Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Petite enfance : un programme d’éducation aux valeurs de la paix est une urgence, dit Maimouna Cissokho

    SENEGAL-EDUCATION / Petite enfance : un programme d’éducation aux valeurs de la paix est une urgence, dit Maimouna Cissokho

    Dakar, 4 dec (APS) – La directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maimouna Cissokho Khouma, a souligné, lundi, à Dakar, l’urgence de réfléchir à des programmes intégrant l’éducation aux valeurs de la paix pour les tout-petits dans un contexte de violences et de conflits à travers le monde.

     »Vu le contexte au niveau national et international, les images de violences, de conflits, de crises relayées par les médias font qu’aujourd’hui, il urge de réfléchir autour d’un programme qui va nous permettre d’inculquer très tôt aux tout-petits, les valeurs de la paix », a-t-elle déclaré lors du lancement de la 17e édition de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.  Cette année,  le thème porte sur  »l’éducation à la paix dès la petite enfance ».

    « (…) Depuis 2021, sur la base des orientations des autorités du Sénégal, l’ANPECTP s’est inscrite dans  »l’éducation aux valeurx », a-t-elle rappelé, en justifiant le choix du thème de cette année pour  »continuer la réflexion autour de l’éducation aux valeurs et promouvoir l’éducation à la paix ».

    L’objectif de cette semaine de la petite enfance est de sensibiliser les différents acteurs sur l’importance de l’éducation à la paix dès la petite enfance, de développer des stratégies pour l’éducation à la paix dans le sous-secteur de la petite enfance et d’imprégner les tout-petits des valeurs de la paix.

    La ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfance, Fatou Diané, a souligné que  »chaque nation se doit aujourd’hui de cultiver chez ses jeunes enfants, les notions de justice, d’égalité, de liberté, de tolérance, et de démocratie ».

     »L’éducation à la paix demeure une responsabilité collective dans laquelle les communautés et l’école doivent agir en complémentarité, en parfaite coopération et dans un esprit de co- responsabilité », a relevé la ministre.

    En outre, elle soutient que  »le développement intégré de la petite enfance, dans une approche collective, requiert une synergie d’interventions dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’hygiène, de l’éducation et de la protection ».

    Selon Fatou Diané, la semaine de la petite enfance « se veut un moment privilégié de revisiter l’ensemble des défis du sous-secteur, notamment le relèvement du taux brut de préscolarisation, le renforcement de la qualité d’intervention et l’implication active des communautés dans le pilotage des structures de développement intégré de la petite enfance.

     »Grâce aux interventions combinées de ses différents projets et programmes, l’Etat a réalisé un taux de préscolarisation qui est passé de 15%  en 2012 à 18,2% en 2022″, selon la ministre.

    AFD/NAN/ADL/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-RECHERCHE / Gestion des espaces : un universitaire préconise une « prospective territoriale »

    SENEGAL-SOCIETE-RECHERCHE / Gestion des espaces : un universitaire préconise une « prospective territoriale »

    Dakar, 4 déc (APS) – Un spécialiste de l’aménagement et du  développement territorial  a préconisé, lundi, une prospective territoriale, pour assurer une gouvernance vertueuse des espaces urbains et ruraux.

     

     »Il faut une prospective territoriale en engageant la réflexion sur le devenir du territoire d’ici 20-30 ans », a dit le professeur Amadou Diop, concepteur du master +Aménagement du territoire, décentralisation, développement local+ du département de Géographie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

     

    Il prenait part lundi, à Dakar, à une séance académique en présentiel et en ligne axée sur le thème  »Contribution de l’aménagement du territoire et de la décentralisation dans le développement national ». Cette séance a été initiée par l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS).

     

    Il estime que  »la réflexion sur l’aménagement du territoire implique une vision plus stratégique ».

     

    C’est pourquoi il a suggéré d’assurer une   »meilleure articulation entre l’Etat et ses territoires, une co-gestion et une co-responsabilité basée sur une approche inclusive et participative dans un contexte de consolidation de l’unité nationale, de solidarité régionale et d’ouverture mondiale ».

     

     »Il faut décentraliser pour ne pas déconstruire cette unité nationale et construire des territoires de développement », a-t-il recommandé. « Les espaces ruraux et urbains doivent être considérés de la même manière, ils ne doivent pas être disséqués », a-t-il ajouté.

     

    L’expert a également préconisé de doter les terroirs de compétences économiques, en soulignant que l’agriculture et l’élevage ne sont pas des compétences transférées.

     

    Sous ce rapport, il estime que tant que les territoires n’auront pas de compétences économiques, ils continueront de faire du social.  »Il faut intégrer et formaliser les budgets des territoires dans le budget général », a t-il recommandé.

     

    NSS/ADL/ASG

     

     

  • SENEGAL - EDICATION / Mbacké : les meilleurs élèves primés par le CDEPSCOFI

    SENEGAL – EDICATION / Mbacké : les meilleurs élèves primés par le CDEPSCOFI

    Mbacké, 3 déc (APS) – Le Comité départemental des enseignantes pour la promotion de la scolarisation des filles (CDEPSCOFI) de Mbacké (ouest) a récompensé, samedi, les meilleurs élèves de l’élémentaire, du moyen-secondaire et des centres de formation professionnelle, a constaté l’APS.

     »Ces lauréats, au nombre de cinquante, ont été choisis, de concert avec l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF), selon des critères d’excellence en rapport avec leurs moyennes de l’année dernière », a fait savoir la présidente de le CDEPSCOFI, Coumba Coulibaly.

    Ils ont reçu, entre autres, des ordinateurs portables, du matériel didactique et une enveloppe financière de 25 000 de franc CFA, chacun.

     »Aucun moyen ne sera de trop pour l’éducation et aucun moyen ne sera de trop pour satisfaire nos enfants », a souligné le parrain de l’événement, le ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public et maire de Mbacké, Gallo Ba.

    MK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Saint-Louis : la réhabilitation des écoles au menu d’un forum

    SENEGAL-EDUCATION / Saint-Louis : la réhabilitation des écoles au menu d’un forum

    Saint-Louis, 2 déc (APS) – Un forum consacré à la réhabilitation des écoles de Saint-Louis et l’amélioration de l’environnement des apprentissages s’est ouvert dans cette commune capitale régionale, vendredi en début de soirée, a constaté l’APS.

    Ce forum est une initiative de la Commission éducation, formation et emploi de la mairie de la vieille ville. Cette dernière travaille en collaboration avec l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Saint-Louis (nord) pour la bonne tenue de ce forum qui se poursuit jusqu’au samedi 2 décembre, à la Maison de l’île.

    ‘’Nous le savons tous, Saint-Louis fut la première capitale de l’Afrique occidentale française [AOF]. Première capitale du Sénégal, Saint-Louis a abrité la première école élémentaire au niveau de l’AOF’’, a déclaré son maire, Mansour Faye, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la manifestation.

    Il a signalé que sa commune est, aujourd’hui, confrontée à « un problème très important », celui de  »la vétusté des établissements scolaires, élémentaires et primaires ». Pour lui, « il est important à notre niveau de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que des solutions soient prises à ce niveau’’. Il a sollicité à cet effet l »’accompagnement des pouvoirs publics, mais également des partenaires techniques et financiers pour que cette situation puisse trouver une réponse ».

    Prenant par à cette cérémonie, l’inspecteur d’académie (IA) de Saint-Louis, Mafall Der, a salué la tenue de ce forum, promettant d’accompagner ce projet du maire de Saint-Louis. Toujours dans le cadre de cette cérémonie, un film retraçant la situation des écoles de la commune de Saint-Louis a été projeté.

    La cérémonie a enregistré la présence, entre autres, de l’adjoint au préfet de Saint-Louis, Abdou Khadre Dieylani Bâ, et de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) du département de Saint-Louis.

    CGD

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : 32 professeurs de centres de formation professionnelle formés sur les spécificités des personnes vivant avec un handicap

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : 32 professeurs de centres de formation professionnelle formés sur les spécificités des personnes vivant avec un handicap

    Ziguinchor, 1er déc (APS) – Un atelier de formation sur les spécificités des personnes vivant avec un handicap s’est ouvert, vendredi, à Ziguinchor (sud) au profit de 32 professeurs de centres de formation professionnelle des départements d’Oussouye, Bignona et Ziguinchor, a constaté l’APS.

    Cette session de formation est organisée dans le cadre de l’exécution du Projet de renforcement de l’accès équitable aux services intégrés socio – sanitaires au Sénégal pour les personnes vivant avec un handicap et en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et la coopération italienne pour le développement. Elle a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue.

    « Nous avons organisé cet atelier de renforcement de capacités au profit de 32 professeurs pour avoir un enseignement tenant compte des spécificités des personnes vivant avec un handicap dans les centres de formation professionnelle de la région de Ziguinchor », a expliqué le directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam. Pour lui, « qui parle de formation professionnelle, pensent aux enfants qui n’ont pas eu la chance d’aller jusqu’au [au bout] de leurs études ».

    « Ce sont les centres de formation qui accueillent ces enfants. Ce renforcement de capacités, c’est donc un atout pour ces enseignants de pouvoir dispenser à ces cibles handicapées tous les modules nécessaires mais aussi d’être en mesure d’avoir un enseignement inclusif », a ajouté M. Thiam.

    « Au sortir de cette session de formation, nous espérons que ces 32 professeurs qui viennent des centres de formation professionnelle de la région de Ziguinchor seront mieux outillés pour accueillir les jeunes handicapés et leur dispenser des modules selon les besoins de leur handicap », a-t-il dit.

    Seydou Nourou Thiam a rappelé que le Projet de renforcement de l’accès équitable aux services intégrés socio-sanitaires au Sénégal pour les personnes vivant avec un handicap vient renforcer les dispositifs des projets et programmes de l’État du Sénégal en faveur des personnes handicapées dans la région de Ziguinchor.

    Il a signalé que la région de Ziguinchor fait partie des régions comptant le plus grand nombre de personnes vivant avec un handicap. « Nous sommes avec un taux de 8,1% de personnes handicapées », a précisé M. Thiam, relevant toutefois que la région de Ziguinchor a une population handicapée engagée qui reconnaît son handicap et qui participe au développement de sa localité.

    Selon le directeur régional de l’action sociale,  » la région de Ziguinchor a enregistré récemment 3556 nouvelles attributions de bourses de sécurité familiale pour les personnes handicapées ».

    « Les personnes vivant avec un handicap, nous leur devons du respect et donner les mêmes chances. Ce renforcement de capacités des professeurs des centres de formation professionnelle sur les spécificités des personnes vivant avec un handicap a une importance capitale « , a réagi l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Podor : le lycée de Thialaga réceptionne une salle de classe « entièrement  » financée par les populations

    SENEGAL-EDUCATION / Podor : le lycée de Thialaga réceptionne une salle de classe « entièrement  » financée par les populations

    Thialaga (Podor), 1 er déc (APS) – Le lycée Alassane Sall de Thialaga a réceptionné, vendredi, une salle « entièrement » financée par les populations et la diaspora de ce village de la commune de Dodel dans le département de Podor (nord), a constaté l’APS.

    « La construction de cette salle de classe entièrement financée par les populations locales et de la diaspora, répondant aux normes définies par les autorités du ministère de l’Education nationale, va grandement soulager élèves et enseignants », a salué le proviseur du lycée, Mamadou Aly Mbaye, lors de la cérémonie de réception.

    Elle porte désormais à dix les salles de classe dans cet établissement à cycle long (de la 6ème à la terminale), qui totalise onze cours pédagogiques, pour un effectif de 463 pensionnaires.

    Cette réalisation est précédée par l’octroi de vingt tables bancs par le conseil départemental de Podor, a informé M. Mbaye.

    « En ajoutant dix autres tables réparées par des artisans locaux, nous avons équipé la salle beaucoup plus vaste, aérée, pour accueillir des élèves de terminale », s’est-il réjoui.

    Le 13 novembre dernier, les élèves du lycée avaient boudé les cours « pour réclamer des professeurs dont celui de mathématiques et l’amélioration des leurs conditions de travail ».

    Lors de ce mouvement d’humeur de 72 heures, ils avaient délogé leurs cadets des écoles primaires et des collèges de plusieurs localités de la zone.

    AHD/AMD/ASB/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Dakar, hôte mardi de la 1ère Conférence de consensus en Afrique sur l’apprentissage des mathématiques

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Dakar, hôte mardi de la 1ère Conférence de consensus en Afrique sur l’apprentissage des mathématiques

    Dakar, 1er déc (APS) – Dakar va accueillir de mardi à mercredi la première Conférence de consensus en Afrique, avec la participation de plus de 300 acteurs de l’éducation en présentiel, ainsi que d’un millier de participants en ligne, pour une amélioration de l’enseignement et de l’apprentissage des mathématiques au primaire.

    ‘’Les 05 et 06 décembre se tiendront les séances publiques de la toute première conférence de consensus en Afrique, au Centre d’études supérieure en gestion (CESAG) de Dakar’’, a informé le secrétaire général de la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN).

    Il a précisé que ‘’la rencontre va accueillir plus 300 participants en présentiel et un millier d’autres en ligne’’. Selon lui, cette conférence de consensus est une initiative de la CONFEMEN, en partenariat avec le Centre national d’études des systèmes scolaires (CNESCO) de la France et du ministère de l’Education nationale du Sénégal, avec l’appui financier de l’Agence française de développement (AFD).

    La CONFEMEN, créée en 1960, compte aujourd’hui 44 Etats et gouvernements membres. ‘’Elle contribue à la réflexion et à la définition des orientations stratégiques visant la réalisation d’une éducation inclusive et de qualité pour tous, dans l’espace francophone’’, a rappelé son secrétaire général.

    Baba Moussa soutient que le but visé à travers la conférence de consensus est de valoriser les résultats en mathématiques, issus des évaluations internationales du Programme d’analyse des systèmes de la CONFEMEN (PASEC).

    L’objectif de la rencontre est d’élaborer des recommandations consensuelles, formulées par un jury d’acteurs de la communauté éducative, composé de la société civile, d’enseignants, de parent d’élèves, d’inspecteurs, etc.

    ‘’Le jury étayera ses réflexions à partir des ressources scientifiques produites, en amont par des experts francophones, notamment des chercheurs’’, a expliqué le secrétaire général de la CONFOMEN.

    Il a aussi indiqué que ‘’les travaux et les productions obtenus à l’issue de la conférence de consensus seront partagés librement aux acteurs de l’éducation et au grand public’’.

    Baba Moussa a d’éploré ‘’l’utilisation insuffisante des recommandations faites aux Etats membres’’ et a annoncé la mise en place d’un dispositif pour le suivi des recommandations.

    AFD/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT    / Du mobilier scolaire aux structures d’enseignement de Mbour   

    SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT   / Du mobilier scolaire aux structures d’enseignement de Mbour  

    Mbour, 1er déc (APS) – Le président du conseil départemental de Mbour (ouest), Saliou Samb, a remis, jeudi, 760 tables-bancs aux écoles, collèges et lycées de la circonscription éponyme, a constaté l’APS.

    « Nous venons de remettre un premier lot de 760 tables-bancs aux inspections de l’éducation de Mbour qui ont une meilleure appréciation des besoins des écoles du département », a indiqué Saliou Samb, lors de la cérémonie de remise.

    Il a annoncé un autre lot du même nombre d’articles de mobilier scolaire, pour porter au total à 1 520 les tables-bancs destinées à toutes les écoles du département.

    L’inspecteur de l’éducation de Mbour 1, Ndiamé Diop, a salué ce geste qui montre que l’éducation est un “enjeu majeur” pour le conseil départemental de Mbour. Il y voit un moyen de d’améliorer l’environnement et les conditions d’études des élèves.

    DOB/ADI/ASG

  • SENEGAL-ENSEIGNEMENT-RECHERCHE / La recherche sénégalaise est « porteuse d’espoir », selon Moussa Baldé

    SENEGAL-ENSEIGNEMENT-RECHERCHE / La recherche sénégalaise est « porteuse d’espoir », selon Moussa Baldé

    Diamniadio, 30 nov (APS) – La recherche sénégalaise est « porteuse d’émergence et d’espoir », a affirmé, jeudi, à Diamniadio, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

     »(…) on voit des Sénégalais gagner des prix ici mais aussi à l’étranger (…). Donc, notre recherche est porteuse d’émergence et d’espoir », a déclaré Moussa Baldé, à la cérémonie de clôture de la première Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation (BRII) en Afrique.

    Selon lui,  »la biennale 2023 a été bien vécue » et  »on espère que la biennale 2025 sera plus grandiose et plus fantastique’’.  »Je pense que dans 10 ans, ce sera notre 5e biennale, la recherche va changer et le Sénégal même aura changé. C’est le but du jeu’’, a-t-il indiqué.

    Pour le professeur Baldé,  »le Sénégal méritait cette biennale » comme l’Afrique aussi  »mérite sa biennale ». Selon lui, la recherche et l’innovation  »progressent » en Afrique même si  »ce n’est pas très bien visible ».  »C’est l’occasion de le montrer un peu. Il faut le montrer davantage’’, a-t-il estimé.

    La biennale a atteint ses objectifs  »tant sur le plan de la mobilisation que de la recherche scientifique et de la communication », a salué Pr Ibrahima Badiane, responsable du comité d’organisation, soulignant que les représentants de 11 nationalités ont pris part à l’évènement.

    Pour le Pr Souleymane Mboup, directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef), c’est  »un exploit d’organiser cette biennale et de l’avoir réussie’’.

    En marge de cette première édition, s’est tenu un concours des startsups, qui a réuni 11 projets dont 03 ont été retenus.

    Il s’agit de  »Pastololait », un projet portant sur la nutrition du bétail qui vise un lait de qualité et la santé du bétail. Le deuxième projet dénommé  »Afia » est une application qui a pour objectif d’éviter les longues files d’attente dans les structures de santé.  »Captus innovation » est un projet portant sur l’utilisation de l’engrais pour des produits bio.

    Chacun des lauréats a reçu une enveloppe de 150 000 FCFA et un ordinateur portable.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Rufisque: l’association La Saint-Cyrienne rénove les blocs d’hygiène du CEM Momar Waly Sène

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Rufisque: l’association La Saint-Cyrienne rénove les blocs d’hygiène du CEM Momar Waly Sène

    Dakar, 30 nov (APS) – Le Cours d’enseignement moyen (CEM) Momar Sène Waly a étrenné jeudi des blocs sanitaires rénovés, un nouveau système d’adduction d’eau potable et un réseau d’évacuation des eaux usées, à l’initiative de l’Association des anciens élèves sénégalais de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr dénommée la Saint Cyrienne Sénégal.

    ‘’C’est une date à immortaliser dans les annales de l’école tellement ces ouvrages que nous réceptionnons sont riches de retombées sur la qualité des enseignements apprentissages’’, a salué la principale du CEM, Mame Dieynaba Moreau Mbodji.

    Lors d’une cérémonie sobre tenu dans l’enceinte de l’école, située au quartier Santhiaba, près de la gare du Train Express Régional (Ter) de Rufisque, la principale a fait part de ‘’l’impact très positif des ouvrages’’.

    ‘’L’école était confrontée à un très sérieux problème d’assainissement avec des canaux d’évacuation des eaux usées qui ont été obstrués par les travaux du TER occasionnant de très grands  inconforts auprès des élèves’’, a-t-elle expliqué.

    Malgré les efforts de l’Etat à travers la tutelle, a dit Mme Mbodji,   »les conditions demeuraient précaires avec des toilettes presque inutilisables par défaut d’évacuation correcte’’.

    ‘’Nous avons eu la chance et l’honneur que l’association La Saint-Cyrienne Sénégal ait choisi d’orienter ses actions vers l’école en décidant de construire de nouveaux blocs d’hygiène pour filles et garçons’’, a-t-elle dit.

    Pour la Principale, ‘’comme l’atteste la vétusté des bâtiments, les blocs sanitaires étaient également hors d’usage. Les murs des toilettes étaient craquelés, la peinture défraîchie, le carrelage inexistant’’.

    L’association a repris tout le réseau d’assainissement permettant une évacuation des eaux usées. La peinture, le carrelage ont été refaits en plus de l’installation des réservoirs d’eau.

    Un nouveau réseau d’adduction en eau potable a été également installé. En plus de la réhabilitation, l’association a offert un lot de matériels  d’entretien au CEM.

    Le président de l’Association des anciens élèves sénégalais de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr dénommée la Saint Cyrienne Sénégal, Général Babacar Gaye, ancien Chef d’Etat-major des Armées, à la tête d’une délégation a expliqué l’option prise par leur regroupement d’appuyer l’école sénégalaise.

     »Depuis 2018, notre association a élaboré  en liaison avec le ministère de l’Education nationale un programme d’appui à l’école sénégalaise à la mesure des modestes moyens d’une association de personnes retraités’’, a t-il dit.

    Dans le cadre de ce programme, ils ont ainsi décidé de se focaliser sur la rénovation des blocs sanitaires dans les écoles.

    ‘’Tout le monde sait l’importance que les blocs d’hygiène ont dans la scolarisation des filles et également pour la qualité des conditions de travail de tous les élèves’’, a souligné le général à la retraite.

    Le Cours d’enseignement moyen (CEM) Momar Sène Waly créée en 1966 compte aujourd’hui 1366 élèves dont 721 filles avec un effectif d’encadrement de 37 personnes.

    Un  travail similaire a été déjà fait au CEM Martin Luther King, au CEM David Diop, au Cem Ibrahima Diop de Yeumbeul, au CEM Maristes.

    La Saint-Syrienne Sénégal se déploie à partir d’une liste d’écoles communiquée par la Direction des constructions scolaires.

    Le Général Babacar Gaye, en présence de membres du bureau de l’association, a précisé que les travaux de rénovation à Momar Waly Sène ont été financés en partie par l’association en partenariat  avec des Eléments français au Sénégal.

    Le Commandant des Eléments français au Sénégal, des représentants des Armées, de la Gendarmerie et des Sapeurs-pompiers ont pris part à la cérémonie.

    ADL/OID