Catégorie : Education

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Abdourahmane Diouf, un produit de « Sanar » pour manager l’Enseignement supérieur et la Recherche

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Abdourahmane Diouf, un produit de « Sanar » pour manager l’Enseignement supérieur et la Recherche

    Dakar, 6 avr (APS) – Le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), El Hadj Abdourahmane Diouf, est un cadre dont l’école publique peut s’enorgueillir, un des premiers bacheliers orientés à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    Pur produit de l’école publique, il a effectué son cursus scolaire à Rufisque, ville située à la sortie de Dakar où il a vu le jour le 13 janvier 1970. Il y a passé le cycle primaire avant d’être inscrit au lycée Abdoulaye  Sadji de Rufisque où il a obtenu son baccalauréat.

    Abdourahmane Diouf – Ass, pour les intimes -, fait partie des premiers bacheliers orientés à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis en 1990. Il résidait à Sanar, un  »village » de la deuxième université publique sénégalaise qui venait d’ouvrir ses portes.

    L’ancien résidant de Sanar 1 retrouve de fait d’autres  »Sanariens » dans le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye, à commencer par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    Il y a aussi Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et Assainissement), mais aussi Mabouba Diagne (Agriculture, Elevage et Souveraineté alimentaire).

    Après avoir obtenu une maîtrise en Droit public, El Hadj Abdourahmane Diouf a poursuivi ses études à Genève, en Suisse, où il a obtenu un DES en Droit international et un DEA en Sciences de la communication et des médias.

    Il s’est engagé très tôt en politique, aux côtés de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, son mentor dont il a été le numéro 2, après les défections de Déthié Fall et Thierno Bocoum.

    Il a par la suite pris son envol, en créant son propre parti politique, dénommé AWALE, Ànd Wattu Askan Wi Ligeeyal Ëlëg, le nom complet de cette formation en langue wolof.

    A la faveur de l’alliance nouée par son mentor avec l’ancien président Macky Sall, après l’accession de ce dernier au pouvoir en 2012, il est nommé directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) mais ne reste pas longtemps à ce poste, du fait de contingences politiques.

    El Hadj Abdourahmane Diouf rejoint les rangs de l’opposition, décidé de voler de ses propres ailes. Il crée son propre parti en octobre 2021, participe aux législatives de 2023, en coalition avec le candidat Thierno Alassane Sall, finalement le seul de la liste à accéder à l‘Assemblée nationale.

    Candidat recalé à la présidentielle de 2024, au stade des parrainages, il multiplie les conférences de presse, s’affichant aux côtés de candidats se disant « spoliés », pour dénoncer un système de décompte de parrains comportant à ses yeux « beaucoup de défaillances ».

    Ayant compris que la messe de son ambition présidentielle était dite après la publication officielle de la liste définitive avec 19 candidats, Abdourahmane Diouf choisit de rejoindre la coalition « Diomaye Président », avec laquelle il sillonne le territoire national pour les besoins de la campagne électorale.

    La suite est connue, avec sa cooptation dans la première équipe du président Bassirou Diomaye Faye, vainqueur de la présidentielle sénégalaise du 24 mars dernier.

    La nouvelle équipe peut compter sur la vaste expérience professionnelle du nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, qui peut se prévaloir de plus d’une vingtaine d’années d’expertise en Droit commercial international et régional.

    Il a aussi de l’expertise à revendre en développement du secteur privé, sans compter toute l’expérience qu’il a acquise en tant que consultant auprès de diverses organisations internationales.

    Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, titulaire d’un doctorat en Droit international économique de l’Université de Berne, en Suisse, s’est distingué, dans ce domaine, dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

    Se disant  »féru de recherche », il a présenté 11 livres pour partager son offre programmatique  »Le Sénégal d’abord », lors de son investiture en décembre dernier au Grand Théâtre de Dakar.

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Vers la création d’un institut du pétrole et du gaz à l’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba

    SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Vers la création d’un institut du pétrole et du gaz à l’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba

    Touba, 3 avr (APS) – Le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) envisage de mettre en place un institut du pétrole et du gaz, a annoncé récemment son président, Cheikh Ahmadou Badawi Mbacké.

     »L’université devra ouvrir un institut du pétrole et du gaz », a-t-il dit, indiquant que le processus devant permettre sa création a été enclenché. Il intervenait en marge de l’amphithéâtre de rentrée académique 2024-2025, organisé à l’occasion de l’ouverture des unités de formation et de recherche (UFR) Métiers et Technologie et Sciences agronomiques et Technologies alimentaires, ainsi que de celle d’un institut des langues et des métiers du livre.


     »L’Institut du pétrole et du gaz fait partie des projets de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim  pour permettre aux étudiants d’être des acteurs principaux pour les décisions à prendre dans un  futur proche concernant les métiers du gaz et du pétrole », a expliqué le président du CCAK-EF

    Selon le président du CCAK- EF, Cheikh Ahmadou Badawi Mbacké, l’institut va former dans plusieurs dizaines de métiers liés au pétrole et au gaz.
     »Le Sénégal est chanceux de par ses puits de gaz et de pétrole », a-t-il lancé, exhortant la jeunesse à ne pas rester les bras croisés.

    Il a insisté sur la nécessité de préparer la jeunesse pour qu’elle joue  un rôle majeur dans l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal.  »On peut bel et bien sortir de notre université et [être] parmi ceux qui vont s’occuper de l’économie tirée des métiers du gaz et du pétrole », a-t-il déclaré.

    Il a rappelé que l’université Cheikhoul Ahmadoul Khadim a pour rôle d’éveiller, d’encadrer et de former la jeunesse pour un avenir serein.

    AN/SKS/ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / La Cosydep préconise ‘’une refondation du système d’éducation et de formation’’

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / La Cosydep préconise ‘’une refondation du système d’éducation et de formation’’

    Dakar, 2 avr (APS) – La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) a formulé, mardi à Dakar,  ‘’un certain nombre de recommandations à l’endroit des nouvelles autorités », leur demandant ‘’d’engager la refondation du système d’éducation et de formation’’.

    Pour la coalition qui avait installé ‘’un observatoire de l’élection sous le prisme de l’éducation’’, le programme proposé par le candidat victorieux, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ‘’ouvre d’intéressantes perspectives pour l’éducation’’.

    Lors de la campagne pour la présidentielle, la Cosydep avait reçu, dans une plateforme dénommée ‘’l’Education face aux candidats’’, les prétendants au fauteuil présidentiel ou leurs représentants pour partager leur offre éducative.

    Dans une déclaration transmise à l’APS, elle invite les nouvelles autorités, sous la houlette du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, installé dans ses fonctions ce mardi, à ‘’engager la refondation du système d’éducation et de formation’’.

    Elle estime que ‘’cette action devrait s’appuyer sur l’évaluation de la mise en œuvre des programmes, réformes et autres innovations (PAQUET, ANEF, CNAES, UVS, LMD)’’. Ce processus de refondation sera adossé à la demande des communautés et à la vision souverainiste soutenue par le nouveau président de la République, explique le texte.

    Et il prendra en compte les langues nationales, le non formel, les daaras (écoles coraniques), l’éducation inclusive, la formation professionnelle, la petite enfance, le numérique, la restauration des valeurs, la problématique de l’insertion et de l’emploi.

    A terme, il doit ‘’déboucher sur un nouvel organigramme assurant la cohérence et l’efficacité des interventions dans le secteur’’, souligne la COSYDEP.

    Elle appelle par ailleurs les autorités à ‘’construire un plan consensuel’’ du secteur qui traverse les régimes politiques, à renforcer la résilience du système d’éducation et à favoriser un meilleur accès à l’éducation. Elle préconise également d’accorder plus de place et de responsabilité aux jeunes et aux communautés, de revaloriser l’offre publique d’éducation, assurer la régulation de l’offre privée et optimiser les ressources.

    La Cosydep compte en son sein une vingtaine d’organisations actives dans le domaine de l’éducation? dont des syndicats d’enseignants. 

    ADL/SBS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Tivaouane : des blocs sanitaires et des salles de classe inaugurés par les ICS à Djingué et Ndomor

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Tivaouane : des blocs sanitaires et des salles de classe inaugurés par les ICS à Djingué et Ndomor

    Ndomor (Taïba-Ndiaye), 28 mars (APS) -La responsable du développement durable des Industries chimiques du Sénégal (ICS), Sandrine Gomes, a inauguré, jeudi en compagnie d’autorités éducatives, administratives et municipales, des blocs sanitaires et des salles de classe, construits par cette entreprise dans les villages de Djingué et Ndomor dans le département de Tivaouane, a constaté l’APS.

    “Tout le monde sait que l’absence de toilettes opérationnelles est synonyme de déperdition scolaire, de retard dans les enseignements apprentissages, avec le personnel obligé de quitter l’école pour se soulager“, a dit l’inspecteur de l’éducation et de la formation Amadou Dia.

    Venu assister à l’inauguration de ces équipements, en compagnie du sous-préfet de Méouane, du maire de Taïba-Ndiaye, Amadou Dia a souligné l’importance de ces infrastructures dans l’amélioration des conditions de travail des élèves et des enseignants.

    Selon lui, les blocs sanitaires séparés pour garçons et filles construits à l’école élémentaire de Djingué, et les salles de classe au CEM de Ndomor,  »contribuent, de façon significative, à améliorer l’image de l’école ».

    “L’engagement des ICS à améliorer l’environnement et le besoin en matière d’éducation et de santé des villages s’inscrit dans un cadre global RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) des ICS qui, depuis des années, se distinguent dans les œuvres qui impactent la communauté“, a dit Sandrine Gomes, responsable du département développement durable et communication des ICS.

    Les ICS ont visité, en début d’année, les villages pour identifier les besoins des populations, a-t-elle renseigné.

    “A la suite de ces visites, nous avons mis en place un programme RSE très complet dans les différents secteurs, notamment l’éducation, la santé ou l’engagement communautaire“, a-t-elle ajouté.

    L’objectif, selon Sandrine Gomes, est d’aider à améliorer la qualité de vie dans tout l’arrondissement de Méouane.

    La directrice de l’école élémentaire de Djingué s’est engagée à garantir l’entretien des blocs sanitaires dans son école.

    Du côté du CEM de Ndomor, le gouvernement scolaire par la voix de son président, a promis de veiller constamment à la bonne tenue de leurs nouvelles salles de classe.

    MKB/ADI/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE-SOCIAL / Bambey : les étudiants décrètent deux jours de grève

    SENEGAL-UNIVERSITE-SOCIAL / Bambey : les étudiants décrètent deux jours de grève

    Bambey, 26 mars (APS) – La coordination des amicales de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey (Diourbel, centre) a décrété mardi deux jours de grève pour dénoncer le délestage et la coupure d’eau constatés depuis six jours dans les campus sociaux de Bambey, a annoncé à l’APS son président, Oumar Mahawa Sène.

    Ce mot d’ordre est couplé de deux journées sans ticket au restaurant, pour exiger le rétablissement de l’électricité et de l’eau dans les deux campus sociaux de Bambey. De même, les étudiants ont décidé de boycotter le paiement des chambres pour une durée indéterminée, a ajouté Oumar Mahawa Sène.

    Il a indiqué que l’absence d’électricité et le manque d’eau qui sévissent ont occasionné la fermeture de l’infirmerie logée sur le campus social numéro 1, au grand dam des étudiants, qui appellent les autorités de l’université à rétablir dans les meilleurs délais l’eau et l’électricité pour leur permettre d’étudier dans de bonnes condition.

    MS/ADL/ADC

  • SENEGAL-NUMERIQUE-EDUCATION /  »Daaray Sembène » plaide pour l’introduction de l’éducation au numérique dans les écoles

    SENEGAL-NUMERIQUE-EDUCATION /  »Daaray Sembène » plaide pour l’introduction de l’éducation au numérique dans les écoles

    Thiès, 21 mars (APS) –  »Daaray Sembène », Maison de la pédagogie de l’image, formule dans son rapport quinquennal 2019-2023, plusieurs recommandations, à l’intention du prochain gouvernement, dont l’introduction de l’éducation au numérique dans les écoles pour combattre l’ »effritement des valeurs sociales ».

    Hadja Maï Niang présentait jeudi le rapport 2019-2023 de sa structure, intitulé  »Planification pour l’amélioration de l’intégrité sociale » (PAIS).

    Le rapport qui, selon elle, a diagnostiqué un  »effritement des valeurs sociales » sénégalaises, lié au numérique et à l’audiovisuel, propose comme solution une éducation au numérique dans les écoles, voire jusqu’au niveau du supérieur.

    L’étude, face au constat selon lequel la culture est  »souvent associée à un folklore de bas étage », recommande au prochain gouvernement de  »rehausser la vision de la culture », devenue un  »fourre-tout ».

    Hadja Maï Niang relève pourtant l’importance de la culture pour un pays qui aspire au développement.  »Sans culture, un homme est mort-né, un peuple est mort-né », dit-elle, ajoutant qu’elle permet de savoir  »d’où on vient et où on va ».

    Abordant la question liée à la protection de l’enfance, le rapport dénonce  »l’association de l’apprentissage du Coran au misérabilisme ». Il propose l’ouverture de  »daara » (écoles coraniques) modernes, en régime externat dans tous les coins et recoins du pays. Cela empêchera tout  »subterfuge pour l’exploitation des enfants », dit Hadja Maï Niang.

    Le rapport suggère, en outre, au futur ministère de tutelle de réglementer le transport d’écoliers à bord de motos Djakarta.

     »Nous proposons que le futur ministre de la famille associe le statut de femme de ménage à un métier », a dit l’universitaire. L’Etat peut ouvrir une école de formation de femmes de ménage, relève-t-elle.

    Concernant l’alphabétisation des masses, une des missions de son centre basé à Thiès, le document préconise un couplage de la langue officielle, le français, à la langue nationale la plus parlée dans chaque zone du pays, dans les panneaux de signalisation et autres enseignes.

    Elle relève une  »incohérence » qui a été un obstacle au développement de l’alphabétisation en langues nationales.  Il s’agit de cette discontinuité entre l’apprentissage et la pratique.

    Un nombre important de personnes ont appris à écrire et lire en langue nationale, mais ne trouvent dans la vie courante aucun écrit dans ces langues, note-t-elle.

    ADI/ASB

     

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-EDUCATION / Boubacar Camara promet un fonds revolving pour  »régler la question du financement’’

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-EDUCATION / Boubacar Camara promet un fonds revolving pour  »régler la question du financement’’

    Dakar, 21 mars (APS) – Le candidat à l’élection présidentielle de dimanche prochain, Boubacar Camara a promis, s’il accédait à la magistrature suprême, la mise en place d’un fonds revolving de 8000 milliards de francs CFA entièrement consacré au secteur de l’éducation pour ‘’régler définitivement la question du financement’’.

    L’éducation doit être prise en charge par l’Etat avec les financements innovants à partir les ressources naturelles, on n’aura plus de problèmes de ressources mais juste des problèmes d’organisation et d’ajustement, a-t-il dit en prenant part à l’initiative jeudi à Dakar ‘’L’Education face aux candidats’’ de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation (COSYDEP) pour ‘’entendre les candidats sur leur offre programmatique en matière d’éducation’’.

    Sur le financement de l’éducation, on met 8000 milliards  de francs CFA en fonds revolving qu’on va tirer des ressources  naturelles, une partie du pétrole, une partie de l’or une  partie du Zircon avec une structuration financière qui permet de constituer le fonds qui va vivre pendant toute  l’existence de l’Etat du Sénégal.

    Seul candidat à répondre à l’invitation de la Coalition en Synergie pour la défense de l’éducation (COSYDEP), là où neuf autres se sont faits représenter sur les 18 candidats en lice. Pour Boubacar Camara, ‘’on ne peut pas changer l’éducation si on ne change pas le système avec un schéma innovant, un partenariat public-privé, une obligation pour les entreprises qui ont des marchés de l’Etat d’un certain montant de participer à ce fonds’’.

    Les entreprises privés devront également participer à ce fonds, a-t-il souligné. ‘’Si vous devez faire une autoroute toutes les localités concernées on calcule en fonction du marché obtenu, la participation à verser au fonds revolving’’, a expliqué Boubacar Camara. ‘’On ne laissera plus aux entreprises le loisir de donner juste, au nom de la responsabilité sociétale, des fournitures, des cahiers, c’est une injure, mais ils devront participer à la construction d’écoles et de classes’’, a-t-il souligné.

    En réalité, a relevé le candidat à la présidentielle, ‘’les gouvernants précédents se sont amusés avec l’éducation, ils n’ont jamais mis l’argent qu’il faut pour la réalisation de ces objectifs’’, relevant avoir tiré l’ensemble des concluions, recommandations des différentes concertations ou assises de sur l’éducation, il n’y a jamais eu dans ces documents, un plan pour trouver les moyens financiers.

    Il a aussi évoqué les contenus des enseignements avec la volonté d’introduire les langues nationales, mais également l’anglais, surtout l’enseignement des matières scientifiques. ‘’C’est important puisque les publications des recherches sur les nouvelles sciences dans le monde sortent le plus souvent en anglais et il faut attendre au minimum un an pour les voir traduites en français’’, a dit Boubacar Camara. Il a ajouté qu’il y a des documents qui ne sont pas disponibles en français, relevant à ce sujet :  »on est en retard ».

    ‘’La finalité de l’éducation va être rediscuté pour voir quel type de personne on veut former parce que le colon voulait former des commis pour appuyer l’administration coloniale alors que nous voulons former un capital humain jeune pour développer notre pays’’, a souligné Boubacar Camara.

    Les participants à la rencontre, syndicats, parents d’élèves, organisations actives dans le domaine de l’éducation et autres acteurs ont interpellé les autres candidats sur leur offre programmatique.

    ADL/ADC

  • SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Le RENADPE interpelle les candidats sur leur programme en faveur de la petite enfance

    SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Le RENADPE interpelle les candidats sur leur programme en faveur de la petite enfance

    Dakar, 19 mars (APS) – Le Réseau national des acteurs pour le développement de la petite enfance au Sénégal (RENADPE), une structure regroupant une trentaine d’organisations, invite les candidats à la présidentielle du 24 février, à prendre en compte dans leur offre programmatique le développement de la petite enfance.

    ‘’Notre mission est de faire le plaidoyer pour un meilleur accès aux paquets de services intégrés de qualité en matière de stimulation, d’éveil, d’éducation, de santé, de nutrition et de protection en faveur des nourrissons et jeunes enfants’’, indique le bureau exécutif du réseau dans une déclaration transmise à l’APS.

    Il rappelle aux différents candidats ‘’l’importance capitale à accorder à ces tout-petits citoyens sans voix’’ et surtout leur prise en charge précoce pour le devenir du pays.

    Le réseau souligne que les raisons qui fondent son appel sont multiples. Il fait remarquer que ‘’la petite enfance est une période délicate et d’une haute importance pendant laquelle une protection et une stimulation des facultés cognitives, psychomotrices et socio-affectives sont essentielles pour jeter les bases du bien-être et du développement de l’enfant’’.

    ‘’De récentes découvertes en neurosciences prouvent de façon tangible que les premières années de la vie posent les fondements des compétences et des facultés d’adaptation’’, renseigne t-il. Ces premières années ont un puissant effet sur les capacités cognitives, le comportement social et la santé de l’être humain tout au long de son existence, fait-il valoir.

    Par ailleurs, le RENADPE rappelle aux candidats, les différents instruments juridiques nationaux (Préambule, articles 17, 20, 21, 22 et 23 de la Constitution) ainsi que ceux internationaux ratifiés par notre pays qui portent sur le développement et la protection des enfants. Il cite notamment la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE).

    ADL/ASG/SBS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Diourbel : des élèves primo-votants sensibilisés sur le processus électoral

    SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Diourbel : des élèves primo-votants sensibilisés sur le processus électoral

    Diourbel, 18 mars (APS) – Des élèves primo-votants du lycée d’enseignement général de Ndayane dans la commune de Diourbel (centre) ont été sensibilisés, lundi, sur le processus électoral à l’initiative de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

    Cette causerie sur le processus électoral dénommée  »Jotayou xaleyi » entre dans le cadre du projet  »éducation civique et électorale, lycée modèle de la citoyenneté et du civisme (ECE-LM2C) ».

    Le but est de créer un espace d’échange de connaissances et de bonnes pratiques pour une participation citoyenne responsable des jeunes à l’élection présidentielle, selon les organisateurs.

     »Nous avons constaté que les élèves notamment les primo-votants sont souvent embarqués dans les manifestations politiques qui découlent sur des scènes de violences. C’est pourquoi, la Cosydep avec l’appui de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) organise des séances de causeries avec les élèves sur le processus électoral », a expliqué le chargé de communication de la Cosydep de Diourbel, Ibrahima Diagne.

    A l’occasion de ces rencontres, les représentants des candidats à l’élection présidentielle prochaine sont invités à partager avec les élèves les programmes de leur candidat notamment sur les questions liées à l’éducation, a-t-il ajouté.

    Selon lui, ce projet vise entre autres à promouvoir un engagement positif des élèves, jeunes électeurs et notamment, les primo votants qui représentent 2/3 de la population des lycées.

    Au lycée d’enseignement général Ndayane, les élèves composés essentiellement de filles ont partagé leurs préoccupations sur plusieurs questions autour de l’éducation, la santé, la formation professionnelle, la sécurité (…).

    Les potaches ont marqué leur intérêt pour le processus électoral et les programmes des différents candidats. Ils comptent s’investir pour une élection apaisée.

    La présidente du gouvernement scolaire, Diyala Ba, a plaidé pour la dématérialisation afin de faciliter l’octroi des pièces d’état civil aux élèves. Elle estime que certains élèves en classes d’examen rencontrent beaucoup de difficultés pour obtenir un extrait de naissance.

    De même, les lycéens ont soulevé la question de l’insécurité à laquelle ils sont confrontée sur la route de l’école, citant les cas d’accidents qui impliquent des motos Jakarta.

    Concernant les abris provisoires, ils ont demandé au futur président de la République de faire de l’éducation sa priorité pour améliorer les conditions d’études et de travail des élèves et des enseignants.

    La présidente du gouvernement scolaire du lycée de Ndayane a invité les candidats à prendre en compte dans leurs programmes les préoccupations soulevées par les élèves.

    Pour sa part, le coordonnateur du gouvernement scolaire, Lamine Sow, a appelé les élèves à aller voter dans la paix, rappelant que le Sénégal reste un grand pays de démocratie.

    MS/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Les candidats invités à signer une charte pour ‘’une école de la réussite’’

    SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Les candidats invités à signer une charte pour ‘’une école de la réussite’’

    Dakar, 18 mars (APS) –  Des syndicats de l’enseignement ont invité, lundi, au siège du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), les candidats à l’élection présidentielle à signer une charte d’engagement pour  »une école sénégalaise de la réussite ».

    La signature de cette charte témoignerait de leur engagement à respecter dans les délais les engagements pris avec le gouvernement, notamment les Assises nationales de l’éducation et de la formation tenues en 2014, le respect du résiduel des différents protocoles d’accord signés, le recrutement conséquent d’enseignants et d’inspecteurs entre autres, ont-ils expliqué.

    Devant les journalistes, le secrétaire général du SELS, Amidou Diédhiou, porte-parole de ces organisations syndicales, a souligné que ‘’les candidats doivent s’engager publiquement à signer cette charte et démontrer ainsi (leur) engagement envers une gouvernance responsable et transparente’’.

    La charte évoque aussi la responsabilité du nouvel élu à ‘’prendre l’engagement d’agir avec honnêteté, éthique et justifier pour modifier le décret du 12 avril 1974 permettant  ainsi de réviser le statut des enseignants décisionnaires dans la fonction publique’’.

    ‘’On a parcouru les programmes des différents candidats et c’est au regard de ce qui a été dit sur l’éducation et la formation que nous avons estimé utile d’adresser cette charte pour davantage de précisions sur des questions concrètes’’, a expliqué Amidou Diédhiou.

    La charte n’a pas pris en totalité les pertinentes questions qui secouent le système éducatif mais des points précis ont été choisis parce qu’il n’y a pas eu d’engagements forts dans les déclarations ou programmes des candidats, a-t-il précisé.

    Pour le secrétaire général adjoint du Syndicat des inspectrices et inspecteurs du Sénégal (SIENS), Mor Absa Ndiaye, les programmes des candidats sur le secteur de l’éducation donne une vision d’ensemble or les syndicats ont des préoccupations pressantes qui constituent des passifs dans les différents protocoles signés avec les gouvernements.

    Il y a toujours des points qui étaient dans l’ancien protocole et qui ne  sont pas toujours satisfaits, a dit Mor Absa Ndiaye. ‘’Le futur président doit d’abord régler ce passif avant de dérouler son programme’’, a-t-il souligné.

    La charte insiste également sur le recrutement conséquent d’enseignants et d’inspecteurs, la promotion des langues nationales, la résilience du système à travers la réforme des curricula et l’allégement des contenus des enseignements, entre autres.

    ADL/ADC/OID