Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION -HYDRAULIQUE / Lancement des travaux d’un forage au Village d’enfants SOS de Louga

    SENEGAL-EDUCATION -HYDRAULIQUE / Lancement des travaux d’un forage au Village d’enfants SOS de Louga

    Louga, 15 mars (APS) – La directrice nationale du Village d’enfants SOS, Salima Gaye Diagne, et la représentante du directeur général d’Ecobank, Sokhna Nafissatou Touré, ont procédé, vendredi, au lancement des travaux d’un forage hydraulique au village d’enfants SOS de Louga, dont le coût est estimé à 20 millions de francs CFA, a constaté APS.

    ‘’Ce partenariat vise à mettre en œuvre un forage et des cultures maraîchères au sein du village d’enfants SOS, offrant ainsi une autonomie en eau et des économies substantielles pour la structure, mais également une opportunité d’emploi pour les jeunes de la communauté’’, a déclaré la directrice des opérations et de la technologie d’Ecobank, à l’issue de  la cérémonie de lancement des travaux du forage. Cette cérémonie a été précédée de la signature d’une convention de partenariat entre les deux entités.

    Mme Touré a souligné que la banque a investi 20 millions de francs CFA dans la construction de ce forage. ‘’Ce financement entre dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) » d’Ecobank, a-t-elle précisé.

    Elle juge que  »ce projet revêt une importance capitale pour garantir une prise en charge de qualité des enfants et des jeunes’’.

    La directrice nationale de SOS Village d’enfants, Salimata Gaye Diagne, souligne que ‘’les retombées sociales de ce projet sont significatives, notamment par la réduction substantielle des coûts liés à l’eau, l’amélioration de l’accès à l’eau potable, la mise en place d’un périmètre maraîcher visant à renforcer la sécurité’’ alimentaire.

    Elle a magnifié ‘’le geste hautement symbolique d’Ecobank’’ qui, selon elle, ‘’va permettre  au Village d’Enfants SOS de Louga, dont la facture d’eau représente un fardeau financier considérable– près d’un million de francs CFA– de faire des économies, mais également d’enrôler d’autres enfants’’.

    ‘’Sur le plan éducatif, le projet offre également des opportunités uniques aux élèves du groupe scolaire de SOS villages d’enfants au Sénégal, en leur permettant de s’engager dans des activités pratiques en lien avec l’agriculture et l’environnement, enrichissant ainsi leur expérience éducative’’, a-t-elle fait valoir.

    DS/SKS/ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Une étude plaide pour le vote d’une loi sur l’alimentation scolaire

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Une étude plaide pour le vote d’une loi sur l’alimentation scolaire

    Dakar, 14 mars (APS) – Une étude réalisée par l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev-Afrique) et ses partenaires invite les pouvoirs publics sénégalais à penser à l’adoption d’une loi sur l’alimentation scolaire.

    En plus d’être un « outil de protection et d’équité sociale », une loi sur l’alimentation scolaire permettrait de lutter contre la vulnérabilité alimentaire, indique cette étude.

    L’analyse budgétaire de l’alimentation scolaire au Sénégal révèle un « paradoxe politique matérialisé par une baisse du financement des cantines scolaires et un taux de couverture en chute libre, au moment où le budget du ministère de l’Education nationale connait une hausse continue, passant de 298 milliards de francs CFA en 2018 à près de 1000 milliards de francs CFA en 2024 », selon l’étude.

    Cette étude a été réalisée dans le cadre de l’initiative pour la consolidation et la pérennisation de l’alimentation scolaire au Sénégal.

    Elle a été conduite par le consortium constitué de Cicodev Afrique, Counterpart International, GRDR, AVSF, CNCR, GRET, le Programme alimentaire mondial, le conseil départemental de Rufisque, entre autres.

    L’étude a déploré une « hausse continue du budget du ministère de l’Education nationale », laquelle hausse est « corrélée paradoxalement à une baisse continue du taux de couverture nationale en cantines scolaires des établissements publics ».

    Insistant sur l’importance de l’alimentation scolaire comme « outil de protection et d’équité sociale », les initiateurs de cette étude disent « exhorter » les pouvoirs publics du Sénégal à penser à sa « pérennisation » à travers notamment « l’adoption d’une loi sur l’alimentation scolaire et un financement adéquat ».

    SMD/ADL/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES / Un programme de l’UN-CHK veut pousser les collégiens et lycéens aux séries scientifiques et techniques

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES / Un programme de l’UN-CHK veut pousser les collégiens et lycéens aux séries scientifiques et techniques

    Dakar, 14 mars (APS) – Le programme des formations ouvertes pour le renforcement des compétences pour l’emploi et l’entreprenariat numérique (Force-N)  de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, œuvre pour augmenter l’envi et l’attirance des jeunes élèves des collèges et lycées aux séries scientifiques et techniques, a indiqué jeudi, son responsable, Oumar Mbodji, enseignant-chercheur.

    ‘’Nous voulons augmenter au niveau des collèges et lycées l’appétence des jeunes élèves aux séries scientifiques et aux sciences émergentes qui contrôlent le monde aujourd’hui, ’’, a déclaré M. Mbodji, par ailleurs, responsable de la promotion des sciences et du numérique au sein dudit programme.

    Il intervenait lors d’une conférence sur les mathématiques et l’astronomie, organisée dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la ‘’Pi day’’.

    Selon les statistiques,  »seulement 30% des jeunes sont dans les séries scientifiques et techniques », a-t-il relevé, expliquant que le programme Force-N, travaille, sur des activités de promotion des filières scientifiques, la robotique, la formation des jeunes au numérique, l’intelligence artificielle (IA) pour corriger cette tendance des élèves à déserter les séries scientifiques.

    ‘’Nous aidons aussi les jeunes à simplifier les principes, les mathématiques en expliquant les concepts de façon facile avec des capsules vidéos de courte durée allant de 5 à 10 minutes dans notre plateforme’’, a-t-il ajouté.

    Il a précisé que Force-N, intervient dans trois composantes, pour stimuler l’envi des jeunes aux filières scientifiques.

     »Il s’agit de la formation des jeunes au numérique, l’accompagnement dans l’insertion à la vie professionnelle ou la création d’entreprise à travers un financement, la promotion des sciences et techniques ainsi que le numérique à travers de multiples activités », a cité l’enseignant-chercheur.

    Selon M. Mbodji, l’objectif visé à travers ces composantes, est  »d’accroitre significativement à l’horizon 2026, le nombre de jeunes disposant d’aptitudes  nécessaires, pour suivre les formations proposées dans le cadre de la composante 1 ».

    ‘’Nous souhaitons dans le futur organiser des manifestations plus ouvertes à toutes les communautés mathématiques du Sénégal. Nous voulons qu’elles puissent se joindre à nous afin que l’on fasse du pays un hub d’activités mathématiques’’, a soutenu,  Moustapha Sow,  doyen de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF).

    AMN/SBS/AB

  • SENEGAL-ELECTION-EDUCATION / Présidentielle : Moussa Baldé insiste sur la continuité des enseignements durant la période électorale

    SENEGAL-ELECTION-EDUCATION / Présidentielle : Moussa Baldé insiste sur la continuité des enseignements durant la période électorale

    Dakar, 14 mars (APS)– L’élection présidentielle du 24 mars ne doit pas constituer une entrave à la poursuite des enseignements, a déclaré le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, invitant les Inspecteurs d’académie à veiller à la bonne tenue des examens et concours.

    ‘’Nous nous acheminons vers l’élection présidentielle du 24 mars et cette dernière ne doit pas constituer une entrave à la poursuite des cours qui se déroulent normalement. L’élection est certes importante mais l’avenir des élèves réside dans la réussite de leurs études’’, a dit mercredi Moussa Baldé, lors d’une rencontre de prise contact avec les Inspecteurs d’académie du Sénégal.

    Ayant hérité du département ministériel de l’Education nationale à la faveur du dernier réaménagement gouvernemental, M. Baldé, a fait un état des lieux du déroulement des enseignements et des préparatifs des examens et concours devant débuter à partir du mois de juin.

    Il s’est aussi réjoui du niveau de préparation de ces examens grâce à l’apport décisif des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.

    Le coordonnateur des inspecteurs d’académie, Gana Sène, a fait savoir que tous les lycées et collèges ont organisé les visites médicales des candidats appelés à subir les examens du BFEM et du Baccalauréat.

    ‘’Les enseignements se déroulent bien et il n’y a pas beaucoup de perturbations notées », a-t-il assuré,  ajoutant  que  »tous les enseignants et élèves arrêtés en marge des manifestations de juin ont été libérés’’.

    Les enseignants et élèves arrêtés en marge des manifestations survenues lors du report de l’élection présidentielle ont été également libérés, a encore rapporté, M. Sène, par ailleurs Inspecteur d’Académie de Pikine/Guédiawaye. 

    Pour sa part, le directeur des Examens et Concours, Pape Baba Diassé, s’est réjoui de la bonne préparation du CFEE et du BFEM sur toute l’étendue du territoire.

    ‘’Sur le plan technique, pour le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) nous sommes en train de stabiliser les statistiques. Nous attendons trois cent mille cinq cents candidats qui devront faire l’examen et toutes les dispositions seront prises pour la bonne tenue de l’examen’’, a-t-il promis M. Diassé.

    Plus de 190.000 candidats vont passer le 18 Juillet prochain, l’examen du Brevet de fin d’études élémentaires moyennes (BFEM).

    PD/MBT/OID/SBS/AB

  • SENEGAL-TECHNOLOGIE-RECHERCHE / Diamniadio : le supercalculateur va changer le visage de la recherche au Sénégal (ministre)

    SENEGAL-TECHNOLOGIE-RECHERCHE / Diamniadio : le supercalculateur va changer le visage de la recherche au Sénégal (ministre)

    Diamniadio, 12 mars (APS) – Le supercalculateur, un outil technologique de dernière génération, installé à Diamniadio va ‘’changer le visage de la recherche’’ au Sénégal, a déclaré Moussa Baldé, ministre de  l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur.

     »Je pense que ça va changer le visage de la recherche comme le veut le président de la République », a-t-il indiqué, lundi, lors d’une visite de cet outil dédié à la recherche.

    Il a rappelé que  »ce supercalculateur est un investissement important du gouvernement du Sénégal, dans le cadre du PSE (plan Sénégal émergent) pour le renforcement du capital humain et la recherche scientifique au Sénégal ».

     »Je me félicite qu’on ait aujourd’hui, au Sénégal, dans notre espace, dans notre écosystème de la recherche cet outil qui comme l’ont dit les techniciens, est le troisième peut-être, le plus puissant en Afrique », a-t-il déclaré.

     »Je pense qu’il est disponible pour tous nos chercheurs. Nous demandons à tous ceux qui ont besoin de ce supercalculateur de venir faire leur recherche. Je voudrais lancer un appel à toute la communauté scientifique sénégalaise  et de la sous-région de venir éprouver cette machine », a-t-il ajouté.

    SG/SBS/AB

  • SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / Le CESTI cherche à ajuster sa formation, en conformité  avec les exigences du marché du travail (responsable)

    SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / Le CESTI cherche à ajuster sa formation, en conformité avec les exigences du marché du travail (responsable)

    Dakar, 9 mars (APS) – Le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) s’est inscrit dans une dynamique visant à ajuster sa formation, en prenant en considération les exigences nouvelles du marché du travail, tout en préservant ce qui fait son essence, a indiqué l’un des responsables pédagogiques de cette école de journalisme et de communication de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    « Le CESTI est un label de qualité, une école de renommée nationale et internationale. On essaie autant que faire se peut de garder cette qualité », a d’emblée souligné son directeur des études, Mouminy Camara

    Il s’exprimait lors d’un panel organisé par l’amicale des anciens étudiants de cette école, sur le thème « La contribution du CESTI dans la formation en journalisme et le pluralisme médiatique au Sénégal et dans la sous-région ».

    Les intervenants ont notamment relevé la qualité de la formation délivrée par le CESTI ainsi que la problématique de l’insertion professionnelle des journalistes.

    Devant les mutations intervenues dans les métiers du journalisme, Mouminy Camara a indiqué que l’école de journalisme de l’UCAD cherche à « ajuster sa formation en prenant en considération les exigences du marché du travail ». Il a toutefois insisté sur la nécessité de préserver ce qu’il appelle l’essence de cet établissement d’enseignement à travers une « formation de qualité ».

    Issu de la dixième promotion du CESTI, le journaliste à la retraite Ass Madémba Ndiaye a exprimé sa « satisfaction » quant à la qualité de la formation  qu’il a reçue de cette école. « Les étudiants du CESTI sont clairement reconnus pour leur talent. Un manque de talent constitue une erreur professionnelle », a martelé l’ancien chargé de la communication du bureau de la Banque mondiale à Dakar.

     Le « CESTI nous offre un excellent départ. Cela garantit une formation de qualité. Cependant, quelles sont les conséquences de cette formation reçue ? choisissons-nous d’être bon, moyen ou très bon ? Notre cerveau n’est pas encore âgé. Il reste encore de la place pour de nombreuses choses à apprendre »,  a pour sa part estimé Courani Diarra, une diplômée du CESTI, invitant ses jeunes confrères et consœurs à ne pas « se limiter au diplôme délivré », surtout avec l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

    En réponse à une question des étudiants relativement à la difficile insertion professionnelle, le représentant du ministère de la Communication, Mamadou Kanouté, a relevé un paradoxe avec « le nombre impressionnant d’entreprises de presse au Sénégal ». Il a toutefois indiqué que certains de ces organes « n’existent que de nom ».

    ALT/SMD/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : un taux de mortalité de prés 90% chez les enfants de moins de cinq ans (officielle)

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : un taux de mortalité de prés 90% chez les enfants de moins de cinq ans (officielle)

    Kédougou 7 mars (APS) – Le taux de mortalité chez les enfants de moins cinq ans s’élève à 89% dans la région de Kédougou (sud-est), contre 56 % pour  la moyenne nationale, a relevé, jeudi, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout- petits (ANPECTP), Maïmouna Cissokho.

     »Cette situation de mortalité invite l’Etat à entreprendre des solutions d’urgence pour inverser ces tendances en matière de santé-nutrition. Il s’agira aussi d’entreprendre des actions de lutte contre ces problèmes de santé publique favorisés par des mauvaises pratiques alimentaires au sein des communautés »,  a- t-elle dit.

    Mme Cissokho s’exprimait lors de la journée de sensibilisation et de vulgarisation du décret sur la prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus, présidée par l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou chargé des Affaires administratives, Georges Samba Faye.

    Elle a appelé  »les structures de développement intégré de la petite enfance (DIPE) à s’impliquer davantage pour l’amélioration de l’état sanitaire et nutritionnel des enfants âgés de 0 à 6 ans ».

     »A Kédougou, nous avons, aujourd’hui, commencé ces journées de sensibilisation et de renforcement de capacités des acteurs notamment des conseillères familiales, des relais communautaires,  des +badiène gox+ et les autorités académiques, sur le décret et le volet de sensibilisation sur la prise en charge des enfants malnutris », a-t-elle indiqué.

    Elle a révélé également que le taux de prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans s’élève à 45 %  dans la région de Kédougou, contre 17% pour la moyenne nationale.

    Maïmouna Sissoko a fait savoir que  la région de Kédougou est, dans ce cadre précis de ce projet,  »dans la zone rouge compte tenu de son faible taux de couverture en matière de cantines scolaires et de sa situation géographique en milieu rural ».

    L’ANPECTP compte développer, dans son plan d’actions 2024, un ensemble de projets visant à lutter contre la malnutrition dans les structures de développement intégré de la petite enfance, a annoncé Mme Cissokho.

     »Nous voulons assurer le suivi régulier des activités de santé et nutrition et l’amélioration de la qualité des services offerts par la formation et l’encadrement des mères assistantes et conseillères familiales en techniques de fabrication de farine améliorée et qui sert de base pour la préparation des repas pour les enfants », a-t-elle expliqué.

    L’adjoint au gouverneur de Kédougou chargé des Affaires administratives, Georges Samba Faye, a déploré l’arrêt des travaux de construction de certains édifices destinés à des projets de la petite enfance dans la région.

    Il a expliqué que le problème majeur auquel la région était confrontée dans ce secteur est lié à l’arrêt des travaux de certaines cases des tout-petits.  »Mais sur instruction du président de la République, on a résilié certains contrats avec des entrepreneurs, en espérant sûrement que les travaux reprennent dans les meilleurs délais »,  a-t-il dit.

    Dans cette dynamique, il a  annoncé une visite à  Kénioto, vendredi, sur le site de construction d’une nouvelle case moderne pour la petite enfance. Ce projet entre dans le cadre de la coopération avec le royaume du Maroc, a précisé M. Faye.

    Le quatrième adjoint au maire de la commune de Kédougou, Demba Ngima Doucouré, ainsi que des  autorités académiques ont pris part à la rencontre.

    PID/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-TIC / Télé-enseignement : 797 tablettes remises à l’Inspection d’académie de Matam

    SENEGAL-EDUCATION-TIC / Télé-enseignement : 797 tablettes remises à l’Inspection d’académie de Matam

    Matam, 7 mars (APS) – L’Inspection d’académie de Matam (nord) a réceptionné jeudi, 797 tablettes destinées aux élèves du préscolaire, de l’élémentaire, du moyen-secondaire et des daaras (écoles coraniques) de la région, dans le cadre du Projet du ministère de l’Education pour le développement du télé-enseignement (PROMET).

     »Le projet initié au moment de la crise de la Covid-19 permet d’améliorer les pratiques des enseignants et les apprentissages des élèves en leur permettant d’avoir des ressources numériques et d’être autonomes. Nous nous réjouissons du ciblage du ministère qui a choisi l’IA de Matam qui va expérimenter le projet », a dit Docteur Mbaye Babou, inspecteur d’académie de Matam.

    Intervenant au cours d’un atelier de présentation du PROMET, M. Babou a soutenu que les élèves de la région  »vont se retrouver avec des tablettes contenant des ressources numériques ».

    L’inspecteur d’académie a fait savoir qu’elles vont permettre aux bénéficiaires d’apprendre et de découvrir d’autres situations qui vont renforcer considérablement leurs compétences et leurs performances.

     »Quant aux enseignants, ils vont avoir des occasions d’échanger à travers les formations qu’ils vont avoir et d’être plus efficaces dans le cadre de la conduite de leurs enseignements et apprentissages », a-t-il laissé entendre.

    Il a invité les enseignants et les communautés à appuyer les autorités dans le cadre de la sécurisation du matériel.

    Des classes expérimentales seront choisies pour dérouler le projet, selon l’IA.

     »L’objectif est de pérenniser et de renforcer les acquis de l’initiative ‘Apprendre à la maison’. Le PROMET se déploie dans six régions, à travers les académies afin de mettre à la disposition des enseignants et des élèves des ressources numériques », a dit Bassirou Sow, Chargé du suivi-évaluation du PROMET.

    M. Sow a précisé que les élèves vont retrouver dans les tablettes les mathématiques, les physiques et chimies (PC), les sciences de la vie et de la terre (SVT) pour le moyen-secondaire, l’initiation scientifique et technologique, la lecture et la production d’écrits pour les élèves de l’élémentaire.

    Pour le préscolaire, les élèves auront des ressources numériques contenant les mathématiques, l’éducation physique sportive et artistique.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Thiès : l’école El Hadj Abdel Kader Ndiaye rénovée pour près d’une cinquantaine de millions de FCFA

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Thiès : l’école El Hadj Abdel Kader Ndiaye rénovée pour près d’une cinquantaine de millions de FCFA

    Thiès, 7 mars (APS) – Helios Towers, un opérateur d’infrastructures télécoms, a réhabilité l’école El Hadji Abdel Kader Ndiaye du quartier Mbour 1, dans la ville de Thiès, et l’a dotée de matériel informatique, pour un coût global de plus d’une cinquantaine de millions de FCFA.

    Helios a doté l’école d’un mur de clôture et a réfectionné les salles de classe dont les toitures ont été rétablies. Elle a aussi réhabilité et équipé la salle informatique de l’école de 15 ordinateurs, en la dotant d’une connexion Internet couvrant toute l’année, selon son directeur général Karim Ndiaye.

    Helios Towers est un opérateur d’infrastructures télécoms basé à Londres et qui a démarré depuis trois ans ses activités au Sénégal.

    L’entreprise travaille dans la construction et surtout la gestion et la mutualisation des infrastructures des trois opérateurs de téléphonie Expresso, Orange et Free.

    Dans la mise en œuvre de sa politique de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), la société a été guidée dans son choix par des critères d’effectifs, de performance, de mixité garçons et filles.

    Elle a aussi pris en compte le faible niveau d’équipement de la structure scolaire, entourée de « trois pylônes d’opérateurs de téléphonie, dans un rayon de deux kilomètres », a-t-il dit lors d’une cérémonie de réception des travaux, mardi.

    Selon le DG de Helios, le choix de Thiès s’explique par la « très forte présence » de l’entreprise dans cette région qui concentre la « majeure partie de (ses) sites » dans le pays.

    Karim Ndiaye présente ce geste comme une « modeste contribution » à l’école sénégalaise, plus particulièrement l’école publique, dont sont issus la plupart de la soixantaine d’agents de la société anglaise au Sénégal.

    Pour lui, « ce n’est que le début » d’une politique de RSE qui cible « 1.500 sites » à travers le pays, où elle prévoit des actions dans les années à venir, pour impacter l’émergence du pays.

    Pape Médoune Dia, directeur de  l’école El Hadji Abdoul Kader Ndiaye depuis neuf ans, s’est réjoui de ce l’appui reçu par l’établissement en deux ans, avec « plus d’une cinquantaine de millions d’investissements », a contribué à améliorer les résultats de l’école, qui a aussi bénéficié d’un forage.

    ADI/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Ourossogui : des matelas, des nattes et des exemplaires du Coran remis à 20 écoles coraniques

    SENEGAL-EDUCATION / Ourossogui : des matelas, des nattes et des exemplaires du Coran remis à 20 écoles coraniques

    Ourossogui, 6 mars (APS) – Cent matelas, quatre-vingt nattes et six cents exemplaires du Coran ont été remis à 20 daaras (écoles coraniques) de Ourossogui (nord) par une association regroupant les ressortissants de la ville établis aux Etats-Unis.

    ‘’L’association des ressortissants de Ourossogui établis aux Etats-Unis a remis 100 matelas, 80 nattes et 600 exemplaires du Coran à 20 maîtres coraniques qui ont des +daaras+ à Ourossogui. Cette année, nous avons choisi de faire ce don à des écoles coraniques qui ont été recensées dans la ville avec l’aide des marabouts’’, a déclaré Amadou Basse, le représentant cette association au Sénégal.

    Ancien émigré ayant vécu aux Etats-Unis, M. Basse intervenait au cours de la cérémonie de remise du don.

    Il a annoncé que la diaspora de Ourossogui établie dans ce pays compte aussi ‘’appuyer les mosquées ainsi que tous les maîtres coraniques originaires de Ourossogui qui enseignent hors de la ville’’.

    Amadou Basse a signalé que c’est la troisième fois que l’association organise une cérémonie de ce genre. La dernière fois en 2019, elle avait apporté une aide aux écoles.

    AT/ASG/ASB