Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Kédougou: les lycéens de Dindé Félo en grève pour réclamer des prof de math

    SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Kédougou: les lycéens de Dindé Félo en grève pour réclamer des prof de math

    Kédougou, 10 nov (APS) – Les élèves du lycée de la commune de Dindé Félo, dans l’arrondissement de Bandafassi (sud-est) ont décrété, vendredi, 48 heures de grève non renouvelables pour dénoncer le manque de professeurs de mathématiques.

     »Nous somme en grève aujourd’hui parce que nous avons constaté depuis le début des cours un manque de professeurs de mathématiques dans l’établissement et cela impact les enseignements-apprentissages », a expliqué Diénaba Camara, présidente du gouvernement scolaire du lycée de Dindé Félo.

    Elle a signalé que cette situation touche également le collège de Dindé Félo.

     »Au collège aussi, la majorité des élèves n’ont pas fait cours depuis le début de l’année scolaire et nous ne pouvons plus supporter cette situation frustrante dans notre établissement », a-t-elle indiqué.

    La présidente du gouvernement scolaire a prévenu que c’est  »une grève d’avertissement ».

     »C’est juste une grève de 48 heures non renouvelables. Nous allons reprendre les cours, lundi prochain. Mais si l’administration et l’inspection d’académie de Kédougou ne prennent pas leurs responsabilités, nous allons retourner dans les rues », a t-elle déclaré.

    PID/OID

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Richard-Toll : plaidoyer pour l’ouverture d’un second lycée

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Richard-Toll : plaidoyer pour l’ouverture d’un second lycée

    Richard-Toll, 10 nov (APS) – Le proviseur du lycée de Richard-Toll, Mohamadou Fall, plaide pour l’ouverture d’un second établissement secondaire dans cette ville du département de Dagana (nord) pour soulager le sien confronté à un effectif pléthorique.

     »Nous avons un effectif de 2800 élèves avec des classes de seconde qui ont un nombre de 64 à 80 élèves et des classes de première et terminale dont les effectifs tournent autour de 60 à 70 élèves, compliquant ainsi le bon fonctionnement des enseignements’’, a-t-il- révélé dans un entretien avec l’APS.

    Il rappelle que le Lycée polarise dix établissements dont trois collèges à Richard-Toll et ses deux écoles privées, les Cem de Keur Mbaye, Ndombo, Sarré Lamou, Mbane et Thiagou. Le lycée a reçu 970 élèves lors des récentes orientations du mois de septembre.


    « Avec 1300 élèves en classe de seconde cette année, cet effectif dépasse de loin pratiquement celui du lycée de Dagana avec les trois niveaux réunis (seconde, première et terminale) », renseigne le proviseur.

    M. Fall invite les autorités à ouvrir un nouveau lycée pour régler ce problème dans la ville de Richard-Toll.

    En dépit de ses effectifs pléthoriques, le lycée se retrouve toujours avec un pourcentage de plus de 50 pour-cent au baccalauréat, avec des mentions dans pratiquement toutes les catégories, se réjouit le proviseur.

    Par ailleurs, souligne-t-il, l’établissement scolaire souffre d’un manque de salles de classe et de tables-bancs qui causent beaucoup de difficultés pour son bon fonctionnement.

     »Nous avons 46 (quarante-six) classes pédagogiques pour 25 (vingt-cinq) salles de classe », a t-il déclaré. A cela s’ajoute le manque de plateaux multifonctionnels avec l’absence de terrains de basket et d’handball pour les élèves qui  »peinent à s’exercer et à exceller dans les disciplines sportives ».

    OG/AMD/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ENSEIGNEMENTS / UCAD : la finalisation des activités pédagogiques de l’année 2022-2023 « se fera en ligne » (communiqué)

    SENEGAL-UNIVERSITE-ENSEIGNEMENTS / UCAD : la finalisation des activités pédagogiques de l’année 2022-2023 « se fera en ligne » (communiqué)

    Dakar, 9 nov (APS) – La finalisation des activités pédagogiques de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar pour l’année 2022-2023 « se fera en distanciel avec l’accompagnement du Rectorat », a décidé le conseil académique de ladite université à l’issue d’une réunion tenue mercredi.

    Cette instance a décidé également de la ‘’poursuite des travaux du comité de sécurité élargi aux fins de propositions d’un rapport sur les scénarii de reprise en présentiel en tenant compte de l’évolution de l’environnement sécuritaire, au plus tard le 30 novembre 2023’’, informe un communiqué reçu à l’APS.

    Les enseignements ont été suspendus à l’UCAD, à la suite du saccage, en juin dernier, de certains de ses locaux lors des manifestations ayant suivi la condamnation du leader de l’ex-parti PASTEF, Ousmane Sonko.

    En plus d’avoir incendié des édifices du campus social et du campus pédagogique, les auteurs de ce forfait avaient également mis le feu à des véhicules du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (COUD) et d’agents de l’université.

    Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) a observé mardi et mercredi une grève et tenu des sit-in à Dakar et dans les autres campus du pays,  pour ‘’exiger la réouverture des universités’’.

    ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION  / Pikine : la mairie va construire 22 salles de classes et réhabiliter un CEM

    SENEGAL-EDUCATION  / Pikine : la mairie va construire 22 salles de classes et réhabiliter un CEM

    Pikine, 9 nov (APS) – Le maire de la ville de Pikine (banlieue de Dakar), Abdoulaye Timbo, a annoncé, mercredi soir, la construction de 22 salles de classe au collège d’enseignement moyen (CEM) Fadilou Diop, pour un coût de 600 millions de francs CFA ainsi que la réhabilitation totale de celui de Mbao, pour un montant de 450 millions de francs CFA.

    « Nous avons décidé de procéder à la construction de 22 salles de classes au niveau du CEM Falidou Diop. Ce collège est dans une pente, nous avons décidé de le remblayer. Nous allons mettre un budget de 600 millions de francs CFA pour construire ces 22 salles de classe. Le marché est déjà lancé », a-t-il indiqué.

    Abdoulaye Timbo s’exprimait mercredi soir, à la fin d’une visite qu’il a effectuée dans des établissements scolaires des arrondissements de Dagoudane et Thiaroye, situés dans le département de Pikine.

    Accompagné de responsables et d’acteurs du système éducatif du département de Pikine, il a visité le lycée Mame Yelli Badiane, le Lycée de Thiaroye, et celui de Mbao, ainsi que les CEM Chérif Tidjani, Fadilou Diop. Il a aussi visité les CEM de  Mbao et de Djidah Thiaroye Kao.

    Il a aussi indiqué que le conseil municipal a décidé de réhabiliter totalement le CEM de Mbao pour près de 450 millions de francs CFA, afin de créer les meilleures conditions d’un bon déroulement des enseignements.

    « Ce sont les deux projets que nous comptons mettre en œuvre dans la deuxième quinzaine du mois de décembre 2023 et continuer toutes les actions que nous avions entreprises », a souligné le maire de la ville de Pikine.

    Il a aussi rappelé que, durant chaque année scolaire, le conseil municipal de Pikine met 1000 tables-bancs à la disposition de la communauté éducative.

    Il a souligné que ses visites dans les établissements scolaires sont ‘’une bonne occasion pour nous de rencontrer la communauté éducative, de discuter et d’échanger avec eux, mais aussi de recueillir leurs préoccupations’’.

    ‘’C’était pour nous [une occasion] de voir comment  a débuté cette nouvelle année scolaire, mais aussi d’échanger avec eux sur les projets que nous avons pour la communauté éducative », a-t-il expliqué.

    SG/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Saint-Louis : l’UGB accueille le premier Congrès du Réseau africain d’analyse du discours

    SENEGAL-UNIVERSITE / Saint-Louis : l’UGB accueille le premier Congrès du Réseau africain d’analyse du discours

    Saint-Louis, 8 nov (APS) – Le premier Congrès du Réseau africain d’analyse du discours (R2AD) s’est ouvert ce mercredi à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), sur le thème ‘’Analyse du discours en contexte africain, une analyse du discours située’’, a constaté l’APS.

    Ce réseau, créée en 2019 à Abidjan (Côte d’Ivoire), est une initiative de quatre universitaires africains et a pour objectif d’’’élaborer une cartographie de l’analyse du discours en Afrique francophone’’, a dit sa présidente Lezou Koffi Aimée-Danielle, à l’ouverture du congrès.

    L’UGB a été choisie pour ce congrès parce qu’elle compte deux ses enseignants parmi les quatre membres fondateurs du réseau, a-t-elle expliqué. L’autre raison ayant présidé à ce choix est qu’elle ‘’abrite l’un des premiers, sinon le premier laboratoire d’analyse du discours d’Afrique de l’Ouest’’.

    ‘’Il était important, après l’étape décisive avec le lancement du réseau à Abidjan, de venir à Saint-Louis faire connaissance, échanger et partager avec nos collègues’’, a-t-elle poursuivi.

    Kalidou Sy, le directeur de l’Unité de formation et de lettres et sciences humaines et co-organisateur de ce congrès, estime que ces genres de rencontres ‘’permettent aux Africains de participer à l’élaboration du savoir et du savoir-faire dans le monde’’.

    Selon lui, ‘’le discours est partout dans nos façons parler, de manger, de paraitre et il faut des outils pour cerner les messages diffusés’’. Il considère que ‘’ces genres de rencontres sont un moyen d’y parvenir.’’

    Il a rappelé que l’analyse du discours n’était pas enseignée à l’UGB. Il dit avoir, pendant de bonnes années, donné gratuitement des cours dans ce domaine, signalant qu’aujourd’hui ce cours est entré dans les mœurs dans cette université de Saint-Louis.

    Des prix ont été décernés à de jeunes chercheurs orientés dans ce domaine pour les encourager et des titres attribués à d’anciens enseignants, comme le professeur Moussa Daf et Fallou Mbow. Ils ont été remis en marge de cette rencontre de trois jours qui réunit une cinquantaine de spécialistes africains.

    AMD/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Deuxième édition du « Dakar Legaltech Forum », jeudi

    SENEGAL-UNIVERSITE / Deuxième édition du « Dakar Legaltech Forum », jeudi

    Dakar, 8 nov (APS) – La deuxième édition du Dakar Legaltech Forum s’ouvre jeudi à la place du Souvenir africain, à l’initiative de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane qui, à l’occasion de la célébration de ses 10 ans d’existence, a lancé une série de rencontres scientifiques depuis le mois d’octobre.

    « L’accès au droit par le légal design », est le thème autour duquel est axée cette deuxième édition, précise un communiqué transmis à l’APS.

    L’objectif de la rencontre est d’offrir une meilleure compréhension du « légal design » et favoriser des échanges durables entre les experts locaux et internationaux sur les nouveaux enjeux et défis de l’accès au droit, explique le texte.

    Cet événement de deux jours permettra en outre de « promouvoir le dialogue entre les acteurs du monde juridique et ceux de la technologie en mettant en lumière les applications innovantes qui transforment le secteur dans le but de rendre le droit plus accessible et plus compréhensible pour la population », renseigne le communiqué.

    La même source ajoute que le forum va enregistrer « la participation de sommités de l’écosystème juridique national et international pour mener une réflexion sur les problématiques et enjeux pointus liés à la révolution digitale et faire bénéficier aux participants des retours d’expérience de la part d’intervenants avertis ».

    ADL/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Lancement d’un plan triennal de protection des élèves en milieu scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Lancement d’un plan triennal de protection des élèves en milieu scolaire

    Dakar, 8 nov (APS) – Un plan triennal de  la protection des élèves en milieu scolaire a été lancé mardi à Dakar, à l’initiative du ministère de l’Education nationale, a indiqué la coordonnatrice de la Cellule genre dudit ministère, Marie Siby Faye.

    Ce plan vise à développer des aptitudes de résilience chez les élèves en leur apprenant à se défendre devant des auteurs de violences, à dénoncer des cas de violences mais également accompagner leurs camarades victimes de violences, a-t-elle expliqué.

    La cérémonie de lancement de ce plan triennal a été combinée à la restitution d’une étude sur la protection et le bien-être des élèves en milieu scolaire.

    Elle s’est tenue en présence du secrétaire général du ministère de l’Education nationale, de la représentante résidente de l’Unicef et de l’ambassadeur de l’Unicef pour les droits des enfants, l’entraineur de l’équipe nationale de football, Aliou Cissé.

    Il s’agit à travers ce plan de dérouler des actions pour la détection des violences, en vue d’être en mesure de prendre les devants pour un engagement de la communauté permettant d’éradiquer le phénomène en milieu scolaire, a expliqué Mary Siby Faye.

    Les propositions et recommandations de l’étude  ont permis d’élaborer ce plan pour proposer des réponses pertinentes à la prise en charge des violences en milieu scolaire.

    L’idée est de ‘’renforcer les capacités des acteurs de l’éducation, de la communauté, de mener des campagnes de sensibilisation pour une meilleure prise en charge des violences, de mettre en place un dispositif de prise en charge des enfants victimes de violences’’.

    La coordonnatrice de la Cellule genre a indiqué le ministère de l’Education nationale est dans cette dynamique avec la plateforme de gestion des cas de violences (incidents.sn) et des actions de mobilisation communautaire, compte non tenu de l’élaboration d’un règlement intérieur qui doit être adapté à chaque établissement et à chaque école.

    ADL/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Les élèves victimes plus fréquemment de violences en milieu familial qu’à l’école (rapport)

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Les élèves victimes plus fréquemment de violences en milieu familial qu’à l’école (rapport)

    Dakar, 7 nov (APS) – Les violences envers les élèves surviennent plus fréquemment en milieu familial qu’en milieu scolaire et sur le chemin de l’école, révèle le rapport de l’étude sur la sécurité et le bien-être des élèves au Sénégal.

    Selon les résultats de l’étude présentés mardi à Dakar par la responsable de la Cellule genre du ministère de l’Education nationale, Marie Siby Faye, 82% des élèves sont victimes de violence dans le cadre familial, contre 32% à l’école et 16% sur le chemin de l’école.

     »Sur 10 élèves interrogés, neuf ont déclaré avoir subi au moins un acte de violence durant l’année scolaire au sein de la famille ou à l’école », relève Mme Faye.

    Concernant les violences survenant dans le cadre familial ou à l’école, le milieu urbain est plus touché que le milieu rural, relève l’étude.

    ‘’Quel que soit le cadre de vie et le type des structures d’éducation, les violences psychologiques sont plus répandues, suivies des violences physiques et des violences sexuelles généralement faiblement reportées’’, indique Marie Siby Faye.

    En milieu scolaire, les filles sont plus affectées par les violences avec 34,8% contre 1% pour les garçons. La majorité des victimes ne connaissent pas l’identité des auteurs qui sont en majorité (71,4%) des personnes qui ont accès à l’école mais n’y travaillent ou n’y étudient pas.

    Les toilettes restent les ‘’lieux de risque’’ où se passent 35,6% des violences sexuelles, suivis des coins isolés de l’école ou derrière les salles de classes avec 20,2% et le voisinage immédiat de l’école pour 17,7%.

    Les résultats de l’étude par région montrent que la région de Tambacounda enregistre le plus de violences physiques envers les élèves, avec un taux de 62%, alors que celle de Kédougou enregistre le moins de violences envers les élèves avec 14,50%.

     »Les violences faites aux enfants ont des répercussions sur leur capacité à réussir à l’école avec des conséquences multiformes et variées selon le type de violence », affirme Marie Siby Faye. L’étude a été faite sur un échantillonnage d’élèves, de parents, de membres de la communauté éducative, de partenaires sociaux et partenaires techniques et financiers.

     »C’est juste une représentation d’élèves sur tout le territoire national en milieu urbain comme rural qui ont donné leurs avis sur la perception qu’ils ont des violences, les lieux de danger et là où ils sont mieux à l’aise », a t-elle précisé.

     

    Le rapport est assorti de recommandations pour lutter contre toutes formes de violences à l’école ou dans les familles et sur le plan institutionnel avec l’intégration de modules sur la violence en milieu scolaire dans les référentiels de formation. Il préconise aussi de veiller à l’application effective des lois et dispositions disciplinaires dans les établissements scolaires.

    Il s’agit également d’améliorer le dispositif sécuritaire de l’accès à l’école, notamment en milieu rural à travers la construction de murs de clôture dans les écoles et la mise en place d’un service de gardiennage.

    Sur le plan pédagogique, l’étude recommande de sensibiliser les personnels enseignants à l’utilisation de la discipline positive mais également de mettre en place dans toutes les écoles un mécanisme de dénonciation ‘’anonyme’’ des cas de violences.

    Une campagne de communication est également proposée après l’étude pour des actions de sensibilisation des parents et des élèves afin d’encourager les familles à ‘’briser le silence sur les cas de violence à l’école, sur le chemin de l’école ou en famille’’.

    L’étude a été réalisée avec l’appui de l’ambassade du Canada, de l’Unicef et de Plan Sénégal. 

    ADL/SBS/SKS/ASG

  • SENEGAL-NUMERIQUE / Données personnelles : un équilibre à trouver entre la protection de la vie privée et le partage des données (universitaire)  

    SENEGAL-NUMERIQUE / Données personnelles : un équilibre à trouver entre la protection de la vie privée et le partage des données (universitaire)  

    Dakar, 7 nov (APS) – Le coordonnateur du projet Max Planck Research Partner group, Mor Bakhoum, a souligné, la nécessité de trouver un équilibre entre la protection de la vie privée des individus et la facilitation de l’accès et du partage des données.

    ‘’Il faudra mettre la protection des données à caractère personnel en rapport avec le développement de l’économie numérique et l’innovation. Cela implique de trouver un équilibre entre protéger la vie des individus (…) faire de sorte que l’accès et le partage des données soient facilités’’, a déclaré M. Bakhoum par ailleurs enseignant-chercheur à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane (UNCHK).

    Il prenait part lundi à une conférence-atelier portant sur le thème : ‘’Régulation des données à caractère personnel au Sénégal et économie numérique : enjeux et perspectives’’.

    ‘’On assiste à un développement fulgurant de l’économie numérique avec des start-up, des business modèles qui créent des solutions innovantes dans divers secteurs’’, a-t-il relevé.

    Sous ce rapport, il indique que la conformité ne doit pas être un lourd fardeau pour les business modèles. D’où la nécessité selon lui de trouver ‘’cet équilibre là en termes de régulation’’, a-t-il préconisé.

    Pour arriver à réaliser cet équilibre, M. Bakhoum dit avoir pris comme exemple le secteur de l’agriculture avec des business modèles qui sont développés dans le secteur financier qui facilite le transfert d’argent.

    ‘’Ce qu’on a constaté, c’est que ces business modèles sont basés sur la collecte, le traitement et le partage de données à caractère personnel’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Et sur le plan réglementaire, a-t-il poursuivi, on a réfléchi sur la question de savoir est-ce que le cadre est idoine pour développer ces business modèles-là’’.

    Il a indiqué que l’étude a fait ressortir l’existence d’’’une loi sur la protection des données à caractère personnel, ce qui est un pas important dans la dynamique de protection de la vie privée’’.

    Mor Bakhoum estime que c’est ‘’un débat très actuel, parce qu’on est dans une dynamique de révision de la loi sur les données à caractère personnel’’.

    ‘’Cette question doit être pris en charge par le législateur pour faire de sorte que l’aspect vie privée soit préservé et que l’innovation soit un facteur clé. Parce qu’il s’agit d’un facteur de développement de l’économie numérique’’, a-t-il fait valoir.

    Le professeur Jean-Louis Corréa, directeur des études, de la recherche et de l’innovation de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK) estime qu’il faut permettre à l’économie africaine, et plus précisément l’économie sénégalaise, dans les secteurs clés tels que le secteur financier ou l’agriculture, de pouvoir tirer profit de ce nouveau mode de vie qui fait que nous laissons des  »traces partout’’.

    Il ajoute que ‘’ces traces-là peuvent être exploitées à des fins économiques’’.

    Selon M. Corréa, l’université numérique a pour objectif, dans le cadre de ce projet de recherche, de voir comment ‘’nous pouvons mettre à profit toute cette manne qui est une manne économique’’. Une manne qui, selon lui, ‘’met en relation l’économie avec la nécessité de protéger l’humain, de protéger la vie privée des personnes’’.

    NSS/ASG/AB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Réouverture des universités : le mot d’ordre du SAES suivi à l’UGB

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Réouverture des universités : le mot d’ordre du SAES suivi à l’UGB

    Saint-Louis, 6 nov (APS) – La grève de 48 heures décrétée à partir de ce lundi par le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) pour exiger  »la réouverture des universités publiques » a été suivie à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint Louis (nord), a constaté l’APS.

    Le mouvement d’humeur implique un ‘’arrêt complet’’ des activités pédagogiques, portant essentiellement sur les cours, les soutenances et les délibérations, ainsi que les formations payantes, a expliqué le coordonnateur de la section SAES de l’UGB, Evrad Marie Diokel Ngom, lors d’un point de presse.

    L’enseignant-chercheur signale aussi la suspension de « toute participation à des activités administratives » et invite les autorités universitaires à  »prendre des mesures immédiates » pour la réouverture des universités.

    Evrad Marie Diokel Ngom a fait part de la  »vive inquiétude » de la section SAES de l’UGB face à la prolongation de la fermeture des universités publiques du Sénégal.

     »Depuis juin 2023, la quasi-totalité de nos universités publiques construites sur le modèle de l’enseignement présentiel sont inaccessibles aux étudiants, alors que la décision de fermeture était justifiée par des considérations socio-politiques », a-t -il rappelé.

    Il avait été convenu, avec les conseils académiques des universités, une reprise des cours en présentiel à partir du mois d’octobre, selon le coordonnateur de la section SAES de l’UGB.

     »Malheureusement, malgré nos sollicitations répétées, les autorités gouvernementales et universitaires ont invoqué des retards dans la préparation des œuvres sociales pour justifier une paralysie inacceptable qui pénalise l’avenir de nos étudiants et le développement de notre pays’’, a-t-il déploré.

    Il a également fustigé les ‘’budgets insuffisants’’ alloués aux universités ainsi que le retard noté ‘’dans la régularisation des pensions des veuves et veufs. »

    Une conférence nationale du SAES est convoquée le samedi 11 novembre à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, pour décider de « la suite à donner à cette grève » visant à obtenir sur « la réouverture immédiate des universités publiques ».

    CGD/AMD/ADL/SMD/ASG