Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Louga : les opérations de curage des canaux vont très bientôt démarrer (ministre)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Louga : les opérations de curage des canaux vont très bientôt démarrer (ministre)

    Louga, 11 mai (APS) – Les opérations de curage des canaux vont très bientôt démarrer dans une démarche d’anticipation avant l’hivernage, afin d’atténuer les problèmes d’inondation dans la ville de Louga, a annoncé, jeudi, le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la prévention et de la gestion des inondations, Issakha Diop.

    « Les opérations de curage seront très bientôt démarrées, et nous pensons que ça va grandement contribuer à atténuer les problèmes des inondations, ici, à Louga », a-t-il déclaré.

    Issakha Diop s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une visite de sites et d’ouvrages d’assainissement d’eaux pluviales de la ville de Louga, en présence du gouverneur de la région, El Hadj Bouya Amar.

    Le ministre a visité « les stations de Sanhiaba Nord, de Ndoumbé et la station d’épuration de Njang dans le cadre de la campagne nationale de prévention appelée en wolof Wajal Nawet ».

    Il a souligné que « comparé à d’autres zones, Louga bénéficie vraiment de beaucoup d’investissements en matière d’assainissement, car on a vu beaucoup de stations et un bon réseau qui fonctionne ».

    « Chaque année, il y a un dispositif de pompage qui est mis sur place pour pouvoir évacuer les eaux », a-t-il rappelé, avant d’assurer ‘’qu’il sera maintenu en relation avec la Brigade nationale des sapeurs-pompiers ».

    Il a évoqué l’éventualité de mener des études sur la possibilité, dans un avenir proche, de pouvoir connecter tous ces points au réseau d’assainissement.

    Selon lui, en relation avec le gouverneur, des réunions du comité régional de gestion des inondations seront tenues avec la participation de tous les acteurs, dont les chefs de service, les maires, le conseil départemental, pour identifier et proposer des solutions pertinentes ».

    « Nous sommes dans l’impossibilité de dire qu’il n’y aura pas d’inondations, parce qu’il y a des inondations partout dans le monde, on est en train de suivre ce qui se passe », a-t-il précisé.

    « Donc, avec les changements climatiques, nous assistons de plus en plus à des phénomènes extrêmes, des pluies exceptionnelles qui ne manqueront pas de causer des dégâts », a-t-il prévenu.

    Il a salué « la volonté politique du président Macky qui, à travers le Plan décennal de gestion des inondations, a eu à consentir beaucoup d’investissements en faveur du secteur de l’assainissement, particulièrement de l’assainissement des eaux pluviales ».

    Ce plan, a-t-il souligné, a contribué grandement à atténuer les inondations dans beaucoup de zones.

    DS/MD/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GENRE / Ziguinchor : un projet cherche à renforcer la résilience des femmes face au changement climatique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GENRE / Ziguinchor : un projet cherche à renforcer la résilience des femmes face au changement climatique

    Ziguinchor, 11 mai (APS) – Un projet de résilience au changement climatique a permis d’identifier une centaine de groupements de femmes de la Casamance organisées en coopératives destinées à faciliter l’accès de ses membres aux facteurs de production et au crédit, a-t-on appris jeudi de la coordonnatrice dudit projet, Elisabeth Thione.

    « Aujourd’hui, une centaine de groupements de femmes ont été identifiés à travers des coopératives dans le cadre du projet résilience. Ces coopératives vont œuvrer pour arriver à booster l’accès des femmes aux facteurs de production, à l’accès au crédit [en vue de contribuer à] l’amélioration des pratiques agricoles », a-t-elle expliqué.

    Elisabeth Thione s’entretenait avec des journalistes, au terme d’un atelier régional de lancement du cadre de concertation sur les itinéraires techniques, les intrants et le matériel agricole, en présence des chefs de service et des autorités administratives de Ziguinchor.

    Elle a expliqué que ce projet dénommé Résilience est piloté par la société de coopérative pour le développement international basée au Canada. Il intervient en Casamance et à Tambacounda.

    « Le projet Résilience vise à renforcer la résilience des femmes de la Casamance et une partie de Tambacounda. Il veut participer de manière significative à la résilience des femmes face aux chocs et aux changements climatiques », a expliqué Mme Thione, ajoutant que le projet vise également à renforcer l’offre agricole d’assurance au Sénégal.

    MNF/BK/ASG

     

  • SENEGAL-ASSANISSEMENT / Saint-Louis : Issakha Diop annonce la reprise du programme des dix villes

    SENEGAL-ASSANISSEMENT / Saint-Louis : Issakha Diop annonce la reprise du programme des dix villes

    Saint-Louis, 11 mai (APS) – Le programme d’assainissement dit des dix villes sera bientôt relancé, a annoncé jeudi, à Saint-Louis, le ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la prévention et de la gestion des inondations, Issakha Diop.

    « Le programme des dix villes va bientôt reprendre. Il a connu des problèmes, mais ils ont été surmontés », a-t-il déclaré, après avoir été interpellé sur ce programme d’assainissement, qui cible dix villes : Louga-Saint-Louis-Matam-Tivaouane-Kaolack-Tambacounda-Touba-Rufisque-Pikine et Dakar.

    À Saint-Louis, l’une des dix villes qui en sont bénéficiaires, l’objectif consistera à régler les problèmes d’assainissement de certains quartiers, a expliqué M. Diop, qui était ce jeudi dans la Vieille Ville dans le cadre d’une tournée nationale pré-hivernale dite « Wadial navet ».

    Il a annoncé que l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) va effectuer une tournée, pour « expliquer et donner les détails de ce programme qu’elle met en œuvre ».

    Il s’est félicité de voir que, dans le quartier de Pikine, des techniciens sont en train de curer les canaux en prévision de l’hivernage prochain, annoncé comme précoce et pluvieux par les services météorologiques.

    Issakha Diop invite les populations à s’impliquer dans la lutte contre les inondations en évitant d’encombrer les canaux par des objets pouvant les obstruer.


    Baye Khaly, un responsable de l’association Cadre de vie de Pikine, a exprimé son inquiétude face au retard noté dans le programme d’assainissement de ce populeux quartier qui risque de vivre des difficultés avec l’hivernage prochain.

    AMD/ASG/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Parc national de Djoudj concentre 71% des effectifs d’oiseaux d’eau (rapport)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Parc national de Djoudj concentre 71% des effectifs d’oiseaux d’eau (rapport)

    Dakar, 11 mai – (APS) – Le parc national des oiseaux de Djoudj, situé dans le nord du pays, concentre le plus grand nombre d’oiseaux d’eau dénombrés, avec 71 % des effectifs au niveau national, indique le rapport technique 2023 du Dénombrement international des oiseaux d’eau (DIOE).

    Il est suivi de la réserve de biosphère du delta du Saloum (RBDS), qui abrite 12% des effectifs d’oiseaux d’eau dénombrés, souligne le document parvenu à l’APS, jeudi.

    ‘’Les zones humides de la Casamance et de la Petite Côte autour desquelles l’activité de dénombrement a eu lieu font respectivement 9% et 5% des effectifs’’, note le document. L’opération de dénombrement international des oiseaux d’eau s’est déroulée le 15 janvier 2023, sur l’ensemble du territoire, sur les zones humides les plus importantes du pays.

    L’opération a permis de visiter 157 sites humides fréquentés par les oiseaux d’eau regroupés en cinq zones de décompte à travers le Sénégal. Il a également favorisé l’estimation du  nombre d’oiseaux migrateurs ayant fréquenté le pays durant cette campagne de 2023 ou encore de renforcer la formation des acteurs intervenant dans le suivi des oiseaux d’eau tout en améliorant  la collaboration entre les différents acteurs qui interviennent dans la conservation des oiseaux d’eau et leurs habitats, fait-on valoir.

    Le rapport relève que le dénombrement international des oiseaux d’eau de l’année 2023 au Sénégal a enregistré ‘’une augmentation des effectifs’’ des espèces sur toutes les 157 zones humides concernées par cette étude. Au niveau national, a-t-il indiqué,  »un total de 550. 100 individus a été dénombré dans les zones concernées ». Ces individus sont constitués de 143 espèces, réparties en 14 ordres de 38 familles issues de 22 groupes, précise-t-il.

    Le DIOE 2023 a été organisé par la Direction des parcs nationaux du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.

    AB/AKS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé aux Emirats Arabes Unis pour la promotion du Forum Invest in Sénégal, selon l’APIX

    SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé aux Emirats Arabes Unis pour la promotion du Forum Invest in Sénégal, selon l’APIX

    Dakar, 11 mai (APS) – Le directeur général de l’APIX, l’agence chargée des investissements et des grands travaux de l’Etat du Sénégal, Abdoulaye Baldé, participe depuis lundi à un forum consacré à l’investissement, aux Emirats Arabes Unis, a-t-on appris de ses collaborateurs.

    M. Baldé, accompagné de certains employés de l’agence, est allé faire la ‘’promotion’’ du Forum international Invest in Sénégal prévu du 6 au 8 juillet, selon un communiqué de l’APIX.

    ‘’Cette participation entre dans le cadre […] de la promotion du Forum Invest in Sénégal,  dont l’organisation à Dakar est confiée à l’APIX SA par [le] président de la République’’, explique la source.

    Elle signale que  ce forum d’Abou Dhabi est également l’occasion d’exposer, devant les participants venus du monde entier, les initiatives engagées par le Sénégal pour faciliter l’installation des investisseurs, avec une place de choix pour le développement des zones économique spéciales’’.

    A Abou Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis, Abdoulaye Baldé trouve l’occasion de s’entretenir avec plusieurs organismes et investisseurs, selon le communiqué.

    ‘’Avec l’aide du ministère de l’Economie, l’APIX continue les roadshows (des rencontres d’investisseurs qui se tiennent dans plusieurs villes) sur plusieurs destinations, afin de faire la promotion du Forum international Invest in Sénégal’’, peut-on y lire.

    Selon l’APIX, quelque 3.500 participants sont attendus au forum prévu dans deux mois à Dakar.

    ESF/AKS

  • SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT / Lancement du Livret d’atténuation du changement climatique

    SÉNÉGAL-ENVIRONNEMENT / Lancement du Livret d’atténuation du changement climatique

    Dakar, 10 mai (APS) – Le directeur général de Eiffage Sénégal, Franck Monpaté, a procédé mercredi au lancement du Livret ‘’l’innovation bas carbone chez Eiffage Sénégal’, avec l’objectif d’‘’échanger’’ sur les bonnes pratiques visant à ‘’atténuer’’ le changement climatique tout en ‘’s’adaptant dès maintenant à ses conséquences prévisibles et non définitives’’. 

    ‘’De par son devoir de vigilance et dans le contexte d’urgence climatique, des objectifs de réduction des émissions du groupe Eiffage ont été pris, selon la trajectoire optimiste dite de 1,5° (…)’’, a-t-il déclaré.

    Monpaté indique que ‘’depuis 2020, Eiffage Sénégal a mis en place un secteur ‘’bas carbone’’, pour faire de la ‘’formation et inculquer des changements au niveau de nos services’’. Aujourd’hui, ‘’1500 salariés sur un objectif de 3000 salariés ont été formés à ces pratiques’’, a-t-il relevé.

    Missira Kéita, responsable du pôle ‘’développement durable’’, souligne que Eiffage Sénégal veut être ‘’exemplaire’’ en mettant dans un premier temps en mise en place de solutions ‘’innovantes’’ avant de les proposer à ‘’une plus grande échelle’’ auprès de ses clients et de ses bailleurs, ‘’très exigeants’’ sur la préservation de l’environnement.

    Il a signalé qu’Eiffage Sénégal a mis en place à cet effet un plan de ‘’sobriété énergétique’’. Il s’agit de gestes quotidiens consistant à ‘’éteindre la climatisation et les lumières quand on part le soir’’. Pour elle, il faut s’essayer à tous les gestes permettant ‘’d’éviter de réchauffer la planète’’

    Eiffage Sénégal a également mis en place ‘’un grand programme’’ de formation ‘’aux causes et conséquences’’ du dérèglement climatique et à la présentation de solutions adaptées au contexte sénégalais.

    ‘’La formation est administrée aux salariés mais également à la société civile, à des partenaires comme la ville de Dakar, à la SONAGED. Nous avons également fait la même chose au niveau d’une communauté des pêcheurs à Saint-Louis’’, a révélé Taman Mhoumadi, responsable pôle bas carbone.

    Elle précise qu’Eiffage vise ‘’plus large’’ à travers certaines de ses solutions bas carbone qui ont déjà ‘’commencé à sortir de terre’’. ‘’On a décidé au niveau du siège d’Eiffage de rénover un petit bâtiment pour pratiquer la rénovation énergétique des bâtiments avec des matériaux locaux notamment la brique en terre cuite’’, a-t-elle révélé. Des tables de micro jardinage ont également été mises en place. Sur cette liste d’innovations, il y a aussi la ‘’réutilisation’’ de l’eau de climatisation. Selon la responsable pôle bas carbone, un filtre planté permet de récupérer les eaux de toilettes qui sont ensuite recyclées en eau propre pour l’arrosage de jardins.

     

    CS/ASG/ADC

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT  / Le biologiste Pierre Campredon présente son livre blanc sur la biodiversité marine et côtière en Afrique de l’Ouest

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Le biologiste Pierre Campredon présente son livre blanc sur la biodiversité marine et côtière en Afrique de l’Ouest

    Dakar, 10 mai (APS) – Le biologiste Pierre Campredon a présenté mercredi à Dakar son livre blanc sur la biodiversité marine et côtière en Afrique de l’Ouest, élaboré à la demande du Partenaire régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM) dans le cadre du Projet de réduction de l’impact des infrastructures côtières (PRISE) financé par la Fondation MAVA pour la nature, a constaté l’APS.

    Il a été présenté devant une centaine de chercheurs africains et européens lors d’un symposium scientifique sur la biodiversité marine et côtière en Afrique de L’Ouest ouvert à Dakar depuis lundi dernier.

    ‘’Le livre blanc est d’abord un état des lieux de la biodiversité dans les zones côtières et d’autres régions d’Afrique de l’Ouest’’, a souligné son auteur qui précise qu’il est également un outil de plaidoyer en faveur de la recherche pour la conservation, les gouvernants, les bailleurs, les journalistes, etc.

    Le biologiste Pierre Campredon a également souligné que des résultats encourageants sont notés durant ses recherches signalant de passage qu’un bon nombre d’espèces marines et côtières sont en bonne santé. Il a aussi souligné que des résultats inquiétants sont notés chez d’autres espèces d’où la nécessité d’efforts énormes à faire en matière de recherches, d’informations et de plaidoyers.

    ‘’Le livre dresse un inventaire de notre richesse patrimoniale, évoque les facteurs qui menacent les espèces et les écosystèmes, tout en proposant des mesures de conservation nécessaires à leur pérennité’’, a déclaré Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM. Selon lui, le livre blanc incite à unir nos forces et nos moyens pour en prendre soin collectivement et les transmettre en héritage aux générations futures.

    Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM en a profité de la cérémonie pour offrir, en premier lieu, le livre blanc à la directrice générale de la Fondation MAVA pour la nature, Lynda Mansson saluant ainsi ses efforts dans le domaine de la conservation de la biodiversité en Afrique de l’Ouest.

    ‘’C’est avant tout un outil de communication (…) qui est bien illustré avec un langage très simple et très engageant et qui appelle à l’action’’, a pour sa part indiqué Charlotte Karibuhoye, responsable des Alliances stratégiques et directrice programme Afrique de l’Ouest de la Fondation MAVA.

    Elle a ajouté que la version initiale de ce livre a été révisée, corrigée et complétée par une vingtaine de chercheurs et d’experts pour garantir sa qualité scientifique.

    La directrice Charlotte Karibuhoye, par ailleurs auteure de la préface de ce livre, appelle déjà à réfléchir à la mise à jour du livre blanc. Selon elle, la situation va changer du fait des menaces qui perdurent dans le milieu de la biodiversité.

    AN/ADC

     

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Hausse des températures et baisse de la pluviométrie dans les régions (études)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Hausse des températures et baisse de la pluviométrie dans les régions (études)

    Dakar, 10  mai (APS) – Des études menées dans le cadre du Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal dans cinq régions éco-géographiques du Sénégal ont révélé partout une augmentation des températures et une baisse des pluies d’ici à l’horizon 2035 à cause du changement climatique, a indiqué le coordonnateur dudit projet, Gabriel Pierre Ndiaye.

    ‘’Les études climatiques globales [menées dans le cadre de]  ce projet ont révélé une augmentation des températures et une baisse des précipitations d’ici 2035, voire 2050 dans toutes les régions’’, a dit M. Ndiaye dans un entretien accordé mardi à l’APS. Il précise que ‘’ce constat a été fait à partir des études effectuées dans cinq régions éco-géographiques du Sénégal : Kaffrine, Ziguinchor, Matam, Saint-Louis et Kédougou’’.

    Lancé en 2019 pour une durée de trois ans, le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal a été prolongé jusqu’en mars 2023. Il plaide pour l’intégration des risques des changements climatiques dans la planification et la budgétisation des Etats.

    Les études de vulnérabilité se sont déroulées dans cinq secteurs de développement, à partir de plusieurs modélisations climatiques sur la base des émissions de gaz, de l’augmentation des températures, ou encore de l’évolution des précipitations, a précisé le coordonnateur du projet.

    Il a indiqué que les résultats de l’étude dans le secteur de l’agriculture, ont montré une baisse des rendements agricoles et une salinisation des terres notamment à Kaffrine et à Matam. Pour la santé, il est apparu une recrudescence de certaines maladies, comme le paludisme ou encore la fièvre de la vallée du Rift dans le nord du pays.

    Selon Gabriel Pierre Ndiaye, ‘’la baisse des précipitations et l’augmentation des températures favorisent l’apparition de certaines maladies’’. ‘’Les inondations récurrentes sont à l’origine de la dégradation de certaines infrastructures des transports terrestres. La forte canicule va impacter sur la durée de vie de nos routes’’, a-t-il ajouté.

    Il a annoncé que des  »événements extrêmes » sont attendus dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, notamment des inondations causées par des pluies diluviennes de quelques heures.

    Le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal est financé par le Fonds mondial pour l’environnement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

    AB/ASG

  • SENEGAL-HIVERNAGE / La région de Sédhiou enregistre ses premières pluies

    SENEGAL-HIVERNAGE / La région de Sédhiou enregistre ses premières pluies

    Sédhiou, 9 mai (APS) – Plusieurs localités de Sédhiou, région du sud du Sénégal, ont enregistré mardi leurs premières pluies.

    De fines pluies sont tombées dans la commune de Sédhiou, mais aussi dans d’autres localités de la région dont Diendé, Madina Wandifa, Koussi, Dioudoubou.

    Des cultivateurs interrogés au sujet de ces premières pluies invitent le gouvernement à « hâter le processus de mise à disposition des semences et des intrants agricoles ».

     »Les cultivateurs sont prêts. Mais nous comptons beaucoup sur la disponibilité des fonds alloués à l’agriculture pour la prochaine campagne agricole. Cela nous permettra d’alléger nos charges dans un contexte de renchérissement des prix », a déclaré Mamadou Sow, un agriculteur basé à Koussi.

    Il faut selon lui une  »bonne répartition du fond d’accompagnement aux agriculteurs, dans la transparence et l’équité, pour un bon déroulement des activités champêtres ».

    L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a annoncé il y a quelques jours que les premières pluies de l’hivernage 2023 sont attendues “dès ce mois de mai ».  Elle a promis de transmettre des informations aux agriculteurs afin de « les aider à savoir la période probable d’une pause pluviométrique de 10 à 20 jours ».

    Au cours d’un conseil interministériel tenu en fin avril, le chef du gouvernement, Amadou Ba, avait indiqué que le budget de la campagne électorale 2023-2024 devrait atteindre 100 milliards F CFA.

    OB/MTN/BK

     

  • SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    Saly (Mbour), 9 mai (APS) – Le coordinateur national du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2), Mamadou Ousseynou Sakho, a insisté, mardi, à Mbour (ouest), sur la nécessité d’harmoniser les activités d’inspection et de contrôle des médicaments vétérinaires afin de mieux limiter la circulation des médicaments frauduleux. 

     « Il me paraît impératif de faire la revue des différentes règlementations de nos pays qui régissent les  médicaments vétérinaires en Afrique subsaharienne, en vue de leur maîtrise, de leur amélioration, de leur harmonisation et de leur large diffusion, en vue d’une parfaite application pour la protection de la santé animale et la préservation de la santé publique », a-t-il soutenu.

    M. Sakho s’entretenait avec des journalistes, en marge d’un atelier régional de formation sur la méthodologie de l’inspection et l’organisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires. Cette rencontre ouverte lundi se poursuivra jusqu’au 12 mai prochain.

     Il a plaidé l’harmonisation des approches pour le contrôle et l’inspection des différents maillons de la chaine de valeur des médicaments vétérinaires, allant de la fabrication à l’utilisation et même à la gestion des déchets biomédicaux. 

    Il a rappelé que pour gérer la problématique de l’harmonisation de la réglementation en matière de médicament vétérinaire, l’UEMOA a entrepris depuis 2006 un vaste programme d’harmonisation des législations pharmaceutiques vétérinaires dans l’espace communautaire, à travers la mise en place d’un certain nombre de dispositifs. 

     Il s’agit du dispositif centralisé d’autorisation de mise sur le marché (AMM), de ceux du contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires et de la surveillance des médicaments vétérinaires. 

    « Ce dernier dispositif vise à effectuer sur le terrain des contrôles afin de s’assurer de la qualité et limiter la circulation des médicaments vétérinaires frauduleux », a-t-il précisé. 

     Cependant, du fait que certains États membres du PRAPS ne font pas partie de l’UEMOA, il est apparu « plus que nécessaire d’échanger sur ces dispositifs et aussi de réfléchir à la mise en place de moyens pérennes d’inspection et de contrôle permettant aux États de mener régulièrement et durablement cette mission de haute portée sanitaire et économique », selon M. Sakho.

    Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel couvre six pays sahéliens, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et Tchad. Il s’exécute en deux phases de six ans (2015-2021, puis 2022- 2027). Le programme est mis en œuvre, au niveau régional, par le CILSS, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel.

    Au niveau national, il est exécuté par les ministères en charge de l’élevage ou du développement rural dans chacun des six pays bénéficiaires. 

    MF/BKMTN