Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Matam : la berge du fleuve Sénégal choisie pour le lancement de la journée « Sétal sunu réew »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Matam : la berge du fleuve Sénégal choisie pour le lancement de la journée « Sétal sunu réew »

    Matam, 16 jan (APS) – La berge du fleuve Sénégal est le site retenu dans la région de Matam pour le lancement de l’édition de la journée de nettoiement  »Sétal sunu réew » prévue le 1er février, a informé jeudi le gouverneur, Said Dia.

    « Pour la journée de nettoiement, la berge du fleuve a été choisie dans la région. Ce site est une vitrine de la région de Matam, surtout pour ceux qui viennent de la Mauritanie par le fleuve. Il faut améliorer l’hygiène sur cet endroit en évacuant toutes les ordures », a-t-il dit au cours d’une rencontre avec les parties prenantes à cette journée d’investissement humain.

    Le chef de l’exécutif régional estime que ce site doit être bien nettoyé pour qu’il soit encore plus fréquentable.

    Said Dia a souligné que les jeunes, les femmes, les chefs de village, les  »bajenou gox » ont adhéré à ce choix et ont tous promis de faire le nécessaire, pour que la mobilisation soit réussie.

    « Chaque préfet a élaboré un plan d’action pour cette journée. Les moyens ont aussi été dégagés. Tout est fin prêt pour que cette journée soit une grande réussite. Nous comptons sur les populations pour une forte mobilisation », a-t-il déclaré.

    Des sites ont également été retenus dans les deux autres chefs-lieu de  département, Kanel et ranérou, et les arrondissements pour cette journée.

    Lors des précédentes journées, des sites comme les hôpitaux de Matam et Ourossogui, la gare routière régionale, les abords des cimetières de Matam ou encore le marché de Ourossogui avaient été choisis par les autorités.

    AT/ADL/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : le parc du Djoudj fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs (colonel)

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : le parc du Djoudj fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs (colonel)

    Saint-Louis, 16 jan (APS) – Le Parc national des oiseaux du Djoudj fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs en Afrique, a déclaré, mercredi, le colonel Ibrahima Guèye, Directeur des parcs nationaux du Sénégal.

    ´´Les oiseaux migrateurs, on le sait se déplacent de continent en continent. Cette journée de dénombrement international des oiseaux d’eau hivernants dans les zones humides, est une occasion de les compter au niveau de ces sites. Et le Djoudj, fait partie des plus importants sites d’hivernage d’oiseaux migrateurs en Afrique’´, a-t-il dit.

    Le Directeur des parcs nationaux du Sénégal (DPN), intervenait lors de la cérémonie officielle de la journée du Dénombrement international des oiseaux d’eau (DIOE), organisée cette année au Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD). 

     »Tous les moyens et efforts sont déployés ici, en ce moment crucial, pour ne pas justement rater le dénombrement des effectifs », a-t-il ajouté, en présence de plusieurs agents des parcs nationaux du Sénégal.

    Il a souligné que  »dans certaines parties du pays, le dénombrement des oiseaux d’eau peut durer jusqu’à six jours ».  »Actuellement, on est dans la phase de compilation des données », a-t-il précisé.

    L’oiseau parrain de cette édition est le dendrocygne fauve, une espèce d’oiseau appartenant à la famille des anatidés.

    Il a expliqué que  »le dendrocygne fauve, est un oiseau du Delta du fleuve Sénégal mais qu’on observe plus facilement dans la zone´´.

     »C’est pourquoi, nous l’avons choisi cette année pour s’intéresser de plus près à sa situation, voir quel est le souci réellement derrière la baisse progressive de ses effectifs », a-t-il ajouté.

     »Aujourd’hui, nous en avons vu que quelques espèces. Nous sommes en train de voir quel protocole mettre en place pour trouver les sources explicatives de la baisse des effectifs de cet oiseau », a-t-il indiqué.

    Par ailleurs, des fiches de présentation de l’oiseau parrain ont été élaborées pour faire connaître davantage cette espèce du Delta du fleuve Sénégal et partout sur le territoire national, a-t-il renseigné.

    Soulignant l’importance des oiseaux d’eau, il a relevé que  »leur présence, nous renseigne sur la qualité des habitats dits zones humides’´.

    Le colonel Guèye, a rappelé en outre que le Parc national des oiseaux du Djoudj, est un site Ramsar, c’est-à-dire une zone humide d’importance internationale consacrée par la convention Ramsar, depuis plusieurs années. 

     Il a assuré que ce parc renferme toutes les valeurs et remplit tous les critères qui permettent son inscription sur la liste des zones humides d’importance internationale, c’est-à-dire  de la Convention de Ramsar.

    Le directeur des parcs nationaux a évoqué au-delà de la diversité et de l’effectif des oiseaux migrateurs, la problématique de la conservation et restauration des zones humides surtout dans un contexte de changement climatique.

    Le Dénombrement international d’oiseaux d’eau (DIOE) est un programme de suivi des effectifs d’oiseaux d’eau, coordonné depuis 1967 par Wetlands International, bras technique de la Convention Ramsar sur les zones humides.

    Le dénombrement des oiseaux d’eau est effectué dans le monde dans plus de 150 pays.

    CGD/AB

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 janvier 2025

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    En introduction de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments suite aux conclusions des Etats généraux du secteur. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, de finaliser le Plan d’Action du Gouvernement pour la modernisation des transports terrestres, en tenant compte, dans l’agenda d’exécution, de toutes les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières liées à l’atteinte des objectifs collectifs définis. Il a rappelé au Gouvernement, dans le cadre de l’exécution des mesures d’amélioration de la sécurité routière, la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens à intensifier le processus de renouvellement des gros porteurs, des véhicules de transports urbains et interurbains de toutes les catégories. Il a demandé au Gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes. A ce sujet, le Gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle  (des  chauffeurs,  des  mécaniciens,  etc.)  et une  meilleure sécurisation  « des emplois informels » du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat, mais également la conclusion progressive de contrats de travail réguliers, assortis d’une couverture sociale systématique. Les dispositifs de la Convention nationale Etat-Employeur et de la Couverture sanitaire universelle doivent être mis à contribution dans ce sens.

    Revenant sur le Programme « Xeyu ndaw ñi », mis en œuvre depuis 2021 et qui connaît des manquements majeurs, le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres impliqués toutes les diligences nécessaires à l’évaluation et au recadrage avant fin mars 2025 dudit programme. Ce dernier doit évoluer vers un nouveau concept « Emploi des jeunes » plus efficient et fortement intégrateur de toutes les cibles. Cette revue pragmatique du Programme, devra permettre un recadrage rapide de ses composantes et de ses objectifs sectoriels en termes de création d’emplois et de promotion de l’entreprenariat à travers l’optimisation des financements alloués et les différentes activités génératrices de revenus.

    La mise en œuvre de la «Vision Sénégal 2050 » doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires. A ce sujet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures maritimes et portuaires  de  finaliser,  avant  fin  mars  2025,  la  nouvelle  politique  maritime  et  portuaire  du Sénégal, en tenant compte de la vocation maritime de notre pays et des différents projets réceptionnés, en cours ou en perspective. A ce titre, il a souligné la nécessité, en termes de réformes d’actualiser et d’élargir le cadre de gouvernance des ports publics et privés du Sénégal mais également de renforcer l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), au regard des enjeux nouveaux liés à la navigation maritime. Par ailleurs, il a demandé au Ministre des Infrastructures portuaires et maritimes, d’accentuer la modernisation des ports et quais de pêche. Ces établissements doivent bénéficier d’un programme élargi de modernisation sur l’étendue du territoire national.

    Le Président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’Etat et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (COSAMA), ainsi que la nécessité d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar, avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN), renforcée par la montée en puissance de la Marine nationale. Dans la même lancée, il a invité le Ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires à procéder avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Industrie et du Commerce, à l’évaluation et à la réorientation des missions et activités du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).

    Evoquant le renforcement des relations entre l’Etat et les religions, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement le rôle central des foyers religieux dans la consolidation de l’unité nationale et la stabilité sociale du Sénégal. Il a réitéré sa volonté de hisser ces relations à un niveau institutionnel élevé avec la création prochaine, après consultation de toutes les parties prenantes, de la Délégation générale aux Affaires religieuses.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre d’engager davantage le Gouvernement à accélérer la modernisation des cités religieuses et le développement du tourisme religieux.

    Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à prendre toutes les mesures nécessaires, sous la supervision du Premier ministre, afin d’assurer une bonne organisation de l’édition 2025 du Pèlerinage aux Lieux saints de L’Islam ainsi qu’aux Lieux saints de la Chrétienté. Il a enfin demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de veiller à la bonne préparation du Magal « Kazu  Rajab »,  prévu  le  27  janvier  2025  et  de  la  145ème édition  de  l’Appel  de  Seydina Limamou LAYE, prévu les 30 et 31 janvier 2025.

    Dans sa communication le Premier Ministre a tout d’abord rendu compte du déroulement et des principales conclusions de sa visite en République islamique de Mauritanie du 12 au 14 janvier 2025. Il a souligné les avancées significatives de la coopération entre les deux pays, en particulier sur les dossiers relatifs au développement du projet gazier GTA et ceux des secteurs de la pêche et du transport terrestre.

    Le Premier Ministre s’est ensuite félicité des conclusions de l’atelier de mise en œuvre opérationnelle de l’Agenda national de Transformation « Vision Sénégal 2050 », en exhortant les membres du Gouvernement à veiller au strict respect du chronogramme arrêté, notamment la validation de la liste des programmes, projets et réformes prioritaires ainsi que les dispositifs de pilotage et de suivi-évaluation. Il a insisté sur la prise en charge structurée de la conduite du changement, de la formation continue ainsi que du renforcement et de la valorisation des Cellules d’Etudes et de Planification.

    Revenant sur la nécessité d’un suivi minutieux des crédits budgétaires affectés aux dépenses d’investissement dans l’attente de la maturation des programmes et projets prioritaires de la Feuille de route 2025 du plan quinquennal 2025-2029, le Premier Ministre a demandé au Ministre des Finances et du Budget, en rapport avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre dans les plus brefs délais, la liste des programmes et projets à retenir au titre des dépenses à engager au cours du premier trimestre 2025, en vue de leur approbation par Monsieur le Président de la République.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil, dans le cadre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, des nouvelles modalités qui encadreront désormais l’approbation des missions à l’étranger des agents de l’Etat.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la nouvelle stratégie numérique du Sénégal dénommée « le New Deal technologique » ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères

    • Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de Classe exceptionnelle, matricule de Solde 604 129/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Belgique, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Emmanuel MACRON, Président de la République française, en remplacement de Monsieur El Hadji Magatte SEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur El Hadji Magatte SEYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 515 893/G, précédemment Ambassadeur du Sénégal en France, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El GHAZOUANI, Président de la République islamique de Mauritanie, en remplacement de Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Serigne  DIEYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde  518  082/R,  précédemment  Ambassadeur,  Directeur  de  Cabinet  du  Ministre  de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Marcelo Rebelo De SOUSA, Président de la République portugaise, en remplacement de Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, appelée à d’autres fonctions ;
    • Madame Mariame  SY,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal,  matricule  de solde 514 789/Z, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Espagne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie, en remplacement de Monsieur Bassirou SENE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
    • Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 513 808/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Abdelmadjid TEBBOUNE, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en remplacement de Monsieur Serigne DIEYE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amadou  Ndéné  NDOYE,  Conseiller  des  Affaires  étrangères  Principal, matricule de solde 606 903/ Z, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à New Dehli, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Stéphan Sylvain SAMBOU, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 611 465 / C, précédemment Ambassadeur, Directeur Afrique et Union Africaine au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, en remplacement du Général Jean-Baptiste TINE, appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 548/E, précédemment Ambassadeur, Directeur Asie, Pacifique, Moyen-Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo, en remplacement de Monsieur Abou LO.
    • Monsieur Djibril FOFANA, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 519 138 / G, est nommé Consul général du Sénégal à Milan, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOUF.

    AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

    • Monsieur Babacar MBAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604444/F, précédemment Directeur des Opérations douanières, est nommé Directeur général des douanes, en remplacement de Monsieur Mbaye NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ousmane KANE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606888/D, précédemment Directeur régional du Nord, est nommé Directeur des Opérations douanières, en remplacement de Monsieur Babacar MBAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Papa Thialaw FALL, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 604442/H, précédemment Directeur du Contrôle interne de la Douane, est nommé Directeur de la Réglementation et de la Coopération internationale, en remplacement de Monsieur Pape NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Soulé Ciré BOCOUM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611491/J précédemment Inspecteur des finances à l’IGF, est nommé Directeur du Contrôle interne de la Douanes, en remplacement de Monsieur Papa Thialaw FALL appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Amidou NDIAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606880/L, précédemment Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, est nommé Directeur des Systèmes d’informations des douanes, en remplacement de Monsieur Abdourahmane WADE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima FAYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606890/M, précédemment Directeur régional de Dakar-Port, est nommé Directeur du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur, en remplacement de Monsieur Amidou NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ndiaga SOUMARE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608850/K, précédemment Chef du Bureau des Hydrocarbures à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur des Enquêtes douanières, en remplacement de Monsieur Issa NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Malang DIEDHIOU Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608859/ B, précédemment Directeur régional du Sud, est nommé Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise, en remplacement de Monsieur Mouhamadine Oumar BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Cheikh DIOUF, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 624497/F, précédemment Chef du Bureau du Personnel et de la Gestion des Carrières à la Direction des Ressources humaines, est nommé Directeur régional du Sud, en remplacement de Monsieur Malang DIEDHIOU appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Bourama DIEME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616277/I, précédemment Directeur régional du Sud-Est, est nommé Directeur régional de l’Ouest, en remplacement de Monsieur Ahmadou THIOYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Issa NDIAYE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611433/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général des Douanes, est nommé Directeur régional du Sud-Est, en remplacement de Monsieur Bourama DIEME appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Saliou DIOUF, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 608856/E, précédemment Directeur régional du Centre, est nommé Directeur régional des Unités maritimes, en remplacement de Monsieur Ousmane FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ibrahima THIAM, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611464/D, précédemment Chef du Bureau particulier, est nommé Directeur régional du Centre, en remplacement de Monsieur Saliou DIOUF appelé à d’autres fonctions ;
    • Madame Fary SENE, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 611452/E, précédemment Chef de la Section contrôle en entreprise à la Direction des Enquêtes douanières, est nommée Directeur de la Logistique et des Finances, en remplacement de Monsieur Abdou Khadre Dieylani NIANG appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Babacar  Mbagnick  FALL,  Inspecteur  principal  des  douanes  de  classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606887/E, précédemment Chef du Bureau des douanes  de  Dakar-Port  Sud  à  la  Direction  des  Opérations  douanières,  est  nommé Directeur régional de Dakar-Port, en remplacement de Monsieur Ibrahima FAYE appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Mamadou DIAME, Inspecteur principal des douanes, matricule de solde n° 616196/M, précédemment Chef du Bureau Transit, Transbordement et Réexportation à la Direction des Opérations douanières, est nommé Directeur régional des Hydrocarbures, en remplacement de Monsieur Abdourahmane BA appelé à d’autres fonctions ;
    • Monsieur Ahmadou THIOYE, Inspecteur principal des douanes de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 606906/C, précédemment Directeur régional de l’Ouest, est nommé Directeur régional du Nord, en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle et Technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FINANCES / Formation sur le suivi du financement et l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FINANCES / Formation sur le suivi du financement et l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes

    Dakar, 14 jan (APS) – Une formation sur le suivi du financement et l’assurance des risques liés au climat et aux catastrophes s’est ouverte mardi à Dakar à l’intention des décideurs et des acteurs de toute la chaine de la gestion et du financement des risques, y compris les producteurs et les partenaires au développement, a constaté l’APS.

    La formation organisée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) s’étale sur trois jours.

    ‘’La pertinence de la tenue d’une telle formation réside dans le fait qu’elle permet de renforcer les capacités des participants’’, a déclaré Catherine Phuong, représentante résidente adjointe du PNUD à l’ouverture officielle de l’atelier.

    Cette formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de travail annuel du projet Facilité d’assurance et de financement des risques (IRFF), une initiative phare destinée à soutenir les bureaux pays du PNUD et les partenaires nationaux dans le monde entier.

    Elle couvre un éventail de domaines critiques où les solutions de transfert de risques et la collaboration avec l’industrie peuvent contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

      »Ce module vise à sensibiliser les participants à la nature des risques de catastrophe et à l’importance de l’anticipation financière pour préparer des solutions permettant de prévenir les catastrophes susceptibles de causer des pertes en vies humaines, économiques et matérielles importantes’’, a ajouté Catherine Phuong.

    Selon elle,  »cette formation encourage également une meilleure compréhension des innovations dans ce domaine, telles que les obligations catastrophes, les fonds de contingence et les plateformes d’assurance mutualisées offrant des solutions novatrices mais souvent complexes’’.

    Elle a relevé également que cette session de formation cherche à doter les participants d’outils analytiques pour évaluer les risques et promouvoir l’intégration de solutions financières dans les politiques publiques.

     Selon Mme Phuong,  ‘’investir dans la formation sur le financement et l’assurance des risques de catastrophe, c’est investir dans notre avenir collectif’’.

    Le représentant du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Dème, a souligné que les initiatives de financement et d’assurance aux risques liés au climat et aux catastrophes permettent d’identifier les atouts du pays en matière de prévention et de réponse aux risques.

    ‘’Face à l’émergence de ces risques difficiles à appréhender et de plus en plus incertains, nous devons également faire confiance au génie de l’assurance, à sa capacité d’adaptation, j’allais dire d’innovation, pour nous offrir des solutions répondant aux besoins croissants en matière de sécurité’’, a-t-il suggéré.

    Le PNUD a lancé, au mois de juillet, le projet Insurance and Risk Finance Facility (IRFF), (Facilité de financement de l’assurance et des risques) en vue de développer l’assurance inclusive et permettre aux populations les plus vulnérables d’en bénéficier.

    Initié en partenariat avec Insurance development forum (IDF) et le ministère des Finances et du Budget, ce projet vise également le partage de l’étude diagnostique sur l’assurance inclusive et le financement des risques de catastrophes au Sénégal.

    BB/AB/OID/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-TIC-PERSPECTIVE / L’IA, « un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international » (Christine Fages)

    SENEGAL-FRANCE-TIC-PERSPECTIVE / L’IA, « un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international » (Christine Fages)

    Dakar, 14 jan (APS) – L’Intelligence artificielle est un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile, estime l’Ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, soulignant la nécessité de permettre à l’IA de ‘’réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun’’.

    Dans une tribune publiée en prélude du Sommet pour l’action sur l’IA, la diplomate note que ‘’l’Intelligence artificielle (IA) est plus qu’une révolution industrielle et technologique’’.

    ‘’Elle porte le potentiel d’un profond changement de paradigme de nos sociétés, dans nos rapports au savoir, au travail, à l’information, à la culture et même au langage. En ce sens, l’IA n’est pas une technologie neutre, mais un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile’’, soutient Mme Farges.

    Dans sa tribune intitulée ‘’Intelligence Artificielle : vers le Sommet pour l’action’’ et dont copie a été transmise à l’APS, elle estime que ‘’l’enjeu est fondamental », est de  »permettre à l’IA de réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun permettant de contenir les risques propres au développement des technologies’’.

    La France a accepté la responsabilité d’approfondir la dynamique initiée par le Royaume-Uni et la Corée du Sud en accueillant les 10 et 11 février 2025, le Sommet pour l’action sur l’IA. La rencontre réunira à Paris près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement et d’un millier d’acteurs de la société civile venus d’une centaine de pays.

                                                                                                                »garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre »

    Dans la perspective du Sommet et de ses suites, l’Ambassadrice signale que ‘’l’action de la France porte en priorité sur trois objectifs concrets’’.

    Il s’agit d’abord de ‘’garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre, afin que chacun à travers le monde puisse en bénéficier et développer de nouvelles idées pour en réaliser tout le potentiel.

    ‘’Dans le but de réduire la fracture numérique croissante et d’endiguer la concentration excessive du marché de l’IA, le Sommet sera l’occasion de lancer une initiative d’ampleur pour l’IA au service de l’intérêt général afin de favoriser le développement et le partage de la puissance de calcul, de jeux de données structurées, d’outils ouverts et de formations des talents de demain. Ce projet sera porté tant par des acteurs publics que privés’’, a annoncé Christine Fages.

    Il faut ensuite, selon la diplomate, ‘’impérativement penser conjointement les deux transitions majeures de notre temps : l’environnement et la technologie’’.

    En effet, estime Christine Fages, ‘’si l’IA doit apporter tout son concours pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les écosystèmes, elle s’inscrit aujourd’hui dans une trajectoire intenable sur le plan énergétique’’.

    Selon elle, ‘’les dernières prévisions avancent ainsi des besoins en énergie pour le secteur de l’IA dix fois supérieurs, dès 2026, à ceux de 2023’’, une perspective qui ‘’n’est pas soutenable’’.

    Pour faire face à cette problématique, ‘’une coalition internationale et multipartites prenantes en faveur de l’IA durable’’ sera lancée à l’occasion du Sommet de Paris, a annoncé l’Ambassadrice.

    Son objectif est ‘’d’approfondir la recherche sur le coût environnemental de l’IA, d’évaluer les modèles sous ce prisme, de définir de nouveaux standards et d’accroître les investissements verts à tous les niveaux de la chaîne de valeur’’.

    Enfin, estime Christine Fages, il faut ‘’bâtir collectivement un système de gouvernance de l’IA efficace et inclusif qui ne se limite pas aux questions d’éthique et de sécurité’’.

    Elle a cité des enjeux ‘’primordiaux’’ comme la protection des libertés fondamentales, la propriété intellectuelle, la lutte contre la concentration du marché, l’accès aux données.

                                                                                                               Le leadership du Sénégal

    Concernant la gouvernance mondiale de l’IA, la diplomate a rappelé que seuls sept pays dans le monde sont aujourd’hui parties prenantes des principales initiatives internationales sur l’IA, et 119 en sont entièrement absents.

    Par ailleurs, plaide-t-elle, les acteurs privés et la société civile doivent également être inclus afin de définir ensemble une architecture commune de gouvernance internationale de l’IA.

    Selon Christine Fages, plus de 700 partenaires, publics comme privés, chercheurs et ONG issus des cinq continents contribuent depuis plusieurs mois à la préparation du Sommet de Paris.

    Le Sénégal, affirme-t-elle, ‘’un acteur de référence dans l’organisation du Sommet pour l’action sur l’IA’’, est ‘’l’un des 15 membres de son comité de pilotage, reflétant la dynamique singulière qui caractérise l’écosystème sénégalais d’IA et le leadership du Sénégal sur la scène internationale dans ce domaine’’.

    Elle signale que ‘’le Sénégal est également le seul pays du continent africain à avoir rejoint et à participer au Partenariat Mondial de l’Intelligence Artificielle’’.

    A Paris, aucun sujet ne sera éludé, promet la diplomate : du futur du travail à l’IA frugale, de la sécurité des modèles aux écosystèmes d’innovation, de la nécessaire diversité linguistique (et donc culturelle) à la protection des données personnelles.

    ‘’Chacun d’entre nous est concerné et peut accompagner la dynamique qui mène au Sommet pour l’action sur l’IA, afin qu’ensemble nous construisions, dans un cadre de confiance, l’IA au service de tous, pour un monde prospère, plus ouvert et plus inclusif’’, conclut-elle.

    OID/AB

  • SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : lancement de la caravane nationale pour une pêche durable

    SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : lancement de la caravane nationale pour une pêche durable

    Saint-Louis, 13 jan (APS) – La caravane nationale pour une pêche durable’’, initiée par la Coalition nationale pour une pêche durable (CONAPED), a sillonné lundi les artères de la ville de Saint-Louis, une procession au terme de laquelle un mémorandum a été remis au gouverneur de région, Al Hassan Sall.

    Le mémorandum remis au chef de l’exécutif régional est intitulé ‘´Charte pour une pêche durable’’.

    Avant sa remise au gouverneur, la caravane a sillonné quelques ruelles de Saint-Louis, dont celles de Guet Ndar, quartier considéré comme un fief des pêcheurs.

    Cette caravane lancée dans la vieille ville sera clôturée à Mbour le 23 janvier, selon les organisateurs.

    Elle est placée sur le thème ‘´Ensemble pour une pêche durable, gérée de manière transparente et inclusive, au bénéfice des populations sénégalaises à l’horizon 2030’’.

    ‘’Nous venons de lancer la caravane initiée par la CONAPED pour la pêche durable ici à Saint-Louis. Cette initiative rentre dans le cadre du développement de la pêche’’, a déclaré Alioune Diop, inspecteur régional de la pêche artisanale de Saint-Louis.

    Il a insisté sur le  »caractère essentiel » de la durabilité de la pêche, soulignant les difficultés que traversent le secteur de la pêche, notamment dans la ville de Saint-Louis.

    ‘’La pêche de façon générale traverse beaucoup de difficultés à Saint-Louis, notamment la rareté de la ressource, le changement climatique, l’érosion côtière mais également la brèche’’, a-t-il expliqué.

    Dans sa communication, le gouverneur a remercié la CONAPED pour cette initiative et félicité les acteurs de la pêche.

    CGD/AMD/ASG/ADL

  • SENEGAL-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Des populations de Pout et Keur Moussa dénoncent la reprise des activités de l’usine de recyclage du plomb de Ndiakhate

    SENEGAL-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Des populations de Pout et Keur Moussa dénoncent la reprise des activités de l’usine de recyclage du plomb de Ndiakhate

    Thiès, 13 jan (APS) – Des populations des villages rattachés aux communes de Pout et Keur Moussa, dans le département de Thiès, dénoncent la reprise des activités de l’usine de recyclage de plomb installée à Ndiakhate, a constaté l’APS.

    Elles se sont réunies dimanche à Palal, un village de la zone, « pour déplorer et dénoncer » la reprise des activités de cette usine, source de pollution.

    La reprise de cette usine de recyclage de plomb semble jeter à l’eau toutes les avancées que le collectif a enregistrées depuis le début son combat pour la délocalisation de cette unité industrielle, entre 2020 et 2022.

    Dans le cadre de ses démarches, ledit collectif a rencontré, en octobre dernier, le ministre de l’Environnement, avec qui il a « discuté de long en large » des problèmes générés par cette usine, a rappelé son coordonnateur, Mamadou Lèye, lors d’un point de presse.

     »Il y a deux semaines, l’usine de recyclage a repris ses activités », a-t-il affirmé, ajoutant que « la population continue à subir des dommages inimaginables », depuis que cette usine s’est installée à Ndiakhate, non loin de Pout.

    « Nous avons vu des maladies qui n’existaient pas dans la zone », a noté le coordonnateur, évoquant « des cas d’avortement, de sinusite, d’asthme ».

    S’y ajoute que les agriculteurs de la zone ont constaté une « baisse drastique des rendements », alors que ceux d’entre eux qui travaillaient en face de l’usine, ont été « obligés de lâcher leurs champs pour aller s’installer ailleurs ».

     »Nous traversons d’énormes difficultés à cause de cette usine de plomb », a déploré M. Lèye.

    Il a rappelé qu’en 2023, le ministre alors chargé de l’Environnement, Alioune Ndoye, avait adressé une mise en demeure à l’usine de recyclage de batteries en plomb, après que ses services techniques avaient effectué une visite de terrain et confirmé la pollution dont se plaignaient jusque-là les riverains de l’usine, dans les communes de Pout et Keur Moussa.

     »À notre grande surprise, quelques mois après, on a vu que l’usine avait réussi à obtenir une dérogation de trois mois, [prétendument] pour épuiser ses stocks », a regretté Mamadou Lèye.

    « Tout le monde, dans la zone, veut que cette usine soit délocalisée une bonne fois pour toutes pour qu’on puisse s’épanouir et faire nos activités convenablement », soutient-il.

    En mai 2023, des travailleurs de l’usine, accompagnés d’un consultant, avaient fait visiter l’unité à des journalistes, pour battre en brèche les griefs portés contre l’activité de l’usine.

    Serigne Abdou Lahad Yade, consultant dans un cabinet indépendant dont la société s’était attaché les services, avait soutenu que les particules de plomb prélevées dans l’air ambiant et sur le sol, à l’extérieur de l’usine, sont « très largement en-deçà de la limite admise ».

    Les prélèvements effectués dans l’environnement immédiat des installations, dans le village de Ndiakhate et dans les champs, ont été selon lui soumis au laboratoire de l’Institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

    Ces prélèvements ont porté sur des points géolocalisés, avec possibilité de réaliser une contre-expertise par un autre cabinet, a-t-il souligné, comme gage de transparence.

    Au moment où le four fonctionne, il n’y a presque pas de fumée au niveau de la cheminée, avait-il fait constater, relevant que ce résultat a été atteint grâce à l’installation de filtres électrostatiques qui retiennent « à peu près 99% » des particules de plomb.

    Selon l’étude, l’air ambiant contient, par contre, une forte teneur en poussière d’argile en suspension, avait-il admis, précisant que cela peut se comprendre en raison de la proximité d’une cimenterie.

    « Dire que l’usine (de recyclage de plomb) pollue l’environnement est inexact », avait-il conclu, citant l’étude en question.

    À l’intérieur, toutefois, l’air ambiant atteint parfois des « niveaux anormaux », a noté l’environnementaliste, relevant que le rapport recommande que le personnel soit doté de moyens de protection adaptés à l’activité, comme des masques à gaz, des lunettes et autres équipements de protection individuelle.

    L’unité continuera à faire l’objet d’un suivi, pour vérifier le respect des recommandations, avait annoncé le consultant dont le cabinet est agréé, selon lui, par l’État.

    BT/ADI/BK/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVENTION / Kédougou : 54 feux précoces réalisés pour lutter contre la propagation des feux de brousse (eaux et forêts)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVENTION / Kédougou : 54 feux précoces réalisés pour lutter contre la propagation des feux de brousse (eaux et forêts)

    Kédougou, 12 jan (APS) – Cinquante quatre feux précoces sur tapis herbacé, contrôlés et maitrisés, ont été réalisés sur la période autorisée du 10 novembre 2024 au 10 janvier 2025 dans le département de Kédougou (est) pour servir de barrière à toute propagation des feux de brousse dans certaines zones, a appris dimanche l’APS du lieutenant, Ansoumana Sonko, chef du secteur départemental des eaux forêts.

     »Ces 54 cas de feux précoces préventifs sont réalisés sur 335,976 hectares de tapis herbacé sur la durée de deux mois autorisée par le préfet du département de Kédougou. Et, la mise à feu précoce et sous contrôle de ces hectares de tapis herbacé, servira de barrière et de piste pour éviter la propagation des feux de brousse dans certaines zones du département », a dit M. Sonko, lors d’un entretien accordé à l’APS.

     »Le service départemental des eaux forêts, a de son côté jugé nécessaire de faire, cette année, un traitement routier consistant à désherber 32, 28 kilomètres pour éviter les feux de brousse qui se déclarent le long de certains axes routiers du département », a-t-il indiqué.

     »Nous avons également ouvert 5 à 6 kilomètres de pare-feu dans le département de Kédougou », a-t-il encore indiqué, ajoutant qu’avec les agents du programme +xeyu ndaw ni+ et l’aide de l’entreprise Soseter’’, 800 mètres de pare-feu ont été réalisés au niveau du village Kenioto, précisément sur la route de Saraya. 

    Ansoumana Sonko a indiqué que le département de Kédougou a enregistré en ce début d’année 2025, deux cas feux de brousse qui ont ravagé 30, 05 hectares du tapis herbacé.

     »Nous avons remarqué cette année une très grande diminution des feux de brousse parce que nous avons très tôt augmenté les feux précoces et désherbés les axes routiers, depuis la fin de l’hivernage dernier. N’empêche, nous avons un tapis herbacé qui est encore là et qu’on doit protéger », a-t-il dit.

    Le lieutenant Sonko a également relevé que le service départemental, a réalisé dans le cadre de la prévention des feux de brousse, 36 séances de sensibilisation et des émissions radiophoniques.

     »On a pu toucher plus de 21 mille 422 personnes dans nos activités de sensibilisation et de reboisement dans le cadre de la lutte préventive contre les feux de brousse », a-t-il renseigné en annonçant la mise en place de  »quatre comités de lutte contre les feux de brousse » dans le département.

    Le service départemental des eaux forêts de Kédougou a bénéficié d’un appui en matériel du comité de lutte régional contre les feux de brousse, a-t-il signalé.

     »Nous avons eu aussi grâce au partenaire de Mangem de la société minière Iam Gold Boto, 388 équipements (pelles, des râteaux, des arrosoirs, des gants, des seaux) de lutte contre les feux de brousse destinés à  équiper 10 comités de lutte du département de Kédougou », a-t-il indiqué.

    Il a invité les autorités territoriales, les chefs de quartier et villages à sensibiliser les usagers de route et les orpailleurs clandestins pour éviter de provoquer des feux de brousse.

     »Il faudrait pour cela une grande sensibilisation à la base surtout à l’endroit des usagers de la route, les orpailleurs clandestins et des récolteurs de miel, principaux responsables des feux de brousse’’ a-t-il suggéré.

    Il a expliqué que les impacts écologiques à l’origine de la perte de certaines espèces végétales et animales dans le département de Kédougou sont causés par ces gens.

    PID/AB/MK

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ECONOMIE /  À Ziguinchor, la récurrence des feux de brousse et la coupe illicite de bois menacent l’essor du label ‘’maad de Casamance’’  (producteur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ECONOMIE /  À Ziguinchor, la récurrence des feux de brousse et la coupe illicite de bois menacent l’essor du label ‘’maad de Casamance’’  (producteur)

    Dakar, 11 jan (APS) – Les feux de brousse récurrents et la coupe illicite de bois menacent de plus l’existence du Saba senegalensis (maad-en langue wolof), une espèce végétale bien répandue au sud du pays, en Casamance, portant le même nom que son fruit, ainsi que l’essor du label ‘’maad de Casamance’’, premier produit transformé sénégalais à recevoir, l’indication géographique protégée (IGP) de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), a indiqué le producteur Pape Tahirou Kanouté, directeur exécutif de l’ONG ETDS (Economie Territoires et Développement Services).

      »Aujourd’hui, le produit labellisé +maad de Casamance+ qui fait la fierté du Sénégal, est confronté à d’énormes défis environnementaux pour continuer son essor », a dit à l’APS, M. Kanouté, directeur exécutif de l’ONG ETDS, lors d’une exposition de produits locaux.

     »Le problème, a-t-il expliqué, c’est qu’en Casamance, il y a beaucoup de feux de brousse, et le +maad+, un arbre fruitier dont les lianes s’élancent autour des arbres est généralement bien impactée ».

     »Lors de ces cas de feux de brousse, cette espèce végétale est généralement bien impactée », a-t-il réitéré, ajoutant qu’en plus des incendies,  »la coupe abusive des arbres affecte également la productivité des lianes qui fournissent, le  »maad », fruit sauvage de cette plante de la famille des apocynacées.

    M. Kanouté a indiqué que les acteurs de la filière (cueilleurs, transformatrices, distributeurs) ont mis sur pied l’Association pour la protection et la promotion de l’indication géographique du + maad de Casamance’’ (APPIGMAC), pour assurer la protection et la commercialisation du produit + maad de la Casamance+.

    Le directeur exécutif de l’ONG ETDS a rappelé que   »l’initiative de labélisation du produit +maad de Casamance+ est partie d’un séminaire tenu à Cap Skiring, en 2017, suite à une demande des femmes transformatrices de la Casamance ».

     »Cet atelier avait regroupé en son temps, des participants venus de 30 pays africains et européens, pour aborder des questions relatives à l’indication géographique », a-t-il ajouté, soulignant que c’est sept ans plus tard, notamment, le 25 juin 2024, que le +maad de Casamance+ a été labellisé, avec une indication géographique protégée (IGP) par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).

    Il a expliqué que l’indication géographique, est un  »droit de propriété intellectuelle qui vise à protéger le nom d’un produit ayant une qualité, des caractéristiques ou une réputation liée à son origine géographique ».

     »Cette indication n’autorise plus à d’autres transformateurs de transformer le fruit sauvage de Casamance en le renommant +maad de Casamance+ car il est désormais, un droit de propriété », a précisé M. Kanouté.

    Le directeur des Petites et moyennes entreprises du Sénégal, Henri Fall Carvalho, a estimé que le  Sénégal peut se targuer d’avoir sa première indication géographique protégée grâce au label ‘’maad de Casamance. »

     »Cette indication géographique protégée permet à un produit de se vendre sur le marché international, à dix fois plus cher voire cinquante fois plus que son prix local. Ce qui est une manne financière et une voie pour renforcer, le chiffre d’affaires des entreprises », a ajouté M. Carvalho.

     »Le +maad de Casamance+ répond à des exigences clairement définies et qui sont très élevées », a-t-il magnifié.

     »Du moment que l’indication géographique +maad de Casamance+ est une opportunité et une fierté, nous ne ménagerons plus aucun effort en relation pour renforcer les acquis, diversifier les initiatives pour obtenir d’autres labélisation », a assuré Henri Fall Carvalho.

    Le +maad+ est aussi appelé +zaban+ en langue bambara ou dioula,  +malombo+ au Congo.

    ID/AB/MK

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Kédougou : des acteurs locaux formés sur le suivi des normes environnementales et sociales du secteur extractif

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Kédougou : des acteurs locaux formés sur le suivi des normes environnementales et sociales du secteur extractif

    Kédougou 10 jan (APS) – Les acteurs locaux et territoriaux de la région de Kédougou (est) ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur le suivi des normes environnementales et sociales, ainsi que sur le budget participatif et le suivi citoyen des ressources issues du secteur extractif, a constaté l’APS.

    ‘’Cette activité vise à renforcer les capacités des acteurs locaux sur le cadre environnemental et social de la Banque mondiale pour un meilleur suivi de la gestion des ressources extractives’’, a expliqué Serigne Saliou Sène, chargé du projet contrôle citoyen des entreprises extractives et des finances publiques ‘’ À égalité phase 2’’ à Enda Lead Afrique Francophone.

    Il s’exprimait lors de la clôture de la session de renforcement de capacités des acteurs locaux et territoriaux sur les normes environnementales et sociales organisée par Enda Lead Afrique Francophone et son partenaire Oxfam.

    Serigne Saliou Sène a annoncé la mise sur pied d’un cadre local de concertation, dont les modalités de fonctionnement et les thématiques prioritaires ont été établies de concert avec les acteurs.

    ‘’Nous avons formé les bénéficiaires sur les méthodes de suivi des revenus issus du secteur extractif afin de favoriser l’engagement des acteurs dans le suivi environnemental et social et des revenus issus du secteur extractif à travers un plan d’action local’’, a-t-il ajouté.

    Le représentant du Conseil départemental de Kédougou, Oudy Diallo, a rappelé les dégâts écologiques de l’impact de l’exploitation minière dans la région.

    ‘’Les impacts écologiques sont très énormes dans la région de Kédougou à cause des concessions minières et des exploitants clandestins des sites d’orpaillage ‘’, a-t-il déploré.

    M. Diallo, par ailleurs chargé du volet Environnement dans le Conseil départemental de Kédougou, a invité les sociétés minières en activité dans la région à augmenter les subventions octroyées aux collectivités territoriales.

    ‘’Les sociétés minières doivent renforcer leur financement surtout dans le cadre des microprojets des collectivités territoriales afin que les communautés puissent bénéficier réellement des retombées économiques des opérations minières’’, a-t-il préconisé.

    PID/ABD/AB/ABB