Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / L’hygiène du corps et du cerveau, indispensable à la réussite scolaire (neurologue)

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / L’hygiène du corps et du cerveau, indispensable à la réussite scolaire (neurologue)

    Dakar, 25 mai (APS) – Le professeur en médecine à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Amadou Gallo Diop, estime qu’une bonne hygiène de vie corporelle et cérébrale est indispensable à la réussite scolaire des apprenants particulièrement en matière de préparation d’examens et concours.

    ‘’Je donne des conseils et des recommandations aux apprenants, particulièrement à ceux qui sont en train de préparer des examens. On a des élèves brillants qui, malheureusement, ont un problème de  gestion de leur hygiène de vie, de méthodologie, d’organisation et de discipline. Ce qui est à l’origine d’échecs malheureux chez des gens brillants. Parce que personne n’a pris le temps de leur apprendre comment apprendre. ‘’ a-t-il souligné.

    Le professeur agrégé de neurologie s’exprimait, samedi, au cours d’une conférence, organisée par l’Association des anciens élèves du Lycée Blaise Diagne, sur le thème : « Hygiène de vie, du corps et du cerveau pour organiser et réussir ses examens et concours ».

    Les conseils et orientations du professeur Diop ont porté sur le sérieux dans le travail, la pratique régulière de sport, le respect du petit déjeuner, l’utilisation raisonnable des écrans, l’évitement du stress, des excitants et opiacés, et l’importance d’un sommeil suffisant.

    Pour le professeur Diop, la pratique d’activités sportives régulières constitue également un impératif pour tout apprenant, car elle ‘’favorise la prévention de beaucoup de maladies qui sont en train d’avoir des incidences dramatiques chez les jeunes’’.

    ‘’ On voit maintenant des jeunes diabétiques, des jeunes cancéreux, des jeunes avec une insuffisance rénale, certains hyper tendus avec des troubles de mémoire et du comportement. Ceci du fait que leur hygiène alimentaire n’est pas bonne et qu’ils ne s’adonnent pas à des activités physiques régulières’’, a-t-il regretté.

    A l’en croire, les recommandations issues de cette rencontre, sont basées sur les sciences médicales, neuroscientifiques et du fonctionnement du corps humain ; bref, d’une analyse générale, somatique et médicale.

    Dans son intervention, le chef du service de Neurologie du Centre hospitalier universitaire de Fann, à Dakar, s’est également beaucoup appesanti sur le sens de l’organisation, notamment les notions de discipline, de respect de l’enseignant et des ainés et surtout d’écoute spéciale envers les parents et des sagesses qui permettent d’affronter de manière sereine les difficultés de la vie, y compris celles liées aux examens.

    Prenant la parole à la suite du conférencier, la proviseure du lycée Blaise Diagne, Mme Diongue, s’est dite convaincue que cette conférence ‘’de haute facture’’ impactera à fond ses destinataires.

    ‘’Les conseils distillés par le professeur auront des retombées positives sur résultats finaux des élèves’’, a-t-elle présagé.

    KM/ABB

  • SENEGAL-EDUCATION / Un forum à Ziguinchor sur l’orientation universitaire et l’entrepreneuriat

    SENEGAL-EDUCATION / Un forum à Ziguinchor sur l’orientation universitaire et l’entrepreneuriat

    Ziguinchor, 24 mai (APS) – L’antenne de l’Institut supérieur de management (ISM) à Ziguinchor (sud) a initié un forum sur l’orientation universitaire et l’entrepreneuriat, vendredi, en vue de permettre aux futurs bacheliers de s’imprégner des questions de formation.

    Ce forum organisé de concert avec la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, a enregistré la participation d’élèves de terminale venus des départements de Bignona, Oussouye et Ziguinchor.

    Il « permet non seulement aux élèves de terminale de pouvoir s’orienter, mais aussi de savoir ce qui se passe dans le monde de tous les jours, c’est-à-dire en termes d’études universitaires, mais aussi en termes d’engagement professionnel », a expliqué à des journalistes Antonin Oumar Gning, chargé de programme à la fondation Naumann.

    « Aujourd’hui, beaucoup de jeunes sortent des écoles de formation avec beaucoup de diplômes, mais ont du mal à trouver un emploi », a déploré M. Gning. D’où l’option consistant à encourager l’entrepreneuriat lors de ce forum axé sur le thème du rebond entrepreneurial.

    « Nous voulons permettre à ceux qui sont là en tant qu’entrepreneurs de partager avec ces jeunes qui viennent d’arriver leurs expériences et leur expertise », a ajouté Antonin Gning.

    « Nous voulons anticiper sur l’orientation des élèves en leur faisant comprendre qu’une orientation n’est pas seulement une orientation vers les formations supérieures, on peut prendre une autre option qui est l’entrepreneuriat », a souligné le directeur du pilotage de l’Institut supérieur de management à Ziguinchor, Jean Nmede Diatta.

    Il est revenu sur « les performances » de l’ISM à Ziguinchor où la présence de cette structure de formation « a permis à l’époque aux Ziguinchorois de rester et d’étudier sur place ».

    « C’est une école d’excellence qui fait des résultats significatifs dans les concours. Nous participons au développement de l’éducation », a fait valoir Jean Nmede Diatta.

    MNF/BK//ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / L’enseignement supérieur privé invité à « passer à l’habilitation institutionnelle » pour relever le défi de la qualité

    SENEGAL-EDUCATION / L’enseignement supérieur privé invité à « passer à l’habilitation institutionnelle » pour relever le défi de la qualité

    Dakar, 24 mai (APS) – Mouhamed Ndiaye, conseiller technique en charge de la supervision de l’enseignement supérieur privé au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a invité, vendredi, les établissements privés d’enseignement supérieur (EPES) à ‘’passer à l’habilitation institutionnelle’’, afin de ‘’pouvoir se hisser au même niveau que le public’’.

    ‘’J’invite les EPES à passer à l’habilitation institutionnelle. C’est un élément important qui permettra au privé de pouvoir se hisser au même niveau que le public’’, a expliqué M. Ndiaye.

    Il a lancé cet appel lors d’un atelier d’échange sur les problématiques des EPES, organisé ce vendredi à Dakar.

    L’objectif, selon lui, est de mettre en place l’équité, de faire en sorte que le privé puisse, au même titre que le public, atteindre la qualité en matière d’orientation.

    ‘’Aujourd’hui, si nous voulons relever le défi de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, il ne faudrait pas faire la distinction entre le public et le privé.  Il faudrait miser sur la qualité, sur l’innovation, sur la filière et la liberté’’, a estimé Mouhamed Ndiaye.

    Il a rappelé que dès sa prise de fonction, le ministre de l’enseignement a décidé, avec les acteurs du secteur, de réfléchir sur les modalités permettant d’assurer une orientation des bacheliers sur la base de leur choix, en permettant à l’étudiant d’aller vers le public ou le privé suivant sa préférence.

     

    L’objectif général de l’atelier est d’aboutir à une réflexion approfondie autour des préoccupations des EPES. Il doit ainsi déboucher sur des propositions de solutions qui permettront à ces établissements de ‘’disposer de capacités pour répondre aux défis actuels et futurs et résorber la demande en enseignement supérieur’’.

    Les résultats de l’atelier devront aussi servir de base pour ‘’former qualitativement des diplômés de l’enseignement supérieur dans les différents secteurs de la vie nationale’’. Ils devront aussi contribuer à ‘’exploiter les opportunités offertes par le monde socio-professionnel et (…) jeter les bases d’une paix sociale en évitant les tensions et perturbations engendrées par la surpopulation des universités’’.

    A l’issue de cet atelier, les participants doivent proposer des mesures consensuelles permettant ‘’une meilleure prise en charge des EPES, la reprise, dès cette année, de l’orientation des bacheliers dans les EPES’’.

    Il est aussi attendu de la rencontre ‘’une réponse des EPES aux besoins de formation en ressources humaines qualifiées et employables, conformément aux stratégies en matière de développement du capital humain au Sénégal’’.

    Le coordinateur du Cadre unitaire des organisations d’enseignement supérieur privé (CUDOPES), Jean marie Sène, indique que les conclusions de l’atelier seront remises au MESRI, afin qu’il les intègre ‘’dans le cadre stratégique qu’il est en train de mettre en place pour trouver des solutions à l’enseignement supérieur’’.

    Il a rappelé que le gouvernement doit 10 milliards de francs CFA aux EPES pour les frais d’études de la première vague des étudiants orientés vers le privé. ‘’Nous savons que le gouvernement est dans de bonnes dispositions pour payer cette dette’’, a-t-il rassuré.

    ‘’Sans que ce ne soit une conditionnalité, nous voulons participer à l’absorption des nouveaux bacheliers et apporter une offre qualificative qui [consiste] à donner à tous les étudiants les mêmes chances de trouver un emploi’’, a ajouté M. Sène.

    AFD/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Mbacké :  64 % de filles parmi les 9195 candidats au CFEE

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Mbacké : 64 % de filles parmi les 9195 candidats au CFEE

    Mbacké, 23 mai (APS) – Le département de Mbacké (centre) va présenter cette année 9.195 candidats, dont 5938 filles, à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), a révélé l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Ndiaga Ba.

    Le nombre de candidates représente 64% de l’effectif total des élèves attendus dans l’ensemble des centres d’examen, a précisé M. Ba.

     »Par rapport à l’effectif de l’année dernière, on est à 9.195 candidats, dont 5938 filles, soit 64% de l’effectif total devant subir le CFEE », a-t-il dit.

    En comparaison avec l’année dernière, l’effectif des candidats a augmenté de presque 500 élèves à l’échelle départementale.

    Les 9.195 candidats seront répartis dans 41 centres, soit deux de plus que lors de l’édition précédente de l’examen du CFEE.

    Treize centres se trouvent dans la commune de Mbacké, vingt-trois à Ndame, trois Kaël et deux à Taïf.

    Pour le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) dont les épreuves écrites débuteront le 18 juillet prochain,  »le département de Mbacké compte 5.316 candidats, dont 3518 filles représentant 66% de l’effectif », a précisé l’IEF.

    Ils composeront dans 23 centres répartis ainsi qu’il suit : treize à Mbacké, huit à Ndame et deux à Taïf.

    Le département de Mbacké compte un effectif de 3930 candidats au Baccalauréat, pour lesquels huit centres d’examen seront ouverts, a-t-il informé. « Cet important effectif », dit-il, montre que les parents sont de plus en plus conscients de la nécessité d’envoyer leurs enfants à l’école.

     »L’essor de l’école privée a aussi fait monter les statistiques, surtout au niveau de la commune de Touba Mosquée où plus de 100 écoles privées sont autorisées », a-t-il signalé. Le privé est en train de jouer « un rôle extrêmement important dans la scolarisation au niveau du département », a-t-il insisté.

    Il se dit rassuré par les dispositions prises avec le préfet du département de Mbacké pour l’acheminement des épreuves et leur sécurisation jusqu’aux centres d’examen.

    Il a salué l’appui des maires de commune qui prennent souvent en charge le transport, l’hébergement et la restauration des membres des commissions siégeant en milieu rural lors de ces examens.

    AN/ASG/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Fatick : 80 jeunes enrôlés dans le programme École-entreprise

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Fatick : 80 jeunes enrôlés dans le programme École-entreprise

    Fatick, 23 mai (APS) – Quatre-vingt apprenants de la région de Fatick (centre-ouest) ont été enrôlés dans le programme de formation Ecole-entreprise dans l’optique d’améliorer leur employabilité et leur insertion, a indiqué la coordonnatrice dudit programme, Diégane Wane Ly.

    « Depuis l’installation de l’équipe du programme, 80 jeunes ont été orientés dans quatre métiers pour 25 entreprises. Ils y suivent la mécanique automobile, l’électricité, la cuisine et les soins esthétiques. Ils sont orientés dans quatre établissements de formation professionnelle de Fatick », a-t-elle précisé lors de la cérémonie officielle d’ouverture de l’antenne régionale du programme à Fatick.

    « C’est une occasion de partager afin que toutes les parties prenantes soient informées et mieux impliquées dans le processus de déploiement du programme Ecole-entreprise », a expliqué Mme Ly, lors de cette cérémonie tenue en présence de l’inspecteur d’académie de Fatick, Cheikh Yaba Diop, de l’ensemble des apprenants et chefs d’entreprise concernés par ledit programme.

    Elle a insisté sur l’intérêt de sensibiliser les jeunes enrôlés sur les opportunités offertes par la formation.

    Selon sa coordonnatrice, le programme École-entreprise est « un modèle achevé du partenariat public et privé et la modalité la plus aboutie de l’approche par les compétences. »

    « Cette formation va se dérouler en deux temps. Les apprenants vont passer environ 80 pour cent de leur temps en entreprise et s’imprégner ainsi de l’environnement avec l’encadrement d’un personnel aguerri, et les 20 pour cent restants seront dans les centres ressources pour la théorie », a relevé Mme Ly.

    Le programme de formation École-entreprise, lancée en 2018, a formé 4.638 apprenants dans 10 régions disposant d’une antenne.

    SDI/ASG/BK

  • SENEGAL- EDUCATION / Cantines scolaires : un consortium engage une campagne de plaidoyer pour l’adoption d’une loi

    SENEGAL- EDUCATION / Cantines scolaires : un consortium engage une campagne de plaidoyer pour l’adoption d’une loi

    Dakar, 22 mai (APS) – Un consortium constitué d’organisations de la société civile a entamé une campagne de plaidoyer devant aboutir à l’élaboration d’une loi sur l’institutionnalisation de l’alimentation scolaire dans tous les établissements scolaires.

    Pour arriver à cet objectif, ce consortium formé par Cicodev, Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement en Afrique, du groupe Migration-Citoyenneté-Développement et de Countrepart International, compte « travailler avec diverses parties prenantes pour universaliser l’alimentation scolaire à travers une loi ».

    Dans ce cadre, les organisations concernées ont convié les professionnels des médias à un atelier d’information et d’échanges sur l’alimentation scolaire, jeudi, à Dakar, en vue de bien mener cette campagne.

    « Il faut tendre vers l’universalisation avec une loi pour que l’alimentation scolaire entre dans les pratiques du pays à travers la mise à disposition de cantines dans les établissements », a indiqué le directeur exécutif de Cicodev Afrique, Amadou Kanouté, à l’ouverture de la session.

    « Seuls 25% des établissements scolaires dans le public sont équipés DE cantines scolaires, et cela pose un problème d’équité sociale parce qu’il n’est pas normal que certains enfants passent la journée à l’école sans manger du tout », a-t-il souligné.

    Selon lui, cette situation fait que les enfants, censés jouir du droit fondamental à l’éducation, ne sont pas toujours mis au même pied.

    « Quand vous arrivez à l’école avec le ventre creux, votre capacité d’écoute, de concentration est différente de celui de l’enfant venu bien alimenté et serein », a fait valoir Amadou Kanouté.

    L’objectif poursuivi par ces organisations engagées dans ce plaidoyer est d’arriver à avoir « un modèle d’alimentation scolaire qui joue un rôle d’entrainement économique en faisant en sorte que les aliments consommés à l’école puissent être produits localement », a dit Seyni Kébé, chargé de programme de l’association française Migration-Citoyenneté-Développement.

    Il s’agit également, à travers cette loi, de « trouver un financement adéquat », étant donné que seule une infime partie, à savoir 0,01%, des mille milliards affectés à l’éducation dans le budget 2024 revient à l’alimentation scolaire.

    « La cantine peut contribuer à entretenir l’économie circulaire locale à travers un mécanisme fermé d’approvisionnement, privilégiant des vivres locaux pour l’alimentation des enfants, acquis auprès des producteurs locaux », a fait valoir M. Kébé.

    C’est là une manière de « stimuler l’agriculture locale, de valoriser les produits locaux, de renforcer les systèmes alimentaires territoriaux », note-t-il, ajoutant que le développement n’est durable que « s’il est endogène et maitrisé par les communautés ».

    « L’alimentation scolaire est un droit pour une éducation de qualité puisque quand les enfants mangent à l’école, le quantum horaire est atteint, les enfants sont épanouis, en meilleure santé, en plus de la socialisation », a indiqué le chargé de plaidoyer de Counterpart International

    « Si nous travaillons ensemble, c’est parce que nous croyons que l’alimentation est importante dans la qualité de l’éducation et les performances des élèves », a souligné Hippolyte Dossou.

    Partie prenante du consortium, Counterpart International intervient depuis 2000 dans le secteur de l’alimentation scolaire avec la mise à disposition d’une expertise et de ressources en faveur de cantines scolaires dans certaines zones.

    Le consortium à l’initiative de la rencontre compte ainsi attirer l’attention des nouvelles autorités sur cette question, en donnant aux journalistes toutes les informations liées aux enjeux de la question de l’alimentation, pour qu’ils prennent en compte dans leurs productions, les points de vue des acteurs, en partant d’une bonne connaissance de la problématique.

    Le programme de cette campagne de plaidoyer prévoit notamment des séances de dialogue et des séminaires avec les parties prenantes, des interventions périodiques dans les médias, des rencontres avec les décideurs autour de cette problématique de l’alimentation scolaire.

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-TOXICOMANIE / Les addictions en milieu scolaire restent un  »sujet préoccupant » (parent)

    SENEGAL-EDUCATION-TOXICOMANIE / Les addictions en milieu scolaire restent un  »sujet préoccupant » (parent)

    Dakar, 22 mai (APS) – Le secrétaire général de l’Association des parents d’élèves du lycée Birago Diop a alerté ce mercredi sur les addictions en milieu scolaire, qui  demeurent  »un sujet préoccupant avec leur lot de conséquences », soulignant la nécessité de comprendre les défis auxquels font face les élèves.

    ‘’Les addictions en milieu scolaire sont un sujet préoccupant qui nécessite une attention particulière car pouvant avoir des conséquences graves sur leur bien-être’’, a déclaré Sidy Camara.

    Il intervenait dans le cadre d’une conférence annuelle de sensibilisation des jeunes lycéens à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Cette conférence axée autour de ‘’la protection des enfants contre l’industrie du tabac’’, est organisée en prélude à la Journée mondiale de lutte contre le tabac prévue le 31 mai prochain.

    Selon M. Camara, les conséquences des addictions sont d’ordre physique, mental, et déteignent  »forcément »  sur les  »performances scolaires » des élèves. Sous ce rapport, il estime qu’il est impératif en tant que parents de  »reconnaître et comprendre les défis de l’heure’’ auxquels sont confrontés les jeunes, afin de mieux les accompagner dans leur parcours éducatif et personnel.

    « Les jeunes sont exposés à diverses formes d’addiction, telles que la consommation de substances illicites dont le tabac – objet de cette conférence – la dépendance aux écrans, aux jeux vidéo, aux réseaux sociaux, aux jeux de hasard, et bien d’autres’’, a énuméré M. Camara. C’est ce qui justifie cette conférence, dans l’optique d’une sensibilisation des jeunes pour au moins éviter ces déviances, a-t-il expliqué.

    ‘’Nous avons voulu sensibiliser les jeunes davantage sur les voies et moyens de lutter efficacement contre cette industrie du tabac’’, a ajouté le secrétaire général de l’Association des parents d’élèves de Birago Diop.

    Pour une lutte efficace contre les addictions, il invite l’Etat sénégalais, à ‘’réglementer la vente de tabac au niveau des agglomérations » accueillant des établissements scolaires, en l’assortissant d »’interdictions formelles de vente » de ce produit.

    Il a proposé aux écoles de mettre en place ‘’des stratégies, des moyens de communication aussi bien avec les parents que le gouvernement scolaire pour mettre en place ces recommandations ».

    Il s’agit d’une question qui ne peut pas se réglée toute seule. ‘’Il faudrait une vision d’ensemble, entre parents, personnel scolaire, élèves et même la communauté pour vraiment aider les jeunes, parce que c’est des cibles pour l’industrie du  tabac’’, a préconisé le parent d’élève.

    De l’avis de Sidy Camara,  la directive interdisant la vente de la cigarette à moins de 200 mètres des structures scolaires n’est pas appliquée puisque la mise en œuvre  s’avère difficile, surtout en termes de contrôle par manque de moyens nécessaires.

    Le Sénégal s’est doté de lois et règlements très stricts pour lutter contre l’industrie du tabac, a-t -il rappelé. Ce qui explique selon lui la  »ferme détermination » des parents d’élèves qui sollicitent l’accompagnement de partenaires  pour pouvoir lutter efficacement contre le tabac dans les établissements scolaires.

    NSS/ADL/ASG

  • SENEGAL-EUROPE-ECONOMIE-DROIT / Le droit économique, l’intelligence artificielle et la digitalisation au menu d’un colloque à Dakar

    SENEGAL-EUROPE-ECONOMIE-DROIT / Le droit économique, l’intelligence artificielle et la digitalisation au menu d’un colloque à Dakar

    Dakar, 22 mai (APS) – L’université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK, ex UVS) a organisé, mercredi, à Dakar, un colloque de trois jours sur le thème « Droit économique, intelligence artificielle et digitalisation dans un contexte euro-africain », à l’occasion de l’édition 2024 des Journées euro-africaines de droit économique.

    ‘’Le thème reflète parfaitement les défis partagés et les opportunités qu’offre la digitalisation de l’économie. Ce sujet est particulièrement pertinent étant donné l’interdépendance croissante entre les économies européennes et africaines et l’impact significatif de la transformation numérique sur ces relations’’, a expliqué Moussa Lo, le recteur de l’UN-CHK.

    Il a relevé que le monde vit aujourd’hui ‘’une période de transformation accélérée, où l’intelligence artificielle et la digitalisation redéfinissent les paradigmes économique, sociaux et culturels’’.

    Ce colloque est donc une occasion unique de réfléchir ensemble aux implications profondes de ces transformations, tant pour l’Afrique que pour l’Europe, a-t-il souligné.

    L’objectif général de ces journées est d’’’approfondir la compréhension des enjeux liés à la digitalisation et à l’intelligence artificielle tout en examinant les spécificités économiques de l’Afrique et de l’Europe’’.

    Ces journées euro-africaines 2024 de droit économique offrent une plateforme de discussions cruciale pour explorer ces transformations dans les contextes africains et européens, notamment francophones. Elles visent également à promouvoir la culture scientifique, la recherche et l’innovation, ainsi qu’à encourager les échanges interdisciplinaires et les collaborations internationales.

    Le président du comité d’organisation du colloque, Mor Bakhoum, précise que le colloque réunit des juristes praticiens, des universitaires, des experts en technologie, des décideurs publics et des représentants du secteur privé.

    ‘’Ensemble, nous plongerons au cœur des enjeux de la digitalisation et de l’intelligence artificielle dans leurs interfaces avec le droit économique, avec un accent sur les spécificités de l’Afrique et de l’Europe’’, a-t-il indiqué

    Plusieurs thématiques seront abordées lors des panels, notamment la régulation des données, la propriété intellectuelle, la concurrence et le big data, la régulation et la fiscalité du commerce électronique, ‘’tout en examinant les perspectives régionales et internationales pour l’Afrique et l’Europe’’.

    Michel De Wolf, président de l’Institut euro-africain de droit économique (INEADEC), relève que le sujet est ‘’particulièrement important’’ pour un pays comme le Sénégal.

    Michel De Wolf, qui est par ailleurs professeur à l’université de Louvain, estime que sur les questions d’intelligence artificielle et de digitalisation, il y a certes une différence d’intensité mais aussi  ‘’un rapport fondamentalement égalitaire entre l’Europe et l’Afrique’’.

    AFD/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-SURVEILLANCE / Matam : près de 3000 enseignants seront mobilisés pour les examens de fin d’année (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-SURVEILLANCE / Matam : près de 3000 enseignants seront mobilisés pour les examens de fin d’année (IA)

    Matam, 22 mai (APS) – Deux mille neuf cent vingt-cinq enseignants seront mobilisés pour les examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Baccalauréat et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), dans la région de Matam (nord), a-t-on appris de l’inspecteur d’académie, Mbaye Babou.

     »Un personnel sera mobilisé pour la surveillance et la correction lors des différents examens pour cette année. Pour le CFEE, nous aurons 1.562 surveillants et correcteurs, 855 pour le BFEM et 508 pour le Baccalauréat », a dit l’IA, mercredi, au cours d’un entretien avec des journalistes.

    Il précise que 10.533 candidats passeront les épreuves de l’examen du CFEE et du concours d’entrée en sixième, dont 64,53% de filles.

    Pour le BFEM, le nombre de candidats pour cette année se chiffre à 5135, dont 64,56% de filles.

    Les épreuves du Baccalauréat verront la participation de 4.613 candidats composés en grande majorité de filles.

    De façon générale, il y a  »une prédominance des filles qui sont fortement représentées au niveau des effectifs » au sein de l’académie de Matam, a commenté Mbaye Babou.

     »Plusieurs mesures et recommandations ont été édictées par le gouverneur de la région », portant « notamment la facilitation de la logistique, le déplacement des enseignants et des membres des commissions ».

    Le gouverneur a de même « engagé les préfets à réquisitionner les véhicules de l’administration pour une bonne tenue des examens », selon M. Babou.

    Le chef de l’exécutif régional a par ailleurs instruit les forces de défenses et de sécurité à veiller à la sécurisation des centres d’examen et des épreuves, en rapport avec les inspections de l’éducation et de la formation (IEF) et l’IA, a-t-il signalé.

    Il est demandé aux chefs de centre de  »veiller au respect des normes et standards qui régissent l’organisation des examens en termes de préparation des centres, de nettoyage des salles ». Ils devront pour cela s’appuyer sur les organisations communautaires et les parents d’élèves, a-t-il indiqué.

     »Il a été également instruit au service d’hygiène et à la brigade des sapeurs-pompiers d’être dans un dispositif de veille et d’alerte, pour que des mesures soient prises de manière urgente pour l’organisation des examens en cas d’inondation », a expliqué Mbaye Babou.

    AT/ASG/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Le gouvernement engagé à bâtir un capital humain de qualité sur la base d’une éducation attrayante (ministre)

    SENEGAL-EDUCATION / Le gouvernement engagé à bâtir un capital humain de qualité sur la base d’une éducation attrayante (ministre)

    Dakar, 21 mai (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a engagé le gouvernement sénégalais à bâtir un capital humain de qualité à partir d’une éducation et d’une formation scientifiques attrayantes, accessibles et alignées sur les besoins de développement économique et social du pays, a indiqué le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal .

    Cette option du nouveau gouvernement passe par la mise à l’échelle d’une éducation inclusive de qualité, à travers un bon maillage territorial pour assurer à tous et en particulier aux groupes vulnérables, une éducation de proximité, a-t-il précisé.

    Il présidait mardi à Dakar, un atelier régional du programme « Education à haute voix » (EOL, en anglais), au nom de son collègue de l’Education, Moustapha Guirassy.

    « Nos efforts vont être orientés dans le sens de la vision souverainiste proposée aux Sénégalais. Son opérationnalisation, déjà engagée, favorisera l’équité et corrigera les disparités, les vulnérabilités et les inégalités dans l’accès, la réussite et la participation de tous à l’éducation », a-t-il dit.

    Le gouvernement a ainsi pris « la ferme résolution de coopérer avec tous les acteurs, à travers des cadres structurés, pour relever les défis majeurs », a-t-il assuré.

    Dans cette optique, a ajouté M. Boucal,  « l’accent sera mis sur les synergies nécessaires, la complémentarité entre les acteurs, notamment ceux de la société civile ».

    « Le peu de temps que nous venons de faire à la tête du pays nous a déjà permis de mesurer la complexité des enjeux, mais il nous a aussi renseigné sur l’énorme potentiel en ressources humaines dont l’utilisation adéquate devrait permettre de prendre à bras le corps les nombreux défis identifiés », a-t-il relevé.

    Il estime que « ces défis ne sauraient être relevés que dans le cadre d’une véritable intégration africaine » qui permettrait « à nos différents pays de collaborer de façon étroite, de soutenir les relations entre leurs différentes composantes et de mettre en synergies leurs différentes ressources ».

    Parlant de la rencontre qui réunit des acteurs de la société civile sous la houlette du Partenariat mondial pour l’éducation (PME), Olivier Boucal se dit persuadé que le programme va contribuer sensiblement à la transformation de l’éducation, pour en faire un véritable levier de développement du capital humain, conditions sine qua non pour bâtir une Afrique souveraine et prospère.

    L’atelier régional de trois jours intervient dans le cadre de la phase d’extension du programme (2024-2027), du programme (Education Out Loud, ou Education à haute voix).

    La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) est partie prenante de ce programme au Sénégal.

    EOL est un fonds  qui finance des organisations de la société civile en Afrique de l’Ouest et du Centre pour une éducation publique de qualité et accessible à tous.

    ADL/ASG/BK