d’équipements offerts à 44 jeunes filles du CFP de Louga

    Louga, 29 mai (APS) – Quarante-quatre jeunes filles formées au Centre de formation professionnelle (CFP) de Gouyar Sarr ont reçu mardi des kits complets utilisés dans la couture, la restauration et la coiffure, a constaté l’APS.
    « Aujourd’hui, nous franchissons une étape importante en dotant chacune des quarante-quatre filles formées d’un kit complet dans les filières de la couture, de la restauration et de la coiffure afin de leur permettre de démarrer leurs activités », a expliqué la directrice du bureau régional de l’ONG Plan international, Fatou Kiné Ndiaye, lors de la remise des kits. 

     « Les filles formées en couture ont reçu une machine à coudre piqueuse, un fer à repasser, une équerre mètre, une règle équerre, un perroquet, deux paires de ciseaux, un cône de fil de grand modèle et un cône de fil de petit modèle », a-t-elle détaillé. 

    Elle indique que  »les filles formées en restauration ont reçu une cuisinière à gaz, une balance électronique, un saladier en pyrex, une planche en plastique, un fouet professionnel, une spatule en bois, un moule à cake et un moule à génoise ».

     »Quant aux jeunes femmes formées en coiffure, elles ont reçu une valisette de petit modèle, une brosse à brushing, un trousseau de peignes, un sèche-main électrique, un poste de coiffage, des pinces croco et des pinceaux », a-t-elle poursuivi.

    Fatou Kiné Ndiaye félicite et invite les jeunes filles formées à  »persévérer ». elle appelle « les autorités locales et administratives à soutenir cette démarche ».

    Elle a indiqué que « le coût total de ce projet initié par Plan international s’élève à environ 24 millions de francs CFA, couvrant les frais de formation et l’acquisition de l’équipement nécessaire ».

    « Cette formation, qui offre une opportunité tangible d’autonomisation, vise les jeunes femmes en raison de leur vulnérabilité et de leurs besoins  mais aussi parce que leur autonomisation profite à toute la famille et contribue à l’épanouissement de la société », a encore souligné Mme Ndiaye.

    L’adjoint au préfet du département de Louga, Cheikhou Seydi, a appelé les autres ONG présentes dans cette circonscription administrative à suivre l’exemple de Plan international en participant activement à l’éradication du chômage des jeunes.

    Il a salué cette belle initiative de l’ONG consistant à former et à équiper les jeunes femmes. De telles actions devraient être du ressort de l’Etat, a-t-il estimé.

    « Si Plan international mène de telles actions, nous ne pouvons que nous en réjouir. Je tiens à exprimer notre gratitude envers cette ONG au nom de l’État du Sénégal, pour ses initiatives visant à former les jeunes femmes », a-t-il conclu.

    DS/AB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVE / Mathématiques : un professeur liste des recommandations pour un enseignement de qualité

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVE / Mathématiques : un professeur liste des recommandations pour un enseignement de qualité

    Dakar, 28 mai (APS) –  Professeur de mathématiques, membre de l’Association des professeurs de Maths, Amadou Boly, principal du CEM de Nguidjilone à Matam (Nord), plaide pour  »un enseignement de qualité des mathématiques », listant diverses recommandations pour rendre la discipline plus attractive pour les élèves.

     »Outil fondamental pour comprendre le monde qui nous entoure, développer des compétences analytiques et critiques (…), et favoriser la résolution de problèmes complexes, les mathématiques peuvent être attractives et ludiques’’, a-t-il relevé dans une lettre ouverte, dont copie a été transmise à l’APS.

    Engagé dans la promotion de l’éducation de qualité, l’enseignant constate  »avec préoccupation » que la qualité de l’enseignement des mathématiques  »dans nos écoles et dans nos établissements est souvent mise à défaut’’.

     »C’est dans cet esprit que je m’adresse à vous aujourd’hui pour plaider publiquement en faveur d’un enseignement de qualité des mathématiques, qui est un pilier essentiel du curriculum scolaire et un élément clé de la réussite éducative », relève l’enseignant dans sa missive adressée au ministre de l’Education nationale.

    Le principal du CEM de Nguidjilone note ainsi que  »de nombreux élèves rencontrent des difficultés significatives dans cette discipline », mettant en lumière  »plusieurs aspects cruciaux à considérer pour améliorer l’enseignement des mathématiques et rendre la discipline soit plus attractive ».

    Pour Amadou Boly,  »il est impératif d’investir dans la formation continue des enseignants de mathématiques, en leur fournissant les compétences pédagogiques et les ressources nécessaires pour enseigner efficacement cette matière complexe et stimulante ».

    Il s’agit également pour le membre de l’Association des professeurs de mathématiques d’augmenter le temps de formation (trois ans) ou relever le niveau de recrutement des professeurs de maths à la licence.

    ‘’Il faut encourager le développement de programmes d’enseignement des mathématiques basés sur des approches innovantes et interactives’’, a-t-il souligné dans sa lettre, précisant à ce niveau l’existence de  »plusieurs approches innovantes et interactives pour l’enseignement des mathématiques qui peuvent aider à susciter l’intérêt des élèves ».

    Détaillant chacune de ces approches, l’enseignant s’appuie notamment sur l’utilisation des outils technologiques tels que les tablettes, les logiciels éducatifs, les applications mobiles et les simulateurs qui peuvent, selon lui,  »rendre l’apprentissage des mathématiques plus interactif et stimulant ».

    Les jeux, a-t-il souligné, peuvent être  »un moyen efficace et ludique d’enseigner les mathématiques ».

    Il a cité les jeux de société, les jeux en ligne et les activités ludiques en classe qui peuvent également  »aider les élèves à développer leurs compétences mathématiques tout en s’amusant ».

    Ces jeux peuvent également encourager la collaboration, la compétition amicale et la résolution de problèmes.

    L’enseignant qui partage les pistes de solution pour un enseignement des mathématiques de qualité estime qu’il  »est essentiel d’identifier et de soutenir les élèves qui rencontrent des difficultés en mathématiques dès les premiers stades de leur apprentissage, en mettant en place des programmes de remédiation et des interventions ciblées pour les aider à surmonter leurs obstacles ».

    Pour assurer le soutien aux élèves en difficulté, il est crucial de mettre en place des stratégies et des interventions ciblées qui répondent aux besoins spécifiques de chaque élève.

    Dans sa lettre, il a identifié  »quelques mesures que les établissements et les enseignants peuvent prendre pour soutenir efficacement » les élèves qui rencontrent des difficultés en mathématiques.

    Les professeurs de mathématiques, en activité ou à la retraite, selon Amadou Boly,  »sont prêts à apporter le soutien et l’expertise nécessaire dans cette entreprise vitale pour l’avenir de la nation’’.

    Il a ainsi émis ‘’la possibilité de mise en place d’un comité national d’encadrement des professeurs de maths et d’un cadre de promotion de la qualité de l’enseignement des maths’’.

    ADL/ASB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-FORMATION / Université Iba Der Thiam : lancement d’une filière en gestion, distribution et commercialisation de produits locaux

    SENEGAL-FRANCE-FORMATION / Université Iba Der Thiam : lancement d’une filière en gestion, distribution et commercialisation de produits locaux

    Dakar, 28 mai (APS) – L’Université Iba Der Thiam de Thiès et l’Université de Lille (France), en partenariat avec la multinationale française de grande distribution, Auchan, et le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT), ont lancé mardi, à Dakar, une filière en gestion, distribution et commercialisation de produits locaux dont la première cohorte est composée de 35 étudiants.

    ‘’Le projet PEA Discom s’inscrit dans le cadre d’un partenariat académique qui vise à développer des formations de qualité en science de gestion, distribution et commercialisation de produits locaux. Il s’agit d’une formation qui concerne 35 étudiants pour la première cohorte’’, a déclaré Sidy Ba, directeur de la formation du 3FPT.

    Il prenait part au lancement de la formation en gestion, distribution et commercialisation de produits locaux.

     »Cette formation a été financée par le 3FTP grâce un appui de 26 millions de francs CFA. Il s’agit d’un travail d’au moins 2 ans de réflexion qui va répondre aux attentes des étudiants en assurant leur insertion directe, a assuré M. Ba.

                                                 »Projet formation-insertion »

    Selon lui, ‘’c’est le format du Bus transit rapid (Brt), c’est-à-dire former et insérer directement, qui va être conduit dans le cadre de ce projet ».  »Les diplômés vont être recrutés dans l’entreprise Auchan », a t-il dit.

    ‘’Nous voulons former utile, nous ne voulons pas financer les étudiants et ne pas les laisser eux-mêmes. Il s’agit d’un projet formation-insertion », a défendu M. Ba.

    Il a expliqué que ces formations dispensées à l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) concernent différents niveaux : Licence, Master I et II, et Doctorat. Des enseignants de l’université de Saint Louis, de Dakar entres autres vont intervenir dans le cadre de la formation.

    Le directeur de la formation au 3fpt a souligné qu’il s’agit des formations professionnalisantes de qualité, innovantes et attractives pour des étudiants au niveau local, régional et international.

     »L’objectif est de permettre aux étudiants et aux professionnels d’acquérir des compétences adaptées aux besoins dans le domaine de la distribution et de la commercialisation des produits et services locaux », a-t-il expliqué.

                                 Des projets priorisés au niveau de 3FPT

    ‘’Les séjours en entreprises constituent un grand bond même pour l’entreprise mais également pour les étudiants qui se familiarisent avec la vie en entreprise », a magnifié le responsable de la formation au 3fpt.

    Pour sa part, Guillone Busin, professeur à l’université de Lille, formateur, a souligné que les formations proposées sont : licence 3 en distribution dont l’ouverture de la formation est prévue en avril 2024 ; Licence 3 E-commerce.

    Concernant les masters professionnels, il est prévu Master I et Master II :  »commerce & distribution » ; parcours : distribution et marchés émergents ; les Master I et Master II : commerce & distribution » ; parcours : e-commerce ».

    Les Master I et II en sciences des données et application ; parcours : audit et contrôle de gestion et Master II :  »Etudes, recherche et conseils sont également prévus, a conclu le formateur.

    Il s’agît d’un début et la formation dans d’autres domaines est prévue, a-t-il assuré.

    NSS/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / L’IFAN présente trois travaux de recherche pour aider à mieux comprendre les inégalités de genre

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / L’IFAN présente trois travaux de recherche pour aider à mieux comprendre les inégalités de genre

    Dakar, 28 mai (APS) – L’Institut fondamental d’Afrique noire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (IFAN/UCAD) a présenté, mardi, les résultats de trois travaux de recherche ‘’innovants et très actuels’’ visant à comprendre les rapports sociaux de sexe et les inégalités de genre dans la société sénégalaise.

    ‘’Ce sont des réflexions qui permettent de savoir les sources des inégalités de genre dans la société sénégalaise que ce soit dans l’espace politique, dans le privé ou dans l’entreprenariat économique, quelles sont ces inégalités, de les comprendre et de pouvoir apporter des solutions’’, a expliqué le coordinateur des travaux, docteur Saliou Ngom.

    Il a précisé que les trois lauréats pluridisciplinaires ont été retenus et financés à l’issue du processus de sélection par un comité de neuf experts de l’UCAD.

    Au total, 37 propositions ont été reçues par le comité scientifique.

    Les trois travaux sont liés aux enjeux écologiques, la dégradation du climat et son impact sur la vulnérabilité des femmes à Bargny, un sujet présenté par Fatma Sylla doctorante à l’université Assane Seck de Ziguinchor. Ndèye Coumba Madeleine Ndiaye, professeur agrégée de l’Ucad, s’est intéressée au code de la famille et ses discriminations, aux enjeux autour de la famille sénégalaise.

    Le troisième projet est axé sur l’entreprenariat agricole des femmes de Mont Rolland présenté par Ibrahima Niang de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

    L’objectif de ces travaux, souligne Saliou Ngom, c’est d’abord d’informer les politiques mais aussi ‘’pousser la compréhension de ces différents enjeux dans une contribution scientifique qui sera publiée avec l’IFAN’’.

    Pour la chercheuse Fatma Sylla qui a analysé la question de l’inégalité de genre dans un contexte d’urgence climatique, ‘’les femmes sont très impactées par les changements climatiques’’.

    ‘’La réduction des ressources halieutiques, aggravée par le changement climatique et l’érosion côtière et les répercussions environnementales des activités industrielles telles que la société de ciment, le port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou et la centrale à charbon accentuent la précarité économique des femmes entrepreneures de cette localité’’, a estimé la chercheuse.

    Elle préconise une promotion de la participation politique des femmes dans la planification de l’action climatique au niveau local, national et international.

    L’agrégée de droit Ndèye Coumba Madeleine Ndiaye a mis en évidence la prédominance des dispositions du code civil français fortement marqué par le patriarcat et des dispositions inspirées de l’Islam dans le code de la famille au détriment des coutumes locales.

    ‘’Cette configuration renforce les inégalités, notamment, en cas de conflit, divorce ou dans l’organisation de la vie conjugale’’, selon elle.

    L’IFAN va présenter ces travaux dans la collection ‘’initiations et études africaines ’’.

    FKS/OID/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EMPLOI / Fatick : des lycéens formés aux métiers verts

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EMPLOI / Fatick : des lycéens formés aux métiers verts

    Fatick, 27 mai (APS) – L’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké a organisé des séances de formation des élèves du lycée Coumba Ndofféne Diouf de Fatick aux métiers verts dans le but de les inciter à choisir ultérieurement des filières professionnelles adaptées aux besoins du marché du travail et de l’environnement, a constaté l’APS.

    Cette initiative de l’ISEP de Mbacké, premier campus vert, en partenariat avec le Programme de l’enseignement supérieur sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (PESEREE) du GIZ (coopération allemande)  entre dans le cadre d’une campagne nationale de communication sur les métiers verts, à laquelle, les lycées de Niakhar et Coumba Ndofféne Diouf, de l’académie de Fatick font partis.

    « L’institut propose aux élèves, des filières de formation sur les métiers de demain. Il s’agit entres autres des énergies renouvelables, des installations de systèmes photovoltaïques, maintenance systèmes solaire thermique », a dit Seydou Ba, conseiller technique du Programme de l’enseignement supérieur sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (PESEREE) du GIZ.

    Le programme est financé par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).

    Au cours des séances de formation organisées dans la cour du lycée Coumba Ndofféne Diouf, des élèves participants ont eu droit à une séance de démonstration sur le système de pompage solaire pour disposer de l’eau.

    « Nous sommes dans une zone où l’agriculture est très pratiquée. Et, avec ce système, on n’a pas besoin de faire recours aux énergies conventionnelles ou à plus de main-d’œuvre pour disposer de l’eau. Un générateur, une pompe photovoltaïque et un système stockage peuvent irriguer les exploitations », a expliqué M. Ba.

    Selon lui,  ces métiers verts vont aider les élèves à faire des choix de formation dans des filières adaptées aux besoins du marché du travail, sociales, économiques et environnementales.

    Amath Ndour, élève en classe de terminale série S2 a salué la pertinence des filières proposées par l’ISEP de Mbacké. 

     »Ces filières, selon lui, incitent les futurs étudiants à participer au développement de l’agriculture grâce aux systèmes photovoltaïques ».

    M. Ndour dit souhaiter que ces programmes soient inscrits dans le calendrier scolaire afin de permettre aux élèves de s’intéresser davantage aux sciences.

    L’élève Mariama Ndiaye estime de son côté que le système de pompage solaire peut favoriser l’augmentation des rendements agricoles et assurer une autosuffisance alimentaire au pays.

    L’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké, premier campus vert, est sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). 

    SDI/AB/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Mbour : les élèves du Lycée Demba Diop sensibilisés aux métiers verts

    SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Mbour : les élèves du Lycée Demba Diop sensibilisés aux métiers verts

    Mbour, 27 mai (APS) – Des élèves, des membres du corps professoral et de l’administration du Lycée Demba Diop de Mbour, ont pris part, lundi, à une série de
    démonstrations pratiques en lien avec les filières de l’énergie solaire, de la gestion des déchets et de la construction durable, a constaté l’APS.

    Des experts venus de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké ont sensibilisé les élèves présents à cette séance de démonstration, aux métiers verts et à l’efficacité énergétique.

    ”Nous sommes fiers d’accueillir cette journée de sensibilisation », a dit Diouma Kor Diouf, le Proviseur du Lycée Demba Diop.

    Financées par le ministère fédéral de la coopération économique et du développement (BMZ), ces activités s’inscrivent dans le Programme d’enseignement supérieur pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (PESEREE III) mis en œuvre par la coopération allemande (GIZ).

    L’objectif est d’améliorer la formation initiale et continue des experts dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ER/EE) au Sénégal, relativement à l’orientation vers l’emploi et à la promotion des compétences entrepreneuriales.

     »Cette journée offre aux élèves une vision concrète des opportunités dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de la préservation de l’environnement », a souligné M. Diouf, qui a appelé à « continuer à sensibiliser nos jeunes aux métiers verts ».

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Diourbel : des enseignants en débrayage, mardi, pour dénoncer l’agression de leur collègue

    SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Diourbel : des enseignants en débrayage, mardi, pour dénoncer l’agression de leur collègue

    Diourbel, 27 mai (APS) – Le syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS) et le cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems) vont observé un débrayage mardi à partir de 9 heures pour dénoncer l’agression de leur collègue en service au collège d’enseignement moyen (CEM) de Keur Gou Mack.

    Dans un communiqué conjoint,  »les syndicalistes disent exprimer leur total soutien et leur entière disponibilité à Babacar Sédar Diam dans cette épreuve », demandant à tous les enseignants du moyen secondaire du département de Diourbel  »d’observer une journée de débrayage le mardi 28 mai 2024 à partir de 9 heures ».

    L’agression de leur collègue Babacar Sédar Diam, professeur de lettres et d’histoire et géographie (LHG) au CEM Keur Gou Mack de Diourbel,  »par des individus bien identifiés et de surcroît dans son établissement constitue au-delà de la flagrante violation de l’espace scolaire, un outrage au corps enseignant dans l’exercice de ses fonctions », ont-ils fait valoir.

    Pour ces syndicalistes,  »l’école doit rester un sanctuaire de paix, de tranquillité et de sécurité pour permettre à chaque membre de la communauté scolaire, en l’occurrence l’enseignant de trouver les meilleures conditions d’assurer sa mission de transformation de la société par la formation de citoyens modèles (…). »

    De même, ils condamnent  »avec fermeté cet acte de violence, indigne, inacceptable et totalement en déphasage avec les valeurs de respect et de sécurité ». Des valeurs qu’ils s’efforcent de  »promouvoir au sein » de leurs établissements.

    Les enseignants du moyen secondaire du département de Diourbel lancent un appel aux autorités compétentes à « prendre les mesures nécessaires pour que de pareils actes ne se reproduisent plus jamais et que la sécurité des enseignants et de tout le personnel scolaire soit garantie afin de mieux servir à former le citoyen modèle qui portera le Sénégal de l’avenir ».

    MS/ASB/OID

  • SENEGAL-MONDE-EDUCATION / A Londres, Moustapha Guirassy partage  »la vision d’une société éducative inclusive et efficiente’’

    SENEGAL-MONDE-EDUCATION / A Londres, Moustapha Guirassy partage  »la vision d’une société éducative inclusive et efficiente’’

    Dakar, 27 mai (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a partagé, lors de la 20ème édition du Forum mondial sur l’éducation, ‘’la vision d’une société éducative inclusive et efficiente qui vise à former d’ici 2025 un nouveau type de citoyen ancré dans ses valeurs africaines et spirituelles ».

    Il s’exprimait devant ses pairs et des acteurs de l’éducation de 110 pays, venus participer à ce forum organisé à Londres.

    Il a assuré que le Sénégal est prêt à ‘’relever les défis du développement durable, des sciences, des technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle’’.

    ‘’Le forum a été une plateforme d’échanges fructueux sur des sujets cruciaux pour l’avenir de l’éducation’’, a-t-il dit dans des propos contenus dans un communiqué transmis à l’APS.

    Moustapha Mbamba Guirassy a pris part, du 19 au 22 mai 2024, à Londres, à la 20e édition du Forum mondial sur l’Education axé sur le thème ‘’Encourager la compréhension de l’Intelligence artificielle, renforcer les relations humaines et la résilience et accélérer l’action climatique’’. Ses homologues ministres venus de 110 pays différents ont également participé aux travaux.

    Il a indiqué que la présence du Sénégal à cette rencontre témoigne de l’engagement des nouvelles autorités à ‘’redonner aux politiques éducatives toute leur importance dans le cadre de notre quête de souveraineté économique, agricole, industrielle et socioculturelle’’.

    ‘’Prendre part aux rencontres internationales qui vont redéfinir les politiques éducatives internationales devient donc nécessaire et stratégique’’, a -t-il fait valoir.

     

    Lors de ce rassemblement international d’acteurs de l’éducation et de la formation de haut niveau, le ministre a dit avoir retenu ‘’l’importance de l’innovation et la centralité des enseignants dans ce contexte de transformation systémique’’.

    Le communiqué souligne qu’au cours du forum, le ministre a pris part à une rencontre avec la délégation de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) durant laquelle il a mis en avant la tragédie que vivent les enfants de la Palestine.

    Moustapha Guirassy a demandé aux pays membres de l’ISESCO de porter une résolution pour soutenir ces enfants et la Palestine.

    Il a par ailleurs eu des échanges avec l’envoyé spécial du Premier ministre britannique en matière d’éducation et le directeur général du British Council, de même qu’avec plusieurs autres autorités et acteurs qui évoluent dans l’innovation des technologies éducatives.

    Les discussions ont porté sur l’intelligence artificielle, les enjeux climatiques et le développement durable.

    ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Linguère : le lycée ex-CEM1 de Dahra récompense ses trente-cinq meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION / Linguère : le lycée ex-CEM1 de Dahra récompense ses trente-cinq meilleurs élèves

    Linguère, 26 mai (APS) – Le lycée ex-CEM1 de Dahra (nord-ouest) a honoré ses 35 meilleurs élèves, distingués pour leurs brillantes performances académiques, avec des moyennes au premier trimestre comprises entre 16 et 19 sur 20, a indiqué, samedi, son proviseur Mansour Fall.

    ‘’L’excellence récompensée et l’engagement honoré. Lors d’une cérémonie empreinte de solennité et de fierté, le lycée ex-CEM1 de Dahra a honoré 35 élèves d’exception, distingués pour leurs brillantes performances académiques, avec des moyennes oscillant entre 16 et 19 sur 20 lors au premier trimestre », a-t-il déclaré.

    Le proviseur Mansour Fall s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une cérémonie marquée par des activités culturelles du gouvernement scolaire du lycée.

    ‘’Dans un geste de reconnaissance et d’encouragement, l’administration du lycée, en partenariat avec une ONG espagnole, a offert des vélos aux quinze premiers lauréats, symbolisant à la fois leur succès et leur mobilité vers de nouveaux horizons’’, a-t-il expliqué.

    En plus des élèves, les membres du corps enseignant et des autorités locales ont également été distingués.
    ‘’La gratitude ne s’arrête pas là parce que les enseignants, les surveillants et les autorités locales, indispensables piliers de l’éducation, ont également été honorés par des diplômes de reconnaissance, soulignant ainsi leur dévouement sans faille envers la jeunesse et l’éducation’’, a signalé M. Fall.

    Dans une ambiance festive, les activités culturelles du gouvernement scolaire ont révélé le talent et la créativité des pensionnaires du lycée ex-CEM1 de Dahra Djoloff.

    Entre danses folkloriques envoûtantes et mises en scène captivantes des différents clubs d’animation scolaires, cette journée a été une célébration vibrante de la culture et de la communauté éducative.
    Le proviseur, Mansour Fall, n’a, toutefois, pas manqué de souligner ‘’les défis à relever pour améliorer les conditions d’études des élèves du lycée’’.


    ‘’Notre école, perchée à l’extrême ouest de Dahra, lutte pour chaque ressource, de l’eau potable à une connexion Internet stable’’, a-t-il relevé devant un auditoire attentif, réunissant élèves, parents, et autorités locales.

    Il a en outre insisté sur ‘’le fait que le lycée souffre d’un déficit de salles de classe, au nombre de vingt-cinq où, parfois, trois élèves se partagent un seul table-banc’’, tandis que le problème de déconnexion à Internet limite le potentiel de la salle multimédia fruit d’une initiative gouvernementale.

    Malgré ces obstacles, les efforts collectifs permettent aux pensionnaires du lycée et à leur encadrement de toujours viser l’excellence.


    ND/DS/ABB