Catégorie : Education

  • SENEGAL-SOCIETE-SANTE-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : plus de 500 millions de FCFA investis dans la réalisation d’infrastructures sociales de base

    SENEGAL-SOCIETE-SANTE-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : plus de 500 millions de FCFA investis dans la réalisation d’infrastructures sociales de base

    Kaffrine, 27 jan (APS) – L’Association éducative pour tous (AETO) a investi plus de 500 millions de francs CFA dans la région de Kaffrine (est), pour la construction de plusieurs infrastructures sociales de base, a fait savoir, dimanche, son secrétaire administratif, El Hadji Ibrahima Lom.

     »Dans le cadre de la mise en œuvre de notre programme dans la région, nous avons injecté plus de 500 millions de francs CFA », a-t-il déclaré de la cérémonie d’inauguration de ces infrastructures et autres équipements sociaux.

    Le sous-préfet de l’arrondissement d’Ida Mouride, Alpha Mayoro Ndiaye, le maire de la commune Saly Escale, Pape Sader Dieng, l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Ousseynou Sow, les autorités médicales, etc, ont pris part à cette activité.

    Ce programme a permis la construction d’un poste de santé, de quatre salles de classe, d’un bloc administratif, d’un restaurant et d’un logement pour les enseignants, d’une ferme agricole pour accompagner les femmes et l’installation d’un réseau électrique à travers un système solaire, a pour sa part fait savoir, Pape Mor Sarr, le président de ladite association.

     »Nous avons aussi construit une piste pour faciliter la mobilité des populations qui éprouvent d’énormes difficultés pour sortir’’, a-t-il souligné, avant de lancer un appel à l’Etat pour  »l’érection de routes praticables ».

    Saluant cette initiative, le médecin-chef El Malick Niang, a assuré que la construction du poste de santé vient renforcer la carte sanitaire du district de Koungheul qui polarise les villages de la commune de Saly Escale.

    CTS/ADE/MK/ASB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Diégane Diouf, un enseignant-chercheur chevronné, nommé recteur de l’USSEIN

    SENEGAL-UNIVERSITES / Diégane Diouf, un enseignant-chercheur chevronné, nommé recteur de l’USSEIN

    Kaolack, 24 jan (APS) – Le professeur Diégane Diouf, nouveau recteur de l’université du Sine-Saloum El-Hadj-Ibrahima-Niasse (USSEIN), est auteur de 72 publications dans des revues scientifiques, en plus d’avoir exercé d’importantes administratives dans l’enseignement supérieur public au Sénégal.

    Les publications de cet enseignant-chercheur portent sur l’évaluation des effets des stress environnementaux (le sel, la sécheresse, etc.) sur l’écologie microbienne et les interactions entre les plantes et les micro-organismes, selon une note reçue de l’USSEIN.

    Il a entamé sa carrière de chercheur en 1993, dans un laboratoire commun à l’Institut sénégalais de recherche agricole, à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar à l’Institut de recherche pour le développement, un établissement public français.

    M. Diouf enseigne les sciences agronomiques, l’élevage, la pêche, l’aquaculture et la nutrition, les sciences fondamentales et de l’ingénieur, les sciences sociales et environnementales, ainsi que les sciences juridiques et économiques.

    Il a fait toute sa formation universitaire à l’UCAD, où il a obtenu un doctorat de troisième cycle en biologie végétale en 1999. Onze ans plus tard, il soutient une thèse de doctorat d’État ès sciences.

    Auparavant, il était chef de la division chargée de la valorisation des résultats de recherche et de l’appui aux projets, à la direction de la recherche et de l’innovation de l’université Cheikh-Anta-Diop, d’octobre 2009 à février 2019. Cette division a pour mission d’assister le personnel de l’UCAD à protéger et à valoriser ses droits de propriété intellectuelle. Ces fonctions, en plus de ses activités de recherche, l’ont doté d’une solide expérience en matière de gestion des structures universitaires.

    Diégane Diouf a rejoint l’USSEIN en décembre 2019, lorsque cette université à vocation agricole venait de démarrer ses enseignements.

    De 2019 à 2021, il était directeur de l’unité de formation et de recherche en environnement, biodiversité et développement durable de l’USSEIN. Il était vice-président de l’assemblée de la même université, durant la même période.

    Il dirige depuis 2021 la commission institutionnelle du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur de l’USSEIN. Pendant ses vingt-cinq ans d’enseignement, il a beaucoup contribué à l’encadrement des étudiants et a dirigé une vingtaine de mémoires et de thèses soutenus.

    Une ‘’stratégie globale’’

    Le nouveau recteur, titulaire d’un master en droit de la propriété intellectuelle de l’Université de Yaoundé II (Cameroun) en 2012, a été choisi à la suite d’un appel à candidatures ouvert en octobre dernier, après la démission de Ndèye Coumba Kane. 

    Il est chargé, en tant que recteur, d’assurer la direction de l’USSEIN, de définir sa ‘’stratégie globale’’, de mettre en œuvre les décisions du conseil d’administration et du conseil académique de cette université, dont les enseignements sont dispensés aussi bien à Fatick, qu’à Guinguinéo, Kaffrine et Kaolack.

    M. Diouf remplace la professeure Ndèye Coumba Touré dans un contexte où l’USSEIN est confrontée, selon ses enseignants, à d’‘’énormes difficultés qui s’aggravent au fil des années en menaçant la stabilité sociale et le bon déroulement des enseignements’’.

    Ses enseignants déplorent ‘’le retard de la livraison [certaines] infrastructures’’, une partie des cours se tenant dans des locaux empruntés à des structures locales. À Fatick, l’université du Sine-Saloum El-Hadj-Ibrahima-Niasse ne dispose que de trois salles de cours pour 1.490 étudiants. Le déficit d’infrastructures pédagogiques est également noté à Kaolack et à Kaffrine.

    Les infrastructures doivent être construites et livrées de manière ‘’très urgente’’, a dit le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, lors d’une visite à l’USSEIN.

    ADE/ESF

     

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-EMPLOI / Lancement d’un programme de recrutement spécial de 2 000 enseignants pour l’année scolaire en cours (communiqué)

    SENEGAL-EDUCATION-EMPLOI / Lancement d’un programme de recrutement spécial de 2 000 enseignants pour l’année scolaire en cours (communiqué)

    Dakar, 23 janv (APS)- Le gouvernement a autorisé le recrutement spécial de 2 000 enseignants dans le cadre de la stratégie de résorption du déficit du personnel enseignant au titre de l’année 2024-2025, indique un communiqué du ministère de l’Éducation nationale, parvenu jeudi à l’APS.

    L’appel à candidatures se fait en ligne sur la période allant du 23 janvier au 1er février.  

    D’après le communiqué, les candidats présélectionnés, seront avisés par mail ou SMS, et devront ensuite déposer des dossiers physiques à l’Inspection d’éducation et de formation (IEF) qu’ils ont choisi lors du dépôt en ligne.

    Mardi, dans une publication sur sa page Facebook officielle, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a précisé que ce recrutement spécial constitue une ‘’initiative majeure destinée à renforcer le système éducatif national’’.

    ‘’Ce recrutement vise à répondre aux défis persistants du secteur éducatif en dotant les écoles de personnel qualifié. L’objectif est d’améliorer la qualité de l’enseignement et de garantir une meilleure répartition des enseignants sur l’ensemble du territoire’’, a-t-il écrit.

    ADL/ABB/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE-GENRE / Lancement d’un programme de bourses entièrement dédiées aux jeunes femmes scientifiques

    SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE-GENRE / Lancement d’un programme de bourses entièrement dédiées aux jeunes femmes scientifiques

    Dakar, 23 janv (APS) – L’UNESCO et la Guinée Equatoriale ont lancé, pour la première fois, un programme de bourses d’un montant de 25000 dollars entièrement dédiées aux jeunes femmes scientifiques africaines, a t-on appris du ministère ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur son site.

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le ministre indique que le programme des jeunes scientifiques africains, établi par le Conseil exécutif de la République de Guinée Equatoriale, vise à  »promouvoir et à soutenir deux jeunes femmes africaines exceptionnelles de moins de 45 ans dans le domaine des Sciences de la vie ».

    Pour le Sénégal, les candidates doivent être de nationalité sénégalaise, menant des travaux de recherche dans un laboratoire reconnu en Afrique et être titulaire d’un doctorat dans le domaine des sciences de la vie, entre autres critères d’éligibilité.

    ADL/OID/SKS

  • SENEGAL-NUMERIQUE-SECURITE / La CDP célèbre la Journée internationale de la protection des données, mardi

    SENEGAL-NUMERIQUE-SECURITE / La CDP célèbre la Journée internationale de la protection des données, mardi

    Dakar, 23 jan (APS) – La Commission de protection des données personnelles (CDP) va célébrer l’édition 2025 de la Journée internationale de la protection des données (Privacy Day), mardi, à Dakar, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale, célèbre, ce mardi 28 janvier 2025, la Journée internationale de la protection des données, également connue sous le nom de +Privacy Day+’’, indique un communiqué parvenu, jeudi à l’APS.

    D’après le document, cet événement annuel vise à sensibiliser le public aux enjeux de la protection des données personnelles et à promouvoir les meilleures pratiques en matière de confidentialité et de sécurité des données, tant au niveau national qu’international.

    ‘’A cette occasion, la Commission de protection des données personnelles (CDP) du Sénégal organise une série d’activités pour renforcer la sensibilisation et encourager l’adoption de mesures conformes aux standards internationaux en matière de protection des données’’, précise la même source.

    Une session de sensibilisation avec les élèves de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar, afin d’éduquer les jeunes sur l’importance de la protection des données personnelles et les informer sur les bonnes pratiques à adopter pour préserver leur vie privée en ligne, est notamment prévue.

    Un webinaire sur le thème : ‘’La protection des données personnelles et l’innovation par les start-up : enjeux de la mise en conformité’’ sera également organisé dans l’après-midi du 28 janvier 2025.

    ‘’Ce webinaire réunira des experts, des acteurs du secteur des start-up et des représentants de la CDP pour discuter des défis et des opportunités liés à la protection des données dans un contexte d’innovation technologique’’, signale la même source.

    ABB/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-ENJEUX / Les ministres de l’Education de l’espace francophone en conclave à Dakar, à partir de lundi

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-ENJEUX / Les ministres de l’Education de l’espace francophone en conclave à Dakar, à partir de lundi

    Dakar, 23 janv (APS) – La capitale sénégalaise va accueillir du 28 au 30 janvier prochain le forum de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et Gouvernements de la Francophonie en Afrique (Confemen), dont l’objectif principal est de « créer une dynamique autour de stratégies efficaces d’amélioration des apprentissages au primaire » sur le continent.

    Selon un document des organisateurs, de nombreux décideurs africains et experts de l’éducation seront présents pour répondre aux enjeux de l’éducation sur le continent.

    Un point de presse est prévu au terme de la cérémonie d’ouverture lundi à partir de 11 h, le reste des travaux devant se poursuivre à huis clos, précise la même source.

    Elle parle d’un « constat dramatique », en faisant notamment allusion à des statistiques qui montrent qu’en « 3ᵉ année, seulement 11 % des enfants africains maîtrisent la lecture ».

    Cette étude menée dans 18 pays africains durant la période 2017-2022, indique également que « moins de la moitié des élèves (48 %) atteignent le niveau minimum de compétences et encore moins (38 %) en mathématiques », indique-t-on.

    ADL/SMD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bambey: la municipalité réhabilite six salles de classe de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bambey: la municipalité réhabilite six salles de classe de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké

    Bambey, 21 jan (APS) – La mairie de Bambey (centre) a réceptionné, mardi, à l’école élémentaire Cheikh Awa Balla Mbacké, six salles de classe réhabilitées pour un coût estimé à plus de trente millions de francs CFA.

    « C’est un projet que la commune  avait inscrit dans son budget de 2023 consistant à réhabiliter le bâtiment principal de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké qui abrite six salles de classe », a expliqué le maire de Bambey, Assane Dia.

    Selon lui, le bâtiment en question était dans un état de délabrement très avancé mettant en danger la sécurité des élèves et des enseignants.

    « La réhabilitation de ses salles de classe est le symbole de notre engagement pour une éducation de qualité dans un environnement scolaire sécurisé dans un cadre global de développement de notre commune », a fait savoir le maire de Bambey.

    Assane Dia a rappelé que l’éducation qui est une compétence transférée occupe une place primordiale dans les priorités de la mairie de Bambey.

    « Cet école, où j’ai fait mon cycle primaire, est un patrimoine de Bambey et de toute la communauté éducative. Elle a été construite en 1949. Il était temps de le réhabiliter », a déclaré le directeur de l’école cheikh Awa Balla Mbacké, Modou Ala Seck.

    « Cette journée est historique et c’est l’occasion pour moi et l’ensemble des enseignants de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké de remercier le maire de la commune de Bambey pour la réhabilitation du bâtiment principal de l’école qui abrite plus de six salles de classe ainsi que le bureau du directeur », a t-il ajouté.

    Le secrétaire général de l’inspection de l’éducation et de la formation de Bambey, Mama Moussa Sy, a de son côté salué la réactivité du conseil municipal face à l’état de délabrement très avancé du bâtiment. Il a indiqué que la réception de ses six salles de classe est  »un véritable ouf de soulagement pour les acteurs du système éducatif du département de Bambey ».

    Il a invité le directeur de l’école et l’ensemble des enseignants à entretenir l’infrastructure pour sa durabilité au service de l’éducation.

    MS/ADL/MK/SBS/OID

  • SENEGAL-RECHERCHE-PROFIL / Lamine Sané, un spécialiste des technologies numériques à la tête de l’ANRSA

    SENEGAL-RECHERCHE-PROFIL / Lamine Sané, un spécialiste des technologies numériques à la tête de l’ANRSA

    Dakar, 21 jan (APS) – Le nouveau directeur général de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA), Lamine Sané, compte mettre en œuvre des mécanismes et cadres de coordination innovants, dans l’optique d’une plus grande valorisation des résultats de la recherche intégrant plus concrètement les aspects liés aux questions de développement.

    L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée « doit être un puissant instrument de valorisation des résultats de la recherche permettant d’adresser les problèmes auxquels font face les Sénégalais dans les domaines industriel, agricole, médical, numérique, entre autres », a dit son nouveau directeur général, chercheur en technologies numériques.

    « Au-delà du champ limité de la recherche scientifique appliquée », l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée « devra s’adapter aux exigences de l’heure en intégrant concrètement l’aspect développement de la recherche et l’innovation technologique », a souligné Lamine Sané, cité dans une note parvenue à l’APS.

    Dans ce cadre, il promet de « contribuer, en collaboration avec la tutelle et les acteurs de l’écosystème de la recherche scientifique appliquée, aux réformes du système national de la recherche et particulièrement aux nouvelles orientations de l’ANRSA adaptées aux ambitions de la Vision 2050 », le nouveau référentiel des politiques publiques.

    Lamine Sané ambitionne de mettre en place « des mécanismes et cadres de coordination innovants entre les acteurs du secteur », en lien avec sa mission de coordonnateur de la recherche scientifique appliquée, se disant conscient de « l’importance stratégique et des énormes défis de l’ANRSA dans le développement socio-économique de notre pays dans un contexte marqué par l’impératif d’un nouveau modèle de développement ».

    Le nouveau directeur de l’ANRSA, natif de Kaolack (centre), enseignait à l’Institut des sciences appliquées et de technologie (INSAT) dont il était le directeur des études avant sa nomination en Conseil des ministres.

    Il a fait son cycle supérieur à la faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), où il a obtenu une licence en physique, chimie, sciences de la matière en 2012, puis une maitrise en physique appliquée en 2014.

    Lamine Sané a ensuite obtenu, en 2015, un master 2 en sciences de l’ingénieur, option informatique, modélisation et simulation des systèmes Complexes à l’Ecole supérieure polytechnique de l’UCAD, avant d’y soutenir un doctorat en télécommunications en 2020.

    Ses travaux, portant sur le sujet « Antennes miniatures multi-bandes adaptatives pour les futurs réseaux 5G », ont été sanctionnés par une dizaine de publications scientifiques.

    M. Sané, qui n’a pas encore pris service en tant que directeur général de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée, a proposé, dans le cadre de ses travaux, « une approche innovante dans la conception d’antennes intelligentes pour les réseaux mobiles de cinquième génération ».

    Il s’est activement impliqué, pendant la préparation de sa thèse, dans l’animation scientifique, à travers la coordination des jeunes chercheurs de l’ESP dont il fut successivement le secrétaire général, le président puis le chargé des relations extérieures.

    Il intervenait en tant qu’enseignant en électronique, en télécommunications et en réseaux dans plusieurs établissements publics et privés d’enseignement supérieur du Sénégal depuis 2016.

    En 2021, dans le cadre du programme européen d’échanges d’étudiants « Erasmus », il a effectué un séjour de recherche postdoctoral au centre de traitement de l’information et des télécommunications de l’université polytechnique de Madrid, en Espagne.

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-STRATEGIE / Déficit d’enseignants dans les zones reculées: un syndicat suggère l’institution d’une prime d’éloignement

    SENEGAL-EDUCATION-STRATEGIE / Déficit d’enseignants dans les zones reculées: un syndicat suggère l’institution d’une prime d’éloignement

    Matam, 19 jan (APS)- Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF), par la voix de son secrétaire général, Mbaye Sarr, a plaidé, samedi, pour l’allocation d’une prime d’éloignement aux enseignants servant dans des zones reculées du Sénégal.

    « Pour palier au déficit d’enseignants à Matam et dans d’autres régions, nous proposons au gouvernement du Sénégal d’allouer une indemnité spéciale d’éloignement pour les enseignants qui acceptent de servir dans des localités éloignées telles que Matam, Sédhiou, Tambacounda, Kolda, Kédougou et Ziguinchor », a-t-il dit.

    Une telle mesure permettrait aux autorités de faire face à leur « départ massif », année après année, d’enseignants exerçant dans ces zones, a-t-il ajouté dans un entretien avec des journalistes, au terme d’une tournée du syndicat qu’il dirige dans la région de Matam.

    Selon Mbaye Sarr, les régions reculées du pays sont fortement impactées par le départ massif d’enseignants chaque année, à la fin des travaux de la commission nationale de mutation. Une situation qui, dit-il, « déteint sur les enseignements apprentissages ».

    Aussi, le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation préconise-t-il  « des mesures hardies » en vue de remédier à cette situation et de fixer les enseignants dans ces zones reculées.

    La région de Matam, en particulier, se trouve confrontée à ce phénomène se traduisant par un déficit d’enseignants qui a conduit à la fermeture de beaucoup de classes dans la région, a-t-il fait constater.

    Cette situation a poussé les responsables d’école à concentrer les élèves dans d’autres salles sous le format classes à double-flux, a signalé le secrétaire général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation.

    « Cette méthode ne favorise pas un enseignement de qualité. De ce point de vue, nous attirons l’attention des autorités pour que des mesures hardies soient prises pour endiguer ce phénomène », a dit le syndicaliste.

    « Nous avons aussi constaté que beaucoup d’écoles sont sevrées de budget. Depuis 2017, les établissements scolaires ne peuvent plus fonctionner sans budget. Ceux qui avaient été initialement alloués aux écoles ont été suspendus pour des raisons que nous ignorons », a déploré Mbaye Sarr.

    AT/BK/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Vers la tenue d’une journée régionale de l’orientation scolaire à Diourbel

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Vers la tenue d’une journée régionale de l’orientation scolaire à Diourbel

    Diourbel, 19 jan (APS)- Le centre académique de l’orientation scolaire et professionnelle (CAOSP) de Diourbel (centre) prévoit d’organiser, dans le courant de l’année, une journée régionale de l’orientation scolaire et professionnelle en vue d’accompagner les élèves dans leurs choix d’études possibles après le bac, a-t-on appris samedi de son directeur, Malick Bocar Sy.

    « Dans notre plan de travail annuel (PTA) 2025, nous comptons organiser une journée régionale de l’orientation scolaire et professionnelle pour permettre aux lycées élèves d’avoir les informations nécessaires avant le baccalauréat », a-t-il notamment déclaré à des journalistes.

    Il s’exprimait à l’occasion de la première édition d’un salon de l’orientation organisé par l’association Diourbel développement durable (3D), en partenariat avec le CAOSP.

    Plusieurs élèves des établissements du moyen et secondaire de la commune de Diourbel, ont pris part à cette rencontre organisée dans les locaux du conseil départemental de Diourbel, en même temps que des représentants de l’inspecteur d’académie et du maire.

    « Malgré les efforts que notre structure est en train de faire au niveau des établissements à travers l’information et l’orientation, on constate de plus en plus que les élèves ont du mal à choisir après le baccalauréat », a expliqué le directeur du centre académique de l’orientation scolaire et professionnelle de Diourbel.

    Malick Bocar Sy a indiqué que cette journée régionale de l’orientation scolaire et professionnelle sera l’occasion d’aider les élèves dans la prise de décision en matière de formation, d’information et de conseils d’orientation professionnelle.

    Selon Amsatou Fall, vice-président de l’association Diourbel développement durable, ce salon de l’orientation des élèves et des étudiants, vise à informer les futurs bacheliers des opportunités de formation après le baccalauréat.

    Cette initiative constitue, pour les élèves, une opportunité de rencontrer des professionnels de divers secteurs d’activité qui ont pris part à la rencontre.

    MS/BK/SBS