Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-TRANSPORTS / Bakel : deux pirogues motorisées offertes aux victimes des inondations

    SENEGAL-TRANSPORTS / Bakel : deux pirogues motorisées offertes aux victimes des inondations

    Bakel, 14 nov (APS) – La Société des infrastructures de réparation navale (SIRN) a offert, jeudi, à Bakel (est), deux pirogues motorisées et des gilets de sauvetage aux victimes des inondations causées par la crue du fleuve Sénégal.

    ‘’On vient mettre à la disposition des sinistrés deux pirogues motorisées et 600 gilets de sauvetage’’, a dit Sidy Ababacar Diop, le chef du service du patrimoine de la SIRN.

    Le don d’une valeur de 20 millions de francs CFA provient du ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, a-t-il précisé.

    Sidy Ababacar Diop, le chef du service du patrimoine de la SIRN, et Daouda Sène, le préfet de Bakel

    Le préfet de Bakel, Daouda Sène, a réceptionné le matériel offert aux populations par la SIRN.

    Les pirogues serviront à désenclaver plusieurs villages de la zone, a-t-il dit.

    ‘’Ce don arrive à point nommé, car beaucoup de localités sont coupées des voies terrestres, qui sont devenues impraticables’’, a affirmé M. Sène.

    AND/ABD/ESF/ASG

  • SENEGAL-SENEGAL-ARBORICULTURE / Sessène : l’association Irrigasc bénéficie d’un appui de 5 millions de FCFA pour créer 10 nouvelles plantations familiales 

    SENEGAL-SENEGAL-ARBORICULTURE / Sessène : l’association Irrigasc bénéficie d’un appui de 5 millions de FCFA pour créer 10 nouvelles plantations familiales 

    Sessène, 14 Nov (APS) – La Fondation Sococim a remis, mardi, un appui financier d’un montant de cinq millions de francs CFA à l’association Irrigasc, pour la création de dix nouvelles plantations familiales à Sessène, dans le département de Mbour (Ouest), a constaté l’APS.

     »Nous sommes très reconnaissants pour l’appui financier que nous a accordé la Fondation Sococim. Nous comptons l’utiliser pour le projet 2024-2025, qui vise à créer 10 nouvelles plantations familiales, avec ce projet-pilote de crédit carbone“, a dit Natacha Gasc, directrice générale de l’association Irrigasc.

    “Ce financement s’inscrit dans le cadre des activités de soutien à la création d’emplois de la Fondation Sococim et va permettre de créer 10 nouvelles plantations familiales arboricoles dans cette commune du département de Mbour », a-t-elle ajouté.

    Irrigasc est une association de développement agricole basée au Sénégal où elle opère depuis 1992. Elle accompagne les agriculteurs ruraux dans leur activité,  notamment en promouvant une arboriculture avec moins d’eau, utilisant une technique d’irrigation, qui a été conçue par cette association au Sénégal et pour le Sénégal, explique sa directrice.

    L’objectif  est, selon elle, d’aider les familles rurales à augmenter leurs revenus, grâce à des projets arboricoles, notamment la plantation d’arbres fruitiers, “avec un impact environnemental avec la capture du Co2 », a relevé Mme Gasc.

    Patricia Diagne, administratrice générale de la Fondation Sococim s’est, pour sa part, félicitée du partenariat “ globalement positif » entre sa structure et l’association Irrigasc.

    Sur ces 30 plantations financées par Irrigasc, grâce à la Fondation Sococim, les agriculteurs pratiquent, tout autour de la zone de Sandiara, en plus des cultures traditionnelles, de l’arboriculture, pouvant leur rapporter jusqu’à 3 millions de francs CFA de revenus additionnels par plantation, a magnifié Mme Diagne.

    DOB/ADI/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ASSISES / Des concertations nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement du 21 au 23 novembre à Kaolack (communiqué)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ASSISES / Des concertations nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement du 21 au 23 novembre à Kaolack (communiqué)

    Kaolack, 14 nov (APS) – La région de Kaolack (centre) accueille du 21 au 23 novembre prochains, les concertations nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement, a annoncé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, dans des propos rapportés par un communiqué transmis à l’APS.

    Ces assises réuniront l’ensemble des acteurs clés du secteur afin de ‘’co-construire une nouvelle politique nationale en matière d’eau et d’assainissement’’, souligne le texte.

    Il explique que  »le choix de Kaolack, cœur du Bassin arachidier, témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de la justice sociale et de l’équité territoriale ».

    La rencontre de trois jours se veut  »une mobilisation pour un Sénégal souverain et juste, qui vise à garantir un accès équitable à l’eau multi-usages et aux services d’assainissement pour tous les Sénégalais, quels que soient leur lieu de résidence et leur statut social ».

    Le communiqué que ‘’le Sénégal se projette ainsi vers des objectifs ambitieux, notamment ceux de la +Vision Sénégal 2050+, des Objectifs de développement durable pour 2030 et de la +Vision africaine de l’Eau à l’horizon 2063+’’.

    L’une des principales attentes de ces concertations est l’élaboration d’une Lettre de politique sectorielle de développement (LPSD), document stratégique qui orientera la planification et la mise en œuvre des infrastructures pour répondre aux attentes citoyennes, précise Cheikh Tidiane Dièye.

    Avec une démarche de ‘’construction collective des politiques publiques’’, ces assises témoignent de la volonté de l’Etat du Sénégal de ‘’favoriser une appropriation durable et efficace des politiques publiques’’.

    Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement fonde sa démarche sur les valeurs d’éthique, d’équité, d’inclusion et de transparence pour bâtir un secteur de l’eau et de l’assainissement viable, selon le communiqué.

    ADE/ADL/ASG

  • AZERBAIDJAN-ONU-MONDE-CLIMAT / Catastrophes climatiques : Guterres et Babayev s’engagent à soutenir l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous’’

    AZERBAIDJAN-ONU-MONDE-CLIMAT / Catastrophes climatiques : Guterres et Babayev s’engagent à soutenir l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous’’

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 14 nov (APS) – Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres et le nouveau président élu de la COP 29 Mukhtar Babayev, se sont engagés mercredi à soutenir l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous d’ici 2027’’, un programme qui vise à  »garantir à chaque individu sur la terre une protection contre les phénomènes météorologiques extrêmes, hydrologiques ou climatiques dangereux ».

    ‘’Nous devons redoubler d’efforts pour soutenir l’initiative +Alertes précoces pour tous d’ici 2027+’’, a dit M. Guterres lors d’une rencontre organisée par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes.

    Cette initiative a été lancée en 2022 par le secrétaire général de l’ONU en partenariat avec plusieurs structures en charge de son exécution.

    Pour  Antonio Guterres,  »l’initiative fait un travail formidable, sauve des vies et appuie 30 pays à la disposition de systèmes d’alerte précoce, mais nous avons beaucoup à faire encore car près de la moitié des pays du monde ne sont pas couverts par ces systèmes ».

    Le secrétaire général de l’ONU a fait état d’une  »non disponibilité de données fondamentales pour la mise en place des systèmes d’alerte efficaces dont ces pays ont besoin ».

    António Guterres a indiqué que l’urgence d’appuyer ces pays  »requiert un appui politique de haut niveau, une collaboration renforcée et un appui technologique.

    Il a par ailleurs plaidé pour le financement des partenariats publics privés et appelé à simplifier l’accès au financement des systèmes d’alerte précoce.

    Dans cette optique, il a estimé, que la COP 29 doit  »jouer un rôle important dans ce nouvel élan et contribuer à la réalisation des objectifs de financement climatique’’.

    ‘’Nous devons le faire pour protéger les personnes à travers le monde et cela est à notre portée’’, a-t-il assuré, rappelant  que le système d’alerte précoce multirisque pour tous, est une initiative qui a pour objectif de faire en sorte que chaque personne sur terre soit couverte à l’horizon 2027.

    Le nouveau président élu de la COP 29, Mukhtar Babayev, a aussi pour sa part magnifié l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous d’ici 2027 ».

     Il a assuré que ‘’la présidence de la COP 29 va appuyer au maximum l’initiative +Alertes précoces pour tous d’ici 2027+ en vue de contribuer à protéger toutes les communautés aux quatre coins du monde’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Les systèmes d’alerte précoce, offrent aux communautés des informations précieuses pour renforcer leur capacité de préparation et de réaction face  aux phénomènes météorologiques extrêmes’’ a-t-il souligné.

    Toutefois, selon Mukhtar Babayev,  l’actuel ministre de l’Écologie et des Ressources naturelles azerbaïdjanais,  »un tiers de la planète n’a pas accès à des systèmes d’alerte précoce et des systèmes d’Informations climatiques ».

     »Nous devons donc nous assurer qu’aucune communauté ne reste loin de ces mesures qui sauvent des vies’’, a-t-il fait observer.

    Le président de la COP 29 a appelé toutes les parties (pays) à redoubler d’ambition et intégrer des systèmes d’alerte précoce dans leur plan climatique.

    Il a également invité les les partenaires au développement, les institutions financières à  »fournir un soutien à cette initiative de système d’alerte précoce’’.

    La COP29 qui se déroule du 11 au 22 novembre 2024 au stade olympique de Bakou,  est le plus grand événement organisé par l’Azerbaïdjan à ce jour et le premier du genre dans la région. L’objectif principal de cette édition est d’arriver à un nouvel accord chiffré et ambitieux sur la finance climatique.

    AB/ADL/MTN

  • AZERBAIDJAN-AFRIQUE-CLIMAT-ADAPTATION / Les pays africains invités à miser sur les technologies vertes

    AZERBAIDJAN-AFRIQUE-CLIMAT-ADAPTATION / Les pays africains invités à miser sur les technologies vertes

    Bakou (Azerbaïdjan), 13 nov (APS) – El Hadj Diop, point focal développement et transfert de technologie du Sénégal auprès du mécanisme technologique de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements (CCNUCC), a invité les pays africains à miser sur les innovations et technologies ‘’vertes’’ pour atténuer et s’adapter aux effets du changement climatique.

    ‘’Les pays en voie de développement sont venus à la COP 29 pour bénéficier de la finance climatique. Mais il ne faut perdre de vue que les grandes économies censées apporter ces financements sont en crise’’, a dit M. Diop, lors d’un entretien accordé à l’APS.  

    Ouverte lundi à Bakou, la 29e session de la conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements  (CCNUCC), vise principalement  »un nouvel accord chiffré sur le financement climatique ». Cette conférence se poursuivra jusqu’ au  22 novembre 2024.

    Selon lui, ‘’ces pays développés qui ont pour la plupart pris des engagements financiers ne peuvent pas les respecter aujourd’hui’’.

     A titre d’exemple, il a cité le cas des Etats-Unis avec la réélection du président élu Donald Trump qui pourrait remettre en question l’engagement de ce pays en faveur de la finance climatique.

    ‘’Donc,  j’appelle nos pays, les pays en voie de développement comme le Sénégal à miser plus sur le transfert de technologie et le crédit carbone pour atténuer et s’adapter au changement climatique plutôt que sur les promesses de financement des grandes économies’’, a-t-il préconisé.

    Selon lui, ‘’c’est bien beau de penser qu’il est possible de mobiliser des ressources financières auprès des pays développés pollueurs mais la réalité est que nous n’avons aucune possibilité de les contraindre à respecter leurs engagements’’.  

    ‘’Nos pays doivent donc mettre en place des technologies efficientes comme les véhicules électriques, solaires, éoliennes  qui permettent d’économiser l’énergie, de réduire les émissions de gaz à effet de serre mais aussi d’atténuer les effets du changement climatique’’, a-t-il réitéré.

    M. Diop a reconnu que le Sénégal a certes fait des pas en matière de transfert de technologie verte et de découverte technologique mais malheureusement ne les met pas suffisamment en valeur.  »C’est un handicap sur lequel il faudra réfléchir’’, a-t-il souligné.

    Le mécanisme technologique de la CCNUCC, créé en 2010, fournit aux pays en développement des conseils stratégiques sur les technologies respectueuses du climat.

    AB/OID

  • AZERBAIDJAN-AFRIQUE-MONDE-CLIMAT / COP 29 : des chefs d’Etat et dirigeants africains appellent au respect des engagements en faveur de l’action climatique

    AZERBAIDJAN-AFRIQUE-MONDE-CLIMAT / COP 29 : des chefs d’Etat et dirigeants africains appellent au respect des engagements en faveur de l’action climatique

    Bakou, 13 nov (APS) – Des chefs d’Etat africains prenant part à la 29e conférence des Parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ouverte à Bakou (Azerbaïdjan), ont appelé mercredi les pays développés au respect des engagements pris pour financer les initiatives de développement durable des pays moins avancés.

     »Nous demandons à nos partenaires internationaux de s’acquitter de leurs engagements pour garantir un fonds pour le financement du développement durable en Afrique sans dette excessive’’, a déclaré le président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, à l’ouverture de la première session du Sommet sur l’action climatique des chefs d’Etats et représentants de gouvernements.   

    Cette cérémonie a été présidée par le nouveau président élu de la COP 29, Mukhtar Babayev, en présence du directeur exécutif de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Simon Stiell.

    ‘’Nous devons opérer, lors de cette COP 29,  une transition et passer du dialogue aux actions’’, a souligné le président Ghanéen.

    Le président éthiopien, Taye Aseke Selassié Amde, a invité lors de sa prise de parole, les pays développés ‘’à simplifier le processus d’accès au financement de l’action climatique’’. ‘’Nous devons simplifier ce processus et s’intéresser à des solutions pratiques, finaliser le nouvel objectif chiffré en matière de financement de l’action climatique et le rendre opérationnel’’, a-t-il plaidé.

    Il a relevé que le débat sur le ‘’financement de l’action climatique est devenu trop complexe et trop lent’’.  

    De son côté, le vice-président de la Côte d’Ivoire, Tieymoko Meyliet Koné, a appelé au ‘’respect des engagements pris lors de la COP 28 sur les fonds pertes et dommages et à la mobilisation des ressources attendues par l’Afrique et les pays en développement pour mieux s’adapter au changement climatique’’.  

    ‘’Au-delà, a-t-il poursuivi, les grandes économies doivent réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre, faciliter l’accès aux technologies climatiques et accélérer la transition énergétique des pays en développement’’.

    M. Koné dit souhaiter que cette 29e COP soit à la hauteur ‘’des attentes’’ des populations du monde.

     »A cet effet, les pays développés on l’impérieux devoir de rehausser leurs actions en faveur du climat en trouvant un accord plus ambitieux avec les pays en développement, basé sur un nouvel objectif de financement climatique tenant compte des besoins spécifiques des pays les plus vulnérables aux effets du réchauffement climatique’’, a-t-il ajouté.

    Il a également appelé les pays membres de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ‘’à dépasser leurs divergences et s’accorder sur des financements aboutissant à des solutions pérennes et durables’’.

     »Faisons ensemble que cette Cop soit un tournant décisif en forgeant un consensus exemplaire pour protéger notre planète et assurer un avenir durable aux générations futures’’, a-t-il lancé.   

    La 29e Conférence des parties, ouverte lundi, à Bakou, se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.

    Les conférences des parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 Etats membres. La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats, side events pour lutter contre le changement climatique.

     Les gouvernements et des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) participent aux COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.

    AB/OID

  • AZERBAIDJAN-SENEGAL-CLIMAT / COP 29 : 30 panels prévus pour l’animation scientifique du pavillon Sénégal

    AZERBAIDJAN-SENEGAL-CLIMAT / COP 29 : 30 panels prévus pour l’animation scientifique du pavillon Sénégal

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 13 nov (APS) – Au total trente panels en ‘’Side-events’’ (évènements parallèles) sont prévus du 13 au 20 novembre 2024 au pavillon Sénégal dans le cadre de la 29e Conférence des Parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Bakou en Azerbaïdjan, a appris des organisateurs l’envoyé spécial de l’APS.

    Les thématiques retenues pour l’animation scientifique du stand du Sénégal sont axées au relèvement de l’ambition des contributions nationales déterminées à l’objectif mondial en matière d’adaptation, à la finance climatique, à l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et préjudices.

    ‘’L’article 6 sur les marchés de carbone, la transparence ou encore le fonds pertes et préjudices’’ font également partie des thématiques retenues pour l’animation scientifique du stand sénégalais.

    Le stand du Sénégal est implanté sur un espace de 50 mètres carrés, dans la partie réservée aux délégations des pays au stade olympique de Bakou où se déroule cet événement du 11 au 22 novembre 2024.

    Des responsables d’ONG et organisations engagées sur le changement climatique, ainsi que d’autres acteurs animent ce stand.

    La journée du Sénégal, prévue le 20 novembre prochain est axée sur le thème de ‘’La finance climatique au Sénégal’’.

    Les ‘’Side-events’’ sont des événements parallèles ou animations scientifiques sur des thématiques relatives au changement climatique, organisés en marge de la Conférence des parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

    AB/MTN

  • SENEGAL-ECONIOMIE-MINES / Contenu local : une entreprise d’exploitation du sable minéralisé annonce avoir créé 19 GIE à Thiès et Louga

    SENEGAL-ECONIOMIE-MINES / Contenu local : une entreprise d’exploitation du sable minéralisé annonce avoir créé 19 GIE à Thiès et Louga

    Dakar, 12 nov (APS) – Au moins, dix-neuf groupements d’intérêt économique (GIE), dont les retombées profitent à 2 850 personnes, ont été créés dans les régions de Thiès (est) et de Louga (nord) par le groupe Eramet Grande Côte, entreprise spécialisée dans l’exploitation du sable minéralisé, a assuré mardi, à Dakar, Frédéric Zanklan, son directeur général.

    ‘’Nous avons à ce jour créé à peu près 19 GIE dans notre zone d’exploitation. Environ 2 850 personnes bénéficient aujourd’hui des retombées des activités de ces GIE. Nous avons clairement mis le contenu local au cœur de nos préoccupations’’ a-t-il déclaré.

    M. Zankalan intervenait en marge du lancement officiel de la troisième édition des Journées du contenu local, en présence de plusieurs experts, des spécialistes et des partenaires stratégiques et représentants de pays de la sous-région.

    ‘’Les populations sont bien impliquées dans notre processus dans la mesure où ce que nous faisons les touchent. Et nous avons, en tant qu’industriel, décidé de les impliquer pour se développer, créer d’autres GIE et prendre part à notre marche industrielle’’, a-t-il fait valoir.

    Venu présider la rencontre, le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop a exhorté les acteurs du secteur minier et les partenaires stratégiques, à œuvrer ensemble à faire du contenu local, ‘’une réalité, une opportunité et une fierté pour le Sénégal et pour l’Afrique’’.

    ‘’C’est ensemble que nous réussirons à faire du contenu local, une réalité »,  a-t-il dit.

    Birame Soulèye Diop a rappelé que le Sénégal a capitalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre des projets et programmes dans ce secteur.

    Le ministre des Mines et de l’Energie a ainsi salué les décisions prises pour l’application de la législation.

    SG/SKS/SBS/AKS

  • AZERBAIDJAN-SENEGAL-CLIMAT / Fleuve Sénégal : Daouda Ngom annonce le renforcement du système d’alerte précoce

    AZERBAIDJAN-SENEGAL-CLIMAT / Fleuve Sénégal : Daouda Ngom annonce le renforcement du système d’alerte précoce

    Bakou, 12 nov (APS) – Le gouvernement sénégalais a décidé de renforcer son système d’alerte précoce pour limiter les catastrophes et dégâts causés par les débordements du Fleuve Sénégal, a-t-on appris mardi du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    ‘’Le gouvernement a décidé de renforcer le système d’alerte précoce en renforçant le Centre de suivi écologique (CSE) dans l’utilisation de données spatiales, dans un souci de prévenir et limiter les catastrophes et dégâts causés par les débordements du fleuve Sénégal, sur des villages situés le long du fleuve Sénégal, entre Bakel et Saint-Louis’’, a-t-il dit.

    Daouda Ngom co-animait un panel de haut niveau organisé, dans le cadre de la Cop 29, par l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) avec ses homologues de la Guinée, Diamilatou Diallo (Environnement et du Développement durable) et Mamadou Samaké (Environnement et Assainissement) du Mali ainsi que d’autres officiels des pays du bassin du fleuve Sénégal.

    Le thème du panel est  : ‘’Changement climatique, une opportunité pour renforcer la résilience des bassins fluviaux transfrontaliers’’.

     »L’Etat a aussi procédé à la réhabilitation de digues de protection des villages vulnérables situés sur le long du fleuve Sénégal pour protéger les populations’’, a-t-il ajouté, relevant que le gouvernement du Sénégal réfléchit également, au-delà des mesures préventives et sécuritaires prises, à la valorisation du ‘’surplus d’eau’’ dans l’agriculture.

    Il a relevé que l’urgence pour le gouvernement, c’est de prendre désormais les devants à l’avenir, en se préparant à faire face à de tels phénomènes de crue de grande ampleur car les effets du changement climatique sont encore là.

    ‘’Nous allons malheureusement assister à l’avenir à d’autres phénomènes climatiques de ce genre au Sénégal’’, a-t-il prévenu.

    Daouda Ngom a rappelé que la crue de grande ampleur du Fleuve Sénégal enregistrée cette année de Bakel à Saint-Louis a entrainé des pertes de récoltes évaluées à 9 milliards de francs CFA pour les producteurs.

    ‘’Cette catastrophe naturelle a poussé le gouvernement du Sénégal à prendre des mesures urgentes d’assistance aux sinistrés estimés à 56000 déplacés, en débloquant entre autres 8 milliards de francs CFA et mettant en place en urgence un hôpital à Bakel.  

    AB/OID

  • AZERBAIDJAN-AFRIQUE-CLIMAT / OMVS : les pays membres invités à prendre en charge la pollution de la Falémé (ministres)  

    AZERBAIDJAN-AFRIQUE-CLIMAT / OMVS : les pays membres invités à prendre en charge la pollution de la Falémé (ministres)  

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 12 nov (APS) – Le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom et son homologue Malien, Mamadou Samaké (Environnement et Assainissement), ont invité mardi les pays membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) à prendre en charge la pollution de son affluent le plus important, la Falémé.

     »Cette problématique ne peut être réglée par un seul pays d’où la nécessité pour les pays en partage de ce cours d’eau de se retrouver à travers l’OMVS pour prendre à corps la pollution de la Falémé’’, a dit M. Ngom.

    Daouda Ngom co-animait, dans le cadre de la Cop 29, un panel de haut niveau de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) avec ses homologues de la Guinée, Diamilatou Diallo (Environnement et du Développement durable) et Mamadou Samaké (Environnement et Assainissement) du Mali ainsi que d’autres officiels des pays du bassin du fleuve Sénégal.

     »Le Sénégal, a-t-il déploré, souffre énormément de la pollution de la Falémé dans la zone de Kédougou. Donc, nous appelons à la mise en place d’un grand projet de dépollution et d’un observatoire pour le suivi régulier du fleuve Sénégal, une idée qu’on partage avec le Mali’’, a-t-il lancé.  

    Il a également appelé l’OMVS à prendre les devants en mettant en place des projets intergouvernementaux pour régler certains problèmes du bassin du fleuve de Sénégal, suggérant entre autres une réserve de biosphère entre le Sénégal, le Mali et la Guinée à travers l’organisation sous régionale.

    Selon lui, une telle initiative pourra ‘’concilier la conservation de la biodiversité avec une utilisation des ressources permettant de maintenir les services écosystémiques offerts aux communautés locales’’.    

     

    Abondant dans le !e même sens,  Mamadou Samaké, ministre Malien de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, a insisté sur l’importance de s’appuyer sur la coopération régionale pour sauvegarder la Falémé.

      »Avec mon homologue Sénégalais, Daouda Ngom,  nous avons décidé à Cali en Colombie, lors du dernier sommet sur la biodiversité, de renforcer les mesures de sauvegarde de ce cours d’eau prises par nos deux pays dans l’objectif d’aller à un autre niveau de coordination’’, a-t-il rapporté.

    Selon lui, ‘’si au-delà du Sénégal et du Mali, les pays qui partagent ce cours n’interviennent pas de façon  cordonnée leurs politiques de sauvegarde de la Falémé, nous ne serons pas efficace face à l’ampleur du problème de pollution’’.

     »Si nous ne mettons pas un  terme aux activités d’orpaillage et de pollution en cours sur la Falémé, nous risquons de perdre ce cours d’eau. Aujourd’hui, nous sommes en train d’aller malheureusement à cela c’est pourquoi, il faut une mobilisation générale et coordonnée des pays qui partagent ce cours d’eau’’, a-t-il prévenu, en soulignant que l’heure est à ‘’des actions énergiques et coordonnées pour plus d’efficacité’’.

    Dans cette perspective, des techniciens des départements concernés des pays limitrophes du fleuve Sénégal sont en train de préparer une rencontre destinée à mettre en plan d’actions concertées sur la problématique de la Falémé, a-t-il annoncé.  

    M. Samaké a assuré que le gouvernement Malien a la volonté politique et la détermination de sauvegarder la Falémé, relevant que la coopération régionale incarnée par l’OMVS est un outil formidable pour la sauvegarde la Falémé.

    Ce panel axé sur le thème  »changement climatique une opportunité pour renforcer la résilience des bassins fluviaux transfrontaliers » est organisé par l’OMVS, dans le cadre de la 29e conférence des Parties prévue du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan.

    AB/OID