Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Diourbel : l’inspection d’académie promet une réponse aux taux de redoublement et d’abandon élevés

    SENEGAL-EDUCATION / Diourbel : l’inspection d’académie promet une réponse aux taux de redoublement et d’abandon élevés

    Diourbel, 18 avr (APS) – L’inspecteur d’académie de Diourbel (centre), Modou Ndiaye, a  indiqué, jeudi, qu’il envisage de mettre en place des stratégies pour faire face aux taux d’abandon et de redoublement jugés élevés dans la région.

    Présentant le rapport de performance du secteur de l’éducation dans le cadre de la revue annuelle conjointe (RAC), il a indiqué qu’en 2023, l’académie de Diourbel a enregistré un taux de redoublement de 14% pour le moyen secondaire. Selon lui, cette situation est liée en grande partie au phénomène des motos-Jakarta, à l’exode rural et à la vulnérabilité de certains apprenants.

    L’inspection d’académie compte à cet effet  »mettre en place un dispositif et des stratégies pour apporter des réponses idoines à cette problématique », a-t-il annoncé, soulignant l’urgence de limiter les cas de déperdition scolaire.

    Selon lui, il va falloir aussi renforcer l’encadrement et la formation des enseignants et mettre en place des stratégies de remédiation afin d’apporter les réajustements nécessaires.

    Au titre des recommandations, M. Ndiaye a demandé la dotation des structures déconcentrées de moyens pour une meilleure prise en charge de la formation professionnelle et technique.

    De même, il a préconisé la construction d’un lycée franco-arabe dans chaque département de la région et de compléter la cartographie des daara (écoles coraniques), en collaboration avec les associations des maîtres coraniques.

    Pour sa part, le gouverneur de la région, Ibrahima Fall, a proposé l’augmentation du taux de recrutement des élèves au concours d’entrée au lycée scientifique et d’excellence de Diourbel (LSED). Il a aussi sollicité la hausse de l’indemnité d’encadrement des enseignants dudit établissement.

    Le chef de l’exécutif régional a demandé que des efforts soient faits pour absorber le déficit d’enseignants dans la région.

    MS/ASB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / Pr Amadou Gallo Diop : « Pas de développement sans la recherche »

    SENEGAL-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / Pr Amadou Gallo Diop : « Pas de développement sans la recherche »

    Dakar, 18 avr (APS) – Le directeur général de la recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) estime que le développement est indissociable de la recherche.

    ‘’Il ne peut pas y avoir de développement sans recherche. Il ne peut pas y avoir développement sans que les produits de cette recherche ne permettent de l’innovation dans tous les domaines’’, a déclaré le professeur Amadou Gallo Diop.

    Il prenait part jeudi à un séminaire régional intitulé ‘’Gouvernance et structuration de la recherche en Afrique de l’ouest’’. Cette rencontre est organisée à Dakar, par l’Agence universitaire francophone (AUF) et le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames).

    Ce qui impressionne sur le continent africain, dit-il, c’est ‘’le courage des jeunes africains dans tous les domaines’’.

    Mais, ‘’le facteur inhibiteur, c’est que les conditions de travail ne sont pas encore au top pour leur permettre d’exprimer tout ce savoir-faire’’, a-t-il déploré. Un état de fait dont, à l’en croire, ont pris conscience l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et le Cames. 

    Il estime que ‘’plus on est multilingue, plus on est multiculturel et plus les ponts se construisent plus facilement’’.

    Il prédit que ‘’les choses vont bouger [au cours des] vingt prochaines années’’. Il considère que l’‘’interconnexion entre les nations doit être le socle d’une nouvelle dynamique’’, insistant sur le fait que ‘’les choses vont bouger pendant les vingt prochaines années’’.

    Le professeur Ouidad Tebbaa, directrice régionale de l’Agence universitaire francophone (AUF), justifiant la tenue de ce séminaire, souligne qu’’’il se situe au cœur de la stratégie 2021-2025’’.

    ‘’L’Afrique doit être en avant sur la recherche & développement, sur la recherche & innovation, car il y a des chercheurs, des brevets. Il y a du travail qui a été fait. Il faut le structurer, il faut le mettre en avant, il faut mettre le monde socio-économique’’, a plaidé Mme Tebbaa.

    Elle estime que ‘’tout cela doit déboucher sur des impacts concrets pour nos pays’’.

    NSS/ASG/AB

  • MONDE-SENEGAL-SOCIETE / Sadio Mané en militant de l’intelligence artificielle au service du développement 

    MONDE-SENEGAL-SOCIETE / Sadio Mané en militant de l’intelligence artificielle au service du développement 

    Dakar 17 avril (APS) – L’international sénégalais d’ Al Nassr (élite saoudienne), Sadio Mané, milite pour « une éducation de qualité, abordable et accessible », fortement axée sur la science, la technologie et l’innovation, en vue de mieux exploiter l’intelligence artificielle au service du développement durable.

    « Pour exploiter l’intelligence artificielle au service du développement durable, il est impératif de mettre fortement l’accent sur une éducation de qualité, abordable et accessible, en mettant fortement l’accent sur les STEM (science, technologie et innovation) », a déclaré la star sénégalaise, citée dans un communiqué parvenu à l’APS, jeudi.

    L’attaquant sénégalais a tenu ces propos mercredi à New York, où il participait au sommet de la Jeunesse des Nations unies, session Afrique, dont le thème portait sur « Les jeunes façonnent des solutions durables et innovantes ». 

    Sadio Mané juge « alarmant de constater que 44% des 244 millions de personnes non scolarisées vivent en Afrique », pendant que « 90% de ceux qui peuvent aller à l’école n’ont pas accès à Internet ».

    « Ces chiffres sont inacceptables. Pour parvenir à un développement durable et à une paix durable grâce à l’IA, nous devons établir les bases et investir dans une éducation de qualité et des infrastructures numériques », a préconisé Sadio Mané.

    Le continent africain, avec « plus de 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans », compte « la plus forte population de jeunes dans le monde », souligne Sadio Mané dans des propos rapportés par le communiqué.

    De même, ajoute-t-il, l’augmentation de la population « présente également des opportunités nouvelles et émergentes telles que les progrès en matière de science, de technologie et d’innovation, y compris les technologies d’intelligence artificielle ».

    Aussi, pour que l’intelligence artificielle puisse avoir « un impact significatif sur le développement durable et la paix durable en Afrique, poursuit-il, une masse critique de la population africaine doit savoir comment utiliser et déployer les technologies artificielles d’une manière sûre qui ne viole pas leur sécurité et être utilisée de manière en tandem avec le développement durable et la paix durable en Afrique ». 

    Sadio Mané a par ailleurs annoncé avoir achevé de construire sur fonds propres, au Sénégal, une école regroupant les cycles allant du primaire au lycée, en réponse à l’objectif de développement durable des Nations unies relatif à une éducation de qualité.

    « J’ai également investi dans les infrastructures pour connecter 16 villages au Sénégal afin de leur permettre d’avoir accès aux routes, aux marchés, à l’eau et à l’électricité entre autres, tout en créant des opportunités d’emploi indispensables pour les jeunes », a indiqué Mané, Ballon d’or africain d’Or africain en 2019 et 2022.

    Il a également construit un stade de football dans son village de Bambali, dans la région de Sédhiou (sud), « pour encourager le professionnalisme, la discipline et l’esprit sportif des jeunes ».

    La star sénégalaise a aussi investi dans une académie de football au Sénégal et racheté le club français de Bourges Foot 18 (National 2).

    Se disant par ailleurs « très encouragé par la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), Mané « appelle à faire taire les armes en Afrique comme moyen de parvenir à un développement durable et à une paix durable en Afrique ».

    FDS/BK/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-RELIGION / Le président Faye annonce la création d’une direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-RELIGION / Le président Faye annonce la création d’une direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe

    Dakar, 17 avr (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye,  a annoncé mercredi la création d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, a appris l’APS de source officielle.

    Le chef de l’Etat en a fait l’annonce, mercredi, lors du conseil des ministres.

    Selon le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire du gouvernement, cette direction est composée du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe.

    ASG/AB

  • SENEGAL-UNIVERSITES-ENTREPRENEURIAT / USSEIN : cinq projets d’étudiants entrepreneurs financés à hauteur de 20 millions de francs CFA

    SENEGAL-UNIVERSITES-ENTREPRENEURIAT / USSEIN : cinq projets d’étudiants entrepreneurs financés à hauteur de 20 millions de francs CFA

    Kaolack, 17 avr (APS) – L’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack (centre) a octroyé un financement de vingt millions de francs CFA à cinq projets de ses meilleurs étudiants en entreprenariat dans le cadre de la deuxième édition de l’incubation ‘’DemoDay’’, a constaté l’APS, mercredi.

    ‘’Ces cinq meilleurs étudiants ont obtenu des fonds d’amorçage de leurs start-up, à raison de quatre millions de francs CFA par projet. Mais, nous allons continuer à les accompagner, parce qu’on ne veut pas s’arrêter seulement à la création d’entreprises’’, a dit la  rectrice de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kâne, lors de la remise de ce financement.

    ‘’Nous voulons également voir quel est le devenir de l’entreprise et ceux qui n’ont pas bénéficié de ces fonds. Nous les accompagnons pour trouver d’autres canaux de financement, pour que les projets innovants qui ont été présentés soient des réalités et impactent le développement de notre pays’’, a-t-elle ajouté

    Elle a rappelé que les missions de l’USSEIN portent sur l’enseignement, la formation et la  recherche ainsi que sur l’offre de services à la communauté et l’employabilité des jeunes, devenue une ‘’thématique majeure’’ au Sénégal.

     »C’est dans ce contexte qu’au niveau de l’USSEIN, il a été mis en place un incubateur, grâce à l’appui de l’Agence belge de développement (ENABEL), pour faire renaitre l’espoir chez les jeunes », a-t-elle expliqué.

    Elle a indiqué que dès le début, les étudiants inscrits dans cette université se sont organisés en coopératives et en groupements d’intérêt économique de façon multidisciplinaire. Selon elle, l’objectif vise à faire en sorte qu’ils puissent réfléchir à un projet innovant de développement du secteur agroalimentaire.

    L’USSEIN, c’est une université qui va ‘’de la fourche à la fourchette, de l’étable à la table et de l’halieutique à l’assiette’’, parce que couvrant toute la chaîne de valeur agricole, a-t-elle souligné.

    La remise des chèques a eu lieu dans les locaux du campus de Sing-Sing, situé en périphérie de la ville de Kaolack,  en présence, entre autres, de représentants de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et du corps professoral et administratif de l’USSEIN.

    L’USSEIN, établissement d’enseignement supérieur à vocation agricole, est la première université thématique du Sénégal polarisant les régions administratives de Fatick, Kaffrine et Kaolack.

    Le ‘’DemoDay’’ est une journée où les étudiants incubés sont évalués par rapport à leur business plan à travers une présentation publique visant à convaincre un jury par rapport à l’innovation et à la valeur ajoutée.

    ADE/AB

  • SENEGAL- EDUCATION / Ziguinchor : des taux d’abandon et de redoublement proches de 19% et 20 % dans le moyen et le secondaire

    SENEGAL- EDUCATION / Ziguinchor : des taux d’abandon et de redoublement proches de 19% et 20 % dans le moyen et le secondaire

    Ziguinchor, 17 avr (APS) – Les taux d’abandon et de redoublement dans les cycles moyen et secondaire ont frôlé respectivement 19 % et 22% en 2023, dans la région de Ziguinchor, a révélé, mercredi, l’inspecteur d’académie (IA), Cheikh Faye

     « Nous avons des efforts à faire au niveau du baccalauréat. Le taux de redoublement dans le moyen et le secondaire est préoccupant. Quand on frôle les 22% de taux de redoublement, 19% de taux d’abandon, il y a des choses à faire pour le maintien des élèves », a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait au terme d’une réunion consacrée à la revue annuelle conjointe du secteur de l’éducation au niveau de la région de Ziguinchor, en présence du gouverneur, Mor Talla Tine.

     « Nous avons toujours des problèmes dans la prise en charge des disparités », a relevé l’IA de Ziguinchor.

    Toutefois, cette académie a ‘’connu des performances réelles tant au niveau de la qualité qu’au niveau de l’équité dans l’accès à l’éducation et au niveau de la gouvernance », s’est-il réjoui.

    « Au plan de l’équité, la prise en charge des élèves à besoins éducatifs spéciaux est en marche à Ziguinchor. Il y a également des efforts dans la prise en charge des élèves vulnérables par des appuis multiformes pour les appuyer à réussir », s’est félicité Cheikh Faye.

    Il a signalé d’autres performances, notamment au plan de la gouvernance et la sécurisation du quantum horaire, malgré les problèmes notés à Ziguinchor, à la fin du troisième trimestre 2023.

    « Il s’agissait d’analyser la mise en œuvre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (PAQUET) dans la région », a expliqué l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue.

    Il a déclaré que « l’analyse des différents programmes nous a permis de comprendre que des résultats importants ont été réalisés, même si dans certains domaines des efforts restent à faire ».

    La réunion a été aussi l’occasion pour le gouverneur et les acteurs de l’éducation de la région de Ziguinchor de prendre l’engagement de lutter contre les stupéfiants dans les écoles.

    « L’utilisation de ces produits stupéfiants est un phénomène qui est constaté à Ziguinchor comme dans d’autres régions du Sénégal », a avoué l’adjoint au gouverneur.

     « Nous allons faire davantage de sensibilisation au niveau des écoles mais également au niveau des associations de parents d’élèves, pour mieux informer les jeunes sur les méfaits de ces produits mais également sur les impacts négatifs qu’ils peuvent avoir sur leur scolarité », a promis Sidi Guissé Diongue.

    MNF/ASG/ASB

  • SENEGAL-FORMATION-APPUI / La Ville de Thiès porte à plus 1.000 les bourses scolaires octroyées cette année

    SENEGAL-FORMATION-APPUI / La Ville de Thiès porte à plus 1.000 les bourses scolaires octroyées cette année

    Thiès, 17 avr (APS) – La mairie de la ville de Thiès a octroyé 831 nouvelles bourses de formation à des élèves et étudiants, portant cette année à 1.089 le nombre de bénéficiaires, compte tenu des 258 cas de renouvellement, a indiqué, mercredi, le maire Babacar Diop.

     »Pour l’année en cours (2024), nous avons enrôlé 831 nouveaux bénéficiaires, plus 258 demandes de renouvellement de l’année dernière (soit un total de 1089 bourses) pour un montant de 208.780.655 FCFA », a notamment dit le maire.

    Il prenait la parole lors d’une cérémonie de signature de conventions avec les 30 établissements agréés de la ville, devant accueillir ces boursiers.

    Présidée par le gouverneur de la région, Oumar Mamadou Baldé, cette cérémonie avait aussi enregistré la présence de bénéficiaires, de parents, de chefs d’établissement, de chefs de services techniques, dont l’inspecteur d’Académie.

    Les élèves étudiants attributaires de ces bourses sont inscrits pour des formations professionnelles et techniques diplômantes, dans des filières aussi diverses que l’électricité, la couture, l’hôtellerie, les multimédias, le journalisme, la communication, le marketing, la plomberie, la mécanique, l’agriculture, la santé, entre autres.

    Le maire de Thiès s’est dit  »fier » de lancer la deuxième édition de ce programme de bourses scolaires municipales, qui, selon lui, vise à  »soutenir les étudiants et les apprenants de tous les âges et de toutes les classes dans leur quête perpétuelle de connaissances et de compétences ».

    Il a précisé que ces bourses  »ne sont pas seulement destinées à réduire les obstacles financiers à la formation, mais aussi à encourager l’excellence académique, l’innovation et le leadership ».

    C’est, a-t-il précisé, une façon de  »donner à chacun la chance de réaliser ses rêves et de faire partie des futurs dirigeants et innovateurs de notre ville,  de notre région, de notre pays et de notre continent ».

     »Durant l’année académique 2022-2023, la mairie de Thiès avait offert 651 bourses, pour une enveloppe de 101.972.625 FCFA », soit 68% des dossiers reçus, a-t-il rappelé.

    La Ville de Thiès se fixe comme objectif de porter l’enveloppe dédiée aux bourses scolaires à 500 millions de FCFA avant la fin du mandat de l’actuelle équipe municipale, a-t-il dit. Elle envisage aussi, selon Babacar Diop, d’offrir des bourses d’excellence à des étudiants pour qu’ils aillent poursuivre leurs formations à l’étranger.

    Le gouverneur a instruit l’inspecteur d’académie d’assurer un contrôle de l’utilisation de ces ressources par les établissements agréés.

    Saluant cette  »belle initiative » du maire de Thiès, le gouverneur Baldé, qui se veut un  »militant de la formation de nos ressources humaines », appelées à conduire le développement du pays, a souligné que  »le futur contexte mondialisé auquel les enfants sont en train d’être préparés »,  »sera marqué par une complexité grandissante et des changements aussi rapides qu’imprévisibles ».

     »Le monde qui sera le vôtre sera une machine impitoyable qui laissera de côté tous ceux qui n’ont pas bénéficié de la formation la plus adéquate », a-t-il souligné, réitérant une déclaration qu’il avait faite lors de son installation en tant que gouverneur de Thiès.

    Pour lui, l’octroi de ces bourses contribue à la mise en œuvre de l’équité et à l’égalité des chances, un vœu exprimé par tous les documents de politique économique et social du gouvernement du Sénégal.

    Mamadou Ndiéguène, directeur de l’Institut panafricain de journalisme (IPAJ), basé à Thiès, a vanté cette démarche de l’autorité municipale, qui est  »la bienvenue », puisqu’elle offre à la jeunesse une opportunité de se former. Surtout que beaucoup de jeunes n’ont pas les moyens de se payer une formation, a-t-il dit.

    Selon lui, sur la trentaine de boursiers qui ont été orientés vers l’IPAJ, il y a des professionnels de l’information et de la communication en activité qui n’avaient pas encore été formés.

    ADI/ASB/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Bourses d’études : des réponses seront trouvées bientôt, promet Abdourahmane Diouf

    SENEGAL-UNIVERSITES / Bourses d’études : des réponses seront trouvées bientôt, promet Abdourahmane Diouf

    Dakar, 16 avr (APS)  – Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation travaillera avec la Direction des bourses à trouver des réponses à la question de l’attribution des bourses et de leur paiement aux ayants droit, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’Ce qu’on doit comprendre, c’est que le ministère et la Direction des bourses  sont totalement dévoués à cette cause, parce que conscients des problèmes  soulevés au niveau des bourses d’étudiants, et nous pensons avoir les réponses très bientôt’’, a souligné Abdourahmane Diouf, mardi, après une visite à la Direction des bourses.

    Accompagnés du secrétaire général du MESRI, du directeur général de l’enseignement supérieur et de quelques proches collaborateurs, il a visité chaque bureau de la direction des Bourses et discuté avec les agents.

    ‘’C’est difficile en ce moment de dire qu’on a la solution, mais on est en train d’écouter les acteurs, notamment les recteurs, les enseignants’’, a -t-il expliqué.

    Il dit attacher, depuis  sa prise de fonction à la tête de ce ministère,  »beaucoup d’importance aux visites de terrain ». « J’ai vu beaucoup de rapports, mais je trouve qu’il était important de se déplacer pour écouter les acteurs et s’enquérir des conditions de travail’’, a-t-il indiqué.

    Le nouveau ministre considère que ‘’la question des bourses  aura une importance  particulière  dans la gestion du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation’’. ‘’Les étudiants peuvent revendiquer leurs bourses de façon légitime, mais nous savons tous qu’il y a des goulots d’étranglement qui font qu’il y a des retards’’, a expliqué le ministre.

    Il estime que le réajustement de l’année académique,  qui connaît des chevauchements depuis quelques années, devrait permettre ‘’de régler un  peu le retard des bourses des étudiants’’.

    ‘’Nous sommes en tournée pour rencontrer tous les acteurs, et c’est à la fin de cette tournée que nous pourrons annoncer éventuellement des mesures’’, a- t-il déclaré.

    Le directeur des bourses, Khalifa Gaye, estime que son service  »est le poumon de l’enseignement supérieur », soulignant travailler d’ »arrache-pied pour que les bourses soient payées à temps et dans les meilleurs délais’’.

    ‘’Soyez rassurés. Quand vous constatez que, depuis votre installation, vous êtes interpellés sur le retard des bourses, vous n’êtes pas responsable au même titre que la direction des bourses, mais  cela dépendait d’autres paramètres que nous ne maîtrisons pas’’, a-t-il ajouté à l’endroit du ministre. Il informe que la situation a été décantée par le Trésor public et le paiement a démarré en début de semaine.

    Il s’est appesanti sur les modalités d’attribution des bourses, le processus de leur paiement ainsi que sur les difficultés, notamment le chevauchement des années académiques, le retard dans les inscriptions et réinscriptions avec comme conséquences un travail en continu et le problème de la soutenabilité du budget.

    Il a insisté sur les difficultés, relevant le paradoxe lié au fait que la Direction des bourses a été créée pour une seule université  avec un organigramme demeuré en l’état malgré l’élargissement de la carte universitaire avec huit nouveaux établissements. Il a aussi évoqué le cas particulier de l’université Cheikh Amidou Kane qui a au moins un espace numérique par région, sans compter les instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP)

    Structure rattachée au cabinet du ministre, la Direction des bourses s’occupe des allocations, aides, subventions et indemnités tant au niveau national qu’à l’étranger.

    Elle est le premier service extérieur au ministère basé à Diamniadio à recevoir la visite du nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Kaolack : vers la tenue d’un forum régional sur les infrastructures scolaires

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Kaolack : vers la tenue d’un forum régional sur les infrastructures scolaires

    Kaolack, 16 avr (APS) – L’inspecteur d’académie (IA) de Kaolack (centre), Siaka Goudiaby, a annoncé, mardi, la tenue d’un forum régional sur les infrastructures scolaires, lequel se veut un cadre de concertation entre tous les acteurs intervenant dans le système éducatif en vue d’une cartographie des établissements scolaires.

    Il en a fait l’annonce au cours d’une réunion du comité régional de développement (CRD) présidée par le gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane. Cette réunion a porté sur la revue annuelle conjointe de l’éducation et de la formation, dénommée ‘’Rapport de performances’’.

    Il a rappelé que l’hivernage va bientôt s’installer et le caractère ‘’argileux, salé et très agressif’’ du sol de la zone. Un état de fait n’est pas sans impact sur les infrastructures scolaires de la région de Kaolack.

    Compte tenu de cet état, a-t-il préconisé, il y a urgence à mettre en place un dispositif pouvant permettre de faire face aux problèmes liés aux inondations.

    ‘’Kaolack, c’est une région particulière. D’abord, au plan géologique et écologique, parce que constituée d’un sol argileux qui a cette capacité à retenir l’eau, mais aussi d’un sol un peu salé. Ce qui fait que les effets combinés de ces deux facteurs font que les infrastructures ont des problèmes pour tenir face à l’usure du temps’’, a expliqué M. Goudiaby.

    Cette situation, à l’en croire, fait que la plupart des infrastructures scolaires qui, pour l’essentiel, sont construites avant ou un peu après les indépendances, deviennent très vétustes et croulent sous le poids de l’âge.

    ‘’C’est pourquoi nous pensons qu’une fois que nous aurons terminé l’état des lieux des infrastructures scolaires, nous allons convoquer un forum sur cette question’’, a-t-il annoncé.

    Il estime que ‘’les mairies et conseils départementaux, à eux seuls, ne peuvent pas supporter les coûts de telles constructions’’.

    Cette grande rencontre vise à mettre en synergie tous les mécènes, partenaires, bailleurs et autres ‘’amis de l’école’’. Selon lui, ‘’pour l’essentiel, Kaolack, comme Saint-Louis et Dakar, a vu passer beaucoup de cadres sénégalais et même africains’’ et ‘’fait partie des régions qui ont accueilli toutes les premières écoles du Sénégal indépendant’’.

    ‘’Si on parvient à organiser un tel forum, ce sera le lieu de présenter l’état des infrastructures et sensibiliser les élus territoriaux, les mécènes, les partenaires au développement, les Sénégalais qui sont passés par ici (…)’’, explique M. Goudiaby.

    Il reste convaincu que l’Etat, quels que soient ses efforts, ne peut pas tout faire, parce que ‘’les besoins en matière d’éducation sont énormes (…)’’, surtout avec l’accroissement exponentielle de la démographie du Sénégal.

    Siaka Goudiaby a, par ailleurs, relevé un déficit de communication entre l’IA et les inspections de l’éducation et de la formation (IEF), d’une part, et les élus territoriaux d’autre part. Or, c’est cette communication pourrait, selon lui, permettre aux IEF et à l’IA d’être informées sur les projets financés et mis en œuvre par les élus territoriaux.

    ‘’Si nous sommes informés, ça nous permettra de procéder aux arbitrages nécessaires pour ne pas créer des doublons dans les interventions entre les élus territoriaux et les projets et programmes qui interviennent dans l’éducation’’, fait-il valoir.

    Il a rappelé que c’est la direction des constructions scolaires qui est dépositaire des normes architecturales en matière de construction d’édifices scolaires.

    ADE/ASG/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-AMBITIONS / Kaolack : l’inspection d’académie travaille à la promotion des matières scientifiques

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-AMBITIONS / Kaolack : l’inspection d’académie travaille à la promotion des matières scientifiques

    Kaolack, 16 avr (APS) – L’inspection d’académie (IA) de Kaolack (centre) indique qu’elle est en train d’œuvrer à la promotion des matières scientifiques, passage obligé pour l’émergence du Sénégal.

    ‘’Le Sénégal est un pays en voie de développement qui aspire, dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), à être émergent. Il ne peut l’être que s’il y a une politique hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques’’, a déclaré l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby.

    Il a fait cette déclaration lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) présidée par le gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane. Cette rencontre était axée sur la revue annuelle conjointe de l’éducation et de la formation.

    Les différents acteurs du système éducatif, les chefs des services déconcentrés impliqués dans le fonctionnement de l’éducation et de la formation et les élus territoriaux de la région ont pris part à la rencontre. Celle-ci s’est tenue à la salle de conférence de la gouvernance de Kaolack.

    Il ressort des différentes présentations et interventions qu’il y a une désertion des filières scientifiques, notamment des mathématiques, l’indicateur associé notamment à la fréquentation desdites filières par les élèves n’ayant pas été atteint.

    ‘’D’abord, nous constatons qu’il n’y a pas beaucoup d’élèves dans les séries et filières scientifiques et mathématiques, mais aussi celles-ci ne sont pas assez nombreuses au niveau du territoire académique’’, a relevé l’IA de Kaolack.

    Selon Siaka Goudiaby, les autorités sénégalaises en charge de ce secteur tablent sur des ‘’mesures fermes’’ orientées vers la promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques. Il estime que le Sénégal dispose de suffisamment de cadres dans les domaines littéraires.

    ‘’Mais si à ce niveau là nous n’avons pas une expertise scientifique et mathématique de qualité en grand nombre, notre développement risquerait d’être compromis. (…) ailleurs, les pays dits émergents qui ont pu arriver à ce niveau de développement, le doivent à une politique volontariste et hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques’’, a-t-il fait valoir.

    Il signale que l’inspection d’académie de Kaolack est en train de prendre des mesures au niveau local, pour promouvoir les filières scientifiques.

    ‘’La première initiative que nous avons prise, c’était de mettre en place le projet +Pépinière des talents+, qui consiste à identifier et détecter les élèves talentueux qui ont un profil mathématique et scientifique certain, pour les encadrer à travers des cours de soutien et de renforcement par le biais du numérique, etc.’’, a expliqué M. Goudiaby.

    L’IA accompagne aussi les enseignants et met à la disposition de ces élèves une batterie d’exercices sur les différentes matières scientifiques.

    ADE/ASG/AB