Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-ENERGIE / Installation à Matam d’une cellule du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies

    SENEGAL-ENERGIE / Installation à Matam d’une cellule du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies

    Matam, 30 mai (APS) – Une cellule du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies (REGEP) a été installée, mardi, à Matam, avec pour objectif principal  »de permettre aux femmes et aux jeunes de trouver dans les secteurs des énergies des dérivées structurelles ».

     »Nous sommes venus à Matam pour installer une cellule du Réseau des femmes et jeunes dans les secteurs des énergies au niveau communal avec l’accompagnement des autorités administratives et des élus locaux de la région », a déclaré la présidente du REGEP, Rokhaya Daba Fall, lors d’une conférence de presse.

    Madame Fall a indiqué que le REGEP compte rencontrer les acteurs des organisations de la société civile dans le but de  »fédérer leurs efforts pour faire représenter les jeunes et les femmes dans les secteurs des énergies à tous les échelons ».

     »Nous sommes partis d’un constat à savoir que la majorité de la population est composée de jeunes et de femmes. Nous avons aussi vu que de façon générale, à chaque fois qu’il y a un projet des Nations Unies, on se rend compte que ce sont les deux couches sociales qui sont toujours laissées en rade », a-t-elle signalé.

    Selon elle, les jeunes et les femmes ne bénéficient pas des projets mis en place par des structures nationales et internationales.

    Elle a souligné que si les énergies sont portées par les jeunes et les femmes, l’usage qu’on en fait sera au bénéfice de la Nation, ajoutant que la femme  »pense toujours à la famille et le jeune pense lui a son avenir ».

    Rokhaya Daba Fall a annoncé que ce même travail sera fait dans le département de Kanel.

    AT/OID/ASB

  • SENEGAL-NUMERIQUE / Ziguinchor : l’université numérique Cheikh Hamidou Kane présente son programme FORCE-N

    SENEGAL-NUMERIQUE / Ziguinchor : l’université numérique Cheikh Hamidou Kane présente son programme FORCE-N

    Ziguinchor, 30 mai (APS) – La région de Ziguinchor (sud) a abrité, mardi, un comité régional de développement (CRD) consacré au partage d’informations sur l’université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK) à travers la présentation de ses différents projets et programmes, notamment le programme de formation dans le numérique ( FORCE-N ), a constaté l’APS.

    « Cette réunion a pour objectif de partager avec les acteurs le modèle de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, ses acquis, ses défis et ses projets pour une meilleure appropriation des acteurs », a expliqué son recteur, le professeur Moussa Lo.

    Cette rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur de Ziguinchor chargée des affaires administratives, Safiétou Joséphine Dieng en présence des acteurs de l’éducation et des autorités administratives.

    « Nous voulons que ces acteurs puissent mieux s’approprier nos projets et pouvoir bénéficier et exploiter les opportunités offertes par notre université », a dit le recteur de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane.

    Il a rappelé que la « formation ouverte pour le renforcement des compétences pour l’emploi et l’entrepreneuriat dans le numérique (FORCE-N) a été lancée par la Fondation Mastercard, en partenariat avec l’Université Cheikh Hamidou Kane, ex-Université virtuelle du Sénégal (UVS). Ce programme « cible 80.000 jeunes à l’horizon 2027 », a-t-il précisé.

    « Le programme FORCE-N vise l’employabilité dans le domaine du numérique. Il vise à former 80.000 jeunes à l’horizon 2027 dans le domaine du numérique et aussi à insérer 70.000 jeunes », a ajouté le professeur Lo.

    Selon lui, « dix ans après sa création, l’université Cheikh Hamidou Kane a fait beaucoup de progrès avec ses 60.000 étudiants répartis au niveau des 17 localités du pays, avec des résultats probants sur le plan de l’insertion professionnelle et sur le plan de la réussite des étudiants ».

    Le professeur Lo a par ailleurs fait observer que l’université Cheikh Hamidou Kane a aujourd’hui une offre de formation qui est repartie en trois pôles de formation : un pôle sciences technologies et numériques, un pôle lettres et sciences humaines et de l’éducation et un pôle sciences économiques juridiques.

    ‘’Le programme FORCE-N est un mécanisme innovant basé sur les technologies de l’information et de la communication », a pour sa part expliqué l’adjointe au gouverneur de Ziguinchor chargée des affaires administratives, Safiétou Joséphine Dieng, invitant les apprenants et la communauté à utiliser ce mécanisme et à en profiter en terme de professionnalisation à l’ère du numérique.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Lutte contre les émissions des gaz à effet de serre : un expert encourage le refroidissement vert

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Lutte contre les émissions des gaz à effet de serre : un expert encourage le refroidissement vert

    Dakar, 30 mai (APS) – Le coordinateur national du projet Refroidissement respectueux de l’ozone et du climat en Afrique de l’Ouest (ROCA), Abdoulaye Gaye, a encouragé, mardi, à Dakar, les populations et les services de l’Etat à privilégier l’utilisation du refroidissement vert, afin de lutter contre les émissions des gaz à effet de serre.

    ‘’Le refroidissement vert est un refroidissement respectueux de l’ozone et de l’environnement de manière générale. Donc, quand on parle de refroidissement, nous nous efforçons dans les technologies proposées de faire de telle sorte que l’ensemble des appareils que nous proposons n’aient pas impact négatif sur l’environnement, ne détruisent pas la couche d’ozone et ne participent pas non plus à l’émission des gaz à effet de serre’’, a-t-il expliqué.

    Il exprimait lors d’un atelier de renforcement de capacités des journalistes et acteurs des médias sur les enjeux de la lutte contre la crise climatique et les technologies de refroidissement écologique.

    ‘’Nous promouvons, dans le cadre du projet, des appareils de refroidissement sobres en énergie et qui sont très performants sur le plan énergétique’’, a-t-il-souligné. Il précise qu’il s’agira dans le cadre de ce projet pilote d’équiper des bâtiments administratifs de climatiseurs verts, soulignant que le refroidissement vert est un investissement durable tant sur le plan social qu’économique.

    Abdoulaye Gaye a mis en garde contre l’utilisation des équipements de seconde main, notamment des réfrigérateurs qui, estime-il, ‘’participent à l’augmentation des émissions ».  »Ce sont des appareils énergivores et on sait que quand on consomme beaucoup d’énergies, on participe à l’émission des gaz à effet de serre’’, a-t-il rappelé.

    Le projet Roca est financé par la coopération allemande et l’Union européenne. Au Sénégal, il est sous la tutelle du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, plus particulièrement sous la tutelle du bureau national d’ozone.

    Des projets pilotes sont en cours dans le nord, au centre et au sud du pays, afin de mieux vulgariser les bonnes pratiques du refroidissement vert au Sénégal.

    Dans le nord du Sénégal, notamment dans la commune de Ndioum (Podor), des chambres froides seront installées au profit des populations. A Ziguinchor, un projet pilote spécialisé dans la transformation des ‘’made’’ sera également installé. Le projet compte accompagner également les pécheurs de Kaolack pour l’installation d’une fabrique de glace.

    ABD/ASG/OID

  • MONDE-CLIMAT / 60% des pays souffrent du réchauffement climatique, première cause du renchérissement des prix

    MONDE-CLIMAT / 60% des pays souffrent du réchauffement climatique, première cause du renchérissement des prix

    De l’envoyé spécial de l’APS, Baboucar Thiam

    Marrakech (Maroc), 30 mai (APS) – Soixante pour cent des pays souffrent aujourd’hui du réchauffement climatique, dont l’impact se traduit par des prix des produits de plus en plus élevés, a alerté mardi à Marrakech le député socialiste marocain, Abdelkader Ettaher.

     

    Le parlementaire s’exprimait lors d’un panel tenu le même jour à Marrakech dans le cadre du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates.

    Organisé en partenariat avec le réseau MENA-Latina, ce forum intervient dans un contexte marqué par de nombreux bouleversements à l’échelle mondiale, lesquels ont des répercussions dans les domaines géopolitiques, économiques, sociaux et environnementaux.

    ‘’Inégalités, pauvreté et gestion des ressources : vers une protection sociale plus équitable’’ est le thème de ce panel animé notamment par des députés socialistes du Maroc, du Chili, du Mexique.

    ‘’Les problèmes environnementaux ont poussé l’émergence des projets verts, la naissance  d’une industrie verte’’, a signalé Abdelkader Ettaher, suggérant de ‘’trouver d’autres ressources pour lutter contre le réchauffement climatique’’.

    Dans un contexte où les équilibres naturels sont en train d’être rompus, des espèces animales et végétales disparaissent à une vitesse sans précédent, le député a préconisé ‘’ une meilleure inclusion pour garantir une bonne gestion des ressources et créer un équilibre dans l’environnement’’.

    ‘’Au Maroc, explique-t-il, une nouvelle loi est adoptée pour réduire l’impact des gaz à effet de serre, encourager l’émergence de projets qui garantissent l’économie verte tout en respectant l’équilibre environnemental.’’

    Il a rappelé que ‘’le Maroc dépend beaucoup sur ce qui peut détruire, notamment le gaz, le pétrole, l’industrie fossile qui émettent beaucoup de CO2’’. Il a signalé que le pays travaille aujourd’hui à réduire sa dépendance aux produits importés  et à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. ‘’

    « Le Maroc produit 40 pour cent de ses besoins énergétiques en énergies renouvelables et envisage d’atteindre les 50 pour cent (…)’’, a renseigné le député socialiste Marocain.

    ‘’Aujourd’hui, les parlementaires doivent trouver des solutions aux problèmes de l’environnement, pour lutter efficacement contre la pauvreté’’, a pour sa part affirmé la parlementaire  mexicaine, Carla Ayala.

    Elle estime qu’‘’il faut travailler à éveiller les consciences’’, soulignant qu’on peut  »trouver des solutions durables à ces problématiques’’. Selon elle, ‘’on attend que les gouvernements puissent relever les défis’’.

    BT/ASG/ADL/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ASSAINISSEMENT / Touba : les travaux de gestion des eaux pluviales avancent à un rythme « très satisfaisant »(PM)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ASSAINISSEMENT / Touba : les travaux de gestion des eaux pluviales avancent à un rythme « très satisfaisant »(PM)

    Touba, 30 mai (APS) – Les travaux engagés pour lutter contre les inondations dans la ville de Touba avancent à un  »rythme très satisfaisant », a indiqué le Premier ministre Amadou Bâ.

    ‘’Les travaux pilotés par l’Office national de l’assainissement du Sénégal (…) avancent vraiment à un rythme satisfaisant et c’est lié à l’importance que le chef de l’État accorde au bien-être des populations, notamment dans une localité comme Touba », a-t-il déclaré à la presse.

    Il en a donné l’assurance lors d’une visite de chantiers qu’il a effectuée lundi dans la cité religieuse, notamment sur les sites de Nguiranène, un quartier de la commune de Touba mais également sur le bassin de Keur Kabe.

    Il a signalé que l’entreprise chargée des travaux a déjà reçu une partie des paiements’’. Le gouvernement a déjà injecté 45 milliards de francs CFA au niveau de la localité de Touba, dont 12 milliards de francs CFA pour les eaux usées pour lesquelles les travaux sont achevés à 75 pour cent.

    Amadou Bâ relève qu’ »’il y a encore un déficit sur le financement’’, soulignant qu’avec le ministère en charge des Finances et du Budget, ‘’les dispositions seront prises, pour que les travaux liés à l’assainissement, particulièrement sur le volet eaux usées, puissent redémarrer dans les meilleurs délais’’.

    Il a assuré que  »toutes les dispositions seront prises par le gouvernement pour pouvoir atténuer d’une manière très sensible les effets d’éventuelles inondations ».

    Amadou Ba, qui est aussi le ministre des Sports, a visité le chantier du nouveau stade de Mbacké en construction, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, rassurant ainsi la jeunesse sur la livraison de cette infrastructure dans les  »meilleurs délais ».

    Le Premier ministre a effectué sa visite en compagnie d’une forte délégation composée, entre autres, du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, du ministre en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, du ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public, Gallo Bâ, par ailleurs maire de Mbacké.

    Le ministre de la Femme et de la Protection des enfants, Fatou Diané, et le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamour Diallo ont aussi pris part à cette visite. Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, le préfet du département de Mbacké, Khadim Hann, le maire de la commune de Touba, Abdoul Ahad Kâ, étaient également au côté du Premier ministre.

    Amadou Ba a rendu une visite de courtoisie aux autorités et dignitaires religieux de Touba, avant de se rendre au Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation. Lors de cette dernière étape, il a échangé avec le président de ce complexe, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké.

    CGD/ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-BM-CLIMAT-PARTENARIAT / Changement climatique : Plus d’un milliard FCA pour faciliter l’accès à la finance et à la taxe carbone  

    SENEGAL-BM-CLIMAT-PARTENARIAT / Changement climatique : Plus d’un milliard FCA pour faciliter l’accès à la finance et à la taxe carbone  

    Dakar, 26 mai (APS) – Le Sénégal et la Banque mondiale viennent de signer un accord de partenariat pour la mise en place de marchés du carbone (PMI) pour une durée de deux ans, avec un financement de deux millions de dollars US, soit plus d’un milliard de francs CFA, afin de faciliter l’accès à la finance et à la taxe carbone.

    « Malgré les progrès réalisés dans le domaine du marché carbone, nous constatons qu’il reste encore des progrès à faire dans ce domaine pour assurer une prise en charge des besoins appropriés du Sénégal dans le domaine du marché carbone. C’est dans ce cadre que s’inscrit la collaboration entre le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale en vue de l’exécution du PMI pour une durée de deux ans avec un financement de deux millions de dollars US », a relevé Baba Dramé, directeur de l’environnement et établissements classés.

    Il s’exprimait lors d’un atelier de lancement du projet PMI, en présence de Maria Sarraf, directrice de l’environnement de l’Afrique de l’Ouest pour la Banque mondiale.

    « Ce projet permettra de faciliter un meilleur accès des parties prenantes à la finance, à la taxe carbone à travers notamment le renforcement des cadres de gouvernance dédiés et la mise en place des règles et procédures, le développement des outils techniques et l’élaboration des prix sur les modalités de mises en place de cet axe », a-t-il-souligné.

    M. Dramé a engagé les responsables de l’exécution du projet à « faire toutes les études de faisabilité pour informer les autorités qui en dernier ressort décideront ».

    Il a invité les acteurs politiques, de la société civile et du secteur privé à s’impliquer en proposant les meilleures options possibles afin de mener à bien ce processus.  Il a assuré que le ministère de l’Environnement veillera au suivi de la mise en œuvre effective de ce projet avec l’ensemble des parties prenantes et garantira l’atteinte des objectifs fixés.

    Prenant part à cet atelier d’ouverture, Maria Sarraf, directrice de l’environnement de l’Afrique de l’Ouest pour la Banque mondiale, a dit que « ce projet va permettre au Sénégal de préparer une feuille route pour la taxe carbone, un meilleur accès et participation aux marchés internationaux du carbone ».

    Elle a félicité le Sénégal « en tant que pionnier dans la sous-région pour maîtriser certains instruments financiers d’action climat et pour ses nombreux progrès en matière de politiques climatiques ».

    ABD/MD/BK

     

     

  • SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Des entreprises belges et sénégalaises signent 40 conventions de partenariat, selon l’ambassade du royaume

    SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Des entreprises belges et sénégalaises signent 40 conventions de partenariat, selon l’ambassade du royaume

    Dakar, 25 mai (APS) – La mission économique belge menée à Dakar sous la direction de la princesse Astrid s’est achevée jeudi par la signature de 40 conventions de partenariat entre des entreprises du royaume et du Sénégal, a appris l’APS des services diplomatiques belges dans la capitale sénégalaise.

    « Elle s’est bien déroulée, et les deux parties se félicitent du nouvel élan initié par ces rencontres », affirme la même source en parlant de cette mission, dans un communiqué.

    Quatre entreprises du royaume de Belgique, dont Port of Antwerp Bruges International, ont signé un accord de partenariat pour la réalisation du projet Jambaar, une initiative gouvernementale faisant partie du Plan Sénégal émergent, dont le but est de « rendre les ports du Sénégal performants et de faire du Sénégal un hub portuaire et logistique à l’horizon 2035 ».

    C’est « un projet dont l’investissement total est estimé entre 95 et 115 milliards de francs CFA ».

    En ce qui concerne la gestion industrielle des déchets médicaux, « un enjeu majeur pour le Sénégal », l’entreprise belge Ecosteryl a signé un accord avec le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, pour lui apporter son savoir.

    « Ce projet national permettra l’installation de six plateformes industrielles de décontamination des déchets biomédicaux à travers le pays, pour un total de 16 machines permettant de traiter jusqu’à 24.000 tonnes de déchets médicaux par an », explique le communiqué.

    La société Wasser Arame, dirigée par l’entrepreneur sénégalais Matar Niang, a décidé de faire appel à Waterleau, un partenaire belge, pour « jouer un rôle moteur dans la production et l’approvisionnement d’eau saine et de boissons fraîches » au Sénégal, selon la même source.

    L’usine attendue de ce partenariat devrait être construite près de la ville de Thiès (ouest) et aura une capacité de 100 mètres cubes par jour.

    « Un accord historique »

    La Laiterie du berger et Waterleau ont également noué un partenariat pour le traitement des eaux usées à Richard-Toll (nord) et à Sandiara (ouest).

    La capacité de la station d’épuration des eaux usées de Richard-Toll va s’élever à 300 mètres cubes par jour, soit la moitié de celle de Sandiara.

    « Le début des travaux est prévu au courant du second semestre de 2023, pour une mise en production dans les douze mois », précise le communiqué.

    La société belge Afrique Energies nouvelles vient de conclure « un accord historique » avec la société sénégalaise Bakimex, « pour massifier l’accès à l’énergie solaire dans les ménages et les communautés » au Sénégal, annonce l’ambassade de la Belgique dans la capitale sénégalaise.

    « Ces systèmes innovants permettront aux ménages sénégalais de résoudre la question de l’éclairage et de la cuisson dans l’esprit du développement durable », souligne-t-elle.

    Un accord-cadre de collaboration a été signé ce jeudi à Dakar, entre le centre régional de formation en santé de Thiès et la haute école Léonard-de-Vinci, selon la même source.

    « Cet accord est assorti d’un protocole d’échanges d’étudiants et d’enseignants dans les formations paramédicales », poursuit l’ambassade de la Belgique au Sénégal.

    Elle affirme que plus de 180 entreprises belges évoluant dans 13 secteurs d’activité, dont l’agriculture, l’éducation, les services, la pharmacie, l’énergie, l’eau et l’environnement, ont pris part à la mission économique belge, « sous la présidence de la princesse Astrid », de dimanche à jeudi.

    ESF/BK

  • SENEGAL-COREE-AGRICULTURE / Un projet d’agriculture intelligente de plus de 2 milliards lancé à Saint-Louis

    SENEGAL-COREE-AGRICULTURE / Un projet d’agriculture intelligente de plus de 2 milliards lancé à Saint-Louis

    Saint-Louis, 24 mai (APS) – Le projet « Agriculture intelligente face au climat et chaînes de valeur durables au Sénégal », d’un coût de deux milliards 300 millions de francs CFA, a été lancé jeudi, à Saint-Louis, pour améliorer la production de riz et de légumes, dans la zone nord du pays, a constaté l’APS.

    D’une durée de trois ans, ce projet financé par la République de Corée est placé sous la supervision technique de l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI, anglais), a expliqué l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis chargé du développement, Modou Mamoune Diop, lors de la cérémonie de lancement.

    M. Diop a rappelé que le Sénégal vise l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, un objectif dont la réalisation passe par l’agriculture dont le développement est lié à l’augmentation des surfaces cultivables. D’où la pertinence d’un tel projet qui vise à accompagner les producteurs de la vallée en leur inculquant de nouvelles techniques culturales incluant la gestion environnementale, a-t-il souligné.

    ‘’Il nous faut protéger l’environnement tout en augmentant les surfaces cultivables’’, a dit l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis, évoquant aussi la gestion intelligente des effets du changement climatique sur ce secteur d’activités.

    L’Institut mondial de la croissance verte a eu l’idée de développer une agriculture intelligente pour renforcer la résilience des populations, a-t-il encore souligné, remerciant le gouvernement coréen pour cet appui.

    La représentante résidente du GGGI, Assan Magagi Alio, est revenue sur les impacts attendus de ce projet, qui a pour objectif d’améliorer de 10% les rendements de riz et de légumes dans la zone cible.

    Ce projet ambitionne de créer 1200 emplois pour les femmes ainsi que pour les jeunes et compte accompagner jusqu’à 1000 agriculteurs pour un accès à des intrants agricoles de qualité et à des services de vulgarisation, a-t-elle précisé.

    Selon elle, le projet va également promouvoir des pratiques d’une agriculture intelligente face au climat et contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 10% par rapport à la situation de référence.

    Ce projet va améliorer à terme les revenus des producteurs de la vallée, dont l’économie a été fortement impactée par la Covid-19, a de son côté souligné le directeur général de la Société d’aménagement des terres du delta et de la Falémé (SAED), Aboubakry Sow.

    Hu Chang Yeon, le représentant de l’ambassade de la République de Corée, a fait part de la volonté de son pays de partager son expérience en matière de développement des pratiques culturales soucieuses de l’environnement.

    AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-HABITAT  / Un projet de construction d’un Ecoquartier de 150 maisons à Diender présenté à des partenaires

    SENEGAL-FRANCE-HABITAT / Un projet de construction d’un Ecoquartier de 150 maisons à Diender présenté à des partenaires

    Sangalkam (Rufisque), 24 mai (APS) –  Des élus territoriaux, des experts, des Universitaires et responsables d’ONG prennent part à Sangalkam (Rufisque) à l’atelier de présentation du projet de construction d’un Ecoquartier de 150 maisons à Diender (Thiès), initié dans le cadre d’un partenariat entre la cité de la Fédération sénégalaise des Habitants (FSH) et l’ONG UrbaSen, a constaté l’APS, mercredi.

    « Nous avons pensé à la réalisation de 150 maisons, des logements sociaux, accessibles à nos cibles qui ont des revenus faibles, dans le cadre d’une action participative », a déclaré à l’ouverture de l’atelier organisé près du Lac Rose, Papa Ahmeth Keita, coordonnateur de l’Ong UrbaSen.

    Il a assuré que ces futurs logements sociaux seront conçus selon un modèle d’Ecoquartier, respectueux de l’environnement.

    « Nous avons adhéré à ce projet parce qu’il va nous permettre de quitter nos quartiers informels pour rejoindre (bientôt) cet Ecoquartier », a pour sa part indiqué Aissata Mamadou Talla, présidente de la fédération sénégalaise des Habitants. Elle a souligné que les membres fondent un immense espoir d’acquérir ces 150 maisons.

    « Diender, une commune située dans la région de Thiès, est proche des régions Dakar et celle de Thiès, où nous voyons l’urbanisme et la réalisation de beaucoup de projets. Nous remercions nos partenaires pour avoir porté leur choix sur nous », a souligné de son côté, le premier adjoint au maire de la commune de Diender, Amadou Mame Diop.

    Le projet de la cité de la Fédération sénégalaise des Habitants (FSH) vise à concevoir un quartier doté de 150 maisons, d’équipements de proximité et d’espaces productifs dans la commune de Diender (région de Thiès), indique un document remis aux participants.

    Il précise que le projet entend permettre l’accès à un logement digne et durable pour les populations à faible revenus, en particulier des femmes vivant dans des quartiers informels.

    Ce projet est mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat opérationnel de plus de 10 ans entre UrbaSen et la Fédération sénégalaise des Habitants avec l’appui technique d’UrbaMonde.

    Le projet de la cité FSH bénéficie également d’un appui du ministère français de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, porteur du programme labellisé Ecoquartier.

     

    SG/AB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Fermes  »Naatangué »: le DG de l’ANIDA veut introduire une  »nouvelle offre »

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Fermes  »Naatangué »: le DG de l’ANIDA veut introduire une  »nouvelle offre »

    Mbour, 24 mais (APS) – Le nouveau Directeur général de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA), Amadou Hamath Touré, souhaite introduire une  »nouvelle offre » en allant vers des fermes « Naatangué » de plus de 150 hectares pour booster la production et améliorer le quotidien des sénégalais.

     »Ce qu’on veut c’est aller plus loin (…) faire entrer des opérateurs privés et faire plus grand, c’est-dire aller vers des fermes de plus de 150 hectares, c’est cela l’offre nouvelle que nous allons introduire », a-t-il dit.

    Le directeur de l’ANIDA s’exprimait mardi en marge d’une visite dans les fermes de Djilakh et Nguékhokh, dans l’arrondissement de Sindia (Mbour, ouest).

    « Depuis 2008, l’ANIDA fait les mêmes fermes,  il faut à présent faire plus grand et plus moderne et qu’il y ait un impact dans la production et le quotidien des sénégalais’’, a-t-il préconisé.

    Amadou Hamath Touré a salué toutefois la réussite jusqu’ici des modèles d’exploitation agricole des fermes Naatangué.

    Les Ferme Naatangué sont basées sur la maîtrise de l’eau grâce à la mobilisation des eaux souterraines pour l’agriculture et adossée aux nouvelles technologies de l’irrigation à l’intégration des différentes chaînes de valeur et à la promotion de l’énergie telle que le solaire.

    Cette stratégie a permis à l’ANIDA de réaliser 683 fermes et créer 46 640 emplois pour les jeunes sortants des écoles de formation et des universités.

    Les fermes familiales Naatangué  sont de petites fermes de 1 à 2 hectares destinées à des individus tandis que les fermes villageoises sont les modèles qui ont des superficies plus grandes dépassant 50 hectares et regroupant plusieurs villages qui y travaillent.

    La ferme de Djilakh est la première ferme réalisée par l’ANIDA en 2008, la seule qui s’étend aujourd’hui sur 100 ha et emploie plus de 2000 personnes.

    Le haricot fait partie des produits à haut rendement cultivés dans cette ferme avec une production de 10 à 15 tonnes à l’hectare, a expliqué Diadji Guèye, le responsable de production. On y cultive aussi la pastèque avec des rendements de 40 tonnes à l’hectare sur 90 hectares.

    L’ANIDA a réalisé 5 fermes dans le département de Mbour: Djilakh- Nguékhokh- Sandra- Keur El Hadji- Aga Bambou.

    Pour le Directeur Général, nommé en en mars dernier,  les défis à relever porteront sur la finalisation et la clôture du programme  »Xéyu Ndaw Ni » dans laquelle sont attendues 70 fermes villageoises Naatangué avec un système de pompage solaire et 1700 fermes familiales aménagées.

    MF/ASB/OID