Catégorie : Education

  • SENEGAL-FORMATION-METIERS-PERSPECTIVES / L’Etat veut orienter les 30% des sortants du cycle fondamental vers la formation professionnelle

    SENEGAL-FORMATION-METIERS-PERSPECTIVES / L’Etat veut orienter les 30% des sortants du cycle fondamental vers la formation professionnelle

    Dakar, 23 nov (APS)- Le gouvernement du Sénégal travaille sur une stratégie d’orientation dont l’objectif est de diriger quelque 30% des sortants du cycle fondamental (BFEM) vers la formation professionnelle, a annoncé, mercredi la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion Mariama Sarr

    S’exprimait devant les députés à l’occasion de l’examen et du vote du budget de son département pour l’année 2024, Mariama Sarr a relevé que cette stratégie d’orientation devrait permettre « d’orienter davantage les élèves titulaires du brevet de fin d’études moyennes (BFEM) vers la formation professionnelle ».

    Elle a annoncé à cet effet la mise en place prochaine d’un Comité interministériel entre son département et celui du ministère de l’Education nationale pour la mise en œuvre de cette stratégie d’orientation.

    Cette perspective d’orienter les élèves vers la formation professionnelle à partir du cycle fondamental sera également élargie aux sortants des daaras (écoles arabo-islamiques traditionnelles), a fait observer le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.

    Elle a indiqué que son département a rencontré des acteurs de cette offre éducative au mois de mars dernier, à la suite de laquelle quelque 111 écoles coraniques ont été enrôlées avec 1 340 talibés formés.

    Mariama Sarr a aussi annoncé aux députés qu’un projet dénommé ‘’Daara-Atelier’’ est en phase d’expérimentation.

    Arrêté à 92 milliards 251 millions 181 mille 798 FCFA, le budget du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion au titre de l’année 2024 a été adopté par l’Assemblée nationale à la majorité.

    SMD/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Des députés préoccupés par la fermeture des universités publiques

    SENEGAL-UNIVERSITES / Des députés préoccupés par la fermeture des universités publiques

    Dakar, 22 nov (APS) – Plusieurs députés ont invité mercredi le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à faciliter la réouverture des universités publiques, en vue de la reprise des enseignements en présentiel.

    Les députés réunis en séance plénière, pour l’examen et le vote du budget de ce département ministériel pour l’exercice 2024, ont réclamé la réouverture des universités publiques.

    Le projet de budget du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour l’année 2024 est arrêté à 303 milliards 431 millions 815 mille 229 francs CFA.

    Il est défendu par le ministre Moussa Baldé, en présence de ses collègues Mamadou Moustapha Ba et Samba Sy, respectivement en charge du Budget et des Relations avec les institutions.

    Les débats débutés en début d’après-midi sont dirigés par Mamadou Lamine Diallo, l’un des vice-présidents de l’Assemblée nationale.

    La reprise des enseignements en présentiel dans les universités publiques a été une préoccupation du député Bassirou Goudiaby, de Yewwi Askan Wi (YAW, opposition) qui a invité la tutelle à réfléchir sur “les mécanismes devant permettre la réouverture des universités’’.

    Enseignant dans le supérieur, le parlementaire a aussi plaidé pour l’intégration de modules portant sur “les premiers secours’’ et l’installation d’incubateurs dans les établissements d’enseignement supérieur pour encourager l’entrepreneuriat chez les étudiants.

    Déplorant les violences qui ont précédé la fermeture des universités notamment celle de Dakar, le député Mohamed Ayib Daffé (YAW) a noté que l’Etat a procédé à une “réponse institutionnelle violente’’, en procédant à une “punition collective’’.

    “Le gouvernement n’a pas de problèmes avec les étudiants de Dakar, mais avec les auteurs d’actes de vandalisme’’, lui a répondu son collègue de la majorité Cheikh Seck.

    Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (BBY, majorité) Abdou Mbow insiste sur la question de la réouverture, ajoutant qu’il faudra au préalable assurer “les conditions de sécurité et de quiétude des étudiants’’.

    Décrivant l’université Cheikh Anta Diop comme une “bombe à retardement’’, le député Woury Bailo Diallo (BBY, majorité) a insisté sur la nécessité de procéder à une “dépolitisation de l’espace universitaire’’.

    Son collègue Ndary Loum (BBY) s’est aussi félicité de l’élargissement de la carte universitaire au Sénégal, à travers notamment les “nouvelles créations et l’ouverture des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel, des espaces numériques ouverts’’.

    Le ministre a été également interpellé par les députés sur le “foisonnement’’ d’établissements privés d’enseignement supérieur, en s’interrogeant sur leur habilitation et la nécessité “d’effectuer des audits aux fins de garantir à la fois la transparence et la qualité’’.

    Répondant à cette question posée par le député Cheikh Seck (BBY), le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a indiqué que la liste “des établissements agréés par l’État est disponible et sera publiée dans les journaux’’.

    En termes de perspectives, Moussa Baldé a annoncé que son département ambitionne de mettre en place un “système interconnecté entre la plateforme de l’Office du baccalauréat et de la plateforme Campusen, afin que le basculement s’opère dès le lendemain’’ de la proclamation des résultats du baccalauréat.

    Moussa Baldé a aussi parlé d’un plan stratégique doté d’un fonds d’impulsion de la recherche d’un montant de 600 milliards de FCFA pour une période décennale.

    Cette stratégie, dont le lancement, est prévue lors de la première biennale sur la recherche et l’innovation du 28 au 30 novembre prochain devrait permettre d’insuffler une dynamique à travers l’impulsion d’un système d’autofinancement de la recherche.

    La question du financement de la recherche a été notamment évoquée par le président de la commission Education, Jeunesse, Sports et Loisirs, Oumar Sy, du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.

    SMD/MTN

  • SENEGAL - EDUCATION / Diourbel :  20 communes enrôlées par le projet ‘’Lecture à la maison’’

    SENEGAL – EDUCATION / Diourbel :  20 communes enrôlées par le projet ‘’Lecture à la maison’’

    Diourbel, 22 nov (APS) – Vingt communes de la région de Diourbel (centre) vont,  bénéficier de l’initiative globale de la Banque mondiale  ‘’Read at home’’ (lecture à la maison), afin de ‘’permettre aux familles défavorisées ou en zones reculées d’accéder aux livres’’, a appris l’APS des initiateurs de ce programme.

    Intitulé  ‘’Investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal’’ , ce programme cible 2 500 ménages dans la région de Diourbel, selon son coordonnateur Alassane Diop.

    ‘’Au niveau de la région de Diourbel, l’initiative vise à accompagner les parents à travers la sensibilisation, tout en les dotant des outils nécessaires pour accompagner les enfants de moins de six ans à lire à la maison’’, a expliqué M. Diop lors de la cérémonie de lancement dudit projet.

    Il a précisé que ‘’2 500 ménages vont, au cours de la mise en œuvre de ce projet prévu pour une durée de six mois, recevoir des livres et un guide d’accompagnement parental avec un ensemble de conseils et d’activités favorisant l’engagement des parents à accompagner leurs enfants dans l’apprentissage et la pratique de la lecture’’.

    Selon l’inspecteur d’académie de Diourbel, Modou Ndiaye, ‘’plus de 60 % des apprenants ne savent pas lire, alors que la lecture constitue une discipline fondamentale sans laquelle toutes les toutes les autres actions sont vouées à l’échec.’’

    ‘’Il nous faut dès la petite enfance, installer un certain nombre de dispositions à travers la mobilisation sociale, pour que les parents puissent comprendre l’enjeu de cette initiative qui va préparer l’enfant à l’élémentaire’’, a-t-il indiqué.

    Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a demandé à l’initiateur de ce projet d’impliquer les collectivités territoriales et les exécutifs territoriaux.

    Le chef de l’exécutif régional a demandé également de mettre en place un comité de suivi dans lequel il faudra intégrer l’ensemble des acteurs concernés, surtout ‘’ceux venant de la communauté de l’école’’.

    MK/ASG/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION / Cheikh Oumar Anne annonce des assises consacrées aux cantines scolaires

    SENEGAL-EDUCATION / Cheikh Oumar Anne annonce des assises consacrées aux cantines scolaires

    Dakar, 22 nov (APS) – Le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, a annoncé, mercredi, à Dakar, l’organisation d’assises consacrées aux cantines scolaires, dont la date reste à fixer.

    M. Anne s’entretenait avec les députés, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen du budget de son département ministériel pour l’année prochaine.

    Le gouvernement a prévu 1 milliard de francs CFA pour les cantines scolaires, le même montant pour l’exercice budgétaire en cours.

    ‘’La création des cantines scolaires dans les établissements scolaires, à l’élémentaire notamment, est à encourager en raison de leur concours à l’amélioration des performances du système éducatif’’, a reconnu Cheikh Oumar Anne, tout en signalant que ‘’l’État ne pourra pas prendre en charge toutes les cantines scolaires’’.

    En ce qui concerne les assises prévues pour la gestion des cantines scolaires, il a annoncé l’organisation au préalable d’une séance de travail prévue ‘’dans les prochaines jours’’.

    Le Réseau des parlementaires pour les cantines scolaires et la modernisation des ‘’daara’’ (écoles traditionnelles d’enseignement du Coran) va participer à cette réunion, selon le ministre de l’Éducation nationale.

    Le Sénégal est un ‘’champion’’ en matière d’alimentation scolaire, raison pour laquelle il a été désigné invité d’honneur du prochain sommet sur l’alimentation en milieu scolaire prévu à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, a dit M. Anne aux députés.

    Pour un ‘’élargissement’’ des cantines au plus grand nombre d’établissements scolaires

    Au cours du débat préalable au vote du budget du ministère, le député El Hadji Moustapha Ndiaye a estimé que la pauvreté avait un impact sur le système éducatif. Il a ensuite proposé un ‘’élargissement’’ des cantines au plus grand nombre d’établissements scolaires.

    Ventre affamé n’a point d’oreilles, a rappelé la députée Maïmouna Sow pour laisser entendre que les élèves ayant faim ne sont pas en mesure d’écouter ce que disent les enseignants.

    Pour cette raison, l’État doit allouer davantage de ressources aux cantines scolaires pour améliorer les performances des élèves et aider les ménages vulnérables à assurer une bonne alimentation aux enfants, selon Mme Sow.

    Au terme de la séance plénière, qui a duré près de cinq heures, l’Assemblée nationale a adopté le budget de 909 milliards 323 millions 430 mille 797 francs CFA alloué par le gouvernement au ministère de l’Éducation nationale.

    Ce département ministériel bénéficie d’une hausse de 130 milliards 773 millions 980 mille 529 sur le montant qui lui a été destiné pour l’exercice budgétaire en cours.

    Quatre-vingt-quatorze députés ont voté pour le budget proposé par le gouvernement et 27 abstentions ont été dénombrées. Aucun député n’a voté contre le budget en question.

    ADL/MTN/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION-ASSEMBLEE / Ministère de l’Education nationale : un budget en hausse de plus de 130 milliards FCFA

    SENEGAL-EDUCATION-ASSEMBLEE / Ministère de l’Education nationale : un budget en hausse de plus de 130 milliards FCFA

    Dakar, 22 nov (APS) – Le budget du ministère de l’Education nationale, arrêté à 909 milliards 323 millions 430 mille 797 francs CFA avec une hausse de 130 milliards 773 millions 980 mille 529 francs CFA, a été adopté mercredi par la majorité des députés, a constaté l’APS.

    Cette hausse de plus de 130 milliards s’explique par la volonté des pouvoirs publics de vouloir prendre en compte l’impact financier liés aux accords conclus entre l’Etat et les syndicats d’enseignants, la mise à jour du personnel et l’impact des réclamations des décisionnaires, la mise en solde des corps émergents, entre autres mesures.

    Le budget a été approuvé par les députés après près de cinq heures de débats lors de la plénière consacrée à son examen à l’Assemblée nationale. Quatre-vingt-quatorze députés ont voté pour et vingt-sept se sont abstenus.

    Son montant était de 778 milliards 549 millions 450 mille 268 francs CFA lors du précédent exercice budgétaire. En atteignant 909 milliards 323 millions 430 mille 797 francs CFA pour l’exercice 2024, il enregistre une hausse de 16,8% en valeur relative.

    Cette hausse prend en compte le paiement des rappels et intégrations d’un montant de 75 milliards de francs CFA, la dotation des nouveaux collèges et lycées d’un montant de 169 millions de francs CFA et le renforcement des crédits de fonctionnement de l’Ecole sénégalaise internationale de Djeddah, d’un montant de 104 millions 551 mille 152 francs CFA.

    Le budget 2024 prend en compte des constructions et équipements scolaires pour la réduction des abris provisoires et le déficit de tables-bancs d’un montant de plus de 11 milliards de francs CFA.

    Revenant sur l’exécution budgétaire, le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne a souligné qu’elle est entièrement orientée vers la prise en charge des dépenses de personnel pour 84%.

    C’est un investissement dans le capital humain pour disposer de ressources humaines capables de porter le développement du pays, a-t-il fait valoir.

    Il a rappelé que 61% de la population a entre 0 et 24 ans, soulignant que l’investissement dans l’éducation permet de capter le dividende démographique, faisant de notre jeunesse une force de production, a-t-il souligné.

    Les premiers intrants pour la qualité de l’éducation, c’est l’enseignant, a rappelé le ministre aux députés.

    A propos des ‘’daara’’ (écoles coraniques), il a précisé que ces écoles relèvent du programme non formel dénommé ‘’Education non formelle’’, qui est dans le programme ‘’Education de base des jeunes et des adultes’’. Il a assuré qu’ils sont ‘’bien pris en compte dans le budget 2024’’.

    Il a signalé que le chef de l’Etat, Macky Sall, a demandé au gouvernement d’allouer des crédits supplémentaires d’un montant de six milliards de francs CFA aux ‘’daara’’, dont un milliard pour l’acquisition de denrées alimentaires.

    Le ministre des Finances, Moustapha Bâ, a relevé que le budget du ministère de l’Education a connu une hausse de 177% depuis 2012, passant de 325 milliards à 909 milliards en 2023.

    ADL/ASG/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-PARLEMENT / Les abris provisoires et le déficit d’enseignants au cœur des débats à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-EDUCATION-PARLEMENT / Les abris provisoires et le déficit d’enseignants au cœur des débats à l’Assemblée nationale

    Dakar, 22 nov (APS) – Des députés ont dénoncé, mercredi lors de l’examen du budget du ministère de l’Education nationale, la pléthore d’abris provisoires dans les académies de l’intérieur du pays, le déficit d’enseignants estimé cette année à 8 000 ainsi que de lycées dans plusieurs départements du pays.

    Certains parmi eux ont profité du passage du ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann pour exprimer leur préoccupation par rapport à ce déficit noté cette année au Sénégal, surtout dans les régions périphériques.

    Qu’ils soient de la majorité, de l’opposition ou des non- inscrits, ils ont déploré le manque d’enseignants constaté depuis la rentrée des classes début octobre, surtout dans les disciplines scientifiques.

    Ce déficit concerne, entre autres, des établissements scolaires de Linguère, Darou Rakhmane, Guédiawaye, Kolda, Kaffrine, Médina Yoro Foulah, Niodior, Wadiour, Gossas, Kébémer, Malem Hodar.

    Du haut de la tribune de l’hémicycle, le député Yoro Sow a affirmé que Linguère (Louga, nord) est le département le plus impacté par ce déficit d’enseignants. Il appelle par conséquent à faire ‘’une dotation spéciale’’ pour cette circonscription administrative.

    ‘’Des corrections doivent être faites dans les affectations, puisque chaque année près de 200 enseignants quittent le département sans être remplacés’’, a-t-il suggéré.

    Il pense que le système d’enrôlement des enseignants doit être orienté vers le monde rural afin que les jeunes issus de ces localités puissent y servir.

    Eviter les nombreux départs d’enseignants

    L’objectif doit permettre d’éviter les nombreux départs d’enseignants dans les localités reculées comme Linguère, a-t-il expliqué.

    Le député Ismaila Diallo, lui, préconise un recrutement spécial pour résorber le déficit de 8 883 enseignants du préscolaire au supérieur, enregistré sur tout le territoire national. Il regrette que 84 % du montant des 909 milliards de francs CFA du budget prévu cette année soient consacrés aux salaires des enseignants et à la prise en charge du cabinet ministériel.

    Il a suggéré la mise en place de budgets-écoles pour décentraliser les ressources au niveau des collectivités territoriales. Ce serait alors aux mairies de prendre en charge les enseignants déployés dans leur périmètre communal.

    Il a souligné que le département de Guinguinéo (Kaolack, centre) ne dispose pas de moyens lui permettant de prendre en charge les préoccupations de son inspection de l’éducation et de la formation (IEF), qui n’a ‘’même pas de locaux dignes de ce nom’’.

    Des députés ont demandé au ministre de l’Education nationale des solutions et stratégies pour résorber ce gap, à travers la tenue, chaque année, de concours de recrutements suivis de formations dans les centres régionaux de formation des personnels enseignants.

    Sur la question des abris provisoires, les députés se sont interrogés sur les ‘’retards de résorption du déficit, qui font que ces classes de fortune ne paraissent plus provisoires mais permanentes’’.

    Pour des solutions définitives aux abris provisoires

    Les intervenants ont tour à tour sollicité leur résorption dans toutes les localités. La députée Fatoumata Dabo fait état de 200 abris provisoires rien que dans le département de Goudomp (Sédhiou, sud), dont l’IEF est la ‘’plus affectée’’. Le député El hadji Moustapha Ndiaye appelle quant à lui le ministre de l’Education nationale à ‘’trouver rapidement des solutions définitives aux abris provisoires’’.

    Les députés ont aussi plaidé pour la création de nouvelles écoles et de nouveaux lycées, ainsi que la rénovation d’anciens établissements scolaires.

    Des lycées techniques et des lycées agricoles ont été également réclamés par certains intervenants pour régler le problème de l’exode rural.

    La députée Aissatou Sow Diawara a plaidé lors de son temps de parole pour une ‘’meilleure prise en compte des préoccupations de l’école publique, qui [réalise] les meilleurs résultats’’, donnant l’exemple du lycée Limamoulaye de Guédiawaye et l’école Mariama Bâ de Gorée.

    L’essentiel des ressources alloué au fonctionnement

    ‘’Il n’y a jamais assez de ressources pour l’éducation’’, a-t-elle souligné, déplorant que 83% de ces ressources soient consacrées au fonctionnement et seulement 17% aux investissements.

    Tous les députés qui ont pris la parole ont réclamé pour soit un lycée, soit une école, une IEF ou une case des tout-petits pour leurs localités.

    Aissatou Sow Diawara a réclamé également une inspection d’académie pour Guédiawaye qui ne peut plus ‘’être derrière Dakar’’ avec 80 écoles à Golf et autant à Ndiarème, Wakhinane et Sam Notaire, des quartiers de cette banlieue de Dakar.

    Ils ont aussi défendu la nécessité d’améliorer la qualité des enseignements, d’aller vers leur réforme avec l’élargissement du numérique et celle d’une introduction des langues nationales.

    L’Assemblée nationale a adopté le budget prévu par le gouvernement pour le ministère de l’Éducation nationale, dont le montant est de 909 milliards de francs CFA.

    ADL/ASG/MTN

  • SENEGAL-FINANCES-ENSEIGNEMENT / L’État va régulariser les contrats de travail de 1 035 enseignants décisionnaires en 2024

    SENEGAL-FINANCES-ENSEIGNEMENT / L’État va régulariser les contrats de travail de 1 035 enseignants décisionnaires en 2024

    Dakar, 22 nov (APS) – Le gouvernement va procéder à la régularisation des contrats de travail de 1.035 enseignants décisionnaires en 2024, a annoncé, mercredi, à Dakar, le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne.

    ‘’La régularisation des enseignants décisionnaires est bien prise en compte dans le budget, pour un montant de 3 milliards 540 millions de francs CFA’’, a assuré M. Anne.

    Il a annoncé cette décision dans un rapport élaboré par la commission des finances de l’Assemblée nationale en vue de l’examen du budget du ministère de l’Éducation nationale.

    ‘’Tout a été […] fait dans le circuit administratif, avec une attention particulière accordée à leur dossier’’ en vue de leur régularisation, a dit Cheikh Oumar Anne.

    Plusieurs syndicats d’enseignants réclament la révision du statut des enseignants décisionnaires et une bonne organisation de leurs cotisations en vue de la retraite.

    L’Assemblée nationale a adopté le budget prévu par le gouvernement pour le ministère de l’Éducation nationale, dont le montant est de 909 milliards de francs CFA.

    ADL/ASB/ESF/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITES-FORMATION / L’Institut de la formation à distance de la francophonie annonce des offres de formation adossées à la pédagogie numérique

    SENEGAL-UNIVERSITES-FORMATION / L’Institut de la formation à distance de la francophonie annonce des offres de formation adossées à la pédagogie numérique

    Dakar, 11 nov (APS) – L’Institut de la formation à distance de la francophonie (IFIC) a annoncé, mardi, à Dakar, vouloir mettre à la disposition des universités une gamme de 127 services, pour les aider à s’adapter aux défis de la pédagogie numérique.

    ‘’Le projet s’inscrit dans l’apprentissage […] par le numérique. Il s’agit de faire en sorte que le numérique soit inclusif pour les personnes qui n’ont pas la possibilité de se déplacer dans d’autres pays pour des formations de qualité’’, a expliqué son directeur, Lassad Mezghani.

    Il prenait part aux journées portes ouvertes de l’IFIC, qui se tiennent dans les locaux de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    ‘’L’IFIC, comme l’AUF, existe parce qu’il y a des établissements membres. Il s’agit de voir comment les universités, qui sont nos clients et nos partenaires, de voir comment ils peuvent, à partir des pays où ils résident, suivre une formation de qualité pour obtenir un diplôme ou la reconversion professionnelle, pour parfaire leurs compétences dans des domaines spécifiques’’, a expliqué M. Mezghani.

    Tout établissement aspirant à bénéficier de ces formations doit être membre de l’AUF et répondre à un appel à projets publié chaque année, a-t-il précisé.

    Une fois que le projet est proposé, il passe par un processus d’évaluation et de sélection par le collège scientifique et pédagogique, qui va statuer sur l’acceptation de ces programmes.

    ‘’Une fois qu’un projet de formation est accepté, que ce soit pour une formation qualifiante ou diplômante, il passe par un processus d’accompagnement subventionné par l’AUF pour préparer les formations, afin qu’elles soient prêtes à être dispensées en ligne’’, a ajouté Lassad Mezghani.

    Seuls les étudiants établis hors du Sénégal peuvent faire acte de candidature. ‘’Les étudiants qui […] n’ont pas le temps de suivre des formations pendant la journée peuvent suivre des formations à leur rythme, de l’endroit où ils se trouvent et quand ils veulent’’, a expliqué M. Mezghani.

    Selon lui, les offres de formation couvrent divers domaines scientifiques. Il y en a 127, qui sont offertes par plusieurs universités du monde, a précisé le directeur de l’IFIC.

    Les coûts de la formation sont fixés par les établissements membres. ‘’Ces frais sont très variables d’une formation à une autre, d’un domaine à un autre et d’un pays à un autre’’, a-t-il signalé.

    NSS/ASG/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Les communautés et les parents invités à encourager les enfants à rester à l’école

    SENEGAL-EDUCATION / Les communautés et les parents invités à encourager les enfants à rester à l’école

    Pikine, 21 nov (APS) – L’inspecteur de l’enseignement Maguette Diop, en service à l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Pikine (banlieue de Dakar) a exhorté, lundi soir, les parents et les communautés à encourager les enfants à rester à l’école au lieu de se lancer dans l’émigration irrégulière au prix de leur vie.

     »Quand des enfants de moins de 15 ans prennent des pirogues pour l’émigration clandestine, c’est un risque majeur. Nous appelons les parents, les communautés mais aussi les autorités à veiller à ce que les enfants restent à l’école et renoncent à cette aventure risquée. Il faut faire en sorte que nos enfants puissent rester à l’école », a-t-il déclaré.

    L’Inspecteur Diop intervenait en marge du Forum populaire d’éducation et de sensibilisation sur les droits des enfants en lien avec les services sociaux de base dans les départements de Pikine et Guédiawaye (banlieue de Dakar). L’activité était organisée par International Budget Partnership (IBP) en collaboration avec Save the Children.

    Selon lui,  »ce forum communautaire sur les droits des enfants est une occasion qui vise à créer une synergie autour de l’éducation et la promotion des droits des enfants dont la place des enfants est à l’école ».

     »Nous intervenons à Pikine et Guédiawaye, où l’on note une précarité. On note qu’un ménage sur deux vit dans la précarité avec un tiers d’entre eux qui ont un faible accès eux services sociaux de base », a pour sa part déclaré Binetou Diagne, cheffe de projet et de plaidoyer pour le renforcement de capacité sur les Droits des enfants à International Budget Partenarship.

    Plusieurs acteurs communautaires et du système de l’éducation, des parents d’élèves et divers acteurs ont pris part à cette mobilisation communautaire dont l’objectif était de créer un cadre de dialogue et d’échanges sur les questions de la petite enfance.

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / Une association de maîtres coraniques créée à Ziguinchor 

    SENEGAL-EDUCATION / Une association de maîtres coraniques créée à Ziguinchor 

    Ziguinchor, 20 nov (APS) – L’Association des maîtres coraniques de la commune de Ziguinchor (sud) a été créée récemment dans le but de promouvoir l’apprentissage du Coran dans cette ville, a appris l’APS de ses membres.

    ‘’Nous avons mis en place l’Association des maîtres coraniques de la commune de Ziguinchor pour [aider à] développer l’apprentissage du Coran’’, a expliqué son secrétaire général, Souleymane Sarra Ba, à l’occasion du lancement des activités de la structure.

    Le but des fondateurs de l’association est d’‘’améliorer les conditions d’existence des écoles coraniques de la commune’’.

    Ils disent vouloir en même temps, par cette initiative et leurs activités, ‘’être au service du Coran’’.

    L’association a recensé ‘’à peu près 131 daara’’ (écoles coraniques) dans la commune de Ziguinchor, a signalé Souleymane Sarra Ba.

    ‘’Nous prévoyons de dérouler des activités pour améliorer les problèmes que rencontrent les daara’’, a promis M. Ba, déplorant que des élèves de certaines écoles coraniques de Ziguinchor en soient réduits à mendier.

    ‘’Lors des concours de récitation du Coran, Ziguinchor est toujours à la traîne. Parfois, nous n’arrivons même pas à trouver des candidats à ces concours’’, a-t-il déploré.

    Souleymane Sarra Ba juge faible le taux d’apprentissage du Coran à Ziguinchor.

    MNF/ASG/ESF