Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Fatick : le taux de défécation à l’air libre estimé à 11%, selon un officiel

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Fatick : le taux de défécation à l’air libre estimé à 11%, selon un officiel

    Fatick, 14 déc (APS) – Le taux de défécation à l’air libre dans la région de Fatick (centre) est estimé à 11%, a révélé vendredi le capitaine Emmanuel Diatta, chef de la division ingénierie sociale au niveau de la Direction régionale de l’assainissement à Fatick.

    « Il y a des efforts que nous allons continuer à faire par rapport à la défécation à l’air libre. Au niveau national, nous sommes à 8% et à Fatick ce taux s’établit à 11% », a-t-il dit.

    Le capitaine Diatta intervenait au cours d’une journée de réflexion des acteurs de l’assainissement en prélude de la célébration de la Journée mondiale des Toilettes.

    Cette journée est célébrée samedi, à Colobane dans le département de Gossas sous le thème « Les toilettes, espaces de paix ».

    « Il faut relever le défi lié à la négligence pour lutter efficacement contre la défécation à l’air libre », a préconisé Emmanuel Diatta.

    « L’Etat fait des efforts pour lutter contre le fléau mais nous voyons que le matériel distribué n’est pas toujours bien entretenu », a-t-il déploré.

    Le chef de la division ingénierie sociale au niveau de la Direction régionale de l’assainissement à Fatick a également souligné la nécessité de « régler la situation sur l’assainissement » dans cette région qui enregistre un taux global est à 61, 2% avec des disparités au niveau urbain et rural.

    « Au niveau urbain, le taux d’assainissement est à 71,7%. Il est à 52% au niveau rural », a fait remarqué M. Diatta.

    SDI/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-APPUI / Crue du fleuve : l’association Ma’Donne au chevet des sinistrés de Belli Dialo

    SENEGAL-SOCIETE-APPUI / Crue du fleuve : l’association Ma’Donne au chevet des sinistrés de Belli Dialo

    Belli Dialo (Matam), 13 déc (APS) – Les habitants du village de Belli Dialo, dans la commune de Ogo, impactés par la montée des eaux du fleuve Sénégal, ont reçu, vendredi, de l’association Ma’Donne, un don composé de denrées alimentaires et de produits hygiéniques, a constaté l’APS.

    « L’association s’est mobilisée suite aux dégâts causés par le débordement du fleuve Sénégal, entraînant le déplacement des habitants du village de de Belli Dialo. Avec ses partenaires, Ma’Donne a pu rassembler des denrées alimentaires pour venir en aide aux sinistrés de ce village », a dit Mouhamadou Lamine Fall, secrétaire général de l’association présidée par la journaliste Courani Diarra.

    S’exprimant au terme de la cérémonie de remise du don, il a précisé que l’association a remis des sacs de riz, de l’eau, des chaussures, des vêtements, des sacs à main et des produits d’hygiène.

    Beaucoup de bonnes volontés ont participé à la collecte des produits remis aux sinistrés, a précisé le secrétaire général de l’association Ma’Donne.

    Situé à quelques kilomètres de la commune de Matam, le village de de Belli Dialo a été déserté par ses habitants suite à l’envahissement des lieux par les eaux du fleuve, au mois d’octobre.

    Depuis deux mois, ils vivent dans des cases, en attendant de pouvoir reconstruire leurs habitations détruites par la furie des eaux.

    AT/ABB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Prolongation du PACASEN : une adjointe au maire espère que Saint-Louis sera éligible

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Prolongation du PACASEN : une adjointe au maire espère que Saint-Louis sera éligible

    Saint-Louis, 13 déc (APS) – L’adjointe au maire de Saint-Louis, Aida Mbaye Dieng, espère que sa ville, ‘’laboratoire des changements climatiques’’, sera éligible à la prochaine phase du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN), qui a été prolongé de deux ans.

    Elle s’exprimait ainsi ce vendredi en marge d’une visite des réalisations du PACASEN, qui arrive à terme au cours du mois de décembre, mais qui a bénéficié d’une prolongation des bailleurs pour une phase axée sur le climat.

    Aida Mbaye Dieng souligne que Saint-Louis, ‘’l’une des villes du monde les plus impactées par les changements climatiques’’ est ‘’en train de dérouler un programme de résilience’’.

    La ville tricentenaire subit pleinement les conséquences de l’avancée de la mer, de la crue du fleuve Sénégal et des inondations, a-t-elle relevé, signalant qu’elle se trouve sur une nappe phréatique affleurante.

    Parlant du PACASEN qui a injecté en trois ans 1 milliard 500 millions à Saint-Louis, elle se félicite des réalisations du projet.

    ‘’En trois ans, nous avons reçu annuellement 500 millions orientés dans la réalisation des aménagements paysagers au niveau du pont Faidherbe et d’autres espaces’’, a dit l’adjointe au maire.

    L’autre secteur qui a bénéficié des fonds du PACASEN est celui de l’éducation avec la réhabilitation prévue de cinq établissements scolaires dont Justin-Ndiaye, dont les travaux ont déjà été livrés.

    Le responsable de la cellule communication du PACASEN, El Hadj Alassane Diallo, a mis l’accent sur l’engagement des autorités municipales de Saint-Louis, qui justifie pleinement le choix fait sur leur commune.

    ‘’Nous avons constaté sur le terrain des réalisations impactantes et nous avons trouvé des investissements dans le domaine du climat que nous encourageons’’, a dit M. Diallo.

    Il encourage les autorités saint-louisiennes à persévérer dans la lutte contre les changements climatiques qui seront mis en avant pour la prochaine phase.

    AMD/ASG/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Lompoul : des écologistes visitent les installations de la société minière GCO

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Lompoul : des écologistes visitent les installations de la société minière GCO

    Lompoul, 13 déc (APS) – Une trentaine de militants écologistes membres du collectif d’actions sur le littoral ont visité des installations de la société minière Grande Côte Opérations (GCO), spécialisée dans la valorisation du zircon, pour s’enquérir des impacts de l’exploitation minière sur les communautés locales et l’environnement, a constaté l’APS.

     »Avant cette immersion, nous avions de nombreux préjugés sur les impacts négatifs de l’exploitation minière de la société GCO sur l’environnement et les communautés locales. Cependant, ce que nous avons vu aujourd’hui a bouleversé ces idées reçues’’, a déclaré Mbacké Seck, par ailleurs membre de l’organisation Sentinelle de la Baie de Hann (Dakar).

    M. Seck s’entretenait avec des journalistes, jeudi, à l’issue de la visite organisée par le collectif d’actions sur le littoral en rapport avec les autorités de la société minière GCO.

    Cette visite, a-t-il précisé,  »visait à s’enquérir des efforts de la société minière GCO en matière de restauration environnementale, d’énergie durable et de développement communautaire’’.

    Il a indiqué que les participants ont parcouru, durant plusieurs heures, divers sites, notamment des zones réhabilitées et reboisées, l’usine de séparation des minéraux, et des villages de recasement réalisés par la société d’exploitation minière. 

    Pour ce qui est des zones réhabilitées et reboisées, il y a   »presque 900 hectares de terres, entièrement restaurées » par la société minière Grande Côte Opérations (GCO) et qui sont prêtes à être restituées à l’État du Sénégal, a-t-il salué.

    Le militant écologiste a magnifié  »les efforts de la société minière GCO pour la réhabilitation des terres, le reboisement, la construction de villages modernes et la transition énergétique amorcée vers les énergies renouvelables ».

    ‘’La transition énergétique en cours, avec le solaire et l’éolien, montre que l’entreprise est sur la bonne voie pour contribuer à la lutte contre le changement climatique’’, a-t-il soutenu.

     M. Seck a relevé également ‘’les actions sociales entreprises par la société minière GCO, comme la construction de villages modernes équipés de maisons spacieuses, de postes de santé, d’écoles, et de périmètres maraîchers’’.

    Selon lui, ‘’ces réalisations peuvent servir de modèle à d’autres entreprises en Afrique’’.

    Il a encouragé la société minière GCO à maintenir un dialogue constant avec les communautés locales, à promouvoir ses bonnes pratiques et à rester transparente, conformément au nouveau code de l’environnement,  tout en rappelant que ‘’la vigilance reste nécessaire pour assurer la pérennité de ces efforts’’.

    L’entreprise sénégalaise, Grande Côte Opération (GCO), filiale du groupe français Eramet, est spécialisée dans la valorisation du zircon, ilménite, rutile et leucoxène. Elle est implantée à Lompoul, région de Louga dans le périmètre minier de la Grande côte. 

    DS/AB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ELEVAGE / Keur Mboucki : délimitation de trois parcours de bétail pour éviter des conflits entre agriculteurs et éleveurs (chef du secteur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ELEVAGE / Keur Mboucki : délimitation de trois parcours de bétail pour éviter des conflits entre agriculteurs et éleveurs (chef du secteur)

    Keur Mboucki (Kaffrine), 13 déc (APS) – Le service départemental des eaux et forêts de Birkelane (centre) a procédé à la délimitation de trois parcours de bétail dans l’arrondissement de Keur Mboucki, dans le but de prévenir d’éventuels conflits entre agriculteurs et éleveurs, a annoncé, vendredi, son chef de secteur, le commandant Samba Guèye.

    ‘’On a délimité trois parcours [de bétail] pour une distance d’environ trente kilomètres. Et, aujourd’hui, à l’issue de la rencontre, on est arrivé vraiment à un résultat concret qu’on a partagé avec les populations qui l’ont validé’’, a assuré le chef du secteur des eaux et forêts de Birkilane.

    Ces parcours localisés dans les communes de Keur Mboucki et de Touba Mbella, seront financés par le partenaire principal, l’Agence belge de développement (ENABEL), à travers le projet portefeuille thématique climat, a précisé le commandant Guèye.

    Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’un comité local de développement (CLD) relatif à la délimitation des trois parcours de bétail dans cet arrondissement de la région de Kaffrine.

    Cette rencontre, présidée par le sous-préfet de Keur Mboucki, Yoro Dia Fall, a enregistré la présence de plusieurs acteurs concernés dont les chefs de village, les services techniques déconcentrés de l’Etat, les maires, entre autres agents du service des eaux et forêts.

    ‘’Aujourd’hui, on a fait un exercice très important de délimitation, de partage des informations relatives au parcours de bétail dans l’arrondissement de Keur Mboucki. Depuis le mois de mai passé, on s’est exercé à délimiter le parcours du bétail dans l’arrondissement de Keur Mboucki’’, a dit le commandant Samba Guèye.

    ‘’Un parcours de bétail qui est bien délimité, bien borné et bien matérialisé permettrait de réduire significativement tous les risques liés aux conflits entre agriculteurs et éleveurs’’, a-t-il fait valoir, indiquant que ‘’plus de trois cents bornes’’ vont être réalisées.

    CTS/ADE/ASB/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT / Louga : GCO va restituer 900 hectares réhabilités à l’Etat du Sénégal (DG)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT / Louga : GCO va restituer 900 hectares réhabilités à l’Etat du Sénégal (DG)

    Lompoul (Louga), 13 déc (APS) – La société minière Grande Côte Opérations (GCO) va restituer prochainement à l’Etat du Sénégal 900 hectares de terre sur lesquels s’exerçaient ses activités après les avoir réhabilités, a-t-on appris de son directeur général, Frédéric Zanklan.

    « À ce jour, 85 hectares ont déjà été réhabilités et remis à l’État, tandis que 900 autres hectares sont prêts à être restitués après leur exploitation. Ces zones ont été entièrement reboisées suite aux interventions » de GCO, a-t-il déclaré.

    M. Zanklan s’entretenait avec des journalistes, jeudi, à l’issue d’une visite guidée organisée de six sites exploités par Grande Côte Opérations (GCO), dont une usine de séparation des minéraux et un site touristique dénommé Oasis du désert, sous l’égide du Collectif d’actions pour le littoral, regroupant une quarantaine d’organisations de Saint-Louis au Cap-Skiring.

    Selon son directeur général, GCO a terminé de réhabiliter les terres en question, que « l’État peut désormais attribuer aux agriculteurs ou utiliser à d’autres fins ».

    Il a précisé que « le processus de réhabilitation est systématique parce que dès qu’une zone est exploitée, elle est réhabilitée puis restituée aux autorités pour un usage futur ».

    « Le processus de restitution ne se limite pas à la fin de la vie de la mine, mais se déroule au fur et à mesure de l’exploitation. C’est un effort continu », a souligné M. Zanklan.

    Mbacké Seck, écologiste et représentant de l’organisation Sentinelle de la Baie de Hann au sein du Collectif d’actions pour le littoral, a exprimé « son impression positive » à l’issue de la visite.

    « Nous avions beaucoup de préjugés sur l’impact environnemental et social de cette exploitation. Après cette immersion, beaucoup de ces préjugés sont tombés », a-t-il ajouté.

    Il a salué « les efforts de reboisement et de restauration entrepris par [la société minière] », estimant que la restitution de 900 hectares où la nature reprend ses droits est un exemple de bonne volonté pour protéger un littoral fragile.

    Mbacké Seck dit également apprécier « les initiatives communautaires de la GCO, notamment la construction de villages de recasement avec infrastructures modernes, ainsi que le soutien aux périmètres maraîchers ».

    « Ces actions contribuent à la sécurité alimentaire et peuvent servir de modèle pour d’autres entreprises minières en Afrique », a-t-il indiqué.

    La société GCO, détenue à 90% par la société minière française Eramet et à 10% par l’État sénégalais, exploite le zircon au Sénégal depuis 2014, mais aussi de l’ilménite, du rutile et du leucoxène. Des minerais qui permettent de produire de la céramique ou des pigments blancs dans la peinture, le plastique ou le papier.

    GCO dispose d’une drague flottante et d’une usine de triage de sable vers le nord du Sénégal, le long de la côte atlantique, notamment dans la zone de Lompoul, dans la région de Louga. 

    DS/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / 32e FIDAK : Daouda Ngom invite les Sénégalais à planter des arbres pour les générations futures

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / 32e FIDAK : Daouda Ngom invite les Sénégalais à planter des arbres pour les générations futures

    Dakar, 12 déc (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a invité jeudi la population à planter des arbres pour les générations futures.

    “Le message que je lance à la population sénégalaise, c’est de continuer à planter des arbres parce que quand vous plantez un arbre, peut-être que vous ne pouvez pas bénéficier des bienfaits de cet arbre, mais des générations futures entières vont bénéficier des bienfaits”, a dit le ministre  

    Daouda Ngom intervenait à l’issue d’une activité de reboisement organisée avec les autorités du Centre International du commerce extérieur du Sénégal (CICES), lors de la journée dédiée au ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, dans le cadre de la 32e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK).

    Cette journée a été célébrée en présence du directeur général du CICES Justin Corréa et des représentants des pays invités d’honneur de cette édition, le Rwanda et la Guinée.

     »J’appelle à mieux préserver notre environnement, parce qu’on a l’habitude de dire, un corps sain dans un environnement sain’’, a-t-il insisté, appelant particulièrement les jeunes à  »prendre soin de leur cadre de vie et de leur environnement”.

    Daouda Ngom a reçu au stand de son ministère son homologue de la Justice, le ministre Garde des sceaux, Ousmane Diagne. Ils ont ensuite visité différents stands de la FIDAK.

    Le ministre de l’Environnement a salué  »la diversité et la qualité’’ de l’exposition du stand de son département.

    “Cette exposition est très importante pour nous, parce qu’elle a permis au ministère de l’Environnement de faire voir ce que nous faisons, mais également de sensibiliser’’, s’est-t-il réjoui, soulignant que le fait d’avoir ‘’un espace biodiversité avec des animaux’’ à la foire, attire forcément des élèves, des étudiants, mais également des Sénégalais pour voir les animaux.

    ‘’Cette exposition permet également de sensibiliser la grande masse avec le Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE) et toutes les autres directions du ministère présentes à la FIDAK, pour exposer, sensibiliser et informer le public sur la nécessité de préserver notre environnement”, a-t-il ajouté.

    Daouda Ngom a salué le magnifique travail du Projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal (SENRM), partenaire du METE,  »sur l’efficacité énergétique en dotant les groupements de femmes de foyers améliorés’’.

    “Ces foyers améliorés permettent de réduire la consommation en bois, la consommation en charbon de bois et donc ça contribue à la préservation de nos écosystèmes forestiers. C’est important, dans la mesure où nous nous sommes confrontés à un problème de déboisement, de déforestation, surtout dans la partie méridionale du Sénégal”, a-t-il rappelé.

    Il a magnifié en outre la collaboration entre le CICES et son ministère dans l’amélioration du cadre de vie de la foire qui accueille de nombreuses personnes, et qui a donc besoin, également d’un cadre de vie assaini.

    Cette journée a été marquée aussi par une visite d’espaces verts reboisés en 2021 avec les autorités du CICES.  

    ID/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-PERSPECTIVES / L’Etat se projette vers une autre façon de gérer les inondations (ministre)  

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-PERSPECTIVES / L’Etat se projette vers une autre façon de gérer les inondations (ministre)  

    Dakar, 12 déc (APS) – L’Etat du Sénégal se projette, pour les cinq prochaines années, vers une nouvelle façon de gérer les inondations en tenant compte du changement climatique, a indiqué, jeudi, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

    ‘’On se projette, dans les cinq prochaines années, sur la nouvelle façon de gérer les inondations et la transformation systémique prônée dans la Vision Sénégal 2050, en prenant en compte les phénomènes météorologiques’’, a-t-il dit.

    M. Dièye s’exprimait en marge d’une réunion du Comité national de gestion des inondations axée sur le bilan de l’hivernage 2024, les bonnes pratiques qui en ont été tirées et les perspectives pour l’année prochaine.

    ‘’Nous nous projetons sur les cinq ans à venir et même au-delà dans la gestion des inondations en mutualisant et en mobilisant davantage toutes les structures de l’Etat, mais aussi en faisant appel, à la suite du chef de l’Etat, à la mobilisation et à l’engagement des citoyens, comme lors des journées +Setal sunu réew+’’, a-t-il ajouté.

    Concernant cette initiative présidentielle d’investissement civique et  humain, le ministre a indiqué que ‘’les statistiques et les observations ont montré que les journées +Sétal sunu rééw+ ont grandement aidé dans la gestion des inondations’’.

    ‘’Cela veut dire que s’il n’y avait pas ces journées, on aurait, sans doute, beaucoup plus d’inondations et de problèmes durant l’hivernage’’, a-t-il laissé entendre.

    Il a ainsi estimé qu’il s’agit ‘’d’un acquis important » à  »consolider’’, en appelant à la base  »nos communautés à venir en aide à nos concitoyens ».

    Cheikh Tidiane Dièye a en outre annoncé des changements majeurs à apporter dans la gestion des activités d’évacuation des eaux pluviales, qui ‘’ne doit plus se faire sur le même paradigme’’.

    ‘’On ne doit plus évacuer les eaux pluviales des quartiers à la mer, mais aller plutôt vers une approche plus circulaire qui consiste à réutiliser ces eaux dans l’agriculture ou l’alimentation des lacs et des bassins artificiels’’, a-t-il suggéré.

    Il a toutefois indiqué que tout cela est à l’étude jusque dans la vallée du fleuve, où l’Etat va réhabiliter des bassins de rétention et les lacs pouvant stocker des eaux du fleuve Sénégal en cas de débordement.

    Se prononçant sur le bilan de l’hivernage 2024, le ministre a signalé que la plupart des grandes villes ont reçu des pluies extrêmes dépassant les prévisions météorologiques et ayant causé des inondations.

    ‘’Mais notre approche de gestion a permis de soulager les populations’’, a affirmé Cheikh Tidiane Dièye.

    SC/AB/ABB/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Youloure : les populations alertent sur la pénurie d’eau suite à la panne du forage

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Youloure : les populations alertent sur la pénurie d’eau suite à la panne du forage

    Youloure (Mbane), 12 déc (APS)  – Les populations de Youlouré, dans le département de Dagana (nord), ont lancé un appel, jeudi, au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement pour résoudre le problème d’approvisionnement en eau potable auquel ce village de la commune de Mbane est confronté depuis un mois, suite à la panne du forage.

     »Nous sommes là, aujourd’hui, pour alerter l’opinion publique sur la situation que nous vivons actuellement. Depuis plus d’un mois, notre forage est tombé en panne. Nous appelons le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement à nous résoudre ce problème’’, a déclaré Assane Dieng, le porte-parole du jour.

    S’exprimant au cours d’un point de presse suivi d’un rassemblement à Yaloure, il a précisé que les habitants ‘’parcourent huit kilomètres pour trouver de l’eau, à Niassanté ou dans d’autres villages environnants’’.

    Il a signalé que les autorités administratives et locales ont été déjà mises au courant de la situation, mais ‘’n’ont encore posé aucun acte’’.

    Le chef du village de Youloure, Assane Fall, dit être préoccupé par la situation des enfants qui ont déserté les salles de classe pour  »aider leurs parents à trouver de l’eau ».

    OG/AT/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-HYDROLOGIE / Crue du fleuve Sénégal : Cheikh Tidiane Dièye prône « une nouvelle approche » dans la gestion du barrage de Manantali

    SENEGAL-AFRIQUE-HYDROLOGIE / Crue du fleuve Sénégal : Cheikh Tidiane Dièye prône « une nouvelle approche » dans la gestion du barrage de Manantali

    Dakar, 12 déc (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye a prôné, jeudi, ‘’une nouvelle approche’’ dans la gestion du barrage de Manantali en vue d’une meilleure régulation du fleuve Sénégal permettant de prévenir les débordements du cours d’eau.

    ‘’La nouvelle approche consiste à ne plus attendre que le barrage de Manantali atteigne sa cote d’alerte avant de déclencher les lâchers d’eau. En le faisant, on lâche un volume d’eau important dans le fleuve Sénégal’’, a dit le ministre.

    Il intervenait en marge de la réunion du Comité national de gestion des inondations axée sur le bilan de l’hivernage 2024, les bonnes pratiques à tirer de l’hivernage et les perspectives à dégager pour l’année prochaine.

    ‘’A partir de l’année prochaine, on va s’y prendre un peu plus en amont pour procéder à des lâchers d’eau en petite quantité plutôt que d’attendre pour des  lâchers d’eau en grande quantité’’, a-t-il ajouté, en présence de plusieurs autorités administratives des régions et chefs de service intervenant dans la gestion des inondations.  

    Il a précisé que ‘’cette nouvelle approche est en train d’être mise en place en relation avec l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS)’’.

    Cheikh Tidiane Dièye a rappelé que cette année, les fleuves Sénégal et Gambie ont connu ‘’des crues exceptionnelles’’ causées par des phénomènes pluviométriques ayant entrainé des pluies extrêmes en Guinée, au Mali et au Sénégal.

    Il a expliqué que beaucoup de personnes ont pensé que les lâchers d’eau à Manantali sont à l’origine de la crue exceptionnelle de cette année.  ‘’Il n’en est rien car Manantali n’a contribué à la crue qu’à hauteur de 16%’’, a-t-il fait savoir, ajoutant que ce sont plutôt ‘’les eaux exceptionnelles’’ des bassins du fleuve Sénégal qui ont entrainé la crue.

    Cheikh Tidiane Dièye a indiqué par ailleurs la mise en œuvre de projets structurants sur le fleuve Sénégal destinés à renforcer la régulation des eaux. ‘’Nous avons à ce sujet, le barrage de Manantali et un autre barrage en construction sur la Falémé, notamment à Gourbassy, pour réguler à hauteur de 25%, les eaux du fleuve Sénégal’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Ceci va nous amener à avoir un fleuve plus maîtrisé. Mais dans l’urgence, à partir de l’année prochaine, nous avons inscrit dans notre budget des montants qui permettront de sécuriser des localités de la vallée du fleuve avec la réalisation de bassins de rétention et de lacs artificiels pouvant  servir à l’agriculture’’, a annoncé le ministre.

    SC/AB/OID/ASG