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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bakel : 37 cas de feux brousse, plus de 4 000 hectares impactés depuis octobre 2024 (eaux et forêts)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bakel : 37 cas de feux brousse, plus de 4 000 hectares impactés depuis octobre 2024 (eaux et forêts)

    Bakel, 22 nov (APS) – Trente-sept cas de feux de brousse ont été enregistrés entre les mois d’octobre et de novembre, dans le département de Bakel (est), entraînant la perte d’une superficie de 4 861 ha, a révélé le lieutenant Malang Kamara, chef du service des eaux et forêts de Bakel.

    « Cette année, 37 cas de feux de brousse ont été enregistrés et une superficie de 4 861 ha brûlée au niveau du département de Bakel durant la campagne, d’octobre 2024 à nos jours », a-t-il dit.

    Le lieutenant Kamara s’exprimait lors d’une réunion du comité départemental de développement consacrée à la prévention et à la gestion des feux de brousse. La rencontre s’est déroulée sous la présidence de l’adjoint au préfet de Bakel, Ngor Pouye.

    Parmi les localités du département de Bakel où les cas de feux de brousse ont été signalés,  la commune de Gabou est la plus impactée avec 14 cas de sinistre, a affirmé le chef du service des eaux et forêts de Bakel.

    « La commune de Gabou a enregistré par conséquent la plus grande quantité de superficies brûlées avec 4.255 ha », a poursuivi le lieutenant Kamara.

    Les autres cas de feux de brousse ont été signalés dans les communes de Ballou, Bélé, Diawara, Moudéry, Médina Foulbé et Gathiary.

    Le lieutenant Malang Kamara a rappelé que le pic des feux de brousse est enregistré entre les mois  de novembre et décembre.

    « C’est une période qui coïncide avec la fin des travaux champêtres et l’arrivée des transhumants », a-t-il expliqué.

    Le lieutenant Kamara est revenu  sur les contraintes notées  dans la campagne de lutte contre les feux de brousse. Il a déploré à cet égard la faible participation des collectivités territoriales mais aussi le manque de logiciels adéquats et l’inadaptation de certains matériels.

    « Il faut la dotation du service en unités légères de lutte contre les feux de brousse, la mise en place dans chaque commune d’un tricycle équipé de mini-citerne, la mise sur pied d’une banque de carburant (…) pour atténuer l’ampleur du fléau », a suggéré M. Kamara.

    L’adjoint au préfet Ngor Pouye a invité les structures et les services de l’Etat à  »s’impliquer dans la campagne de lutte contre les feux de brousse avec la mise en place des comités au niveau des villages, des communes et des arrondissements ».

    AND/ABD/ASG/MTN

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / COP 29 : les plénières prolongées jusqu’à samedi dans l’espoir d’aboutir à un  »texte consensuel chiffré »

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / COP 29 : les plénières prolongées jusqu’à samedi dans l’espoir d’aboutir à un  »texte consensuel chiffré »

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 22 nov (APS) – Les plénières de clôture de la 29e conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) se tiendront samedi dans la Zone bleue du stade olympique de Bakou, annonce un communiqué de la présidence de la COP 29.

    Lancée le 11 novembre, la COP 29, axée cette année sur le  »Nouvel objectif quantitatif collectif sur le financement climatique » (NCQG), a officiellement pris fin ce vendredi sans un texte consensuel final chiffré.

    ‘’La présidence de la COP 29 mène des consultations larges et inclusives au cours de la nuit, avant de publier les textes finaux samedi’’, renseigne le texte dont l’APS a obtenu une copie.

    ‘’Les Parties disposeront de suffisamment de temps pour examiner les textes finaux avant les plénières de clôture’’, précise la même source.

    Elle invite par ailleurs, les points focaux des groupes et des parties à  »rester disponibles et joignables » pour des consultations ultérieures.

    Les parties ont négocié durant deux semaines pour un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG),  un objectif de financement climatique plus ambitieux, transparent et prévisible qui répond mieux aux besoins des pays en développement en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages.

    La COP 29, est la dernière COP avant l’échéance de février 2025 pour mettre à jour les contributions déterminées au niveau national, créant ainsi une dynamique en faveur d’engagements nationaux ambitieux. Il est essentiel que ces contributions déterminées reflètent les résultats du bilan mondial adopté lors de la COP 28, notamment la décision historique de se débarrasser des combustibles fossiles.

    Bakou représente également une occasion cruciale d’accélérer l’action mondiale d’adaptation, car les parties évalueront les progrès des processus des Plans nationaux d’adaptation (PNA) des pays et identifieront la voie à suivre en mettant l’accent sur la mise en œuvre et le soutien nécessaire.

    Les négociateurs ont réexaminé à la COP 29 l’article 6 de l’Accord de Paris, visant à établir des règles plus strictes dans les échanges mondiaux de droits d’émission.

    AB/ADL/MTN

     

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT-HUMEUR / COP 29 : des activistes manifestent dans le but de  »faire payer les pays pollueurs »

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT-HUMEUR / COP 29 : des activistes manifestent dans le but de  »faire payer les pays pollueurs »

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 22 nov (APS) – Des activistes et membres d’organisations internationales de la société civile ont pris part  jeudi à une manifestation organisée dans le cadre de la campagne mondiale ‘’Make polluters pay !’’  (Faire payer les pollueurs), a constaté l’APS.

    Cette manifestation a servi de tribune pour demander aux pays pollueurs de remplir les caisses du Fonds Pertes et Dommages.

    Les manifestants se sont regroupés à quelques heures de la fin de la COP 29, dans une des allées du stade de Bakou aménagé pour accueillir les participants et les sessions de cette 29e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

    Militants de l’environnement et activistes originaires de plusieurs pays du Sud et du Nord ont ainsi manifesté pour demander aux pays pollueurs de financer au profit des pays en développement, les pertes et dommages causés par les effets de la crise climatique.

    ‘’Loss and damage finance now » ! (financement des pertes et dommages maintenant),  »make polluters pay ! » (faire payer les pollueurs) sont parmi les messages inscrits sur les pancartes arborées par ces activistes pour s’adresser aux grandes économies.

    Hilda Flavia Nkabuye, militante climatique originaire de l’Ouganda et membre de l’association ‘’Vendredi fondateur pour l’avenir de l’Ouganda’’ a pris part à la campagne. Elle a appelé les décideurs politiques des pays pollueurs à financer les pertes et dommages causés par le changement climatique dans les pays développés.

    ‘’Nous appelons les décideurs politiques des pays du Nord à remplir le fonds pour les pertes et dommages, car il a été retardé pendant de nombreuses années, alors qu’il y a toujours de l’argent quand il s’agit des pays du Nord’’, a lancé la jeune activiste.

    ‘’Maintenant que nous avons la crise climatique comme urgence la plus énorme à laquelle l’humanité est confrontée, il n’y a pas d’argent qui arrive aux pays du Sud’’, a-t-elle dénoncé.

    Elle a souligné qu’il s’est agi de rappeler aux décideurs des pays développés, aux négociateurs de la COP 29  qu’’’il y a une urgence climatique dans le monde et que l’argent doit être versée aux pays en développement  pour financer les pertes et dommages causés par les effets de la crise climatique’’.

    Abondant dans le même sens, l’activiste d’origine anglaise, Louise Hutchins, directrice de l’association ‘’Campagnes contre la pauvreté’’, a affirmé qu’il y a ‘’de l’argent pour le fonds des pertes et dommages’’.

    ‘’Les entreprises de combustibles fossiles des pays riches ont gagné quatre mille milliards de dollars en 2023. Il y a donc beaucoup d’argent et les pays riches sont venus ici les mains vides, pour dire qu’ils n’ont pas d’argent pour financer le nouvel objectif chiffré pour l’action climatique’’, a-t-elle regretté.

    ‘’Nous savons que les gouvernements ne sont pas élus pour distribuer de l’argent à l’étranger. Mais, ce qu’ils devraient faire, c’est aller là où se trouve l’argent. Nous savons où se trouve l’argent. Les entreprises de combustibles fossiles ont de l’argent, les milliardaires ont de l’argent, les compagnies aériennes et maritimes ont également de l’argent, il y a beaucoup d’argent là-bas’’, a-t-elle poursuivi sur un ton ferme.

    Adopté lors de la COP 28 à Dubaï, le Fonds est conçu pour répondre aux pertes et dommages irréversibles subis par les pays dits en développement en raison des impacts du changement climatique. Il est évalué à environ 712 millions de dollars en terme de promesses.

    Au cours de la réunion de deux semaines (11-22 nov) à Bakou, les négociations en cours des parties ont porté principalement sur un nouvel objectif quantifié collectif (NCQG), un objectif de financement climatique plus ambitieux, transparent et prévisible.

    AB/ASG/ADL/MTN

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / António Guterres : ‘’L’échec de la COP 29 n’est pas une option’’

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / António Guterres : ‘’L’échec de la COP 29 n’est pas une option’’

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 21 nov (APS) – Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé jeudi les parties prenantes à la COP 29 à ‘’présenter un paquet ambitieux et équilibré sur toutes les questions en suspens, avec en son cœur un nouvel objectif financier’’ de l’action climatique mondiale, soulignant que ’’l’échec n’est pas une option’’ à Bakou (Azerbaïdjan).

    A moins de 48 heures de la clôture de la COP 29,  ‘’j’appelle les parties à présenter un paquet ambitieux et équilibré sur toutes les questions en suspens, avec en son cœur un nouvel objectif financier. L’échec n’est pas une option’’, a lancé M. Guterres, lors d’un point de presse.

    ‘’Les points de bascule se rapprochent (…). Je sens un appétit des parties pour un accord et des domaines de convergence commencent à apparaître’’, a tenté de rassurer le secrétaire général des Nations unies.

    ‘’Permettez-moi donc, de répéter que ce dont nous avons besoin est clair, un accord sur un nouvel objectif ambitieux en matière de financement climatique dans le cadre d’un ensemble équilibré de décisions’’, a-t-il insisté.

    Il a indiqué que cet objectif doit mobiliser les financements dont les pays en développement ont besoin. ‘’Il est indispensable pour rassurer toutes les parties et fournir de nouveaux plans d’action naturels alignés sur l’objectif 1,5 degré’’, a-t-il suggéré.

    ‘’Donnons à chaque gouvernement, la possibilité de tirer profit des avantages des énergies propres et d’accélérer une transition réduction des émissions ; et permettre à tous les pays de se protéger et de protéger leurs populations des catastrophes climatiques’’, a-t-il plaidé.

     Le secrétaire général des Nations unies estime qu’un succès du sommet est important pour instaurer la confiance entre les nations. Il soutient que ‘’la coopération internationale, centrée sur l’Accord de Paris, est indispensable à l’action climatique’’.

    António Guterres a ajouté que ‘’le monde a besoin que les pays se réunissent ici à Bakou’’.

    ‘’Naviguez au mieux à travers vos différences et gardez les yeux sur les grandes lignes. N’oubliez jamais l’enjeu de cette COP, a-t-il exhorté.

    Il a estimé que le financement de l’action climatique n’est pas un cadeau, mais un investissement contre la dévastation, le chaos climatique et un acompte pour un avenir sûr et solidement prospère pour chaque nation de la Terre.

    ‘’Nous devons donc progresser et utiliser ces progrès’’, a recommandé le secrétaire général des Nations unies.

    Au cours de la réunion de deux semaines (11-22 nov) à Bakou de la COP 29, les négociations en cours des parties ont porté principalement sur un nouvel objectif quantifié collectif (NCQG), un objectif de financement climatique plus ambitieux, transparent et prévisible répondant mieux aux besoins des pays en développement en matière d’atténuation, d’adaptation et de pertes et dommages.

    AB/SKS/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ASSAINISSEMENT / Un nouveau cadre annoncé pour la gestion intégrée de l’eau et de l’assainissement (Cheikh Tidiane Dièye)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ASSAINISSEMENT / Un nouveau cadre annoncé pour la gestion intégrée de l’eau et de l’assainissement (Cheikh Tidiane Dièye)

    Kaolack, 21 nov (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a souligné, jeudi, l’ »l’impérieuse obligation » de définir un nouveau cadre légal en matière de gestion intégrée de l’eau et de l’assainissement, en vue d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD).

    « En matière de gestion intégrée des ressources en eau, nous sommes devant une impérieuse obligation de définir un nouveau cadre légal, institutionnel et organisationnel […] », a-t-il déclaré.

    Ce nouveau cadre doit être « plus conforme aux grands défis qui se dressent devant nous pour l’atteinte des objectifs de développement durable, mais aussi des objectifs du nouvel agenda national », a-t-il dit.

    Il intervenait à l’ouverture des concertations nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, qui se tiennent de jeudi à samedi à Kaolack.

    « Nous avons réussi à bâtir un nouveau référentiel en termes de planification des ressources en eau. Il faudra maintenant le rendre opérationnel, mais surtout le mettre en harmonie et en soutien à la démarche territoriale adoptée dans le cadre de la nouvelle vision +Sénégal 2050+ de développement articulée autour des pôles », a-t-il préconisé.

    Il soutient que le Sénégal aura à la fois besoin de beaucoup investir dans des infrastructures résilientes et beaucoup innover dans les technologies, le financement, la recherche et la formation, la régulation.

    Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait état d’une « grande avancée » enregistrée avec l’aménagement du cadre institutionnel pour la mise en place d’une Haute autorité de régulation du secteur de l’eau (HARSE).

    Il a appelé à « saisir les opportunités qui se trouvent dans la digitalisation et surtout dans la valorisation des multiples avantages de l’intelligence artificielle ».

    « Nous sommes tous appelés à nous inscrire dans une démarche systémique, plaçant l’eau au cœur de son propre cycle, en impliquant à chaque étape toutes les parties prenantes », a-t-il poursuivi.

    Cheikh Tidiane Dièye estime qu’il est « essentiel » d’adopter « une méthodologie inclusive », étant entendu que le secteur de l’eau implique une multitude d’acteurs.

    Selon lui, c’est pour cette « raison majeure » que le ministère a retenu d’organiser les présentes concertations nationales du secteur de l’eau et de l’assainissement, en vue d’inscrire son action dans une logique d’inclusion, de transparence, de redevabilité et de territorialisation.

    Il a rappelé que la première étape du processus a été bouclée à travers la tenue de concertations locales avec les acteurs dans toutes les régions du Sénégal sous forme de comités régionaux de développement (CRD).

    « L’objectif global des concertations nationales est de dresser un diagnostic participatif du secteur de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des ressources en eau, afin de proposer des stratégies optimales pour la prise en charge durable de nos objectifs sectoriels de développement », a-t-il encore dit.

    À l’issue de ces assises, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement pourra ainsi consolider ses contributions et réflexions pour les besoins de l’élaboration d’une nouvelle Lettre de politique sectorielle de développement (LPSD) arrimée au Plan d’actions prioritaires 2025-2029.

    « Nos réflexions permettront aussi de proposer des axes forts pour l’ajustement du cadre institutionnel, organisationnel et juridique du secteur », a-t-il indiqué.

    ADE/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-APPUI / Bakel : des équipements didactiques offerts à des écoles impactées par les inondations

    SENEGAL-SOCIETE-APPUI / Bakel : des équipements didactiques offerts à des écoles impactées par les inondations

    Bakel, 21 nov (APS) – La Fondation de la société SENICO (Sénégalaise d’industrie et de commerce) a remis jeudi des équipements didactiques et des denrées alimentaires à des écoles coraniques et françaises de Bakel (est) impactées par les inondations provoquées par la crue du fleuve Sénégal en septembre dernier.

    Cet appui de SENICO comprend de sacs de riz, de cartons de savon, de nattes, de craies, de stylos et de rame de papiers.

    « Nous avons mobilisé une enveloppe pour l’achat de denrées alimentaires et matériels pour soutenir le secteur de l’éducation, notamment les écoles coraniques et élémentaires du département » de Bakel, a déclaré Ousmane Ndiaye, directeur de l’éducation et de la formation de la fondation SENICO.

    À cet appui, s’ajoute une enveloppe d’un montant de 25.000 francs CFA remis à chaque maître coranique, a indiqué M. Ndiaye lors de la remise du don à la préfecture de Bakel.

    Venu réceptionner cet appui, le préfet Daouda Sène a fait savoir qu’au total 20 écoles ont été touchées par les inondations dont une école coranique emportée par les eaux.

    Les maîtres coraniques ont salué cet appui qui leur a été apporté et qui devrait permettre, a-t-il dit, de soulager plusieurs écoles coraniques du département de Bakel. Ils ont également remercié les dirigeants de la Fondation de SENICO.

    AND/ABD/BK/ADL

  • AZERBAIDJAN-ONU-MONDE-CLIMAT / Les banques multilatérales annoncent une augmentation significative des financements climatiques (António Guterres)

    AZERBAIDJAN-ONU-MONDE-CLIMAT / Les banques multilatérales annoncent une augmentation significative des financements climatiques (António Guterres)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 21 nov (APS) – Les banques multilatérales de développement ont annoncé une augmentation significative des financements climatiques pour les pays à revenu faible et intermédiaire, a révélé jeudi le secrétaire général des Nations unies, António Guterres.   

    ‘’Ceux-ci [les financements] atteindront 120 milliards de dollars américains par an d’ici 2030, en plus de 65 milliards supplémentaires mobilisés auprès du secteur privé. Avec une projection naturelle, cela augmentera ces valeurs pour 2035 ’’, a déclaré M. Guterres, lors d’un face-à-face avec les journalistes, à moins de 48 heures de la fin de la 29e session de la Conférence des parties à Bakou, en Azerbaïdjan.

    Cette année, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 29), qui se déroule à Bakou du 11 au 22 novembre 2024,  en Azerbaïdjan, a mis l’accent sur l’une des pierres angulaires de l’action climatique mondiale : le financement.

    Il a indiqué que le Pacte pour l’avenir des Nations unies contient des engagements importants en matière d’accès au financement, d’actions efficaces, approfondies et substantiellement accrues.

    Il a salué la capacité d’apprentissage et d’engagement des banques multilatérales de développement.

    António Guterres a informé que la présidence de la COP 29 a sollicité sa pleine coopération, dans ses efforts pour parvenir à un accord s’appuyant sur le consensus de la semaine dernière sur les marchés du carbone et des plans que certains pays ont déjà annoncés.

    ‘’Chaque partie [pays] doit intensifier ses efforts, accélérer le rythme et tenir ses promesses. Le besoin est urgent, les récompenses sont grandes, et le temps presse’’, a-t-il martelé.

    AB/SKS/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Le PROMOGED forme des récupérateurs de Mbeubeuss sur les gestes de premiers secours

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Le PROMOGED forme des récupérateurs de Mbeubeuss sur les gestes de premiers secours

    Keur Massar, 21 nov (APS) – Le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED) a renforcé les capacités des récupérateurs de la décharge  de Mbeubeuss, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), sur les gestes de premiers secours.

    ‘’La formation s’est déroulée sur quatre sessions de trois jours. Chaque session a visé 22 récupérateurs, 4 agents de la SONAGED (Société nationale de gestion intégrée des déchets) et 4 du PROMOGED, soit un total de 120 participants’’, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Il précise qu’à l’issue de la formation, les participants ont déclaré ‘’être capables d’exécuter correctement les gestes de premiers secours destinés à empêcher l’aggravation de l’état des victimes et la préservation de leur intégrité physique, jusqu’à l’arrivée des secours organisés’’.

    ‘’Cette initiation sur les gestes de premiers secours entre dans le cadre de ces mesures au bénéfice des récupérateurs de la décharge de Mbeubeuss, des agents de la SONAGED et du PROMOGED’’, souligne la même source.

    La formation a pour objectif de sensibiliser et d’initier les récupérateurs sur les gestes de premiers secours pour empêcher l’aggravation de l’état d’une victime et préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours organisés. Elle fait suite à une première formation axée sur l’hygiène, la sécurité et la santé au travail.

    Le communiqué rappelle que le Promoged a été par l’Etat du Sénégal. Il est cofinancé par la Banque mondiale, l’Agence française de développement, l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement, la Banque européenne d’investissement.

    Il ajoute que la résorption de la décharge de Mbeubeuss, activité phare du PROMOGED, vise à réduire les impacts négatifs et la réintégration du site dans le milieu naturel par des travaux de confinement et de remodelage du massif des déchets.

    Le PROMOGED assure qu’une série de mesures d’urgence en matière de santé, sécurité, développement socioé-conomique sont formulées pour accompagner la mise en œuvre du projet. 

    SG/SKS/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ASSAINISSEMENT / Le gouvernement veut inscrire la politique de l’eau et de l’assainissement dans « une dynamique inclusive » (ministre)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ASSAINISSEMENT / Le gouvernement veut inscrire la politique de l’eau et de l’assainissement dans « une dynamique inclusive » (ministre)

    Kaolack, 21 nov (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a demandé au gouvernement de faire en sorte que la politique de l’eau et de l’assainissement « soit désormais inscrite dans une dynamique inclusive adossée à une véritable logique de co-construction », a déclaré jeudi le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

    « Nous remercions le Premier ministre, M. Ousmane Sonko, qui nous a donné des instructions pertinentes afin que la politique de l’eau et de l’assainissement soit désormais inscrite dans une dynamique inclusive adossée à une véritable logique de co-construction et s’appuyant sur le principe de subsidiarité », a-t-il notamment dit.

    Cette démarche permettra à tous de « penser globalement pour mieux agir localement », a estimé Cheikh Tidiane Dièye, au premier jour des concertations nationales sur l’eau et l’assainissement, communément appelées « Penc’eau ».

    Ces assises qui se tiennent de jeudi à samedi à Kaolack, visent à impulser « un processus novateur qui sonne comme un +Pacte solidaire pour l’action+ que nous allons construire sur un socle très robuste bâti sur des concertations larges et démocratiques qui nous replongent dans nos valeurs sociologiques autour du +Penc+ qui est la déclinaison locale du concept des +Agora+ dans la Grèce antique », a-t-il souligné.

    « Nous sommes en train de sortir d’un contexte national et international marqué, entre autres, par des inondations violentes, entrainant parfois un lot de morts, comme cela a été le cas ces derniers jours avec la situation au sud de l’Europe. Chez nous, la ville de Touba a aussi subi les manifestations rudes d’un hivernage particulièrement pluvieux avec son lot d’inondations », a rappelé le ministre.

    Des situations calamiteuses qui, selon lui, ont également été notées dans les parties nord et sud-est du Sénégal où les dernières semaines ont été marquées par des crues exceptionnelles notées dans les bassins versants des fleuves Sénégal et Gambie.

    « Les conséquences ont été lourdes aux plans économique, environnemental et socio-sanitaire. Mais devant ce tableau affligeant, j’aimerais partager avec vous cette conviction profonde fondée sur le postulat que derrière chaque épreuve, se trouve en réalité une voire plusieurs opportunités », a-t-il fait valoir.

    L’autre tableau contextuel dressé par Cheikh Tidiane Dièye concerne la déclinaison récente par le gouvernement de « la nouvelle vision d’une nation souveraine, juste et prospère, ancrée dans des valeurs fortes, d’ici 2050 ».

    Il pense que « ce nouvel agenda national de transformation confirme fort heureusement une grande priorité accordée à l’eau dans presque toutes ses dimensions sociales, économiques et écosystémiques ».

    Selon Cheikh Tidiane Dièye, « l’eau aura un rôle moteur dans les ambitions de garantir la souveraineté alimentaire et environnementale ainsi que dans la forte réduction des inégalités sociales ».

    Il a rappelé que les différents référentiels en matière de développement économique et social n’avaient pas jusque-là suffisamment intégré les risques pesant sur les ressources en eau comme une éventuelle contrainte au développement.

    « La sécurité de l’eau est la disponibilité d’une quantité et d’une qualité d’eau acceptables pour satisfaire les besoins de la santé, des moyens de subsistance, des écosystèmes et de la production, associés à un niveau acceptable de risques liés à l’eau pour les personnes, l’environnement et l’économie », a-t-il soutenu.

    C’est pour cette raison que l’État du Sénégal veut « assurer l’accès à l’eau potable pour tous en tant que droit humain fondamental », mais aussi « garantir la disponibilité optimale » de l’eau pour divers usages productifs.

    ADE/ASG/BK

  • SENEGAL-EAU-HYDRAULIQUE-ASSISES / Le pays confronté à des « contraintes de qualité » des eaux souterraines malgré d’importantes potentialités (ministre)

    SENEGAL-EAU-HYDRAULIQUE-ASSISES / Le pays confronté à des « contraintes de qualité » des eaux souterraines malgré d’importantes potentialités (ministre)

    Kaolack, 21 nov (APS) – Le Sénégal, bien que regorgeant de potentialités en eau, fait face à des contraintes de qualité de certaines de ses ressources en eau souterraines, a relevé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye

     »Notre pays regorge certes de potentialités en eau en grande quantité, mais nous faisons aussi face à des contraintes de qualité de certaines ressources en eaux souterraines. Nous devons ainsi innover et changer de paradigme dans nos stratégies de mobilisation’’, a-t-il notamment recommandé.

    C’est ce qui explique la ‘’grande initiative des autoroutes de l’eau’’ pour arroser tout le pays avec une eau en quantité et en qualité suffisante afin de promouvoir le  »nexus Eau-Energie-Environnement-Alimentation-Ecosystèmes » comme socle pour promouvoir un développement durable, a-t-il lancé.

    La région de Kaolack (centre) accueille de jeudi à samedi les concertations nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, dont le démarrage des travaux a été lancé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

    Il a rappelé le projet dit de ‘’Grand transfert d’eau’’ du lac de Guiers vers le triangle Dakar-Mbour-Thiès incluant la ville de Touba, le Ferlo, les transferts interbassins avec trois branches allant du fleuve Gambie (barrage de Sambangalou), de la Koulountou et de Bakel vers le bassin arachidier, jusqu’à Thiès et les transferts d’eaux souterraines de l’axe Malem Hodar-Sadio.

    En matière de projets de valorisation, il a cité aussi les aménagements des bassins du Nanija Bolong, du Baobolong, de Djikoye, des trois marigots, des mares de Bakel, entre autres.

     »Ces grands projets nous permettront, à terme, de faire face aux réels problèmes de qualité physico-chimique dans certaines zones du pays, notamment le bassin arachidier, la zone du sud-est où la présence de concentrations de fluorures, de chlorures, de salinité ou encore de fer est au-delà des normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la pollution par des pesticides et métaux lourds dans certaines eaux de surface, comme le lac de Guiers ou la Falémé’’, a poursuivi M. Dièye.

     »Même si des avancées majeures ont été enregistrées dans ce sous-secteur, l’assainissement au Sénégal souffre d’un manque de ressources financières suffisantes pour assurer des investissements massifs et durables, l’exploitation et l’entretien corrects des infrastructures de collecte, et de traitement des eaux usées domestiques et excrétas et des eaux pluviales’’, a-t-il relevé.

    Selon lui, cette situation structurelle rend ‘’impérative’’ la mise en place d’un nouveau modèle économique et technique pour la gestion du service public de l’assainissement.

     »La problématique de la gestion des eaux pluviales devient de plus en plus complexe avec des épisodes d’inondations qui deviennent de plus en plus cycliques, amplifiés par les effets des changements climatiques’’, a-t-il fait remarquer.

    C’est pourquoi il convient d’anticiper relativement à l’après usage des gros volumes d’eau qui seront mobilisés dans le cadre de ces transferts et d’adopter une approche plus globale basée sur la durabilité.

    Concernant la lutte contre les inondations, en sus de la poursuite des investissements sur les infrastructures, l’accent sera mis sur la connaissance du risque et la nouvelle dynamique sera davantage anticipative et les efforts mutualisés, avec une grande place accordée à l’homme, conformément à l’appel des plus hautes autorités à l’investissement citoyen.

    ADE/OID/ASG