Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-INONDATIONS / Bassin de rétention de la zone de captage : Macky Sall veut une solution au débordement des eaux pluviales

    SENEGAL-INONDATIONS / Bassin de rétention de la zone de captage : Macky Sall veut une solution au débordement des eaux pluviales

    Pikine, 16 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a donné ‘’des instructions fermes’’ en vue de trouver des solutions au problème de débordement des eaux dans la zone de captage, sise entre les quartiers du Front de terre, de Grand-Yoff et l’autoroute Seydina Limamou Lahi, a appris l’APS d source officielle, mardi.

    ‘’Nous avons terminé notre tournée par la visite des ouvrages à la zone de captage, qui est le point nodal de la gestion des inondations dans le département de Dakar, où il y a eu beaucoup de dégâts l’année dernière (…). Le président de la République nous a donné des instructions fermes pour que le problème soit réglé avant l’hivernage ’’, a indiqué le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop.

    Le maire de Pikine-Est (banlieue de Dakar) poursuivait, lundi, sa tournée en perspective du prochain hivernage. L’objectif recherché est de mieux comprendre les difficultés actuelles et essayer d’apporter des réponses dans le cadre de la lutte contre les inondations qui la banlieue dakaroise.

    Il a visité plusieurs sites et ouvrages de lutte contre les inondations à Ouakam, Yoff, Grand-Yoff, à la Cité Bellevue et la zone de captage. Certains des ouvrages visités en cours de construction.

    ‘’Le président de la République nous demandé de venir avec des solutions durables’’, a souligné le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations.

    Issakha Diop a promis de trouver des solutions au débordement des eaux pluviales dans certains bassins de rétention mis en place pour éviter les inondations dans certains quartiers. Il a dit  avoir demandé aux entreprises chargés de réaliser les ouvrages, d’accélérer leurs travaux pour les terminer avant l’installation des pluies.

     

    SG/ASG/ADC

  • SENEGAL-SOCIAL / La Sonaged élargit la prise en charge médicale à tous ses travailleurs (directeur)

    SENEGAL-SOCIAL / La Sonaged élargit la prise en charge médicale à tous ses travailleurs (directeur)

    Dakar, 15 mai (APS) – La Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) a élargi la prise en charge médicale à tous ses travailleurs à travers la mise en place d’un système d’assurance santé, a annoncé lundi son directeur général Mass Thiam.

     »Cette politique sociale de la direction générale de la Sonaged va toucher tous ses travailleurs, au nombre de 14.000 agents contractuels et journaliers, répartis entre 557 collectivités territoriales », a dit M. Thiam.

    Il s’exprimait en présence du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, venu prendre part au lancement de l’assurance santé de la Sonaged.

    ‘’Au-delà des agents, les membres de leurs familles vont également bénéficier de cette prise en charge, soient environ 84. 000 personnes bénéficiaires attendues’’, a-t-il ajouté.

    Selon la direction générale, cette assurance maladie va permettre aux 14. 000 travailleurs et les membres de leurs familles de bénéficier de 70% de niveau de prise en charge médicale. Elle a également annoncé la mise en place ‘’d’une plateforme digitale d’enrôlement’’ pour permettre aux agents de la Sonaged où qu’ils soient sur l’étendue du territoire nationale, de se connecter pour s’inscrire afin de bénéficier des services sanitaires prévus.

    Mass Thiam a indiqué que la mise en place de cette assurance santé est aussi une façon pour la direction générale d’augmenter ‘’le pouvoir d’achat des travailleurs’’.

    Il a annoncé le projet de construction d’un grand Centre médico-social pour les travailleurs. La Sonaged veut également permettre à chaque agent de disposer d’un logement.

    Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, a félicité la direction générale et les travailleurs pour le lancement de l’assurance santé et la qualité du service civique abattu tous les jours pour rendre les rues propres.

    ‘’La prise en charge médicale fait partie des paramètres qui motivent un travailleur. La motivation est essentielle dans le développement des ressources humaines’’, a-t-il soutenu, relevant que la Sonaged  »à travers cette assurance santé vient encore de poser un acte majeur, en sécurisant ses agents pour un bon rendement du travail’’.

    Des cartes d’assurance maladie ont été remises symboliquement à des travailleurs au cours de cette cérémonie.

    AB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Les collectivités territoriales invitées à relever les défis inhérents aux changements climatiques (présidente HCCT)

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Les collectivités territoriales invitées à relever les défis inhérents aux changements climatiques (présidente HCCT)

    Dakar, 15 mai (APS) – La présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, a souligné lundi la nécessité pour les collectivités territoriales d’être ‘’préparées à relever les défis inhérents aux changements climatiques et à la gestion des ressources naturelles’’.

    ‘’En effet, les changements climatiques provoquent des bouleversements radicaux dans les modes de vie et créent des conflits de tous ordres. En dépit de la forte mobilisation, les Collectivités territoriales doivent être préparées à relever les défis inhérents aux changements climatiques et à la gestion des ressources naturelles’’, a-t-elle indiqué dans un discours transmis à l’APS.

    Aminata Mbengue Ndiaye présidait la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année 2023 du HCCT, axée sur le thème : ‘’Ressources naturelles et Gouvernance des Territoires’’.

    Elle a relevé que ‘’tous les acteurs sont conscients que la problématique environnementale est l’une des questions cruciales de notre temps et qu’elle représente une menace pour toute l’humanité et la planète entière’’. Selon elle, ‘’ce fléau affecte toutes les populations. Ainsi, la prise en compte de ses enjeux doit conditionner aujourd’hui les modes de production et d’utilisation des ressources planétaires’’.

    ‘’Dans ce cadre, dit-elle, les collectivités territoriales sont à même de favoriser de nouvelles formes de contractualisation entre les différents acteurs dans l’optique d’une co-construction d’une politique de développement durable des territoires’’.

    Le Haut Conseil des collectivités territoriales, créé en 2016, est un organe consultatif chargé d’étudier et de donner un avis motivé sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire.

    L’institution est également chargée d’assurer la concertation et le dialogue entre l’Etat et les collectivités territoriales dans le souci de réussir à concilier décentralisation et aménagement des territoires. Le HCCT est composé d’une assemblée plénière de 150 membres.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Vers la mise en place d’un système de suivi de la politique climatique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Vers la mise en place d’un système de suivi de la politique climatique

    Dakar, 15 mai (APS) – Le Sénégal s’est inscrit dans une dynamique de mise en place d’un système de suivi de sa politique climatique, a déclaré, lundi, le Directeur de l’environnement et des établissements classés (DEEC), Baba Dramé.

    Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier, de deux jours, sur le système de surveillance de notification et de vérification (MRV) des émissions de gaz à effet de serre pour les secteurs de l’assainissement, des déchets solides, du l’agriculture et de l’énergie.

    Cette rencontre organisée par l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) entre dans le cadre des prescriptions de l’Accord de Paris sur le climat notamment à son article 13. Elle est marquée par la présence de plusieurs représentants de secteurs concernés et de spécialistes dont El hadji Mbaye Diagne, représentant du Comité national sur les changements climatiques (COMNACC).

    Baba Dramé a indiqué que l’Etat déroule cette politique climatique en initiant une approche basée sur l’institutionnalisation du processus des inventaires et la formation des experts sur l’utilisation des lignes directrices de 2006 du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat dont le point focal national est assuré par la Météo.

    Selon lui, l’objectif est de bâtir un système fondé sur des institutions fortes, des procédures et une expertise technique renforcée pour assurer la collecte et la gestion des données mais également l’estimation des émissions de gaz à effet de serre pour mieux documenter les politiques d’atténuation.

    A cet effet, il a rappelé que des études-diagnostic sur les modalités de mise en place de système MRV pour les secteurs de l’énergie et du transport ont été élaborées et que les réflexions sur leurs pleines opérationnalisations sont en cours.

    Baba Dramé a ajouté que pour les secteurs de l’assainissement et des déchets solides, le financement est déjà sécurisé et les études bientôt lancées.

    ‘’Aujourd’hui force est de constater que les avancées notées sont prometteuses mais il reste encore du chemin à faire pour une couverture complète des besoins du Sénégal dans le cadre du MRV de la CDN (Contribution déterminée au niveau national) ’’, a-t-il souligné.

    La représentante-résidente de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), Assana Magagi Alio,a pour sa part décliné le profil des émissions de gaz à effet de serre par secteur au Sénégal.

    Selon elle, 49% de ces émissions proviennent du secteur agricole, 40% de l’enrgie,7% des déchets et 4% des procédés industriels.

    ‘’Ainsi, le Sénégal se fixe un objectif réaliste de réduire ses émissions respectivement sous l’option inconditionnelle et conditionnelle de 5% et de 21% à l’horizon 2030’’, a-t-elle indiqué.

    AN/OID

  • Saint-Louis : Amadou Ba souligne le caractère innovant du relogement des populations de la Langue de Barbarie

    Saint-Louis : Amadou Ba souligne le caractère innovant du relogement des populations de la Langue de Barbarie

    Saint-Louis, 14 mai (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba a mis l’accent dimanche sur le caractère  »innovant » du projet de relogement des populations de la Langue de Barbarie.

     »Ce que l’Etat a réalisé ici est unique en son genre dans le monde », a dit M. Ba s’exprimant ce dimanche à Diougob où le Projet de relèvement d’urgence et de résilience (SERP signe anglais) a construit des habitations pour abriter les victimes des pluies et de l’avancée de la mer.

     »On a vu des villes affectées par les changements climatiques mais on a jamais vu dans le monde un Etat prendre en charge gratuitement la construction de tout un quartier pour reloger des victimes de ces intempéries », a soutenu le Premier ministre.

    Il a félicité l’Agence de développement municipal (ADM) chargée d’exécuter ce programme qui a pour ambition de reloger 15 000 habitants, évoquant  également les infrastructures sociales de base qui y seront érigées.

    M. Ba a aussi noté que ce projet a été accepté grâce au plaidoyer mené par le maire Mansour Faye qui a su convaincre le président sur la situation des populations affectées par les intempéries.
    Le projet démarré en 2021 est en phase terminale et a été financé à hauteur de 16 milliards de francs par la Banque mondial.

    Le chef du gouvernement a fait escale, avant sa venu à Diougob, sur le site qui devra abriter le futur stade omnisport de Saint-Louis.

    AMD/AKS

  • A Saint-Louis, Amadou Ba réitère l’option du gouvernement de trouver une solution définitive aux problèmes d’assainissement

    A Saint-Louis, Amadou Ba réitère l’option du gouvernement de trouver une solution définitive aux problèmes d’assainissement

    Saint-Louis, 14 mai (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a réaffirmé, dimanche, à Saint-Louis, l’engagement du gouvernement à apporter une solution définitive aux problèmes d’assainissement à Pikine, le plus grand quartier populaire de cette ville du nord du Sénégal.

     »Je ne peux pas dire que les choses vont reprendre demain mais nous allons prendre toutes les dispositions nécessaires pour une reprise d’un programme étatique d’érection d’infrastructures d’assainissement, dont l’arrêt est à l’origine des problèmes d’assainissement de Pikine », a dit M. Ba à Pikine où il a constaté de  »la capacité de résilience des populations soumises à vivre quotidiennement avec les eaux nauséabondes ».

     »Je suis venu pour une autre activité mais le président nous a instruits d’aller là où il y a des difficultés pour y apporter des solutions. Ce programme ‘dit des Dix villes sera reprise par l’entrepreneur, à défaut nous allons en choisir un autre », a assuré le Premier ministre.

    Il a rappelé que le programme doté d’un financement de 75 millions de francs avait démarré en 2018 avant d’être arrêté. Cela a engendré des difficultés liés au fait que des canaux d’évacuation ont été obstrués,  causant beaucoup de désagréments aux populations qui n’ont pas manqué de l’exprimer devant le Premier ministre.

    Félicitant les populations pour leur résilience, le Premier ministre leur a assuré que le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, n’avait jamais cessé de mener le plaidoyer en faveur de ses administrés de Pikine.

    A notre retour sur Dakar nous allons voir avec le chef de l’Etat comment résoudre définitivement ce problème d’assainissement. Nous ne pouvons pas encore donner un délai pour satisfaire cette doléance, car nous ne voulons pas verser dans la démagogie. Ce qui est sûr, est que nous prendrons ce problème à bras le corps et allons réagir dans quelques jours, a laissé entendre Amadou Ba.

    AMD/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Les communautés invitées à s’engager pour la préservation des oiseaux migrateurs

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Les communautés invitées à s’engager pour la préservation des oiseaux migrateurs

    Gorée, 14 mai (APS) – Le commandant Fatou Ndiaye, conservateur des Parcs nationaux, a invité les communautés à s’engager davantage pour la protection et préservation des oiseaux migrateurs et de leur habitat.

    ‘’Les communautés doivent s’engager davantage dans la préservation des oiseaux migrateurs et de leurs habitats’’, a dit Mme Ndiaye.

    Elle s’exprimait samedi à Gorée lors de la cérémonie marquant la célébration de l’édition 2023, de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs (JMOM).  Le thème de cette édition est : ‘’L’eau : maintenir la vie des oiseaux migrateurs’’.

    ‘’L’engagement des populations à continuer le combat, à soutenir les efforts de conservation est important. Il en va de la survie des oiseaux migrateurs voire de l’humanité, a-t-elle soutenu, expliquant qu’il fallait préserver la survie de ces oiseaux pour permettre aux générations futures d’en profiter.

    ‘’Au Sénégal, a-t-elle indiqué, la survie de ces oiseaux et de leurs habitats naturels (parcs et  réserves) est menacée par les activités humaines, la pollution, la salinisation ou encore l’accaparement de terres fertiles’’.

    ‘’C’est la raison pour laquelle la Journée est mise à profit pour sensibiliser et engager le grand public, particulièrement les jeunes dans des actions de préservation des oiseaux migrateurs’’, a encore dit Mme Ndiaye, par ailleurs responsable de la Division Formation et Communication de la DPN.

    Réagissant sur le thème de cette année, elle a soutenu qu’il  est révélateur et exprime ‘’toute une panoplie d’actions’’ à entreprendre par tous pour conserver les oiseaux migrateurs et leurs habitats.

    Accueillant l’organisation de cette journée de plaidoyer pour la préservation des oiseaux migrateurs, le maire de la commune de Gorée, Augustin Senghor, a assuré la Direction des Parcs nationaux, de son engagement à participer aux efforts de sensibilisation des populations.

    ‘’Nous partageons tous, la conviction qu’il est nécessaire et urgent de protéger, d’assurer la protection des oiseaux d’eau migrateurs’ ’, a-t-il dit non sans appeler les acteurs à s’engager pour la protection de ces oiseaux.

    ‘’Protégeons les oiseaux migrateurs, protégeons leurs voies de migrations, et lieux de transit comme Gorée, et surtout leurs habitats’’, a-t-il lancé.

    Il a assuré de la disponibilité de sa commune à appuyer la Direction des Parcs nationaux dans ses efforts de sensibilisation à la préservation des oiseaux migrateurs.

    ‘’Nous pourrons sensibiliser tous nos visiteurs pour en faire des relais, des ambassadeurs de la préservation des oiseaux migrateurs et d’autres espèces sur la terre’’, a-t-il suggéré.

    ‘’Gorée reçoit en moyenne 500.000 à 700.000 visiteurs par année. Nous pourrons les sensibiliser, si nous disposons de supports adéquats ’’, a dit M. Senghor par ailleurs président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

    Selon lui, ‘’La solidarité et l’implication entière dans les actions, conditionnent l’efficacité des résultats, dans le domaine de la protection de l’environnement’’.

    Cette édition a été organisée par l’association Nature, Communautés et Développement, en partenariat avec la commune de Gorée, l’Aire marine protégée de Gorée (AMPG), et la Direction des parcs nationaux (DPN).

    Le choix de Gorée, un patrimoine culturel et historique,  pour abriter cette manifestation est lié au fait que l’île se trouve sur une des routes migratoires qu’empruntent saisonnièrement les oiseaux migrateurs, pour  répondre à leurs besoins de vie et de survie, lit-on sur un document de présentation de l’évènement remis aux journalistes..

    Le conservateur de l’Aire marine protégée de Gorée (AMPG), le commandant Bafodé Cissé, a pris part à cet événement ainsi que des environnementalistes.

    Selon un rapport technique de la DPN transmis à l’APS, le dénombrement international des oiseaux d’eau de l’année 2023 au Sénégal a répertorié  550. 100 individus à travers 157 zones humides du territoire national.

    Ces individus sont constitués de 143 espèces, réparties en 14 ordres de 38 familles issues de 22 groupes, ajoute la même source.

    AB/AKS

     

  • SENEGAL-URBANISME-EMPLOI / Fatick : vers le recrutement de 500 jeunes pour le programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’

    SENEGAL-URBANISME-EMPLOI / Fatick : vers le recrutement de 500 jeunes pour le programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’

    Fatick, 12 mai (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a annoncé, vendredi, à Fatick (centre), le recrutement à venir de 500 jeunes de ladite région, dans le cadre du programme ‘’Xëyu ndaw ñi’’ (des emplois pour les jeunes).

    ‘’Nous allons recruter 500 jeunes dans le cadre du programme ‘Xëyu ndaw ñi’ au profit de la Société nationale de gestion intégrée des déchets et de la direction du cadre de vie’’, a-t-il déclaré.

    Abdoulaye Saydou Sow prenait part à un forum consacré aux projets et programmes de son ministère.

    A cette occasion, il a procédé au lancement des travaux d’aménagement du boulevard Macky-Sall, dans la commune de Fatick.

    Toutes les communes de cette région vont disposer d’une unité de nettoiement, a promis M. Sow, annonçant l’élaboration de programmes d’aménagement urbain pour les municipalités de Diakhao, Diofior, Fatick, Karang et Soum.

    ‘’Nous allons élaborer le plan de redressement pour tous les villages qui ont moins 1.500 habitants et finaliser la zone d’aménagement concertée de Fatick, d’une superficie de 1.500 hectares’’, a-t-il assuré.

    Son ministère va ‘’finaliser’’ aussi la création du pôle urbain de Niakhar, d’une superficie de 550 hectares.

    Le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique prévoit de construire 200 logements dans la zone d’aménagement concertée de Fatick, dans le cadre du programme national de 100.000 logements, selon Abdoulaye Saydou Sow.

    La Société nationale des habitations à loyer modéré va également 300 logements dans la région, à raison de 100 pour chacun des trois départements, a-t-il promis.

    SDI/MD/ESF

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Pout : des voix s’élèvent pour prendre la défense de l’usine de plomb de Ndiakhate

    SENEGAL-INDUSTRIE / Pout : des voix s’élèvent pour prendre la défense de l’usine de plomb de Ndiakhate

    Thiès, 12 mai (APS) – Des voix se sont élevées, vendredi, pour prendre la défense de l’usine de recyclage de plomb implantée à Ndiakhate, un village situé non loin de Pout, dont une partie de la population s’insurge contre les dangers de la pollution liée aux activités de cet établissement.

    Créée depuis trois ans par des ressortissants indiens, sous le nom de Société Ganesha Sénégal, l’usine avait dû suspendre ses activités, suite à la protestation d’une partie de la population qui se plaignait de ses effets néfastes sur l’agriculture et le bétail.

    L’entreprise a été autorisée à redémarrer, sous la nouvelle dénomination de EMP/GSS, du nom de son repreneur sénégalais El Hadji Modou Pène.

    Sohon Lal, superviseur de la production, de nationalité indienne, a indiqué à l’APS que depuis les huit mois qu’elle a repris du service, l’unité qui tourne 24 heures sur 24, recycle huit tonnes de plomb par jour à partir de la refonte de batteries de voiture, entre autres articles usités, grâce à ses 15 travailleurs permanents et à une soixantaine de journaliers.

    Les blocs de plomb ainsi obtenus sont exportés vers la Chine, Dubaï ou l’Inde.

    Un collectif a récemment demandé la délocalisation de l’usine, déplorant les conséquences, selon eux, de ses rejets sur les populations, les terres et les animaux. Les déchets de l’usine contaminent même le lac Tanma, soutiennent-ils.

    Serigne Mbacké Sylla, un habitant de Touba Pout, a insisté lors d’une rencontre avec la presse sur l’importance de cette usine relativement à la réduction du chômage des jeunes dans la localité. Il a relevé que partout ailleurs dans la région, des entreprises, dont la supposée dangerosité a été décriée à leurs débuts, continuent d’opérer sans conséquences.

     »Après la fermeture de l’usine de fabrication de batterie Sigelec de Pout, qui a fait perdre beaucoup d’emplois à Pout, Ndiakhate et environs, Dieu nous a gratifié d’une autre usine à laquelle des gens s’opposent », a-t-il dit, avant d’ajouter :  »Nous refusons cette démarche ».

    Le responsable du personnel, Djibril Ciss, dénonce des  »influences venues d’ailleurs » et sans fondement, qui jettent le discrédit sur ce type d’usines qui sont des remparts contre l’émigration irrégulière.

    Selon Serigne Abdou Lahad Yade, consultant dans un cabinet indépendant dont la société s’était attaché les services, les particules de plomb prélevés dans l’air ambiant et sur le sol, à l’extérieur de l’usine, sont  »très largement en deçà de la limite admise ».

    Les prélèvements effectués dans l’environnement immédiat des installations, dans le village de Ndiakhate et dans les champs, ont été soumis au laboratoire de l’institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

    Ces prélèvements ont porté sur des points géolocalisés, avec possibilité de réaliser une contre-expertise par un autre cabinet, a-t-il souligné, comme gage de transparence.

    Au moment où le four fonctionne, il n’y a presque pas de fumée au niveau de la cheminée, a-t-il fait constater, relevant que ce résultat a été atteint grâce à l’installation de filtres électrostatiques qui retiennent « à peu près 99% » des particules de plomb.

    Selon l’étude, l’air ambiant contient, par contre, une forte teneur en poussière d’argile en suspension, a-t-il admis, précisant que cela peut se comprendre en raison de la proximité d’une cimenterie.

     »Dire que l’usine (de recyclage de plomb) pollue l’environnement est inexact », a-t-il conclu, citant l’étude en question.

    À l’intérieur, toutefois, l’air ambiant atteint parfois des  »niveaux anormaux », a noté l’environnementaliste, relevant que le rapport recommande que le personnel soit doté de moyens de protection adaptés à l’activité, comme des masques à gaz, des lunettes et autres équipements de protection individuelle.

    L’unité continuera à faire l’objet d’un suivi, pour vérifier le respect des recommandations, a annoncé le consultant dont le cabinet est agréé, selon lui, par l’Etat.

    ADI/MD/BK/ASG

  • SENEGAL-MIGRATIONS / Les Etats invités à élaborer des politiques publiques prenant en compte les mobilités sociales dues au changement climatique (experte)

    SENEGAL-MIGRATIONS / Les Etats invités à élaborer des politiques publiques prenant en compte les mobilités sociales dues au changement climatique (experte)

    Dakar, 12 mai (APS) – La spécialiste en migration environnementale et changement climatique de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Hind Aïssaoui Bennani, est revenue, vendredi, sur l’importance de soutenir les gouvernements de la sous-région, à mieux comprendre les mobilités dues au changement climatique, en vue de développer des politiques publiques prenant en compte cette dimension de la migration.

    ‘’On parle maintenant de plus en plus des mobilités humaines dans le contexte du changement climatique, de la dégradation environnementale et des catastrophes, il y a besoin de soutenir les gouvernements de la région pour mieux comprendre, mieux intégrer en vue de développer des politiques publiques prenant en compte cette dimension et développer des solutions’’, a-t-elle déclaré.

    Mme Bennani, s’exprimait dans un entretien accordé à l’APS en marge d’un atelier de formation régionale sur les éléments essentiels de gestion des migrations (EMM 2.0) en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    Selon elle, ‘’il ne faudrait pas seulement constater la catastrophe, mais plutôt travailler sur des politiques publiques, susceptibles de trouver des solutions pour les populations’’.

    ‘’L’objectif de ces politiques publiques est de créer des conditions permettant aux personnes et aux communautés d’avoir plus de pouvoir sur leur décision de migrer ou pas’’, a-t-elle précisé, soutenant  que le Sénégal, connait un phénomène lent comme l’élévation du niveau de la mer dont il est extrêmement vulnérable à l’érosion côtière.

    Le Sénégal, a-t-elle rappelé, a intégré à cet effet dans les discussions, du forum mondial sur l’eau organisé l’année dernière à Dakar, la question sur la migration’’.  Elle s’est félicitée de cette volonté du pays à intégrer la question sur la migration à celle de la mobilité.

    Pour Mme Bennani, il est important de prendre aussi en considération parmi les solutions, ‘’les questions liées à la dégradation des terres, un problème commun à toute la région Ouest Afrique et du Centre.

    Elle a insisté sur l’importance d’accompagner les villes du Sénégal à être plus fortes face aux enjeux climatiques, notamment les inondations, touchant en général toutes les couches de la population, mais en particulier les vulnérables.

    Selon une étude de la Banque mondiale, il y aura une  »forte migration interne » au Sénégal, du fait des phénomènes à évolution lente du climat, si rien n’est entreprise par l’Etat.

    ‘’D’ici 2050, le Sénégal pourrait compter jusqu’à un million de migrants climatiques internes. Ce chiffre va représenter 3,33 % de la population à l’extrémité supérieure du scénario pessimiste, où les émissions sont élevées et le développement inégal’’, souligne un rapport de la Banque mondiale transmis à l’APS.

    Ce dernier indique que le Sénégal pourrait compter jusqu’à 206. 000 émigrants climatiques sur la côte. ‘’Ces déplacements s’expliquent par les effets de l’élévation du niveau de la mer, aggravés par les ondes de tempête, qui entraîneront la perte de terres habitables’’, explique le document.

    Pour le Sénégal, ajoute le rapport, la tendance de la migration climatique est à la hausse dans les quatre scénarios modélisés, avec toutefois d’importantes variations d’un scénario à l’autre. ‘’Le nombre de migrants internes pourraient augmenter, se multipliant par 2,7 sur un scénario optimiste ou par 4,6 sur un scénario pessimiste entre 2025 et 2050’’, a-t-il encore indiqué.

    La trajectoire du scénario pessimiste indique une forte accélération de la hausse entre 2045 et 2050, avec des impacts climatiques s’intensifiant tout aussi fortement.

    AMN/AB/ADL