Catégorie : Education

  • SENEGAL-UNIVERSITE-VIOLENCES / Alpha Yéro Tounkara : le SUDES/ESR décrète un arrêt total de travail, mardi et mercredi

    SENEGAL-UNIVERSITE-VIOLENCES / Alpha Yéro Tounkara : le SUDES/ESR décrète un arrêt total de travail, mardi et mercredi

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES), section enseignement supérieur, appelle ses membres à « un arrêt total de travail », mardi 13 et mercredi, pour manifester leur deuil suite à la mort de l’étudiant Alpha Yéro Tounkara.

    Ce dernier, étudiant en licence de géographie à l’université Gaston Berger (UGB), est décédé, vendredi, à l’hôpital régional de Saint-Louis, où il avait été acheminé après avoir été blessé durant les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    « Prenant la pleine mesure de la gravité de la situation, le Bureau National du SUDES/ESR appelle tous les militants à observer, en signe de deuil, un arrêt total de travail le mardi 13 et le mercredi 14 février 2024 », peut-on lire dans un communiqué reçu de ce syndicat, lundi.

    « Le SUDES/ESR condamne vigoureusement ces actes ignobles et exige de l’État que toute la lumière soit faite rapidement sur cette affaire extrêmement grave », ajoute le communiqué. Il demande aussi que « les coupables soient traduits devant les tribunaux et que justice soit rendue ».

    Selon le texte, le SUDES/ESR « exprime sa stupeur, sa consternation et son indignation face à cette tragédie. Il s’incline pieusement devant la mémoire du disparu et présente ses sincères condoléances à sa famille éplorée et à toute la communauté universitaire ».

    Il rappelle que l’étudiant Alpha Yéro Tounkara a trouvé la mort alors que les étudiants manifestaient contre le report de l’élection présidentielle qui était prévue le 25 février 2024.

    « Malheureusement, une fois encore, l’Université sénégalaise perd un de ses étudiants », déplore le syndicat, selon lequel Alpha Yéro Tounkara « rejoint la liste déjà trop longue des étudiants décédés dans les confrontations entre étudiants et forces de l’ordre dans les universités sénégalaises ».

     

    NSS/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITE-VIOLENCES / Décès de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara : l’UGB met en place un comité de crise (communiqué)

    SENEGAL-UNIVERSITE-VIOLENCES / Décès de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara : l’UGB met en place un comité de crise (communiqué)

    Saint-Louis, 12 fév (APS) – L’université Gaston Berger annonce avoir mis en place un comité de crise dont l’objectif est de créer les conditions d’un retour à la paix au sein de l’espace universitaire, suite au décès de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara.

    Selon un communiqué reçu lundi des services de l’UGB, ce comité de crise a été mis en place à l’issue d’une réunion du conseil d’administration de la deuxième université publique sénégalaise, dimanche.

    Ce comité mis en place de concert avec le recteur, les représentants des étudiants, le personnel administratif, technique et de services (PATS), indique le communiqué.

    Il signale que le conseil d’administration de l’UGB s’était réuni en séance extraordinaire pour se prononcer sur la situation de l’établissement, suite à la mort de l’étudiant Alpha Yoro Tounkara, « lors des affrontements regrettables » ayant opposé les étudiants aux forces de défense et de sécurité.

    La victime, étudiant en licence de géographie à l’UGB, est décédé, vendredi, à l’hôpital régional de Saint-Louis où il avait été acheminé après avoir été blessé durant les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février.

    Le parquet près le tribunal de grande instance de Saint-Louis a annoncé l’ouverture d’une enquête après le décès de cet étudiant.

    Le conseil d’administration de l’UGB a dit constater « les diligences faites par les services compétents pour prendre en charge cette affaire », mais « exige que la lumière soit faite sur les circonstances de la mort de l’étudiant Alpha Yéro Tounkara », lit-on dans ce communiqué.

    Il fait observer que « cette crise malheureuse n’est nullement liée aux questions pédagogiques et sociales dans le fonctionnement de l’université », avant d’exprimer sa solidarité et sa compassion aux parents du défunt et à toute la communauté universitaire.

    Aussi a-t-il lancé « un appel à tous les membres de la communauté de l’UGB pour une union sacrée autour de la préservation de la sécurité des personnes et des biens dans l’espace universitaire ».

    AMD/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Kaolack : des élèves dans la rue ce lundi

    SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Kaolack : des élèves dans la rue ce lundi

    Kaolack, 12 fév (APS) – Les cours ont été perturbés, lundi, dans plusieurs établissements scolaires de la commune de Kaolack (centre) par des élèves du Lycée technique Abdoulaye Niass qui protestent contre l’interpellation de leurs camarades et d’un professeur, a constaté l’APS.

    Les élèves du Lycée technique ont délogé leurs camarades des autres établissements scolaires pour exprimer leur colère.

    Des éléments du commissariat de Ndorong ont été déployés en usant de grenades lacrymogènes pour rétablir l’ordre.

    ADE/SKS/ADL/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-RECOMPENSE   / Ndiaganiao fête ses meilleurs élèves de l’année 2023

    SENEGAL-EDUCATION-RECOMPENSE   / Ndiaganiao fête ses meilleurs élèves de l’année 2023

    Ndiaganiao, 11 fév (APS) – La mairie de Ndiaganiao a récompensé, samedi, plus de 400 élèves, du primaire au secondaire, lors d’une journée dite de l’excellence qu’elle a organisée, pour fêter les meilleures performances scolaires de l’année 2023

     »Aujourd’hui, nous avons tenu à organiser une journée de l’excellence, pour récompenser les meilleurs élèves de la commune de Ndiaganiao, au nombre de 400 environ », a dit Tening Séne, maire de la commune de Ndiaganiao.

    La municipalité a remis “22 ordinateurs et trois tablettes aux 22 meilleurs élèves du lycée qui ont une moyenne de plus de 15 », a indiqué Mme Séne, ajoutant que des prix ont aussi  été remis aux meilleures filles en mathématiques.

     »L’objectif, c’est d’inciter ces filles à mieux persévérer dans les matières scientifiques particulièrement les mathématiques », a-t-elle indiqué.

    Selon Mme Séne, les meilleurs élèves des filières de formation professionnelle ont été primés, tout comme une douzaine d’élèves de l’enseignement arabe.

    Mamadou Wade Sèye a, au nom de l’Association des parents d’élèves (APE) de Ndiaganiao, loué cette initiative.

    Serigne Fall, inspecteur de l’éducation et de la formation de Mbour 2, a relevé une évolution positive des taux de réussite notée  »depuis trois ans », dans le département de Mbour, soulignant que  “la commune de Ndiaganiao n’est pas en reste ».

    Elle a un taux de réussite au CFEE de 81,27%, soit légèrement au-dessus de celui de toute l’IEF, qui est de 81, 21%.  Concernant le BFEM, la commune de Ndiaganiao a enregistré un taux de 66,28%, en-deçà des 74,15% à l’échelle de l’IEF.


    DOB/ ADI/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-POLITIQUE / Tensions politiques : un président d’APE de Tivaouane veut rencontrer les syndicats d’enseignants

    SENEGAL-EDUCATION-POLITIQUE / Tensions politiques : un président d’APE de Tivaouane veut rencontrer les syndicats d’enseignants

    Tivaouane, 11 fév (APS) – Le président de l’Association des parents d’élèves (APE) du Lycée Ababacar Sy de Tivaouane, Ousmane Ndiom, compte rencontrer les responsables syndicaux locaux, afin de réduire  au maximum les absences d’enseignants qui manifestent  contre le report de l’élection présidentielle.

    “Comme nous avons toujours fait, nous comptons rencontrer les enseignants après une réunion que nous allons tenir dès le début de la semaine entre parents d’élèves“, a annoncé M. Ndiom.

    “À Tivaouane, je ne désespère pas de voir encore des professeurs syndiqués pour les enseignements apprentissages comme lors de la période de Covid“, a-t-il indiqué, disant espérer que les enseignants “sauront raison garder, car ils n’ont que leurs enfants et neveux dans les établissements“.

    Quelques jours après la décision rendue publique le 3 février, par le prési­dent de la République de suspendre le processus électoral, les sept syndicats d’enseignants les plus représentatifs se sont retrouvés pour annoncer des actions visant à perturber l’école, afin de contraindre le chef de l’Etat à reconsidérer sa décision.

    Ils exigent le respect du calendrier électoral.

    Pour Ousmane Ndiom, “les organisations syndicales doivent faire la différence entre un mot d’ordre politique et une revendication syndicale pour les enseignants“.

    Le responsable de parents d’élèves compte sensibiliser l’ensemble des associations de parents d’élèves à l’échelle départementale, pour anticiper sur la conduite à tenir face à ces évènements, en vue de garantir une bonne éducation des enfants.

    MKB/ADI/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-POLITIQUE / Report des élections : les cours perturbés dans plusieurs établissements de la commune de Diourbel

    SENEGAL-EDUCATION-POLITIQUE / Report des élections : les cours perturbés dans plusieurs établissements de la commune de Diourbel

    Diourbel, 9 fév (APS) – Plusieurs établissements scolaires de la commune de Diourbel ont arrêté les cours ce vendredi à l’appel des syndicats membres de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) qui réclame le respect du calendrier électoral, a-t-on appris de source syndicale.

    Les enseignants ont quitté les salles de classe aux environs de 10h dans plusieurs établissements scolaires.

     »Aarr Sunu election » est une plateforme regroupant des mouvements citoyens, organisations socio-professionnelles, personnalités se réclamant de la société civile.

     »Nous avons fait le point ce matin avec nos coordonnateurs dans les établissements et nous sommes heureux de constater que le mot d’ordre est respecté à plus de 99% dans les établissements de Diourbel conformément à la décision des syndicats d’enseignants membres de la plateforme Aar sunu élection pour dénoncer le report de l’élection présidentielle », a confié à l’APS le secrétaire général départemental du syndicat des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) à Diourbel, Simon Faye.

    Selon lui, les syndicats d’enseignants ont décidé de s’associer aux forces vives de la nation pour réclamer le respect du calendrier électoral.

    M. Faye a indiqué que la plateforme Aar sunu élection, dont ils (syndicats) sont membres vise à contester par toute les voies légales la décision du président de la république Macky Sall de reporter l’élection présidentielle, estimant qu’elle constitue  »une violation grave » de la constitution.

    L’Assemblée nationale a adopté lundi dans la soirée une proposition de loi reportant au 15 décembre prochain la présidentielle du 25 février.

    Ce vote est survenu 48 heures après que le chef de l’Etat a annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    MS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITES / Latmingué : un programme de renforcement pour les élèves en classe d’examen

    SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITES / Latmingué : un programme de renforcement pour les élèves en classe d’examen

    Latmingué (Kaolack), 7 fév (APS) – Birahim Fall, adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Koumbal, a procédé, mercredi, au lancement officiel d’un programme de renforcement au profit des élèves de la commune de Latmingué (Kaolack, centre) en classes d’examen dans les lycées et collèges d’enseignement moyen (CEM).

    Ce programme, dont le financement tourne autour de six millions de francs CFA, concerne dix-huit classes pour huit-cent-soixante-douze élèves, précise-t-on du côté de la municipalité de Latmingué.

     »Je trouve cette initiative très importante et qui vient à son heure, puisqu’elle permet aux élèves, enseignants, parents d’élève et toute la communauté éducative de se réunir autour de l’essentiel afin de permettre aux apprenants de booster leur taux de réussite dans les différents établissements scolaires’’, a souligné M. Fall.

    Présidant la cérémonie de lancement de ce programme, l’autorité administrative, juge cette initiative, ‘’une première’’ dans l’arrondissement, ‘’très positive’’, et encourage les autorités territoriales à aller ‘’jusqu’au bout’’.

     »Nous appelons tout un chacun à apporter sa pierre à l’édifice pour que ce projet puisse se pérenniser dans l’avenir’’, a insisté l’adjoint au sous-préfet de Koumbal qui a salué également la ‘’démarche inclusive’’ du maire de Latmingué, Dr Macoumba Diouf.

    Le deuxième adjoint au maire de la commune de Latmingué, Mamadou Thioune, a rappelé que le premier magistrat de leur collectivité territoriale a fait de l’éducation une de ses priorités.

     »C’est pourquoi il a consenti tous ces efforts-là pour aider à la mise en œuvre de ce programme de cours de renforcement, en collaboration avec les autorités académiques, l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF), les chefs de village, les gouvernements scolaires et tous les acteurs de l’acteur’’, a soutenu M. Thioune.

    Selon lui, cette enveloppe de six millions de francs CFA devant financer ce programme n’est pas issue du budget municipal, mais plutôt des ‘’fonds propres’’ du maire qui a voulu, d’après Thioune, apporter sa contribution aux efforts de l’Etat, des parents d’élève et de la communauté éducative pour une école publique de qualité.

     »Au-delà des classes d’examen qui sont dans le périmètre communal de Latmingué, d’autres élèves qui sont dans la même situation mais qui sont dans écoles implantées à Koutal (commune de Ndiaffate) sont pris en compte dans ce programme’’, a précisé Mamadou Thioune.

    ADE/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE-INITIATIVE / Des syndicalistes financés pour des projets de résilience en situation de crise

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE-INITIATIVE / Des syndicalistes financés pour des projets de résilience en situation de crise

    Dakar, 2 fév (APS) – Des syndicalistes des secteurs de la santé et de l’éducation ont reçu vendredi des financements devant leur permettre d’être plus résilients dans des situations de crise comme celle connue durant la pandémie de covid-19.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet dénommé Education Santé mobilisés en situation de crises (EDUSAMU) et devrait aider les bénéficiaires – venus des 14 régions du Sénégal et membres de syndicats d’enseignants ou du secteur de la santé – à dérouler des activités entre février et juillet prochain.

    Les syndicalistes concernés ont eu l’opportunité de présenter leurs projets axés sur le renforcement de capacités, la formation de relais et la production d’outils de communication, au cours d’un atelier de financement tenu le même jour à Dakar.

    Les propositions qu’ils ont faites visent à mieux capitaliser leurs expériences durant la période Covid-19 et se préparer à d’éventuelles crises.

    Bouna Ndiaye, parmi les bénéficiaires, a présenté un projet axé sur la mise en place d’un comité de surveillance dans la région de Matam (nord).

    « On a mis en place un projet de formation de 25 relais communautaires qui seront dans un comité de surveillance et d’observation pour faire face à d’éventuelles crises », a expliqué cet enseignant membre du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) et en service à Matam.

    Bouna Ndiaye a donné en exemple l’exploitation de phosphates dans cette région, souvent source de conflits entre exploitants et populations locales.

    Dans son projet, il prévoit la confection d’outils jugés innovants pour pouvoir rapidement mettre à contribution les autorités sanitaires.

    « La pandémie a éprouvé de façon considérable les secteurs de l’éducation et de la santé, avec des ruptures de fournitures de services socio-éducatifs », a expliqué Abdou Diao, chargé de la coordination du projet « Edusamu » au sein de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

    Les personnes les plus exposées pendant la pandémie étaient les agents de santé obligés d’assurer la prise en charge des patients mais également les enseignants, qui ont assuré le service pour les élèves en classe d’examen, a-t-il rappelé.

    « C’est pourquoi, tout en tirant les leçons de la pandémie, on a pensé qu’il fallait trouver un programme pour les appuyer de manière à pouvoir renforcer leur résilience, trouver les outils et des stratégies qui peuvent leur permettre d’être plus préparés face aux crises sanitaires, sociales, économiques ou climatiques qui peuvent survenir », a-t-il expliqué.

    Les projets retenus doivent permettre aux acteurs de la santé et de l’éducation, notamment les syndicalistes, de « faire preuve de créativité et d’imagination pour pouvoir faire de la recherche, mobiliser des données et assurer le rôle d’agents communautaires. Cela pour rendre les communautés plus résilientes », a précisé M. Diao.

    Il considère que des mini-projets de cette nature « sont une opportunité pour aiguiser le sens de la recherche chez les syndicalistes et leur permettre de pouvoir faire de sorte qu’au niveau local, ils puissent développer des stratégies et des compétences qui leur permettent d’aller vers l’autonomie et trouver à l’intérieur de leurs circonscriptions des moyens de financer certaines de leurs activités ».

    Selon Sidy Moctar Ndiaye, coordonnateur des programmes à Enda-Santé, ce projet a été pensé par les deux organisations Enda-Santé et Cosydep, avec l’appui d’OSIWA, une fondation œuvrant pour l’ouverture des sociétés en appuyant et en construisant des partenariats avec les groupes locaux et régionaux pour promouvoir la gouvernance démocratique inclusive, la transparence, la responsabilité et la citoyenneté active.

    « L’objectif était d’accompagner les syndicalistes des secteurs de l’éducation et de la santé, deux secteurs très touchés par la pandémie, pour plus de résilience face aux crises », a dit M. Ndiaye.

    EDUSAMU a été lancé en juillet 2022 avec des activités de renforcement de capacités des acteurs syndicaux sur la manière de gérer les situations d’urgence surtout dans les zones les plus reculées, où « on trouve toujours un enseignant et un infirmier chef de poste, premiers acteurs à servir d’intermédiaire en cas de crise entre la communauté et le niveau national », selon Sidy Moctar Ndiaye.

    Plusieurs projets ont été reçus depuis octobre. Un projet a été sélectionné dans chaque région par un comité constitué des deux organisations, d’un représentant du ministère de la Santé et du ministre de l’Education.

    ADL/BK/SMD

  • SENEGAL-CANADA-EDUCATION-INFRASTRUTURES / Matam : le village de Loumbal Baladji réceptionne de nouveaux bâtiments scolaires

    SENEGAL-CANADA-EDUCATION-INFRASTRUTURES / Matam : le village de Loumbal Baladji réceptionne de nouveaux bâtiments scolaires

    Loumbal Baladji (Matam), 2 fév (APS) – Des bâtiments scolaires réhabilités ou nouvellement construits ont été réceptionnés, jeudi à Loumbal Baladji, au profit des élèves du Collège d’enseignement moyen et de l’école primaire de ce village de la commune d’Oréfondé, dans le département de Matam (nord),  a appris l’APS des donateurs.

    ‘’Ce don est composé de salles de classes, de salles informatiques, d’un bloc sanitaire et administratif, d’une cantine scolaire, de 35 ordinateurs, de 20 tablettes et d’une bibliothèque numérique’’, a détaillé Astou Kâ Seck, la représentante de l’ONG ‘’Terre sans frontières’’ au Sénégal.

    S’exprimant lors de la cérémonie de réception organisée à Loumbal Baladji, Mme Seck a soutenu que les travaux qui ont duré deux ans ont été financés par la Fondation canadienne Marcelle et Jean Coutu en partenariat avec l’ONG ‘’Terre sans frontières.

    La représentante de cette ONG au Sénégal a fait savoir que les bâtiments réceptionnés vont améliorer ‘’le cadre scolaire, mais aussi permettre aux bénéficiaires de travailler dans de bonnes conditions’’.

    L’Inspecteur d’académie de Matam, Mbaye Babou a salué la réalisation d’un ‘’excellent travail’’ dans ces deux établissements scolaires. ‘’Les bâtiments vont considérablement améliorer tout l’environnement, à savoir l’administration, la salle des professeurs, la bibliothèque et le réfectoire’’, a-t-il avancé.

    Il a soutenu que les cantines vont servir de modèle à toutes les autres qui existent dans la région, car ‘’étant associées à un champ communautaire qui va servir de base pour les produits alimentaires et qui seront de très bonne qualité pour les enfants’’.

    L’IA a aussi salué le programme de persévérance adossé au projet de réhabilitation et de construction de ces bâtiments.

    ‘’Il est question que les enfants aillent à l’école. Il ne faut qu’on se contente seulement de l’environnement scolaire amélioré, mais que les parents comprennent la nécessité et les enjeux de l’éducation des enfants’’, a laissé entendre M. Babou.

    AT/ADL/SKS/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / L’initiative « Face aux candidats » sera rééditée par la Cosydep

    SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / L’initiative « Face aux candidats » sera rééditée par la Cosydep

    Dakar, 29 jan (APS) – La Cosydep, Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique, a annoncé, lundi, à Dakar, avoir décidé de renouveler, à l’occasion de la campagne pour la présidentielle du 25 février prochain, son initiative de 2019 dénommée « Face aux candidats », laquelle consiste en un moment de partage et d’échanges avec des personnes sollicitant les suffrages des électeurs sénégalais.

    Le conseil d’administration de la Cosydep, réuni lundi, a retenu de la reprise de cette initiative avec l’ambition de créer un cadre de partage et d’échanges avec des candidats volontaires sur les questions relevant du secteur de l’éducation, a indiqué Cheikh Mbow, son directeur exécutif.

    « L’éducation doit être au cœur de la campagne. Nous tendons la main à tous les candidats et acteurs de l’éducation pour interagir, approfondir sur les questions du secteur au bénéfice de toutes les parties avec un dispositif de monitoring pour pouvoir continuer à suivre les engagements de celui qui sortira vainqueur du scrutin une fois au pouvoir », a-t-il ajouté.

    En perspective de la campagne électorale qui s’ouvre le 3 février, la Cosydep rappelle qu’il est important que l’éducation puisse disposer des moyens et d’instruments pouvant lui permettre de « bien traverser cette période électorale sans perturbations », avec l’assurance que les établissements, les enseignants et les élèves vont bénéficier de protection et de sécurité.

    Pour ce faire, les candidats « devront tous lancer un appel très fort pour la protection et la sécurité des écoles, des élèves et des enseignants », de la même qu’ils sont appelés à « décliner leurs ambitions en matière d’éducation et de formation pour recréer l’espoir, construire le capital humain dont ils auront besoin demain », selon le directeur exécutif du Cosydep.

    « Une élection est un moment de fête et de célébration. Nous nous attendons à avoir des bénéfices de l’éducation en termes d’offre programmatique. Nous attendons des candidats qu’ils déclinent leurs offres en matière d’éducation », a-t-il dit

    Cheikh Mbour a insisté sur la nécessité de préserver le système éducatif « des jeux d’acteurs », signalant que ce premier conseil d’administration que la Cosydep a tenu en 2024 marque la fin d’un premier trimestre où « il n’y a pas eu de perturbation majeure » dans le déroulement des cours.

    En 2019, la Cosydep avait rencontré les représentants du candidat de Rewmi, de la Coalition Benno Bokk Yaakaar et du PUR, dans le cadre de l’initiative dénommée « Face aux candidats ».

    ADL/BK