Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-SOCIETE-INONDATIONS  / Inondations à Kaffrine : Issakha Diop prône une accélération de la construction des ouvrages avant l’hivernage

    SENEGAL-SOCIETE-INONDATIONS / Inondations à Kaffrine : Issakha Diop prône une accélération de la construction des ouvrages avant l’hivernage

    Kaffrine, 2 mai (APS) – Le ministre en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, a insisté, mardi, à Kaffrine, sur la nécessité d’accélérer les travaux des ouvrages de lutte contre les inondations en cours de réalisation dans cette commune du centre-ouest du pays avant l’installation de l’hivernage.

    « Déjà à Kaffrine, il y a les travaux en cours des ouvrages de  lutte contre les inondations. L’Etat a mis beaucoup d’argent pour pouvoir  mettre beaucoup de quartiers de Kaffrine hors d’eau. Nous insistons juste sur la nécessité d’accélérer ces travaux avant le début de  l’hivernage », a-t-il dit.

    Le ministre  s’exprimait à la fin de la traditionnelle visite  pré-hivernale  à Kaffrine  dans le cadre de l’opération  « Wadial Nawet », en présence des autorités administratives et territoriales. Elle vise à s’enquérir du niveau d’exécution des projets de l’Etat en matière de lutte contre les inondations pour identifier les contraintes et anticiper sur les solutions.

    « Nous sommes à Kaffrine dans le cadre de la  campagne nationale de prévention  des inondations communément  appelé ‘Wadial Nawet’, qui,  dans son axe 3, consiste à faire le suivi  de l’état d’avancement des projets et programmes de l’Etat en matière de gestion des eaux pluviales », a expliqué Issakha Diop.

    M. Diop a visité le site de l’école 5, une zone inondable à Kaffrine et la station de Diamaguène, confrontée à beaucoup de difficultés en période d’hivernage, d’après les témoignages des populations. Celles-ci sont venues en masse pour faire part de leurs inquiétudes sur les bassins installés dans le quartier Médina Baye et de la zone d’aménagement concerté de Kaffrine.

    Le ministre en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations a demandé aux entreprises chargées des travaux, de faire le nécessaire pour terminer les chantiers avant l’hivernage.

    CTS/ASB/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE / Le taux d’accès à l’eau en milieu rural s’est hissé à 96, 9% en 2022 (ministre)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE / Le taux d’accès à l’eau en milieu rural s’est hissé à 96, 9% en 2022 (ministre)

    Dakar, 28 avr (APS) – Le taux d’accès à l’eau en milieu rural a atteint 96, 9% en 2022 contre 95,5% en 2021, a révélé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

    Il en a fait la révélation lors d’une réunion consacrée à la revue annuelle conjointe 2022 de son ministère. Il a indiqué que ‘’cette amélioration a été obtenue grâce aux réalisations dans ce secteur du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), et des forages réalisés par l’Office des forages ruraux (OFOR)’’, a-t-il expliqué.

    En milieu urbain, les performances ont été satisfaisantes avec un taux d’accès à l’eau de 98,7%, a-t-il relevé, notant toutefois qu’il y a eu  »un léger repli » par rapport à 2021, année où il était de 98, 8%, soit 0,01% d’écart.

    Dans le secteur de l’assainissement, observe-t-il, des progrès ont été aussi réalisés avec un resserrement de l’écart entre les milieux urbain et rural. ‘’Il en est de même sur la gestion des ressources en eau avec des programmes en vue dans le Ferlo ou encore à Kaffrine. Concernant la gestion des inondations, nous sommes en train de faire l’évaluation finale du Programme décennal de gestion des inondations 2012-2022’’, a-t-il indiqué.

    Il a déclaré que le ministère de l’Eau ‘’est en train également de finaliser la formulation d’un nouveau programme décennal (…)’’. En dépit des progrès enregistrés, il reste encore des défis à relever par rapport à l’accès, surtout avec l’augmentation de la population sénégalaise, a-t-il fait remarquer.

    Pour faire face à ces défis, signale-t-il, l’Etat est en train de réaliser des investissements pour faire face à l’accroissement démographique. ‘’L’Etat est en train de travailler sur des solutions durables basées sur la nature afin d’éviter des situations de stress hydrique à l’horizon 2050’’, a-t-il annoncé.

    Le ministre délégué en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, a pris part à cette rencontre ainsi que plusieurs partenaires au développement.

     NAN/AB/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Lutte contre les inondations : d’importantes infrastructures en cours de réalisation à Touba

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Lutte contre les inondations : d’importantes infrastructures en cours de réalisation à Touba

    Touba, 28 avr (APS) – L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) est en train de mettre en place d’ »importantes infrastructures » destinées à lutter contre les inondations dans la ville de Touba, dans le cadre du Projet de drainage et de pompage des eaux pluviales, a annoncé, vendredi, son directeur de la planification, des études et des travaux, Kader Konaté.

    Une équipe de l’ONAS, conduite par M. Konaté, s’est rendue sur plusieurs chantiers de ce projet financé à hauteur de 23 milliards de francs CFA par l’Etat sénégalais.

    Il a signalé que l’ONAS est en train de réaliser des travaux de drainage des eaux pluviales sur le site de Nguiranène, un quartier de la commune de Touba. Des dalots et d’autres infrastructures destinées à collecter les eaux pluviales seront réalisés dans un premier temps. Après leur collecte, ces eaux seront acheminées vers un bassin de stockage et des points d’exutoire, a-t-il expliqué.

    Ce projet va globalement permettre de libérer des eaux pluviales certains quartiers de la cité religieuse, dont Nguiranène et Ndamatou, a-t-il dit.

    Le plus important pour l’ONAS, dit-il, c’est de finaliser d’ici l’hivernage les travaux du collecteur destiné à lutter contre les inondations à Nguiranène. ‘’Ce collecteur sera raccordé d’ici l’hivernage au bassin de stockage de Nguélémou’’, a-t-il signalé.

    Le directeur de la planification, des études et des travaux de l’ONAS souligne que ces infrastructures d’assainissement permettront d’exonder globalement les quartiers de Nguiranène, de Ndamatou, de Keur Niang et de Nguélémou.

    Kader Konaté a annoncé que les travaux de connexion des dalots au bassin de stockage de Nguélémou vont bientôt démarrer.  » Le projet a globalement prévu la pose de 9,5 km de dalots avec des sections allant de 2 à 3 mètres de largeur », a-t-il soutenu.

    ‘’Tous ces dalots doivent être connectés au bassin de Nguélémou. Et à partir de ce bassin de stockage, on va ériger là-bas deux bâches de pompage pour refouler les eaux pluviales au niveau du bassin de Keur Kab, sur un linéaire de 7,5 km’’, a-t-il ajouté.

    Il a assuré qu’en attendant la fin des travaux prévus en début novembre 2023, l’ONAS va accompagner les populations de Touba dans la gestion d’éventuelles inondations. ‘’On espère terminer l’intégralité des travaux en cours d’ici fin octobre ou début novembre’’, a-t-il fait savoir, soulignant que ‘’le plus important est que l’ONAS soit à pied d’œuvre’’.

    ‘’Même si certains travaux ne seront pas terminés, on sera prompt à accompagner les populations en termes de pompage, d’évacuation des eaux, etc.’’, a-t-il réitéré. Il a promis que toutes les dispositions techniques sont prises pour garantir la durabilité de ces investissements.

    Le Projet de drainage et de pompage des eaux pluviales a pour objectif de lutter contre les inondations dans la ville de Touba.

    CGD/AB/ASB/ASG

  • SENEGAL-METEO / Des températures « extrêmement élevées » attendues à l’est et au nord-est (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Des températures « extrêmement élevées » attendues à l’est et au nord-est (ANACIM)

    Dakar, 27 avr (APS) – Les températures seront « extrêmement élevées » durant la période du 25 avril au 2 mai prochain, dans les parties est et nord-est du Sénégal, a annoncé, jeudi, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Des coups de chaleur et un sentiment d’inconfort seront probablement ressentis dans les régions de Saint-Louis, Louga, Matam, Kaffrine et Tambacounda, alertent les prévisionnistes, dans un bulletin météorologique parvenu à l’APS.

    Ils précisent que des températures extrêmement élevées, de l’ordre de 44 à 45°C, sont attendues durant la période indiquée dans la zone à risque élevé, la région de Matam, les départements de Podor et Linguère et au nord de Tambacounda. Ces zones sont placées en vigilance rouge.

    Dans la zone à risque modéré, les températures journalières varieront entre 41 et 43°C, selon les prévisionnistes.

    ‘’Un suivi régulier des personnes vulnérables et souffrant de pathologies chroniques (diabète, maladie rénale, HTA [hypertension artérielle], affections respiratoires, etc.) est recommandé, surtout dans les localités à risque’’, insistent-ils.

    AMN/ASG

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Changement du climat : les efforts de résilience des populations de Pandiénou magnifiés (expert)  

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Changement du climat : les efforts de résilience des populations de Pandiénou magnifiés (expert)  

    Pandiénou, 27 avr (APS)- Le chargé d’adaptation au changement climatique du Fond mondial pour l’environnement (FEM), Jason Spensley, a magnifié lors d’une visite à Pandiénou, un village situé dans la commune de Pambal (Thiès), les efforts de résilience climatique des populations de cette localité, a constaté l’APS.

    Cette visite  qui s’est déroulée  mercredi en présence des autorités locales et administratives était axée sur des thèmes tels que l’élaboration, le perfectionnement de stratégies et d’outils d’adaptation au changement climatique (ACC) mais également sur le renforcement des capacités et diffusion des stratégies, technologies et bonnes pratiques auprès des petits producteurs locaux.

    ‘’C’est un honneur pour nous d’être dans ce beau village pour connaître les réalités du terrain. C’est impressionnant de voir la façon dont les gens s’adaptent à la réalité climatique’’ a-t-il-déclaré.

    M. Spensley intervenait lors d’une visite de terrain effectuée au village de Pandiénou, situé dans la commune de Pambal par des représentants du FEM venus de 17 pays d’Afrique francophone pour découvrir les résultats obtenus par un projet visant à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des communautés grâce au développement de moyens de subsistance résilients aux effets du changement climatique.

    ‘’En tant que représentant du Fond mondial pour l’environnement, nous ferons tout ce que nous pouvons pour aider ces populations à s’adapter à leurs nouvelles réalités climatiques’’ a promis M. Spensley.

    Les experts du Fond mondial pour l’environnement originaires de 17 pays africains ont visité également le premier périmètre maraîcher du groupement des femmes ‘’And Liggeey de Pandiénou’’ dont l’objectif est de promouvoir l’autonomisation des femmes et de renforcer leur adaptation au changement climatique.

    ‘’Dans notre périmètre, nous cultivons plusieurs variétés de légumes, des oignons, des poivrons, des tomates, des aubergines, du gombo etc., à chaque saison, nous varions les cultures. On parvient à régler certains  besoins à travers cette parcelle’’ s’est réjouie, Onastasia Thiaw, secrétaire du groupement de femmes ‘’And Liggeey de Pandiénou’’.

    Ce groupement de femmes, a bénéficié également du programme  »Champ-école » introduit dans la zone des Niayes par la FAO depuis 1999 à travers la culture maraîchère.

    ‘’Nous avons bénéficié à cet effet de formation. Ce qui nous a permis de connaitre le secteur et de maitriser l’écosystème des plantes’’ a-t-elle-dit.

    Dans cette quête d’adaptation au changement climatique, le groupement de femmes ‘’And Liggeey de Pandiénou’’ utilise des intrants naturels et biologiques pour fertiliser les sols et récolter des produits de qualité.

    ‘’Nous n’utilisons pas les engrais, nous préparons notre composte en creusant un grand trou ensuite nous y mettons tous les débris et les déchets qui se trouvent dans les champs puis nous y ajoutons du cendre. Au bout de 3 mois, vous aurez des fertilisants naturels et biologiques’’ a encore expliqué Mme. Thiaw.

    La délégation composée de 17 représentants de pays d’Afrique francophone séjourne au Sénégal depuis lundi dans le cadre d’un atelier régional et stratégique du Fonds mondial pour l’environnement (FEM)  organisé à l’intention des pays moins avancés (PMA) de la zone francophone.

    ABD/AB

     

  • SENEGAL-UE-ENVIRONNEMENT / Transition écologique : une « grande convergence de vues » entre l’UE et le Sénégal (diplomate)

    SENEGAL-UE-ENVIRONNEMENT / Transition écologique : une « grande convergence de vues » entre l’UE et le Sénégal (diplomate)

    Dakar, 26 avr (APS) – L’Union européenne  (UE) et le Sénégal ont une  »grande convergence de vues » en matière de transition écologique, a magnifié, ce mardi, l’ambassadeur Jean Marc Pisani.

    ‘’Le Sénégal est un pays avec des côtes de plus de 700 km, une gestion des mangroves et des océans. Sur ces enjeux-là, il y a une grande convergence de vues entre le Sénégal et l’UE en matière de transition écologique’’, a dit le représentant de l’UE au Sénégal.

    M. Pisani s’exprimait au cours d’une conférence de presse organisée dans le cadre de l’édition 2023 de  la quinzaine de l’Europe axée sur le thème :  »UE et le Sénégal, un partenariat pour l’avenir ».

    ‘’Notre effort est cohérent avec le Plan Sénégal émergent (PSE) et les engagements du Sénégal en matière de pacte vert. On va continuer à appuyer les améliorations en matière de l’environnement’’, a-t-il promis.

    Concernant l’exploitation future du gaz et du pétrole, il a soutenu qu’il n’y a pas de contradiction avec l’engagement écologique au Sénégal. ‘’Il n’y a pas forcement de contradictions entre les deux objectifs. Cela fait partie des éléments que nous pourrons approfondir’’, a ajouté M. Pisani.

    L’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot, a de son côté estimé que » la question de la transition écologique demeure très essentielle pour le Sénégal, dans le mesure où, ce pays deviendra bientôt un pays à revenus pétroliers et gaziers ».

    ‘’Le Sénégal, selon lui, a besoin de cette ressource pour financer son développement et d’ailleurs pour remplacer d’autres énergies plus polluantes comme le fioul par des énergies plus respectueuses de l’environnement comme le gaz’’.

     »Ce sont des objectifs qui doivent être pris en compte, tout en évitant de s’enfermer dans une approche, pouvant rendre incompatible les objectifs de développement avec ces nouveaux revenus et d’autres part, les objectifs de protection de l’environnement, etc », a-t-il préconisé.

    Le diplomate a rappelé que le Sénégal fait partie des pays les plus vertueux au monde lorsqu’on regarde son mixte énergétique à un taux approximatif  de 30%. ‘’L’objectif pour le Sénégal, c’est d’obtenir la balance et l’équilibre entre cette vertu environnementale et ses objectifs de développement tout à fait légitimes’’,  a ajouté M. Lalliot,.

    AMN/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE-JOURNEE / Lutte contre le paludisme : 2000 vélos remis aux Dispensateurs de soins à domicile

    SENEGAL-SANTE-JOURNEE / Lutte contre le paludisme : 2000 vélos remis aux Dispensateurs de soins à domicile

    Dakar, 25 avr (APS) –  Quelque 2000 vélos ont été remis mardi aux dispensateurs de soins à domicile (DSDOM) des régions de Kédougou, Kolda, Tambacounda et Sédhiou, pour un coût de près de 200 millions de francs CFA, a appris l’APS.

    L’achat des vélos a été financé par l’USAID, à travers l’Initiative présidentielle des Etats-Unis contre le paludisme (PMI).

    La cérémonie entre dans le cadre de la Journée mondiale du paludisme célébrée le 25 avril de chaque année. Le thème de l’édition 2023 est « Il est temps d’atteindre zéro palu : investir, innover et mettre en œuvre ».

    « La circonstance est belle, car elle constitue d’une part, un moment fort pour évaluer les progrès  et  les réussites réalisés par notre pays pour combattre le paludisme d’autre part, elle nous donne l’opportunité de sensibiliser encore davantage les communautés dans leur rôle irremplaçable dans cette lutte », a souligné la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémess Ngom.

    La ministre a expliqué que « ces vélos sont destinés aux acteurs communautaires à travers les dispensateurs de soins à domicile (DSDOM) des régions de Kédougou, Kolda, Sédhiou et Tambacounda ».

    « Quoi de plus exaltant donc qu’en cette journée mondiale de lutte contre le paludisme, les DSDOM bénéficient d’une facilitation concrète pour leurs déplacements dans les concessions et les ménages, à travers une dotation en vélos », a-t-elle salué.

    Elle a ajouté que « c’est le message que PMI/USAID a traduit par l’achat et la mise à la disposition du MSAS de deux mille (2 000) vélos destinés aux DSDOM pour un coût estimé à 200 millions de francs CFA ».

    Dans ces quatre (04) régions, a expliqué la ministre, ‘’un total de 191 886 patients toutes affections confondues ont été vus par les DSDOM en 2021. Parmi ces cas, 56 285 cas de paludisme ont été enregistrés et pris en charge correctement selon les directives du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

    « Au quotidien, les DSDOM assurent la prise en charge active du paludisme dans les zones enclavées, d’accès difficile et dépourvues de structures sanitaires à travers des visites à domiciles et des ratissages. Ces vélos vont donc, non seulement faciliter les déplacements mais également constituer une source de motivation pour ces acteurs communautaires’’ a-t-elle fait savoir.

    La directrice  santé de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Nora Madrigal, a souligné que « les Dispensateurs de soins à domicile (DSDOM), effectuent un travail essentiel de prévention et de contrôle des maladies de l’enfance et plus particulièrement du paludisme ».

    Elle a magnifié la relation de coopération qui existe entre l’Initiative du président des Etats-Unis contre le paludisme (PMI) et le Programme national de lutte contre le paludisme du Sénégal ».

    « La lutte contre le paludisme et la couverture sanitaire universelle ne peuvent être achevées sans atteindre les populations inaccessibles aux services de santé de base. Ainsi les agents communautaires deviennent des acteurs clés dans la lutte contre la maladie et du paludisme en particulier », a-t-elle dit.

    Selon elle, « près de 20% de ces cas de paludisme sont détectés au niveau communautaire par les Dispensateurs de soins à domicile (DSDOM) à travers la Prise en charge à domicile ou PECADOM’’.

    SKS/ASB/OID

  • AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-JUSTICE / Des acteurs judiciaires africains outillés sur le droit de l’environnement

    AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-JUSTICE / Des acteurs judiciaires africains outillés sur le droit de l’environnement

    Dakar, 25 avr (APS) – Une quarantaine d’acteurs judiciaires du Sénégal, de la Guinée et du Burkina Faso prennent part, ce mardi, à Dakar à un séminaire de formation sur le droit de l’environnement, a constaté l’APS.

    ‘’(…) jusqu’ à vendredi, les acteurs de la justice seront outillés pour une bonne compréhension de l’application du droit de l’environnement’’, a dit la formatrice Sokhna Dié Kâ Dia, directrice de Natural Justice Afrique de l’Ouest.

    Elle s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie d’ouverture de ce séminaire organisé par le Bureau régional Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer, en partenariat avec l’Ambassade de France au Sénégal.

    Mme Dia a indiqué que le séminaire va  »revenir largement sur les vingt-six grands principes qui gouvernent le droit de l’environnement ». Les participants seront formés sur les grandes conventions internationales particulièrement sur la biodiversité et celle du climat, a t-elle annoncé.

     

    ‘’Aujourd’hui, a t-elle relevé, nul n’est censé ignorer que l’Afrique est en train de se battre contre les pays grands pollueurs pour une justice climatique’’.

    Selon Mme Dia, il est prévu des travaux d’atelier sur les différents contentieux appliqués au secteur de l’environnement. Il s’agira de voir, à travers les règles classiques, la possibilité d’évoquer la réglementation environnementale, a t-elle expliqué.

    ‘’On mettra également l’accent sur les modes alternatifs de règlement des conflits en dehors des juridictions’’, a encore signalé Mme Dia.

    Le directeur du Bureau régional Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer, Ingo Badoreck, a expliqué que le choix d’acteurs judiciaires originaires de ces trois pays pour ce séminaire est lié à leurs ‘’nombreux défis de protection de l’environnement’’.

    ‘’Nous avons constaté que dans ces pays, il y a des défis particuliers en matière de protection de l’environnement, notamment en ce qui concerne le secteur minier et l’exploitation des ressources naturelles’’, a-t-il dit.

    ‘’Il y a de bons lois et des textes légaux mais l’application fait défaut. C’est pourquoi, nous avons initié, ce séminaire pour former, renforcer la connaissance des magistrats et avocats, de ces pays sur l’application du droit de l’Environnement’’, a-t-il encore souligné.

    M. Badoreck a exprimé son souhait de voir à l’avenir la mise en place d’un réseau de juristes spécialisés sur l’application du droit de l’environnement en Afrique de l’Ouest.

    Le droit à l’environnement est l’ensemble des règles juridiques applicables au secteur de l’Environnement.

    AB/OID

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Changement climatique : la communauté internationale invitée à prendre des mesures ‘’urgentes’’ pour soutenir les pays les plus vulnérables 

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Changement climatique : la communauté internationale invitée à prendre des mesures ‘’urgentes’’ pour soutenir les pays les plus vulnérables 

    Dakar, 24 avr (APS) – Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a invité lundi la communauté internationale à ‘’prendre des mesures ambitieuses et urgentes’’ pour soutenir les pays les plus vulnérables dans leurs efforts d’adaptation aux conséquences dommageables du changement climatique.

    ‘’Dans ce contexte, la prise de mesures ambitieuses et urgentes s’impose à la communauté internationale pour soutenir les pays les plus vulnérables dans leurs efforts d’adaptation aux conséquences dommageables du changement climatique’’, a-t-il déclaré à l’ouverture d’un atelier régional et stratégique du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour les pays les moins avancés (PMA) en Afrique francophone.

    Alioune Ndoye préconise un renforcement du soutien financier à l’adaptation des pays les plus vulnérables à la multiplication des vagues de chaleur, de sécheresse, des inondations et des menaces sur les végétaux et les animaux.

    ‘’Il n’est point besoin de rappeler que le soutien à l’adaptation doit être renforcé, avec un accent particulier sur les subventions additionnelles à l’aide publique au développement et des conditions d’accès simplifiées et adaptées à la capacité institutionnelle des pays concernés’’, a-t-il dit.

    M. Ndoye note que la plupart des PMA peinent à accéder aux financements et ne disposent pas des capacités institutionnelles nécessaires pour mettre en œuvre les politiques et programmes d’adaptation requis pour améliorer leur résilience climatique.

    ‘’C’est pourquoi il est plus que jamais important d’orienter nos politiques de développement vers une croissance résiliente aux changements climatiques, en intégrant notamment l’adaptation dans la planification des politiques de développement durable’’, a-t-il souligné.

    Alioune Ndoye s’est réjoui de ‘’l’augmentation du financement mobilisé dans le cadre du huitième cycle de reconstitution des ressources du FEM et de la stratégie d’adaptation qui a permis, entre autres, un doublement de l’allocation des pays au titre du fonds des PMA’’.

    Il a salué aussi les efforts considérables déployés depuis plusieurs années par le Fonds pour l’environnement mondial qui, à travers le fonds des PMA qu’il administre, permet à des pays comme le Sénégal de mettre en œuvre des projets structurants, dont les résultats ont beaucoup contribué à la résilience des populations et des écosystèmes.

    La spécialiste principale de l’environnement du FEM et gestionnaire des fonds pour les pays les moins avancés, Chizuru Aoki, a promis d’aider à faciliter l’accès aux financements pour les pays bénéficiaires.

    ABD/AB/ASG/ESF

  • SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Alioune Ndoye prône des mesures répressives contre la capture des poissons juvéniles  

    SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Alioune Ndoye prône des mesures répressives contre la capture des poissons juvéniles  

    Dakar, 24 avr (APS) – Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a souhaité, lundi, que des mesures répressives soient prises à l’encontre des acteurs de la pêche artisanale s’adonnant à des pratiques de pêche interdites, comme la capture des poissons juvéniles.

    ‘’La conscientisation de nos populations pêcheurs ne suffit pas, il faut la répression contre de telles pratiques de pêche interdites’’, a-t-il recommandé.

    M. Ndoye s’entretenait avec des journalistes en marge des travaux de la revue annuelle conjointe 2022 de son département.

    Il a réagi ainsi après avoir vu plusieurs pirogues de pêcheurs artisanaux en mer, depuis un hôtel situé sur la corniche est de Dakar. ‘’Ici, il n’y a pas de bateaux étrangers. Ce sont des pêcheurs artisanaux qui s’adonnent à une pêche interdite’’, a-t-il dénoncé.

    ‘’Ces pêcheurs, en capturant les espèces de poissons juvéniles dans des zones non autorisées comme la baie du Lagon ou celle de Hann, vont capturer tous les petits poissons. Ils mettent même en péril la pérennité des ressources halieutiques’’, a signalé Alioune Ndoye.

    ‘’Avec de telles pratiques, a-t-il prévenu, c’est toute la politique de protection de nos ressources halieutiques qui est à terre.’’

    M. Ndoye considère qu’il s’agit là d’‘’une agression faite par les premiers bénéficiaires des ressources halieutiques, que sont les pécheurs artisanaux’’.

    ‘’S’adonner à la pêche de ressources halieutiques juvéniles est interdite’’, a-t-il rappelé, estimant que le fait de pêcher le long du littoral côtier revient à prendre pour cible les plus petits poissons.

    AB/ASG/ESF