Catégorie : environnement

environnement

  •  SENEGAL-METEO / Alerte à un vent fort sur toute la côte sénégalaise

     SENEGAL-METEO / Alerte à un vent fort sur toute la côte sénégalaise

    Dakar, 24 jan (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météo (ANACIM) a lancé une alerte au sujet d’un vent fort sur toute la côte sénégalaise pour la période allant de jeudi à partir de 12h jusqu’à 15h vendredi.

    Dans un bulletin spécial transmis à l’APS, l’agence indique qu’un vent momentané fort de secteur nord pouvant atteindre ou dépasser 40km/h « est prévu sur toute la côte à partir de ce jeudi (…) à 12h au vendredi (…) à 15h ».

    OID/BK

  • SENEGAL-RESSOURCES-ENVIRONNEMENT / La carte des ressources minières et des hydrocarbures  »est très favorable » (spécialiste)

    SENEGAL-RESSOURCES-ENVIRONNEMENT / La carte des ressources minières et des hydrocarbures  »est très favorable » (spécialiste)

    Dakar, 23 jan (APS) – Le Professeur Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de suivi écologique (CSE), a assuré jeudi à Dakar que la carte des ressources minières et des hydrocarbures du Sénégal montre  »une situation très favorable ».

    ‘’Aujourd’hui force est de relever que la carte des ressources minières et des hydrocarbures du Sénégal montre une situation très favorable’’, a-t-il dit, lors de la rentrée académique 2024-2025 des programmes de Masters en défense et sécurité nationale du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

    Il présentait la leçon inaugurale axée sur le thème ‘’Environnement et gouvernance des ressources naturelles, quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ?’’.

    M. Mbow a indiqué que  »le Sénégal commence, cette année 2025, avec de très bonnes perspectives, en devenant un pays pétrolier et gazier après avoir été un pays aurifère (…), un pays phosphatier’’.

    A ces ressources s’ajoute l’existence de plusieurs minéraux rares dont le zircon qui fait l’objet de beaucoup de discussions en ce moment.

    ‘’Cependant, les ressources minières dont le reflet se traduit par une géopolitique mondiale très perturbée montrent des besoins de gestion et de contrôle qui soulèvent des questions complexes’’, a déclaré le spécialiste.

    Il n’a pas manqué d’insister sur la nécessité de garantir les processus de gouvernance durable à travers un changement de paradigme et d’approche de gestion afin d’arriver à des mesures importantes notamment dans l’exploitation et la valorisation des ressources en tenant compte des spécificités des localités.

    ‘’Fort heureusement l’État du Sénégal a décidé de constituer un comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ) à côté de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) pour donner plus de place à la société civile, aux syndicats (…) dans l’exploitation optimale des ressources naturelles’’, a-t-il magnifié.

    Le directeur du Centre de Suivi Ecologique a plaidé pour le renforcement des moyens de l’ITIE qui va permettre au Sénégal de gérer ses ressources de manière optimale.

    ‘’Il faut renforcer l’ITIE parce qu’elle peut nous vouloir cette fenêtre à travers laquelle on gère cette question de transparence pour améliorer les niveaux de responsabilité et de transparence’’, a-t-il soutenu.

    Dans son exposé, il a passé en revue les différentes situations de conflits et les enjeux géopolitiques liés à la gestion des ressources naturelles.

    Il est d’avis que ‘’la malédiction [du pétrole] doit devenir une bénédiction’’ mais cela va dépendre de la manière dont les ressources naturelles sont gérées.

    Pour lui, les conflits découlant des ressources naturelles ont tendance à surgir souvent suite à des perturbations persistantes des moyens de subsistance.

    FD/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Gouvernance des ressources naturelles : Birame Diop invite les pays africains à adopter des stratégies efficaces

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Gouvernance des ressources naturelles : Birame Diop invite les pays africains à adopter des stratégies efficaces

    Dakar, 23 jan (APS) – Le ministre des Forces armées, Birame Diop a invité, jeudi, les Etats africains à adopter des stratégies efficaces adossées à des expertises pointues dans la gouvernance des ressources naturelles,  à l’origine de plusieurs conflits dans le continent.

    ‘’Pour atteindre cet objectif, une stratégie adaptée aux enjeux environnementaux et de gouvernance des ressources naturelles est indispensable. Et qui dit une stratégie efficace, dit expertise pointue’’, a-t-il dit.

    Le Général Diop présidait la cérémonie de la rentrée académique des auditeurs de la promotion 2024-2025 des programmes de Masters en défense et sécurité nationale dispensés par le Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS).

    La leçon inaugurale de cette année est placée sous le thème : « Environnement et gouvernance des ressources naturelles : quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ? ».

    Le ministre des Forces armées souligne que ‘’face aux défis complexes et en constante évolution qui s’impose à nous, une prise de conscience s’impose. Les solutions ne peuvent être que globales et inclusives’’.

    Il appelle à une synergie des actions afin de  »repenser » la manière dont les ressources naturelles sont gérées au niveau du continent africain.

    ‘’L’enjeu est de taille. Il s’agit d’éviter que nos actions aujourd’hui n’hypothèquent l’avenir des générations futures. Dans cette optique, la coopération régionale et sous-régionale est certes essentielle, mais elle ne suffit pas’’, a-t-il relevé.

    Le Directeur général du CHEDS, le général de brigade, Jean Diémé, a quant à lui, relevé une complexité liée à la gestion des ressources naturelles qui deviennent de plus en plus complexes et multiformes.

    D’après lui,  »la mauvaise gouvernance de ces ressources naturelles est la cause de nombreux conflits qui créent une instabilité dans le continent africain ».

    ‘’Ces enjeux et défis pèsent aujourd’hui sur la paix et la sécurité des pays de la région auxquels, s’ajoutent les changements environnementaux qui nécessitent des réponses intégrées, à travers la mise en œuvre d’une stratégie globale, cohérente et inclusive qui réserve une large place aux experts de la sécurité’’, a-t-il expliqué.

    Le professeur Cheikh Mbow, Directeur général du Centre de suivi écologique (CSE) a délivré la leçon axée sur le thème: « Environnement et gouvernance des ressources naturelles : quels enjeux sécuritaires et perspectives pour l’Afrique ? ».

    Dans sa communication, il a fait ressortir que la richesse pétrolière d’un pays peut être à la fois un avantage et un inconvénient pour sa sécurité.

    Il souligné qu’ en ce qui concerne la préservation de l’environnement, ‘’de plus en plus de communautés soutenues par des organisations de la société civile ou des défenseurs de l’environnement, s’opposent, aux promoteurs miniers à cause des conséquences nombreuses et profondes de l’exploitation minière sur l’environnement’’.

    Une réalité qui fait penser à de nombreux analystes, que l’Afrique n’est pas stable à cause de ses richesses naturelles, a dit M. Mbow pour qui ‘’cette rhétorique’’ semble trop ‘’simpliste’’.

    Selon lui,   »la part de vérité qui émane de cette assertion viendrait du fait que l’extraction des ressources naturelles en Afrique façonne fortement les relations socio-économiques et politiques dans un contexte de pauvreté qui fragilise nos Etats’’.

     »La perception, a-t-il encore dit, c’est que les conflits armés et les tensions géopolitiques qui surviennent en Afrique sont intimement liés à la présence des ressources notamment dans certains pays tels que l’Angola, la Lybie, le Darfour, le Soudan, dans le delta du Niger (Nigéria), et la ceinture de cuivre du Zambèze”.

    FD/SBS/ASB/AB

  • SENEGAL-ENERGIE-MEDIAS / L’AJTREPE et l’INPG signent une convention pour renforcer les capacités des journalistes

    SENEGAL-ENERGIE-MEDIAS / L’AJTREPE et l’INPG signent une convention pour renforcer les capacités des journalistes

    Dakar, 23 jan (APS) – L’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l’environnement (AJTREPE) a signé, jeudi, une convention de partenariat avec l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG) pour renforcer les capacités et connaissances des journalistes sur les questions liées aux secteurs des hydrocarbures et de l’énergie.

    La cérémonie de signature de ladite convention s’est déroulée au siège de l’INPG.  

    ‘’Les résultats attendus de ce partenariat sont, entre autres, de renforcer les compétences des journalistes sur les questions liées aux secteurs des hydrocarbures et de l’énergie’’, a déclaré Fall Mbaye, directeur général de l’Institut national du pétrole et du gaz (INPG). 

    ‘’Elle vise également à travers l’AJTREPE, à sensibiliser et informer les populations sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux mais aussi de promouvoir la transparence dans la gestion des ressources naturelles et d’assurer la diffusion d’informations fiables et vérifiées pour lutter contre la désinformation’’, a-t-il ajouté, en présence des journalistes membres de cette association.

    Créé en 2017, l’INPG a pour objectif de développer l’expertise nationale et de favoriser l’emploi des sénégalais et sénégalaises dans les secteurs pétrolier et gazier.

    Se félicitant de ce partenariat, le directeur général de l’INPG dit être ‘’persuadé’’ que ce partenariat servira de tremplin aux journalistes, en leur permettant de communiquer de manière juste, vérifiée et transparente sur le secteur extractif au Sénégal.

    Il a assuré que le Sénégal dispose des outils nécessaires pour exploiter efficacement son pétrole et son gaz. ‘’Mais cette expertise doit être soutenue par une communication adéquate. Il est donc, essentiel d’avoir des journalistes qualifiés, qui comprennent les enjeux de ce secteur, sa contribution économique pour le pays et les moyens de faire en sorte que ces ressources profitent à la population’’, a-t-il soutenu.

    Youssouf Bodian, président de l’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l’environnement (AJTREPE), s’est félicité de cette collaboration avec l’INPG qui vient d’être actée à travers la signature d’une convention.

    ‘’Grâce à cette collaboration avec l’Institut national du pétrole et du gaz, les journalistes membres de l’AJTREPE, franchissent un pas supplémentaire vers une meilleure compréhension des défis du secteur des industries extractives et énergétiques’’, a salué M. Bodian, par ailleurs journaliste à la Radio futurs médias (RFM).

     »Notre mission, en tant que journalistes spécialisés, est d’accompagner ce secteur stratégique en offrant une vision éclairée et critique, en mettant en lumière les innovations technologiques, les bonnes pratiques en matière de durabilité, mais aussi en exposant les risques et défis liés à l’exploitation des ressources naturelles’’, a-t-il encore dit.

    AB/ASB/OID

  • SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITE / Gestion des déchets  : le conseil départemental de Kanel mise sur la culture et l’éducation 

    SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITE / Gestion des déchets  : le conseil départemental de Kanel mise sur la culture et l’éducation 

    Kanel, 23 jan (APS) – Le conseil départemental de Kanel (nord) veut prendre en charge la gestion des ordures dans sa circonscription, en sensibilisant les populations, à travers la culture et l’éducation, a indiqué jeudi, son président, Abdoulaye Anne. 

    « Nous voulons passer par la culture et l’éducation pour sensibiliser et accompagner les populations à se débarrasser des déchets, qui encombrent et se trouvent partout, à l’entrée et à la sortie de tous les villages de la commune », a déclaré M. Anne, président du conseil départemental de Kanel.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du projet Gestion des ordures ménagères (GOM).  Il est mis en place dans le cadre de la Coopération décentralisée liant le conseil départemental de Kanel à la  communauté des communes du Val de Drome, en France.

     »Pour nous, la sensibilisation, à travers la culture et l’éducation peut résoudre cette problématique », a-t-il ajouté, annonçant que ce projet sera présenté prochainement aux populations pour qu’elles sachent exactement ses contours dans le but de faciliter leur adhésion.

    Il a indiqué que le conseil départemental compte également dans le cadre de la sensibilisation du projet,  »travailler avec les écoles, organiser des sketchs avec des thématiques liées à la gestion des ordures ménagères, faire des affichages et des peintures rupestres ».

     »Les artistes du département, dont les rappeurs seront aussi impliqués, de même que les autres acteurs culturels de la zone », a souligné à son tour, Amadou Diallo, président de l’Association pour le développement des territoires (APDT).

     »Ce projet, a-t-il indiqué, va durer deux ans, et peut être pérennisé, car la gestion des déchets nécessite beaucoup de moyens, dans un département aussi vaste comme Kanel ».

    Concernant le recyclage, le président de l’APDT, renseigne que les  »déchets seront aussi valorisés après la collecte et le tri, avec des unités de broyage ».

    Par ailleurs, précise-t-il, ce projet sera financé dans le cadre du dispositif conjoint, avec la participation du ministère français des Affaires étrangères et de l’Europe et du ministère sénégalais de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires. 

    La Direction régionale de l’environnement et des établissements classés de Matam s’est engagée à soutenir le projet GOM, à travers  l’appui-conseil.

    AT/AB/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-NETTOIEMENT / Podor : le site de l’hôpital de Ndioum choisi pour la prochaine journée « Sétal Sunu Reew »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-NETTOIEMENT / Podor : le site de l’hôpital de Ndioum choisi pour la prochaine journée « Sétal Sunu Reew »

    Podor, 23 jan (APS) – Le site du centre hospitalier de Ndioum (nord) a été choisi par les autorités administratives locales pour abriter la prochaine édition de la journée de nettoiement « Sétal Sunu Reew » dans la région de Podor, le 1er février, a-t-on appris jeudi du préfet, Mactar Diop.

    « Pour cette journée, nous avons choisi l’hôpital de Ndioum, une structure sanitaire de référence dans la région de Saint-Louis. C’est un endroit important pour coller au thème de cette édition », a-t-il dit lors d’une réunion avec les parties prenantes à cette journée, dont le ministère de l’Intérieur est le maître d’œuvre.

    Le thème de cet événement porte sur « Sétal Sunu Gox Moy Sunu Karangué » (Notre cadre de vie conditionne notre sécurité, en français).

    Le commandant de la Place d’arme de Podor, le capitaine Mamadou Ndiaye, et l’adjoint au maire de Podor, Assane Yaba Mbodj, ont pris part à la réunion.

    Selon l’autorité administrative, la propreté et la salubrité de ce site « est plus qu’une nécessité pour le renforcement du bien-être et de la sécurité des populations ».

    Prenant part à la rencontre, le directeur de l’hôpital de Ndioum, Abdoulaye Sène, a salué le choix porté sur l’établissement sanitaire qu’il dirige, annonçant qu’il compte mobiliser tout son personnel pour la réussite de l’évènement.

    « La mairie de Ndioum va dérouler des activités de sensibilisation en vue d’une forte mobilisation de la communauté pour un éclatant succès », promet le premier adjoint au maire de Ndioum, Oumar Diaw.

    AHD/AT/BK/SMD

  • SENEGAL–ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : renforcement de capacités des acteurs de la société civile sur la gouvernance climatique

    SENEGAL–ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : renforcement de capacités des acteurs de la société civile sur la gouvernance climatique

    Saint-Louis, 23 jan (APS) – Un atelier de renforcement de capacités et d’élaboration de plan de plaidoyer des acteurs de la société civile de Saint-Louis sur la gouvernance climatique au Sénégal, a été ouvert mercredi, à l’initiative du réseau dénommé  »Citoyens actifs pour la justice sociale » (CAJUST).

    Cet atelier de deux jours vise à aider les communautés de Saint-Louis à élaborer leur plan de plaidoyer pour une gouvernance climatique transparente, juste et inclusive, renseigne un document dont l’APS a reçu une copie.

    L’atelier prévoit des présentations, des discussions animées par divers experts. Des travaux de groupe allant dans le sens d’aider les communautés à élaborer leur plan de plaidoyer sont également prévus lors de cette rencontre, renseigne la même source.

     »En fait cet atelier vise à sensibiliser les communautés de Saint-Louis afin de les doter les capacités à avoir un plan de plaidoyer pour porter les revendications et doléances par rapport aux attentes sur les changements climatiques », a déclaré Ibrahima Mbacké, chargé de projet au niveau du CAJUST.

    S’exprimant à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier  abrité par le Conseil départemental de Saint-Louis,  M. Mbacké indique que  »Saint-Louis est une région qui subit véritablement les impacts liés au changement climatique. »

    Il faisait notamment allusion à l’érosion côtière, à la situation des déplacés climatiques, « en plus de l’avancée de la mer qui est une réalité ».

    Selon Ibrahima Mbacké, le CAJUST est en train aujourd’hui de mener cette activité pour sensibiliser les habitants, pour les former, les outiller à avoir une meilleure compréhension des changements climatiques mais également de les familiariser avec les instruments de gouvernance.

    Adjointe au maire de la commune de Saint-Louis, Aïda Mbaye Dieng s’est dite satisfaite de prendre part à cet atelier, notant que Saint-Louis est un laboratoire de changement climatique.

     »La commune est très satisfaite de participer à cette formation. N’oublions pas que Saint-Louis c’est le laboratoire des changements climatiques », a-t-elle fait savoir, saluant  la tenue de cette rencontre..

     »C’est une rencontre qui vient à son heure et au bon endroit. Nous retrouvons à Saint-Louis toutes les formes de changement climatique. Donc Saint-Louis doit prendre des mesures pour atténuer ces changements climatiques », a-t-elle poursuivi.

    En tant que collectivité territoriale, a t-elle ajouté, « Saint-Louis doit également adopter des projets et programmes par rapport au changement climatique », avant de proposer à faire de même au niveau des collectivités territoriales du Sénégal.

    Membre de la commission environnement du Conseil départemental de Saint-Louis, Amadou Seydou Kane s’est dit réjoui de participer à cet atelier, espérant également que les problématiques liées au changement climatique seront bien prises en charge.

    CGD/AMD/ADL/SMD/OID

  • SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / 9e édition « Sétal sunu rééw » : les comités régionaux et départementaux de lutte contre la migration irrégulière invités à s’impliquer activement

    SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / 9e édition « Sétal sunu rééw » : les comités régionaux et départementaux de lutte contre la migration irrégulière invités à s’impliquer activement

    Dakar, 22 jan (APS) – Le contrôleur général de Police, Modou Diagne, secrétaire permanent du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI), a invité, mercredi, les acteurs des comités régionaux et départementaux de lutte contre ce phénomène, à s’impliquer activement pour la réussite de la prochaine journée nationale ‘’Sétal sunu rééw’’, prévue le 1er février.

    Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique est chargé d’organiser la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement placée sous le thème : « Setal sunu gox mooy yokk sunu kaaraangué ».

    ‘’En perspective de cette journée de mobilisation citoyenne, j’invite tous les membres des comités régionaux et départementaux ainsi que tous les acteurs de la lutte contre la migration irrégulière à s’impliquer activement pour la réussite de cette activité’’, a lancé M. Diagne dans une déclaration parvenue à l’APS.

      »Je les invite activement à participer à la réussite de cette activité’’, a insisté le contrôleur général de la Police.

    Il a également rappelé que le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI)  »est résolument engagé, sous la tutelle du ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, à lutter contre l’émigration irrégulière’’.

    ‘’Le CILMI est résolument engagé dans cette lutte en sensibilisant les populations et en promouvant l’employabilité et l’emploi des jeunes’’, a ajouté M. Diagne.

    AB/ABB/OID

  • SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Journée de nettoiement : le ministère de l’Intérieur va organiser plusieurs activités dans le cadre de la 9-ème édition (officiel)

    SENEGAL-SECURITE-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Journée de nettoiement : le ministère de l’Intérieur va organiser plusieurs activités dans le cadre de la 9-ème édition (officiel)

    Dakar, 22 jan (APS) – Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique (MISP), maître d’œuvre de la neuvième édition de la journée nationale de nettoiement, prévue le 1er février prochain, compte organiser plusieurs activités destinées à mobiliser les populations pour la réussite cette activité d’investissement humain, a-t-on appris mercredi de source officielle. 

    Cette deuxième édition de l’année 2025 est placée sous le thème : « Setal sunu gox mooy yokk sunu kaaraangué » (Rendre propre notre environnement, c’est promouvoir la sécurité).

    Au menu des activités de massification et de sensibilisation, une campagne de masse pour l’obtention de la Carte nationale d’identité (CNI) du 29 au 31 janvier 2025, indique un document du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique dont l’APS a obtenu copie.

    ‘’Les sites retenus sont : la place du 3e millénaire, à Dakar, la place France, à Thiès, Dianatou, à Touba (Mbacké)’’, précise le texte.

    Le document renseigne que deux autres sites d’enrôlement sont à déterminer d’ici la journée du 1er février prochain.

    Au cours de cette même période, informe le texte, il est prévu une campagne de masse pour faciliter aux citoyens l’obtention du passeport. ‘’La faisabilité et les sites devant abriter les activités d’enrôlement sont à l’étude’’, précise le ministère.

    ‘’Des journées de dons de sang et de consultations médicales gratuites se tiendront également sur toute l’étendue du territoire national, du 29 au 31 janvier, dans les infirmeries des Sapeurs-pompiers et de la Police nationale’’.

    Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique compte aussi mettre à profit la prochaine édition de la journée nationale ‘’Setal sunu reew’’, pour organiser, samedi, des séances de sensibilisation de masse aux gestes de premiers secours, sur l’émigration irrégulière et les incivilités, note le texte.  

    Par ailleurs, des activités de vulgarisation de la doctrine de la Police de proximité, de la gouvernance collaborative et d’accompagnement de la campagne d’immatriculation des deux-roues seront également au menu des activités de sensibilisation à dérouler pour une participation massive des communautés à cette journée de citoyenneté active, informe la même source.

    Concernant les activités de nettoiement prévues lors de la journée nationale ‘’Setal sunu reew’’, les sites provisoirement retenus pour accueillir le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, seront validés, à l’issue de la réunion de coordination prévue jeudi à la présidence de la République.

    A l’intérieur du pays, le texte indique que les autorités administratives ont déjà proposé les sites officiels devant abriter les activités de nettoiement dans les 14 régions, 47 départements et 127 arrondissements.  

    Les sites retenus dans les communes (cimetières, lieux de culte, espaces publics, marchés, gares, etc.) sont également bien identifiés, précise la même source.

    Un comité de pilotage central, coordonné par le secrétaire général du MISP, Cheikh Niang, a été mis en place par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine. Le comité de pilotage déconcentré est constitué des gouverneurs, des préfets et des sous-préfets.

    AB/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GOUVERNANCE / Daouda Ngom invite les agents de son ministère à combattre la corruption

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GOUVERNANCE / Daouda Ngom invite les agents de son ministère à combattre la corruption

    Dakar, 22 jan (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a invité les agents de son département ministériel, mardi, à Dakar, à combattre la corruption et à faire davantage preuve de transparence dans l’exercice de leurs fonctions.

    ‘’Cette transparence doit s’appliquer à toutes les échelles de décision’’, a soutenu M. Ngom en intervenant à l’ouverture officielle d’un atelier consacré à la ‘’cartographie des vulnérabilités à la corruption dans la gouvernance du secteur de l’environnement au Sénégal’’.

    ‘’La transparence est un instrument privilégié de lutte contre la corruption’’, a-t-il souligné lors de cet atelier de deux jours organisé par son ministère, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la GIZ, l’agence gouvernementale allemande chargée de la coopération internationale.

    L’atelier fait partie des activités du projet ‘’Doolel Admin’’, qui est mis en œuvre par l’État du Sénégal.

    La redevabilité exige que tous ceux qui occupent un poste public rendent compte de leurs actes, sur les plans administratif, comptable, financier ou technique, a rappelé Daouda Ngom aux agents du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    À son avis, le respect de l’obligation de rendre compte de l’exercice de leurs fonctions renforce la confiance entre les agents publics et les usagers des services de l’État.

    Daouda Ngom affirme avoir signé, le 28 novembre 2024, une circulaire administrative invitant les directeurs généraux, les directeurs, les chefs de service, ainsi que les responsables des projets et programmes à faire leur déclaration de patrimoine auprès de l’OFNAC.

    Le but de cette décision est d’améliorer la gouvernance du secteur de l’environnement, selon M. Ngom.

    Il affirme avoir lancé une initiative en vue de la mise en place d’une plateforme de dématérialisation des procédures de délivrance des autorisations d’exploitation forestière, des permis de coupe, de circulation ou de dépôt, pour éviter ‘’les actes répréhensibles’’.

    ‘’La mise en œuvre de cette mesure va permettre de prévenir les risques de corruption (…) liés à ces procédures’’, a assuré Daouda Ngom.

    Il a salué l’organisation de l’atelier, dont le but est de sensibiliser les agents du ministère et de ses démembrements aux effets néfastes de la corruption, de procéder à la ‘’cartographie des vulnérabilités à la corruption’’ dans le secteur de l’environnement.*

    Serigne Bassirou Guèye, le président de l’OFNAC, estime que ‘’cet atelier est d’autant plus opportun qu’il va déboucher sur l’élaboration d’une bonne cartographie des risques et d’un recueil de recommandations fortes et susceptibles d’être exploitées en vue d’une amélioration significative de la gestion des ressources publiques’’, dans les services chargés de l’environnement.

    L’environnement, comme d’autres secteurs, n’est pas à l’abri ‘’des pratiques de fraude et de corruption’’ qui compromettent les efforts collectifs fournis pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes, a signalé M. Guèye.

    ‘’La gestion des ressources naturelles, l’exploitation des mines, la délivrance des permis d’exploitation forestière, les projets de gestion des déchets et la gestion des fonds destinés à la lutte contre les changements climatiques peuvent être vulnérables à la corruption’’, a-t-il dit.

    Le président de l’OFNAC est d’avis que la corruption est un obstacle majeur à l’atteinte des objectifs de développement durable et à la gestion responsable des ressources naturelles.

    ‘’C’est pourquoi la lutte contre la corruption dans ce secteur devient un impératif, si nous voulons réellement préserver notre patrimoine écologique…’’, a-t-il ajouté.

    À la fin de l’atelier, tous les agents du secteur de l’environnement doivent être en mesure d’identifier non seulement les pratiques avérées de corruption, mais aussi les risques de fraude et de corruption, ainsi que les ‘’vulnérabilités’’ à ces fléaux, selon Serigne Bassirou Guèye.

    AB/ADL/FKS/ESF