Catégorie : environnement

environnement

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / « Challenge du quartier le plus propre » : au cœur d’une aventure citoyenne à Tambacounda

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / « Challenge du quartier le plus propre » : au cœur d’une aventure citoyenne à Tambacounda

    Tambacounda, 3 jan (APS) – Le challenge du quartier le plus propre, lancé récemment par le ministère de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales du Sénégal, suscite un grand engouement au quartier Liberté de Tambacounda (est) où des initiatives visant à aménager des espaces verts émergent pour un meilleur cadre de vie.

    Pour participer ainsi à ce challenge, les responsables du quartier Liberté ont décidé de miser sur l’aménagement d’un dépotoir d’ordures et un espace vert au profit des résidents.

    En cette période de fraîcheur, les premiers rayons du soleil qui tombent sur Tambacounda, est la meilleure des nouvelles pour les agents de la SONAGED, la Société nationale de gestion intégrée des déchets solides.

    Pelles et râteaux à la main, ils sont à pied d’œuvre pour débarrasser le quartier Liberté de ses ordures, relifter son visage et doter sa place publique d’espaces verts et paysagers.

    Demba Diallo, membre du conseil de développement du quartier (CDQ), un des initiateurs de cette opération, ne quitte pas des yeux le bulldozer réquisitionné pour balayer et terrasser les bosses de terrain accidentogènes du site qui servait jusque-là comme dépotoir d’ordures sauvages.

    Le délégué de quartier Adama Sy et le chargé de l’environnement du conseil de développement du quartier Liberté sont aussi présents pour superviser les travaux.

    Des pneus usés pour décorer le site

    « Ce site était un dépotoir d’ordures clandestin. Pour freiner cela, nous avons décidé de l’aménager pour en faire une place publique avec des espaces verts et paysagers », explique Demba Diallo à l’équipe de l’APS qui vient de débarquer pour ouvrir cette initiative.

    « C’était un site délabré et accidenté, les populations déversaient ici toutes sortes d’ordures, y compris les déchets solides et sachets plastiques », dit-il.

    Pour mettre fin à ce désordre urbain qui impacte négativement le cadre de vie des résidents, les responsables du quartier, en l’occurrence Demba Diallo et ses collègues, comptent utiliser des pneus usés, des fleurs et arbres fruitiers pour orner la place.

    Ils ont aussi retenu de disposer des pneus peints en différentes couleurs le long des rues, une manière, disent ils, de faire un meilleur usage de certains objets encombrants.

    « On va l’aménager avec des pneus, ce qui est encore intéressant, car les pneus étaient des objets qui encombraient et polluaient le cadre de vie des populations.  Maintenant, nous allons rendre ces mêmes pneus utiles pour ce même cadre de vie », a relevé Demba Diallo.

    Pour faciliter le ramassage des ordures, les responsables du quartier Liberté ont donc sollicité l’appui de la SONAGED pour mettre en place un dépôt d’ordures-relais.

    ‘ »Nous avons décidé également, grâce au soutien de la SONAGED, de créer une caisse relais de dépotoir d’ordures, où les habitants du quartier Liberté peuvent déverser les ordures. Et une fois que la caisse sera pleine, un camion-grue viendra ramasser toutes les ordures pour les acheminer au niveau des principaux dépotoirs de la ville », renseigne M. Diallo.

    Selon le délégué de quartier Adama Sy, ce site ne sera pas aménagé uniquement pour les habitants du quartier Liberté. Il est aussi appelé à devenir un lieu de rencontres et de détente pour toutes les populations de la commune de Tambacounda.

    « Nous allons gagner ce challenge parce que depuis dix ans, nous faisons de l’assainissement au quartier Liberté. Nous voulons créer un espace où toute la population de Tambacounda pourra se sentir à l’aise », promet M. Sy, enthousiaste.

    Plaidoyer pour le raccordement du site au réseau électrique

    « L’idée d’aménager ce site est venu quand on nous a désignés pour participer au challenge national du quartier le plus propre, mais cela nécessite des moyens. Nous demandons donc un soutien de l’autorité parce que ce sont des initiatives qui nécessitent beaucoup de moyens », a plaidé le délégué de quartier.

    Il a aussi réclamé le raccordement du site au réseau électrique, soulignant que certaines initiatives communautaires nécessitent à la fois un engagement citoyen et des moyens logistiques.

    « Il faut que le site soit raccordé au réseau électrique afin de rendre le lieu agréable à fréquenter, il faut bien aménager cet espace et faire le nécessaire pour attirer les visiteurs, car si les populations ne l’occupent pas, il sera occupé par des tiers qui peuvent ne pas être de bons exemples », a-t-il fait observer.

    Al Ouseynou Aw, plus connu sous le nom de Vieux Aw, est le chargé des questions d’environnement au sein du comité de développement du quartier Liberté.

    Passionné de nature, teint noir et stature imposante, Vieux Aw se donne à fond pour la préservation du cadre de vie du quartier Liberté.

    Il s’investit tout aussi intensément depuis l’annonce du challenge pour faire du quartier Liberté parmi les endroits les plus propres et les plus accueillants.

    La non-implication des jeunes déplorée

    « Depuis l’annonce du challenge, on s’est mobilisé pour relever ce défi. Il est important de préciser que les habitants du quartier Liberté étaient déjà engagés pour le développement de notre zone, bien avant cette initiative. Nous sommes un CDQ [comité de quartier] de référence, donc ce challenge, venu à point nommé, nous a trouvés sur la bonne voie », affirme-t-il.

    Il confie cependant ne pas comprendre la non-implication des jeunes de son quartier dans cette initiative communautaire visant à améliorer le cadre de vie des populations.

    « Nous déplorons le manque d’adhésion de la population, la jeunesse surtout. Elle ne croit pas trop au civisme et ça, c’est un véritable frein pour nous. Je lance un appel aux jeunes du quartier. Ils doivent sortir et s’investir pour rendre notre cadre de vie accueillant », ajoute-t-il..

    Il invite par ailleurs la population locale « à adopter les bons comportements. Nous ne devons pas déverser les ordures partout, n’importe où et n’importe comment, car si on le fait, ces mêmes ordures vont se retrouver dans nos maisons », souligne Vieux Aw.

    « Nous avons la chance d’avoir des dépotoirs relais, donc les populations doivent y déverser leurs ordures, de cette manière chacun va contribuer à la réussite de notre objectif, celui de créer un bon cadre de vie avec un microclimat où les populations peuvent s’épanouir », conclut Al Ouseynou Aw.

    ABD/ASB/BK/MTN/ASG

  • SENEGAL-ARMEE-SANTE / Saint-Louis : un don de sang organisé en prélude de la 8ème édition de la journée de nettoiement

    SENEGAL-ARMEE-SANTE / Saint-Louis : un don de sang organisé en prélude de la 8ème édition de la journée de nettoiement

    Saint-Louis, 3 jan (APS) – La zone militaire nord a organisé vendredi en prélude de la 8ème édition de la journée nationale de nettoiement une journée de don de sang, à la banque régionale de sang de Saint-Louis (nord), a constaté l’APS.

    ´´Nous sommes réunis aujourd’hui à la banque de sang de Saint-Louis pour participer à la journée de don de sang que la zone militaire nord organise en prélude de la journée de mobilisation citoyenne de ce samedi 4 janvier´’, a dit à l’APS,  le médecin chef de la zone militaire Nº2, capitaine Younoussa Diawara.

     »J’invite la population de Saint-Louis à participer à cette activité parce que cette initiative n’est pas que purement militaire mais aussi citoyenne », a-t-il précisé, ajoutant que cette journée de don de sang est inscrite dans le cadre des activités annexes en prélude de la journée nationale  »sétal sunu réew », sur toute l’étendue du territoire national.

     »Donc, on demande à l’ensemble de la population saint-louisienne de venir aussi participer », a-t-il réitéré.

    Le capitaine Younoussa Diawara, a rappelé que le don de sang, requiert une importance capitale pour les banques de sang, souvent confrontées à un déficit en sang pour approvisionner les structures sanitaires.

    Il a exhorté la population civile à davantage donner de leur sang pour venir en aide aux malades et surtout aux accidentés de la route.

    Seynabou Lô, responsable de la banque de sang de Saint-Louis, a magnifié, cette initiative des Forces armées.

    ´´Aujourd’hui, nous sommes honorés par l’Armée sénégalaise, qui a mobilisé son personnel pour venir faire un don de sang », s’est-elle réjouie.

     »Le sang, est un produit qui est très important pour certains malades. Donc, cette activité est destinée à approvisionner la banque régionale et soulager les structures hospitalières qui en font la demande », a souligné Mme Lô, par ailleurs enseignante à l’UFR des sciences de la santé de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Placée sous le thème “Seetal sa gokh, aar sa yaram : aux côtés  des citoyens, les forces  armées s’engagent’’, cette édition est organisée par le ministère des Forces armées, en rapport avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Le lancement régional de la 8ème édition de la journée nationale  »sétal sunu réew’’ est prévu à partir de 09h30 à Fass Ngom, a-t-on appris de la gouvernance de Saint-Louis.

    CGD/AMD/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-ENVIRONNEMENT / Journée nettoiement : Comico se prépare à accueillir le chef de l’Etat, samedi  

    SENEGAL-COLLECTIVITE-ENVIRONNEMENT / Journée nettoiement : Comico se prépare à accueillir le chef de l’Etat, samedi  

    Yeumbeul, 3 jan (APS) – Les habitants de la cité Comico (Coopérative militaire de construction), un quartier de la commune de Yeumbeul nord, dans le département de Keur Massar, se préparent activement à accueillir samedi en grande pompe le président de la République, Bassirou Diomaye Faye pour le lancement officiel de la 8ème édition de la Journée nationale  »sétal sunu réew »,.

    ‘’Ce matin, j’ai envoyé un message dans notre groupe de discussion WhatsApp pour demander aux délégués de quartier de mobiliser les populations pour accueillir samedi, le président de la République ’’, a dit à l’APS Papa Ibrahima Fall, un des six délégués de quartier de la cité Comico.

    Créée en 2004, cette cité essentiellement habitée par des familles de militaires, gendarmes et sapeurs-pompiers va abriter samedi le lancement de la première édition de l’année 2025 de la Journée nationale de mobilisation citoyenne. 

    La cité Comico compte environ 450 maisons, réparties entre six quartiers (série A, B, C, D1, D2 et E) pour près de 2000 habitants, a indiqué M. Fall, délégué de quartier de la Série E. Militaire, retraité en 2009, il exerce ces responsabilités depuis 2010. 

     

    A quelques heures de l’arrivée du chef de l’Etat, dans cette cité de la banlieue de Dakar, située à proximité du camp militaire de Yeumbeul, rien de particulier ne laisse pourtant penser dans les allées et rues les signes d’une telle visite. De rares personnes vaquent à leurs occupations. Pendant ce temps, les élèves des deux CEM retrouvent les classes après les fêtes de fin d’année.

    Par endroit, on aperçoit des ouvriers en activité, des jeunes discutent par-ci et par-là sur divers sujets de société, de sport etc. 

    La cité Comico de Yeumbeul a la particularité d’être bien lotie, avec des rues et ruelles, sablonneuses et bien propres, bordées  par des arbres et des fleurs au devant des maisons. 

    Selon le délégué de quartier de la série E, la cité Comico de Yeumbeul nord compte aussi en terme d’infrastructures sociales de base deux écoles élémentaires, une grande mosquée et trois mosquées de quartier, une chapelle et une Case des tout-petits en construction.

    Le ministère des Forces armées est chargé de la coordination et de l’organisation de la 8è édition de la Journée nationale  »sétal sunu rééw », placée sur le thème “Seetal sa gokh, aar sa yaram : aux côtés des citoyens, les forces armées s’engagent’’.

    Sur le choix de leur cité pour abriter le lancement officiel de cette journée nationale de mobilisation citoyenne, Papa Ibrahima Fall, pense que  »le président de la République a eu certainement des échos de leur combat quotidien pour la défense de l’environnement’’. Il s’empresse d’ajouter que  »seule la présidence de la République connait les raisons de ce choix’’.

    ‘’Ici, chaque voisin cherche à copier les bonnes pratiques de l’autre, les bons comportements, le savoir-vivre, l’entente, l’harmonie sociale. Nous sommes très liés socialement. La lutte pour un environnement propre et sain est une pratique quotidienne chez nous’’, a-t-il soutenu.

    Il a salué le bon travail des agents de la Société nationale de gestion intégrée des ordures (SONAGED) dans la cité.  »Ces derniers, a-t-il souligné, font correctement leur travail et descendent régulièrement dans les quartiers de la cité pour collecter et évacuer les ordures et autres saletés ». 

    Du côté de la mairie de Yeumbeul nord, l’édile Babacar Ndao, a promis à son tour de réserver un accueil chaleureux au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. 

    ‘’Tout Yeumbeul nord va se mobiliser pour accueillir le président de la République. Sa venue dans le cadre de cette édition de la journée nationale +setal sunu reew+, est un réel honneur pour nous. Recevoir le président de la République chez nous est un honneur qui nous va droit au cœur’’, a-t-il témoigné.

    ‘’Je ne sais pas ce qui a motivé le choix d’organiser cette Journée à Yeumbeul nord, mais je puis vous assurer que depuis mon installation au poste de maire, j’ai mis la priorité sur la bonne gestion de l’environnement’’, a ajouté le maire de cette collectivité territoriale du département de Keur Massar.

    Il a indiqué que la gestion de l’environnement fait partie  »des priorités de la commune avec notamment le recrutement sur fonds propres de 40 jeunes sur un objectif de 100, mobilisés pour la protection et la surveillance du cadre de vie ».

     »Ces jeunes vont sillonner toute notre commune car je tiens à l’assainissement et à la propreté’’, a expliqué le maire.

    Pour sa part, Balla Ndiaye, principal du CEM Comico de Yeumbeul, promet de mobiliser élèves et le personnel de l’établissement pour accueillir et accompagner le chef de l’Etat.

    Cet établissement qui compte 16 classes pédagogiques pour 1.120 élèves a été classé premier dans le département de Keur Massar en 2023-2024  avec un taux d’admission au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) de 91,30 %.

    ‘’Cette visite du président de la République est vraiment une initiative que nous saluons parce que nous avons pendant longtemps voulu qu’un chef de l’Etat vienne visiter la cité Comico’’, a-t-il souligné.

    M. Ndiaye a révélé que son établissement était en train de préparer ses élèves en vue de cette Journée dédiée à l’environnement. ‘’Nos élèves feront des prestations sur la propreté, la gestion de l’environnement. C’est tout un honneur d’accueillir le Président, se joindre à lui et faire le travail nécessaire’’, s’est réjoui le principal du CEM Comico de Yeumbeul.

    D’autres acteurs de la cité, comme Aminata Diop, veuve et +bajenu gox+ (marraine de quartier), saluent ce choix du chef de l’Etat de lancer officiellement cette édition de la Journée ‘’setal sunu réew’’, à la cité Comico, une occasion pour ces derniers  »de solliciter un accompagnement des pouvoirs publics pour accéder à davantage d’infrastructures sociales de base ».

    ‘’Si tout semble aller bien ici, en vérité, nous avons des problèmes de fourniture d’eau. La pression de nos robinets est tellement faible le jour, que nous sommes obligés d’attendre très tard, la nuit pour remplir nos réservoirs. Nous avons entrepris des démarches pour résoudre cette difficulté mais jusque-là, le problème persiste’’, a soutenu la bajenu gox.

    ‘’Il nous faut aussi un réseau d’égouts. Nos enfants aussi après l’obtention du BFEM vont au Lycée de Yeumbeul très éloigné d’ici pour poursuivre leurs études secondaires. En plus de cela,  l’accès à notre cité n’est pas du tout facile. Il nous faut donc de bonnes routes aussi’’, a plaidé Aminata Diop.

    De nombreux habitants ne sont pas encore informés de la venue du chef de l’Etat.

    ‘’Ah oui, le président de la République sera là samedi, je ne le savais pas, mais c’est une excellente chose ! », s’exclame Aliou Sagne, un maçon de profession.

     »Si j’arrive à m’approcher du président de la République, je lui dirai d’accompagner les jeunes à accéder à l’emploi, à la formation’’, a-t-il laissé entendre.

    Non loin de lui, des jeunes qui discutent de plusieurs sujets disent ne pas être également au courant de l’arrivée du chef de l’Etat dans la cité. 

    ‘’Ouf, cette information, je ne l’avais pas et je ne crois pas que mes copains étaient au courant d’une telle nouvelle, mais c’est un grand moment », a souligné Papa Mohamadou Bamba Gueye, étudiant à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), se disant enthousiaste de recevoir le chef de l’Etat, samedi.

    SG/ADL/AB/OID/SBS/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CRUE-REPORTAGE / A Yaféra, le défi de la reconstruction, deux mois après le retrait des eaux du fleuve Sénégal

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CRUE-REPORTAGE / A Yaféra, le défi de la reconstruction, deux mois après le retrait des eaux du fleuve Sénégal

    +++Par Abou Ndiaye+++

    Yaféra (Bakel), 3 jan (APS) – Les habitants de Yaféra, un village du département de Bakel, fortement impactés par le débordement du fleuve Sénégal en septembre et octobre, tentent de relever le défi de la reconstruction des maisons et des établissements scolaires pour reprendre une vie normale.

    Situé dans la commune de Ballou, entre les villages de Golmy et Aroundou, Yaféra se trouve à 35 kilomètres de la capitale départementale de Bakel.

    Après avoir traversé le village de Bema, distant de 14 Km de Bakel, une piste latérite mène vers Yaféra en passant par Koughany et Golmy. 

    Peuplée à 90% de Soninkés, la localité est nichée à l’est, sur la rive du fleuve Sénégal. Avec plus 2.200 habitants, Yaféra est devenu tristement célèbre lors du débordement du fleuve Sénégal qui a impacté toutes les concessions. 

    Deux mois après cette situation douloureuse, la vie reprend son cours normal. Les rues, les maisons et les établissements scolaires qui étaient devenus impraticables, sont aujourd’hui libérés des eaux.

    Mais les populations de l’arrondissement de Moudéry gardent toujours de douleurs souvenirs de cet épisode qu’elles ont vécus pour la première fois.

    « Les gens avaient peur, ils étaient bouleversés. Beaucoup d’entre eux avaient abandonné leurs maisons, parce que ce n’était plus sûr de rester dans un bâtiment envahi par les eaux’’, se souvient Lassana Timéra, administrateur de « Yaféra Tv ».  

    L’enthousiasme d’un retour à la normale malgré les dégâts

    Trouvé dans son lieu de travail, Lassana Timéra reste toujours peiné de l’envahissement par les eaux de son village natal,  causant un arrêt total des activités génératrices de revenus. 

    « Le village était à l’arrêt. Le plus inquiétant c’est qu’il n’y avait plus de réseau téléphonique ni d’électricité. Personne ne pouvait travailler pour avoir de quoi assurer les repas quotidiens », selon Timéra.

    Même si les ruelles sont devenues de nouveau praticables, dans les maisons, les stigmates de la furie des eaux sont toujours visibles. 

    C’est le cas à l’école franco-arabe située dans le quartier Modinkany où l’eau avait envahi toutes les salles de classe et endommagé des tables bancs et le matériel didactique.  

    Sur la terrasse de l’établissement, des livres arabes, français et autres matériels sont exposés au soleil. 

    « On avait démarré les cours le 03 octobre. Le vendredi 11 octobre, l’eau a commencé à envahir le village et le samedi, nous étions dans l’impasse », souligne Dramane Timéra, natif de Yaféra et enseignant dans cette école. 

    « On a arrêté les cours le 13 octobre. Quand l’eau a envahi l’école à la surprise générale, tout le matériel était stocké dans les armoires et salles de classe et à la hâte, on est venu récupérer ce qu’on pouvait », ajoute M. Timéra. 

    L’école qui compte plus de 200 élèves a beaucoup de matériels.

    “Le directeur a fait une expression de besoins à l’inspection de Bakel, on a reçu quelques fournitures scolaires mais pas de tables bancs. Dans certaines salles, les élèves s’assoient à trois », fait-il savoir.  

    Au bord du fleuve, des périmètres maraîchers sont de nouveau aménagés après que le fleuve a retrouvé son lit normal. Des pirogues qui servaient de transport dans le village sont rangées sur la berge, en ce début de matinée. 

    Assis sur sa pirogue, pagaie à la main, Samané Doucouré revient d’une traversée en Mauritanie. Après l’arrêt de son travail pendant quelque temps, il est heureux de retrouver son gagne-pain. 

    « Je n’ai autre chose que ce travail; assurer la traversée entre Yaféra et Diogoutouro (Mauritanie). Avec les inondations, le travail était à l’arrêt. Nos pirogues servaient à transporter les gens. C’était difficile pour nous », dit-il désolé, soulignant que ses deux chambres et toilettes construites en banco n’ont pas pu résister à la furie des eaux. 

    Une préoccupation, reconstruire les bâtiments   

    Dans le village, plusieurs maisons en banco sont tombées. Celles qui tiennent debout sont éventrées et abandonnées par leurs propriétaires.  

    Assis sur une chaise, superposant des vêtements pour se protéger de la fraîcheur matinale, Khalilou Keïta contemple avec un grand désarroi le sort de leurs trois bâtiments emportés par les eaux. 

    « Tous nos bâtiments sont à terre. La famille est au niveau du site de relogement. Je suis resté pour surveiller le bétail parce qu’on ne peut pas garder les animaux au niveau du site et les matériels restant », souligne Keita qui a aménagé une case en paille dans la maison abandonnée par sa famille. 

    « Nous remercions l’État pour l’accompagnement en vivres, ça nous a beaucoup soulagé durant les moments difficiles. Actuellement, c’est la reconstruction de nos maisons qui nous préoccupe », dit-il.  

    Boubou Baby, un père de famille, est lui aussi préoccupé par le travail de reconstruction. Selon cet octogénaire, de retour dans sa maison, après avoir été relogé dans une école, la situation est toujours difficile. 

    « C’est ce qui reste de ma maison. J’ai perdu deux bâtiments. L’un avait six chambres et l’autre trois chambres, ils ont été emportés par les eaux », confie M. Baby qui se rappelle les inondations en 1955 à Yaféra. 

    « On ne pouvait pas rester encore à l’école mais la situation est toujours difficile. On n’a pas les moyens pour reconstruire nos maisons. Je n’ai pas de parents émigrés pour m’aider, mes enfants sont dans le village et ne travaillent plus depuis quelque temps », avance-t-il. 

    Ce désir de reconstruction des habitations et de reprendre leur quotidien animent également les sinistrés trouvés dans un site de relogement près du forage du village. 

    Environ cinquante-deux personnes de trois familles différentes (Traoré, Baby, Keïta) occupent le site depuis le début de la montée des eaux. 

    « L’État nous a vraiment accompagné en vivres depuis que nous sommes ici. Il y a aussi l’appui des bonnes volontés. Mais actuellement, on veut reconstruire nos maisons et y retourner. On n’a pas les moyens pour y arriver, nous demandons l’appui de l’État à ce niveau aussi », plaide Lassana Keïta, qui occupe une tente. 

    Pour ce boulanger qui a perdu son lieu de travail avec les inondations, la vie est loin d’être facile dans un site de relogement où il faut toujours attendre de l’État et des bonnes volontés. 

    « On n’a plus rien, plus de travail. On ne se nourrit que grâce aux appuis de l’État surtout et des bonnes volontés. Sinon, la situation allait être plus dure », regrette Lassana Keïta, père de famille. 

    « Avec cette fraîcheur, sous les tentes, on a du mal. Il fait froid actuellement, on n’a pas de couverture ni d’habits lourds pour se protéger de la fraîcheur. Nous voulons de l’aide pour reconstruire nos maisons et reprendre notre vie quotidienne », plaide-t-il.

    Les sinistrés souhaitent être accompagnés dans la reconstruction de leurs logements.

    « C’est des maisons en banco et la plupart des familles n’ont pas de moyens. J’ai toujours voulu attirer l’attention des autorités sur cette période post-inondation. C’est un moment très dur pour les sinistrés notamment pour la reconstruction de leurs maisons », indique Cheikhna Camara, maire de la commune de Ballou.  

    Lors d’un entretien téléphonique, M. Camara a également plaidé pour plus d’accompagnement. « On souhaiterait que les sinistrés puissent vraiment bénéficier de ce projet de construction de logement en faveur des familles démunies », a dit Cheikhna Camara. 

    AND/ABD/ASB/SKS/SBS/OID

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-DISTINCTION / Compétition « sétal sunu gox » : cérémonie de remise des trois premiers prix, vendredi à Thiès

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-DISTINCTION / Compétition « sétal sunu gox » : cérémonie de remise des trois premiers prix, vendredi à Thiès

    Dakar, 2 jan (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, procèdera, vendredi à Cité Lamy, un quartier de la commune de Thiès Est, à la remise des trois premiers prix de la compétition  »Sétal sunu gox », lancée pour récompenser les quartiers les plus propres et les meilleures initiatives de propreté lors de la journée de mobilisation citoyenne du 7 décembre 2024.

    La cérémonie se tiendra à partir 10 h 30 mn au quartier Cité Lamy, indique un communiqué transmis à l’APS. 

    Le texte informe que le comité de suivi en sa séance de délibération du 30 décembre 2024, a attribué par ‘’ordre les trois premiers prix de cette compétition aux quartiers Cité Lamy de la commune de Thiès Est, Diokoul Ndiourène de Rufisque Ouest et le village de Taïba Niassène, situé dans la commune de Nioro’’ (Kaolack, centre).

    ‘’Des prix d’encouragement sont décernés à des initiatives pertinentes dans les régions et à des personnalités qui se sont distinguées sur le terrain lors de la journée nationale de mobilisation citoyenne ‘’Sétal sunu reew’’ du 7 décembre 2024’’, ajoute la même source.

    Organisée par le ministère de l’Urbanisme sur le thème : ‘’Ensemble pour des quartiers propres et embellis’’, avec comme slogan ‘’gox yu set te taaru’’, cette édition avait été officiellement lancée à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar.

    Elle a été marquée par des activités de nettoiement, de sensibilisation et d’embellissement d’espaces publics sur l’étendue du territoire national.

    AB/SBS/ASB/OID

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-ARMEE / Kaolack : don de sang et mobilisation citoyenne au menu de la prochaine journée ‘’Setal sunu reew’’

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-ARMEE / Kaolack : don de sang et mobilisation citoyenne au menu de la prochaine journée ‘’Setal sunu reew’’

    Kaolack, 1 er jan (APS) – La huitième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Setal sunu reew’’, prévue samedi, sera axée à Kaolack (centre), sur une séance de don de sang, des consultations médicales gratuites et une mobilisation citoyenne autour de l’assainissement, a-t-on appris du préfet du département éponyme.

    ‘’Nous avons tenu une réunion préparatoire pour arrêter un programme d’activités qui démarre vendredi avec une séance de don de sang au camp militaire Sémou Djimith Diouf, avant d’organiser, le lendemain, une activité de nettoiement au niveau des quartiers Bongré et Abattoirs Ndangane’’, a notamment déclaré Latyr Ndiaye.

    Il s’exprimait lors d’un point de presse initié au terme d’une réunion préparatoire de cette journée nationale de mobilisation citoyenne, tenue au siège du commandement de la zone militaire numéro 3.

    Pour la présente édition, c’est le ministère des Forces armées qui est le maître d’œuvre, avec le soutien du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Au niveau de la région de Kaolack, c’est la zone militaire numéro 3 qui va assurer la coordination des activités.

    ‘’C’est une journée à laquelle toute la communauté est conviée. C’est pourquoi, nous avons tenu cette réunion, en présence de tous les services déconcentrés de l’Etat, des collectivités territoriales et des représentants des populations à travers tous les segments, pour arrêter un programme d’activités’’, a souligné le préfet.

    Selon lui, les services concernés par cette activité d’investissement humain vont mobiliser les moyens nécessaires en termes de matériel et de personnel. Mais, M. Ndiaye estime que le plus important, c’est la forte mobilisation attendue de la communauté.

    ‘’Nous comptons sur la jeunesse, la mairie, les délégués de quartier, les organisations de femmes et de jeunes, entre autres forces vives’’, a soutenu l’autorité administrative qui annonce des séances de communication et de sensibilisation pour que la communauté puisse répondre à l’appel le jour-j.

    A travers cette journée de mobilisation citoyenne, il s’agira de nettoyer les quartiers et les villages et de conduire des activités médicales sous forme de consultations et de soins gratuits ainsi que de don de sang, à travers les trois régions de la zone militaire numéro 3 (Kaffrine, Fatick et Kaolack), a rappelé le commandant de ladite zone, le colonel Diouma Sow.

    ‘’Au niveau de la région de Fatick, l’effort sera axé sur Foundiougne avec les mêmes activités en mettant l’accent sur le désensablement. Pour la région de Kaffrine, les mêmes activités seront menées dans le département de Koungheul’’, a précisé l’officier supérieur des armées sénégalaises.

    Il a indiqué que les activités seront délocalisées au niveau de certains villages des différentes régions administratives de la zone militaire numéro 3 pour faire de cette journée un ‘’pari gagné’’.

    Chargée des questions d’assainissement et du nettoiement au niveau du conseil municipal de Kaolack, Ndèye Madjiguéne Diouf, pense que toute la population doit sortir.

    ‘’Lors des précédentes éditions, on n’avait pas noté d’affluence chez les populations. C’est pourquoi cette réunion préparatoire est venue à son heure parce qu’elle nous permet d’impliquer davantage les couches sociales’’, a fait valoir l’adjointe au maire de la commune de Kaolack.

    ‘’Nous invitons les élus territoriaux, les autorités administratives et autres forces vives à s’approprier ce programme qui va faire du bien à la région de Kaolack’’, a-t-elle lancé.

    Pour la chargée de l’exploitation au niveau de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Raby Sène, sa structure, en tant qu »’acteur clé » de cette journée, promet un engagement pour  »maximiser » son impact.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-METEO / Un temps ensoleillé au cours des prochaines 24H

    SENEGAL-METEO / Un temps ensoleillé au cours des prochaines 24H

    Dakar, 1 er jan (APS) – Un temps ensoleillé restera prédominant sur la majeure partie du territoire au cours de ce samedi après-midi allant à dimanche, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    A partir de la nuit, quelques passages nuageux seront notés sur les régions Nord-ouest du pays, informent les prévisionnistes dans son bulletin à très courte échéance transmis à l’APS.

    La même source note que la sensation de chaleur restera de mise à l’intérieur du pays notamment dans les localités Centre et Est, où les températures maximales évolueront entre 36 et 38°C.

    La fraîcheur nocturne et matinale sera ressentie dans la quasi-totalité du territoire où les températures minimales seront en deçà de 20°C, fait-elle savoir.

    ‘’Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents seront majoritairement de secteur Est et d’intensité faible à modérée’’, ajoute l’ANACIM.

    ASB/SMD

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-ARMEE / Saint-Louis : Fass Ngom va abriter la journée “Setal sunu reew” (gouverneur)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-ARMEE / Saint-Louis : Fass Ngom va abriter la journée “Setal sunu reew” (gouverneur)

    Saint-Louis, 1 er jan (APS) – La cité religieuse de Fass Ngom va abriter samedi prochain, la journée régionale du nettoiement “Setal sunu reew”, a confirmé le gouverneur de la région de Saint- Louis (nord), Al Hassan Sall, appelant les populations à se mobiliser massivement pour la réussite de cette activité citoyenne et communautaire.

    S’exprimant devant la presse mardi au terme d’une rencontre consacrée aux modalités et à la mobilisation des populations lors de cette journée dédiée aux forces armées, l’autorité administrative a relevé que ‘’cette journée sera un prétexte pour assainir la cité religieuse de Fass et accompagner le Khalife de Mpal en prélude à sa ziarra’’.

    Le gouverneur a ainsi invité les populations à se mobiliser et à s’armer de leurs balais, brouettes et pelles pour assainir la cité religieuse de Fass Ngom.

    Le commandant de la zone militaire numéro numéro 2, couvrant les régions administratives de Saint Louis, Louga et Matam, le colonel Thiendella Fall a aussi lancé un appel les populations à la mobilisation pour accompagner les forces armées dans cette action citoyenne.

     Quelques innovations dont la tenue d’une activité de consultation gratuite dans les centres médicaux de garnison de Saint-Louis à l’Ile et à Bango, seront au menu de cette édition, selon le colonel Fall.

    Il a aussi fait part d’une activité de don de sang pour cette journée avec l’installation de comités locaux qui seront parrainés par les camps militaires ou les casernes de gendarmerie les plus proches.

    AMD/ADL/ASB/SMD

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-RETRO / Le parc national du Niokolo-Koba, les Journées de nettoiement et les phénomènes climatiques extrêmes ont marqué 2024

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-RETRO / Le parc national du Niokolo-Koba, les Journées de nettoiement et les phénomènes climatiques extrêmes ont marqué 2024

    Dakar, 31 déc (APS) – Le retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine mondial en péril de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), la première édition de la Journée de nettoiement figurent parmi les faits qui ont retenu l’attention en 2024, une année marquée également par des phénomènes climatiques extrêmes.

    Le retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine mondial en péril a été décidé lors d’une réunion du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, tenue le 24 juillet à New Delhi, la capitale de l’Inde.

    Classé en 1981 dans le patrimoine mondial de l’UNESCO pour sa biodiversité unique et ses écosystèmes exceptionnels, Le parc national du Niokolo-Koba, avait basculé  en 2007 sur la liste du patrimoine mondial en péril.

    Dans son communiqué rendu public le même jour, le Comité du patrimoine de l’UNESCO a reconnu  ‘’les efforts encourageants’’ déployés par le Sénégal pour améliorer l’état de conservation de ce site naturel.

    Il a salué ainsi ‘’les résultats obtenus par le Sénégal et son engagement formel de repenser le développement et l’exploitation de cette aire protégée’’.

    Le parc national d’une superficie de 913 000 ha était confronté ces dernières années à une série de menaces portant, entre autres, sur la diminution de la faune, le braconnage, l’exploitation du basalte ainsi que d’autres activités humaines.

    Cette situation avait fini de remettre en cause sa valeur universelle exceptionnelle et conduit le comité du patrimoine mondial à l’inscrire sur la liste du patrimoine mondial en péril.

    La liste du patrimoine mondial en péril vise à informer des menaces pesant sur les valeurs mêmes qui ont permis l’inscription d’un bien sur la liste du patrimoine mondial et à mobiliser la communauté internationale pour sa préservation. Elle ouvre droit à un appui technique et financier renforcé de l’UNESCO.

    Ce retrait du parc national du Niokolo-Koba de la liste des sites du patrimoine mondial en péril de l’Unesco permet la relance du tourisme et la diplomatie environnementale, redonne une nouvelle dimension à la gestion de cette aire protégée et un accès aux financements, avait déclaré le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique Daouda Ngom à l’APS.

    Lancement de la journée nationale  »sétal sunu réew »

    Au-delà de la conservation de la biodiversité, l’année 2024 est marquée aussi par le lancement de la première édition mensuelle de la Journée nationale de nettoiement ‘’séétal sunu réw) une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye visant à engager activement les communautés aux cotés des structures de l’Etat  dans la gestion et la préservation du cadre de vie

    La première édition a été présidée par le président de la République, le 1er juin 2024 à Thiaroye Gare.

    Concernant le changement climatique au Sénégal, des événements extrêmes ont été enregistrés, selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de météorologie (ANACIM).

    En mars, des houles gigantesques ont frappé les côtes sénégalaises, atteignant jusqu’à 3,5 mètres de hauteur.

    Des températures record dépassant les 45°C ont été atteintes au nord-est et centre du pays en avril

    Au cours de l’hivernage 2024, une pause pluviométrique a été notée dans les régions de Matam, Saint Louis, Louga, Diourbel et Thiès en fin juillet et une bonne partie du mois d’août.

    Cependant en septembre, des pluies torrentielles ont causé des inondations dans plusieurs régions du Sénégal, causant particulièrement des dégâts considérables au sud du Sénégal à l’ile de Diogué où 189.3 mm ont été enregistrés et 181.5 mm à Guinguinéo.

    Dans la ville sainte de Touba, la situation a été particulièrement critique avec un cumul de 140,1 mm enregistré les 16 et 17 septembre 2024. Les fortes précipitations ont provoqué l’effondrement de plusieurs bâtiments et faisant des victimes.

    Et enfin en décembre, des pluies hors saison accompagnées d’une vague de fraicheur ont été relevées dans plusieurs régions du pays.

    Chacun de ces phénomènes a eu des impacts considérables sur la population, les écosystèmes ainsi que sur le cadre de vie.

    2024, l’année certainement la plus chaude jamais enregistrée, selon l’OMM

    L’année 2024 devrait être la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, couronnant une décennie de chaleur sans précédent alimentée par les activités humaines, a indiqué l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Elle relève que les effets du changement climatique se sont fait sentir dans le monde entier au cours de cette année,

    ‘’Les effets du changement climatique se sont fait sentir partout dans le monde en 2024, avec des répercussions en cascade sur les communautés, les économies et l’environnement, depuis les sommets des montagnes jusqu’aux profondeurs des océans. La planète a ainsi assisté à des records de précipitations et d’inondations, ainsi qu’à de terribles pertes en vies humaines dans de nombreux pays’’, rapporte une étude publiée lundi sur le site d’ONU-INFO.

    Tout au long de l’année 2024, une série de rapports des Nations unies ont mis en évidence la rapidité du changement climatique et ses incidences considérables sur tous les aspects du développement durable, ajoute le document.

    AB/OID

  • SENEGAL-ARMEES-ASSAINISSEMENT / « Setal sunu réew » : le parrainage des comités locaux de nettoyage, une des innovations de la 8e édition (Haut commandant)

    SENEGAL-ARMEES-ASSAINISSEMENT / « Setal sunu réew » : le parrainage des comités locaux de nettoyage, une des innovations de la 8e édition (Haut commandant)

    Dakar, 31 déc (APS)- Le ministère des Forces armées, maître d’œuvre de la prochaine édition de la journée nationale ‘’Sétal sunu réew’’, prévue le 4 janvier, va apporter quelques innovations dans l’organisation de cet événement à travers le parrainage  des comités locaux de nettoyage des régions par des brigades de gendarmerie, a indiqué le Haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Martin Faye.

    ‘’Les innovations vont porter essentiellement sur le parrainage des comités locaux de nettoyage de toutes les région par des brigades territoriales et des casernes militaires’’, a dit à l’APS, le général Martin Faye.

    ‘’Nous pensons que cela permettra à ces entités de s’impliquer davantage au niveau local et de mieux prendre en compte le nettoyage de leurs localités’’, a-t-il ajouté, lors d’un entretien.

    ‘’L’autre innovation consiste à axer nos efforts de nettoyage dans les structures hospitalières et sanitaires de sorte à faire correctement le travail attendu’’, a t-il relevé.

    Placée sous le thème “Seetal sa gokh, aar sa yaram: aux côtés  des citoyens, les forces  armées s’engagent’’, cette édition sera présidée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, chef suprême des Armées à Yeumbeul, une commune de la région de Dakar.

    Il a indiqué que les activités de nettoiement seront accompagnées d’activités médicales de don de sang et de consultations gratuites dans les structures sanitaires, au profit des populations.

    Le Haut commandant de la gendarmerie nationale, s’est félicité de la contribution des forces de défense et de sécurité aux journées de nettoiement, depuis la première édition, tenue le 1er juin 2024 à Thiaroye Gare.  ‘’Mais cette fois-ci, en tant qu’organisateur, nous invitons davantage les populations à s’approprier ce thème ainsi que les activités de nettoiement prévues’’, a-t-il souhaité.

    Il a rappelé que la propreté est une affaire de tous et un acte à poser au quotidien. ‘’Nous appelons les populations à s’impliquer, que chacun s’implique individuellement pour la réussite totale de cette première édition de la journée nationale ‘’sétal sunu rééw’’ de l’année 2025 », a-t-il réitéré.

    AB/SBS/ADL