Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION/POLITIQUE / Diourbel : les élèves primo-votants des lycées sensibilisés sur le processus électoral.

    SENEGAL-EDUCATION/POLITIQUE / Diourbel : les élèves primo-votants des lycées sensibilisés sur le processus électoral.

    Diourbel, 26 jan (APS) – Des élèves primo-votants des lycées de la région de Diourbel (centre), ont bénéficié vendredi, d’une une activité de sensibilisation sur le processus électoral pour leur permettre de participer à l’élection présidentielle du 25 février, a appris l’APS.

    Cette activité entre dans le cadre de la deuxième phase du programme éducation civique électorale lycée modèle de citoyenneté et du civisme (ECE -LM2C) initiée par la coordination régionale de Diourbel (centre) de la coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP).

    Le coordonnateur régional de la COSYDEP, Mamadou Sarr a précisé que ce programme ‘’consiste à prendre en compte les élèves des lycées primo-votants sur le processus électoral’’.

    Selon lui, l’idée de dérouler cette activité part du constat que les élèves ne s’intéressent pas au processus électoral alors qu’ils sont souvent  victimes des scènes de violences électorales.

     L’objectif de cette activité, a-t-il souligné, vise à sensibiliser les élèves primo votants pour leur permettre de participer à la prochaine élection.

    ‘’Durant la campagne électorale, des activités de sensibilisation seront menées au profit de ses élèves pour qu’ils puissent adopter un comportement idéal d’un bon citoyen’’, a-t-il soutenu, annonçant la tenue de sessions de renforcement de capacités et des causeries.

     M. Sarr a invité les candidats en lice à l’élection présidentielle prochaine à partager avec les acteurs du système scolaire leurs programmes notamment pour l’éducation.

    Abdourahmane Sall, le président du gouvernement scolaire du lycée scientifique d’excellence de Diourbel, a pour sa part magnifié l’initiative en rappelant le rôle fondamental que les élèves primo votants ont à jouer lors de la prochaine élection.

    Les élèves doivent s’impliquer sur la chose politique tout en gardant à l’esprit qu’ils doivent réussir à l’école pour participer à la marche du pays, a estimé Sall.

    MS/ASB

  • AFRIQUE-EDUCATION / L’Union africaine décrète 2024 ‘’Année de l’éducation’’

    AFRIQUE-EDUCATION / L’Union africaine décrète 2024 ‘’Année de l’éducation’’

    Dakar, 25 janv (APS) – L’Union africaine (UA) a décidé de faire de 2024 ‘’l’Année de l’éducation’’, appelant les gouvernants à ‘’une accélération des progrès vers la réalisation de l’Objectif de développement durable 4 (ODD4)’’.

    Dans un communiqué conjoint, l’Unicef et l’UNESCO rappellent que la mission commune avec l’UA consiste à transformer les engagements de haut niveau pris lors du Sommet sur la transformation de l’éducation (septembre 2022) en actions concrètes, en dotant les apprenants africains des compétences, des valeurs, des attitudes et des connaissances qui sont essentielles pour s’intégrer pleinement dans la société et avoir le meilleur avenir possible.

    Les deux agences demandent  »instamment aux gouvernements et aux partenaires de redoubler d’efforts pour promouvoir un financement public national équitable de l’éducation, en accordant la priorité aux enfants les plus vulnérables’’.

    L’objectif est de  »réduire les disparités entre les apprenants et d’atteindre une couverture universelle », soulignent-elles, notant que  »les pays où l’apprentissage et le nombre d’années de scolarisation de qualité sont plus élevés connaissent moins de conflits et une augmentation de la sécurité’’.

    Cet ‘’appel global à l’action’’ a été réitéré par diverses organisations et institutions internationales dont l’ONU qui souligne l’urgence et l’importance d’un effort de collaboration pour transformer l’éducation, la rendre inclusive, orientée vers la paix et résiliente face aux défis du 21ème siècle.

    ADL/OID

  • AFRIQUE-EDUCATION-ACCES / Près de 29% d’enfants non scolarisés sur le continent (rapport)

    AFRIQUE-EDUCATION-ACCES / Près de 29% d’enfants non scolarisés sur le continent (rapport)

    Dakar, 25 janv (APS) – Plus d’un enfant sur quatre en âge d’être scolarisé, soit 29%, ne l’est toujours pas sur le continent africain, une ‘’statistique préoccupante’’, estime le dernier rapport mondial de suivi de l’Education de 2023 de l’UNESCO, révélant que la population non scolarisée en Afrique subsaharienne a augmenté de 12 millions sur la période 2015-2021.

    Le rapport, selon un communiqué conjoint de l’Unesco et de l’Unicef rendu public à l’occasion de la journée internationale de l’éducation, le 24 janvier, indique que 9 enfants sur dix en Afrique subsaharienne ne peuvent pas lire et comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans.

    Ainsi, à l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, consacrée à l’apprentissage pour une paix durable, l’Unicef et l’Unesco s’engagent à soutenir les gouvernements d’Afrique afin qu’ils assurent l’accès universel à une éducation de qualité pour chaque enfant.

    Les deux agences onusiennes reconnaissent ‘’l’éducation comme un droit inhérent et un pilier fondamental pour les sociétés pacifiques et le rôle central de l’éducation dans la promotion d’une gouvernance inclusive, démocratique et participative’’.

    ‘’Nous félicitons les gouvernements africains d’avoir fait preuve de leadership lors du Sommet sur la transformation de l’éducation en discutant de solutions pour parvenir à une éducation de qualité inclusive et équitable pour tous d’ici 2030 et en réitérant leurs engagements en faveur de l’éducation en tant que droit humain fondamental’’, affirment-elles dans le communiqué.

    En effet, malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, il y a des défis qui persistent dans la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 4 sur l’éducation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, rapelle le texte.

    Il signale que  »la qualité est également préoccupante, même pour ceux qui sont scolarisés. Il est donc important que les gouvernements et les partenaires maintiennent l’éducation au sommet de l’agenda politique, en soulignant l’importance d’un financement public national équitable’’.

    L’éducation est le meilleur investissement à long terme pour construire des sociétés pacifiques et durables, relève le communiqué.

    ADL/OID

  • SENEGAL-EDUCATION -FORMATION / Louga : 68 professeurs d’EPS formés au secourisme de base

    SENEGAL-EDUCATION -FORMATION / Louga : 68 professeurs d’EPS formés au secourisme de base

    Louga, 25 jan (APS) – Au total, 68 enseignants de l’Éducation populaire et sportive (EPS) de la région de Louga ont entamé, jeudi, une formation sur le secourisme de base afin de mieux porter assistance aux élèves victimes de malaise, a indiqué le coordonnateur de l’Inspection médicale des élèves (IME), Moctar Sow.

    ‘’Nous avons réuni aujourd’hui l’ensemble des professeurs d’EPS de la région de Louga pour renforcer leurs capacités dans le secourisme de base afin de mieux protéger les élèves parce que avons constaté une récurrence des malaises durant les cours d’EPS’’, a-t-il déclaré à l’ouverture d’un atelier de formation.

    Moctar Sow a souligné que cette initiative vise à  »trouver une parade face aux accidents constatés chez les élèves durant les cours d’EPS, en renforçant les capacités des enseignants d’EPS, mais également en réduisant ces accidents afin de mieux protéger les élèves’’.

    ‘’C’est pourquoi aujourd’hui on va former les participants sur le secourisme de  base qui est la prise en charge des premiers secours pour tout ce qui victime c’est-à-dire ce qu’il faut faire avant d’appeler les secours quand vous êtes dans une situation d’urgence’’, a-t-il dit.

    L’Inspectrice d’académie de la région de Louga, Penda Bâ, a, pour sa part, déclaré que ‘’l’initiative prise par l’IME de former les enseignants d’EPS dans le secourisme de base trouve toute sa pertinence du fait des événements malheureux que nous avons vécus à Louga et ailleurs dans le pays’’.

    Elle a magnifié  ‘’la pertinence de la formation qui, selon elle, va permettre de doter les professeurs d’EPS d’outils supplémentaires afin de pouvoir appliquer les premiers soins aux élèves et d’intervenir en cas de malaise’’.

    Dans cette dynamique, elle a invité les 68 participants des lycées et collèges des trois départements de la région de Louga à mieux prendre conscience des enjeux de la formation’’.

    ‘’Car, a-t-elle expliqué, certains élèves traînent des maladies sans que vous ne le sachiez. D’où la nécessité de leur prêter plus d’attention et de toujours se référer à leurs fiches de renseignements’’.

    ‘’C’est pourquoi l’introduction de la Télémédecine en milieu scolaire est une opportunité qui permet une meilleure prise en charge des élèves’’, a-t-elle fait valoir.

    DS/OID

  • MONDE-EDUCATION / La paix durable au centre de la journée internationale de l’éducation

    MONDE-EDUCATION / La paix durable au centre de la journée internationale de l’éducation

    Dakar, 24 jan (APS) – ‘’Apprendre pour la paix durable’’ est le thème sous le thème l’Organisation des Nations unies célèbre ce mercredi l’édition 2024 de la journée internationale de l’éducation, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Le texte explique que l’objectif consiste à ‘’permettre un changement en profondeur et doter les apprenants des “connaissance”, valeurs, attitudes et comportements nécessaires pour devenir des agents du changement dans leurs communautés’’.

    ‘’Les fondements de sociétés plus pacifiques, plus justes et plus durables sont assurés par l’éducation, une force qui imprègne toutes les facettes de notre vie quotidienne et de nos perspectives d’avenir’’, renseigne l’institution onusienne.

    Elle souligne qu’un engagement véritable en faveur de la paix est plus urgent que jamais, expliquant l’éducation joue un rôle central dans cet effort.

    En effet, face à une intensification des changements climatiques, de l’érosion démocratique, des inégalités persistantes, de la discrimination croissante, des discours de haine, de la violence et des conflits à l’échelle mondiale, l’éducation apparaît comme un outil puissant pour relever et prévenir ces défis à l’avenir, indique le texte.

    Dans un message publié à l’occasion de la célébration de cette journée, l’UNESCO estime que le monde connaît une recrudescence des conflits violents, parallèlement à une montée inquiétante de l’intolérance et la discrimination.

    ‘’L’éducation est la clé de cette démarche. Ce rôle pertinent de l’éducation doit être pris en compte dans les négociations sur le Pacte pour l’avenir, qui sera lancé lors du Sommet de l’avenir en 2024’’, relève le texte.

    Pour l’UNESCO, ‘’l’éducation à la paix doit être fondamentalement transformatrice (…)’’.

    ‘’SI l’éducation est placée au cœur de notre attachement à la paix, elle peut aider les apprenants à acquérir les connaissances, les compétences et les attitudes nécessaires pour se faire les hérauts de la paix au sein de leur entourage’’, estime-t-elle.

    Elle précise que ‘’ces défenses de la paix comprennent des compétences cognitives, sociales, émotionnelles et comportementales, comme l’expriment le concept d’éducation à la citoyenneté mondiale de l’UNESCO et les programmes associés de lutte contre les discours de haine’’.

    Les discours de haine en particulier peuvent prendre des formes dangereuses qui non seulement causent des préjudices au niveau personnel et incitent à des violences ciblant des groupes, mais constituent en outre une attaque contre l’inclusion, la diversité et les droits humains.

    La Journée internationale de l’éducation 2024 a pour objectif de mobiliser les États membres et les partenaires afin qu’ils maintiennent l’éducation au rang de leurs priorités politiques et honorent leurs engagements pris dans le cadre du Sommet sur la transformation de l’éducation et de l’agenda Éducation 2030.

    ADL/ASG 

  • SENEGAL-EDUCATION-PROFIL / Adjaratou Fatou Kébé, « Ndéyou Daara » par l’exemple

    SENEGAL-EDUCATION-PROFIL / Adjaratou Fatou Kébé, « Ndéyou Daara » par l’exemple

    Par Momar Khoulé Ba, correspondant de l’APS à Tivaouane

    Tivaouane, 22 jan (APS) –  Il n’est pas donné à tout le monde d’imposer le nom de son école coranique dans une cité religieuse comme Tivaouane, réputée pour sa haute spiritualité autant que pour la place qui lui est dévolue dans la transmission du savoir islamique au Sénégal. Le symbole devient plus fort dans le cas d’une femme qui ne compte que sur elle-même.

    Adjaratou Fatou Kébé n’est visiblement pas pour rien présidente des « Ndéyou Daara » (marraines des écoles coraniques) de la région de Thiès. Son abnégation donne la mesure de ce qui est nécessaire pour promouvoir et valoriser toujours plus l’enseignement coranique.

    Le Daara Sokhna Oumou Ibrahima Dème, l’établissement qu’elle a fondé à Tivaouane, n’a pourtant vu le jour qu’en 2020. Mais elle a déjà bien pris ses marques. En atteste, la sortie de sa deuxième promotion de « hafiz » (personnes ayant mémorisé le Saint-Coran), le 7 janvier dernier.

    Beaucoup de crédit en si peu de temps donc pour un établissement parti d’un vœu, de presqu’un pacte que sa promotrice a passé avec elle-même devant Dieu. Un vœu exaucé. Un rêve devenu réalité.

    Huit ans avant d’entamer son projet, Adjaratou Fatou Kébé s’était envolée pour le pèlerinage à La Mecque en 2002, avec le vœu secret de solliciter de Dieu qu’il lui facilite l’obtention d’une parcelle pour bâtir l’école de ses rêves.

    « Devant la Kaaba, j’ai demandé à Allah de me faciliter l’obtention d’un terrain pour y ériger un daara », se rappelle-t-elle.

    Ce vœu sera exaucé trois années plus tard. La mise en œuvre du projet n’a plus attendu longtemps avec le démarrage de la phase de construction de l’école. Même si Adjaratou Fatou Kébé y allait de son rythme, ne pouvant compter que sur elle-même.

    « Chaque fois que j’avais de l’argent, j’achetais du ciment et du fer, car j’avais hâte de vivre ma passion. Le combat sera finalement plié en 2020 », raconte-t-elle.

    La phase de construction avait certes mobilisé toute son énergie et celle de ses proches, mais elle était soulagée. Surtout, il lui restait suffisamment d’enthousiasme et de détermination pour avancer.

    Un établissement qui ne compte que sur la « banque d’Allah »

    Le bouche-à-oreille a aussi eu son effet pour faire connaître son « daara » dans lequel elle reçoit d’abord des parents d’horizons divers, qui viennent y inscrire leurs enfants, en mode internat ou externat.

    L’établissement compte désormais quarante pensionnaires filles et garçons, admis sous régime internat, avec plusieurs appartements servant de dortoirs, en plus de deux grandes salles pour les cours.

    Les provisions destinées aux repas sont stockées dans deux grands magasins, transitent ensuite dans une spacieuse cuisine, avant de finir dans les plats des pensionnaires de l’établissement.

    Après avoir mémorisé le saint Coran, certains pensionnaires intègrent l’école française, où « ils ont tous sauté la cinquième », en se faisant inscrire directement au CE1 après le CI, raconte la promotrice de l’école.

    Pour supporter les « nombreuses dépenses » liées au fonctionnement de son « daara », Adjiaratou Fatou Kébé dit ne compter que sur la seule « banque d’Allah ».

    « Je n’ai jamais demandé à personne la moindre aide pour le fonctionnement du Daara, Alhamdoulilahi Rabbil Aalamine (gloire au Seigneur des mondes) ».

    Jusque-là, elle parvient pourtant à prendre en charge les charges fixes liées à la rémunération de ses trois « oustaz » (maîtres coraniques), ses deux « seydas » (institutrices coraniques) et de l’enseignant de français, sans compter celle des cuisinières.

    Elle dit sentir la main de Dieu, se dit guidée par sa grâce, à travers toutes ces bonnes volontés parcourant des centaines de kilomètres pour venir débarquer devant son « daara » des tonnes de riz ou des sacs de sucre et d’oignon, entre autres denrées.

    Adjaratou Fatou Kébé n’oublie pas pour autant de remercier ses parents et proches qui ne cessent de l’épauler depuis le début.

    Elle compte, parmi ses bienfaiteurs, l’opérateur économique Abdoulaye Ndiaye Ngalgou, pour ne citer que ce dernier.

    Adjaratou Fatou Kébé doit aussi beaucoup à certaines de ses connaissances établies en France, dont une femme du nom de Gnilane Diop, basée à Paris et qui lui envoie régulièrement d’importantes quantités de médicaments et lui prodigue moult conseils, en plus de l’appui de son frère, l’universitaire Abdou Aziz Kébé, ancien délégué général au pèlerinage.

    Le souvenir inspirant d’une mère

    Il reste que l’amour de Adjaratou Fatou Kébé pour l’enseignement et la mémorisation du Coran remonte à son enfance.

    Après avoir mémorisé le Coran, elle avait été inscrite à l’école primaire de la cité Lamy de Thiès. Mais cinq ans plus tard, la brillante élève demandait à être orientée dans une école franco-arabe.

    Malgré la réticence de son instituteur, qui ne voulait pas se séparer d’une si bonne élève, la ténacité de la jeune Adjaratou finit par convaincre le père qui, lui-même, enseignait à l’époque l’arabe à l’école primaire de la cité Lamy. Il accéda au souhait de sa fille.

    Une affaire de famille. C’était écrit. D’autant qu’elle semble tenir de sa mère qu’elle entendait souvent psalmodier le Coran pendant son temps libre.

    Adjiaratou Fatou Kébé décrocha son Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) en arabe en 1976. Comme le Baccalauréat arabe n’existait pas encore au Sénégal, elle n’eut d’autre choix que de suivre le parcours de son père.

    Elle est recrutée dans la fonction publique en 1982, avant d’être affectée – ironie du sort -, dans ‘école primaire qu’elle avait quittée pour le cycle franco-arabe.

    Un an plus tard, elle rejoint son mari à Tivaouane où elle officie d’abord à l’Ecole 4 jusqu’en 1992, année de sa mutation à l’Ecole 2, pour y poursuivre sa carrière jusqu’à sa retraite.

    La journée du dimanche 7 janvier dernier restera mémorable pour le Daara Sokhna Oumou Ibrahima Dème, qui a fêté la sortie de sa deuxième promotion de « hafiz ». Devant les parents et l’encadrement de l’école, trois « bouts de bois de Dieu » ont pu réciter intégralement le Coran. Un grand moment de bonheur pour tout le monde.

    L’émotion n’était donc pas en reste, certains parents n’ayant pu contenir des larmes de joie d’entendre ces jeunes voix psalmodiant parfaitement les versets coraniques. Il n’en fallait pas plus pour que des « Allahou Akbar ! » se fassent entendre. À la gloire du Seigneur.

    Des louanges qui ont contribué à électriser un public acquis et reconnaissant à l’endroit de Adjiaratou Fatou Kébé.

    MKB/BK/ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : les collectivités et les entreprises invitées à accompagner l’alphabétisation des jeunes et des adultes

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : les collectivités et les entreprises invitées à accompagner l’alphabétisation des jeunes et des adultes

    Ourossogui, 21 jan (APS) – L’Inspecteur d’académie de Matam, Docteur Mbaye Babou, a invité, samedi, les collectivités territoriales et les entreprises à accompagner l’alphabétisation des jeunes et des adultes.

     »Chaque année on ouvre des classes d’alphabétisation pour les jeunes et les adultes et des facilitateurs sont formés. Au-delà du financement de l’Etat, on gagnerait davantage à développer ce système au niveau déconcentré par l’implication des maires, des présidents de Conseils départementaux et des entreprises présentes dans la zone », a-t-il dit.

    L’IA s’exprimait samedi lors d’un forum qui a pour thème :  »Langues africaines, identité culturelle et vivre ensemble nationales », à l’initiative de Potal Demde Ngenniidje pour l’équité des langues nationales.

    Cette rencontre organisée à Ourossogui a vu la participation des délégations des six premières langues codifiées au Sénégal.

    Le taux est  »assez important de même que les besoins au niveau communautaire », a t-il dit, soutenant que les enjeux et les résultats ne sont plus à ‘’démontrer ».

    Docteur Babou a reconnu l’importance d’accompagner les communautés pour qu’elles sachent lire et écrire, estimant que c’est  »un gain inestimable dans le système de production ».

     »Par exemple, les paysans pourront améliorer leur production, accéder à des opportunités de crédits, lire par eux-mêmes et traiter leurs affaires. C’est pourquoi je fais le plaidoyer auprès des maires, des présidents de Conseils départementaux et partenaires pour qu’on aide ce système », a déclaré l’IA de Matam.

    Il a rappelé que chaque année, une cinquantaine de classe est ouverte avec un maximum de trente auditeurs.AT/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Un programme vise à promouvoir la scolarisation des enfants en situation de handicap

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Un programme vise à promouvoir la scolarisation des enfants en situation de handicap

    Thiès, 20 janv (APS) – Le programme ‘’A Better world’’ (un monde meilleur) cherche à faire la promotion de la scolarisation des enfants en situation de handicap dans 70 écoles dont 47 établissements de l’élémentaire et 23 collèges du moyen-secondaire à travers six régions (Dakar, Kolda, Sédhiou, Kaffrine Kaolack et Louga) en leur permettant d’accéder et de rester à l’école.

    Ce programme d’éducation inclusive a pour partenaire institutionnel et d’exécution le ministère de l’Education à travers la Direction de l’Enseignement Elémentaire, la Direction de la Planification et des Réformes et la Direction de l’Enseignement moyen et secondaire et la Cellule Genre.

    ‘’Ce qu’on cherche en réalité c’est faire la promotion de l’éducation des enfants handicapées, en mettant le focus sur les filles, en leur permettant d’accéder et surtout de rester à l’école à travers beaucoup d’activités de sensibilisation pour le changement de comportements à l’endroit des familles, de la communauté mais également des autorités en charge du secteur’’, a expliqué à l’APS le chargé de ce programme à l’organisation  »SightSavers ».

    Des dispositifs opérationnels seront mis en place dans les écoles comme le tutorat, l’identification de champions en inclusion qui joueront un rôle d’assistance pour renforcer le bien-être des élèves handicapées, a dit Moussa Mbengue en marge d’un atelier de formation clôturé samedi à Thiès à l’attention de membres de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées.

    Il a expliqué que ce programme d’une durée de quatre ans (2024-2027) vise également à ‘’renforcer le système éducatif parce que l’objectif n’est pas de créer un dispositif parallèle mais d’appuyer l’école à tous les niveaux’’.

    ‘’On identifie ce qui existe et on essaie de voir comment intégrer ces cadres qui existent comme les services et directions du ministère de l’Education nationale. Des formations sont destinées aux enseignants, aux directeurs pour assurer le suivi’’, a expliqué Moussa Mbengue.

    L’approche consiste à disposer d’abord ‘’des données probantes pour influencer les décisions’’, a-t –il dit.

    Il est prévu ainsi ‘’d’accompagner le ministère dans la finalisation de documents de politique de l’éducation inclusive et spéciale mais également rendre le système d’informations pour la gestion de l’éducation pour qu’il soit inclusif avec des données désagrégées’’.

    L’idée est de ‘’pouvoir identifier réellement les besoins des jeunes handicapés dans les écoles parce qu’on cherche à renforcer tout ce qui est accès et maintien des garçons et filles handicapées », a déclaré M. Mbengue.

    ‘’Dans nos écoles on trouve différents types de handicap avec des déficients visuels, des handicapés moteurs, des déficients intellectuel’’, a -t-il relevé. Toutefois, les enseignants ne sont pas toujours préparés à prendre en charge les besoins de ces enfants dans les enseignements apprentissages.

    L’approche consiste à disposer d’abord des données probantes pour influencer les décisions. Le programme accompagne le ministère dans la finalisation de documents de politique de l’éducation inclusive et spéciale.

    Selon M. Mbengue, il est prévu une collecte de données pour connaitre le nombre d’enfants handicapées scolarisables par type d’handicap au cours du premier trimestre de l’année afin de permettre aux écoles de finir l’enrôlement, les effectifs étant dynamiques en début d’année.

    L’idée n’est pas d’aller vers une éducation spéciale mais permettre aux garçons et filles handicapées de fréquenter les écoles ordinaires au même titre que les autres enfants de leur âge.

    ‘’Nous allons essayer de rendre inclusives les écoles en droite ligne avec les efforts de l’Etat qui est en train de finaliser sa politique d’éducation inclusive pour que toutes les écoles puissent accueillir des enfants handicapées’’, a dit le chargé de programme.

    Il s’agit également ‘’d’influer depuis la formation initiale des enseignants’’ avec l’élaboration d’un module harmonisé pour l’intégrer dans les centres de formation pour qu’ils soient capables de gérer un enfant handicapé.

    Des sessions de formation sont ainsi prévues pour les enseignants sur la pédagogique didactique et les membres de la FSAPH pour qu’ils puissent porter les messages de sensibilisation en mettant l’accent sur les cas de réussite d’enfants handicapés.

    Les Comités de gestion des écoles (CGE) seront aussi impliqués en les amenant à intégrer dans leurs plans d’action des activités sur la scolarisation des enfants handicapés.

    ADL/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / L’Institut Ahmed Sakhir Lô lance une levée de fonds pour construire un complexe islamique à Thiénaba

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / L’Institut Ahmed Sakhir Lô lance une levée de fonds pour construire un complexe islamique à Thiénaba

    Yeumbeul, 20 jan (APS) – L’Institut Ahmed Sakhir Lô situé à Boun, un quartier de Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), a lancé, samedi, une campagne de levée de fonds pour la construction d’un complexe islamique à Thiénaba, dans la région de Thiès.

     »Nous avons organisé une journée portes-ouvertes pour faire connaitre notre daara et le niveau de nos réalisations et expliquer le fonctionnement. Nous avons voulu aussi expliquer l’idée du projet d’extension de notre daara à Thiénéba. A cet effet, nous lançons une campagne de levée de fonds pour réaliser ce projet », a déclaré Ousmane Camara.

    M Camara, coordonnateur du projet d’extension du complexe islamique plus connu sous le nom de  »Daara Boun » intervenait en marge d’une journée de portes-ouvertes, combinée au lancement d’une campagne de levée de fonds.

    Il a assuré que c’est un projet qui s’inscrit dans la stratégie de modernisation des daara. C’est un futur complexe qui former 2500 apprenants.  »Les travaux ont déjà démarré sur un site de sept hectares », selon lui.

     »Nous invitons tous les acteurs, les partenaires, les pouvoirs publics et les Collectivités territoriales à davantage porter une attention particulière aux daaras qui forment les citoyennes sur les bonnes valeurs », a pour sa part déclaré Ahmad Niang, Directeur-fondateur de l’Institut Ahmed Sakhir Lô de Boun.

     »Nous souhaitons que les sortants des écoles coraniques puissent s’insérer dans le marché de l’emploi. Les daaras, ce n’est pas seulement la mendicité, mais c’est créer et développer de grands projets pour former les apprenants et leur offrir des opportunités », a-t-il ajouté.

    SG/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / La FSAPH préconise de  »nouveaux mécanismes » pour la prise en compte du handicap

    SENEGAL-SOCIETE / La FSAPH préconise de  »nouveaux mécanismes » pour la prise en compte du handicap

    Thiès, 20 janv (APS) – Le président de la Fédération sénégalaise des Associations de personnes handicapées (FSAPH) a préconisé de nouveaux mécanismes pour la prise en compte du handicap dans les politiques de développement.

    ‘’Il est nécessaire d’avoir de nouvelles méthodes, une nouvelle approche de nouveaux mécanismes. Cela dans le sens d’aller vers la prise en compte du handicap dans les politiques de développement’’, a souligné Moussa Thiaré.

    Il s’exprimait lors d’un atelier de formation qui a pris fin samedi à Thiès à l’attention de leurs membres et de journalistes sur la participation citoyenne et politique des membres de la FSAPH.

    Dans toutes les thématiques qui interpellent les citoyens, notamment l’élaboration des politiques de développement, il est important de considérer la contribution des personnes handicapées pour une approche inclusive, a dit Moussa Thiaré, estimant que dans le domaine de l’éducation, la santé, des changements climatiques, il est important que les personnes handicapées puissent être partie prenante pour tout processus de développement engagée par l’Etat.

    ‘’Si nous souhaitons avoir une société résiliente, il nous faut nécessairement collaborer et rendre plus efficace la coordination de nos actions et la conjugaison de nos efforts du niveau le plus bas au niveau le plus élevé en ne laissant personne en rade’’, a -t –il souligné.

    Il a rappelé le principe de la non-discrimination pour permettre l’inclusion des personnes handicapées à travers une bonne politique d’éducation qui prend en compte les besoins spécifiques des enfants, des jeunes et des adultes pour l’apprentissage tout au long de la vie.

    D’où la nécessité de permettre aux membres de la fédération d’être informés sur les enjeux de l’heure qui passent par l’éducation de tous sans exclusion, la connaissance, l’information.

    Le président de la FSAPH, déficient visuel, Directeur de la Division de la vie universitaire et service à la communauté à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), estime que l’éducation pour tous, quelque soit le handicap, est le premier facteur d’inclusion social.

    Pour que les personnes handicapées puissent faire entendre leurs voix dans les politiques et les programmes de développement, il est souhaitable d’accroître leur participation par l’éducation et la formation quel que soit leur handicap, a -t-il relevé.

    L’organisation SightSavers accompagne la FSAPH dans un programme dénommée ‘’A Better World’’  (ABW) d’une durée de cinq ans (2023-2027)  pour la formation de ses membres dans l’optique de leur participation politique et citoyennes dans les instances de prise de décisions, a expliqué son directeur de programme Cheikh Seck.

    La fédération compte 28 associations nationales et est présente sur l’ensemble du territoire national à travers ses émanations régionales.ADL/OID