Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ENTREPRENARIAT / Thiès : plus de 2.000 personnes s’activent dans la vente de foyers améliorés (responsable de projet)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ENTREPRENARIAT / Thiès : plus de 2.000 personnes s’activent dans la vente de foyers améliorés (responsable de projet)

    Thiès, 29 nov (APS) -Plus de 2.000 personnes sont engagées dans la commercialisation de foyers améliorés, dans la région de Thiès (Ouest), a indiqué jeudi, Mame Aïssatou Mbaye, chargée de programme à Enda Ecopop et coordinatrice du projet « Renforcement des foyers améliorés (RFA) ».

    « Aujourd’hui, nous avons près de 200 jeunes, au total, si on y rajoute toutes les femmes, on est à plus de 2.000 personnes qui sont engagées dans la commercialisation des foyers améliorés », a affirmé la chargée de projet.

    S’exprimant lors d’un forum dit des « Entrepreneurs jambaar », la coordinatrice de RFA a fait observer que « les jeunes ont compris et ont bien capté toutes les opportunités qui existent au niveau de la filière des foyers améliorés, toute la chaîne de valeur, de la production à la commercialisation ».

    Selon Mame Aïssatou Mbaye, le projet Renforcement des foyers améliorés met en évidence « le lien qu’il faut établir entre la lutte contre le changement climatique en termes d’atténuation ou d’adaptation, et le volet entreprenariat des jeunes, des femmes mais également des personnes en situation de handicap ».

    Les jeunes sont orientés vers la création d’entreprises de distribution de foyers améliorés au-delà de la région, a-t-elle dit.

    Elle a noté que certains jeunes se positionnent comme des grossistes et assurent la livraison dans les alentours de la région de Thiès.

    « Ce qui montre qu’ils ont compris tout l’intérêt et toute l’opportunité financière qui existent au niveau de cette filière », a-t-elle déclaré.

    Le gouverneur de la région de Thiès Saer Ndao, a insisté sur les foyers améliorés en tant que moyen de lutte contre la déforestation et les changements climatiques.

    En plus de régler un problème d’environnement, ces équipements permettent d’ »être économe’’, a-t-il-ajouté.

    Saer Ndao a invité les femmes et les jeunes à se constituer en entreprises, pour assurer la continuité de ce programme, et saisir l’opportunité qu’il leur est offerte.

    BT/ADI/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ENVIRONNEMENT / Université de Ziguinchor : un colloque international planche sur les enjeux de la terre

    SENEGAL-UNIVERSITE-ENVIRONNEMENT / Université de Ziguinchor : un colloque international planche sur les enjeux de la terre

    Ziguinchor, 28 nov (APS) – Un colloque international de trois jours s’est ouvert jeudi à l’Unité de formation et de recherche (UFR) santé de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) sur le thème « la terre aux enjeux multiples », à l’initiative du Laboratoire de recherche en sciences économiques et sociales (LARSES), a constaté l’APS.

    « Pour cette sixième édition de son colloque international biennal, le Laboratoire de recherche en sciences économiques et sociales (LARSES) n’a pas dérogé à sa tradition scientifique. Comme à son habitude il a choisi un thème transversal englobant les aspects économiques, managériaux, juridiques, socioculturels, environnementaux et historiques », ont dit les organisateurs à l’ouverture de ce colloque international du LARSES.

    Le recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Alassane Diédhiou, des enseignants, des étudiants, des acteurs de la société civile et des associations qui s’intéressent aux enjeux de la terre, avaient pris part à l’ouverture de ce colloque qui prend fin samedi.

    L’objectif de cette sixième édition est d’examiner les enjeux de la terre sous un angle pluridisciplinaire, a expliqué Khalifa Ababacar Kane, le président du comité d’organisation de ce colloque.

    « Les échanges devraient nous permettre de faire un état des lieux sur la recherche, les relations entre l’Africain et la terre et de formuler des perspectives », a dit M. Kane.

    Il a souligné que six axes seront explorés dans le cadre de ce colloque à savoir les enjeux juridiques de la terre, les enjeux économiques et financiers de la terre, les enjeux environnementaux de la terre, les enjeux socioreligieux et anthropologiques de la terre, les enjeux managériaux et gouvernance de la terre et la terre de déviances et de crimes.

    « Aujourd’hui, nous ouvrons notre colloque qui se fait tous les deux ans. C’est un colloque qui est extrêmement important et qui mobilise de grands universitaires et chercheurs venant presque de tous les coins du monde. Nous avons plus d’une centaine de communications venant de la France, du Canada entre autres pays d’Afrique », a relevé le directeur du LARSES, Moustapha Guèye.

    « Aujourd’hui, nous avons la terre qui affecte nos exploitants familiaux surtout les jeunes paysans. Avec l’urbanisation et avec l’arrivée des investisseurs étrangers, il est aujourd’hui difficile de trouver une terre exploitable », a fait observer le professeur Guèye.

    Il a ainsi invité les pouvoirs publics à tout faire pour prendre des mesures et aider nos jeunes exploitants à éviter l’émigration irrégulière.

    Selon lui, « cette présente édition qui marque les douze ans du LARSES sera le lieu d’échanges sur différents aspects relatifs à la terre ».

    MNF/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PILLAGE / Tambacounda : plus de 16 000 hectares de tapis herbacé ravagés par les feux de brousse en 2024 (gouverneur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PILLAGE / Tambacounda : plus de 16 000 hectares de tapis herbacé ravagés par les feux de brousse en 2024 (gouverneur)

    Tambacounda, 28 nov (APS) – Les cas de feux de brousse signalés dans la région de Tambacounda en 2024 ont ravagé quelque 16 435 hectares de tapis herbacé, a appris l’APS du gouverneur de la région, Guedj Diouf.

    ‘’Nous avons enregistré au cours de l’année 2024 16.435 hectares de tapis herbacé brûlés par les feux de brousse. Compte tenu de la vaste étendue de la région de Tambacounda, qui a une biomasse assez importante, nous devons nous mobiliser pour faire de la lutte contre les feux de brousse une affaire personnelle’’, a-t-il déclaré.

    Le gouverneur de la région Tambacounda s’exprimait au cours d’un Conseil régional de développement (CRD) consacré à la lutte contre les feux de brousse dans cette principale région du Sénégal oriental, en présence de plusieurs services de l’État concernés.

    Le chef de l’exécutif régional a expliqué que les feux de brousse sont favorisés par un certain nombre de contraintes comme le manque de dénonciation de leurs auteurs, la faible implication des collectivités territoriales et l’enclavement intérieur de la région de Tambacounda.

    Il a surtout déploré l’inaction des populations, soulignant la nécessité de les sensibiliser pour lutter efficacement contre ce phénomène qui ravage chaque année des milliers d’hectares des écosystèmes forestiers.

    ‘’Il faut renforcer les moyens des comités villageois de lutte contre les feux de brousse. Il faudra également travailler à une synergie d’actions des différents acteurs qui interviennent dans la lutte contre les feux brousse pour éviter d’agir dans le désordre’’, a plaidé Guedj Diouf.

    ‘’Nous devons travailler dans la sensibilisation des populations pour mieux les impliquer et les responsabiliser dans cette lutte, on ne peut pas réussir sans elles. Elles sont victimes des feux de brousse mais parfois en sont les auteures », a-t-il fait remarquer.

    Dans cette lutte contre les feux de brousse, le gouverneur a engagé les forces de défense et de sécurité de la région, notamment le service des Eaux et forêts, la Gendarmerie et la Police nationale à traquer et arrêter les auteurs.

    ‘’Il faut sanctionner les auteurs de ces feux de brousse conformément aux règles prévues par la loi. Tant qu’on n’aura pas l’habitude de dénoncer et de sanctionner les auteurs de ce phénomène, le problème va persister’’, a-t-il averti.

    ABD/ABB/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE-APPUI / Bakel: Securiport offre des kits scolaires et alimentaires aux sinistrés

    SENEGAL-SOCIETE-APPUI / Bakel: Securiport offre des kits scolaires et alimentaires aux sinistrés

    Bakel, 27 nov (APS) – L’entreprise spécialisée dans des solutions de contrôle aux frontières et de la sécurité de l’aviation civile Securiport a remis, mercredi, au Comité départemental de gestion des inondations et autres calamités naturelles, des kits scolaires et alimentaires destinés aux sinistrés des inondations survenues au mois de septembre dans la localité de Bakel (est).

    « L’entreprise fait travailler des jeunes originaires de Bakel auprès des policiers chargés du contrôle du flux migratoire. Du coup, on s’est senti concerné par tout ce qui touche les populations locales », a indiqué Abdoulaye Niang, inspecteur général de Police à Securiport lors de la cérémonie de dons.

    Le lot est composé de 200 sacs de riz, 200 bouteilles d’huile, 200 cartons de sucre et 50 kits scolaires, a-t-il précisé.

    Le préfet du département de Bakel, Daouda Sène, a magnifié un geste « qui vient répondre à l’appel à la solidarité nationale lancée par président de la République ».

    « J’apprécie ce don, cet acte d’une haute portée citoyenne,  à sa  juste valeur. Je remercie Securiport au nom du président de la République et de l’ensemble des populations sinistrées », s’est-il réjoui.

    AND/ABD/OID/ABB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Louga : le Village d’enfants SOS réceptionne un forage hydraulique et un périmètre maraîcher

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Louga : le Village d’enfants SOS réceptionne un forage hydraulique et un périmètre maraîcher

    Louga, 27 nov (APS) – Le village d’enfants SOS de Louga (nord) a réceptionné, mercredi, un forage hydraulique et un périmètre maraîcher, dans le cadre d’un projet financé par le groupe Ecobank, a constaté l’APS.

    La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur général d’Ecobank Sénégal, Sahid Yallou, et de l’adjoint au préfet du département de Louga, Cheikhou Seydi.

    « Ce projet, financé par Ecobank, vise à donner une autonomie en eau et à développer les cultures maraîchères au sein du village », a déclaré Sahid Yallou.

    Le directeur général d’Ecobank Sénégal a souligné « l’importance de cette initiative ».

    « Ce projet, qui s’étend sur trois hectares, permettra non seulement de produire des fruits et légumes frais pour renforcer leur autonomie alimentaire, mais aussi de former les jeunes au maraîchage et à l’agriculture durable », a-t-il indiqué.

    Selon lui, le forage hydraulique fournit une ressource vitale pour irriguer le périmètre maraîcher et approvisionner les habitants du village, réduisant ainsi leur dépendance extérieure.

    Il a rappelé que le groupe Ecobank avait posé la première pierre de ce projet le 15 mars dernier.

    « Aujourd’hui, nous célébrons l’achèvement de ce projet et son impact déjà palpable », a-t-il souligné, tout en réitérant « l’engagement d’Ecobank envers les communautés locales ».

    « Ce que nous faisons ici n’est pas de la charité, mais un devoir », a-t-il fait valoir.

    Le directeur national de Villages d’enfants SOS , Papa Daouda Diop, a, de son côté, déclaré que « cet événement marque une avancée significative vers l’autonomie de notre organisation ».

    Il a exprimé « sa gratitude envers Ecobank » et salué « le partenariat fructueux », soulignant que « ces infrastructures contribuent à offrir aux enfants un cadre stable et sécurisant ».

    Représentant la gouverneure de la région de Louga, Ndèye Nguenar Mbodj, l’adjoint au préfet Cheikhou Seydi a salué « cette initiative. Il a encouragé les bénéficiaires à pérenniser les activités de maraîchage » tout en assurant « une gestion judicieuse de l’eau ».

    Il a également salué « le rôle d’Ecobank dans le développement communautaire », estimant que « cette vision ambitieuse permet à des enfants vulnérables de grandir dans des foyers chaleureux et stables ».

    La cérémonie s’est achevée par le dévoilement de la plaque inaugurale, symbolisant l’engagement commun d’Ecobank et du Village d’enfants SOS de Louga en faveur du développement durable et de la solidarité communautaire.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT- ASSAINISSEMENT /  »Sétal sunu reew », à Tambacounda : des distinctions seront remises aux meilleures initiatives citoyennes (chef de service)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT- ASSAINISSEMENT /  »Sétal sunu reew », à Tambacounda : des distinctions seront remises aux meilleures initiatives citoyennes (chef de service)

    Tambacounda, 27 nov (APS) – La division régionale de l’Urbanisme et l’Habitat de Tambacounda (est), a promis, mercredi, de primer les meilleures initiatives communautaires lors de la prochaine édition de la journée nationale de nettoiement dénommée  »Sétal sunu reew », prévue ce samedi.

    ‘’Une fiche d’inscription a été établie, il sera question de primer les initiatives communautaires qui sont jugées plus pertinentes lors de cette journée nationale de nettoiement ‘’ a annoncé l’adjoint au gouverneur Papa Leity Mar lors d’une réunion préparatoire de la journée nationale de nettoiement dénommée   »Sétal sunu reew.

    Pour cette 6ème édition, les quartiers Liberté et Pont de la commune de Tambacounda ont été choisis pour abriter les activités de nettoiement, a souligné l’autorité administrative.

    Ces distinctions visent à impliquer davantage les populations dans les activités de nettoiement, selon Baba Gnanguir Mané, chef de la division régionale  de l’Urbanisme et de l’Habitat de Tambacounda.

     »On a noté une absence des populations lors des précédentes éditions et pour corriger cela, on a mis en place le challenge +Sétal sama gokh+ (nettoyer mon quartier), l’idée c’est de motiver des initiatives populaires en matière de nettoiement mais aussi d’embellissement parce qu’on est au mois de décembre où l’accent est mis sur les décorations en prélude aux fêtes de fin d’années », a-t-il expliqué.

    Ces distinctions sont constituées de bons de financements et des matériaux de nettoiement ainsi que la construction des points de regroupement normalisés et l’aménagement des espaces paysagers pour les quartiers qui auront les meilleures initiatives, a indiqué M. Mané.

    Baba Gnanguir Mané, chef de la division régionale  de l’Urbanisme et de l’Habitat de Tambacounda

    ABD/ASB/SKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION-GENRE / Un projet prévoit de former 600 femmes en économie verte et financements verts

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION-GENRE / Un projet prévoit de former 600 femmes en économie verte et financements verts

    Kaolack, 27 nov (APS) – Quelque 600 femmes entrepreneures des régions de Thiès, Kaolack, Ziguinchor et Kolda vont bénéficier d’une formation sur l’économie verte et les financements verts, a annoncé Zoubeirou Guèye, conseiller technique en charge de la transition écologique au ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    Cette formation encore dans le cadre du projet d’appui pour une économie verte inclusive et des financements verts accessibles aux femmes du Sénégal, lancé par le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

     »Au total, 250 femmes entrepreneures seront formées via des formations traditionnelles dans les régions de Thiès, Kaolack, Ziguinchor et Kolda. Elles seront, à terme, 600 femmes qui vont en bénéficier’’, a-t-il notamment indiqué, ajoutant que ces formations visent à réduire et/ou à éliminer les barrières d’accès aux financements verts et promouvoir l’entrepreneuriat vert des femmes au niveau local.

    Dans la première année du projet, il est attendu le développement de contenus de formation en économie verte et financements verts accessibles et adaptés aux besoins des femmes entrepreneures dans le vert, a dit M. Guèye, à Kaolack (centre), où il prend part un atelier de renforcement de capacités des femmes entrepreneures de la région.

     »Dans ce projet, nous allons déployer une formation innovante accessibles via des technologies mobiles sans connexion Internet, pour toucher un large public et permettre un changement de comportement durable », a-t-il promis.

    Ce projet appuyé dans le cadre de l’initiative  »Genre et transition verte en Afrique de l’Ouest et du Centre » vise, selon Zoubeirou Guèye, à faciliter la participation des femmes à l’économie verte dans la région, en tirant parti de la recherche, de la production de connaissances, du renforcement des capacités des décideurs politiques et des membres de la société civile.

    La cible principale du projet est constituée des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) dirigées par des femmes, des organisations communautaires de base, des organisations villageoises, groupements et autres associations, majoritairement composées de femmes, actives dans les filières porteuses de l’économie verte.

    Il s’agit surtout des filières de l’agriculture durable notamment la production et la transformation, l’élevage, l’agroforesterie, l’aquaculture, l’apiculture ainsi que des filières innovantes comme les énergies renouvelables, l’économie circulaire des déchets, etc.

     »Dans le même sillage, de favoriser l’accès aux financements verts des femmes entrepreneures, nous comptons développer et tester la faisabilité d’un mécanisme de financement innovant exclusivement dédié à l’entrepreneuriat », a indiqué le conseiller technique du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

    ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Plaidoyer pour des actions collectives pour la remise en état des terres dégradées

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Plaidoyer pour des actions collectives pour la remise en état des terres dégradées

    Dakar, 26 nov (APS) – Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique (METE), Fodé Fall, estime que les États devraient initier des actions collectives pour accélérer la remise en état des terres dégradées d’ici 2030.

    ‘’Les États devraient décider des actions collectives pour accélérer la remise en état des terres dégradées d’ici 2030, renforcer la préparation et la résilience face à la sécheresse », a-t-il recommandé.

    Fodé Fall intervenait lors d’un atelier préparatoire de la délégation sénégalaise à la 16e conférence des Parties (COP 16) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), prévue à Riyad en Arabie Saoudite, du 2 au 13 décembre 2024.

    ‘’Ils doivent aussi veiller entre autres à ce que les terres continuent d’apporter des solutions en matière de climat et de biodiversité tout en renforçant la résilience face à la recrudescence de tempêtes de sable et de poussière (…) », a-t-il ajouté.   

    Il a rappelé que l’Afrique, reste l’un des continents ‘’les plus touchés’’ par la dégradation des terres. ‘’Environ 23% de sa superficie, soit plus de 700 millions d’hectares de terre, sont déjà dégradés et trois autres millions d’hectares continuent de se dégrader chaque année », a-t-il souligné.

    Le thème de cette 16e édition de conférence des parties sur la lutte contre la désertification est : ‘’Notre terre, notre avenir’’.

    M. Fall a indiqué qu’au menu des négociations de cette COP, ‘’les questions stratégiques clés porteront entre autres sur l’évaluation à mi-parcours du cadre stratégique 2018-2030, le régime foncier, les tempêtes de sable et de poussière, la sécheresse, les moyens de mise en œuvre, le financement, le genre et l’égalité des sexes et bien entendu sur la question de la migration’’.

    Il a, en perspective de ces négociations, invité les pays africains à parler d’une ‘’voix unique’’ pour peser sur la balance. ‘’Riyad sera un haut lieu d’échange et de partage sur des questions cruciales concernant la lutte contre la désertification’’, a-t-il relevé.

    Concernant le Sénégal, il a souligné que  »la superficie terrestre, selon le projet Évaluation de la dégradation des terres dans les zones arides (LADA), est de 20 179 118 hectares avec un niveau de dégradation des terres estimé à 34%, ce qui représente une superficie dégradée de 6 860 900 hectares‘’.

    C’est la raison pour laquelle, cette 16e conférence des parties sur la lutte contre la désertification porte toute son importance pour la proposition de pistes de solutions à une gestion durable de nos terres et aux grands bénéfices des nations du monde, a-t-il fait valoir.

    Fodé Fall a plaidé à cette occasion pour le renforcement ‘’des droits fonciers des femmes’’, avant d’annoncer que la délégation sénégalaise à la COP 16 sera composée d’une centaine de participants.

    ID/AB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CLIMAT-GENRE / Kaolack : le rôle essentiel des femmes pour l’action climatique souligné

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CLIMAT-GENRE / Kaolack : le rôle essentiel des femmes pour l’action climatique souligné

    Kaolack, 26 nov (APS) – Le chargé de programme à ONU-Femmes, Lorenzo Rovelli, a mis en exergue, mardi, le rôle essentiel des femmes pour l’action climatique au Sénégal, dans divers domaines comme l’agriculture, la gestion des déchets, entre autres, en dépit d’un manque de moyens.

    ‘’Les femmes jouent déjà un rôle essentiel pour l’action climatique au Sénégal, dans des domaines divers comme l’agriculture, les énergies renouvelables et la gestion des déchets. Cependant, elles ne sont pas dotées de moyens nécessaires pour porter leurs activités à l’échelle, en tirer des revenus décents et créer des entreprises durables’’, a-t-il relevé.

    Lorenzo Rovelli s’exprimait, à Kaolack (centre), au cours d’un atelier de renforcement des capacités d’une cinquantaine de femmes entrepreneures sur l’économie verte et les financements verts, dans le cadre du projet d’appui pour une économie verte inclusive et des financements verts accessibles aux femmes du Sénégal.

    ‘’Les effets des changements climatiques se font sentir au Sénégal et nous affectent tous, mais de manière inégale. Ce sont les populations les plus vulnérables, particulièrement les femmes et les filles qui sont les plus menacées. Elles subissent les conséquences les plus graves, ce qui ne fait qu’aggraver les inégalités déjà pressantes’’, a souligné Lorenzo Rovelli.

    Il soutient que les femmes, qui ne sont pas encore systématiquement prises en compte dans les politiques d’adaptation et d’atténuation, font face à une pauvreté et des inégalités à cause de l’accélération et l’intensification des changements climatiques mais aussi de la part disproportionnée du travail non énuméré qu’elles exercent.

    ‘’Les femmes n’ont pas, non plus, accès aux financements verts et aux prises de décisions climatiques aux niveaux local, national et global’’, a-t-il déploré.

    ADE/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Journée nationale de salubrité: « 10 compatriotes exemplaires » seront honorés par le chef de l’Etat, vendredi

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Journée nationale de salubrité: « 10 compatriotes exemplaires » seront honorés par le chef de l’Etat, vendredi

    Dakar, 26 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, va présider, vendredi, au Palais de la République la cérémonie officielle de la journée nationale de salubrité ‘’Setal Sunu Réew’’ au cours de laquelle, seront honorés ‘ »dix compatriotes » qui se sont distingués en faveur de la salubrité et de l’hygiène publique, a appris, mardi, l’APS de source officielle.

    ‘’Ces citoyens, érigés en modèles d’engagement pour un Sénégal propre et durable, recevront la distinction des +Jambaar ci Setal Sunu Réew+’’, a annoncé la Présidence dans un communiqué publié sur le réseau social X.

    Selon le document, cette marque de reconnaissance s’inscrit dans la volonté du chef de l’Etat de célébrer l’implication citoyenne en faveur de la salubrité et l’hygiène publique, et de l’environnement, ainsi que la promotion d’une culture nationale d’engagement communautaire.

    Ces lauréats se sont distingués par ‘’leurs actions impactantes’’ à travers ‘’des initiatives individuelles et collectives qui transforment le quotidien’’, indique la même source.

    Elle estime que cet événement se veut également ‘’une source d’inspiration pour mobiliser davantage de Sénégalais autour de cette dynamique de préservation de notre cadre de vie’’.

    Le communiqué rappelle que depuis son lancement le 1er juin dernier l’initiative ‘’Setal Sunu Réew’’ a mobilisé des milliers de citoyens œuvrant à l’assainissement des espaces publics et à l’amélioration de la salubrité urbaine.

    ‘’Par cette cérémonie, souligne t-il, le président de la République appelle à une coalition pérenne entre citoyens, associations locales et institutions, pour ériger la salubrité en priorité nationale et inscrire cet élan dans la durée’’.

    FD/OID