Catégorie : Education

  • SENEGAL-JAPON-EDUCATION / Un don de quarante-six millions pour la réhabilitation de l’école élémentaire Pikine 17

    SENEGAL-JAPON-EDUCATION / Un don de quarante-six millions pour la réhabilitation de l’école élémentaire Pikine 17

    Dakar, 4 mars (APS) – L’ambassadeur du Japon au Sénégal, Izawa Osamu a signé, lundi, avec l’artiste musicienne Coumba Gawlo Seck, un contrat de don d’un montant de 46 millions de francs Cfa pour la réhabilitation de l’école élémentaire Pikine 17, dans la banlieue de Dakar.

    Ce don qui entre dans le cadre de l’assistance aux projets locaux contribuant à la sécurité humaine, est destiné à la réhabilitation de 12 salles de classe, mais aussi à l’amélioration du cadre de vie à travers la construction de latrines, de la bibliothèque, etc. Les travaux doivent durer deux mois.

    ‘’Ce projet permettra à environ 300 élèves d’étudier dans les meilleures conditions grâce à la réhabilitation des salles classe et à la construction des toilettes’’, a déclaré le diplomate japonais, lors de la cérémonie de signature du contrat de don.

    Depuis plusieurs années, l’école élémentaire Pikine 17  »se trouve dans un état de délabrement chronique, inadapté à des conditions d’études décentes’’, a souligné l’artiste Coumba Gawlo Seck.

    Elle a expliqué que devant cette situation, son association a initié ce projet soumis aux partenaires japonais qui ont accepté de les accompagner.

    La chanteuse a précisé que cette école occupe une place de choix dans l’écosystème scolaire, de par sa position géographique stratégique, le nombre d’élèves qu’elle reçoit.

    AMN/OID/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Université de Bambey : les enseignants vacataires décrètent trois jours de grève

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Université de Bambey : les enseignants vacataires décrètent trois jours de grève

    Bambey, 4 mars (APS) – Le Collectif des enseignants vacataires de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey a décrété, lundi, un arrêt des cours de trois jours pour dénoncer le retard du paiement des heures de vacation.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, ces enseignants réclament le paiement partiel des émoluments dans les plus brefs délais.

    Ils déplorent le manque de communication des autorités face aux problèmes rencontrés par le personnel enseignant et de recherche (PER) vacataire dans l’espace universitaire.

    Joint par téléphone, le coordonnateur du collectif des vacataires de l’UAD, Aliou Ndiaye, a révélé que 80% du personnel enseignant de cette université est constitué de vacataires.

     »Cette situation s’explique par le manque de volonté des autorités compétentes de recruter des enseignants titulaires pour le compte de l’université Alioune Diop », a-t-il regretté.

    M. Ndiaye a appelé les autorités de l’université et la tutelle à prendre en charge leurs revendications afin d’éviter des perturbations dans le déroulement des enseignements.

    MS/OID/AKS

  • SENEGAL-FORMATION / Kolda : l’antenne de l’université de Ziguinchor démarre avec 411 étudiants

    SENEGAL-FORMATION / Kolda : l’antenne de l’université de Ziguinchor démarre avec 411 étudiants

    Kolda, 4 mars (APS) – Les activités pédagogiques et sociales du centre délocalisé de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) ont démarré officiellement lundi, à Kolda, avec un effectif total de 411 étudiants.

    La cérémonie officielle marquant le démarrage des activités pédagogiques et sociales de l’université Assane Seck a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé.

    Les activités de cette antenne de l’université de Ziguinchor démarrent avec « 411 étudiants, mais ce qu’il faut noter, c’est que Kolda était déjà une ville universitaire avec le lancement par le chef de l’Etat, en 2018, de [l’Espace numérique ouvert] de Kolda qui a un effectif de 3800 étudiants », a déclaré M. Baldé.

    Le centre délocalisé de l’université Assane Seck de Kolda démarre avec quatre filières, à savoir l’agroforesterie, la santé, la géographie, la gestion et les sciences économiques.

    « Kolda est une ville universitaire qui offre des opportunités grâce à sa position géographique », a insisté le ministre de l’Enseignement supérieur, en faisant part de sa « grande fierté » relatives au démarrage des activités de l’antenne de l’université de Ziguinchor dans la capitale du Fouladou.

    S’exprimant en présence de divers acteurs de l’éducation et du monde universitaire, ainsi que d’élus, il a invité les étudiants « à redoubler des efforts pour se concentrer sur les études ».

    MG/BK

  • SENEGAL-LITERRATURE / Semaine du Livre : un café littéraire au profit des élèves de Louga

    SENEGAL-LITERRATURE / Semaine du Livre : un café littéraire au profit des élèves de Louga

    Louga, 2  mars (APS) – Un café littéraire dédié aux élèves a été initié au centre culturel de Louga (nord), à l’occasion de la tenue, jeudi et vendredi, de la deuxième édition de la Semaine du livre, a constaté l’APS.

    Il a été rythmé par un exposé sur l’ouvrage ‘’Vol de nuit’’ d’Antoine de Saint Exupéry (France), paru en 1931, un concours littéraire et une conférence philosophique.

    « Aujourd’hui, nous avons constaté que les élèves ne lisent plus, et quand on leur donne un sujet par rapport aux œuvres au programme, ils passent complètement à côté. Alors, c’est pourquoi on a pensé mettre en place une activité dénommée Semaine du livre, qui essaie de prendre en compte toute l’activité littéraire (…)’’, a expliqué Youssou Diallo, l’initiateur de la Semaine du livre.

    Il a cité à cet égard les concours de dictée, de slam et de poésie, mais également des exposés sur des ouvrages.

    ‘’Plus de 300 élèves ont participé aux différentes activités littéraires de la Semaine du livre, notamment la présentation de l’œuvre au programme +Vol de nuit+ d’Antoine Saint-Exupéry’’, s’est-il félicité.

    Il a expliqué que ‘’c’est de cette façon qu’on essaie d’appuyer les élèves, pour qu’ils puissent comprendre l’ouvrage au programme, puisqu’ils n’ont pas le temps de lire’’. L’objectif est de faire en sorte qu’’’en face de leurs épreuves, ils puissent également comprendre et s’en sortir’’, a-t-il expliqué. 

    Il a signalé que ‘’treize lauréats du concours littéraire, dont six en dictée, trois en slam et quatre en poésie, ont été primés’’. Il a informé qu’un hommage a été rendu aux écrivains et poètes de Louga, à l’occasion de la cérémonie officielle de clôture de la Semaine du Livre, qui a été précédée par une conférence philosophique portant sur le thème :  »Philosopher aujourd’hui ».

    « Nous savons que la finalité de la lecture, c’est la production. Alors, si on parvient aujourd’hui à avoir des écrivains et des poètes, c’est parce qu’ils ont beaucoup lu. Donc, c’est une façon d’inciter les élèves à avoir le goût de la lecture », a-t-il dit.

    L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Louga, Serigne Bamba Seck, souligne qu’’’on a vécu d’intenses journées où on a beaucoup capacité les enfants, surtout le premier jour avec les œuvres au programme qui ont permis aux élèves des classes de 3ème de mieux comprendre +Vol de nuit+, un ouvrage de la littérature française ».

    Il a salué « cette initiative » et magnifié « les autres activités liées à la poésie, au  slam’’ qui, selon lui, permettent de  détecter le talent des enfants ».

    « C’est bien maintenant de savoir qu’on a des enfants qui peuvent devenir de grands artistes et des élèves préparés à ça. Alors, c’est pourquoi on a rendu hommage aux écrivains de Louga pour montrer des exemples aux enfants », a-t-il fait valoir.

    DS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-EDUCATION / Une collecte de fonds lancée pour des outils d’apprentissage de qualité à l’école de Tiguéré Yéné

    SENEGAL-FRANCE-EDUCATION / Une collecte de fonds lancée pour des outils d’apprentissage de qualité à l’école de Tiguéré Yéné

    Dakar, 1er mars (APS) – Le projet humanitaire Tiguéré, une initiative de cinq étudiants en licence 3 de l’IPAC Chambéry (France), annonce lancer une collecte de fonds en vue de doter l’école du village de Tiguèré Yéné, une localité située dans la région de Matam, d’outils éducatifs nécessaires à un apprentissage de qualité.

    “Le projet humanitaire a pour objectif de lancer une collecte de fonds dans le but spécifique d’acquérir des fournitures scolaires pour le village de Tiguéré’’, indique-t-il dans un communiqué transmis à l’APS.

    Il précise que les fonds collectés serviront à l’achat de cahiers, de stylos, de livres  et d’autres matériels essentiels pour les élèves de ce “village reculé’’, dont l’école “est dépourvue des outils nécessaires’’ à une éducation de qualité.

    “Ce projet s’inscrit dans une démarche humanitaire visant à améliorer les conditions d’apprentissage et à encourager le développement éducatif au sein de la communauté de Tiguéré’’, explique encore le communiqué.

    Le projet humanitaire est initié par Mamoudou Sara Ba, Killian Bouallag, Célestin Laine, Emy Reydet et Tom Auda, tous étudiants en licence 3 à l’IPAC Chambéry (France).

    BB/DS/ASG/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES / UGB : reprise des enseignements après une semaine de suspension

    SENEGAL-UNIVERSITES / UGB : reprise des enseignements après une semaine de suspension

    Saint-Louis, 29 fév (APS) – Le Conseil académique de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a décidé de faire reprendre les enseignements ce jeudi une semaine après leur suspension motivée par le décès le 21 février de l’étudiant Clédor Prosper Senghor, des suites de blessures subies lors de heurts avec des forces de l’ordre.

    Le conseil académique de l’université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) a décidé de la reprise des cours ce jeudi après suspension d’une semaine suite au décès de l’étudiant Clédor Prosper Senghor, a indiqué l’institution universitaire dans un communiqué.

    Cette décision a été prise mercredi à l’issue d’une séance extraordinaire, présidée par Magatte Ndiaye, le recteur de cette université publique.

    Le conseil académique de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) avait décidé de faire observer le deuil et de suspendre les enseignements pendant une semaine, à la suite du décès de l’étudiant blessé dans des heurts entre ses camarades et les forces de l’ordre.

    Clédor Prosper Senghor, originaire de Cabrousse, dans la région de Ziguinchor (sud), est le deuxième étudiant de l’UGB à avoir succombé à ses blessures à la suite d’affrontements entre ses camarades et les forces de l’ordre.

    Les heurts ont eu lieu lors d’une manifestation des étudiants, qui protestaient contre le report de l’élection présidentielle.

    Alpha Yéro Tounkara, un étudiant en géographie de la même université, est décédé dans les mêmes circonstances, vendredi 9 février, à l’hôpital régional de Saint-Louis.

    Lundi, le chef de l’Etat a reçu en audience des membres de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) marqué par la convergence de vue sur la nécessité d’éviter la violence pour apaiser l’espace universitaire, selon la présidence.

    AMD/AB/SBS/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / Dagana : les élèves de Gawdil n’étudient plus faute d’enseignant

    SENEGAL-EDUCATION / Dagana : les élèves de Gawdil n’étudient plus faute d’enseignant

    Gawdil (Dagana), 29 fév (APS) – Les élèves de l’école élémentaire de Gawdil, un village de la commune de Ronkh, dans le département de Dagana (nord), n’étudient plus faute d’enseignant, a appris l’APS du chef dudit village et de l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Dagana, laquelle évoque un gel de l’établissement scolaire à cause de son faible effectif.

     »Cette école est fermée parce que nous n’avons pas d’enseignants. L’IEF de Dagana y avait envoyé un enseignant qui était ponctuel et assidu pour la première année, mais à cause des absences successives lors de l’année suivante, les enfants sont gagnés par le découragement », a expliqué le chef de village de Gawdil, Hamady Demba Bâ.

    Il a indiqué que les absences de l’enseignant ont poussé les habitants à réagir, car ne comprenant pas cette situation dans cet établissement ouvert depuis 2008 avec deux salles de classe.

    Il a rappelé que les populations du village s’organisaient pour assurer le transport de l’enseignant, afin de faciliter ses déplacements et maintenir les élèves en classe.

    Le chef du village demande aux autorités administratives de doter l’école d’enseignants afin de participer à l’éducation des enfants de cette localité vieille de plus de quatre-vingt ans.

    Il compte, dit-il, rencontrer les élus locaux, les autorités éducatives et l’inspection de l’éducation et de la formation du département de Dagana afin de leur soumettre le dossier. L’objectif vise selon lui à faire en sorte que les enfants en âge d’être scolarisés puissent avoir accès à l’éducation, un droit pour tout enfant.

    Le secrétaire général de l’IEF de Dagana, Baye Birom Diakhaté, préfère parler de  »gel des activités » de l’école.

     »Je préfère parler de gel pour utiliser le terme approprié car, si dans un système éducatif il arrive un moment où il est mis fin peut-être à l’activité dans une école, on dit que l’école est gelée, et c’est le cas pour ce village », a-t-il précisé.

    Il signale avoir demandé au planificateur et au chargé des ressources humaines de l’IEF de l’édifier sur la question. Selon lui,  »le constat est qu’au gré des déplacements des populations, l’enseignant se retrouvait avec des effectifs dérisoires, et parfois, sans effectif ».

    Il a rappelé que la circonscription de Dagana est la plus étendue parmi les académies de Saint-Louis. Aussi a-t-elle toujours eu un problème de personnel avec des déficits qui ne sont pas conjoncturels mais structurels.

    Il déclare que cette situation est la cause principale des classes spéciales, des classes multigrades ou de celles dites doubles flux qui existent dans l’IEF de Dagana. Cela résulte du fait que, chaque année, les établissements scolaires de la circonscription sont confrontés à un problème d’enseignants.

     »En général, dans un établissement, si un enseignant est sous utilisé, c’est-à-dire quand il n’a pas d’apprenants, l’autorité est chargée de faire un arbitrage par rapport aux ressources à sa disposition, car dans d’autres lieux, la demande est forte, et les attentes sont énormes. Et c’est ce qui a aujourd’hui causé ce gel au niveau de cette école », a-t-il justifié.

    Il indique que ce gel est une suspension provisoire des activités de l’école, soulignant qu’il faudra attendre que la situation revienne à la normale. Pour ce faire, dit-il, la communauté, les parents doivent s’engager à accompagner l’école en enrôlant tous les enfants qui sont en âge d’être scolarisés.

    OG/AMD/ASG/ASB

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SCIENCES / Thiès : les enjeux de l’intelligence artificielle au menu d’une conférence scientifique à l’UIDT 

    SENEGAL-UNIVERSITES-SCIENCES / Thiès : les enjeux de l’intelligence artificielle au menu d’une conférence scientifique à l’UIDT 

    Thiès, 29 fév (APS) – Le laboratoire des matériaux énergétiques d’économie et d’électricité de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’Université Iba Der Thiam de Thiès a organisé, mercredi, une conférence scientifique pour sensibiliser des étudiants et des lycéens aux enjeux de l’intelligence artificielle, une nouvelle donne qui va révolutionner plusieurs secteurs de la vie, a constaté l’APS.

    Animée par le Professeur Cheikh Sarr, vice-recteur, en charge des Etudes, de l’Innovation pédagogique et de la vie universitaire de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), cette conférence sur le thème “Intelligence artificielle et données au service de l’innovation et du développement durable“, a été une occasion de passer en revue un éventail d’applications de l’intelligence artificielle.

    L’intelligence artificielle (IA) est un moyen par lequel, la machine grâce à l’expérience et l’accumulation de données, peut accomplir des tâches traditionnellement réservées à l’être humain.

    “Ces domaines ne sont pas récents, mais ont connu une application assez récente“, a relevé le conférencier, en face d’une audience composée d’étudiants de lycéens et d’autres collègues enseignants.

    L’IA est déjà présente dans beaucoup d’applications sur les smartphones et sur Internet. C’est le cas de la reconnaissance vocale, de la reconnaissance faciale, Google Translator, entre autres, a-t-il noté.

    “Selon une étude, d’ici 2030, 40 à 70% des métiers seront impactés par l’intelligence artificielle“, a noté Cheikh Sarr. Ils vont des professions de l’écriture, comme ceux de secrétaire, de traducteur et de journaliste, à ceux de l’agriculture, en passant par les métiers des finances, de la construction, du transport de l’enseignement, du marketing, de la justice, etc.

    Le secteur de la santé, notamment l’imagerie médicale, est un des secteurs qui “ont le plus boosté l’intelligence artificielle“, a relevé l’universitaire, lauréat du prix international de recherche Next Einstein Forum (NEF 2019) pour ses travaux de recherche sur la mise en place d’un prototype de voiture autonome, connectée utilisant des capteurs pour les personnes à mobilité réduite.

    L’IA peut s’appliquer au diagnostic médical, au développement de médicaments, aux dossiers électroniques des patients ou à la robotique chirurgicale pour des opérations plus précises. Il n’y a cependant  pas lieu de s’alarmer laisse entendre l’enseignant chercheur, précisant que pendant que certains métiers disparaîtront, d’autres naîtront.

    L’essentiel, rassure le Professeur Salif Gaye, c’est d’être conscient des enjeux et de préparer sa reconversion ou son adaptation, “pour ne pas être pris au dépourvu“.

    Les étudiants et lycéens ont été imprégnés, lors de cette conférence, des composantes de l’IA, y compris les données qui sont essentielles pour son fonctionnement. C’était aussi une occasion de promouvoir les sciences auprès des lycéens dans un contexte où le pays compte 80% de bacheliers littéraires, a dit le Professeur Gaye.

    A l’UIDT, il y a deux masters dans le domaine spécifique de l’IA. Il s’agit d’un master IA et smart tech, et d’un autre sur les sciences de données, hébergés respectivement par deux UFR.

    Ces masters complètent les formations en informatique “pour contribuer à l’un des objectifs de l’Etat dans sa stratégie de développement de l’IA“,  a dit Sarr, à savoir former 90.000 personnes spécialisées dans les domaines de l’IA et de traitement des données dans les cinq ans à venir, d’ici 2028.

    A travers cette stratégie nationale et feuille de route, les autorités cherchent à faire du Sénégal un “hub IA en Afrique de l’Ouest“. Le projet qui se veut “inclusif“, devra prendre en compte l’équité sociale, dit-il.  Un cadre juridique est déjà élaboré pour encadrer l’aspect éthique de l’IA.

    Pour le Professeur Cheikh Sarr, l’idée de cette rencontre était de “lancer la réflexion et le travail pour que dans les années à venir qu’on prenne l’IA comme une discipline à part  entière, qui doit être intégrée dans les formations universitaires“.

    Il a salué l’initiative d’y inviter des lycéens, futur “vivier“ de l’université,  afin qu’ils comprennent les possibilités qui s’offrent à eux pour des besoins d’orientation.

    L’Etat a commencé à accompagner le développement de l’IA au Sénégal à travers des financements mis en place, pour essayer d’impacter ce secteur et d’essayer de l’amplifier dans les années à venir, a-t-il fait valoir.

    Toute une infrastructure technologique est en train d’être mise en place, épauler cette dynamique avec le cas du supercalculateur et le data center de Diamniadio.  “Dès qu’on est capable de faire un stockage de données important, on est capable derrière de faire de l’apprentissage et de mettre en place des systèmes d’intelligence artificielle“, a-t-il dit.

    Il a insisté sur les risques d’une mauvaise utilisation de l’IA, qui selon lui, devrait servir de “complément dans la formation plutôt que (d’)outil   (devant) remplacer la réflexion humaine“.

    “Il y a une chose que l’IA ne peut pas vous garantir; c’est la fiabilité ou pas de l’information qu’elle vous donne“, poursuit-il, non sans ajouter que c’est l’être humain qui, à travers ses recoupements et ses recherches, doit en vérifier la véracité.

    “C’est pourquoi, on aura besoin de l’enseignant pendant très longtemps, pour régler ce genre de problématiques“, estime Cheikh Sarr, même s’ils devront enseigner autrement à des apprenants qui ont accès aux mêmes connaissances qu’eux, sinon plus grâce à l’IA.  Des élèves peuvent recourir à des applications comme ChatGPT,  pour traiter  des exercices à leur place, à générer des textes, ou  résumer des textes.

    “La quatrième révolution industrielle est celle du numérique et rien ne peut se faire sans (lui)“, a relevé Salif Gaye, soulignant la nécessité de se mettre à jour. La trentaine d’enseignants chercheurs membres de ce laboratoire transversal de l’IUT, entendaient jouer leur partition dans cette mise à jour, à travers cette conférence inscrite dans l’animation scientifique de l’UIDT.

    Pour le professeur Sarr, il faudra à défaut de combler le gap, développer l’IA qui nous sépare des pays occidentaux notamment les Etats-Unis d’où, part l’initiative, adapter l’IA à notre contexte pour répondre à des problématiques qui nous sont propres.

    ADI/AB/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION-MESURE / A l’UCAD, reprise effective des cours en présentiel

    SENEGAL-EDUCATION-MESURE / A l’UCAD, reprise effective des cours en présentiel

    Dakar, 26 février (APS) – Les enseignements en présentiel ont bel et bien repris à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), lundi. Un tour dans les différentes facultés suffit pour le constater : les étudiants et les enseignants ont regagné les amphithéâtres et les salles.

    Cette reprise fait suite à la décision du conseil académique de l’UCAD de rouvrir le campus pédagogique.

    « Tous les amphis et les salles de classe sont aujourd’hui occupés par les étudiants de la première année », s’est réjoui Modou Diagne, président de l’Amicale des étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques.

    « Actuellement, il y a des étudiants qui font leurs examens dans les amphis, ce qui prouve que la décision est bien appliquée », a renchéri Alla Kane, président de l’Amicale des étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines.

    Le conseil académique de l’UCAD, après avoir « pris connaissance des conclusions du comité de sécurité élargi », a annoncé dans un communiqué avoir « décidé de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024 ».

    Sauf que cette décision ne concerne pas le campus social dont la réouverture est réclamée par les étudiants.

    « Nous poursuivons notre combat pour que le campus social soit ouvert », a déclaré, à ce sujet, le président de l’Amicale des étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines.

    « Il doit être disponible pour les étudiants », a ajouté Alla Kane.

    Modou Diagne, de l’Amicale des étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques, ne dit pas autre chose. « Nous invitons le recteur à convoquer le conseil d’administration afin de statuer sur la disponibilité du COUD », le Centre des œuvres universitaires de Dakar, lance-t-il.

    « Les étudiants en ont vraiment besoin. Ouvrir le campus pédagogique et fermer le campus social n’a pas de sens. C’est une décision partielle et nous voulons une réouverture complète », a-t-il indiqué.

    BB/DS/SKS/BK/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-POLITIQUE / Présidentielle : des acteurs de l’éducation appellent au respect de la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-EDUCATION-POLITIQUE / Présidentielle : des acteurs de l’éducation appellent au respect de la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 26 fév (APS) – La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) et des syndicats d’enseignants ont invité, dimanche, le Conseil constitutionnel à faire respecter sa décision d’organiser l’élection présidentielle dans les délais prévus par la loi.

     »Nous formulons une recommandation urgente au Conseil constitutionnel, d’assumer en toute responsabilité, conformément aux attentes des Sénégalais, son rôle d’arbitre sage, indépendant et éclairé, pour faire respecter sa décision d’organiser l’élection présidentielle dans les délais prévus par la loi fondamentale’’, ont déclaré ces organisations lors d’une conférence de presse.

    Ces acteurs de l’éducation ont en même temps demandé au Conseil constitution de  »préserver la crédibilité, la légitimité ainsi que la transparence du processus électoral » et invité le président de la République à ‘’respecter et à faire respecter les délibérations’’ du Conseil.

    Ils ont fait des ‘’recommandations consolidantes’’ au prochain président de la République dans les secteurs de l’Administration, de l’Ecole et de l’Université’’.

    ‘’Nous demandons aux candidats à cette élection de s’engager, en cas de victoire, à consolider les fondements de la démocratie, œuvrer pour une dépolitisation de l’Administration et refonder l’Ecole et l’Université’’, ont-ils plaidé.

    MYK/OID/ASB