Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Des coalitions en conclave à Dakar pour s’accorder sur la mise en œuvre du programme « Education à haute voix »

    SENEGAL-EDUCATION / Des coalitions en conclave à Dakar pour s’accorder sur la mise en œuvre du programme « Education à haute voix »

    Dakar, 21 mai (APS) – Des représentants de coalitions actives dans l’éducation publique venues de 19 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont en conclave à Dakar, pour identifier et approuver des thématiques pour les trois prochaines années, dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Education à haute voix ».

    Initié par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME), l’Education à haute voix, ou AOL en anglais, est « le plus grand  fonds au monde soutenant à la fois le plaidoyer et la responsabilité sociale de la société civile en matière d’éducation », a expliqué la coordonnatrice régionale, Stéphanie Mekinda.

    Il est doté d’une enveloppe financière de 133 millions de dollars, soit plus de 80 milliards de francs CFA, pour la période comprise entre 2020 et 2026, a-t-elle précisé.

    S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre régionale, ce mardi, elle a indiqué que le programme sera prolongé jusqu’en 2027. Ce qui justifie d’ailleurs la tenue de ce conclave pour « identifier ensemble les thématiques futures ».

    « Cette rencontre est opportune pour l’éducation en Afrique de l’Ouest et du Centre, parce que, dans la mise en œuvre du programme Education à haute voix, nous couvrons 19 pays et nous sommes dans la phase d’extension pour 2024-2027 », a-t-elle précisé.

    Stéphanie Mékinda estime qu’ »il est important » de se retrouver avec les partenaires, de « discuter des thématiques approuvées pour les trois prochaines années de mise en œuvre ».

    « Il est important de nous retrouver, d’échanger sur les nouvelles thématiques dans le contexte de mutation, notamment en ce qui concerne les crises sécuritaires, l’éducation des filles, l’éducation inclusive pour prendre en charge les besoins des enfants handicapés, mais aussi l’éducation face aux changements climatiques », a-t-elle ajouté.

    Des thématiques importantes sur lesquelles les coalitions et parties prenantes du programme devraient s’attarder davantage, en raison de leur grand impact sur l’éducation, a estimé la coordonnatrice régionale.

    L’objectif poursuivi est de partager les expériences, les bonnes pratiques, renforcer l’apprentissage et réfléchir sur les défis actuels de l’éducation.

    « Les organisations présentes à Dakar ont pour rôle principal le plaidoyer et sont chargées de le faire pour une éducation publique de qualité », a-t-elle rappelé.

    Les programmes étant un élément important, il doit y avoir adéquation entre le programme et les besoins du pays d’une part, et les besoins de développement économique et social du pays et les programmes scolaires, d’autre part, note-t-elle.

    Elle a souligné la nécessité d’une intégration des langues nationales dans l’éducation pour renforcer le curriculum déjà proposé, mais également la réforme de ce curriculum pour une adéquation entre les besoins de développement économique et social et les programmes scolaires.

    Hélène Rama Niang, la présidente du conseil d’administration de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation (COSYDEP), partie prenante du programme au Sénégal, note qu’AOL apporte un appui de qualité pour mettre en œuvre les missions de la coalition. Il contribue aussi et surtout à partager des expériences et les bonnes pratiques, permettant de de s’enrichir mutuellement, a-t-elle ajouté.

    Elle pense que la société civile a un rôle important dans la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques. Venu présider la cérémonie d’ouverture, le ministre de le Fonction Publique et de la réforme du service public, Olivier Boucal au nom du ministre de l’Education nationale a salué la tenue de cette rencontre qui permettra d’harmoniser les interventions, de partager des expériences autour de diverses thématiques et de promouvoir des bonnes pratiques.

     »Mon optimisme quant à l’avenir de l’éducation est tout à fait justifié si je me réfère à l’engagement indéfectible de la société civile africaine, expérimentée et volontariste, déterminée à contribuer de façon décisive à la formulation, la mise en oeuvre et le suivi évaluation des politiques éducatives », a  t -il relevé.

    Pour Olivier Boucal,  »il est évident que c’est à l’Etat que revient le devoir d’assurer à tous une éducation inclusive et de qualité mais cette mission fondamentale ne doit pas occulter que les partenaires sociaux y ont aussi un rôle essentiel à jouer »

    L’atelier régional de trois jours coïncide avec le démarrage de la phase d’extension 2024-2027 du programme Education à haute voix, présenté comme un cadre pertinent d’apprentissage et de renforcement sur la communication sociale, le plaidoyer transnational et la mesure des changements en matière de plaidoyer.

    ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-CULTURE-CONCOURS / Matam: l’élève Demba Tall remporte le concours interscolaire de slam

    SENEGAL-CULTURE-CONCOURS / Matam: l’élève Demba Tall remporte le concours interscolaire de slam

    Kanel, 21 mai (APS) – Le jeune slameur Demba Tall, élève en classe de Terminale au lycée de Kanel, a remporté, lundi, la première édition du concours interscolaire de slam de Matam.

    Demba Tall était en compétition avec six autres élèves venus de Soringo, Agnam, Orkadiéré, Sinthiou Bamambé et Ourossogui.

    Il est venu à bout de ses trois adversaires, avec qui il avait totalisé le même nombre de points (47) après deux tours.

    Au troisième tour, Abdourahim Sall de Sinthiou Bamambé et Alassane Sy de Ourossogui ont obtenu respectivement 8 et 8.5 points, un de moins que le vainqueur, qui a bénéficié du soutien de toute une partie de l’assistance.

    Lors de la première partie du concours initié par Fouta Slam, les jeunes slameurs ont déclamé des textes axés sur divers thèmes, dont l’amour, la société, le sport entre autres.

    Des questions concernant l’histoire du slam, les grands noms de cet art au plan national et international ou encore son règlement étaient au menu de la deuxième partie.

    Suite à une égalité de points entre trois candidats, les organisateurs ont demandé à chaque slameur de déclamer un texte.

    Un panel sur le thème :  »Matam dans les arts et la culture » co-animé par le Directeur du Centre culturel régional de Matam et Khadija Sall, présidente de Fouta Slam, a précédé le concours.

    AT/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Un don de livres d’une valeur de 6 millions de FCFA au lycée de Kidira

    SENEGAL-EDUCATION / Un don de livres d’une valeur de 6 millions de FCFA au lycée de Kidira

    Kidira, 21 mai (APS) – L’Association des ressortissants de l’arrondissement de Kidira et environs en France (Arakef) a remis, lundi, des livres et des œuvres au programme d’une valeur de six millions de FCFA au lycée de Kidira.

    « Il s’agit d’un don de 1.049 livres dont le coût est estimé à six millions de nos francs financés par l’Arakef, une association de ressortissants de 15 villages de la commune de Kidira basée en France », a expliqué Mamoudou Ka, Secrétaire général de l’association.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de remise du don en présence du sous-préfet de Bélé, des autorités locales, des chefs d’établissements, entre autres.

    Créée 1989, l’Association des ressortissants de l’arrondissement de Kidira et environs en France (Arakef) a financé la construction du lycée en 2018 pour un montant de plus de 219 millions de FCFA. Elle a participé également en 2021, à l’extension de l’établissement à hauteur de 115 millions de FCFA.

    AND/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Le Premier ministre arrête une batterie de mesures pour une bonne organisation des examens et concours

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Le Premier ministre arrête une batterie de mesures pour une bonne organisation des examens et concours

    Diamniadio, 19 mai (APS) – Le gouvernement du Sénégal a arrêté, samedi, une série de mesures devant aider à une meilleure organisation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024.

    S’exprimant au terme d’un conseil interministériel consacré aux examens et concours, le Premier ministre Ousmane Sonko a demandé au ministre de l’Education nationale, en relation  avec ses collègues de l’Intérieur et des Collectivités locales à mettre en place un « dispositif de recueil d’identité des élèves inscrits à l’examen du CFEE et ne disposant pas de pièce d’état civil, aux fins de constituer une base de données à exploiter en vue de corriger cette situation ».

    Il a notamment engagé les ministères concernés à « approfondir l’analyse du rejet des dossiers d’élèves » au titre de baccalauréat et, le cas échéant, faire procéder aux « régularisations nécessaires avant le démarrage des épreuves ».

    M. Sonko a par ailleurs insisté sur la nécessité d’apporter un « traitement intransigeant aux abus sur l’état civil ». Il a, à cet effet, demandé au ministère de la Justice de concert avec les mairies, à « identifier et sanctionner les auteurs de contrefaçons dans les mairies et leurs complices externes ».

    Le Premier ministre a également suggéré la programmation avant fin juillet,d’une réunion interministérielle sur la question de l’Etat civil dans les écoles.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur est aussi engagé à examiner l’opportunité de « réviser le statut juridique de l’Office du Baccalauréat », allant dans le sens de lui doter d’une autonomie administrative et financière.

    Il a été également demandé au ministre de l’Education nationale d’évaluer « l’application effective » des règles régissant l’organisation et la correction des épreuves en langue arabe et pour la filière arabo-islamique.

    Le chef du gouvernement a aussi demandé au ministre de la Formation professionnelle d’examiner « l’opportunité de procéder à la suppression de notes éliminatoires de certaines épreuves lors des examens et concours de l’enseignement technique et professionnel ».

    Evoquant les aspects financiers des examens et concours relatifs notamment aux paiements des indemnités de déplacement et de correction, Ousmane Sonko a suggéré la mise en place d’un « guichet unique pour vider toutes les instances des arrêtés d’admission aux examens professionnels avant le 30 juin 2024 ».

    Il a aussi demandé aux ministères concernés de prendre « les dispositions nécessaires pour payer les frais de mission liés aux examens et concours, au plus tard le 30 novembre 2024, conformément aux engagements pris avec les partenaires sociaux ».

    Le Premier ministre a aussi insisté sur « la digitalisation sécurisée » de tout le processus d’organisation des examens y compris, demandant à ce qu’il y ait un mode opératoire pour « le paiement digitalisé des frais d’examen ».

    SG/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Démarrage des travaux du Conseil interministériel sur l’éducation et la formation

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Démarrage des travaux du Conseil interministériel sur l’éducation et la formation

    Diamniadio, 18 mai (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a ouvert samedi à Diamniadio, les travaux d’un conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours dans le secteur de l’éducation et la formation pour l’année 2023-2024.

    Outre le Premier ministre et le ministre de l’Education nationale, plusieurs membres du Gouvernement, des officiels, des spécialistes et partenaires techniques et financiers du secteur ont pris part à l’ouverture de ce conseil interministériel sur les examens et concours.

    S’exprimant à l’ouverture de la rencontre, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy a rappelé que les nouvelles autorités du Sénégal accordent « une importance capitale » au système éducatif.

    Il a aussi fait part de l’ambition du gouvernement de faire évoluer le système éducatif sénégalais vers « une société éducative inclusive et efficiente » à l’horizon 2035.

    « Nous devons faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente à l’horizon 2035 », a-t-il martelé à l’ouverture de ce Conseil interministériel qui se tient dans les locaux de son ministère à Diamniadio, à quelque 30 km à l’est de Dakar.

    Cette future société éducative inclusive et efficiente, à l’horizon 2035, ambitionne de former un citoyen sénégalais « bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles, préparé aux défis du développement durable, des sciences et technologies du numérique et l’intelligence artificielle », a expliqué le ministre de l’Education nationale.

    SG/SMD

  • SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / UIDT : Abdourahmane Diouf promet une amélioration des conditions de travail, “dans quelques mois“

    SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / UIDT : Abdourahmane Diouf promet une amélioration des conditions de travail, “dans quelques mois“

    Thiès, 18 mai (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf a donné rendez-vous, “dans quelques mois“, aux étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès pour une amélioration de leurs conditions d’études et d’hébergement, avec notamment  la réception d’infrastructures en phase de finition.

    A la tête d’une délégation hétéroclite, Abdourahmane Diouf a passé la journée du vendredi à visiter diverses composantes de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), ainsi que les établissements d’enseignement supérieur de la ville relevant de son département.

    Le ministre s’est rendu notamment à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), à l’Institut supérieur d’éducation professionnel (ISEP), à l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT), aux Cours préparatoires aux grandes écoles (CPGE), avant de finir son périple à l’UIDT.

    Au terme de la visite sur les campus sociaux de l’UIDT de l’Hôtel du rail et du site de la Voie de contournement nord (VCN), jusque dans les chambres, les restaurants et les salles de cours des étudiants, il s’est dit “très heureux“ d’avoir passé toute une journée à Thiès qu’il a qualifié de “ville universitaire par essence“.

    M. Diouf a exprimé son “sentiment de satisfaction“ né du constat de “beaucoup de sérénité et de sens de la responsabilité“ chez les responsables académiques, ceux du campus social,  et “particulièrement“ chez les étudiants, “malgré toutes les difficultés“.

    S’exprimant à la suite des étudiants, des syndicats et des responsables de l’université, il a dit avoir pris connaissance des “nombreux problèmes “ d’ordre pédagogique, avec le déficit de salles de classes, et social, notamment avec des dortoirs et de restaurants en nombre insuffisant.

    Les étudiants se sont plaints de leurs conditions d’études, caractérisées notamment par une capacité d’accueil limitée de l’infrastructure universitaire, avec deux pavillons de 53 chambres chacun et de 250 places à l’Hôtel du rail, situé au quartier Ballabey, situé à 7, 4 km du site de la VCN.

    Les deux restaurants d’une capacité totale de 700 places ont atteint leurs limites depuis deux ans, a relevé Adama Sow Kébé, président de la Conférence des amicales d’étudiants.

    Ce dernier a évoqué la situation des laboratoires qui, deux ans après leur ouverture, ne sont toujours pas  fonctionnels, pour une “université à vocation scientifique“, se désole-t-il.

    Il en a profité pour demander à la tutelle l’ouverture des nouveaux pavillons de 1.000 lits et d’un troisième restaurant sur le campus social.

    Le porte parole des étudiants a aussi sollicité l’intervention du ministre pour résoudre leurs difficultés de transport.

    Le retard du calendrier académique de l’UIDT, le sort des étudiants en Licence 3 qui perdent leur bourse en raison du chevauchement des années académiques le choix d’ “opérateurs accessibles dans la ville de Thiès“ pour le paiement des bourses, figurent aussi sur la liste de leurs préoccupations.

    “La situation était très tendue, mais vous l’avez sauvée“, a dit Cheikh Sall, directeur du Centre des œuvres universitaires et sociales de Thiès (CROUST), qui s’est dit “séduit“ par le style de management du nouveau ministre, qui a laissé s’exprimer toutes les composantes de l’institution. Ce qui a permis à tous les participants d’en apprendre.

    Les syndicats ont profité d’une séance d’échanges avec le ministre pour lui soumettre leurs doléances, à un moment où l’institution traverse, selon eux, des ”crispations“ liées à la décision du management de revenir sur certains acquis.

    “L’espace universitaire a besoin d’être pacifié“, a dit Abdoulaye Sy, secrétaire général de la section du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale (SYNPICS) de l’université.

    Les doléances des responsables syndicaux avaient trait entre autres, à l’augmentation du budget de l’université, afin de régulariser les contractuels, au relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans, à l’amélioration du plateau technique des centres médicaux.

    “Partout où j’ai vu des problèmes, j’ai entrevu des solutions, parce que les solutions de l’Université de Thiès sont dans l’Université de Thiès, dans la capacité de management de tous (ses) acteurs“, a-t-il toutefois tempéré saluant, la “maturité“ des syndicats.

    “Nous admettons que vous avez des difficultés, mais admettez qu’il y a des solutions en vue“, a insisté Abdourahmane Diouf.

    Il en a appelé à l’ “esprit patriotique“ des étudiants, les a assurant que le nouveau gouvernement est en train de “prendre à bras-le-corps“ ces questions. “Nous allons travailler avec tous les acteurs présents et nous espérons que dans des délais raisonnables, les différents chantiers seront livrés“, leur a-t-il promis.

    Ce qui devrait permettre à l’UIDT et aux grandes écoles qui gravitent tout autour « poursuivre leur montée en puissance“.

    Abdourahmane Diouf a toutefois invité les étudiants à la « patience et au sacrifice », rappelant que l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dont il fait partie de la première génération a démarré dans des « conditions similaires ».

    « J’espère revenir très bientôt pour trouver des étudiants, un personnel et un management motivés, pour que l’Université continue à rayonner, à la dimension de son parrain“, a martelé la tutelle.

    ADI/SMD

  • SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / Trente-trois étudiants diplômés en journalisme au CESTI

    SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / Trente-trois étudiants diplômés en journalisme au CESTI

    Dakar, 16 mai (APS) –  Trente-trois journalistes de la 51e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) ont reçu, jeudi, leur diplôme de fin de formation, a constaté l’APS. 

    Cette promotion est composée de douze journalistes de presse écrite, douze de télévision et neuf de radio.

    Cheikh Ndiaye, un des récipiendaires, s’est félicité de cette  »consécration » qu’il dit partager avec sa famille et ses amis.

      »Le journalisme, a-t-il dit,  reste un métier très noble qu’on ne peut exercer qu’en ayant une bonne formation. Sur ce point,  le CESTI nous a donné les outils et les moyens de contourner les difficultés que beaucoup de journalistes rencontrent malheureusement dans leur formation ou dans la pratique de leur métier. »

    Le directeur du CESTI, Mamadou Ndiaye, relève que les journalistes de la 51e promotion ont terminé leur formation dans des « conditions extrêmement difficiles ».  »Ils ont commencé avec la pandémie du Covid-19 et ont  terminé avec les violences du 1er juin, liées au processus électoral au Sénégal », a-t-il expliqué.

    Il s’est  félicité d’avoir réussi, en dépit des conditions difficiles,  »à mettre en place une formation à distance qui a permis d’évacuer les cours théoriques avant d’en venir aux cours pratiques ».

    Le directeur du CESTI a en outre sollicité de l’Etat, un accompagnement pour agrandir le centre et augmenter sa capacité d’accueil, en construisant d’autres infrastructures pédagogiques.

     » (…). Depuis deux ou trois ans, je répète ici que le CESTI a besoin de s’agrandir, le CESTI a besoin de plus d’infrastructure pour former plus de journalistes. Nous en avons les capacités, mais il nous faut un accompagnement de l’Etat », a-t-il dit.

    Mamadou Ndiaye a relevé la dimension panafricaine de cette promotion avec des diplômés originaires de cinq pays différents : Sénégal, Guinée, Mauritanie, Bénin et Cameroun.

    Venu présider la cérémonie de sortie de la 51e promotion, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a félicité les récipiendaires avant de se réjouir du nouveau statut  »d’institut de formation en journalisme mais aussi en communication et production audiovisuelle », du CESTI. Il a promis au CESTI un accompagnement du gouvernement.

     »Par rapport à tous les événements malheureux que le CESTI a vécus l’année dernière, je veux vous dire que le gouvernement du Sénégal et le ministère de l’Enseignement supérieur ne vous abandonneront pas », a-t-il assuré.

     »Nous savons que le corps enseignant du CESTI est très compétent, mais pas assez nombreux. Nous ferons aussi l’effort de recruter du personnel »,  a promis le ministre.

    Cette promotion a comme marraine, la journaliste et ancienne directrice du CESTI Eugénie Rockaya Aw Ndiaye (2005-2011), décédée en juillet 2022.

    Elle fut la première femme directrice du CESTI et première femme présidente du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED).

    La  cérémonie  de remise de diplômes s’est déroulée dans la salle de conférence de l’Ucad 2.

    AFD/AB/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / Abdourahmane Diouf veut instaurer un calendrier académique intangible

    SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / Abdourahmane Diouf veut instaurer un calendrier académique intangible

    Dakar, 16 mai (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a annoncé, jeudi, à Dakar, être en concertation avec les acteurs universitaires pour mettre en place un calendrier académique intangible.

     »Depuis que nous avons pris la tête du ministère, nous travaillons avec les acteurs et nous avons finalement décidé d’aller en séminaire à la fin du mois de mai pour discuter, avec l’objectif principal de rétablir le calendrier académique, ce qui peut régler beaucoup de difficultés financières rencontrés par le secteur », a-t-il dit.

    Il a souligné que ce séminaire avec les acteurs sera l’occasion de discuter de toutes les questions connexes au calendrier universitaire notamment le recrutement des enseignants-chercheurs, la question des vacataires de l’université, la question des chantiers inachevés du ministère, entre autres.

     »Nous espérons qu’avec la participation de tous les acteurs, au début du mois de juin, nous parviendrons à une solution », a-t-il ajouté en marge de la cérémonie de sortie de la 51e promotion du centre d’études des sciences et technique de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

     »Depuis au moins une dizaine d’années, on n’a pas un calendrier académique stable au Sénégal et cela a des conséquences naturellement sur le plan académique, sur le plan financier et cela fait de l’université sénégalaise une exception, dans la mesure où nous sommes l’une des rares universités du monde à ne pas avoir un calendrier académique intangible », a déploré M. Diouf.

    Ce glissement du calendrier, selon lui, a aussi un impact financier négatif. Par exemple, a-t-il dit,  »pratiquement toute les licences au Sénégal sont aujourd’hui délivrées sur quatre années au lieu de trois années, sans pour autant que l’étudiant redouble. Alors imaginez une année de bourse, une année de salaire pour les enseignants, une année de repas, une année de subventions de l’État cumulé sur 12 années ».

    Cela montre que la plupart des difficultés financières notées au niveau de l’Enseignement supérieur peuvent être résolues par l’Enseignement supérieur lui même s’il consent à faire l’effort de revenir à une année académique normale, a soutenu le ministre.

    Une autre question importante pour rétablir le calendrier universitaire, c’est l’orientation des bacheliers, a fait savoir Abdourahmane Diouf.

     »Depuis des années, les bacheliers sont orientés cinq à huit mois après le bac. Nous avons un objectif très ambitieux mais pas impossible qui est d’orienter les étudiants avant la fin du mois d’août. Nous y travaillons et nous avons de très belles projections », a-t-il assuré.

    AFD/ASB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UAD : des étudiants du campus de Diourbel dénoncent la mauvaise qualité des repas

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UAD : des étudiants du campus de Diourbel dénoncent la mauvaise qualité des repas

    Diourbel, 16 mai (APS) – Les étudiants en médecine et en santé communautaire du campus de Diourbel de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey ont décrété, jeudi, une journée sans ticket et une cessation des activités pédagogiques pour dénoncer la mauvaise qualité de la restauration.

     »Depuis dix jours, nous vivons une situation déplorable avec le restaurant du site de Diourbel de l’Université Alioune Diop. Le repreneur nous propose des plats à base de poulets pourris. C’est pourquoi,  nous avons décidé après moult alertes à l’autorité d’organiser un sit-in pour dénoncer cette situation », a déclaré devant la presse la représentante des étudiants en médecine du campus de Diourbel, Astou Guèye.

    Selon l’étudiante en septième année de médecine,  »les étudiants qui ont eu à prendre le dîner du samedi ont eu à faire des épisodes d’intoxication ».

    Face à cette situation, a-t-elle dit,  »les étudiants ont décidé d’observer une cession des activités pédagogiques, des stages et une journée sans ticket (JTS) ».

     »Nous appelons les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour améliorer les conditions de vie des étudiants du site de Diourbel de l’UAD. Nos ventres ne sont pas des poubelles », a-t-elle martelé.

    Contacté par des journalistes, le directeur du centre régional des œuvres universitaires sociales (CROUS) de l’université Alioune Diop reconnaît qu’il y a eu quelques problèmes avec la restauration.

    Toutefois,  Moustapha Guèye a annoncé que  »les équipes sont à pied-d’ œuvre pour améliorer les conditions de vie des étudiants ». « Nous avons réceptionné du matériel neuf pour éviter ce genre d’incident. Toute l’équipe de la restauration est à pied d’œuvre », a-t-il expliqué.

    Implanté à la périphérie de la commune de Diourbel, le campus de l’Université Alioune Diop dispose d’un seul restaurant pour la prise en charge de plus quatre cent étudiants.

    MS/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-ECONOMIE / Lancement d’une réflexion sur le renforcement du secteur informel

    SENEGAL-EDUCATION-ECONOMIE / Lancement d’une réflexion sur le renforcement du secteur informel

    Dakar, 16 mai (APS) – L’université numérique Cheikh Amidou Kane (UN-CHK) a lancé, jeudi, la réflexion, à travers un colloque, sur les voies et moyens de renforcer le secteur informel en prélude de la mise en place d’une licence, d’un master et plus tard d’un doctorat en sociologie économique axé sur ce pan important de l’économie sénégalaise.

    Cette 1ère édition qui s’étale sur deux jours porte sur l’incubation des groupes professionnels informels.

    ‘’Notre objectif général pour ce colloque est de fournir un cadre scientifique interdisciplinaire pour une recherche-action, visant à renforcer l’ancrage sociétal des groupes professionnels informels’’, a annoncé le professeur Moussa Lô, recteur de l’UN-CHK.

    Il a assuré l’engagement de l’UN-CHK à identifier ‘’les principaux obstacles’’ auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur informel, tels que ‘’l’accès limité aux marchés’’, ‘’aux financements’’ et aux ‘’services de soutien’’.

    ‘’Nous voulons y apporter des pistes de solution’’, a-t-il souligné, expliquant que L’UN-CHK, depuis sa création,  »a eu un impact significatif sur plus de 80 000 personnes à travers ces divers programmes et initiatives de service à la communauté’’.

    ‘’C’est dans cette optique que nous envisageons la création de programmes de formations diplômantes mais aussi certifiantes dans des domaines tels que la sociologie économique, l’entrepreneuriat, et bien d’autres, pour mieux accompagner et ancrer les groupes professionnels informels dans la société’’, a renseigné le professeur Lô.

    En effet, ce colloque est organisé en prélude de la mise en place à l’UN-CHK d’une licence, d’un master et plus tard d’un doctorat en sociologie économique axé sur le secteur informel.

    ‘’L’importance du secteur informel dans l’économie en tant que pourvoyeur d’emplois, de biens et de services essentiels, souvent dans des conditions difficiles n’est plus à démontrer, a-t-il indiqué.

    D’après le recteur de l’UN-CHK, ce colloque est une initiative ‘’audacieuse’’ qui démontre ‘’l’engagement de l’établissement’’ envers le développement économique et social de notre communauté.

    ‘’Le secteur informel est omniprésent touchant tous les aspects de la vie économique et sociale ; c’est une force vitale qui crée des emplois’’, a souligné le Professeur Aladji Mamadou Sané, directeur du pôle lettres, sciences humaines et de l’éducation.

    Mais selon lui, malgré sa ‘’contribution incontestable’’, il reste souvent marginalisé avec un manque d’accès aux services financiers, la précarité de l’emploi et l’absence de protection sociale.

    Il a estimé qu’il était donc ‘’impératif d’y réfléchir ensemble’’ pour voir comment ‘’soutenir’’ et ‘’renforcer’’ le secteur informel.

    ‘’Il représente à la fois un défi et une opportunité et il est donc opportun d’élaborer des solutions durables pour promouvoir le secteur informel pour une économie plus forte et plus résiliente’’, a soutenu le professeur Sané.

    ‘’On n’accompagne pas des gens à partir de rien car ces emplois existent déjà ; alors on s’est demandé comment aider ces personnes à parvenir à tout cela en leur dotant d’emplois décents et les aidant à s’agrandir et être des entreprises très fortes’’, a expliqué Dr Absa Gassama, enseignante-chercheure à l’université numérique Cheikh Amidou Kane et présidente du comité d’organisation incubateurs du secteur informel.

    Elle a fait savoir que c’est dans ce cadre que des formations vont être créées pour accompagner ceux qui évoluent dans le secteur informel.

    ‘’Nous voulons descendre sur le terrain avec nos étudiants et à travers nos espaces numériques ouverts, pour voir comment ils font fonctionner leurs entreprises informelles ; on note ce qu’ils font de bien et ce qu’ils peuvent améliorer en leur faisant comprendre leurs points faibles’’, a-t-elle révélé.

    Dr Absa Gassama a rappelé que l’UN-CHK est implantée dans 17 départements du Sénégal et qu’à long terme elle devrait être présente dans toutes les régions du pays.

    MFD/OID/AKS