Catégorie : Education

  • SENEGAL-UNIVERSITE-PARTENARIAT / Signature d’une convention entre l’UCAD et le complexe Ahmadoul Khadim de Touba

    SENEGAL-UNIVERSITE-PARTENARIAT / Signature d’une convention entre l’UCAD et le complexe Ahmadoul Khadim de Touba

    Dakar, 25 avr (APS) – Le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation de Touba et de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar ont signé une convention de partenariat dans le but de ‘’consolider les relations de partenariat’’ entre les deux institutions universitaires, a appris l’APS jeudi de Serigne Ahmadou Badawi Mbacké responsable dudit complexe Cheikh Ahmadoul Khadim.

    Une délégation du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation de Touba s’est rendue à l’université de Dakar pour les besoins de la signature de cette convention, a informé M. Mbacké, président du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation de Touba

    Cette convention ‘’devrait consolider les relations de collaboration existant déjà entre les deux institutions, dans le domaine de l’enseignement, de la recherche et du service à la communauté et à la société’’, souligne Serigne Ahmadou Badawi Mbacké.

    ADL/ASG/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-TIC / La salle informatique de l’école Pikine 7 inaugurée

    SENEGAL-EDUCATION-TIC / La salle informatique de l’école Pikine 7 inaugurée

    Pikine, 25 avr (APS) – La salle informatique de l’école Pikine 7, dans la banlieue de Dakar, a été inaugurée jeudi, en présence de plusieurs élèves, d’élus territoriaux et divers acteurs du secteur de l’éducation et d’autres partenaires, a constaté l’APS.

    L’équipement en informatique de cette salle de classe entre dans le cadre du programme ‘’Connect to learn (connectez-vous pour apprendre)’’ d’Ericsson Sénégal. L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Education nationale, Ericsson et l’opérateur  Free Sénégal.

    ‘’La salle informatique de cette classe va à travers le programme +Connect to learn+, garantir un accès équitable à une éducation de qualité et renforcer les capacités d’apprentissage des élèves’’, a indiqué Mamadou Mbengue, le directeur général de Free Sénégal.

    S’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration, il a souligné que ‘’notre conviction est que la technologie est le moteur qui propulsera le Sénégal vers une ère numérique prospère’’.

    ‘’C’est pour remporter ce pari de solidarité pour le bien commun et l’émergence d’une génération numérique forte que nous avons uni nos forces, une union résolue à transformer les salles de classe en laboratoires numériques où chaque élève peut apprendre, rêver, découvrir et grandir’’, a ajouté Mamadou Mbengue. 

    Selon un communiqué transmis à l’APS, ‘’près de 3 800 élèves et 80 professeurs bénéficieront du projet’’, à l’instar de l’école Pikine 7.

    ‘’Le programme +Connect to learn+ a déjà bénéficié à 400.000 élèves dans 36 pays à travers le monde’’, précise la même source.

    SG/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Des guides pour enseignants destinés à la détection précoce des troubles visuels chez les élèves

    SENEGAL-SANTE / Des guides pour enseignants destinés à la détection précoce des troubles visuels chez les élèves

    Thiès, 25 avr (APS) – Le Programme national de promotion de la santé oculaire a conçu des guides devant permettre aux enseignants de détecter de façon précoce les troubles de la vision chez les élèves pour qu’ils puissent être pris en charge rapidement par un praticien, a-t-on appris jeudi de son coordonnateur, docteur Mactar Dieng Badiane. 

    Les guides en question visent à outiller les enseignants, à travers des formations, afin qu’ils puissent détecter de manière précoce les vices de réfraction chez les élèves pour qu’ils puissent être pris en charge rapidement chez le praticien à travers un programme soutenu par l’organisation Sightsavers, selon M. Badiane.

    Cette organisation est engagée dans l’éducation inclusive et le soutien aux déficients visuels, a-t-il précisé dit en marge d’un atelier de planification sur la santé oculaire pour l’année 2024, qui se tient à Thiès.

    Le programme de santé oculaire travaille avec la Division du contrôle médical scolaire (DCMS), dirigé par un médecin, et le Bureau de l’inclusion de Sightsavers, dans le cadre du programme dénommé « A Better World ».  Cette initiative vise à « rendre plus accessibles les soins en santé oculaire des élèves à travers les enseignants qui sont ainsi les relais dans les leçons de vie et des relais auprès des familles et de la communauté », a expliqué docteur Badiane.

    S’agissant de l’aspect inclusif du programme, le programme de santé oculaire travaille toujours avec les écoles inclusives, mais aussi avec les autres écoles pour disposer de données sur les vices de réfraction ou troubles visuels, une pathologie qui affecte certains élèves.

    « Cette pathologie, si elle n’est pas détectée très tôt détectée, peut être facteur d’échec pour de nombreux élèves issus de milieux défavorisés », a indiqué docteur Badiane.

    Selon lui, ce constat est pris en compte dans la planification des activités pour l’année 2024 avec le projet « A Better World » sur la santé oculaire, qui se poursuit jusqu’en 2027 dans les régions de Diourbel, Kaolack, Tambacounda, Kédougou et Ziguinchor.

    « Pour les vices de réfraction, nous travaillons à la mise en place d’ateliers optiques dans les écoles et les communautés pour rendre accessibles les lunettes », a signalé docteur Badiane.

    « Concernant la santé oculaire au Sénégal, les dernières enquêtes montrent que c’est toujours la cataracte qui occupe la tête du peloton comme cause de cécité au Sénégal avec 1,42% de prévalence de cécité, suivi du trachome, des vices de réfraction ou troubles visuels qui sont corrigés par le port de lunettes », a-t-il renseigné.

    Cet atelier de deux jours doit permettre d’identifier les activités du programme pour 2024.

    ADL/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-CONCOURS / Cabis School remporte la finale de la première édition  »ALPHA » en sciences et mathématiques

    SENEGAL-EDUCATION-CONCOURS / Cabis School remporte la finale de la première édition  »ALPHA » en sciences et mathématiques

    Diamniadio, 25 avr (APS) – Le Collège Cabis School, situé à Grand Mbao, dans la banlieue de Dakar, a remporté, mercredi, la première édition du concours sciences et mathématiques dénommé ‘’Alpha’’, une initiative visant à promouvoir les matières scientifiques dans les établissements.

    La cérémonie s’est déroulée à l’amphithéâtre de l’Iressef à Diamniadio.

    Au total, 16 établissements du moyen et secondaire des inspections d’Académie de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque, ont participé à ce concours organisé sous le format d’une émission ludique interactive diffusée sur une chaîne YouTube mise en place par le Système d’information du ministère de l’éducation (SIMEN).

    L’équipe du collège de Cabis School (Académie de Pikine), composée de trois élèves de troisième, Talla Thiam, Awa Gueye et Fatou Bintou Niang, a remporté la finale devant le Collège Birago Diop (Académie de Dakar).

    Elle empoche une enveloppe d’un million de francs Cfa et divers cadeaux des partenaires de l’initiative et de l’Iressef, tandis que l’équipe de Birago Diop repart avec la moitié de ce montant. Les autres participants ont été également récompensés par des enveloppes et des cadeaux.

    Devant le jury composé de deux professeurs de sciences physiques et d’un professeur de maths, les deux équipes ont répondu à des questions de type 1 (Qcm, Qcu, questions à trous …), des questions ouvertes portant sur les différentes matières scientifiques (SVT, PC, Maths).

    Les questions de type 2 et 3 nécessitent des démonstrations, des définitions, la résolution de problèmes, des explications et des expériences. Un tableau interactif est utilisé pour ces questions, tandis qu’un jury évalue les réponses par rapport à celles préparées par le comité pédagogique mis en place pour l’occasion.

    ‘’Cette finale est une initiative innovante visant à promouvoir les matières scientifiques’’, a expliqué le Directeur de l’Enseignement Moyen secondaire général, Papa Kandji à l’ouverture de la cérémonie.

    Devant les élèves des deux établissements, venus nombreux, il a souligné que des progrès ont été réalisés à travers des initiatives comme la diversification de l’offre éducative, l’élargissement de la carte scolaire avec les lycées d’excellence, les lycées d’intégration d’équité et de qualité (LINEQ) en construction, les concours miss mathématiques et Miss sciences, les olympiades nationales de mathématiques.

    Le concours Alpha est une émission ludique interactive diffusée sur une chaîne youtube mise en place par le Système d’information du ministère de l’éducation (SIMEN) qui permet aux élèves de se familiariser avec les sciences et les mathématiques de manière stimulante et attrayante.

    Le concours est parti pour être ‘’au premier rang de sa catégorie avec sa mise à l’échelle dans toute les académies du Sénégal », selon Papa Kandji.

    L’idée à travers l’émission est ‘’de promouvoir les disciplines scientifiques en développant la culture scientifique chez les élèves, mettre à la disposition des élèves des capsules de révision et de remédiation qui leur permettront de réviser les notions clés pour améliorer leur niveau dans les disciplines scientifiques’’.

    L’Etat du Sénégal, a t-il rappelé, a pris l’option depuis plusieurs années de promouvoir les mathématiques, les sciences, la technologie le numérique à l’école.

    ‘’L’objectif d’orienter environ 50% des élèves dans les disciplines et filières scientifiques à l’horizon 2030 est en train de faire son petit bonhomme de chemin’’, selon M. Kandji.

    L’émission télévisée est une initiative de la Division de la promotion des TIC (Dptic) et la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (Demsg) du ministère de l’Education nationale s’inscrit dans une dynamique d’accompagnement des activités pédagogiques.

    Les phases éliminatoires se sont déroulées du 26 au 29 mars à la salle Ceiba de la Sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio.

    ADL/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-RECHERCHE / L’université de Bambey hôte d’un colloque international sur la  »summa divisio »

    SENEGAL-EDUCATION-RECHERCHE / L’université de Bambey hôte d’un colloque international sur la  »summa divisio »

    Bambey, 24 avr (APS) – Un colloque international sur la « summa divisio » (expression latine désignant les divisions principales entre droit public et droit civil) s’est ouvert  mardi, à l’université Alioune Diop (UADB) de Bambey, à l’initiative du groupe de recherche en sciences juridiques et politiques du département d’ingénierie juridique de cette institution universitaire.

    Durant les trois jours de travaux, des experts venus des universités publiques du pays et de la sous-région vont débattre de plusieurs thématiques.

    L’avenir de la  »summa divisio », ses nouvelles tendances, convergence et/ou relativité de distinction du droit public et du droit privé et la pertinence de la distinction entre le droit public et le droit privé sont entre autres thématiques sur lesquelles les participants vont plancher.

    L’expression summa divisio est fréquemment employée dans le domaine juridique pour signaler les divisions principales entre droit public et droit civil.

    « Ce colloque entre dans le cadre du fonctionnement de l’université qui a aussi une vocation de recherche. Cette rencontre de trois jours est un cadre de dialogue inter-générationnel pour permettre aux étudiants de mieux comprendre la summa divisio », a expliqué le chef du département ingénierie juridique de l’UADB, Professeur Mballo Thiam

     Il a indiqué que ce colloque qui en est à sa première édition, sera pérennisé pour contribuer au renforcement de capacités des apprenants.

    Présidant la cérémonie d’ouverture du colloque, le recteur de l’université Alioune Diop, Pr Ibrahima Faye a magnifié l’organisation de cette rencontre internationale qui, selon lui, participe à l’animation scientifique de l’université. Il a réitiré l’engagement du rectorat à accompagner ce genre d’initiative pour le rayonnement de l’université.

    MS/ASG/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HYGIENE / UADB : une commission auxiliaire de protection civile proposée pour édifier sur la situation des restaurants

    SENEGAL-UNIVERSITE-HYGIENE / UADB : une commission auxiliaire de protection civile proposée pour édifier sur la situation des restaurants

    Bambey, 24 avr (APS) – Le commandant de la sous-brigade départementale d’hygiène de Bambey (centre), l’adjudant Cheikh Amsatou Sarr, préoccupé par la question de la salubrité dans les restaurants de l’université Alioune Diop (UADB), a proposé de mettre sur pied une commission auxiliaire de protection civile, pour permettre aux services techniques de s’enquérir de la situation de ces établissements.

    « Ce sont des milliers de jeunes qui vivent à l’université. C’est pourquoi nous avions proposé à l’autorité de mettre en place une commission auxiliaire de protection civile avec l’ensemble des services techniques pour faire le constat des problèmes auxquels les restaurants de l’université de Alioune Diop font face », a-t-il déclaré, dans un entretien avec des journalistes.

    Il a indiqué qu’un rapport a été déposé sur la table du préfet de Bambey avant le démarrage des enseignements. Il s’agit d’apporter des solutions à l’insalubrité constatée dans les restaurants de cette université, a-t-il précisé.

    Selon lui, malgré la désinfection menée par le service départemental de l’hygiène, l’insalubrité des restaurants de l’UADB se pose avec acuité.

    « Jusqu’à présent, dit-il, un repreneur qui a en charge trois restaurants de l’université, refuse toujours la visite médicale pour ses employés », a-t-il déploré.

    Refus de visites de médicales pour des employés de 3 restos

    Le mis en cause est « le sieur Mouhamed Goumbala qui a en charge les restaurants du campus A, C et de l’ISFAR », l’Institut supérieur de formation agricole et rurale, a-t-il précisé. Il lui reproche de refuser de « retirer les visites médicales depuis plus d’un mois », pour qu’il puisse être au fait de la situation sanitaire de ses employés.

    Le commandant de la sous-brigade départementale d’hygiène de Bambey a annoncé avoir même déposé « une demande de main forte » à la police pour obliger le repreneur à respecter le cahier de charges.

    L’adjudant Sarr dit être inquiet pour la santé des étudiants au regard des infractions d’hygiène commises par une tierce personne au grand dam des étudiants.

    Selon le technicien en génie sanitaire, une visite des lieux a permis de constater l’insalubrité des chambres froides, des entrepôts, des restaurants et le défaut d’équipements de protection individuelle, de même que l’absence de moyens de transport adéquat des repas.

    « Aujourd’hui, les données de la santé montrent qu’après Ziguinchor, c’est la région de Diourbel qui vient en deuxième position en matière de tuberculose […] ».

    Dans la région, dit-il, « c’est le département de Bambey qui est plus touché par cette maladie », justifiant « l’urgence de veiller sur l’université où des cas de tuberculose sont enregistrés ».

    Risque de toxi-infection

    Il a prévenu que la situation d’insalubrité qui prévaut à l’université de Bambey peut occasionner une toxi-infection alimentaire avec son lot de conséquences sur la santé des étudiants.

    M. Sarr n’écarte pas de servir une sommation d’arrêt d’exploitation au repreneur des trois restaurants pour préserver la santé des étudiants.

    Contacté par le correspondant de l’APS, Mouhamed Goumbala a promis que ses employés vont effectuer leur visite médicale à la fin du mois d’avril.

    Cependant, il réfute les propos du commandant de la sous-brigade départementale d’hygiène sur l’insalubrité des restaurants, indiquant avoir pris les dispositions nécessaires pour garantir un service de qualité.

    Concernant le manque d’eau constaté à l’UAD, le commandant de la sous-brigade départementale d’hygiène de Bambey invite les autorités universitaires et les responsables de la SEN’EAU à arrondir les angles dans l’intérêt de tous. Il rappelle que l’utilisation de l’eau des mini-forages de l’université sans le contrôle nécessaire peut engendrer des conséquences sanitaires.

    Puits pollués

    Il a rappelé que l’analyse effectuée sur les puits du département l’année dernière a montré que ces sources d’eau ont été polluées en coliformes fécaux et en coliformes totaux. Cela justifie l’urgence de procéder à l’analyse des mini-forages qui alimentent l’université.

    Selon lui, la mauvaise qualité de l’eau peut provoquer des malades hydriques, comme le choléra, la fièvre typhoïde, la diarrhée et même la poliomyélite.

    Le chef du service départemental de l’hygiène a profité de l’occasion pour inviter les pouvoirs publics à renforcer le personnel de la sous brigade d’hygiène de Bambey et la doter d’un véhicule de service pour faciliter ses interventions.

    « Malheureusement, notre service ne dispose pas de véhicule pour nos interventions. En cas d’urgence, j’appelle souvent le médecin-chef du district pour lui demander de nous prêter une voiture », a-t-il expliqué.

    MS/ASG/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-LITTERATURE / Sédhiou: don de livres à des élèves de Djendé

    SENEGAL-EDUCATION-LITTERATURE / Sédhiou: don de livres à des élèves de Djendé

    Sédhiou, 24 avr (APS) – Des élèves de la commune de Diendé, dans de le département de Sédhiou, ont reçu, mardi, des œuvres littéraires à l’occasion de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

    La journée mondiale du livre et du droit d’auteur est une célébration visant à promouvoir le plaisir des livres et de la lecture, a expliqué le directeur du Centre culturel de Sedhiou, Youssouf Diatta, lors de la cérémonie organisée au collège de Diendé.

     »Le livre représente la plus belle invention de partage des idées et incarne un puissant outil pour lutter contre la pauvreté et construire une paix durable » a-t-il déclaré.

    Selon M. Diatta,  »chaque année, le 23 avril, des événements ont lieu dans la région pour reconnaître l’étendue des livres, un lien entre le passé et l’avenir, un pont entre les générations et à travers les cultures ».

    Il a souligné l’importance de doter les élèves surtout les candidats aux examens d’œuvres inscrites au programme pour enrichir leur culture générale.  »Il est crucial d’offrir des livres aux élèves pour maintenir un équilibre entre la lecture et les nouvelles applications d’internet », a-t-il expliqué.

    Selon Edith Mangama, Principale du collège de Diendé, cette date symbolique a été choisie en hommage à plusieurs grands auteurs en tant que champions du livre et défenseur de la créativité, de la diversité et de l’égalité d’accès à la connaissance.

    Elle a saisi l’occasion pour plaider auprès des autorités compétentes pour la construction d’une bibliothèque et une dotation d’œuvres permettant aux élèves de se familiariser avec les livres.

     »Le collège a un problème de bibliothèque et des œuvres au programme. Nous invitons les autorités compétentes à nous venir en aide », lancé l’enseignante qui a invité à  »célébrer ensemble le pouvoir des mots et l’importance de la lecture dans nos vies ».

    Venu présider la cérémonie, l’adjoint au sous préfet de Diendé, Mor Dior Ndiaye, a invité les auteurs à continuer de produire des œuvres et à rencontrer leurs lecteurs.  »Les auteurs doivent continuer à travailler davantage pour l’évolution des œuvres avec le temps pour refléter la diversité et la créativité de la littérature contemporaine », a-t-il dit.

    Il a insisté sur l’implication des collectivités territoriales dans la réalisation des bibliothèques ou des coins de lectures au niveau des établissements des communes.

     »Les élus locaux doivent s’impliquer dans la promotion de la lecture des apprenants en créant des bibliothèques dans leur commune pour faciliter l’accès aux livres », a plaidé M. Ndiaye.

    OB/FKS/ADL/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES-ORGANISATION / Un séminaire en mi-mai pour « un diagnostic situationnel » et un calendrier académique stable

    SENEGAL-UNIVERSITES-ORGANISATION / Un séminaire en mi-mai pour « un diagnostic situationnel » et un calendrier académique stable

    Dakar, 23 avr (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation annonce la tenue, en mi-mai, d’un séminaire des recteurs et directions relevant de son département, pour « un diagnostic situationnel » devant permettre d’arrêter un calendrier académique stable allant du mois d’octobre au mois de juillet.

    « Pendant le courant du mois de mai, on va convoquer un séminaire national avec toutes les parties prenantes, toutes les universités pour trouver des solutions à ce problème », a annoncé El Hadj Abdourahmane Diouf, lundi, lors d’une visite à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

     »Nous devons le faire très rapidement parce que je crois avoir compris que l’un des problèmes, c’est la détermination des quotas que les universités doivent donner au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation », a-t-il dit.

    Il a souligné la nécessité, pour les acteurs concernés, de travailler ensemble pour arrêter que l’année académique commence le premier lundi du mois d’octobre, et se termine le dernier vendredi du mois de juillet.

    « D’autres pays le font, ce n’est pas un miracle, et le Sénégal peut le faire », a-t-il insisté au cours de ses échanges avec les acteurs de l’enseignement supérieur, dans la salle du conseil de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie, après une visite du rectorat.

    Selon Abdourahmane Diouf, le Sénégal est l’un des rares pays au monde à ne plus avoir de calendrier académique.

    « J’appartiens à une génération qui n’est pas aussi vieille, qui avait la certitude de commencer l’année académique au mois de juillet et avait le luxe de pouvoir faire une seconde session en octobre », a dit le ministre de l’Enseignement supérieur, devant le recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et des membres du conseil académique.

    « Depuis quelques années, a-t-il ajouté, c’est complétement déréglé, j’ai écouté un certain nombre de personnes de la communauté universitaire, et l’une de nos priorités, c’est de stabiliser le plus rapidement possible l’année universitaire ». 

    « La plupart des difficultés, financières notamment, sont liées à ce dérèglement du calendrier avec le chiffre avancé par la Direction des bourses comme ressources, pour dire que si aujourd’hui nous réussissons dès la première année à réajuster le calendrier universitaire, on gagne 25 milliards de francs CFA », a indiqué El Hadj Abdourahmane Diouf.

    Les ressources financières économisées iront à l’amélioration des conditions des enseignants et des étudiants, a-t-il avancé.

    « Je fais miennes vos préoccupations et vos propositions, je suis conscient de vos difficultés, et je ferai en sorte qu’ensemble, nous puissions les régler », a-t-il lancé en s’adressant aux directeurs, chefs de département et de service.

    Il a parlé de son déplacement comme d’une « visite de courtoisie, un premier contact, une sorte de diagnostic situationnelle » devant lui permettre d’avoir « une vision globale, panoramique des universités sénégalaises ».

    « C’est un grand ministère, il y a une forte concentration de matière grise, de grands patriotes conscients des enjeux de développement. Je vous prends tous comme des partenaires pour identifier ensemble nos problèmes et trouver des solutions », a ajouté El Hadj Abdourahmane Diouf à l’endroit de ses interlocuteurs.

    Il considère que son déplacement à l’université de Dakar était nécessaire pour partager avec les acteurs universitaires « quelques réflexions, puisque la situation des universités, comme dans beaucoup d’autres domaines, n’est pas reluisante », même si « l’université fait d’excellents résultats qui peuvent être améliorés tant du point de vue social qu’académique ».

    « J’ai voulu venir moi-même constater de visu les difficultés et pouvoir ensemble trouver des solutions », a poursuivi le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    « Pour trouver des solutions, il faut avoir le courage de faire le diagnostic mais, malheureusement, nous sommes dans un pays où des fois, les gens ont peur de faire le diagnostic », a relevé El Hadj Abdourahmane Diouf.

    Du rectorat, le ministre s’est rendu au restaurant dit Argentin du campus social de l’université de Dakar, où il a pris son repas de midi avec les étudiants, avant de visiter les chantiers sur place, notamment le restaurant en construction et de nouveaux pavillons.

    Dans la grande salle du Centre des œuvres universitaires (COUD), il s’est entretenu avec différents responsables, dont le directeur, mais aussi avec des étudiants, les secrétaires généraux des syndicats des œuvres universitaires et les repreneurs des restaurants.

    A ces différents partenaires sociaux de l’enseignement supérieur, il a promis des audiences pour aller  »au fond des préoccupations des uns et des autres par des discussions franches et inclusives.

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-RECHERCHE / Vers des référentiels pour la qualité des formations doctorales

    SENEGAL-EDUCATION-RECHERCHE / Vers des référentiels pour la qualité des formations doctorales

    Dakar, 23 avr (APS) – Le Projet de capacitation pour l’évaluation et l’assurance qualité des formations doctorales et de la recherche (QA-Doc) a été lancé mardi à Dakar, avec l’objectif de parvenir à la mise en place de normes de qualité et des référentiels, de manière à asseoir une démarche qualité dans les programmes de recherche et les écoles doctorales.

    Le respect des normes de qualité pour la formation doctorale et la gestion de la recherche est devenu une priorité dans de nombreux pays, a expliqué le secrétaire exécutif de l’Agence nationale de l’assurance qualité de l’enseignement supérieur (ANAQ-Sup).

    « Un consortium composé de partenaires africains et européens du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche a bénéficié de la confiance des bailleurs, après avoir subi différentes étapes d’une rigoureuse sélection par les procédures des programmes Erasmus », a expliqué professeur Lamine Guèye.

    Au Sénégal, le projet s’est vu assigner l’objectif de « renforcer les capacités des ministères de l’Éducation et des agences nationales d’assurance qualité, afin de mettre en place et d’appliquer des normes d’évaluation pour la formation doctorale et la recherche », a signalé M. Guèye.

    A travers le projet, il s’agira aussi de « renforcer les capacités des universités pour évaluer la qualité de la recherche et des études doctorales, en se basant sur des normes élaborées et adaptées, à partir d’autres systèmes et procédures nationaux, régionaux et internationaux ».

    Pour le Sénégal, deux universités ont été choisies : l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Le secrétaire exécutif de l’Anaq-Sup s’est appesanti sur l’approche de partenariat, adoptée dans le cadre de ce projet. Celui-ci va, selon lui, permettre « la co-création et le co-développement de normes de qualité » par les gouvernements et les institutions, en collaboration avec des agences et universités de l’Union européenne.

    Il a évoqué « la possibilité d’étendre l’utilisation des résultats du projet dans d’autres contextes, comme le Mozambique, pays lusophone associé au projet à côté de la Guinée ».

    Selon la coordonnatrice du projet, professeure Maguette Sylla Niang, par ailleurs directrice de la cellule assurance qualité de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, au cours des trois ans (2024-2027) de mise en œuvre du projet, une collaboration sera établie en matière de recherche et les programmes de doctorat entre l’Europe et l’Afrique.

    Pour cela, le projet QA-Doc s’appuiera sur l’expertise des agences et des universités de l’UE dans le but de renforcer le partage de bonnes pratiques en matière d’assurance qualité. 

    ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UAD :  les enseignants arborent des brassards rouges pour dénoncer leurs conditions de travail

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UAD :  les enseignants arborent des brassards rouges pour dénoncer leurs conditions de travail

    Bambey, 23 avr (APS) – Les enseignants de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey (centre) ont décidé d’arborer des brassards rouges de lundi à samedi, pour protester contre leurs conditions de travail et les difficultés auxquelles cet établissement universitaire est confronté, a constaté l’APS.

     »Nous avons démarré aujourd’hui (lundi) le port de brassards rouges dans les amphis, les laboratoires et les bureaux pour déplorer le manque d’infrastructures constaté depuis plusieurs années à l’université Alioune Diop de Bambey et le déficit budgétaire qui avoisine plus de cinquante pour cent du budget de l’université », a déclaré à la presse le chargé de communication du Syndicat autonome des enseignants du supérieur de l’Université Alioune Diop (SAES-UAD), Malick Touré.

    En présence de ses collègues enseignants membres de ce syndicat, il a signalé qu’il y a toujours une coupure d’eau et d’électricité au sein du campus, faisant état aussi d’un déficit de bureaux pour les enseignants-chercheurs et de laboratoires non équipés.   

    Le syndicaliste a invité les pouvoirs publics à mettre en place un plan infrastructurel pour sortir l’université de cette crise et a demandé au nom de ses collègues un audit financier, comptable et organisationnel de la gestion de l’université.

    Malick Touré a relevé que les conditions de travail très difficiles, ont engendré un important taux d’abandon d’étudiants et des enseignants qui démissionnent pour aller vers d’autres universités ou à l’étranger.

    Il a indiqué que les enseignants de l’UAD n’excluent pas un arrêt des cours et comptent utiliser toutes les voies légales pour la satisfaction de leurs revendications.

    MS/ASB/AB/ASG