Catégorie : Education

  • SENEGAL-UNIVERSITES-PARTENARIAT / L’UCAK et l’UASZ scellent une convention de partenariat

    SENEGAL-UNIVERSITES-PARTENARIAT / L’UCAK et l’UASZ scellent une convention de partenariat

    Touba, 22 avr (APS) – Le président du Conseil académique de l’université  Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba, Mor Faye et le recteur de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), Mamadou Badji, ont procédé à la signature d’une convention de partenariat axée principalement sur deux volets, a constaté l’APS.

    Cette signature de convention a eu pour cadre le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’Education  et la formation (CCAK-EF) en présence de Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, président dudit complexe.

     »Le premier volet qui porte sur l’enseignement, la recherche et l’administration, va permettre de mettre en place un cadre d’échange, de mobilité, de mutualisation des ressources, de coopération scientifique et de recherche », a dit M. Faye, lors de la cérémonie de signature de ladite convention.

     »Le second volet concerne tout ce qui est lié au service à la communauté et à la société », a-t-il ajouté, précisant qu’ il englobe tout ce qui touche à l’agroforesterie, à la santé, à l’énergie renouvelable et à l’efficacité énergétique, à l’analyse et au traitement de l’eau, à la recherche sur l’aménagement du territoire et à la gestion durable.

    Mor Faye a souligné qu’il attend  »beaucoup de choses de cette coopération qui sans doute va véritablement sceller une coopération fructueuse entre les deux universités ».

    Mamadou Badji, le recteur de l’UASZ, a relevé qu’il y a  »véritablement une possibilité de collaborer de manière efficace et opérationnelle dès maintenant avec le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) de Touba que dans tous ces domaines ».

     »Une équipe paritaire composée des collègues mais aussi des jeunes chercheurs sera mise à la disposition de l’UCAK pour décliner une feuille de route à partir de laquelle le travail va pouvoir se faire », a-t-il indiqué.

     »Nous pouvons apprendre beaucoup du savoir-faire du CCAK  », a-t-il ajouté, affirmant la volonté de l’UASZ de s’inspirer du modèle économique de l’université de Touba où, dit-t-il,  il y a à côté des ressources disponibles, des leviers qui permettent à cette université la possibilité de faire plus que les autres universités publiques sénégalaises.

    Mamadou Badji a fait part de la nécessité d’enrichir et d’élargir ce modèle économique par l’allocation de ressources nouvelles.

    Plusieurs autorités académiques, administratives et étudiants des deux universités ont assisté à cette cérémonie de signature.

    AN/AB/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Le SAEMSS prône un cadre de concertation pour l’apurement des accords signés avec les enseignants

    SENEGAL-EDUCATION / Le SAEMSS prône un cadre de concertation pour l’apurement des accords signés avec les enseignants

    Louga, 21 avril (APS) – Le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), El Hadj Malick Youm, a plaidé, dimanche, à Louga, pour la création, par le nouveau gouvernement, d’un cadre de concertation en vue de ‘’discuter de l’apurement du passif social’’ relativement conclus avec les syndicats d’enseignants.

    ‘’Notre cahier de charge, aujourd’hui, est de faire comprendre aux nouvelles autorités qu’il est nécessaire qu’on puisse créer un cadre pour nous permettre de discuter des questions de l’heure, qui tournent autour de l’apurement du passif social, pour que l’Etat puisse procéder à l’apurement des accords signés avec les syndicats d’enseignants’’, a-t-il déclaré.

    Il a lancé cet appel à l’issue d’une assemblée générale du SAMSS, à Kébémer, dans le cadre de la tournée que ce syndicat a entreprise dans le ressort de l’inspection d’académie (IA) de Louga.

    Elhadji Malick Youm a rappelé que ‘’les accords signés avec l’Etat portent nécessairement sur la lancinante question de la situation des décisionnaires qui doit être dépassée’’.

    Ils ont aussi trait aux ‘’questions relatives à l’environnement scolaire, qui est devenu un problème sur lequel nous devons travailler pour créer un cadre favorable à de meilleures performances scolaires, mais également revisiter les programmes scolaires, les améliorer et créer un cadre permettant d’aller vers une école de la réussite’’.

    ‘’C’est pourquoi nous avons fait le tour pour partager avec les camarades ce que nous appelons le Pacte pour la transformation de l’éducation et la formation, qui est un document produit par le SAEMSS, sous le nom de Rapport diagnostic, faisant un diagnostic sans complaisance du système éducatif sénégalais’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui, ‘’ce document apporte une réponse très claire par rapport à tous les secteurs, et surtout, à tous les sous-secteurs de l’éducation qui est d’une importance capitale pour le développement de notre pays’’.

    ‘’C’est pourquoi nous pensons que cette assemblée générale a servi à prendre les avis de nos camarades à la base parce que, en tant que syndicat, nous allons prendre ces avis-là pour savoir comment réorienter le système éducatif’’, a-t-il fait valoir.

    Il indique que le SAEMSS espère que, ‘’dans les jours à venir, le nouveau ministre de l’Education [Moustapha Guirassy] ne manquera pas de nous convier à la table de concertation, pour qu’on puisse discuter des questions de l’éducation’’.

    Il s’agira aussi de ‘’trouver les meilleures orientations pour qu’on puisse retrouver cette école qui doit faire l’objet d’une refondation pour prendre en charge tous les besoins des populations’’, a-t-il dit.

    DS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-EDUCATION / Diourbel : un officiel appelle les maîtres coranique à s’ouvrir davantage à l’État

    SENEGAL-RELIGION-EDUCATION / Diourbel : un officiel appelle les maîtres coranique à s’ouvrir davantage à l’État

    Diourbel, 20 avr (APS) – Le directeur de la promotion des droits et de la protection des enfants, Maître Ibrahima Guèye, a invité samedi les maîtres coranique à s’ouvrir davantage aux pouvoirs publics pour une meilleure prise en charge des préoccupations des « daaras » (école coranique).

    « La recommandation forte que je voulais faire aujourd’hui, c’est de demander aux maîtres coranique de s’ouvrir davantage à l’État, parce que j’ai comme l’impression qu’ils pensent que les pouvoirs publics sont contre les daaras, alors que tel n’est pas le cas », a-t-il notamment déclaré.

    S’exprimant à l’occasion de la journée du talibé organisée par les « ndéyou daara » (marraine école coranique), en présence du maire de Diourbel, et de l’adjoint au préfet du département éponyme, il a demandé aux maîtres coranique d’être beaucoup plus ouverts et disposés à aller vers l’État pour recueillir la bonne information.

    L’État est là pour protéger les droits de tout un chacun, sans exception aucune, a-t-il rassuré, soulignant que les autorités sont en phase avec les préoccupations des maîtres coraniques. Selon lui, la création de la Direction des affaires religieuses en est une parfaite illustration.

    Le directeur de la promotion des droits et de la protection des enfants a salué par la même occasion le rôle des  »ndéyou daara », des ONG et de l’État dans la prise en charge des talibés.

    M. Guèye a rappelé l’urgence d’avoir une cartographie des écoles coraniques pour optimiser les interventions de l’État et faciliter la capacitation des maîtres coranique.

    Il a annoncé l’évaluation du programme de retrait et de réinsertion des enfants de la rue, ainsi que la mise en œuvre d’un nouveau plan d’action pour mieux accompagner les maîtres coranique et les  »ndéyou daara ».

    MS/ASG

  • SENEGAL-PERSONNELS-GESTION / Un expert met en exergue le rôle du DRH dans le développement du capital humain

    SENEGAL-PERSONNELS-GESTION / Un expert met en exergue le rôle du DRH dans le développement du capital humain

    Dakar , 20 avril (APS) – Touba Fall,  expert et formateur en gestion des ressources humaines, a rappelé, samedi, à Dakar,  le rôle du directeur des ressources humaines (DRH) dans le  développement du  capital humain au sein de l’entreprise, invitant ses collègues à promouvoir le talent humain.

    « Le DRH doit être un gestionnaire du talent humain, c’est-à-dire qu’il doit contribuer à mettre en valeur les compétences de chaque agent de l’entreprise », a-t-il déclaré.

    Touba Fall présentait un module portant sur la typologie des compétences d’un DRG lors d’une cérémonie d’hommage au formateur en ressources humaines, Abdou Fouta Diakhoumpa.

    L’expert estime que le gestionnaire des ressources doit aussi être un agent de changement en étant un pionnier dans tout ce qui concerne le changement au niveau de l’entreprise. ‘’Il doit être consultant interne. Cela veut dire qu’on ne peut rien faire sans associer en amont comme en aval le gestionnaire des ressources’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Un DRG doit avoir des compétences liées au rôle de régulateur chargé de l’application des politiques. C’est-à-dire dire à l’interne, le DRH doit être le soutien de tout ce qui se fait par rapport a toute politique de l’entreprise’’, a-t-il ajouté.

    Cette rencontre entre gestionnaires des ressources humaines, initiée par le groupe DRH Sénégal, a été également une occasion pour rendre hommage à Abdou Fouta Diakhoumpa, ancien inspecteur du travail et formateur émérite pour services rendus à plusieurs générations d’étudiants et professionnels dans le domaine des ressources humaines.

    ‘’Je suis formateur depuis au moins 44 ans en gestion des ressources et droit du travail. Je ressens beaucoup de bonheur et de joie pour ce bel hommage au formateur que je suis’’, a réagi M. Diakhoumpa lors de la cérémonie.

    ‘’Abdou Fouta Diakhoumpa est un exemple dans la fonction GRH au Sénégal. Il est très généreux aussi dans le partage du savoir envers ses étudiants et autres professionnels’’, a salué pour sa part Eugénie Augustina Diouf, une de ses anciennes étudiantes devenue DRH de profession.

    Le Groupe GRH Sénégal a été créé par Abdou Fouta Diakhoumpa pour faciliter un échange continu entre professionnels en gestion des ressources humaines au Sénégal.

    ABD/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : nette progression des résultats de l’académie aux examens scolaires en 2023 (SG)

    SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : nette progression des résultats de l’académie aux examens scolaires en 2023 (SG)

    Tambacounda, 19 (APS) – L’académie de Tambacounda (est) a enregistré en 2023 une  » nette progression » aux examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), réalisant respectivement des taux de 85% et 92,75%, a indiqué vendredi son secrétaire général, Assane Mbengue.

    ‘’Il faut noter que pour l’année passée, une nette progression a été enregistrée sur bien des indicateurs », a-t-il notamment dit lors de la revue annuelle de l’éducation. 

    Concernant le certificat de fin d’études élémentaire (CFEE), l’académie est classée sixième au niveau national, avec un taux de ‘’62,98% en 2022 contre 85,55% en 2023 », a-t-il signalé, précisant qu »’ il y a un écart  positif qui est réalisé’’.

     »La même tendance a été constatée pour le BFEM, où on est classé deuxième au niveau national avec un taux de réussite de 92,75% », a ajouté M. Mbengue.

    Pour le baccalauréat, a-t-il expliqué,  »si on prend uniquement les résultats du public, on serait à plus de 70% de réussite alors que le privé peine à obtenir les 20% ».

     »Nous avons un secteur privé faible », a déploré le secrétaire général, relevant que cette situation impacte sur le résultat général de l’académie au bac, avec un taux qui tourne autour de 47%.

    Sur le taux brut de scolarisation (TBS), il a affirmé que l’académie de Tambacounda connaît un bond significatif.  »Nous constatons des difficultés, car, nous ne sommes pas arrivés au niveau de la moyenne nationale », a-t-il déploré.

    En plus de cette contre-performance, il y a d’autres difficultés qui sont liées à la gestion du système, signale Assane Mbengue.

    ‘’Si nous n’avons pas réussi à nous hisser au sommet, c’est qu’il y a un point qui nous empêche de dérouler correctement nos activités, c’est l’absence d’enseignants », a expliqué le SG de l’IA, signalant  »un déficit criard d’enseignants dans la région estimé à 827 enseignants’’.

     En 2023,  »on n’avait même pas reçu d’enseignant pour l’élémentaire parce qu’il n y avait pas de sortants du centre régional de formation des professionnels de l’éducation (CRFPE)’’, a-t-il fait valoir.

     »Il nous faut des enseignants bien formés, nous réclamons des formateurs, de la logistique et des inspecteurs de spécialité du moyen et secondaire », a-t-il dit.

    Concernant les abris provisoires dans la région de Tambacounda,  il a expliqué qu »’un ambitieux programme est en train d’être déroulé par l’Etat, qui a déjà bouclé sa phase une et deux ». Selon lui,  »il ne reste plus que la troisième phase pour que les abris provisoires soient résorbés ‘.

    BT/ASB/AB

  • SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : face au déficit d’enseignants, l’académie mise sur les classes multigrades pour garder le cap  

    SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : face au déficit d’enseignants, l’académie mise sur les classes multigrades pour garder le cap  

    Kaffrine , 19 avr (APS) –  L’inspection d’Académie (IA) de Kaffrine (centre) déclare recourir aux classes multigrades afin de combler son déficit d’enseignants et maintenir le cap à travers de bon résultats scolaires. 

     »La région de Kaffrine est confrontée certes à un déficit d’enseignants, mais des stratégies ont été trouvées avec les classes multigrades pour accompagner les enseignants en les formant. Cette approche nous a permis de maintenir le cap et obtenir aujourd’hui de bons  résultats », a dit Abdoulaye Wade, l’inspecteur d’académie de Kaffrine.

    Il s’exprimait lors de la revue annuelle conjointe (RAC) du secteur de l’éducation de la région de Kaffrine, présidée par le gouverneur El Hadji Bouya Amar, en présence de plusieurs acteurs du secteur éducatif.

    Selon lui, des résultats satisfaisants ont été enregistrés dans l’ensemble grâce à l’approche recourant aux classes multigrades.

    Abdoulaye Wade a relevé que le principal problème de l’académie de Kaffrine, est lié aux faibles taux bruts de scolarisation et de préscolarisation. 

     »Le taux brut global de préscolarisation réalisé en 2023 par l’académie est à 0 9,4%, contre 19,6% au niveau national, tandis que pour l’élémentaire, le taux brut de scolarisation se situe à 44% en 2023, alors que la moyenne nationale est de 81,9% », a-t-il indiqué.

    Pour y remédier, Abdoulaye Wade signale que l’académie de Kaffrine est en train de voir, avec la communauté éducative et les autorités administratives, les stratégies à dégager pour prendre en charge ces questions, afin d’aller vers des modèles alternatifs.

    Concernant les indicateurs de participation de l’académie aux différents concours nationaux, il a admis  qu’il y a  des  »difficultés » à ce niveau, informant que des activités sont mises en œuvres dans le cadre d’un projet académique, pour enregistrer des résultats satisfaisants.

    Toutefois, il a reconnu de grands bonds en avant au niveau national aux examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) où l’académie de Kaffrine est sortie en tête et du Brevet de fin d’études moyenne  (BFEM), où s’est classée deuxième.

    M. Wade a plaidé pour l’érection d’un lycée technique dans la région de Kaffrine et compte organiser une conférence avec les différents acteurs pour améliorer le taux brut de scolarisation dans la région.

    CTS/AB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Dagana : le principal appelle à doter le CEM de Thiaggo d’un site pour la construction de salles de classe

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Dagana : le principal appelle à doter le CEM de Thiaggo d’un site pour la construction de salles de classe

    Thiaggo (Dagana), 19 avr (APS) – Kalidou Gacko, le principal du collège d’enseignement moyen de Thiaggo, dans le département de Dagan (nord), a appelé à doter son établissement scolaire d’un terrain en vue de la construction de salles de classe pour remplacer les abris provisoires qui accueillent ses élèves depuis quatre ans. 

     »Le plaidoyer le plus urgent, c’est qu’on arrive à quitter ce site provisoire. (…) l’école n’existe que dans les papiers, mais réellement il n’y a pas de CEM, car il n’y a ni salles de classes construites, ni bloc pour le collège », a déploré le principal du CEM.

    Face à la presse, M. Gacko a insisté sur la nécessité de trouver rapidement un site, car le climat ne favorise plus un bon déroulement des cours dans les abris provisoires, à cause des vents violents et de la canicule.

     »Avec ces abris provisoires où étudient les élèves, je suis parfois obligé d’arrêter les cours quand il y a beaucoup de vents pour veiller à la santé des élèves et de mon personnel enseignant, confrontés à des conditions extrêmement difficiles », a-t-il dit.

    Il rappelle que malgré ces conditions difficiles, l’école a réalisé l’année dernière un taux de réussite de 100% au Brevet de fin d’étude moyen (Bfem), avec 46 candidats.

    Ibrahima Sarr, le surveillant du CEM, dit attendre une réaction rapide des autorités pour régler cette question d’une manière définitive. « Avec les résultats positifs que nous avons enregistrés pour notre première promotion, j’attends effectivement que nous soyons dotés d’un site pour la construction de salles de classe et d’un bloc administratif pour travailler dans des meilleures conditions », a-t-il plaidé.

    Créé il y a quatre ans, le CEM de Thiaggo, dont l’effectif est de 366 élèves, n’a toujours pas de site et ne dispose que d’un seule salle qui accueille à la fois, le principal, le personnel enseignant et les documents administratifs.

    OG/AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Abdourahmane Diouf prend le pouls de la Cité du savoir

    SENEGAL-EDUCATION / Abdourahmane Diouf prend le pouls de la Cité du savoir

    Diamniadio, 19 avr (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a visité jeudi la Cité du savoir du pôle urbain de Diamniadio, s’arrêtant longuement au siège de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, à l’Institut supérieur d’enseignement professionnel Amadou Traoré (ISEP-) et à la cyber Infrastructure nationale pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation;

    A chaque étape, Abdourahmane Diouf a expliqué qu’il était venu pour, entre autres, faire le tour de la Cité du savoir, échanger, discuter, voir les conditions de travail.

    Dans chaque structure, il a eu droit à des présentations de la part des responsables, lesquels ont insisté sur les difficultés qui empêchent l’éclosion de leurs pleines potentialités.

    A l’UNCHK, le recteur Pr Moussa Lô a déploré l’exiguïté du siège. Il a rappelé que le personnel a rejoint le bâtiment ‘’non encore réceptionné’’ dans l’urgence, depuis maintenant trois ans.

    La question des effectifs a été évoqué par le recteur qui a signalé que l’université numérique est devenue la deuxième université du pays, derrière l’UCAD avec un effectif de 73 796 étudiants.

    ‘’Donner à l’UNCHK sa pleine potentialité soulagera les autres universités’’, a-t-il souligné. La question des outils de travail des étudiants, notamment les ordinateurs et les modems de connexion, ont été soulevés pour une ‘’distribution dans les délais et les meilleures conditions d’acquisition’’.

    A l’ISEP, il a d’abord été accueilli dans le grand amphithéâtre par les étudiants. Il a visité ensuite l’atelier d’assemblage et de réparation de voitures, avant d’avoir une séance de travail avec la directrice et son équipe.

    La question du statut juridique des enseignants et du personnel a été évoquée, ainsi que des difficultés de transport et de restauration des étudiants qui ne disposent pas de campus social.

    Dernière étape de la tournée, le CNRI a ouvert ses portes au ministre avec la visite de son supercalculateur.

    En compagnie du directeur Ousmane Thiaré, le ministre a recueilli les avis sur les ‘’possibilités offertes par la technologie de pointe dans la structure pour permettre d’avoir des données fiables pour faciliter toutes les prises de décisions dans l’enseignement supérieur’’.

    Abdourahmane Diouf dit avoir choisi de faire le tour des services relevant de son ministère avant ‘’toute annonce de mesures fortes ou d’engagements’’.
    ‘’C’est au terme de ces visites qui vont se poursuivre dans les universités et instituts que des mesures seront prises’’, a-t-il précisé à la presse.

    Vendredi, il prévoit de rencontrer le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES).

    ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Louga: l’inspection d’académie confrontée à un faible accès des élèves aux structures préscolaires et scolaires   

    SENEGAL-EDUCATION / Louga: l’inspection d’académie confrontée à un faible accès des élèves aux structures préscolaires et scolaires   

    Louga, 18 avr (APS) – L’inspection d’académie (IA) de Louga (nord) est confrontée à une difficulté majeure liée à un faible accès des élèves aux structures préscolaires et scolaires dans l’élémentaire et le moyen secondaire et la formation professionnelle et technique,  a-t-on appris de source académique, jeudi.

     »Chaque programme a ses problèmes qui lui sont spécifiques, mais la difficulté qui traverse tous ces programmes, c’est le faible accès dans les structures préscolaires et scolaires, aussi bien pour le moyen que pour la formation professionnelle et technique  », a dit l’inspectrice d’académie (IA) de Louga, Penda Bâ Wone.

    Elle s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la Revue annuelle conjointe du secteur de l’éducation et de la formation de la région de Louga.

      »Nous avons un faible taux de préscolarisation et de scolarisation au niveau de l’élémentaire. Le taux d’accès est faible dans le moyen secondaire générale comme dans celui de la formation professionnelle et technique », a-t-elle déploré.

     »Au niveau de la région de Louga, il y a des efforts à faire pour que les enfants soient inscrits à l’école et qu’ils y restent », a-t-elle expliqué.

     »C’est, pour nous, un grand défi et la priorité majeure que nous avons inscrit dans notre projet académique, est de voir comment trouver des solutions à ces problèmes qui rongent Louga, figurant  parmi les cinq académies les moins scolarisées du Sénégal », a-t-elle encore souligné.

    A ces difficultés, selon elle,  s’ajoutent « un ratio d’enseignants jugé très faible et un nombre d’inspecteurs très minime par à la demande ».

    Elle a rappelé que le rôle majeur des inspecteurs est de s’occuper du contrôle, d’accompagner et d’encadrer les enseignants du moyen secondaire dans leurs pratiques professionnelles pour qu’ils puissent booster les performances des élèves.

    Penda Bâ Wone a avancé que  »si le ratio d’enseignants est faible nécessairement le niveau d’encadrement sera aussi faible, et ça va se ressentir au niveau des performances dans nos écoles ».

     »C’est pourquoi, nous voulons que le nombre d’inspecteurs soit revu à la hausse pour qu’on puisse ensemble résoudre ce problème de l’académie de Louga », a-t-elle lancé.

    DS/AB/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : les stratégies d’adaptation des enseignants face au déficit de personnel saluées  

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : les stratégies d’adaptation des enseignants face au déficit de personnel saluées  

    Matam, 18 avr (APS) – Le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, a salué, jeudi, les stratégies d’adaptation des enseignants face au déficit de professeurs et d’instituteurs constaté dans la région depuis l’ouverture des classes.

     »Il a été identifié un réel déficit d’enseignants, mais heureusement qu’il y a des stratégies d’adaptation qui ont été développées par les autorités académiques avec la complicité, la disponibilité et la compréhension des enseignants, dont des chefs d’établissement qui ont accepté de reprendre la craie pour combler ce déficit », a-t-il dit.

    Le chef de l’exécutif régional s’exprimait lors de la revue annuelle conjointe (RAC) du secteur de l’éducation dans la région de Matam, en présence des autorités éducatives et des acteurs du secteur.

    Des enseignants tiennent également des classes spéciales multigrades, a-t-il relevé, ajoutant que toutes ces stratégies d’adaptation ne constituent pas une réponse structurelle à ce problème.

    M. Watt a reconnu que c’est une difficulté que Matam connaît, à l’instar de beaucoup d’autres régions du pays, touchées par le mouvement national qui fait que bon nombre d’enseignants quittent la région pour d’autres localités.

     »Nous notons que le nombre de départs est massif par rapport aux nouvelles arrivées, ce qui constitue une saignée. Entre autres pistes de solutions, il y a l’engagement quinquennal qui oblige l’enseignant à rester dans une zone pendant cinq ans avant de pouvoir participer à une compétition », a déclaré le gouverneur.

    Pour sa part, l’inspecteur d’académie, Mbaye Babou a rappelé la région est confrontée  à un déficit cumulé avec l’affectation d’enseignants grâce aux règles du mouvement.

     »Au niveau du remplacement, il y a des efforts à faire. Pour cette année, on a enregistré moins de 150 enseignants pour des départs estimés à plus de 300, dont 260 au niveau de l’élémentaire. Cette situation met les enseignants dans des difficultés pour pouvoir accomplir leur devoir d’enseignement », a indiqué l’IA.

    Il estime que cela fragilise également le système scolaire, faisant que les autorités se retrouvent avec des classes multigrades, des fermetures d’écoles, mais aussi avec des personnels qui devaient être positionnés dans le pilotage et l’administration, mais  »qui sont obligés de retourner dans les classes ».

    Mbaye Babou a également fait savoir que le déficit d’enseignants peut être source de revendications pour le personnel enseignant qui  »se retrouve surchargé ».

    AT/ASB/ASG