Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Fatick : l’IA préconise une école du futur ayant une offre diversifiée

    SENEGAL-EDUCATION / Fatick : l’IA préconise une école du futur ayant une offre diversifiée

    Fatick, 16 avr (APS) – L’inspecteur d’académie de Fatick, Cheikh Yaba Diop, a souligné, mardi, la nécessité d’aller vers une école du futur proposant une offre d’éducation diversifiée.

    « Nous devons aller vers la construction d’une école du futur, une école moderne où le droit à l’éducation soit effectif et applicable », a-t-il dit lors de la présentation de la 11ème revue régionale conjointe du secteur de l’éducation et de la formation sur les performances 2023.

    Il a profité de cette rencontre pour préconiser la diversification de l’offre d’éducation. « Nous devons adapter notre système au besoin et au contexte socio-culturel des communautés », a-t-il recommandé.

    La 11ème revue régionale conjointe du secteur de l’éducation et de la formation a permis d’évaluer les performances scolaires des inspections générales de l’éducation et de la formation (IEF).

    Au baccalauréat par exemple, elle a permis de noter qu’un bond de trois points a été réalisé. Pour les examens du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), les bonds sont respectivement de 10 et 30 points.

    « Nous avons réalisé des performances scolaires, au bac, au BFEM et au CFEE. Ces acquis sont dus à l’ensemble des efforts fournis par les acteurs, à savoir les chefs d’établissement, les inspecteurs et les IEF [inspections de l’éducation et de la formation] », a indiqué Cheikh Yaba Diop.

    Ces performances ont été également obtenues grâce au pilotage pédagogique, a-t-il dit, relevant aussi les effets de l’harmonisation des progressions à l’échelle académique et de la standardisation des évaluations.

    SDI/ASG/AKS

  • SÉNÉGAL-EDUCATION-INNOVATION-REACTION / Tivaouane : des acteurs de l’éducation approuvent l’idée d’envoyer par SMS les bulletins de notes aux parents

    SÉNÉGAL-EDUCATION-INNOVATION-REACTION / Tivaouane : des acteurs de l’éducation approuvent l’idée d’envoyer par SMS les bulletins de notes aux parents

    Tivaouane, 14 avr (APS) – L’idée agitée par le nouveau ministre de l’Education nationale Moustapha Mamba Guirassy d’envoyer directement par SMS les bulletins de notes aux parents d’élèves, agrée le président de l’Union départementale des associations de parents d’élèves et les représentants de syndicats d’enseignants du moyen secondaire dans le département de Tivaouane.

    Le nouveau ministre de l’Éducation nationale Moustapha Mamba Guirassy a annoncé que désormais les bulletins de notes seront transmis directement aux parents d’élèves par SMS.

    Pour le représentant du Cadre unitaire du syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems), au nouveau lycée de Goumoune Mame Gor Diouf, « c’est une excellente initiative qui va permettre aux parents d’accéder facilement aux résultats de leurs enfants ».

    Son collègue Charles Doudou Kane, professeur d’histoire-géographie et représentant du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) dans le département de Tivaouane, partage cette opinion.

    « En tant qu’acteur de l’éducation, je tiens à saluer d’abord cette décision de l’autorité éducative qui vient rendre beaucoup plus crédible la transmission des bulletins des apprenants aux parents », a dit M. Kane.

    Les parents ont toujours été convoqués pour récupérer les bulletins de leurs enfants, une manière de partager avec eux sur le comportement, la conduite et le niveau de leurs enfants, mais puisqu’ils n’ont pas souvent le temps pour se présenter à l’école, ce travail est « malheureusement biaisé ».

    « Donc, remettre directement les bulletins des élèves aux parents par SMS ou via les réseaux sociaux est une bonne chose », a soutenu Charles Doudou Kane, secrétaire général départemental de Tivaouane, membre de la commission administrative du SAEMSS.

    Le président de l’Association des parents d’élèves (APE) du lycée Ababacar Sy, Ousmane Ndiom, y voit aussi une « très bonne initiative », vu qu’il y a des parents qui ne viennent jamais récupérer les bulletins de leurs enfants.

    Il note que même les AG convoquées par leurs structures, enregistrent d’habitude environ 20% de présence de parents. »J’encourage totalement et sans réserve cette méthode, qui implique directement les parents », dit M. Ndiom, qui dirige aussi l’Union départementale des parents d’élèves. Charles Doudou Kane relève toutefois, « un seul hic », lié à de sérieux problèmes de réseau dans certaines zones ou aux parents qui n’ont pas de téléphone.

     » L’autorité éducative doit donc prendre les mesures qu’il faut avant de valider  cette réforme, afin que cela ne soit pas juste un éléphant blanc », avertit Kane.

     

     

    MKB/ADI/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Moustapha Mamba Guirassy s’engage pour une « transformation en profondeur du système éducatif »

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Moustapha Mamba Guirassy s’engage pour une « transformation en profondeur du système éducatif »

    Diamniadio, 11 avr (APS) – Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a souligné, jeudi, la nécessité d’une « transformation en profondeur du système éducatif », pour faire naître « l’école du futur ».

    « Sans complexe et avec beaucoup de détermination et de courage, il nous faudra aller dans le sens d’une refondation et transformation du système éducatif » sénégalais, a-t-il dit, jeudi, lors de sa prise de fonction.

    « Il nous faut aller dans le sens d’une transformation profonde du système éducatif, il nous faut aller vers l’école du futur », a insisté le ministre de l’Éducation nationale en présence des directeurs, chefs de service et agents de son département, mais aussi d’acteurs du secteur.

    La transformation du secteur de l’éducation permettra d’avoir « des Sénégalais adossés à leurs valeurs, des patriotes avec en majorité un ancrage scientifique, socialement très engagés et très connectés aux enjeux du monde », a-t-il soutenu.

    « Il faut puiser dans nos valeurs sociales et culturelles afin de solidifier l’éducation aux valeurs fondamentales des enfants sénégalais, puisqu’il s’agira de former, dans un horizon temporel de 15 à 20 ans, le jeune Sénégalais que nous voulons pour ce pays », a indiqué Moustapha Mamba Guirassy.

    Le nouveau ministre de l’Éducation nationale juge qu’il « est important d’adosser la formation des jeunes Sénégalais au socle culturel sénégalais ».

    Selon lui, l’éducation « est au cœur de ce moteur de transformation », dont « l’un des axes est l’économie basée sur l’intelligence artificielle qui va changer la nature des emplois, mais également nos rapports au monde, au système, aux équipements, entre autres ».

    Le Sénégal doit donc se préparer à cette perspective, « comme les pays émergents, préparer [aussi] les jeunes à ce nouveau monde », a-t-il dit, avant de dire un mot à l’endroit de son prédécesseur, avec lequel il compte continuer à collaborer.

    « Ce serait regrettable, triste et dommage, que parce qu’il y a passation de service, qu’il y ait interruption de dialogue, heureusement que vous avez marqué votre disponibilité pour nous accompagner », a ajouté Moustapha Mamba Guirassy en s’adressant au précédent ministre de l’Éducation nationale.

    Il a pris l’engagement d’aller à la rencontre des anciens ministres de l’Éducation, estimant qu’ils ont tous « énormément de choses à partager » avec la nouvelle équipe, « pour aller vite parce que la demande est pressante et forte », et « nous n’avons d’autre choix que de collaborer dans un Sénégal qui nous unit ».

    « Si on a bien entendu, bien compris le cri de cœur des Sénégalais, ce pourquoi il y a eu ce changement de régime au-delà des personnes, il y a un contexte mondial, africain, sénégalais, des mouvements des fois très peu visibles qui sont en train de modifier de façon très profonde les exigences, les demandes, les besoins, les orientations des politiques publiques », a souligné Moustapha Mamba Guirassy.

    Il a tenu également à magnifier les avancées enregistrées dans le secteur, tout en assurant de l’importance que le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accorde au secteur.

    Plusieurs partenaires et acteurs de l’éducation ont pris la parole lors de cette cérémonie, des membres de la société civile, des partenaires techniques et financiers, des syndicats et des parents d’élèves. Ils ont tous exprimé leur souhait de voir de « véritables transformations » dans ce secteur.

    ADL/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Abdourahmane Diouf s’engage pour le paiement des bourses « à temps »

    SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Abdourahmane Diouf s’engage pour le paiement des bourses « à temps »

    Diamniadio, 11 avr (APS) – El Hadj Abdourahmane Diouf, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, s’est engagé à faire en sorte que les bourses des étudiants soient payées à temps, se disant conscient de « l’utilité académique et sociale » de cet appui de l’État.

    « Que les étudiants comprennent qu’ils ont un ministre qui comprend l’utilité académique et sociale de la bourse et qui travaillera à ce que cette bourse soit payée à temps », a-t-il promis, jeudi, lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, le professeur Moussa Baldé.

    « Déjà, j’ai été tagué des milliers de fois par des étudiants sur les réseaux sociaux pour des bourses pas encore payées alors que je n’avais pas pris encore fonction, mais ce sont des revendications légitimes, j’ai été moi aussi étudiant, et avec cette bourse, j’ai fait des études très correctes », a relevé le ministre de l’Enseignement supérieur.

    La bourse a une dimension sociale, a insisté Abdourahmane Diouf, ajoutant que dans son cas personnel, elle lui a permis non seulement de faire des études, mais d’aider ses parents, « comme bon nombre d’autres étudiants ».

    « Si nous engageons ce dialogue avec les acteurs et que nous avons des acteurs épanouis, nous n’avons plus de prétexte pour ne pas réussir la mission », a dit El Hadj Abdourahmane Diouf, qui ne compte pas travailler avec des enseignants ou des étudiants « frustrés ».

    Il considère que le seul écueil pouvant entraver la mission qui lui a été assignée, « c’est de ne pas avoir des acteurs prêts à s’engager totalement ».

    Concernant le personnel administratif et technique, il a souligné, devant les directeurs, chefs de département et services du ministère de l’Enseignement supérieur, qu’il veillera à ce que les conditions de travail soient respectées.

    ADL/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Stabilisation de l’année académique et financement de la recherche : El Hadji Abdourahmane Diouf décline ses priorités

    SENEGAL-UNIVERSITES / Stabilisation de l’année académique et financement de la recherche : El Hadji Abdourahmane Diouf décline ses priorités

    Diamniadio, 11 avr (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a listé les priorités de ce département ministériel, dont la stabilisation de l’année académique dans les deux prochaines années.

    Il a aussi cité le financement de la recherche et de l’innovation, lors de sa prise de fonction en présence de son prédécesseur, Moussa Baldé, jeudi, à Diamniadio (ouest).

    ‘’Actuellement, on a des années académiques qui se superposent et cela fait partie de nos priorités de stabiliser l’année académique qui commencerait en octobre-novembre et se terminerait en juin-juillet, pour retourner dans l’orthodoxie, pour que le système académique sénégalais puisse continuer à être performant’’, a-t-il dit.

    El Hadji Abdourahmane Diouf invite toutes les parties concernées à collaborer à ce projet.

    Il a promis de discuter avec les acteurs concernés pour parvenir à un ‘’calibrage’’ de l’année académique, ce qui sera ‘’un gage de crédibilité’’ pour les partenaires techniques et financiers de l’État.

    ‘’Une fois que nous aurons stabilisé la fonction d’enseignement, nous nous attaquerons cumulativement à la recherche et à l’innovation’’, a assuré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. 

    Il relève que le Sénégal ‘’dispose de brillants chercheurs qui font d’excellents résultats au CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) et ailleurs’’. ‘’Mais, la plupart du temps, c’est une recherche qui reste plus ou moins fondamentale, qui n’est pas exploitée en termes de propriété intellectuelle et d’innovation pour que le Sénégal puisse en tirer profit.’’

    ‘’Il y a énormément de thèses de doctorat qui sont faites dans des domaines innovants, mais qui ne sont pas exploitées de façon optimale par le Sénégal pour en tirer profit en termes de propriété intellectuelle. Cela est une faiblesse et nous travaillerons à y remédier’’, a assuré El Hadji Abdourahmane Diouf.

    Il a dit vouloir être ‘’un ministre de l’Enseignement supérieur d’un pays qui se projette sur l’avenir, et non d’un pays qui règle les problèmes du quotidien’’.

    M. Diouf souhaite entretenir une étroite collaboration avec le secteur privé national.

    Malgré l’autonomie de l’université et les franchises universitaires, certains domaines académiques et universitaires ‘’peuvent avoir des liens avec le secteur privé, pour que les résultats qui en sortent soient applicables’’, a-t-il signalé.

    Le secteur privé peut exprimer un certain nombre de besoins qui ne sont pas pris en charge par l’université, qui, de son côté, peut mettre en place des curricula devant permettre aux étudiants de trouver plus facilement du travail dès la fin de leur formation, selon lui.

    ‘’Il faut qu’il y ait cette intelligence, cette synergie et ces passerelles entre le secteur privé national et l’université, et j’y veillerais personnellement’’, a assuré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    ‘’Dans le domaine de l’innovation, je rêve d’un Sénégal qui, dans cinq ou dix ans, pourra produire des ordinateurs, des montres, des téléphones…’’ a-t-il dit, ajoutant qu’il faudra, pour y arriver, doter le secteur de la recherche d’un ‘’budget conséquent’’.

    L’investissement dans la recherche ne devrait pas être considéré comme ‘’une perte d’argent et de temps’’, a prévenu El Hadji Abdourahmane Diouf, ajoutant que l’injection de ressources financières dans la recherche permettra, dans quelques années et à travers des transferts de technologies, d’en finir avec les commandes de produits et de biens de l’étranger.

    ‘’Nous devons être en mesure de former des étudiants qui, dans cinq ou dix ans, remplaceront tous les experts qui viennent nous donner un certain nombre de prestations’’, a dit M. Diouf.

    Il veut compter sur les acteurs concernés pour mettre en œuvre ces orientations découlant, selon lui, de la vision du président de la République et du Premier ministre. 

    ADL/BK/ESF 

  • SENEGAL-RUSSIE-LANGUE / Pr Ngor Sarr : « La langue russe se porte plutôt bien au Sénégal »

    SENEGAL-RUSSIE-LANGUE / Pr Ngor Sarr : « La langue russe se porte plutôt bien au Sénégal »

    Dakar, 9 avr (APS) – La langue russe « se porte plutôt bien au Sénégal » où elle est enseignée depuis 1966, affirme l’enseignant à la retraite et traducteur sénégalais Ngor Sarr, estimant toutefois qu’il reste beaucoup à faire pour la valorisation de cette langue au même titre que les autres langues étrangères non officielles enseignées au Sénégal.

    Les étudiants sénégalais s’ouvrent davantage à l’apprentissage de la langue russe dans les universités en dépit de nombreuses insuffisances, relève-t-il dans un entretien accordé à l’APS.

    Parallèlement, le gouvernement russe a augmenté le nombre de bourses accordées aux étudiants, notamment dans les disciplines scientifiques, signale le professeur Sarr, chef de la délégation sénégalaise à la dernière édition du Festival mondiale de la jeunesse à Sotchi, en Russie.

    Rencontré par l’envoyée spéciale de l’APS lors de cet évènement, il s’est réjoui de la nette progression de l’enseignement du russe au Sénégal, à en juger par le nombre d’étudiants et d’élèves qui choisissent de l’apprendre.

    Selon le traducteur, c’est en 1966 que le premier département d’étude et d’enseignement des langues slaves a été érigé à la faculté des lettres et sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Au départ, il était hébergé par le département de langue germanique.  « C’est en 2000, avec l’aide de l’ambassadeur de la Russie, que j’ai pu, avec mon défunt collègue Demba Gadiaga qui donnait des cours à la Faculté des lettres de l’UCAD, [faire en sorte] qu’un département autonome des langues slaves a pu voir le jour. Il s’en suivra le département de la pédagogie russe à la FASTEF, ex-Ecole normale supérieure de Dakar », a encore fait valoir Ngor Sarr.

    Au tout début, rappelle-t-il, l’enseignement de la langue russe au Sénégal était concentré dans certains lycées des grandes villes, comme Dakar, Saint-Louis et Kaolack. C’est plus tard qu’il s’est propagé dans les autres parties du pays, à travers la mise en place de l’Association des professeurs de russe du Sénégal (APRUS), dont Ngor Sarr fut le secrétaire général.

    Retraité de l’Office du bac, Sarr a créé en 2015 le Bureau de facilitation aux études et affaires en Russie (BUFER SENEGAL) pour appuyer « les apprenants et professionnels de la langue russe ».

    Outre ses activités de traduction auprès du ministère sénégalais des Affaires étrangères, il s’active au sein des APRUS et ADS dont il est membre, respectivement, en tant que facilitateur et chargé de la coopération.

    Selon lui, c’est à partir de 1966 que l’ancienne Union soviétique a commencé à octroyer des bourses d’études à des élèves et étudiants sénégalais.

    Ces bourses étaient essentiellement orientées vers des disciplines scientifiques telles que les métiers du pétrole et du gaz, l’informatique, les télécommunications mais aussi le droit international, la langue russe, l’économie, entre autres, explique-t-il.

    Au nombre de 45 après la Covid-19, ces bourses d’études « sont vite passées à 75 puis à 100 dans la période 2023-2024 », informe-t-il, avant d’annoncer qu’un nombre plus conséquent de bourses est attendu d’ici novembre prochain.

    Pour suivre un enseignement en russe dans une université ou institut de la Fédération de Russie, M. Sarr précise qu’il faut obligatoirement acquérir des compétences linguistiques pendant un an dans la spécialité choisie. L’étudiant est appelé à faire la « faculté préparatoire » qui n’est pas comptabilisé aux plans scolaire et académique.

    Pour ce qui est de l’insertion professionnelle des diplômés de langue russe, l’enseignant à la retraite indique que dès lors que les étudiants obtiennent leurs diplômes, ils n’éprouvent aucune peine à intégrer le marché du travail.

    KM/ASG/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ATTENTES / Dépolitisation de l’espace universitaire, logements, conditions d’études : des priorités pour les étudiants de l’UCAD

    SENEGAL-UNIVERSITE-ATTENTES / Dépolitisation de l’espace universitaire, logements, conditions d’études : des priorités pour les étudiants de l’UCAD

    Dakar, 9 avr (APS) – Dépolitisation de l’espace universitaire, amélioration des conditions d’études et logements sont des questions sur lesquelles des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) disent attendre beaucoup du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    Avec El Hadj Abdourahmane Diouf aux commandes du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, un pur produit de l’université sénégalaise, ils espèrent se « faire entendre par quelqu’un qui connaît le milieu pour l’avoir fréquenté avec son lot de réalités ».

    Aussi les étudiants rencontrés par le reporter de l’APS exposent-ils volontiers les défis auxquels il devra face une fois installé dans ses nouvelles fonctions.

    Pour Ousseynatou Baldé, étudiante à la faculté de médecine, pharmacie et d’ontologie, les étudiants attendent du nouveau ministre « des changements notoires » dans la plus grande université du pays.

    Assise sur un banc dans un jardin botanique situé près du rectorat, les yeux rivés sur son cours, la jeune étudiante plaide pour « l’érection de nouveaux amphithéâtres et le renforcement des équipements dans les laboratoires de sa faculté ».

    A cause d’un déficit de matériels dans les laboratoires, les étudiants trainent des lacunes dans leurs travaux pratiques, déplore Fatou Ndiaye, une camarade de faculté d’Ousseynou Baldé, assise non loin de là.

    On fait « trop de théorie et pas assez de pratique en faculté de médecine et c’est dommage », fustige-t-elle, les bras croisés, des documents de cours posés sur ces genoux.

    Ahmidou Dramé, étudiant en master 2 à la faculté des sciences politiques et juridiques, pense que l’Etat doit non seulement augmenter la capacité d’accueil de l’université, mais aussi « privilégier les formations qualificatives en adéquation avec les besoins du secteur privé ou le marché de l’emploi ».

    Le rétablissement d’un calendrier académique normal (octobre-juin) est aussi une demande pressante sur laquelle Abdourahammane Diouf devra se pencher rapidement, selon l’étudiant.

    Une préoccupation qui épouse celle d’Ababacar Mbathie, étudiant à la faculté des sciences juridiques et politiques. Il estime qu’Abdourahammane Diouf doit surtout œuvrer à « la restauration du calendrier universitaire dont l’irrégularité ne profite pas » aux étudiants.

    Le jeune étudiant rencontré dans le jardin du rectorat alerte par ailleurs sur les retards de paiement des bourses, source récurrente d’échauffourées entre étudiants et forces de l’ordre.

    La question de l’hébergement est aussi une préoccupation centrale pour les étudiants de l’UCAD.

    « Je quitte la banlieue tous les jours pour venir ici à l’université, et c’est très difficile avec les bouchons », indique Mame Diarra Sarr, étudiante à la faculté des sciences et techniques.

    « A cause des embouteillages, il arrive que nous rations les cours et les professeurs ne sont pas parfois compréhensibles », déplore-t-elle sous le regard approbateur de ses camarades, assises sous un arbre, dans l’enceinte de la faculté de droit.

    Son camarade de faculté, Bamba Niang, appelle le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation à veiller à ce que l’attribution des quotas de logement profite aux plus méritants.

    « Nous remarquons que le quota social est plus considérable. Les délégués des amicales s’attribuent plus de chambres au détriment des autres ayant-droits », dénonce le porte-parole du Mouvement des étudiants de l’UCAD.

    Le jeune syndicaliste invite par ailleurs la tutelle à « dépolitiser l’espace universitaire », insistant sur le fait que c’est la politique qui est à l’origine de certaines crises à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Une préoccupation que partage sa camarade Fatou Kiné Diallo, étudiante en troisième année de pharmacie.

    « On est resté neuf mois sans apprendre. Mon souci majeur, c’est que l’université ne soit pas impliquée forcément dans les activités politiques », lance-t-elle.

    Formé vendredi par le Premier ministre Ousmane Sonko, le premier gouvernement de l’ère Bassirou Diomaye Faye compte 25 ministres et cinq secrétaires d’Etat.

    BB/ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Moustapha Guirassy, un pionnier de l’enseignement supérieur privé à la tête de l’Education nationale

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Moustapha Guirassy, un pionnier de l’enseignement supérieur privé à la tête de l’Education nationale

    Dakar, 9 avr (APS) – Nommé ministre de l’Education dans le tout nouveau gouvernement du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, qui a déjà connu la fonction ministérielle, est le fondateur du groupe Institut africain de management (IAM) dont il a réussi à faire une sucess story à travers le continent.

    Sous le magistère du président Abdoulaye Wade (2000-2012), Moustapha Mamba Guirassy, 59 ans, a occupé le poste de ministre de la Communication, des télécommunications et des tics de 2009 à 2012. Il a été également le porte-parole du gouvernement (2010 à 2012).

    Après des études au lycée Blaise Diagne, Guirassy décroche un diplôme d’ingénieur en Génie électrique à l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada) puis un diplôme en Administration des Affaires (Université du Québec à Chicoutimi (Canada).

    Moustapha Guirassy a été président de l’Ecole Supérieure Franco-Sénégalaise ETTICA (Ecole des techniques internationales de communication et des affaires), chargé de cours à l’Université Québec A Chicoutimi (Electrotechnique), entre autres.

    Au Sénégal, il a enseigné le management et l’informatique appliquée à la gestion.

    Sur le plan politique, il a été maire de Kédougou, député à l’Assemblée nationale, Conseiller régional de Tambacounda, vice-président de l’Association des maires du Sénégal (AMS).

    Il est le fondateur du groupe Institut africain de management (IAM) dont il a réussi à faire une sucess story à travers le continent. Avec l’IAM, Moustapha Guirassy veut former des ‘’global leaders’’.

    Après avoir créé la fondation Mamba Guirassy pour l’entrepreneuriat, il a engagé les travaux d’aménagement de  »Kédougou bio parc », un projet durable et inclusif pour le développement de la région du sud-est connu pour ses richesses minières.

    En perspective de l’élection présidentielle de 2024, son parti ‘’Sénégal En Tête’’ (SET) décide de soutenir la candidature de Ousmane Sonko. Ce dernier recalé, Guirassy se range derrière la candidature de Bassirou Diomaye Faye qui fera de lui son directeur de campagne.

    A la tête de l’Education nationale, il n’est pas en terrain inconnu puisqu’il est l’un des pionniers de l’enseignement supérieur privé au Sénégal, en portant sur les fonts baptismaux l’Institut africain de management (IAM)

    L’IAM rayonne aujourd’hui dans toute la sous-région ouest africaine et en Afrique centrale, avec notamment des campus à Ouagadougou, à Bamako et des cursus délocalisés à Lomé, à Cotonou et à Libreville.

    ADL/SBS/ID/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-REMUNERATIONS / Bambey : la coordination SAES-UAD met en garde contre le retard de paiement des salaires

    SENEGAL-UNIVERSITE-REMUNERATIONS / Bambey : la coordination SAES-UAD met en garde contre le retard de paiement des salaires

    Bambey, 8 avr (APS)- La coordination du syndicat autonome des enseignants du supérieur de l’université Alioune Diop (SAES-UADB) a invité les autorités à  »prendre des mesures idoines face au retard constaté dans le paiement des salaires du mois de mars 2024 ».

    Dans un communiqué transmis à l’APS, la coordination SAES-UADB demande aux autorités de prendre les mesures nécessaires afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise.

    Les enseignants de l’université Alioune Diop indiquent que  »la fin du mois a été extrêmement difficile » pour eux en raison du retard dans le paiement des salaires du mois de mars 2024, en particulier dans un contexte de préparation des fêtes de Pâques et de Korité, signale le communiqué.

     »Le manque de budget réel pour les salaires, le manque d’efficacité, d’efficience et de transparence dans la gestion du budget sont entre autres à l’origine des retards récurrents dans le paiement des salaires », déplore le communiqué.

    Forte de ce constat, la coordination du SAES-UADB invite le recteur à procéder à  »un audit financier de l’UADB pour un diagnostic approfondi de la gestion financière de l’université et de veiller à ce que la gestion des finances soit rigoureusement conforme aux dispositions du régime financier des universités ».

    De même le syndicat demande-t-il à l’Etat du Sénégal, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour combler le déficit budgétaire et régler définitivement le retard récurrent sur le paiement des salaires à l’UADB. Il souligne par la même occasion l’urgence de mettre en place un plan d’urgence infrastructurel pour la construction de bâtiments pédagogiques et administratifs autonomes pour chaque unité de formation et de recherches (UFR) et institut.

    MS/SBS/ADL/ASG

  • SENEGAL-ENSEIGNEMENT-COLLECTIVITES / Le maire de Diass souligne le rôle de l’enseignement coranique dans la transmission de valeurs de citoyenneté 

    SENEGAL-ENSEIGNEMENT-COLLECTIVITES / Le maire de Diass souligne le rôle de l’enseignement coranique dans la transmission de valeurs de citoyenneté 

    Diass, 8 avr (APS) – Le maire de Diass Mamadou Ndione a souligné, dimanche, l’importance de l’enseignement coranique dans la transmission des valeurs de citoyenneté et l’épanouissement des enfants.

    « L’enseignement coranique constitue un fondement essentiel pour transmettre à nos enfants des valeurs de citoyenneté et assurer leur épanouissement », a dit M. Ndione.

    Il présidait, à Diass (Mbour Ouest) la quatrième édition du concours de récitation du Coran, organisé par le groupe Sargal Kuran.

     »L’enseignement coranique constitue un fondement essentiel d’exercice de la citoyenneté », a ajouté l’édile de Diass.

    Pour Mamadou Ndione,  »au-delà de la compétition très amicale et des prix remis » aux jeunes apprenants, il s’agit, à travers ce concept, de “former des citoyens modèles ».

    Magnifiant  »la forte participation des écoles arabes et l’implication des populations » à cet événement, il a réaffirmé l’engagement de la commune de Diass à accompagner l’enseignement coranique.

     »Nous sommes engagés à vous accompagner dans tous les domaines. Et au niveau de la commune, nous nous efforçons d’agir dans tous les segments des compétences transférées », a-t-il rassuré.

    DOB/ADI/ASG/OID