Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : l’inspection d’académie prime ses meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : l’inspection d’académie prime ses meilleurs élèves

    Kaffrine, 26 nov (APS) – Au total, vingt-neuf élèves et deux enseignants de Kaffrine, qui se sont brillamment illustrés l’année scolaire précédente, ont été primés par l’inspection d’académie de Kaffrine (centre).

    Cette fête de l’excellence constitue un moment fort en ce qu’il offre une occasion de célébrer les lauréats du concours régional et du concours Miss-Mathématiques, Miss Sciences et de décorer les enseignants qui ont dignement représentés l’IA au Grand prix du chef de l’Etat pour l’enseignant, a expliqué Abdoulaye Wade, inspecteur de l’académie de Kaffrine.

    ‘’Dans chaque élève dort un talent que   l’école doit réveiller en lui offrant un cadre à la fois rigoureux, exigeant et bienveillant. C’est ce à quoi nous devons nous atteler désormais en n’oubliant pas les élèves dits de niveau faible qui ont besoin d’être soutenus et renforcés à travers des activités systématiques de remédiation’’, a souligné l’inspecteur.

    Intervenant lors de la cérémonie présidée par l’adjointe du gouverneur en charge des affaires administratives, Aïssatou Ndiaye Diallo, l’inspecteur d’académie de Kaffrine a rappelé que les autorités académiques s’étaient données l’objectif d’améliorer considérablement les performances des élèves et les résultats scolaires à tous les niveaux.

    A ce sujet, M. Wade a salué l’organisation de la première édition du concours régional, qui a été une bonne occasion de promouvoir la culture de l’excellence et le sentiment et la notion de mérite chez les élèves.

    L’inspection d’académie a profité de la manifestation pour honorer les forces de défense et de sécurité, les sapeurs-pompiers et responsables du service régional d’hygiène et de la direction régionale de la santé pour leur collaboration dans le bon fonctionnement des écoles de la région.

    Cette fête de l’excellence dont le maire de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, était le parrain a eu pour thème : ‘’Promouvoir le culte de l’excellence pour accompagner l’émergence’’.

    CTS/AKS

     

     

     

  • SENEGAL-EDITION / Ziguinchor : un ancien inspecteur de l’enseignement élémentaire publie « l’école en Casamance, des hommes et des valeurs

    SENEGAL-EDITION / Ziguinchor : un ancien inspecteur de l’enseignement élémentaire publie « l’école en Casamance, des hommes et des valeurs

     

    Ziguinchor, 25 nov (APS)- L’inspecteur de l’enseignement élémentaire à la retraite, Halifousseyni Gassama a présenté, samedi, à Ziguinchor (sud) son livre  » l’école en Casamance, des hommes et des valeurs », paru aux Éditions Karmalaa, a constaté l’APS.

    Seydou Sané, président du Casa sports et inspecteur de l’éducation nationale a été choisi comme parrain à la cérémonie de dédicace et de présentation de l’ouvrage.

    Dans ce livre de 200 pages, l’auteur, revient sur son richissime parcours dans le domaine de l’éducation ainsi que sur le parcours de valeureux hommes et femmes qui ont contribué à une amélioration qualitative du système éducatif en Casamance.

    Fort d’une activité professionnelle de quarante ans , Halifousseyni Gassama fait partager dans cet ouvrage sa riche expérience d’éducateur/enseignant.

    En gravissant tous les échelons, il s’est confronté à nombre d’obstacles qu’il a su franchir. Son parcours fût également marqué par une quantité importante de rencontres qu’il met à l’honneur dans les pages de son ouvrage.

    À travers ce livre , Halifousseyni Gassama nous offre une véritable tranche d’histoire qui met en avant une région (la Casamance) et une profession (l’enseignement).

    « Je suis du monde de l’éducation et j’ai fait la plus grande partie de mon métier en Casamance en tant que enseignant craie en main puis en tant fonctionnaire de l’administration , fonctionnaire du système des Nations unies chargé de programme à l’UNICEF. À la retraite, j’ai pu disposer du recul nécessaire mais surtout de matériaux nécessaires pour faire le point et écrire pour un témoignage et les jeunes générations », a fait savoir Halifousseyni Gassama.

    Il a expliqué que deux grandes parties sont surtout traitées dans son livre. Il s’agit « d’une partie qui concerne un ensemble de stratégies où de dispositifs éducatifs expérimentés , validés et qui ont fait leurs preuves ».

    Il y a également une expérience de prise en charge du système éducatif en période de crise et de conflit .

    « Cette expérience s’est déroulée dans le nord Sindian et à consister à avoir des modèles complémentaires d’éducation pour que les classes reprennent, pour que les élèves aient accès à leur droit à l’éducation et pour que dans cette partie du sud, les quarante écoles qui étaient fermées puissent reprendre », a relevé M. Gassama.

    Halifousseyni Gassama est né à Sindian, dans le département de Bignona où il a fait ses premières humanités.

    Ses études l’ont successivement mené à Ziguinchor , à l’école normale de Mbour, à l’école normale supérieure de Dakar et à l’université lumière Lion 2 en France.

     

    MNF/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / l’APIX va remettre 350 tables -bancs à des écoles de Ziguinchor, lundi

    SENEGAL-EDUCATION / l’APIX va remettre 350 tables -bancs à des écoles de Ziguinchor, lundi

    Ziguinchor, 26 nov (APS) – L’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) va remettre, lundi, à partir de 10 heures au collège Boucotte Est de Ziguinchor 350 tables-bancs pour aider à la reconstruction de certaines écoles de la ville de Ziguinchor saccagées lors des manifestations de juin dernier, a appris l’APS samedi d’un communiqué.

    « L’APIX-S.A va offrir lundi 350 tables bancs aux écoles de Ziguinchor.  Cette initiative est réalisée en partenariat avec SECCA-S.A, le concessionnaire de l’Autoroute à péage Dakar- Diamniadio- AIBD  (…). Cette remise de tables -bancs à des écoles de Ziguinchor s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) de l’APIX, a indiqué la source.

    Elle signale que l’objectif est de contribuer à la réhabilitation des infrastructures scolaires et favoriser un environnement propice à l’apprentissage dans la région.

    « , a ajouté la même source, rappelant que la remise officielle des 350 tables-bancs est prévue à 10 heures au collège Boucotte Est, ensuite à 12 heures au Lycée Djignabo de Ziguinchor.

    MNF/AKS

     

     

  • SENEGAL-SCIENCES / Les journées scientifiques de Sédhiou ont démarré ce vendredi

    SENEGAL-SCIENCES / Les journées scientifiques de Sédhiou ont démarré ce vendredi

    Sédhiou, 24 nov (APS) – Les journées scientifiques de Sédhiou (sud) ont démarré ce vendredi, à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), avec l’objectif de faire la promotion des matières scientifiques dans les lycées et collèges, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence du préfet du département de Sédhiou, de l’inspecteur d’académie, du professeur Balla Moussa Daffé, membre fondateur de l’ANSTS, des acteurs du système éducatif et des parents d’élèves des lycée Ibou Diallo et Balla Moussa Daffé.

    « Nous sommes venus pour offrir, apprendre et réfléchir avec vous sur les maux de notre système éducatif, et surtout, sur l’érosion des matières scientifiques dans les lycées de manière générale », a déclaré dans son discours d’ouverture le président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, Professeur Moctar Touré.

    Ce dernier pense que ces journées apporteront leur contribution pour relever le niveau de culture scientifique des élèves et des enseignants.

    Cette rencontre de deux jours vise, entre autres, à susciter des vocations de scientifiques chez les jeunes des lycées et collèges, a-t-il précisé. Il estime qu’aucun pays ne peut se développer sans accepter d’investir dans le développement des sciences, donnant l’exemple de la Chine qui, dit-il, a fait d’ »excellents bonds » dans les domaines des sciences et techniques.

    « Notre académie attend beaucoup de cette première sortie d’ampleur hors de Dakar pour avoir une base solide au sortir de ces journées pour mieux promouvoir les sciences », a-t-il ajouté. Il dit espérer que les élèves qui se sont mobilisés pour assister aux conférences pourront devenir de futurs académiciens pour maintenir le flambeau des sciences.

    Selon un document remis aux journalistes, « pendant ces deux jours, quatre conférences grand public sur l’utilité des sciences fondamentales seront animées par d’éminents professeurs ainsi que des ateliers de production et panels avec les clubs et les autorités académiques. »

    Les statistiques sont très faibles, Sédhiou faisant partie des six régions où on a moins d’élèves dans les filières scientifiques, a pour sa part souligné le secrétaire général de l’inspection d’académie (IA), Lamine Sylla.

    Pour ces filières, sur les 16 académies du pays, l’IA de Sédhiou figure à la treizième place. Toutefois, il espère que la donne va changer avec la construction du Lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité de Sédhiou dont les travaux sont en cours.

    « Avec le lycée d’intégration nationale, nous espérons pouvoir renverser la tendance pour faire de Sédhiou un temple d’apprentissage des sciences, mathématiques et techniques. », déclare-t-il

    MS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / Sandiara fête  les 20 ans de son lycée d’excellence

    SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / Sandiara fête  les 20 ans de son lycée d’excellence

    Sandiara, 24 nov ( APS) – Le maire de Sandiara Serigne Guèye Diop a fêté, jeudi, avec ses partenaires suisses les 20 ans d’existence du lycée d’excellence de sa commune, qui a formé, selon lui, 10 000 élèves,  a constaté l’APS.

    “C’est un grand jour pour nous aujourd’hui de fêter avec nos amis et partenaires du Rotary club Suisse, 20 ans de succès, de travail et de générosité pour produire ce qu’on peut appeler la renaissance de l’éducation au niveau de Sandiara”, a souligné Serigne Guèye Diop, lors d’une cérémonie commémorant les deux décennies de parcours de cet établissement qui a fini de se faire un nom.

    “Vingt ans de succès pour former dix mille élèves, trois mille intellectuels, et universitaires. Ce qui équivaut à un tiers de la population de Sandiara, qui compte trente mille habitants“, s’est-il réjoui.

    Selon Diop, l’idée de créer cet établissement leur est venue, lui et son ami Dominique Kohli, il y a 25 ans, alors qu’ils étaient au Niger. “Nous avons pensé une école pour Sandiara, mais ce n’est qu’en 2001 quand j’étais à Johannesburg que nous avons commencé les premières salles de classe, pour que l’école devienne ce qu’elle est aujourd’hui “, s’est souvenu Serigne Guèye Diop.

    Chaque année, le lycée de Sandiara produit “250 bacheliers“, que l’on retrouve dans toutes les universités du Sénégal, a-t-il relevé.

    Un résultat bien apprécié par les partenaires du Rotary club Suisse. “On ne peut que se féliciter de ce rêve qui s’est réalisé aujourd’hui “, s’est réjoui Charles Zoogg, membre du club.

    Le maire de Sandiara a annoncé “la réfection de toutes les salles de classes avec des équipements adaptés pour mieux favoriser l’apprentissage des jeunes“.

     

    DOB/ADI

  • SENEGAL-EDUCATION / Kolda : vers l’introduction du fonio dans les cantines scolaires

    SENEGAL-EDUCATION / Kolda : vers l’introduction du fonio dans les cantines scolaires

    Kolda, 24 nov. (APS) – Le Programme alimentaire mondial (PAM), en partenariat avec l’inspection d’académie de Kolda (sud), expérimente le projet ‘’Initiative insertion professionnelle’’ (DIP) pour introduire le fonio dans sept établissements scolaires dudit département, dans le but d’améliorer les conditions d’apprentissages des élèves, à travers les cantines scolaires.

    L’introduction de cette ‘’céréale nutritive pour accompagner les cantines scolaires dans l’alimentation des élèves, va contribuer à améliorer les conditions d’apprentissages de ces derniers et accroître leurs performances’’, a dit l’inspecteur d’académie de Kolda, Samba Diakité, ce jeudi, lors du lancement du projet.

    William Diatta, le chef du PAM de la zone sud-est, précise que cette phase expérimentale va toucher sept des quatre-vingt-quatre écoles de la région de Kolda dans lesquelles intervient le PAM.

    ‘’Nous avons ciblé pour la phase expérimentale sept écoles du département de Kolda où le fonio va être introduit dans le programme des cantines scolaires’’, a-t-il déclaré.

    Il a rappelé que le PAM intervient ‘’dans 84 écoles de la région’’. Il a souligné que ‘’l’objectif, c’est d’abord de mettre en connexion les acteurs qui interviennent dans la production et la transformation des céréales, à travers ce partenariat avec le projet +Initiative insertion professionnelle (…)’’.

    L’introduction du fonio dans les établissements scolaires est un moyen de booster les performances des élèves, dont la grande majorité s’alimente à l’école, mais aussi de diversifier l’alimentation des élèves bénéficiaires du Programme alimentaire mondial, indique-t-on.

    MG/ASG/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Programmes scolaires : un acteur plaide pour un renforcement des thématiques environnementales

    SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Programmes scolaires : un acteur plaide pour un renforcement des thématiques environnementales

    Dakar, 23 nov (APS) – Les thématiques environnementales doivent être renforcées dans les programmes scolaires et universitaires pour éduquer et sensibiliser les apprenants sur un mode de vie plus respectueux de l’environnement,  a indiqué jeudi, le directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), Dr Gora Niang.

    ‘’Il nous faut passer aujourd’hui à l’action. Il nous faut passer à des actions véritablement de grande envergure sur les programmes scolaires et universitaires ’’, a-t-il dit.

    M. Niang s’exprimait lors d’un forum national axé sur les défis et les opportunités de promotion de  l’initiative nationale sur l’Education au développement durable (EDD) à l’horizon 2030 au Sénégal.

    ‘’Il faut que les décideurs politiques s’engagent dans la  préservation de cette planète pour les générations futures’’, a-t-il ajouté, relevant que ‘’l’éducation l’environnementale et le renforcement de capacités restent des piliers essentiels pour un changement de comportement’.

    ‘’La planète, a-t-il rappelé, souffre à cause de la pollution plastique et d’autres facteurs’’. ‘’Raison pour laquelle, l’homme doit prendre ses responsabilités et se souvenir que cette planète n’est pas sa propriété’’, a déclaré Dr Gora Niang.

    La doyenne de l’Inspection générale de l’Education et de la formation (IGEF) du ministère de l’Education nationale, Aïssatou Léna Sène a plaidé pour  »une montée en puissance des thématiques environnementales et de développement durables dans les programmes scolaires ».

    ‘’Ce qu’il faut maintenant, c’est de monter en puissance, en révisant les curricula des programmes scolaires, pour faire plus simple’’, a-t-elle suggéré.

    ‘’Nous allons, au cours de la révision des programmes scolaires identifier un socle de compétences en allant du secondaire au préscolaire en passant par l’élémentaire’’ a promis Mme Sène.

    La cheffe d’équipe Développement durable du bureau régional de l’UNESCO, Yoshie Kaga a relevé que  »le moment est venu d’agir dans les programmes scolaires vu l’urgence environnementale qui se présente au Sénégal et sur l’international ».

    Pour elle, ‘’ l’éducation est une stratégie fondamentale pour apporter aux enfants et aux adultes les compétences, les comportements, et connaissances utiles à un changement de mode de vie,  et de comportement au quotidien vis-à-vis de la planète ’’.

    Organisé par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique en collaboration avec ministère de l’Education nationale, et l’Unesco, ce forum national a permis aussi de recueillir des propositions d’actions à inclure dans l’initiative nationale sur l’éducation au développement durable (EDD) à l’horizon 2030 au  Sénégal.

    NAN/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / CMU :  vers l’enrôlement de plus de 1600 talibés à Kaffrine et Dakar

    SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / CMU : vers l’enrôlement de plus de 1600 talibés à Kaffrine et Dakar

    Kaffrine, 23 nov (APS) – Le projet « Inclusion des talibés » envisage d’enrôler plus de 1600 enfants issus de 32 écoles coraniques (daaras) à la Couverture maladie universelle (CMU) dans les régions de Kaffrine (centre) et Dakar (ouest), a annoncé jeudi, Mansour Sow, l’adjoint au coordonnateur du programme éducation et bien être de l’enfant  au Secours islamique France.

     « (…) au Sénégal, nous allons encore accompagner 32 écoles coraniques et enrôler plus de 1600 talibés à la Couverture maladie universelle », a-t-il dit, précisant que la phase deux du projet est cofinancée par Secours islamique France et l’Agence française de développement (AFD).

    L’adjoint du coordonnateur du programme  »éducation et bien être de l’enfant » au Secours islamique France intervenait au terme d’un atelier bilan sur le projet « Inclusion des talibés », en présence de différents acteurs.

    Pour les écoles coraniques ciblées, a renseigné M. Sow, le projet travaillera à renforcer leur cadre de vie, à diversifier l’offre éducative en alliant le coran et le français et à accompagner les jeunes âgés de 15 ans ou plus en vue d’avoir une formation professionnelle.

    « Nous développons une approche inclusive en mobilisant les acteurs communautaires, les autorités administratives, dans le sens d’aller vers une diversification de l’offre éducative au niveau des écoles coraniques », a-t-il fait valoir.

    Le projet dans sa première phase (mai 2020-octobre 2023), a construit 23 salles de classes multifonctionnelles  couvrant  2361 enfants et jeunes talibés bénéficiaires dont 817 filles, a détaillé Mansour Sow.

    Aussi, a-t-il ajouté, 958 enfants et jeunes talibés dont 282 filles suivent des cours sur la base du curriculum des daaras modernes, 22 talibés inscrits à l’école formelle cumulent les deux types d’apprentissage, 150 jeunes talibés bénéficiant de formation professionnelle sont équipés de kits d’insertion.

    Il a évoqué la  construction de 41 latrines (1 à 3 cabines), de 10 hangars dont 4 en urgence, la réhabilitation de 13 dortoirs, les raccordements en eau effectués dans 9 écoles coraniques, les dotations de matériels d’hygiène (66 râteaux, 33 brouettes, 29 pelles et 116 balais, 27 seaux, 27 pots, 78 réservoirs de 120 litres) et la distribution de 350 moustiquaires.

    Le responsable de l’ONG française a mentionné aussi la dotation de 603 matelas et de 89 nattes, l’installation solaire dans 5 daaras partenaires, la dotation de 8 kits sportifs, la dotation de 2760 tenues. 27 comités de gestion de daaras mis en place et formés en Gestion administrative et financière bénéficiant de 27 millions de francs CFA de financement, développement des activités génératrices de revenus rentables pour soutenir les écoles coraniques, a-t-il dit.

    CTS/ASB/AKS

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Mbour : Cheikh Issa Sall offre 71 millions de francs en équipements didactiques et sportifs aux écoles et ASC 

    SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Mbour : Cheikh Issa Sall offre 71 millions de francs en équipements didactiques et sportifs aux écoles et ASC 

    Mbour, 23 nov (APS) – Le maire de la ville de Mbour (Thiès, Ouest), Cheikh Issa Sall a offert mercredi aux écoles et ASC de sa commune un lot d’équipements éducatifs et sportifs, d’une valeur estimée à 71 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    Pour Cheikh Issa Sall, c’est forte de sa conviction que “l’éducation est l’arme la plus puissante pour construire une nation“ que la mairie de Mbour l’a érigée en priorité, en mettant l’accent sur la réalisation d’édifices dans les écoles de la commune.

    “ L’année dernière, nous avions donné 45 millions, cette année nous avons mis 55 millions et nous espérons à partir de 2024, arriver à plus de cent millions de subvention pour ce qui concerne l’école”, a relevé M. Sall.

    Abdou Faye, qui représentait l’inspecteur de l’éducation et de la formation de Mbour à cette rencontre, a vu dans ce geste un “puissant levier pour la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage”.

    L’édile de Mbour a dit avoir, dans le même sillage, doté des écoles mbouroises de “plus de mille cinq-cent tables-bancs”, pour garantir de bonnes conditions d’études à leurs élèves.

    Concernant le sport, le premier magistrat de la ville de Mbour a offert aux ASC une subvention d’une valeur de “21 millions de francs CFA globalement”, a-t-il dit.

    Le maire, par ailleurs directeur général de la caisse de dépôt et consignations, a dit avoir “augmenté considérablement“ la subvention accordée aux équipes de football, un secteur qui “attire (son) attention“.

    Le vice-président chargé des finances de l’Odcav de Mbour a salué cette action de Cheikh Issa Sall, qui a aussi annoncé la réception prochaine du deuxième stade municipal de Mbour.

     

    DOB/ADI

  • SENEGAL-EDUCATION-CURICULUM / Thiès : validation d’un guide de la santé mentale à l’école

    SENEGAL-EDUCATION-CURICULUM / Thiès : validation d’un guide de la santé mentale à l’école

    Thiès, 23  nov (APS) – Plusieurs structures de l’Etat ont validé mercredi à Thiès un guide de la santé mentale à l’école, fruit de plusieurs mois d’un travail inclusif, initié par l’ONG Enda Jeunesse action, a appris l’APS.

    Toutes les directions pédagogiques du ministère de l’Education étaient représentées, au même titre que le ministère de la Justice à travers l’AEMO, à la rencontre de validation de ce module qui devra être introduit dans le système éducatif.

    L’atelier organisé par Enda jeunesse action en collaboration, avec le Centre national d’orientation  (CNOSP) s’est tenu dans un hôtel de la capitale du rail.

    Le guide de la santé mentale à l’école cherche à booster les résultats scolaires, en prenant en compte l’aspect bien-être de l’enfant.

    Selon Aliou Diop, directeur du centre académique de l’orientation (CAOSP) de Thiès qui représentait l’inspecteur d’académie de Thiès et le CNOSP, certains éléments du guide comme l’apprentissage émotionnel, permettent à l’apprenant d’être “équilibré“ et d’être “en pleine possession de ses compétences et ressources“. Pour ce faire, il doit avoir un “état mental, biologique, social normal“.

    “Nous devons l’introduire dans notre système (éducatif). On ne peut pas imaginer un système efficient si l’apprenant qui est au centre (…) n’est pas épanoui“, a-t-il relevé.

    “Nous de Enda dès la sortie de cette rencontre, nous allons commencer à l’appliquer dans les écoles des 12 départements du Sénégal où nous intervenons“, a dit à l’APS, Mbagnick Birame Ndiaye, coordonnateur de projet à Enda Jeunesse action.

    Quant à sa généralisation, dans le système, elle devrait prendre beaucoup plus de temps, a-t-il dit. Des enseignants devront auparavant être formés à ces outils.

    Enda a travaillé pendant deux décennies sur l’accès à l’école, en mettant un accent particulier sur le maintien des élèves dans le système éducatif, grâce à des appuis aux parents pour l’achat de fournitures scolaires ou en frais d’inscription, a dit Mbagnick Birame Ndiaye.

    Selon lui, l’ONG qui met en œuvre 12 départements du pays un programme dénommé “A l’école en toute sérénité“, a remarqué que malgré tous efforts fournis, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous.

    Une réflexion engagée avec les partenaires a alors mis en évidence un “certain mal-être des enfants à l’école“. Un aspect qui a été “négligé, mais qui en réalité a impacté la progression dans les apprentissages“.

    Avec des partenaires techniques et financiers et un consultant, Enda a conclu à la nécessité de prendre en compte la santé mentale à l’école.

    C’est de là qu’est née l’idée d’élaborer des outils qui permettront aux acteurs de l’éducation, y compris les enfants, d’améliorer leur connaissance sur la question, ainsi que leurs performances à l’école.

    Pour Ibrahima Giroux, docteur en psychologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, qui est le consultant dans le cadre de cette étude d’un peu moins d’un an, il s’agit de “doter le pays de compétences techniques pour pouvoir prendre en charge les besoins des familles, des enfants et du peuple en matière de bien-être“.

    Ce programme devant permettre à notre pays de “se projeter et d’avoir sa place dans le concert des nations“, a-t-il ajouté, non sans souligner que “le bien-être est important pour la créativité technique, artistique et scientifique“.

    Dans monde où les pays rivalisent aux plans scientifique et technique, le Sénégal a une “partition à jouer, avec ses 7 millions d’apprenants, a-t-il dit. Cela signifie sept millions de destins à faire, de génies, d’ingénieurs, de personnes épanouies qui vont s’occuper du (pays)“.

    Soulignant l’importance de réussir le pari de l’épanouissement intellectuel et scientifique des apprenants du système éducatif sénégalais, il a noté qu’au-delà de l’ “intention“ que le pays a “toujours eu“ de garantir le bonheur de ses enfants, il dispose pour la première fois d’un outil à cet effet.

    L’universitaire estime que c’est une bonne santé mentale qui permettra de “gagner les derniers kilomètres de la malnutrition qui, après être passé de 27 à 17¨%, peinent depuis longtemps à descendre en-deçà.

    Le guide préconise l’usage de la langue maternelle dans le préscolaire, l’apprentissage dans une langue autre que celle parlée et comprise par  l’enfant étant, selon le psychologue, une “violence institutionnelle“ exercée sur lui.

    Ibrahima Giroux a noté que vu la puissance du cerveau humain qui peut établir “3 600 millions de connexions par heure“, “l’échec (scolaire) est si improbable qu’il est un miracle“, car aucun programme scolaire ne doit pouvoir bloquer un enfant.

    Toutefois, “la parole inhibitrice, les violences psychologiques peuvent rendre le cerveau vulnérable, comme un petit caillou peut faire gripper une machine“, tout comme des “signaux négatifs“ issus de l’’entourage peuvent faire échouer un enfant, a-t-il dit.

    D’où l’importance de prendre en compte les interactions familiales et l’accueil à l’école dans les performances scolaires. Dans ce cadre, il est prévu de former les gardiens, les enseignants, même les vendeuses au sein des écoles, pour créer un sentiment de sécurité chez l’enfant.

    Le docteur Giroux conduit déjà une expérience similaire dans le domaine de la santé, dénommée “Poste de soins“ dans une pédiatrie, avec l’implication de toute la chaîne du personnel d’accueil, du vigile au médecin, en passant par la réception et la salle d’attente, où un clown est préposé pour une animation ludique.

    L’idée est d’agir sur le bien-être de l’enfant pour espérer plus de chances de guérison.

    ADI/MTN