Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-EFFECTIFS / Recensement : les enseignants invités à confirmer leur position administrative entre le 02 et le 11 mai

    SENEGAL-EDUCATION-EFFECTIFS / Recensement : les enseignants invités à confirmer leur position administrative entre le 02 et le 11 mai

    Dakar, 2 mai (APS) – Le ministère de l’Education nationale invite chaque membre du personnel enseignant à confirmer sa position administrative à partir de son compte Mirador, sur la période allant de jeudi à samedi prochain.

    Cette initiative de la tutelle entre dans le cadre de la campagne de mise à jour des données liées à la situation administrative des personnels, dans la plateforme  »Mirador » (Management intégré des ressources axé sur une dotation rationnelle (Mirador), indique un communiqué transmis à l’APS.

     »Le Mirador » est une plateforme moderne à l’air du numérique, qui permet, entre autres, aux enseignants de déclarer leur candidature au mouvement national, de déposer une demande de permutation ou de bénéficier d’une mutation.

    NSS/AB/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE-INFRASTRUCTURES / UADB : un dispositif sera mis en place pour absorber le déficit d’infrastructures (ministre)

    SENEGAL-UNIVERSITE-INFRASTRUCTURES / UADB : un dispositif sera mis en place pour absorber le déficit d’infrastructures (ministre)

    Bambey, 30 avr (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a annoncé la mise en place d’un dispositif devant aider à résorber  le déficit en infrastructures à l’université Alioune Diop de Bambey (UADB).

     »Toutes les revendications faites par les acteurs reposent sur le fait qu’il n’y a pas assez de salles de classes, de laboratoires, de bureaux et d’amphithéâtre à l’université Alioune Diop de Bambey. Et c’est de la responsabilité du ministre de l’enseignement supérieur de mettre ses infrastructures à la disposition des universités. A cet effet un dispositif sera mis en place pour résorber le déficit en infrastructures », a-t-il annoncé.

    En visite de travail, mardi, à l’UADB où il a rencontré toutes les composantes de l’université, le ministre de l’Enseignement supérieur a dit avoir constaté que l’institution est très en retard en matière d’infrastructures.

    El Hadji Abdourahmane Diouf qui a visité les sites de Ngoundiane, de Bambey et de Diourbel a tenu une séance de travail avec les autorités de l’université, les enseignants, le personnel administratif et les étudiants pour s’enquérir de la situation de l’établissement d’enseignement supérieur.

    Selon lui, il y a des chantiers qui vont être finalisés « assez rapidement » pour être mis à la disposition de l’université, précisant que les autres chantiers,  »complétement » à l’arrêt depuis longtemps, seront étudiés afin d’apporter la réponse idoine.

    Concernant l’insuffisance du budget de l’université, le ministre s’est engagé à chercher des solutions pour mettre l’ensemble des acteurs dans d’excellentes conditions de travail.

    La tutelle a aussi rassuré que des solutions seront apportées rapidement au déficit d’enseignants à travers le plan de recrutement de professeurs sur lequel ces équipes travaillent.

    MS/OID/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION- FÊTE DU TRAVAIL / A Dahra, le SELS réclame l’éradication des abris provisoires

    SENEGAL-EDUCATION- FÊTE DU TRAVAIL / A Dahra, le SELS réclame l’éradication des abris provisoires

    Linguère, 1er mai ( APS) – La section Dahra Djoloff du Syndicat des enseignants libres a réclamé, mercredi, par la voix de son secrétaire général, Doudou Gning, l’éradication des abris provisoires et l’érection du district pédagogique de la commune en Inspection de l’éducation et de la formation (IEF).
     »La section SELS de Dahra Djoloff, dans le département de Linguère, réclame l’éradication des abris provisoires et l’érection du district pédagogique de la commune en IEF », a déclaré Doudou Gning, mercredi, à l’occasion de la célébration de la fête internationale du Travail.
    Il a signalé que  »les abris provisoires plombent les enseignements-apprentissages surtout au niveau des écoles élémentaires ». Ces abris sont nombreux dans l’espace communal, ainsi que dans les zones pédagogiques polarisées, a t-il déploré.
    Le responsable syndical a également insisté sur  »la nécessité » d’ériger le district pédagogique de Dahra en Inspection de l’Éducation et de la Formation.
    « Plusieurs raisons telles que le boom démographique de la ville, le poids numérique des acteurs de l’éducation, l’ efficience des sessions de formation au profit des enseignants justifient cet appel pressant au nouveau régime », a-t-il expliqué.
     »Les enseignants invitent le gouvernement à revoir le statut des décisionnaires qui vivent dans la misère après la retraite », a- t- il ajouté.
     La section SELS de Dahra a organisé une randonnée pédestre, partie de l’entrée à la sortie de la ville sur la route nationale. Cette marche, qui s’est déroulée sur une distance de 2 kilomètres en aller et retour, a été  encadrée par la gendarmerie nationale, en compagnie des sapeurs-pompiers et des autorités médicales de la commune.
     A l’issue de cette randonnée pédestre, les enseignants ont remis un mémorandum au sous préfet de Sagatta Djoloff, Bocar Coulibaly, qui a magnifié « cette belle démarche des enseignants », les invitant à  »faire preuve de patience ».
    Il s’est engagé « à transmettre le mémorandum aux autorités administratives hiérarchiques notamment le gouverneur de la région de Louga ».
    ND/DS/OID/SMD
  • SENEGAL-FORMATION-DEFIS / L’Etat veut faire de l’enseignement technique un levier d’amélioration de l’employabilité (tutelle)

    SENEGAL-FORMATION-DEFIS / L’Etat veut faire de l’enseignement technique un levier d’amélioration de l’employabilité (tutelle)

    Dakar, 1er mai (APS) – Le directeur des ressources humaines du ministère de la Formation professionnelle, Sidy Faty Ndiaye a révélé, mercredi, que les nouvelles autorités du Sénégal nourrissent l’ambition de faire de l’enseignement technique et la formation professionnelle un levier d’amélioration de l’employabilité des diplômés.

    « Le ministre m’a chargé de vous dire que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a l’ambition de faire de l’enseignement technique et la formation professionnelle un levier d’industrialisation, de valorisation des ressources et d’amélioration de l’employabilité des diplômés », a notamment déclaré Sidy Faty Ndiaye.

    Il intervenait lors de la célébration de la fête du Travail organisée par le Syndicat de l’enseignement professionnel et technique autour du thème « la carrière dans la fonction publique sénégalaise“ et les défis et enjeux actuels pour l’émergence de la formation professionnelle et technique ».

    Sidy Faty Ndiaye a félicité les syndicalistes pour le thème choisi et qui selon lui, « montre à suffisance votre compréhension du contexte et votre engagement à œuvrer pour la prise en charge des questions de la formation professionnelle et technique ».

    Le secrétaire général du Syndicat de l’enseignement professionnel et technique, a présenté le secteur de la formation professionnelle comme étant un « secteur d’avenir qui pourrait participer à l’industrialisation du Sénégal ».

    « Tout le monde sait que toutes les politiques aujourd’hui visent l’emploi des jeunes. Or on ne peut pas parler d’emploi sans un secteur fort de l’enseignement professionnel et technique », a insisté Amar Kane.

    BB/SMD

  • SENEGAL-EXAMENS / La logistique, la sécurité et la ponctualité,  »enjeux cruciaux » pour la réussite au bac et au Bfem (IA)

    SENEGAL-EXAMENS / La logistique, la sécurité et la ponctualité,  »enjeux cruciaux » pour la réussite au bac et au Bfem (IA)

    Sédhiou, 29 avril (APS) – L’inspecteur d’académie de Sédhiou, Papa Gorgui Ndiaye, a rappelé l’importance de la logistique, de la sécurité et de la ponctualité dans la réussite des candidats aux examens du baccalauréat et du brevet de fin d’études moyennes (BFEM).

    ‘’La logistique, la sécurité et la présence des candidats à l’heure indiquée dans les salles d’examen sont des enjeux cruciaux pour la réussite des examens’’, a-t-il déclaré.

    S’exprimant lundi lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) axée sur les préparatifs des examens de fin d’année, il a rassuré la communauté éducative et les parents d’élèves quant à la prise en charge de toutes les questions liées à l’organisation de ces examens.

    Il assure que ‘’les autorités compétentes sont conscientes des enjeux liés à la logistique, à la sécurité et à la ponctualité, et elles travaillent activement pour y répondre’’.

    M. Ndiaye estime qu’il est essentiel que tous les acteurs de l’éducation collaborent afin de ‘’garantir des examens réussis et équitables’’.

    Dans la cartographie scolaire, les candidats individuels et les  écoles privées sont considérés comme des facteurs pouvant influer négativement sur les résultats des examens du baccalauréat et du BFEM dans l’académie de Sédhiou.

    ‘’Les statistiques révèlent que les candidats individuels et les écoles privées ont un impact sur les résultats des examens’’, a-t-il relevé, assurant que ‘’des solutions seront recherchées pour minimiser cet effet négatif’’’.

    Présidant le CRD, l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Oumar Galla Ndiaye, a promis que le CRD continuera à suivre ces questions de près pour assurer la meilleure préparation possible pour les examens scolaires 2023-2024.

    Il signale que ‘’des instructions ont été données aux différents préfets pour tenir des rencontres dans les autres départements et communes de la région (…)’’.

    L’objectif vise à ‘’mettre en place des mesures pour garantir un environnement sûr et serein lors des épreuves’’.

    Présidée par l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, cette réunion a rassemblé tous les acteurs du secteur éducatif dans l’objectif d’évaluer l’organisation des examens scolaires.

    OB/ASG/ADL

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : Fatou Boury Kâ et Aissata Kâ, lauréates des concours Miss Sciences et Miss Mathématiques (IA)

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : Fatou Boury Kâ et Aissata Kâ, lauréates des concours Miss Sciences et Miss Mathématiques (IA)

    Matam, 30 avr (APS) – Les élèves Fatou Boury Ka et Aissata Kâ du lycée de Thiarène ont remporté respectivement les concours régionaux Miss Sciences et Miss Mathématiques, selon un procès verbal rendu public lundi par l’inspection d’académie de Matam.

    Pour le concours Miss Sciences, Fatou Boury Kâ est suivie d’Amina Guèye du lycée de Thiarène et de Coumba Touré, pensionnaire du lycée de Soringo, dans la commune de Ouro Sidy.

    Dieynaba Baldé  du Collège d’enseignement moyen (CEM) de Sinthiou Garba et Coumba Thiongane du CEM de Saré Liou sont arrivées respectivement deuxième et troisième du concours Miss mathématiques.

    Un document de l’inspection d’académie précise que les candidates aux concours régionaux de Miss sciences et Miss mathématiques viennent de toutes les inspections d’éducation et de la formation (IEF) de l’IA de Matam.

    Elles étaient  au total 31 élèves à prendre part au concours, dont 16 pour le concours Miss Sciences et 15 pour le concours Miss Mathématiques, selon toujours le procès verbal, qui précise qu’il y a eu quatre absences pour la section mathématiques.

    Fatou Boury Kâ et Aissata Kâ, toutes les deux élèves au lycée de Thiarène, vont représenter l’IA de Matam aux phases finales nationales dudit concours.

    AT/ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : les acteurs du système éducatif à pied d’œuvre pour une bonne organisation des examens et concours

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : les acteurs du système éducatif à pied d’œuvre pour une bonne organisation des examens et concours

    Kaolack, 29 avr (APS) – Une réunion du Comité régional de développement (CRD) sur les préparatifs des examens et concours s’est tenue, ce lundi, à la salle des conférences de la gouvernance de Kaolack, sous la présidence du gouverneur de la région, Ousmane Kane.

    Les discussions ont tourné autour de la programmation générale des examens. Les participants ont aussi partagé sur les données statistiques et les dispositions pratiques liées à l’organisation correcte de ces examens.

    L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, a rappelé que le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et l’entrée en sixième vont se dérouler les 20 et 21 juin 2024. A partir du 2 juillet, se tiendront les épreuves du baccalauréat de l’enseignement général.

    L’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) est prévu le 18 juillet.

    Pour le CFEE, les 20 127 candidats seront répartis dans 146 centres d’examen, tandis que pour le BFEM 99 centres seront ouverts pour les 102 jurys devant accueillir 12 974 candidats.

    Pour ce qui est du baccalauréat général, l’académie de Kaolack dispose de 28 centres principaux et 10 centres secondaires pour 28 jurys et un total de 11 725 candidats.

    En ce qui concerne le baccalauréat des sciences et technique de l’économie de la gestion (STEG), il est prévu un jury qui va accueillir 319 candidats dont 259 de l’académie de Kaolack, le reste devant venir de Fatick.

    ‘’Au niveau organisationnel, nous avons échangé sur toutes les dispositions pratiques appropriées relativement à la bonne organisation de ces différents examens’’, a-t-il assuré.

    Après le CRD, dit-il, les inspections départementales de l’éducation et de la formation (IEF), en relations avec les préfets, vont tenir des réunions d’information avec les présidents des comités de gestion des écoles (CGE) et les associations de parents d’élèves (APE), les directeurs d’écoles et autres chefs d’établissement.

    L’IA va également s’atteler, prochainement, à organiser des rencontres de partage, d’échanges et de sensibilisation avec les acteurs et tous les partenaires sociaux qui accompagnent les autorités académiques dans le pilotage et la gestion de l’éducation au niveau régional.

    ADE/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / L’Académie de Kédougou a enregistré en 2023 d’importants progrès aux examens du CFEE et du BFEM (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / L’Académie de Kédougou a enregistré en 2023 d’importants progrès aux examens du CFEE et du BFEM (IA)

    Kédougou,  29 avr (APS) – L’Académie de Kédougou a enregistré en 2023 d’importants progrès aux examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) respectivement avec des taux de réussite de 81, 41% et de 93, 25%, a-t-on appris, lundi, de l’Inspecteur Mamadou Niang.

     »Nous sommes satisfaits des performances scolaires de l’année dernière parce que nous avons été premier au niveau national pour le BFEM et pour le CFEE nous avons pris la quatrième place », a souligné Mamadou Niang, Inspecteur d’académie de Kédougou.

    Il s’exprimait lors de la revue annuelle de l’éducation présidée par l’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives Georges Samba Faye en présence des acteurs de l’éducation.

    Pour le baccalauréat a-t-il expliqué,  »il y a encore des efforts à faire », la région étant à 41, 06 %.  »Et l’académie, pour se positionner très bien, doit dépasser la barre des 50% », a t-il dit.

    Selon l’IA, le déficit d’enseignants a plombé les résultats dans certains établissements scolaires.

     Il a évoqué également le problème de la formation initiale des enseignants.  »Nous sommes en train d’y travailler. Personnellement, j’ai interpellé le nouveau ministre de l’Education quand il est nous rendre une visite de courtoisie. Et je pense que des solutions vont être apportées très rapidement », a-t-il fait savoir.

    L’IA a fait état de plus de 1034 enfants confrontés à un problème d’état-civil.

     »Le constat est que beaucoup de parents d’élèves ne déclarent pas leurs enfants à la naissance et c’est véritablement des difficultés que nous rencontrons au niveau de l’académie. Et nous sommes obligés de prendre ces enfants parce nous avons reçu une consigne », a-t-il dit.

    L’adjoint au gouverneur a assuré que l’administration a déjà pris des mesures pour un bon déroulement des examens scolaires en 2024.

     »Comme d’habitude, les centres d’examens seront sécurisés par la gendarmerie et la police. Il y aura aussi les sapeurs-pompiers, et le service d’hygiène va procéder à la désinfection des sales de la classes », a t-il annoncé.

    Georges Samba Faye a invité les parents à déclarer automatiquement les enfants à la naissance, soulignant que l’Etat a mis en place des espaces dédiés à l’état civil dans les structures publiques de santé.

     »L’Etat du Sénégal a même facilité la procédure de déclaration par l’installation des coins d’état-civil dans les centres de santé public », a-t-il dit.

    PID/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-TRANSPARENCE / Richard-Toll : des lycéens formés à la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites

    SENEGAL-EDUCATION-TRANSPARENCE / Richard-Toll : des lycéens formés à la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites

    Richard-Toll, 29 avr (APS) – Des lycéens de Richard-Toll (nord) ont été formés sur  la mobilisation des ressources et la lutte contre les flux financiers illicites, à l’occasion de la Conférence départementale sur l’éducation citoyenne, à l’initiative du Forum civil et du club d’intégrité et à la citoyenneté active (CICA) de Richard-Toll.

    Ils ont été formés lors d’un atelier de renforcement de capacités et de sensibilisation sur la mobilisation des ressources et la lutte contre les flux financiers illicites.

    Le coordinateur général du Forum civil Birahim Seck signale que son organisation ‘’avait déjà mis en place des clubs d’intégrité active à la citoyenneté dans certains établissements scolaires, notamment au lycée de Richard-Toll (…)’’. Il s’est agi selon lui d’’’échanger avec les élèves sur le système fiscal, la gouvernance du système fiscal, le rôle sur l’importance de la mobilisation des ressources, etc.’’.

    Il a précisé que ‘’l’idée est de permettre aux élèves qui ont reçu cette formation de pouvoir la démultiplier auprès de leurs camarades, mais également dans d’autres établissements’’.

    Birahim Seck souligne que cette formation figure parmi une série de rencontres débutées dans certaines zones, comme celles de Goudomp et Podor.

    Il a promis que des formations de ce genre seront organisées dans les différents départements du Sénégal avec l’appui du partenaire du Forum civil.

    Des ateliers d’échanges et de partage avec les journalistes sont également prévus pour mieux sensibiliser les populations vivant dans des zones reculées du pays.

    Selon lui, le Sénégal a besoin de mobiliser beaucoup de ressources domestiques pour pouvoir financer son développement et ses politiques publiques.

    Il compte revenir à Richard-Toll, pour démultiplier les clubs d’intégrité à la citoyenneté active dans tout le département de Dagana, comme cela a été fait pour Podor et Bounkiline.

    OG/AMD/ADL/ASG 

  • SENEGAL-EDUCATION-DIAGNOSTIC / L’abandon des garçons au moyen secondaire préoccupe l’Académie de Thiès

    SENEGAL-EDUCATION-DIAGNOSTIC / L’abandon des garçons au moyen secondaire préoccupe l’Académie de Thiès

    Thiès, 26 avr (APS) – L’Inspecteur d’académie de Thiès,  El Hadji Mamadou Diouf a exprimé, jeudi, ses inquiétudes concernant la baisse des indicateurs liés au taux d’abandon scolaire chez les garçons, au niveau du moyen secondaire, à côté des bonnes performances enregistrées par ailleurs par la circonscription académique en 2023.

    Lors de la revue annuelle conjointe (RAC), l’IA a revisité les bons points, les faiblesses et défis du système éducatif régional, en présence des acteurs de l’éducation, des services techniques, sous la conduite de l’adjointe au gouverneur, Téning Faye Ba.

     »Les garçons régressent dangereusement et les filles progressent. C’est une question qu’il faut adresser », a notamment dit l’inspecteur d’académie, qui présentait le rapport d’écrivant la situation de sa circonscription académique en 2023.

    Il noté comme  »point d’attention » des  »taux de flux relatifs aux garçons en régression, avec une promotion qui chute de -4,8 et un redoublement qui progresse de 6,1 point en un an ». Une question qui  »mérite d’être adressée », a-t-il relevé.

    Il note une  »persistance du phénomène du redoublement et de l’abandon, qui sont plus accrus chez les filles que chez les garçons au secondaire ».

    Le rapport relève une  »exception depuis 2020 », liée au fait que  »les garçons sont ceux qui ont le plus abandonné, avec 3,7 points de plus que l’année passée, dépassant les filles et la valeur nationale ».

    Le taux d’abandon chez les garçons est passé de 9,1% en 2022 à 12,8% en 2023. Soit au-dessus de la valeur nationale qui est de 11,9%.  D’où l’écart de 3,7 points.

    Le taux d’abandon des filles est passé sur la même période, de 9,7% à 10,4%.

    El Hadji Mamadou Diouf a cité parmi  »facteurs probables » de ces abandons, la migration irrégulière, les opportunités précoces de travail que la région peut offrir dans le tourisme, la pêche, les mines, l’agriculture, les transports, les services.

    Téning Faye Ba, adjointe du gouverneur en charge des questions administratives a souligné la nécessité de mener une réflexion sur le sujet. Elle a aussi évoqué la piste du transport des mototaxis Jakarta, qui absorberait certains élèves, soumis à la même  »pression sociale » exercée sur les candidats à la migration irrégulière.

    D’autres intervenants ont pointé du doigt les jeux de hasard en ligne, le changement de références, avec l’apparition de grands noms qui n’ont pas fait de grandes études, entre autres origines possibles de ce fait société, qui devra être étudié par des experts, dont des sociologues.

    Pour l’IA, il y en a aussi qui vont dans l’armée et qui reviennent passer l’examen comme candidat libres.

    Un taux brut global de scolarisation au-dessus de la valeur nationale

    L’accroissement du taux d’abandon et la transition élémentaire-moyen qui a fléchi, ont eu pour conséquence un taux brut de scolarisation (TBS) du moyen qui a régressé entre 2022 et 2023, passant de 68,2% à 65,5%, selon le document.

     »Toujours est-il que, selon l’inspecteur Diouf, le taux brut global de scolarisation de l’académie reste au-dessus de la valeur nationale avec 14 ,3 points de pourcentage ».

    Au baccalauréat, l’Académie a enregistré une baisse de 0,29 point par rapport à 2022. De 2018 à 2022, Thiès passe de 37,18 à 52,11%, dépassant pour la première fois en 2022, la barre des 50%.  »Un acquis à préserver voire à améliorer », selon lui.

    Ce taux d’achèvement en  »relative régression, l’Académie reste toujours au-dessus de la valeur nationale », note le technicien, pour qui, cette régression est  »à relativiser car entre 2022 et 2023, le taux de filles qui achèvent est passé de 61,5 à 65% ».

    Le rapport présenté par l’inspecteur d’académie, montre un environnement préscolaire  qui s’est  »beaucoup amélioré », avec une  »forte densité du réseau », un taux brut de scolarisation (TBS) de 19,9%, soit au-dessus de la moyenne nationale de 18,1%.

    Au BFEM, un bond de 12,02 points a  été observé, avec 71,13%. Une situation marquée par un taux au BFEM supérieur à l’achèvement, et différente de la configuration habituelle, relève l’IA.

    Concernant l’enseignement technique, des progrès ont été notés aux différents examens, sauf au bac technique.

    Même si les scores des établissements publics ont dépassé la moyenne nationale, variant entre 77%  et 85,35%, les contre-performances des établissements privés ont le plus souvent tiré le classement de l’Académie vers le bas, a fait valoir M. Diouf. Il a souligné le  »projet de l’Académie de reconquérir (sa) place de leader au Bac technique ».

    Pour une plus grande contribution du privé au financement de l’éducation

    Cette rencontre a été une occasion de revisiter le financement de l’éducation régionale, dont l’Etat reste  »le premier bailleur », suivi des ménages.  Même si la part de ces derniers a  »fortement baissé“, du fait de l’application des mesures sur la participation des communautés aux dépenses d’éducation, notamment la baisse sur les frais d’inscription.

    L’IA préconise un plaidoyer pour une plus grande participation du secteur privé très présent dans la région, au financement de l’éducation, à travers la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

    Pour ce qui est de la contribution des collectivités territoriales, elle devra épouser les contours de la planification des autorités académiques, afin d’avoir l’impact escompté, et de pouvoir être documentée, estime-t-il.

     »Globalement, le budget de l’éducation a baissé de 7,87% en 2023, par rapport à l’année précédente, même si les efforts de l’Etat restent maintenus avec une augmentation de 818 828 648 FCFA en 2023 sans atteindre la cible fixée », note le rapport.

    Le financement de l’éducation dans la région de Thiès est passé de 3,903 milliards en 2022 à 4,722 milliards en 2023 pour un objectif qui est attendu de 5 milliards de FCFA.

    De 2019 à 2023, le pourcentage d’élèves du secondaire général inscrits dans les séries scientifiques est passé de 20% à 20,5%, soit un gain de 0,5 point de pourcentage.

    Sur toute la période, le pourcentage d’élèves inscrits en seconde générale scientifique est passé de 14,2% à 15%, soit un gain de 0,8 point de pourcentage.

    L’état civil, un  »défi persistant »

     Sur toute la période, le pourcentage des garçons est toujours supérieur à celui des filles. Des chiffres qui sont encore loin des 40% de scientifiques visés à l’horizon 2O30.

    La question de l’état civil est restée un  »défi persistant » en 2023, avec au total 42.085 élèves, soit 11,3%  qui n’ont pas d’acte de naissance, a dit l’IA.

    Le souci d’une éducation inclusive reste présent dans l’Académie de Thiès, qui compte 892 élèves à besoins spéciaux, dont 641 dans le public et 251 dans le privé. Soit 0,2% des effectifs.

    Le ratio personnel d’encadrement/ enseignant reste faible dans l’élémentaire, avec un  »inspecteur de l’éducation et de la formation(IEF) pour 312 enseignants ».

    D’autres problématiques abordées lors de cette rencontre avaient trait à la cartographie des  »daaras » (écoles coraniques), à la résorption des abris provisoires, à la participation des communautés à la marche des écoles, à travers un dynamisme des comités de gestion d’école (CGE),  au quantum horaire, ou encore aux structures scolaires qui menacent ruine.

    La secrétaire générale de l’IA, Khady Sow Diop, a abordé l’état de la préparation des examens scolaires, dont les dates sont connues, pour l’essentiel.

    Le CFEE et l’Entrée en 6-ème sont prévus les 20 et 21 juin, le baccalauréat de l’enseignement secondaire général à partir du 2 juillet.

    ADI/ASB