Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Sédhiou : le taux brute de préscolarisation estimé à 60% (responsable)

    SENEGAL-EDUCATION / Sédhiou : le taux brute de préscolarisation estimé à 60% (responsable)

    Sédhiou, 8 déc (APS) – La région de Sédhiou a un taux brute de préscolarisation (TBP) de soixante pour cent, occupant ainsi la troisième place au niveau national, a-t-on appris du coordonnateur régional de la petite enfance et de la case des tout-petits, Doudou Totala Diédhiou.

     

    « Au niveau de la région de Sédhiou, la petite enfance se porte bien au regard des bons résultats obtenus. Au niveau national, Sédhiou occupe la troisième place avec soixante pour cent de taux brute de préscolarisation (TBP) au moment où les autres régions sont entre 12 et 15% », a-t-il relevé.

    M. Dédhiou s’exprimait vendredi, à l’occasion de la cérémonie marquant la célébration de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, présidée par le gouverneur de région en présence des enseignants du préscolaire, des parents et des enfants. L’évènement est axé sur le thème :  « L’éducation à la paix dès la petite enfance ».

    Il a annoncé que la région compte 150 cases des tout-petits dont  »bon nombre d’abris provisoires ». Il a invité les partenaires et l’Etat à accorder plus d’attention aux enfants pour leur permettre d’évoluer dans un environnement sain et sécurisé.

    Cette célébration  »est une occasion pour nous de lancer un appel aux autorités locales et aux pouvoirs publics de redoubler d’efforts, pour que les enfants soient dans de meilleures conditions », a-t-il déclaré, non sans relever les efforts consentis par la Directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP) pour améliorer les conditions d’études et de travail des enfants et des enseignants du préscolaire.

    Pour le gouverneur de la région de Sédhiou, Serigne Babacar Kane,  »cette journée doit être perçue comme un moment fort de mobilisation sociale et de sensibilisation pour renforcer la dynamique de tous les acteurs pour une meilleure prise en charge de la petite enfance aussi bien dans les structures préscolaire et au sein de la famille ».

    Il a souligné que le contexte actuel dominé par des crises et conflits expose les jeunes enfants directement ou indirectement à des scènes de violences. Pour toutes ces raisons, a-t-il indiqué, « il urge de s’inscrire résolument dans un projet d’éducation à la paix dès la petite enfance par le dialogue, la concertation et la coopérative. »

    Selon lui, le thème de cette Semaine confirme la volonté et la détermination du chef de l’Etat à veiller à l’évaluation des programmes scolaires qui doivent mettre l’accent sur l’éducation à la paix pour vivre en harmonie dans la société.

    Le gouverneur de région a invité toute les forces vives de Sédhiou à une participation massive et active aux actions de développement pour la promotion de la paix dès la petite enfance.

    MS/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE-POLITIQUE / Etat-Nation : une « construction coloniale » en Afrique qu’il faut repenser, selon des universitaires

    SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE-POLITIQUE / Etat-Nation : une « construction coloniale » en Afrique qu’il faut repenser, selon des universitaires

    Ziguinchor, 7 déc (APS) – Un colloque de deux jours, qui s’est ouvert, mercredi, à l’université Assane Seck de Ziguinchor (sud), propose de repenser l’Etat-Nation en Afrique, en s’inscrivant notamment dans une perspective de décolonisation  de ce modèle hérité de celui de la France.

     »Les chercheurs n’ont pas pris suffisamment de temps pour repenser l’État, alors que nos États-Nations sont surtout le fruit de constructions coloniales avec des peuples qui, au départ, ne partageaient pas la même territorialité mais ont été mis ensemble par le colonisateur », a expliqué Mouhameth Lamine Manga.

    Le directeur du laboratoire du centre de recherche interdisciplinaire sur les langues, les littératures, l’histoire, les arts et la culture de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) intervenait lors de cette rencontre scientifique, dont le thème est ‘’L’État, entre universalisme et variabilité des pratiques ».

    Plusieurs intellectuels et universitaires venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine prennent part à ce colloque. Il s’agit principalement de l’historien et ancien recteur de l’UCAD Saliou Ndiaye, de l’anthropologue français, Jean Loupe Amselle, et de son compatriote et sociologue Jean Copans, entre autres spécialistes de la question.

    Ce colloque devrait constituer un cadre devant permettre aux participants d’aborder en profondeur la question de l’État en vue de susciter davantage une réflexion allant dans le sens de repenser le modèle actuel d’Etat-Nation en Afrique, a souligné Mouhameth Lamine Manga.

    Insistant sur la nécessité de repenser en profondeur le modèle Etat-Nation, principalement dans les pays africains, l’universitaire a tenu à rappeler que   »le modèle français a été copié avec l’État maximal. Lequel modèle est né, selon lui, de la célébration de l’unité retrouvée de 1792″.

    « Il y avait deux modèles qui se présentaient en Europe au 18ème siècle, le modèle de l’Allemagne et celui de la France », a relevé M. Manga, ajoutant que c’est à partir de 1946 que le modèle français a été étendu un peu partout dans les ex territoires de la colonie française.

    Avec le modèle allemand, poursuit l’universitaire, il y avait déjà une unité linguistique et culturelle, faisant que la nation a précédé dans ce pays l’avènement de l’État, tandis que pour la France, c’est plutôt l’État qui a précédé la Nation.

     »Nos élites ont appris l’exercice du pouvoir à travers le gouvernement français et ont repris le même modèle pour essayer de casser des particularismes régionaux et promouvoir l’idée de l’État-Nation homogène, une nation avec le choix fait souvent d’un héros qui est érigé au panthéon », a encore fait valoir l’enseignant chercheur.

    Mouhameth Lamine Manga a toutefois rappelé l’importance d’accompagner le processus de consolidation de l’Etat-Nation à travers des activités scientifiques.

    Les communications issues de cette rencontre seront publiées sous forme d’acte du colloque, a annoncé le directeur du laboratoire du centre de recherche interdisciplinaire sur les langues, les littératures, l’histoire, les arts et la culture de l’université Assane Seck de Ziguinchor

    MNF/ADL/SMD/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / La Cosydep veut que l’école soit protégé des perturbations « exogènes »

    SENEGAL-EDUCATION / La Cosydep veut que l’école soit protégé des perturbations « exogènes »

    Dakar, 7 déc (APS) – La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a appelé les parties prenantes de l’éducation à se prémunir contre les d’éventuels « facteurs exogènes » pouvant impacter négativement la vie du secteur, en travaillant à prévenir les répercussions de la vie politique sur le fonctionnement de l’institution scolaire et universitaire.

    « Deux mois après la rentrée scolaire, à la veille de l’élection de représentativité des centrales syndicales, à un mois de la Coupe d’Afrique de football, et à deux mois du démarrage de la campagne pour l’élection présidentielle », le bureau du conseil d’administration de la Cosydep s’est réuni jeudi « pour apprécier la situation scolaire et universitaire », « réaffirmer [certaines] recommandations et dégager des perspectives » pour le secteur de l’éducation.

    « Dans cette optique, il est nécessaire de rester vigilant face aux remous dans de nombreux secteurs de la vie économique et sociale, mais aussi [face] au déroulement de tout autre évènement à forte attraction populaire », a déclaré Hélène Rama Niang, présidente du bureau du conseil d’administration de la Cosydep, dans une déclaration lue devant la presse.

    S’exprimant au terme de la réunion du bureau du conseil d’administration, Mme Niang a dit que la Cosydep a « constaté la dégradation progressive du climat scolaire avec les alertes des acteurs, les grèves d’avertissement des syndicats d’enseignants, les manifestations d’élèves, la fermeture prolongée des universités combinée au réchauffement du front social ».

    La COSYDEP « exprime ses vives inquiétudes face aux menaces sur l’année 2023-2024 », a dit Mme Niang, ajoutant que « maîtriser les facteurs endogènes, c’est faire de sorte qu’aucune perturbation majeure ne vienne de l’intérieur du système scolaire et universitaire ».

    Dans cette perspective, il est nécessaire d’aborder « résolument les questions susceptibles de constituer des sources de perturbations par la prise en charge des déficits récurrents et des besoins pressants (enseignants, infrastructures, mobilier, supports).

    « Les efforts déployés dans l’amélioration des conditions salariales, l’évolution positive des taux d’admission aux examens doivent être entretenus par l’instauration d’un dialogue inclusif, permanent et fécond », relève Mme Niang en lisant cette déclaration.

    Pour Cheikh Mbow, directeur exécutif de la Cosydep, la communauté éducative doit rester « vigilante face à toute velléité d’agitation extérieure pouvant affecter le système éducatif ».

    « La décision de fermer les universités, pour quelque raison que ce soit, ne peut tenir devant le caractère inaliénable du droit à l’éducation », a fait valoir le directeur exécutif de la Cosydep. Comme le note la déclaration, ajoute-t-il, « le maintien des étudiants loin du campus risque d’entraîner de graves conséquences en termes de pertes sur le temps d’étude, d’abandons massifs, de tentations qui les éloignent des espaces d’éducation et de formation ».

    La Cosydep rappelle que ces trois dernières années, l’université a été fermée à trois reprises (2020 avec le COVID, 2022 avec les législatives, 2023 avec les manifestations politiques), entrainant des télescopages de cohortes d’étudiants, ce qui a contribué à perturber régulièrement le calendrier universitaire.

    Le bureau du conseil d’administration de la Cosydep a par ailleurs fait plusieurs recommandations visant à « résorber les déficits récurrents signalés (enseignants, infrastructures, mobiliers) et planifier les besoins en intrants induits par la mise aux normes des établissements ».

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-BELGIQUE-UNIVERSITES-ENTREPRENEURIAT / USSEIN: mise en place de l’incubateur « Dekkal Yakaar » pour l’entrepreneuriat vert et numérique

    SENEGAL-BELGIQUE-UNIVERSITES-ENTREPRENEURIAT / USSEIN: mise en place de l’incubateur « Dekkal Yakaar » pour l’entrepreneuriat vert et numérique

    Kaolack, 7 déc (APS) – L’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), en partenariat avec l’Agence belge de développement (ENABEL), a mis en place un incubateur dénommé « Dekkal  Yakaar », ouvert pour l’éveil, l’apprentissage et l’entrepreneuriat vert et numérique des adolescents et des jeunes vivant dans les régions du Sine-Saloum et au-delà, a appris l’APS.

    « C’est un jour (…) qui est très important pour notre université qui forme pour la professionnalisation. Nous voulons que l’entrepreneuriat rime avec apprendre, c’est pourquoi nous incitons nos étudiants, dès la première année, à entreprendre et s’organiser en coopératives ou en groupements pour avoir des idées qui vont impacter l’agriculture sénégalaise’’, a expliqué la rectrice de cette université implantée dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.

    Pr Ndèye Coumba Touré Kane intervenait au cours d’un  »DemoDay » durant lequel les bénéficiaires de la première cohorte de l’incubation « Dekkal  Yakaar » ont fait leur speech pour que les meilleurs puissent être primés.

    Au Sénégal, seul un jeune travailleur sur dix exerce un emploi formel. En zone rurale, l’écart se creusant davantage, les autorités universitaires de l’USSEIN estiment que l’entrepreneuriat apparaît donc comme « une des plus prometteuses voie pour offrir aux jeunes du travail et une vie décente ».

    C’est dans ce sens que « Dekkal Yakaar » met en œuvre un programme d’incubation qui se déploie par cohorte. A la fin de chaque processus d’accompagnement d’une cohorte, il est prévu un  »DemoDay » pour l’attribution de « seedfunds » aux cinq projets les plus méritants, explique un document de l’USSEIN dont l’APS a obtenu copie.

    « Dans notre approche, nous transformons l’étudiant en entrepreneur et employeur acteur de développement de notre pays », a indiqué la rectrice de l’USSEIN qui précise que les cinq premiers lauréats auront chacun quatre millions de francs CFA, soit une enveloppe financière globale de vingt millions de francs CFA, pour démarrer leurs projets.

    Pour la première cohorte d’étudiants incubés, l’économie verte, avec tout ce qui est agriculture, et l’économie numérique, a été ciblée.

    « Une bonne partie » de leurs ressources a été consacrée dans l’accompagnement de la mise en place de l’agropole centre dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack, a de son côté signalé Olivier Legros, chef de projets du pilier 1 du programme de coopération entre la Belgique et le Sénégal pour la promotion de l’entrepreneuriat durable et la création d’emplois décents.

    ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-MAROC-SOCIETE / L’ANPECTP et son homologue marocaine veulent renforcer leurs relations

    SENEGAL-MAROC-SOCIETE / L’ANPECTP et son homologue marocaine veulent renforcer leurs relations

    Dakar, 6 déc (APS) – La Fondation marocaine pour l’enseignement préscolaire (FMPS) et l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP) ont annoncé, mercredi, à Dakar, avoir convenu de mettre en place « très rapidement » un partenariat dont les principaux axes seront définis à l’issue de discussions approfondies entre les deux parties.

    « Nous sommes à Dakar pour renforcer et discuter davantage de ce partenariat que nous souhaitons mettre en place très rapidement à travers plusieurs axes », a déclaré la présidente de la Fondation marocaine pour l’enseignement préscolaire, Nisrine Ibn Abdel Jalil.

    Mme Jalil visitait la case des tout-petits de Yoff, dans le cadre de la 17ème édition de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.

    Cette rencontre qui prendra fin le 11 décembre, porte sur le thème :  »Ensemble, engageons-nous pour l’éducation à la paix dès la petite enfance ».

    Elle a indiqué que les deux parties ont déjà entamé des discussions portant sur ce partenariat qu’elles comptent mettre en place « dans les prochaines semaines ou prochains mois ». Un protocole d’accord a été déjà signé dans ce sens, ont-elles signalé.

    Selon la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, Maïmouna Cissokho Khouma, la partie marocaine a voulu profiter de la Semaine nationale de la petite enfance pour visiter un modèle de case des tout-petits et s’imprégner de manière générale de la gestion de la petite enfance au Sénégal.

    « Le modèle de case des tout-petits du Sénégal reste très apprécié à travers le monde, grâce à son volet intégré de la prise en charge de la santé, de la nutrition », ainsi que « les apprentissages précoces qui se font avec un personnel bien formé et qualifié », a-t-elle fait valoir.

    AMN/ADL/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Kédougou : coup d’envoi de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits

    SENEGAL-EDUCATION / Kédougou : coup d’envoi de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits

    Kédougou, 6 déc (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou (sud-est) chargé des affaires administratives, Georges Samba Faye, a lancé officiellement ce mercredi la semaine de la petite enfance et de la case des tout-petits, a constaté APS.

    ‘’Cette décision de célébrer chaque année la petite enfance est aussi l’occasion de susciter la participation de tous les acteurs, à savoir les services techniques déconcentrés, les collectivités territoriales, les citoyens de tous ordres et les partenaires au développement’’, a déclaré M. Faye.

    Il s’exprimait à l’école maternelle de la ville de Kédougou qui a abrité la cérémonie en présence du coordonnateur régional de la petite enfance et de la case des tout-petits, Toura Sissoko.

    Georges Samba Faye a déploré les contraintes qui font obstacle à l’atteinte de l’objectif d’accès à l’éducation, ainsi qu’à celle de l’objectif de qualité dans la prise en charge de la petite enfance dans la région de Kédougou. ‘’Malgré tous les efforts de l’Etat du Sénégal et ses partenaires dans le secteur de l’éducation, il reste toujours des contraintes’’, a-t-il dit.

    Il a assuré que l’Etat du Sénégal va continuer à faciliter et encourager une synergie de tous les acteurs, afin que la région de Kédougou connaisse des avances significatives dans le secteur de l’éducation.

    PID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam affiche un « très faible » taux brut de scolarisation (responsable)

    SENEGAL-EDUCATION / Matam affiche un « très faible » taux brut de scolarisation (responsable)

    Matam, 6 déc (APS) – La région de Matam (nord) affiche un taux brut de scolarisation de 9,9%, un pourcentage jugé « très faible » comparé à la moyenne nationale qui est de 18,2%, a indiqué le coordonnateur régional de la petite enfance, Iba Diaw.

     »La région de Matam connaît encore des difficultés dans la prise en charge de la petite enfance, notamment par rapport au nombre d’enfants qui ont accès aux structures [dédiées]. L’indicateur reste le taux brut de scolarisation qui est de 9,9%, un pourcentage très faible », a-t-il dit à la cérémonie officielle de lancement de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.

    La manifestation s’est tenue à l’école maternelle El Hadji Mamadou Guèye de Matam, en présence de l’adjointe du préfet de ce département, Ndèye Diombana Cissé, et d’un représentant du maire de la commune.

    Le coordonnateur régional estime que beaucoup d’efforts doivent être faits dans la région pour contribuer de manière significative au relèvement du taux au plan national.

    Il a rappelé que le secteur de la petite enfance à Matam était  confronté à d’autres problèmes liés au  manque d’équipements, d’intrants de qualité », et d’un « personnel d’encadrement ».

     »Nous voulons inculquer les valeurs de paix aux enfants. On a tous senti cette violence notée dans le monde, à travers les conflits qui n’épargnent personne. Que ce soit dans les communautés, dans les sociétés et même entre les nations. On sent toujours des conflits qui portent préjudice à la condition humaine », a fait savoir Iba Diaw.

    Le coordonnateur dit attendre l’investissement des collectivités territoriales sur la prise en charge de la petite enfance, précisant que pour la région de Matam, c’est encore timide.

     »On veut sentir les collectivités locales s’investir dans ce secteur. Aujourd’hui, des études scientifiques ont montré qu’un investissement dans ce domaine permet d’assurer un développement durable, c’est-à-dire préparer un adulte qui sera capable d’abord de se prendre en charge mais aussi de protéger sa communauté  », a laissé entendre M. Diaw.

    Plusieurs activités de divertissement sont prévues au cours de cette semaine, axée sur le thème de « l’éducation à la paix dès la petite enfance ». Une journée du jeu, une activité de plaidoyer sur le développement intégré de la petite enfance et une journée régionale du conte se tiendront à la case des tout-petits de Kanel.

    AT/SBS/ASB/AKS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Saint-Louis : lancement de la semaine nationale de la petite enfance à Dagana

    SENEGAL-EDUCATION / Saint-Louis : lancement de la semaine nationale de la petite enfance à Dagana

    Dagana, 6 déc (APS) – La cérémonie de lancement de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits dans la région de Saint-Louis s’est tenue ce mardi à Dagana sous la présence effective de l’adjoint au préfet, Hubert Lazard Faye, a constaté l’APS.

    ‘’L’éducation à la paix dès la petite enfance’’ est le thème sous lequel cette manifestation est célébrée cette année.

    « La thématique de cette année nous inspire une sorte de réconciliation nationale, parce que la paix est une responsabilité collective, elle engage tous les acteurs en ce qui concerne la petite enfance », a déclaré Dominique Pereira, inspecteur de l’éducation et coordonnateur régional de la petite enfance et de la case des tout-petits à Saint-Louis.

    M. Pereira estime que ‘’tout le monde doit s’y atteler en travaillant ensemble en synergie pour instaurer cette paix d’une manière définitive ».

    « Cette thématique s’inscrit dans la continuité des thématiques précédentes, c’est-à-dire l’éducatif à la citoyenneté », a soutenu l’adjoint au préfet, Hubert Lazard Faye.

    Il a souligné l’actualité du thème au Sénégal, dans la sous-région et dans le monde de façon générale.

    Il a rappelé que les enfants sont confrontés à des scènes de violences sur les réseaux sociaux, à la télévision et dans leur entourage. Il estime qu’il est nécessaire de bâtir ce citoyen pétri de valeur et de paix, pour qu’on puisse très tôt leur inculquer certaines valeurs.

    OG/AMD/SKS/ASG

  • SENEGAL - EDUCATION / Touba : Cheikh Oumar Hann annonce le recrutement de 500 enseignants en arabe

    SENEGAL – EDUCATION / Touba : Cheikh Oumar Hann annonce le recrutement de 500 enseignants en arabe

    Touba, 5 déc (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann a annoncé, mardi,  à Touba, le recrutement prochain de 500 enseignants en langue arabe dans la fonction publique.

     » On a pris la décision de recruter 500  »ndongo daara », enseignants en arabe dans la fonction publique », a-t-il dit à sa sortie d’audience avec le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

    Cette rencontre entre dans le cadre des préparatifs de la Journée nationale des daara et de la remise du Grand prix international du Chef de l’État pour le récital du Coran prévu le 16 décembre.

    Pour prétendre à ce poste, a-t-il expliqué,  »il faut avoir le baccalauréat sénégalais ou avoir (…) la reconnaissance de la communauté des daara pour exercer le métier d’enseignant arabe. »

    Cheikh Oumar Hann a signalé que ‘le tiers des  enfants qui devaient être à l’école sont dans des daara, un secteur  très important dans le dispositif de l’éducation nationale. »

    Cela justifie, a-t-il expliqué, le choix du président  de la République de demander à ce que des mesures concrètes soient prises pour l’intégration de cette communauté dans le système de l’éducation nationale.

    Le ministre de l’Educaion a également fait part au khalife de la décision du  chef de l’État de mettre à la disposition des daara un montant de 6 milliards de francs CFA, destinés à leur financement et l’achat de 3000 tonnes de riz pour 8800 daara déjà identifiés.

    S’agissant du Grand prix international du Chef de l’Etat, Macky Sall pour le récital du Coran, il a indiqué que la  »la sélection nationale est terminée. Les autres concurrents internationaux sont attendus dans la semaine »

    Il a sollicité l’implication de tous les acteurs pour faire de ce concours,  »l’un des meilleurs en termes de qualité et de respect de la foi. »

    AN/MK/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES / L’UN-CHK scelle un partenariat avec TDS-SA pour valoriser l’expertise de son personnel

    SENEGAL-UNIVERSITES / L’UN-CHK scelle un partenariat avec TDS-SA pour valoriser l’expertise de son personnel

    Dakar, 5 déc (APS) – La Société de télédiffusion du Sénégal (TDS-SA) et l’université numérique Cheikh-Hamidou-Kane (UN-CHK) ont signé une convention de partenariat destinée à valoriser l’expertise du personnel dudit établissement d’enseignement supérieur au cours des trois prochaines années, a constaté l’APS, lundi, à Diamniadio (ouest).

    ‘’Avec cette convention, nous allons accompagner l’université numérique Cheikh-Hamidou-Kane dans la valorisation de l’expertise de son personnel’’, a expliqué Nafissatou Diouf, la directrice générale de TDS-SA, lors de la signature de l’accord de partenariat.

    La collaboration des deux entités va ‘’jouer un rôle important dans l’employabilité des jeunes’’, a-t-elle assuré.

    ‘’Il y a quelques années, notre société a lancé un programme de formation de 1.400 jeunes aux métiers de la télévision numérique terrestre, avec un financement de 90 millions de francs CFA fournis par le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique’’, a rappelé Nafissatou Diouf pour mettre en exergue la contribution de TDS-SA à la politique d’emploi de l’État.

    ‘’TDS Académie […] sera bientôt mise en place’’, a-t-elle annoncé, précisant qu’il s’agit d’‘’une plateforme d’expérimentation des process dans le domaine de la transmission’’.

    Le centre émetteur de ladite plateforme a été installée à Thiès (ouest), selon la directrice générale de TDS-SA.

    Le recteur de l’UN-CHK, Moussa Lô, espère que le partenariat scellé par les deux parties va faciliter l’insertion des diplômés de cette université publique.

    La collaboration va, en même temps, leur permettre de renforcer les compétences du personnel de l’université numérique Cheikh-Hamidou-Kane, les agents travaillant dans le multimédia notamment, selon M. Lo.

    ‘’La convention de partenariat donne à nos étudiants la possibilité de faire des stages à TDS-SA’’, a ajouté le recteur de l’UN-CHK.

    ‘’TDS-SA et l’université numérique Cheikh-Hamidou-Kane ont la particularité d’être présentes dans toutes les régions du Sénégal, ce qui facilitera leur collaboration’’, a-t-il souligné.

    LBD/ESF/AKS