Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUTURES / Richard-Toll : pose de la première pierre de six classes au Cem Jean Claude Mimran

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUTURES / Richard-Toll : pose de la première pierre de six classes au Cem Jean Claude Mimran

    Richard-Toll, 29 nov (APS) – Jean-Claude Mimran, le PDG de la Fondation Marie Louise-Mimran (MLM) a procédé mercredi, à la pose de la première pierre de six classes au Cem Jean Claude Mimran (Ex Ndiangue Ndiaw), à Richard-Toll, (nord), d’un montant de 55 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    « Nous sommes là aujourd’hui et nous le devons à la générosité de M. Jean Claude Mimran qui a accepté de financer l’intégralité du projet dont nous allons poser la première pierre et a accepté également d’être présent avec nous pour cette cérémonie », a déclaré Cheikh Ibrahima Gaye, l’administrateur général de la Fondation MLM, lors de la cérémonie de pose de la première pierre.

    M. Gaye estime que la présence du propriétaire de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), des Grands moulins de Dakar, et parrain du collège, est une « marque particulière d’estime pour Richard-Toll parmi beaucoup d’autres à l’égard des habitants de la ville ».

    Selon lui,  « c’est une initiative qui contribue au bien-être et à l’amélioration des conditions de vie des populations de Richard-Toll ».

    Il a fait savoir que ces investissements qui s’élèvent à 55 millions de francs CFA visent à construire six salles de classes et bien d’autres commodités dont les objectifs restent l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves, le renforcement de la qualité des enseignements pour que l’établissement soit et reste un centre d’excellence.

    « L’éducation est une promesse d’avenir, elle ouvre le possible et le champ des possibles, elle ouvre également les perspectives pour chaque élève selon ses capacités et sa volonté pour qu’il puisse accéder à toutes les opportunités », a déclaré M. Gaye.

    L’inspectrice de l’éducation et de la formation (IEF) de Dagana, Sylla Sophie Mar, a salué l’initiative, rappelant que la Fondation n’est pas à sa première action dans cet établissement.  Mme Mar a ajouté qu’il y a eu beaucoup de réalisations qui sont faites dans le département à savoir les salles de classe, la bibliothèque, les salles informatiques, les box de toilette, les blocs administratifs, etc.

    Ces réalisations ont permis de booster les résultats scolaires au niveau des établissements scolaires, a salué l’IEF de Dagana.

    Hubert Lazard Faye, adjoint au préfet de Dagana a salué l’implication de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) et de la Fondation MLM dans la vie de la commune de Richard-Toll. Il s’est réjoui de leur participation à la résorption du déficit que connaît le système éducatif d’une manière globale au Sénégal et particulièrement dans le département de Dagana.

    M. Faye ajoute que ces actions de la CSS visent globalement à améliorer les conditions de vie des populations de Richard-Toll et de Dagana.

    Il a plaidé pour l’amélioration des conditions de vie des élèves du lycée de Richard-Toll qui polarise dix centres de la localité et qui est confronté au surnombre, au problème de salles de classes et de plateformes sportives fonctionnelles.

    OG/AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Bakel : des élèves évalués sur l’éducation aux droits humains

    SENEGAL-EDUCATION / Bakel : des élèves évalués sur l’éducation aux droits humains

    Bakel, 29 nov (APS) – Le section sénégalaise d’Amnesty international, dans le cadre de son programme éducation aux droits humains, a procédé mercredi, à Bakel, à une évaluation du niveau des élèves des Collèges d’enseignement moyen (CEM) de Gabou et Tuabou, deux localités de ce département de la région de Tambacounda (Est).

    « Il s’agit d’une compétition scolaire à travers le +Génie en herbe+ opposant le CEM de Tuabou à celui de Gabou (Département de Bakel) pour voir le niveau de compréhension des élèves par rapport aux activités et clarifier certaines choses », a expliqué Aminata Dièye, coordonnatrice nationale du programme éducation aux droits humains d’Amnesty International -Sénégal.

    Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé : »Renforcer les mécanismes de protection des mariages précoces et les mutilations génitales féminines dans trois pays (Sénégal, Sierra Leone, Burkina Faso) », selon un document de presse.

    Mme Dièye s’exprimait au cours de l’activité organisée en collaboration avec Amnesty International -United Kingdom (AIUK). La rencontre a vu la présence de l’inspecteur d’éducation et de la formation (IEF) de Bakel, du principal du Cem de Tuabou, des encadreurs des deux collèges, des services techniques du développement communautaire et de l’action sociale.

    « En 2021, on a lancé un projet au CEM Tuabou et au CEM Gabou sur la prévention des mutilations génitales féminines et les mariages forcés et précoces pour renforcer les mécanismes qui existent déjà à travers les clubs des élèves et au niveau communautaire à travers des comités de veille et d’alerte », a ajouté Mme Dièye, notant un niveau élevé de ce phénomène dans le département de Bakel.

    La compétition amène les élèves à « partager leurs compétences sur les droits humains mais aussi à s’exprimer à travers l’art, les compétences acquises sur les mariages forcés et précoces et mutilations génitales féminines », a-t-elle expliqué.

    « Durant trois ans, on a mis en place des clubs d’éducation aux droits humains dans les écoles, on a fait des dialogues intergénérationnels au sein des communautés, on a implanté des comités d’alerte et de veille », a renseigné Salimata Diagana, la coordonnatrice locale du programme éducation aux droits humains d’Amnesty international.

    Mme Diagana a aussi évoqué la formation des professeurs aux droits humains en même temps que les élèves, ainsi que des sensibilisations et causeries sur les mariages précoces et forcés et les mutilations génitales féminines (MGF).

    AND/ASB/ADL/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-NUMERIQUE / Kédougou : des ressources numériques offertes à l’inspection d’académie de Kédougou

    SENEGAL-EDUCATION-NUMERIQUE / Kédougou : des ressources numériques offertes à l’inspection d’académie de Kédougou

    Kédougou, 29 nov (APS) – La Bibliothèque sans frontières (BSF) a offert mercredi 840 tablettes, des vidéos projecteurs et kids scolaires à l’inspection d’académie (IA) de Kédougou, a constaté APS.

    Les 840 tablettes smartphones sont destinées aux candidats aux examens de la région. Les vidéos projecteurs et kids scolaires seront mis à la disposition des établissements scolaires de l’inspection d’académie.

    Ce don d’une valeur totale de 197 millions francs a été remis à l’inspection d’académie de Kédougou.

    ‘’Aujourd’hui, BSF vient de nous rendre un très grand service, parce que pouvoir disposer des ressources numériques sur place dans nos écoles et des smartphones pour nos candidats, vraiment, c’est une chose extraordinaire pour nos enseignements-apprentissages’’, a apprécié l’inspecteur d’académie, Mamadou Niang.

    Il s’exprimait à la cérémonie de remise des ressources numériques dans les locaux de l’inspection d’académie. Elle s’est déroulée en présence de la coordonnatrice des projets de la Bibliothèque sans frontière, Ndèye Haby Ndiaye, et sous la présidence de l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Georges Samba Faye.

    L’inspecteur d’académie de Kédougou a salué ce ‘’grand investissement’’ consenti par BSF. Les ressources numériques vont aider les enseignants à dispenser leurs cours correctement et contribuer à combler le manque d’enseignants dans certains établissements scolaires, a-t-il indiqué.

    Mamadou Niang a invité les enseignants des écoles élémentaires à sécuriser et entretenir le matériel.

    ‘’C’est un matériel qu’il faut garder soigneusement, sur lequel il faut veiller et qu’il faut utiliser avec le meilleur respect et également avec la minutie qu’il faut pour le faire durer pour nos élèves’’, a-t-il conseillé.

    La Bibliothèque sans frontière a scellé un partenariat avec l’inspection d’académie de Kédougou pour améliorer la qualité de l’éducation à travers des supports numériques.

    ‘’C’est pour renforcer les élèves, améliorer leurs performances scolaires et leurs compétences numériques afin que [cela soit] profitable à leur développement personnel et à leur citoyenneté’’, a expliqué la coordonnatrice des programmes BSF, Ndèye Haby Ndiaye.

    Elle a annoncé que 45 enseignants et directeurs d’école élémentaire de l’inspection d’académie de Kédougou vont bénéficier de sessions de formation sur l’utilisation des outils numériques.

    L’adjoint au gouverneur de Kédougou chargé des affaires administratives, Georges Samba Faye a remercié Bibliothèque sans frontières pour avoir doté l’académie des ressources numériques. Cela va, selon lui, rendre très accessible le savoir pour les élèves des écoles publiques de la région de Kédougou.

    PID/ASG/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / Macky Sall invite à « rompre le cercle vicieux de l’échange inégal »

    SENEGAL-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / Macky Sall invite à « rompre le cercle vicieux de l’échange inégal »

    Dakar, 28 nov (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a appelé lundi à ‘’rompre le cercle vicieux de l’échange inégal’’ qui fait de l’Afrique un continent pourvoyeur de matières naturelles.

    ‘’Nous pourrons rompre le cercle vicieux de l’échange inégal qui fait que notre continent continue de fournir les matières premières, exportées à bas prix, revendues à des prix exorbitants après leurs transformations ailleurs. Voilà le cercle qu’il faut rompre’’, a déclaré Macky Sall, à l’ouverture de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique (Brii).

    ‘’Grâce aux efforts pour garantir la souveraineté alimentaire et lutter contre les maladies, assurer une éducation de qualité, faciliter un accès universel équitable à l’électricité et à l’eau potable, nous avons fixé les priorités des pays d’Afrique’’, a rappelé chef de l’Etat.

    Il a souligné que l’Afrique est un continent en ‘’transformation’’, qui regorge d’énormes potentialités.

    D’une superficie de 30 millions de km2, l’Afrique abrite ‘’plus de 60% des terres arables, plus 40% des réserves d’or, 95% des réserves de métaux (…)’’ de la Planète, a-t-il rappelé.

    A cela il faut, dit-il, ajouter ‘’les ressources en eau, les réserves de bauxite, de gaz, de pétrole, etc.’’

    ‘’Notre défi, c’est de transformer ces richesses sur le continent, de faire de la valeur ajoutée et de créer des emplois pour le continent’’, a précisé le président de la République.

    Il estime qu’‘’il est impératif de tirer le maximum de ‘’profit optimal du potentiel inestimable qu’offrent les sciences et les sciences et les technologies’’.

    La présente biennale marque selon lui un ‘’changement de paradigme’’ et ‘’témoigne de l’engagement solidaire de nos universités et nos chercheurs pour un avenir meilleur’’.

    Il a souligné que les objectifs de cette biennale sont clairement définis.

    Il s’agit d’abord de ‘’catalyser l’innovation’’ et ‘’stimuler la recherche’’. L’autre objectif consiste à ‘’accélérer l’industrialisation pour améliorer la qualité de vie de nos populations’’.

    En s’appuyant sur la science, la technologie et l’innovation, l’Afrique vise à accroitre sa production agricole, industrielle et à garantir sa souveraineté alimentaire, a indiqué le chef de l’Etat.

    NSS/ASG/AKS

  • SENEGAL-ENSEIGNEMENT-SECURITE / Macky Sall insiste sur la nécessité de pacifier l’espace universitaire

    SENEGAL-ENSEIGNEMENT-SECURITE / Macky Sall insiste sur la nécessité de pacifier l’espace universitaire

    Diamniadio, 28 nov (APS) – Le chef de l’Etat a assuré ce mardi que toutes les dispositions seront prises pour assurer la sécurité dans les universités et invité l’ensemble des acteurs à aider les autorités à pacifier ces espaces d’enseignement.

    ‘’Il faut que les étudiants, les enseignants nous aident pour pacifier l’espace universitaire. Nous allons prendre toutes les mesures pour sécuriser les universités’’, a dit Macky Sall, en présidant l’ouverture de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique, à l’Université Ahmadou Makhtar Mbow.

    Au Sénégal,  »on met plus 26% du budget sur l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation », a déclaré Macky Sall.

     »Est-ce qu’on va laisser ce secteur comme ça au nom de quelle liberté ? », s’est interrogé le chef de l’Etat, invitant les acteurs du secteur à accompagner l’Etat. ‘’C’est en ce moment que le pays gagnera des dividendes’’, a-t-il dit.

    ‘’Quand il s’est agi de donner les moyens, on  l’a fait. Quand on fait autant d’efforts, on ne s’attend  pas à avoir un secteur en ébullition permanent, ce n’est pas possible’’, a martelé le président de la République. L’université  »n’est pas un espace de gladiateurs, c’est un espace de réflexion’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Je n’ai pas peur des combats, je suis un politique. Quand il faut poser les problèmes, il faut le faire, nous sommes à l’université et c’est ici que je vais les poser’’, a-t-il soutenu.

    Selon lui,  »aucun enseignant ne doit aller à un amphithéâtre avec la peur d’être agressé, ce n’est pas acceptable dans une université ».  »Aucun étudiant ne doit être inquiété dans l’espace universitaire. Et là vous avez un partenaire, l’Etat va mettre davantage de ressources’’, a insisté Macky Sall.

    Sur la nécessité d’orienter les étudiants vers les sciences, les mathématiques et les technologies, Macky Sall estime que ‘’l’Afrique a besoin de développer les sciences et la technologie ». Autrement, « nous serons à la traine avec l’avènement de l’intelligence artificielle’’.

    ‘’Il nous faut développer un capital humain de qualité. Je suis très engagé à mettre plus de ressources dans l’enseignement supérieur, mais nous sommes obligés d’être exigeants aussi avec des résultats’’, a insisté Macky Sall. ‘’On ne peut pas mettre autant de ressources dans ce secteur sans exiger la qualité en retour’’, a-t-il lancé.

    Pour y arriver, il a invité à rééquilibrer la proportion des effectifs selon les filières. Quatre-vingt pour cent des étudiants sont dans les filières littéraires, ‘’c’est cela qu’il faut rééquilibrer’’, a-t-il précisé.

    Selon lui, l’Afrique doit se donner les moyens d’employer un plus grand nombre de scientifiques, d’ingénieurs et de techniciens en vue de réaliser  »sa souveraineté sanitaire, alimentaire, énergétique, toutes les souverainetés ».

    Le président de la République estime qu’il est urgent  »d’améliorer nos infrastructures universitaires, logistiques et numériques pour soutenir la productivité de nos industries et la Zlecaf [Zone de libre-échange continental africaine] va contribuer à l’atteinte de ces objectifs ».

    ‘’La santé et l’agriculture sont des piliers fondamentaux de nos nations. L’accent sera mis sur ces secteurs pour répondre aux attentes des populations en renforçant notre système de santé. Nous devons promouvoir des modèles agricoles modernes pour assurer la souveraineté alimentaire’’, a-t-il conclu.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Kolda: lancement du projet « Lire à la maison »

    SENEGAL-SOCIETE / Kolda: lancement du projet « Lire à la maison »

    Kolda 27 nov (APS) – L’ONG Save the Children a procédé, lundi, à Kolda, au lancement des activités du projet  »Lire à la maison » qui vise à améliorer la prestation de services favorisant le développement de la petite enfance.

    L’État du Sénégal a bénéficié d’un financement de l’Association de développement international (IDA) pour la mise en œuvre du Projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS), a expliqué Emilie Fernandes, directrice nationale de Save children.

    Ce projet, a ajouté Mme Fernandes, « vient en contribution au développement intégré de la Petite enfance, devenu un des leviers majeurs de renforcement du capital humain ».

    « Le PIPADHS vise améliorer la prestation de certains services qui favorisent le développement de la petite enfance dans les zones mal desservies du Sénégal », a-t-il fait savoir.

    La cérémonie de lancement était présidée par le gouverneur de la région de Kolda, Saër Ndaw.

     »Nous avions comme objectif de lancer le projet et ensuite de partager des informations et les résultats attendus avec les acteurs ciblés par le projet pour une appropriation et l’implication de tous et toutes. Ce projet vise les enfants de 0 à 6 ans dans les zones mal desservies du Sénégal par la dotation de livres de lectures pour contribuer à l’amélioration des conditions de lecture des enfants (…) », a dit Mme Fernandes.

    MG/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor: l’IA réceptionne 350 tables bancs d’un montant de 6,5 millions FCFA

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor: l’IA réceptionne 350 tables bancs d’un montant de 6,5 millions FCFA

    Ziguinchor, 27 nov (APS) – L’inspecteur d’académie (IA) de Ziguinchor (sud), Cheikh Faye a réceptionné, lundi, un lot de 350 tables bancs d’un montant global de 6,5 millions de francs CFA offertes par l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) avec l’appui de la SECCA-S.A, le concessionnaire de l’Autoroute à péage Dakar- Diamniadio-AIBD, a constaté l’APS.

    « Cet appui très salutaire venu à un moment crucial et particulièrement délicat de la rentrée scolaire 2023-2024 a été déterminant dans l’apaisement du climat social dans l’éducation au niveau de la région de Ziguinchor particulièrement au CEM Boucotte-est où beaucoup d’élèves étaient restés pendant longtemps sans faire cours faute de tables bancs », a salué M. Faye en marge de la cérémonie de réception au CEM Boucotte-est.

    « Le système éducatif local a été marqué cette année par une rentrée scolaire très compliquée où beaucoup d’établissements affectés par les évènements de mai et juin dernier étaient dans le dénouement total manquant de tout particulièrement des tables bancs qui sont des outils essentiels pour le fonctionnement d’une salle de classe », a fait savoir l’IA de Ziguinchor.

    Pour lui, « cette dotation dont le premier lot d’environ 200 tables bancs a été donné au CEM Boucotte-est permettra à terme d’équiper 15 salles de classe et améliorer les conditions d’apprentissage d’environ 700 élèves dans plusieurs CEM et lycées du département de Ziguinchor ».

    « Ce lot important de tables bancs a permis certes de réduire un défi énorme en tables bancs mais le gap qui nous sépare des normes standards de qualité dans l’éducation restent énorme surtout dans le domaine des infrastructures et de l’équipement », a-t-il fait remarquer.

    Il a par ailleurs sollicité l’accompagnement des partenaires pour la construction de salles pour le CEM Boucotte- est dont toutes ses classes sont des abris provisoires.

    « Ce CEM Boucotte- est une plaie pour Ziguinchor depuis dix ans. Si cette situation perdure ce n’est pas un manque de volonté ou d’initiative des responsables de l’éducation », a précisé Cheikh Faye.

    « On est passé de trois programmes de construction de collègues clés en main pour ce CEM Boucotte-est. Ces initiatives sont tombées à l’eau faute de réserve foncière pour construire ce CEM », a rappelé l’Inspecteur d’académie.

    Face à cette situation, a-t-il fait savoir, « une solution alternative est maintenant retenue celle de modifier des salles de classe existantes pour construire au niveau de l’école élémentaire El Omar Ndiaye où sont déjà érigées quatre salles de classe pour ce CEM Boucotte-est ».

    « Aujourd’hui, grâce à notre partenaire nous venons de distribuer ces tables bancs qui vont dans les écoles de la commune de Ziguinchor qui ont été dévastées par les évènements malheureux de juin dernier », a réagi le directeur général de l’APIX, Abdoulaye Baldé avant de condamner ce saccage des établissements scolaires.

    « Nous allons voir l’ensemble des voies et moyens possibles pour que l’école Boucotte- est sorte de cette situation déplorable. Nous allons poursuivre notre geste. Notre objectif, c’est de remplacer tout le patrimoine scolaire de Ziguinchor qui a été détruit à l’occasion des derniers événements », a promis l’ancien maire de Ziguinchor.

    Le secrétaire général de la SECCA-S.A, Pathé Ndoye dit avoir été « très sensible » à l’information selon laquelle huit lycées, sept collèges, 11 écoles élémentaires ont été affectés par les saccages des émeutes de juin dernier. « Il en a résulté la destruction de plus de 1000 tables bancs créant ainsi un défi de plus de 21000 tables -bancs dans toute la région de Ziguinchor », a-t-il dit.

    Selon lui, « cette modeste contribution de 350 tables bancs devant permettre de prendre en charge près de 1000 élèves dans les établissements scolaires affectés à Ziguinchor est une suite logique des investissements effectués par la SECCA-S.A s’élevant à plus de 2 milliards depuis la mise en service de l’autoroute Dakar-Diamniadio-AIBD ».

    « Nous allons pérenniser cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la politique RSE par un partenariat vertueux sous l’impulsion du directeur général de l’APIX et en faveur des populations de Ziguinchor », a promis Pathé Ndoye.

    Le directeur général de l’APIX et sa délégation ont également visité le lycée Djignabo de Ziguinchor notamment sa bibliothèque.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour l’adoption du projet de loi portant statut des daaras

    SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour l’adoption du projet de loi portant statut des daaras

    Dakar, 27 nov (APS) – Le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international, Seydi Gassama, a invité les maîtres coraniques, les acteurs de la société civile et les parlementaires à travailler ensemble pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant statut des écoles coraniques (daaras), adopté en Conseil des ministres depuis 2018.

     »Ensemble, maîtres coranique, société civile et parlementaires, nous devront travailler pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale le projet de loi portant statut des daaras adopté en conseil des ministres depuis 2018″, a-t-il plaidé.

    Le directeur exécutif d’Amnesty international, Seydi Gassama, prenait part ce week-end à une réunion de concertation entre société civile, maîtres coraniques et parlementaires portant sur l’adoption du texte de loi sur le statut des daaras.

    « Depuis 2018, la loi portant statut des daaras a été adoptée en conseil des ministres, mais elle tarde toujours à être transmise à l’Assemblée nationale », a déploré Seydi Gassama.

    L’élaboration de ce projet de loi, a-t-il rappelé, « a fait l’objet d’une large concertation entre la société civile, les maîtres coraniques et toutes les familles religieuses du Sénégal ».

    Après « ces larges concertations, dit-il, un projet de loi a été produit et a fait l’objet de restitution auprès de toutes les parties concernées, dont les familles religieuses ».

    « Ce texte de loi vise à organiser l’enseignement coranique, à créer des passerelles entre l’école coranique et l’enseignement technique, professionnel, mettre fin au phénomène des enfants de la rue et l’exploitation des enfants qui est une honte pour le Sénégal », a-t-il dit.

    Seydi Gassama précise que « la loi prend en compte toutes les questions liées à la mendicité, au financement des daaras, à la formation et à l’encadrement du secteur ».

     »Les bailleurs de fonds ne mettrons jamais leur argent dans un secteur qui n’est pas organisé, comme celui des daaras’, a-t-il souligné. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, « il y a beaucoup de gens qui se réclament maîtres coranique alors qu’en réalité ils ne le sont pas ».

    Le président de la Commission des lois, de la décentralisation du travail et des droits humains à l’Assemblée nationale, Moussa Diakhaté, a souligné l’importance d’avoir une « meilleure organisation du secteur des daaras au Sénégal, à travers le vote de la loi sur leur statut ».

    « Amnesty international et les maîtres coranique ont compris le management qu’il faut pour structurer le secteur des daaras’’, a-t-il estimé.

    ‘’Si nous comprenons les enjeux et les contours de la loi, une fois votée, tous ensemble nous allons nous y mettre pour être efficaces dans l’application, car notre mission est de porter le combat d’un Sénégal meilleur », a assuré le député.

    Selon lui, « Amnesty international est en train de faire un travail qui va permettre d’harmoniser, de comprendre les enjeux, les contours de cette loi pour pouvoir éviter les malentendus ».

    OB/ADL/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / L’ANCTP veut relever le taux brut de préscolarisation

    SENEGAL-EDUCATION / L’ANCTP veut relever le taux brut de préscolarisation

    Dakar, 27 nov (APS) – L’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANCTP) compte relever le défi de la préscolarisation, en augmentant de façon significative le taux brut de fréquentation de ce cycle, resté à 18,6% depuis 2022, a promis sa directrice générale, Maïmouna Khouma Cissokho.

    ‘’Nous faisons face à plusieurs défis. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de réalisations à travers l’accès, la construction de la case des tout-petits, la réhabilitation et l’équipement, mais il reste à relever le taux de fréquentation », a-t-elle dit lundi à Dakar.

    Elle animait une conférence de presse sur la 17ème édition  de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, dont le thème est  »L’éducation à la paix dès la petite enfance ». Cette semaine nationale sera célébrée du 4 au 11 décembre 2023, sur toute l’étendue du territoire national.

    Le choix de ce thème tient à la volonté de  »rester dans le même sillage que l’année dernière, dont le thème tournait autour de l’éducation aux valeurs, l’éducation à la citoyenneté ». C’est pourquoi, pour cette année encore, il a été décidé  »de poursuivre la réflexion autour de ces valeurs en choisissant de mettre l’accent sur la paix’’, a expliqué Maimouna Cissokho.

    Au-delà de la case des tout-petits, l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits  prend en charge depuis 2010 les écoles maternelles publiques, les garderies communautaires et les centres d’accueil, a-t-elle rappelé.

    Selon elle, cela fait près de 3000 structures, dont 800 cases des tout-petits sur l’étendue du territoire national.  »L’agence accompagne et encourage les communautés à en créer davantage, parce que parmi nos missions, il y a cette promotion du modèle de la case des tout-petits’’, a-t-elle soutenu.

    Les activités prévues dans le cadre de la semaine de la petite enfance se tiendront sur l’ensemble du territoire. Elles vont démarrer avec le lancement, suivi d’une exposition, d’une cérémonie officielle qui sera présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall, ainsi que d’une randonnée pédestre.

    La semaine sera clôturée par une journée de réflexion à Dakar avec les partenaires techniques et financiers.

    Selon Mme Khouma, il est également prévu ‘’d’inaugurer des cases des tout-petits dans les régions de Saint-Louis et de Louga’’.

    L’ANCTP, en partenariat avec la Banque mondiale, compte également au cours de cette semaine  »partager l’enquête sur le développement de la petite enfance menée récemment ».

    ‘’Nous avons travaillé à innover, en réduisant un peu les activités menées au niveau de Dakar pour les décentraliser dans les régions », a-t -elle souligné.

    Plusieurs organisations actives dans le sous-secteur de la petite enfance et des représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale et de celui de l’Education nationale ont pris part à la conférence de presse.

    NAN/ADL/ASG

  • SÉNÉGAL- ÉDUCATION - INAUGURATION / Fatick : Le ministre de l’Education promet une bibliothèque au lycée de Ngohé

    SÉNÉGAL- ÉDUCATION – INAUGURATION / Fatick : Le ministre de l’Education promet une bibliothèque au lycée de Ngohé

    Fatick, 27 nov (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne a promis, la construction d’une bibliothèque et d’un centre informatique pour accompagner les enseignements apprentissages au nouveau lycée de Ngohé Ndofongor, dans la commune de Tattaguine.

    « Nous nous engageons à construire une bibliothèque pour le lycée. Elle sera suivie d’un laboratoire scientifique ainsi qu’un centre informatique dont nous prendrons en charge entièrement les équipements « , a-t-il dit, dimanche, lors de l’inauguration du lycée de Ngohé Ndofongor.

    Le ministre Cheikh Oumar Anne a annoncé une subvention de 20 millions de Fcfa pour accompagner le fonctionnement du lycée.

    Il a aussi annoncé la construction dans les brefs délais de nouvelles salles de classes pour le collège de Mbellongouth, qui fait partie de la zone de Ngohé.

    Le lycée de Ngohé construit pour un coût de 171 millions de FCFA est composé de trois blocs de 18 classes grâce à l’Asociation internationale pour le développement et l’éducation de Ngohé (AIDE Ngohé), en partenariat avec la Fondation du Port autonome de Dakar, la Fondation SONATEL, et d’autres mécènes.

    L’établissement compte 36 classes pour plus de 1.800 élèves cette année, a indiqué le proviseur, Coumba Cor Ndour.

    Il a invité les élèves à redoubler d’efforts pour rendre hommage à AIDE Ngohé en rehaussant le taux de réussite au Baccalauréat 2023 qui était de 34%.

    Le Pr Damien Séne, Secrétaire général de l’AIDE Ngohé a soutenu que l’objectif de l’association est de créer les conditions nécessaires pour l’avènement de citoyens qui vont transformer ce village.

     »Aucun jeune ne doit plus quitter le village poursuivre ces études ailleurs. Nos enfants doivent faire la 6ème à la Terminale, sur place, pour bénéficier de l’accompagnement de leurs parents », a-t-il dit.

    SDI/OID