Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Sédhiou : des syndicats ont observé un débrayage suivi d’une grève totale

    SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Sédhiou : des syndicats ont observé un débrayage suivi d’une grève totale

    Sédhiou, 4 fév (APS) – La coalition des syndicats des enseignants de Sédhiou (sud) a annoncé, mardi, avoir observé, à 9 heures, un débrayage suivi d’une grève totale pour dénoncer le retard du paiement des indemnités de déplacement du baccalauréat, la gestion des ressources humaines dans l’académie, entre autres. 

    ‘’Les revendications des enseignants portent sur trois points essentiels notamment la gestion des ressources humaines dans l’académie, les indemnités du baccalauréat et le dialogue social entre acteurs de l’éducation ’’, a dit Abdoulaye Diallo, porte-parole de la coalition, lors d’un point de presse.

    Concernant la gestion des ressources humaines, l’introduction du LYNAQE (lycée nation-armée pour la qualité et l’équité) a engendré une migration de professeurs vers ce nouvel établissement, créant un déséquilibre notable dans les autres établissements, notamment dans les disciplines scientifiques, a indiqué M. Diallo, également secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS/Authentique).

    Il a également souligné que les lycées Balla Moussa Daffé et Ibou Diallo souffrent actuellement d’un manque de professeurs en sciences de la vie et de la terre (SVT), signalant qu’un collège de la commune compte trois enseignants de cette même matière.

    ‘’Une solution avait été proposée à l’autorité pour redéployer un des professeurs vers les lycées, mais cette suggestion a été ignorée’’, a-t-il expliqué.

    D’après lui, ce déséquilibre impacte négativement l’enseignement et l’apprentissage, avec des élèves n’ayant pas été évalués depuis le début de l’année scolaire.

    En plus, a-t-il ajouté, les enseignants réclament le paiement des indemnités liées aux examens du baccalauréat, ainsi que des allocations familiales et des indemnités de classes spéciales qui sont en retard.

    La coalition des syndicats appelle à une reprise du dialogue social pour créer un cadre de concertation permanent entre les autorités et les partenaires afin de résoudre ces problèmes de manière durable.

    Interpellé sur la question, l’inspecteur d’académie de Sédhiou, Cheikh Yaba Diop, a déclaré que ses portes sont ouvertes à la concertation avec tous les partenaires. Il a fait part de son engagement à dialoguer malgré ses trois mois seulement de service à Sédhiou.

    Il a assuré que le cadre de dialogue social sera redynamisé pour renforcer les échanges entre l’IEF, l’IA et les partenaires.

    Concernant la gestion des ressources humaines, il a assuré que des mesures avaient été prises pour redéployer une professeure de SVT au lycée Balla Moussa Daffé, pour équilibrer ainsi l’utilisation du personnel enseignant.

    M. Diop a annoncé que les autorités compétentes sont déjà été informées du problème de non-paiement des indemnités de baccalauréat.

    Enfin, il a exhorté les organisations syndicales à être plus disponibles pour le dialogue, afin de résoudre efficacement les situations similaires.

    OB/ASB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / USSEIN: des étudiants barrent la nationale1 pour réclamer  »de meilleures conditions d’apprentissage »

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / USSEIN: des étudiants barrent la nationale1 pour réclamer  »de meilleures conditions d’apprentissage »

    Kaolack, 3 fév (APS) – Les étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), ont perturbé lundi matin, la circulation sur la route nationale 1, à l’entrée de la commune de Kaolack (centre), pour réclamer  »de meilleures conditions d’apprentissage », après avoir été autorisés à faire une marche pacifique, a constaté l’APS.

    Il a fallu l’intervention des éléments du commissariat central, qui ont usé de grenades lacrymogène, pour disperser la foule qui commençait à s’agrandir.

    Après discussion, la route nationale a été dégagée et la marche des étudiants a repris dans des conditions plus calmes.

    Ces étudiants avaient auparavant déjà décrété un mot d’ordre de grève de quarante-huit heures. En perturbant la circulation, sur la RN1, ils veulent se faire entendre afin que leurs ‘’mauvaises conditions d’apprentissage’’ soient améliorées au sein de l’université.

     »A travers notre manifestation, nous voulons alerter sur notre situation au sein de l’USSEIN et exigeons la livraison des chantiers de notre université », a dit leur porte-parole, Oumarou Baldé, au terme de la marche.

    Baldé a souligné que le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf leur avait donné des assurances pour la livraison des chantiers.

     »Aujourd’hui, les infrastructures ne peuvent pas accueillir les 1800 nouveaux bacheliers nouvellement orientés », a-t-il signalé.

    Selon lui, l’USSEIN compte  »plus de 6000 étudiants ».

    C’est pourquoi les étudiants ont décidé de boycotter les inscriptions pédagogiques, d’autant plus que leur université est  »éparpillée dans quatre sites à savoir Kaolack, Kaffrine, Fatick et Khelcom Birane, dans le département de Guinguinéo ».

     »Nous avons des moyens de transport insuffisants pour rallier les différents campus pédagogiques. Nous en appelons à l’intervention du président de la République, de son Premier ministre et de notre ministre de tutelle et exigeons la livraison des chantiers de l’USSEIN », a insisté Oumarou Baldé.

    Il a demandé à l’administration,  »de faire preuve davantage de réorganisation dans le calendrier des enseignements-apprentissages, puisque dans cette université, cinq ans sont nécessaires pour décrocher la licence ».

    ADE/ADL/ASB/SBS/MK

  • SENEGAL-EDUCATION-CITOYENNETÉ / Bakel : une cérémonie de  levée des couleurs pour rappeler le respect des symboles de la République

    SENEGAL-EDUCATION-CITOYENNETÉ / Bakel : une cérémonie de  levée des couleurs pour rappeler le respect des symboles de la République

    Bakel, 3 fév (APS) – L’adjoint au préfet du département de Bakel (est), Ngor Pouye, a souligné, lundi, l’importance de la cérémonie de levée des couleurs, qu’il considère comme une « invitation permanente au respect des symboles de la République ».

    « Cet événement qui nous réunit aujourd’hui, revêt une importance particulière car il symbolise une invitation permanente à un retour aux valeurs cardinales telles que le respect des symboles de la République dont le drapeau national mais aussi le respect de tous et de tout », a déclaré M. Pouye.

    Il présidait la première cérémonie solennelle de levée des couleurs pour l’année 2025, à l’école élémentaire Ibrahima Malal Diama Bathily (IMDB), sous la présence du commandant de la place d’armes de Bakel, le capitaine Bilal Diop.

    Des autorités locales et éducatives ainsi que des enseignants et des élèves de l’établissement Ibrahima Malal Diama Bathily ont pris part à la cérémonie.

    L’autorité administrative a exhorté les citoyens de ce département de la région de Tambacounda au respect du drapeau national. « Vouer du respect au drapeau national, c’est respecter tout le pays », a-t-il lancé. 

    Ngor Pouye a remercié les enseignants qui, dit-il, ne « cessent de s’investir pour l’amélioration de la qualité des enseignements apprentissage dans les écoles ».

    Cette cérémonie de levée des couleurs portait sur le thème « La solidarité citoyenne ».

    Elle a été marquée par une prestation des élèves sur l’élan de solidarité visant à soulager les sinistrés des inondations enregistrées en en septembre et octobre derniers à Bakel.

    « Ils ont montré que c’est un devoir absolu de tout individu de porter secours à ceux qui en ont besoin, et aussi de se solidariser par les moyens qui sont à notre disposition pour soulager ceux qui sont en difficulté », a déclaré Alla Thiaw, inspecteur de l’éducation et de la formation de Bakel.

    Selon M. Thiaw, cette dynamique sera poursuivie dans tout le département de Bakel. « On fera le tour des écoles pour organiser ces cérémonies de levée des couleurs », a-t-il annoncé.

    AND/ABD/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITE-NECROLOGIE / L’UCAD salue la mémoire du professeur Moussa Daff, un pionnier des études francophones et des langues nationales

    SENEGAL-UNIVERSITE-NECROLOGIE / L’UCAD salue la mémoire du professeur Moussa Daff, un pionnier des études francophones et des langues nationales

    Dakar, 3 fév (APS) – Le linguiste et grammairien Moussa Daff, décédé lundi, est un pionnier des études francophones au Sénégal ayant mené un travail jugé colossal dans l’optique de faire des langues nationales, des langues d’enseignement et pas seulement d’alphabétisation, a indiqué l’université Cheikh Anta Diop, au sein duquel le défunt enseignait depuis plusieurs décennies.

    Il a formé plusieurs générations d’étudiants, et a été un maillon important dans les réformes de l’enseignement du français comme dans les problématiques des langues nationales et des interculturalités, a souligné l’UCAD dans un communiqué publié dans ses différents réseaux sociaux.

    Les travaux et les enseignements du professeur Daff portaient, notamment, sur les sciences du langage, la médiation interculturelle, la didactique et les littératures francophones.

    SMD/FKS/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / CMU : la mairie de Goudomp enrôle 3.000 élèves du préscolaire et de l’élémentaire

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / CMU : la mairie de Goudomp enrôle 3.000 élèves du préscolaire et de l’élémentaire

    Sédhiou, 3 fév (APS) – La municipalité de Goudomp, dans la région de Sédhiou (sud), a enrôlé 3000 élèves du préscolaire et de l’élémentaire dans le programme de couverture maladie universelle (CMU), à l’initiative du maire Malang Vieux Cissé.

    « C’est une initiative majeure, une politique sociale fondamentale basée sur deux piliers essentiels tels que l’éducation et la santé », a commenté l’édile, soulignant l’importance d’accompagner ces secteurs sociaux pour construire une société meilleure société.

    Cette opération d’enrôlement a été officiellement lancée ce week-end, en collaboration avec l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), les responsables de la CMU et la préfecture.

    Selon le maire, cette prise en charge sanitaire « vise à améliorer considérablement les conditions d’études des enfants, du préscolaire à l’élémentaire, et à aboutir à des résultats d’excellence ».

     »Notre ambition est de faire de cette génération les meilleurs élèves du département, de la région, voire du pays », a-t-il relevé.

     »Désormais, a assuré l’édile, la mairie va continuer ce programme d’enrôlement chaque année et cherchera à l’étendre à d’autres couches vulnérables ».

    Le maire s’est également engagé à plaider auprès de ses autres collègues pour qu’ils accordent « une attention particulière » à la santé des élèves de leurs communes.

    Papa Magnan Soumaré, directeur de la mutuelle de la Couverture maladie universelle du département de Goudomp, s’est réjoui de cette initiative, invitant les autres maires à suivre l’exemple de celui de Goudomp  »pour soulager les parents d’élèves dans la prise en charge médicale de leurs enfants ».

    Selon M. Soumaré, compte tenu des conditions de vie dans la région de Sédhiou, « il est crucial » que les collectivités territoriales prennent en charge les dépenses en santé des élèves, surtout avec l’avènement de la CMU qu’il dit accessible à tous.

    Il considère que la mutuelle de santé de la CMU est « bien adaptée » et peut encore accueillir plus d’adhérents.

    Pour M. Soumaré, cette initiative « marque une avancée significative pour la commune de Goudomp, avec des retombées positives attendues sur l’éducation et la santé des jeunes élèves ».

    OB/ADL/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITES-NECROLGIE-REACTION / Décès du Pr Abdoulaye Dièye : l’UCAD rend hommage à un homme qui a « consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche en droit public »

    SENEGAL-UNIVERSITES-NECROLGIE-REACTION / Décès du Pr Abdoulaye Dièye : l’UCAD rend hommage à un homme qui a « consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche en droit public »

    Dakar, 31 jan (APS) – L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a rendu hommage au professeur Abdoulaye Dièye, décédé jeudi, à Dakar, saluant l’engagement d’un enseignant-chercheur à la faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) qui a consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche en droit public.

     »Ancien Rapporteur général de la Commission nationale de réforme des institutions  (CNRI), son expertise et ses connaissances approfondies des questions constitutionnelles en faisaient une référence incontournable tant pour les étudiants que pour ses collègues universitaires », écrit l’UCAD à travers ses médias sociaux.

    Elle ajoute que le Professeur Dièye,  »reconnu pour sa brillante carrière de constitutionnaliste », a  »marqué de son empreinte le domaine du droit et des institutions au Sénégal ».

     »Tout au long de sa carrière, il avait aussi œuvré pour une gestion foncière plus juste et équitable », a encore relevé l’UCAD, présentant ses condoléances  »les plus attristées à sa famille biologique et académique ».

    MK/SBS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Kanel : des attestations remises à 35 pensionnaires du CFPT

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Kanel : des attestations remises à 35 pensionnaires du CFPT

    Kanel, 30 jan (APS) – Au total, trente cinq jeunes pensionnaires du Centre de formation professionnelle et technique (CFPT) de  Kanel ont reçu, jeudi, des attestations après une formation en embouche bobine, couture, coiffure et transformation des produits locaux.

    « Nous avons remis aujourd’hui trente cinq attestations aux bénéficiaires de la deuxième cohorte qui ont reçu une formation, en deux mois, dans trois métiers », a dit Formose Mendy, Directeur du CFPT de Kanel.

    Intervenant au terme de la cérémonie, il a signalé qu’un suivi sera assuré par le centre et ses partenaires du Programme d’appui au pastoralisme dans le Sahel (PRAPS 2).

    Il a expliqué que le suivi sera fait à travers une formation en entrepreneuriat et une remise de kits qui vont permettre de démarrer des activités dans les divers métiers auxquels ces jeunes ont été formés.

    « Pour notre part, nous aidons des jeunes et des adultes issus du monde pastoral à recevoir des formations pour qu’ils soient opérationnels en quelque mois », a dit le Coordonnateur du PRAPS 2, dans le département de Kanel, Docteur Alfred Diouf.

    Sur le volet embouche bovine, il a souligné que les bénéficiaires ont été formés à pouvoir entretenir des petits ruminants. Une manière, selon lui, de leur permettre de devenir des professionnels dans ce domaine. Docteur Diouf a précisé que ce qu’ils ont comme « connaissance traditionnelle est différente de ce qu’on leur apprend au centre de formation ».

    Docteur Alfred Diouf.

    AT/SKS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Kaffrine: le LYNAQUE « prêt » pour le démarrage des enseignements (maitre-d’œuvre)

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Kaffrine: le LYNAQUE « prêt » pour le démarrage des enseignements (maitre-d’œuvre)

    Kaffrine, 30 jan (APS) – Le lycée nation-armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) de Kaffrine (centre) est fin prêt à être livré pour le démarrage officiel des enseignements-apprentissages, a appris l’APS du maître-œuvre des travaux, Fafa Cissé.

    ‘’A l’heure actuelle, tout est fin prêt (…)’’, a assuré M. Cissé, par ailleurs directeur général adjoint de l’entreprise Kélimane Entreprise SA.

    Dans un entretien avec l’APS, il a souligné que  »la pré-réception a été effectuée tout dernièrement ».

    Les travaux de ce lycée dont le coût est évalué à six milliards de  francs CFA sont achevés et son inauguration pourrait être faite très bientôt afin d’apporter une nouvelle approche au système éducatif, a t-il dit.

     »Le lycée est un établissement public d’enseignement de dix hectares et nous l’avons bâti sur cinq hectares, le reste de la superficie étant conservé pour son extension éventuelle’’, a souligné M. Cissé.

    L’infrastructure est composée de deux blocs, quatre bâtiments dont deux pour l’hébergement des filles et autant pour les garçons.

    Selon lui, la capacité d’accueil du lycée est de 640 élèves dont 220 garçons et 220 filles, en plus d’un bâtiment administratif, un réfectoire, une bibliothèque, un restaurant, une infirmerie, un logement pour gardien, ainsi qu’un bâtiment de maintenance.

    M. Cissé signale également que le lycée s’alimente en énergie à partir du solaire, du réseau de la Société nationale d’électricité (Senelec) et d’un groupe électrogène de 275 KVA.

    Il dispose d’un forage et un château d’eau d’une capacité de 200 mètres cubes, d’un réservoir et d’une bâche à eau de 150 mètres cubes.

    Le Lycée nation-armée pour la qualité et l’équité de la région de Kaffrine est une initiative soutenue par les ministères de l’Education nationale et des Forces armées, visant à répondre aux défis contemporains de l’éducation, en promouvant les valeurs tels que le travail, le don de soi, la cohésion sociale.

    Les élèves pensionnaires de ces établissements qui matérialisent le concept Armée-nation seront soumis à un régime d’internat à la charge de l’Etat du Sénégal.

    CTS/ADE/SBS/SKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / USSEIN : des étudiants réclament l’achèvement des travaux des campus social et pédagogique

    SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / USSEIN : des étudiants réclament l’achèvement des travaux des campus social et pédagogique

    Kaolack, 30 jan (APS) – Des étudiants de l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) réclament l’achèvement des travaux de construction des campus social et pédagogique, lancés depuis 2015.

    ‘’Depuis 2015, notre université est en construction. Nous sommes en 2025, aucun des travaux n’a encore été achevé. Nous réclamons leur achèvement. Cette situation est inacceptable ’’, a dénoncé mercredi Mouhamadou Lamine Diagne, un des porte-paroles des étudiants, au cours d’un point de presse.

    Il a rappelé qu’en juin 2024, l’actuel ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, en visite dans cette université, leur avait promis qu’ils allaient rejoindre leurs campus, au plus tard, en octobre 2024.

    ‘’Aujourd’hui, l’Etat a programmé l’inscription des étudiants de la septième promotion de l’USSEIN, alors que nous sommes dans des locaux provisoires. Nous ne l’accepterons jamais, parce que nous sommes déjà en surcharge’’, a fait valoir,  Mouhamadou Lamine Diagne.

    Les étudiants de l’USSEIN, en appellent à la diligence du chef de l’Etat, le président Bassirou Diomaye Faye, du Premier ministre, Ousmane Sonko et à leur ministre de tutelle, Dr Abdourahmane Diouf.

    ‘’Nous leur demandons de réagir et d’apporter des solutions à cette situation le plus rapidement possible’’, a lancé M. Diagne.

    Aminata Cissé, représentante des  étudiants de l’UFR Nutrition et Alimentation de l’USSEIN, a précisé que leurs revendications sont légitimes.

    ‘’Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, fait chaque fois, des promesses qui ne sont pas tenues. Nous demandons plus de considération, nous en avons vraiment marre de cette situation’’, a-t-elle fait valoir.

    Selon elle, la capacité d’accueil des résidences est telle que certains étudiants sont obligés de loger aux alentours des campus pédagogique et social des régions, Kaolack, Kaffrine et Fatick, présentement dans des bâtiments d’emprunt.

    Par ailleurs, a-t-elle ajouté, il y a deux jours, la Coordination des amicales de l’USSEIN avait décrété quarante-huit heures de grève pour dénoncer leurs conditions d’apprentissage, tout en exigeant des ‘’conditions d’études plus dignes ». 

    ADE/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-RECHERCHE / La recherche peut être un vecteur de développement, selon Abdourahmane Diouf

    SENEGAL-EDUCATION-RECHERCHE / La recherche peut être un vecteur de développement, selon Abdourahmane Diouf

    Dakar, 28 jan (APS) – Le ministre sénégalais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a déclaré que la recherche peut être un vecteur de développement en Afrique si elle est bien valorisée.

    ‘’L’Afrique n’est pas handicapée par la recherche. Si elle est bien valorisée, elle peut être vecteur de développement. Nous avons besoin de recherche appliquée, c’est la nouvelle vocation de l’Afrique’’, a déclaré Abdourahmane Diouf.

    Il prenait part lundi, à la cérémonie de clôture du projet de Valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation en Afrique de l’Ouest (Varriwa).

    Ce projet vise à relever les défis de valorisation des résultats de la recherche et du transfert de technologie dans 4 pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal et le Togo. Il s’appuie sur la création d’un environnement favorable à l’innovation et au transfert de technologie grâce à un financement de 4,942 millions d’euros (environ 3,2 milliards FCFA).

    ‘’Nous n’avons pas la même approche que les autres parce que nous sommes communautaristes. Ce qui explique qu’on n’est pas dans une logique de breveter. Le système de normalisation n’est pas notre monde. Or il nous faut entrer dans ce monde en capitalisant notre expertise traditionnelle’’, a suggéré le ministre.

    Il a avoué que cette ambition n’est pas encore à notre portée.

    ‘’Mais avec les nouvelles technologies, nous pourrons resserrer le gap. Il ne s’agit pas de prédisposition intellectuelle, il s’agit d’une question de moyens mais aussi en travaillant sur de pareils projets’’, a dit M. Diouf.

    Il estime qu’‘’il n’y a pas de valorisation de la recherche sans recherche’’. D’où, l’importance de développer la recherche appliquée, a-t-il encore souligné.

    Selon lui, ‘’si la recherche appliquée est bien entraînée, suivie, coachée, financée, elle peut produire des résultats de recherche, et prouver aux bons experts que vous êtes là pour assurer des résultats dans la valorisation de la recherche’’.

    ‘’Il ne s’agit pas d’une question de prédisposition intellectuelle. C’est une question d’outils de travail. C’est une question de technologie’’, a-t-il fait valoir.

    Slim Khalbous, recteur de l’Agence universitaire francophone (Auf) a invité tous les acteurs à sortir de ‘’leur zone de confort’’. ‘’On considère la recherche comme une dépense et non de l’investissement », a-t-il déclaré.

    ‘’Il faut montrer que l’université est également un acteur ou agent économique. Il faut que les enseignants-chercheurs, soient conscients de cela. Il n’y a pas de résultat ou impact économique sans une ouverture. Il s’agit d’un prérequis important’’, a plaidé M. Khalbous.

    Varriwa a permis au Sénégal de mutualiser et accélérer le transfert des résultats de la recherche agricole et agroalimentaire, à travers le projet d’appui à la création d’un pôle d’excellence nationale (Apex). Il vise à former 30 chercheurs et innovateurs, finaliser 10 plans d’affaires et 4 demandes de brevets.

    Il a également permis de former 2.090 acteurs, et décerner 56 brevets et l’émergence de 90 entreprises qui ont pu générer 600 emplois.

    NSS/SKS/ASB/AB