Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Alerte à un vent fort sur la Petite côte et la Casamance (ANACIM)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Alerte à un vent fort sur la Petite côte et la Casamance (ANACIM)

    Dakar, 23 avr (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météo (ANACIM) a lancé une alerte à un vent fort sur la Petite Côte et la Casamance pour la période allant de dimanche à lundi.

    Dans un bulletin spécial transmis à l’APS, l’agence fait état de ‘’vents momentanément assez forts de secteur Nord pouvant atteindre ou dépasser 40Km/h sur Petite Côte et Casamance à partir du dimanche (…) à 18h jusqu’au lundi (…) à 03 heures’’.

    OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : La SONAGED mobilise 100 agents (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : La SONAGED mobilise 100 agents (responsable)

    Saint-Louis, 22 avr (APS) – La Société nationale de gestion des déchets (SONAGED) a mobilisé à Saint-Louis 100 agents de la propreté dans le cadre d’un dispositif de collecte et d’évacuation des déchets, a t-on appris de Astou Gueye Thiobane, déléguée départementale de la SONAGED.

    S’exprimant devant la presse, elle a indiqué que  »cette année, un travail d’anticipation a été fait avec l’instauration des nuits du ramadan durant lesquelles » leurs équipes  »veillaient à enlever les déchets ».

     »Cette initiative nous a permis d’atteindre à mi-chemin nos objectifs qui sont de débarrasser Saint-Louis de tous les déchets », a t-elle expliqué, soulignant que  »les marchés ainsi que les grandes artères de la ville sont ciblées par cette opération qui va continuer jusque tard dans la nuit ».

    Elle a salué la collaboration du service nettoiement de la commune qui mis à leur disposition du matériel et du personnel dans le cadre d’une convention avec la Sonaged.

    Les associations de commerçants ont également participé à l’activité grâce au matériel mis à leur disposition par la SONAGED, a dit la Déléguée départementale.

    AMD/OID

  • SENEGAL-METEO / Des températures en baisse sur une bonne partie du pays (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Des températures en baisse sur une bonne partie du pays (ANACIM)

    Dakar, 21 avr (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce que les températures seront en baisse sur une bonne partie du pays, vendredi et samedi.

    Selon l’ANACIM, durant cette période, ‘’des nuages denses couvriront le ciel sur Dakar, les régions Centre (Thiès, Diourbel, Kaolack et Fatick) et Nord (Saint- Louis, Podor, Matam et Louga) du pays notamment au courant de la nuit du vendredi allant à la matinée du samedi où des pluies faibles pourraient être enregistrées’’.

    Dans un bulletin de prévision transmis à l’APS, elle signale par conséquent qu’un temps clément voire frais sera de mise dans les régions Nord et le long du littoral.

    Elle indique que la chaleur demeurera sensiblement marquée dans les régions Centre (Kaffrine, Kaolack) et Sud-est (Tambacounda, Kédougou).

    L’ANACIM annonce par ailleurs que des vents forts seront notés sur la Petite Côte (Fatick, îles Sine- Saloum) et les côtes casamançaises durant la journée du vendredi.

    OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La SONAGED mobilise 2500 agents pour l’opération ‘’Korité ville propre’’ à Dakar

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La SONAGED mobilise 2500 agents pour l’opération ‘’Korité ville propre’’ à Dakar

    Dakar, 20 avr (APS) – La Société nationale de gestion des déchets (SONAGED) a annoncé avoir mobilisé à Dakar 2500 agents de la propreté dans le cadre du dispositif de collecte et d’évacuation des déchets de l’opération ‘’Korité ville propre’’.

    ‘’Ce dispositif mis en place comprend également 270 véhicules de collecte de déchets’’, a précisé son secrétaire général, Ousseynou Kâ, lors du lancement de l’opération ‘’Korité ville propre’’.

    La SONAGED a organisé dans la nuit de mercredi à jeudi une tournée de nettoiement des marchés et grandes artères de la capitale sénégalaise.

    Le dispositif de collecte et d’évacuation des déchets de l’opération ‘’Korité ville propre’’, a-t-il précisé, va se déployer dans la capitale autour de ‘’211 lieux de culte (mosquées), de 63 marchés et sur les grandes artères’’.

    Il a rappelé qu’une ‘’forte production de déchets, surtout de déchets d’emballage’’, est notée à Dakar, à l’occasion de chaque fête de Korité. Ainsi, c’est pour éviter un ‘’débordement’’ des déchets dans les lieux ciblés, que la SONAGED a mis en place ce dispositif de collecte et d’évacuation, a-t-il expliqué.

    Selon lui, le dispositif de l’opération ‘’Korité ville propre’’ va maintenir et renforcer le système de collecte nocturne des déchets, mis en place dans le cadre de l’opération spéciale ‘’les nuits du ramadan’’.

    Ousseynou Kâ a appelé les populations à la ‘’responsabilité et à la collaboration’’ en mettant les déchets dans des poubelles, et à éviter les dépôts au sol ou dans les caniveaux. ‘’Nous appelons les populations à utiliser les réceptacles disponibles, comme les points de regroupements normalisés (PRN), des points propres et des bacs de rue des grandes artères pour y déposer les déchets’’, a-t-il ajouté.

    Il a souligné que pour sa première année d’existence, la SONAGED souhaite avoir ‘’zéro déchet’’ dans les grandes artères de la capitale durant la Korité 2023.
    Le lancement de l’opération ‘’Korité ville propre’’ est également effectif dans les capitales régionales et départementales du pays, a-t-il signalé. ‘’Toutes les délégations régionales et départementales de la SONAGED ont procédé, à leur niveau, au lancement de cette opération préparatoire de nettoiement dans le cadre de la Korité 2023’’, a-t-il indiqué.

    La SONAGED invite les populations à contacter ses services à travers le numéro vert 202 123, en cas de défaillance dans la collecte, en vue d’apporter les correctifs nécessaires.

    AB/ASG

     

  • SENEGAL-METEO / Une vague de chaleur attendue dans quatre régions (CNCS)

    SENEGAL-METEO / Une vague de chaleur attendue dans quatre régions (CNCS)

    Dakar, 19 avr (APS) –  Une vague de chaleur est attendue, sur la période allant du mercredi 19 au mardi 25 avril, dans les régions de Tambacounda, de Kédougou, une partie de Kolda et Matam, a-t-on appris du Comité national climat et santé (CNCS).

    ‘’Des coups de chaleur et un sentiment d’inconfort seront probablement ressentis’’ par les populations habitant dans ces régions, relève le bulletin d’alerte précoce de vagues de chaleur du CNCS, reçu à l’APS.

    Le CNCS recommande ‘’un suivi régulier des personnes vulnérables’’, notamment les personnes âgées, handicapées ou dépendantes, souffrant de maladies chroniques, les femmes enceintes ou encore les enfants et nourrissons.

    Il recommande également des gestes de premiers secours en cas de complications, d’essayer d’obtenir de l’aide en cas de vertiges, de sentiment de faiblesse, de soif intense, des maux de tête ou encore de spasmes musculaires douloureux. Le comité  invite les populations à se mettre ‘’dans un endroit frais (…) de boire de l’eau pour se réhydrater’’

    Le CNCS prévient qu’en cas ‘’crampes de plus d’une heure, de présence de symptômes inhabituels persistants, un avis médical est requis’’ dans cette situation. Il est également recommandé, en cas de malaise ou d’urgence, d’appeler le 15 15 pour une assistance médicale.

    Le CNCS, constitué par la direction générale de la Santé et l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, indique des températures de 42° à 44° dans la même période dans des localités de ces régions. Ces pics de chaleur n’épargneront pas aussi des localités Sud de la région de Matam et celles de Kolda-Ouest.

    La vague de chaleur est définie comme une période de temps anormalement chaude et sèche, ou chaude et humide, qui persiste pendant au moins trois jours consécutifs, selon le bulletin

    AB/OID

     

  • SENEGAL-PECHE-CLIMAT / A Rufisque et Bargny, l’avancée de la mer et la raréfaction du poisson accentuent les phénomènes migratoires

    SENEGAL-PECHE-CLIMAT / A Rufisque et Bargny, l’avancée de la mer et la raréfaction du poisson accentuent les phénomènes migratoires

    Dakar, 18 avr (APS) – L’avancée de la mer et la raréfaction des poissons ont accentué ces dernières années les phénomènes migratoires et déplacements des populations installées dans plusieurs quartiers de Bargny et de Rufisque vers l’intérieur du pays ou en dehors du pays.  

    Bargny et Rufisque, sont deux communes côtières distantes de 4 kilomètres, situées dans le département de Rufisque, dans la région de Dakar. Les populations ou habitants de ces localités s’adonnent principalement à des activités de pêche, de maraichage ou encore d’artisanat.

    Toutefois ces dernières années, ces localités de pêcheurs sont touchées par ces migrations causées par l’avancée de la mer accentuée par les changements climatiques mais également par la rareté des poissons  en haute mer.

    Sur le littoral de Bargny, plusieurs  personnes trouvées sur la plage profitent du microclimat frais qu’offre la mer grâce à la brise marine pendant que les vagues viennent s’échouer sur le rivage.

    Assane Ndong, un des individus sur cette plage, contemple en silence, le mouvement continu des vagues au contact du littoral, comme s’il cherchait à évacuer loin de son domicile le temps,  en ce mois béni de ramadan.

     »L’avancée de la mer est  un phénomène inquiétant, qui au fil des années a fini de constituer une menace pour plusieurs habitats du littoral de Bargny où je réside depuis plusieurs années’’, a regretté M. Ndour qui se considère comme un ‘’témoin’’ de l’avancée de mer sur le littoral de Bargny où il vit depuis plusieurs années. Marié et père de plusieurs enfants, il dit être âgé d’une quarantaine d’années et s’active dans le secteur de la pêche.

    ‘’Tu vois cette pirogue devant toi en mer, il y avait juste à son niveau une mosquée, et une tombe à côté. Mais la mer a tout emporté. L’avancée de la mer est une véritable menace pour nous », a-t-il souligné montrant du doigt l’endroit auquel il fait allusion et qui est actuellement englouti par la mer.

    ‘’L’érosion côtière accentuée par l’avancée de la mer, a-t-il poursuivi, oblige des populations à abandonner leurs habitations sur le littoral, pour se réinstaller ailleurs, sur d’autres cadre de vie meilleurs’’.

    Il a indiqué qu’il connait plus de 7 familles qui ont été obligées de quitter leurs maisons à cause de l’avancée de la mer.

    ‘’Je connais, plus de 7 maisons voisines à la mienne détruites par les vagues. Les propriétaires n’avaient pas le choix face à cette situation. Certains sont allés louer des maisons en ville, d’autres ont préféré se déplacer vers l’intérieur du pays où dans des zones à loyers abordables’’, a confié M. Ndong à l’APS dans le cadre d’une coopération avec le programme  »Nouvelles perspectives » financé par l’union européenne.

    Selon, le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des dizaines de millions d’africains devraient migrer au cours des prochaines années pour faire face au stress hydrique, à la baisse de la productivité des cultures et à l’élévation du niveau des mers associées au changement climatique.

    ‘’La majorité se trouvera en Afrique de l’Ouest, et beaucoup seront des migrants internes, se déplaçant des zones rurales vers les zones urbaines’’, ajoute la même source.

    Sur le littoral de Rufisque et Bargny, l’avancée de la mer,  est plus qu’une réalité.

    Selon, une enquête de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’avancée de la mer grignote, du littoral de pays d’Afrique de l’Ouest au moins 1,6 mètre de plage et de rivage par an.

    Au Sénégal, un pays d’Afrique de l’Ouest, ‘’52% de la population vit sur le littoral’’, a indiqué l’OIM, précisant que Rufisque est la zone la plus touchée par l’érosion côtière.

    Se promenant sur la plage de Bargny, Arone Lô, a dit qu’elle est propriétaire d’une maison actuellement menacée par l’avancée de la mer.  ‘’La maison en question, se trouve actuellement à quelques mètres de la mer’’, a-t-elle précisé, expliquant qu’elle observe ‘’ce phénomène d’avancée de la mer, depuis plus de 24 ans’’.

    ‘’Nous constatons et observons l’avancée de la mer depuis des années. Aujourd’hui, si nous sommes encore là, c’est parce que nous n’avons pas les moyens de nous réinstaller ailleurs avec toute la famille’’, a-t-elle avoué reconnaissant son impuissance face à l’avancée de la mer.

    ‘’C’est la seule raison, dit-elle, qui nous retienne encore ici. Entre temps beaucoup de nos voisins sont partis s’installer ailleurs, ils n’habitent plus les lieux’’.

    Entourée de ses petits-fils, la cinquantenaire, gère à sa manière ses peurs et angoisses engendrées par le ballet incessant des vagues de plus en plus proches de son habitat.

    Elle dégage sur son visage une grande sérénité en dépit du danger qui se rapproche de plus en plus de sa maison. Un danger fortement matérialisé par l’érosion côtière.

    Impuissante face à ce phénomène naturel, la dame a avoué, que des initiatives de recasement de l’Etat et des ONG à l’endroit des habitants encore sur cette partie du littoral de Bargny, tardent à se manifester.

    ‘’Les autorités, a-t-elle expliqué, connaissent bien le phénomène. Elles viennent s’enquérir de notre situation régulièrement comme les médias et se contentent d’offrir seulement des sacs de riz. A part cela, nous n’avons pas reçu grand-chose’’.

    Mme Lô appelle ainsi les autorités à trouver ‘’une solution durable’’’ pour les populations de Bargny menacées par l’avancée de la mer.  Selon elle ‘’c’est l’unique solution pour soulager leur mal vivre’’.

    Du côté du littoral de Rufisque, les populations vivent également sous la crainte de voir un jour les eaux de mer engloutir leurs habitations du fait de l’avancée de la mer.

    Mame Pathé Samb, un pêcheur habitant sur le littoral de Rufisque déclare que : ‘’La mer continue son agression sur Rufisque au point que plusieurs maisons implantées près du littoral sont très exposées à l’avancée de la mer surtout en période de saison des pluies.’’

    ‘’Dans la crainte d’une houle dangereuse à tout moment, des propriétaires de certaines maisons, ont tout simplement quitté pour s’installer ailleurs’’, a ajouté M. Samb.

    Selon l’OIM, il y a eu 24. 900 000 déplacements enregistrés au niveau mondial en 2019 à cause des catastrophes environnementales. Ces déplacements, a précisé l’organisme international, concerne le plus souvent les populations vivant sur les côtes.

    ‘’Elles font partie, selon la même source, des couches les plus vulnérables en raison des inondations qui envahissent les maisons ou de l’érosion côtière qui gratte leurs habitats’’.

    Une forte migration intérieure des pêcheurs de Bargny et Rufisque vers Guet Ndar à Saint-Louis

    Non loin, du quai de pêche de Rufisque, un groupe de pêcheurs vient d’accoster sur la rive,  à une heure très matinale, à bord de leur pirogue.

    Mor Talla, un pêcheur âgé d’une cinquantaine d’années, est assis sur le sable de la plage avec une tenue trempée, fixant du regard la scène de va-et-vient des pêcheurs et des femmes commerçantes sur le quai de Rufisque, qui grouille déjà de monde à 9 heures, une heure plus ou moins matinale.

    Les femmes commerçantes se précipitent vers le rivage à chaque arrivée de pirogues de pêcheurs pour marchander les saisies de poissons.

    ‘’Le secteur de la pêche, n’est plus comme avant. Il ne nourrit plus son homme’’, a soutenu M. Talla, visiblement nostalgique des années passées où l’activité de pêche était très rentable.

    ‘’Regardez, le poisson qu’on attrape en mer, est très petit, et pourtant les pêcheurs ont parcouru plusieurs kilomètres en mer pour un résultat insignifiant’’, a-t-il déploré désignant de sa main les captures de poissons.

    ‘’Il y a plus de poisson, la ressource tend dangereusement vers l’extinction ‘’, a-t-il ajouté, expliquant que cette raréfaction de la ressource est ‘’la principale raison qui accentue la tension entre pêcheurs dans certaines zones du Sénégal’’.

    ‘’Elle pousse aussi, a-t-il encore soutenu, les plus jeunes à jeter leur dévolu sur la pêche irrégulière pour favoriser les captures et s’offrir une vie meilleure ou à migrer vers d’autres zones du pays ».

    Il a avancé qu’il connaissait  beaucoup de jeunes pêcheurs qui travaillaient au quai de pêche de  Rufisque et qui se sont déplacés vers Guet Ndar car là-bas, dit-il, ‘la ressource est toujours présente’’.  Par contre, d’autres jeunes, a-t-il poursuivi, ‘’ont tenté de rejoindre l’Europe en passant par le Maroc puis les Iles Canaries’’.

    Mame Pathé Samb, habitant d’ un des quartiers du littoral de Rufisque a déclaré avoir passé 7 ans de sa vie au quai de Rufisque en tant que pêcheur.

    Pour lui, ‘’la raréfaction des ressources halieutiques a obligé certains pêcheurs à s’adonner à une forme de pêche utilisant des produits dangereux’’. ‘’ Ces produits dangereux et modes de pêches dangereux sont utilisés  en haute mer par les pêcheurs pour augmenter les captures de poissons’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Ces produits destinés à attirer les poissons sont autant dangereux pour le secteur de la pêche que pour la mer. Ils sont à la limite un poison, et relève d’une méthode de pêche non durable’’, a dénoncé M. Samb.

      Relever le défi de l’adaptation au changement climatique

    Dans le cadre de la lutte contre ces importants flux migratoires et déplacements enregistrés dans les communes de Bargny et Rufisque, des organismes de défense de la nature ainsi que des chercheurs, ont préconisé, le recours à des ‘’solutions d’adaptation au changement climatique pour stopper ces mouvements de populations’’.

    Abdoulaye Sène, enseignant-chercheur en sociologie à l’Université cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a appelé l’Etat à mettre en place une stratégie claire et urgente pour mettre les populations concernées dans des conditions d’adaptation aux changements du climat.

    ‘’À Rufisque, a-t-il souligné, il y a une grande avancée de la mer. Il y a beaucoup de mécanismes à prendre en considération pour s’adapter’’. Il faut donc que l’Etat fasse des aménagements sur les côtes mais également des ceintures de sécurité pour protéger les établissements humains, a-t-il suggéré.

    L’enseignant- chercheur ajoute que des mécanismes clairs et diligentés doivent être mis en place pour mieux préparer les populations qui vivent dans ces zones à haut risque. Selon M. Sène, ‘’  il s’agit de phénomènes naturels dont on ne sait pas quand est ce qu’ils se produisent’’.

    Le GIEC recommande de son côté aux Etats d’appréhender conjointement le climat, la biodiversité et les sociétés, pour une adaptation plus efficiente et limiter les risques d’une mauvaise adaptation aux changements climatiques.

    Selon, cet organisme intergouvernemental ‘’au niveau mondial plus de 3 milliards de personnes vivent en 2022 dans un environnement vulnérable aux changement climatiques’’.

     ABD/AB/AKS

     

     

     

  • SENEGAL-METEO / Le vent en cours sur la Petite Côte, Dakar et la Casamance va persister jusqu’à vendredi à 18h

    SENEGAL-METEO / Le vent en cours sur la Petite Côte, Dakar et la Casamance va persister jusqu’à vendredi à 18h

    Dakar, 19 avr (APS) – Le vent en cours sur la Petite Côte, Dakar et la Casamance va persister jusqu’à vendredi à 18 heures, indique l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Ce vent de secteur nord peut ‘’atteindre ou dépasser 40 km/h’’, précise l’ANACIM, dans un bulletin météorologique spécial (BMS). Un vent de même intensité soufflait sur la Petite Côte, Dakar et Kayar depuis mardi.

     

    ASG

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Lutte contre les inondations : l’adjoint au gouverneur de Diourbel préconise le curage de tous les caniveaux

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Lutte contre les inondations : l’adjoint au gouverneur de Diourbel préconise le curage de tous les caniveaux

    Diourbel, 18 avr (APS) – L’adjoint du gouverneur de Diourbel en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye, a demandé, mardi, à l’ensemble des municipalités, de concert avec l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), de procéder au curage de tous les caniveaux de la région, en vue de lutter plus efficacement contre d’éventuelles inondations au prochain hivernage.

    ‘’Pour cette année, nous souhaiterions vraiment mettre à contribution les trois municipalités, de concert avec l’ONAS, pour que l’ensemble des caniveaux et linéaires au niveau des département de Diourbel, Mbacké et Bambey soient curés’’, a-t-il déclaré lors d’une réunion de partage sur la gestion des inondations de l’hivernage précédent.

    Tous les maires présents à la rencontre ont jugé assez insuffisants les cinq kilomètres de canalisation prévus par l’ONAS à Touba tout comme celui d’un kilomètre que cet office compte construire à Diourbel et Bambey.

    Fort de ce constat, l’adjoint au gouverneur de Diourbel a recommandé à l’ONAS d’engager, ‘’dans les meilleurs délais’’, une communication ‘’par rapport au linéaire dont doit bénéficier la région de Diourbel’’, en prenant en compte les ‘’préoccupations légitimes’’ de cette partie du pays.

    Selon l’autorité administrative, ‘’l’hivernage pluvieux de l’année passée a causé quelques difficultés au niveau des trois départements que compte la région, surtout à Mbacké où l’affaissement d’un bassin de rétention d’eau a créé des dommages au niveau de certains cultures maraîchères, évalués au tour de 70 millions de francs CFA’’

    Il a signalé que dans le but d’obtenir l’indemnisation des maraîchers touchés, ‘’des correspondances ont été adressées à qui de droit’’. Après l’envoi de ces correspondances, les autorités territoriales sont en train, dit-il, d’attendre pour savoir le sort qui sera réservé à cette démarche.

    A l’en croire, le Plan national d’organisation des secours (Plan Orsec), déclenché sur instruction du président de la République le 5 août 2022  pour venir en aide aux victimes des inondations dans plusieurs localités du pays, a été positivement senti à Diourbel,  en termes notamment d’infrastructures, et de maisons et voies dégagées.’’

    MK/ASG/AKS

  • SENEGAL-METEO / Alerte à un vent fort sur toute la côte

    SENEGAL-METEO / Alerte à un vent fort sur toute la côte

    Dakar, 17 avr (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météo (ANACIM) a lancé une alerte à un vent fort sur toute la côte sénégalaise pour la période allant de lundi à 15h à mercredi, à 06h du matin.

    Dans un bulletin spécial transmis à l’APS, l’agence indique que des ‘’vents momentanément forts de secteur nord à nord-ouest pouvant dépasser 40 km/h’’ sont prévus sur la Grande Côte entre lundi à 15 heures et mardi à 09 heures ’’.

    Sur Dakar, la Petite Côte et la Casamance, cet épisode est prévu de lundi à 15 heures à mercredi à 06h du matin.

    OID/ASG

     

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-MEDIAS / Pikine : des acteurs des médias initiés aux questions d’assainissement

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-MEDIAS / Pikine : des acteurs des médias initiés aux questions d’assainissement

    Pikine, 11 avr (APS) – La salle de conférence de l’Arène nationale à Pikine (banlieue de Dakar), abrite ce mardi, une session de renforcement de capacités sur le traitement de l’information sur l’assainissement, à l’intention des journalistes et techniciens des médias, a constaté l’APS.

    Le préfet du département de Pikine Mamadou Moustapha Ndiaye et le directeur général de l’ONAS (Office national de l’Assainissement du Sénégal), Mamadou Mamour Diallo ont co-présidé l’ouverture de cette rencontre.

    Cette session de renforcement de capacités des acteurs des médias et autres acteurs dure une journée. Elle est organisée par le Cadre de  réflexion et d’action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’Assainissement (CRAJHEA) et son partenaire International Budget Partnership (IBP).

    ‘’Ces questions d’Assainissement nous intéressent au plus haut point. Je voudrais saluer cette idée lumineuse du cadre (CRAJHEA) d’avoir bien voulu armer ses membres pour jouer un rôle de premier plan dans la vulgarisation des questions d’Assainissement’’, a déclaré le préfet de Pikine.

    Il a relevé que ‘’ces questions sont au cœur des préoccupations des populations, au centre des politiques publiques et même érigées en priorité par le gouvernement’’.

    L’autorité administrative a assuré qu’il s’agira de ‘’préserver » les ouvrages ‘’en sensibilisant les populations qui sont des acteurs et partenaires dans la lutte contre les inondations (dans la banlieue de Dakar)’’.

    ‘’Nous sommes ouverts. Nous sommes disposés à aller avec ce cadre (CRAJHEA) sur le terrain en vue d’une meilleure prise en charge des questions d’inondations et d’assainissement dans la banlieue de Dakar’’, a dit Djibril Badiane, représentant de l’ONG IBP.

    Il a fait part de l’engagement d’International Budget Partnership à participer aux efforts des pouvoirs publics et ses partenaires sur ces questions d’Assainissement et de lutte contre les inondations.

    Les acteurs des médias veulent être aux côtés des pouvoirs publics et des partenaires pour travailler à arriver à un meilleur cadre de vie, en sensibilisant les populations pour adopter les bons comportement notamment dans la préservation des ouvrages de drainage des eaux’’, a soutenu pour sa part, Moussa Thiam, coordonnateur du CRAJHEA.

    Correspondant de la radio privée Sud Fm, dans la banlieue de Dakar, M. Thiam a assuré que sa structure va descendre sur le terrain pour ‘’voir, constater ce qui se passe, alerter s’il le faut, mais surtout sensibiliser les populations sur le sens de la préservation des ouvrages » en place par l’Etat et ses partenaires.

    SG/OID/AKS