Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-AFRIQUE-MINES / Birame Soulèye Diop appelle à faire du contenu local  »une réalité et une opportunité »

    SENEGAL-AFRIQUE-MINES / Birame Soulèye Diop appelle à faire du contenu local  »une réalité et une opportunité »

    Dakar, 12 nov (APS) – Le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, a exhorté, mardi, à Dakar, les divers acteurs du secteur extractif et les partenaires stratégiques à œuvrer à faire du contenu local  »une réalité et une opportunité ».

     »C’est ensemble que nous réussirons à faire du contenu local, une réalité. C’est ensemble que nous réussirons à faire du contenu local, une opportunité et une fierté pour le Sénégal et pour l’Afrique’’, a-t-il déclaré.

    M. Diop intervenait à l’ouverture du lancement officiel de la troisième édition des Journées du contenu local, en présence de plusieurs experts, des spécialistes ainsi que des partenaires stratégiques et représentants de pays de la Sous-région.

    Il a assuré que le Sénégal a capitalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre des projets et ses programmes dans ce secteur. Il a salué les décisions prises pour l’application de la législation.

     »Ces avancées bien qu’encourageantes, nous rappellent aussi les défis que nous devons relever dans le renforcement des capacités techniques de nos entreprises locales, l’accès au financement, et l’élaboration de stratégies de transfert technologiques qui sont essentielles pour réussir nos ambitions’’, a rélevé M. Diop.

    Birame Souleye Diop a exhorté les divers acteurs du secteur à échanger, partager et apprendre lors de ces journées mais également proposer des solutions innovantes et pragmatiques pour les relever ces défis et atteindre les ambitions du gouvernement.

    ‘’Il s’agit ainsi d’une opportunité historique qui mérite d’être saisie avec responsabilité, dans le respect des principes du développement durable et inclusif’’, a indiqué le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines.

    ‘’Le contenu local n’est pas seulement un levier économique (…), c’est un outil de souveraineté et de résilience pour notre Nation. Il vise à accroitre la part de notre secteur privé national dans le développement économique, à créer des emplois et à renforcer les capacités de nos jeunes, de nos femmes et nos petites et moyennes entreprises’’, a-t-il souligné.

    SG/OID

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Opérationnalisation du Fonds pertes et dommages : le conseil d’administration,  »extrêmement engagé’ pour accompagner les pays impactés (directeur exécutif)

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Opérationnalisation du Fonds pertes et dommages : le conseil d’administration,  »extrêmement engagé’ pour accompagner les pays impactés (directeur exécutif)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji 

    Bakou, 11 nov (APS) – Le fonds dédié aux pertes et dommages causés par le climat est  »extrêmement engagé » pour accompagner  »très rapidement » les pays impactés grâce aux ressources mobilisées, a assuré lundi à Bakou, son directeur exécutif, le sénégalais, Ibrahima Cheikh Diongue.

     »Je puis vous assurer que le Conseil d’administration est extrêmement engagé pour que très rapidement qu’on commence déjà à accompagner les pays sur la base des ressources mobilisées par le fonds dédié à la gestion des pertes et dommages, en attendant d’autres ressources secondaires’’, a-t-il dit.

    M. Diongue s’entretenait avec la presse, à l’issue d’une séance de travail effectuée avec le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, au pavillon Sénégal de la 29e Conférence des Parties à Bakou.

    Le directeur exécutif du Fonds des pertes et dommages, s’est réjoui toutefois des ‘’grandes évolutions’’ faites dans le cadre de la mise en place de ce fonds. Il a notamment cité la gouvernance et la gestion du fonds et la désignation d’un directeur exécutif en sa personne.

    Il a rappelé que la décision de mettre en place ce fonds a été prise lors de la COP 28 de Dubaï. Dans ce processus, a-t-il souligné,  il y avait  »des étapes à franchir dont la mise en place d’une administration, le conseil d’administration, le choix des Philippines comme pays qui va abriter le siège du conseil d’administration et les modalités d’accès’’.

    Porté à la tête de ce fonds par le Conseil d’administration dudit fonds pour un mandat de quatre ans qui a débuté le 1er novembre 2024, le Sénégalais a précisé que les modalités d’accès à ce fonds sont définies par ladite structure.

    Le ministre Daouda Ngom a pour sa part souligné que ‘’l’opérationnalisation de ce fonds est très importante’’ pour les pays africains, les pays les moins avancés ou les pays insulaires qui subissent les effets du changement climatique.

    Le nouveau président élu de la COP 29, Mukhtar Babayev s’est réjoui un peu plutôt, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette COP 29, du fait que le nouveau fonds dédié aux pertes et préjudices causés par le changement climatique soit passé de ‘’l’engagement à l’action’’.

     ‘’Le fonds de gestion des pertes et préjudices a traversé un cap, c’est-à-dire de l’engagement à l’action, lors de la dernière réunion du Conseil d’administration du fonds, tenue à  Baku », a-t-il salué.

    Il a appelé à accroître les montants des fonds dédiés à la lutte contre le changement climatique et investir dans les énergies renouvelables pour le développement.  »C’est essentiel de venir en aide aux Etats les plus impactés par les changements climatiques, notamment les pays les moins avancés’’, estime-t-il.

    La 29e conférence des Parties ouverte ce lundi à Bakou se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.
    Les conférences des Parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 États membres. La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats,  »side events » pour lutter contre le changement climatique.

    Les gouvernements, des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) sont présents lors des COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.

    AB/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le colonel Ibrahima Guèye plaide pour la préservation des zones humides

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le colonel Ibrahima Guèye plaide pour la préservation des zones humides

    Saint-Louis, 11 nov (APS) – Le colonel Ibrahima Guèye, directeur des parcs nationaux du Sénégal, a plaidé, ce week-end, pour une meilleure protection de l’environnement orientée vers la préservation des zones humides.

    S’exprimant lors d’une cérémonie sur les réserves de biosphère au Sénégal, le colonel Guèye a notamment évoqué celles du Delta du Saloum, du Ferlo, de Samba Dia et du Delta du fleuve Sénégal.

    Le plaidoyer en faveur d’une meilleure protection de l’environnement dans le Delta du fleuve Sénégal, est orienté vers la préservation des zones humides, a-t-il relevé.

     »Les zones humides aujourd’hui doivent bénéficier d’une plus grande protection. Nous sommes dans un contexte d’inondations, un phénomène récurent », a-t-il préconisé.

    Selon lui,  »il se trouve que l’une des causes majeures qui n’est pas souvent comprise, c’est la disparition de ces milieux humides qui jouent le rôle d’éponge pour le trop plein des crues sur le lit mineur du fleuve Sénégal ».

    Il a par ailleurs souligné que  »la disparition de ces milieux humides favorise ce phénomène récurrent d’inondations ».

    Face à cette situation, il a également invité les collectivités territoriales à préserver ces zones humides, lesquelles, selon lui, jouent un rôle écologique extrêmement important.

    CGD/AMD/ASB/AKS

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Le chef de l’ONU Climat appelle à se mettre d’accord sur ‘’un nouvel objectif de financement climatique’’

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / Le chef de l’ONU Climat appelle à se mettre d’accord sur ‘’un nouvel objectif de financement climatique’’

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 11 nov (APS) – Le secrétaire exécutif du Secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, a appelé les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à se mettre d’accord, à Baku (Azerbaïdjan), sur un nouvel objectif de financement climatique mondial.

    ‘’Ici à Bakou, les Parties [pays] doivent se mettre d’accord pour sortir de ce bourbier, nous devons nous mettre d’accord sur un nouvel objectif de financement climatique mondial’’, a dit M. Stiell, à l’ouverture officielle de la 29e Conférence des parties (COP 29) sur le changement climatique.

    Il prévient que ‘’si au moins 2/ 3 des Nations du monde ne peuvent pas se permettre de limiter les émissions de gaz à effet de serre, chaque nation paiera un prix brutal ave une économie mondiale menacée’’.

    Il s’exprimait en présence du nouveau président élu de la présidence de la COP 29, Mukhtar Babayev, ministre de l’Ecologie et des Ressources naturelles de l’Azerbaïdjan.

    Il estime qu’‘’un nouvel objectif de financement climatique est dans l’intérêt de tous les pays, y compris les Etats les plus grands et les plus riches’’. Il pense qu’il ne suffit pas seulement de  »convenir d’un objectif mais  de réformer le système financier mondial ».

    ‘’Nous devons pour cela donner aux pays l’espace budgétaire dont ils ont désespérément besoin pour lutter contre les impacts du changement climatique’’, a-t-il expliqué.

    Simon Still soutient que la 29e conférence des parties doit faire en sorte que les marchés internationaux du carbone soient opérationnels en finalisant l’article 6 de l’accord de Paris.

    ‘’Nous devons avancer dans le domaine de l’atténuation des effets du changement climatique, afin que les objectifs de la COP 28  de Dubaï, aux Emirats arabes unis, ne soient pas perdus et que l’objectif de 1,5 degré ne nous échappe’’, a-t-il ajouté.

    Il a rappelé que le travail du Secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, consiste à accélérer cette transition écologique, tout en invitant les délégations des 198 pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à ne pas quitter la COP 29 sans des résultats substantiels.

    ‘’Le moment est venu de montrer que la coopération mondiale est à la hauteur de l’enjeu. J’invite donc les parties [pays] à être à la hauteur de l’enjeu climatique’’, a-t-il lancé.

    La 29e Conférence des parties, ouverte ce lundi, à Bakou, se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.


    Les conférences des parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 Etats membres.

    La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats, side events pour lutter contre le changement climatique.

     Les gouvernements et des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) participent aux COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.

    AB/ASG

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / La COP 29 s’est ouverte à Bakou

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / La COP 29 s’est ouverte à Bakou

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 11 nov  (APS) – La 29e conférence des parties (COP 29) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est ouverte ce  lundi à Bakou, en Azerbaïdjan, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    L’un des buts principaux de cette présente COP consiste à mettre en place un  »objectif chiffré et ambitieux sur le financement climatique ».

    ‘’La première priorité de la présidence de la COP 29, c’est de se mettre d’accord sur un nouvel objectif mondial chiffré et ambitieux sur le financement climatique’’, a dit Mukhtar Babayev, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette édition de la 29e Conférence des parties.

    M. Babayev est le président élu de cette 29e Conférence des parties qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan.

    ‘’Notre objectif principal pour les négociations de cette COP, c’est d’arriver à des objectifs chiffrés sur le financement climatique. Et ce financement doit être effectif et conforme à l’urgence actuelle et à l’ampleur du problème’’, a-t-il affirmé.

    Il s’exprimait en  présence du  secrétaire exécutif du secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, et du président sortant de la COP 28 de Dubaï, Dr. Sultan Ahmed Al Jaber.

    ‘’Ce financement doit venir en solution aux problèmes des pays en développement. Nous savons que ce sont des milliards qu’il faut et l’objectif réaliste du secteur public se chiffre à des centaines de millions’’, a-t-il rappelé.

    Mukhtar Babayev a assuré que la présidence de la COP 29 a déployé tous les moyens pour rapprocher les parties. ‘’Cependant, il reste beaucoup à faire et durant 12 jours pour résoudre nos différences et s’entendre sur des contributions’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Nous comprenons les limites politiques et financières, mais ce n’est rien à côté du coût de l’inaction.  Ces investissements ont pour but de lutter contre le changement climatique. Il faut investir aujourd’hui pour préserver l’avenir’’, a-t-il lancé.

    Un peu plus tôt, il a transmis le témoin de la présidence de la COP à Mukhtar Babayev, sous les acclamations du public.

    La 29e conférence des parties, ouverte ce lundi à Bakou, se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.

    Les conférences des parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 États membres de la CCNUCC.

    La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats, side events pour lutter contre le changement climatique.

    Les gouvernements ET des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) participent aux COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.

    AB/ASG

  • SENEGAL-INONDATIONS-APPUI / Bakel : le collectif des pharmaciens du Nord offre des kits alimentaires aux sinistrés

    SENEGAL-INONDATIONS-APPUI / Bakel : le collectif des pharmaciens du Nord offre des kits alimentaires aux sinistrés

    Bakel, 10 nov (APS) – Le collectif des pharmaciens du Nord a remis, dimanche, à Bakel(est), des kits alimentaires aux chefs de village de Yaféra et Ballou en guise de solidarité avec les habitants victimes des inondations consécutives à la crue du fleuve Sénégal.

    « On a voulu répondre à l’élan de solidarité en apportant notre contribution. Il s’agit des kits constitués de 40 sacs de riz de 25 kg, et de 40 bouteilles de 5 litres d’huile destinés aux villages de Yaféra et Ballou », a déclaré El Hadji Moreu Antoumb Diatta, le porte-parole du collectif.

    Le choix des deux villages s’est fait à partir d’une étude menée par la commission sociale de l’association  dans les zones inondées afin d’aider les villages les plus impactés, a-t-il expliqué.

    « D’après les informations qu’on a reçues, on s’est dit que Yaféra était le village le plus impacté. Ainsi les populations de Yaféra nous ont suggérées de distribuer les kits dans leur village ainsi qu’à Ballou », a ajouté M. Diatta.

    Il a souligné que des pharmaciens ont été aussi impactés par les inondations notamment à Golmy ainsi que dans d’autres localités.

    Les représentants des chefs de village de Yaféra et Ballou se sont réjouis de cet appui.

    AND/ABD/SKS/OID

  • SENEGAL-METEO / Ciel dégagé sur l’ensemble du pays, un temps légèrement poussiéreux sur Dakar (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Ciel dégagé sur l’ensemble du pays, un temps légèrement poussiéreux sur Dakar (ANACIM)

    Dakar, 9 nov (APS) – Le ciel est dégagé, ce samedi, sur l’ensemble du pays avec un temps légèrement poussiéreux sur Dakar et ses environs, indique l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Au cours de cette journée, le ciel sera dégagé sur l’ensemble du pays avec un temps légèrement poussiéreux sur Dakar et ses environs’’, signale l’ANACIM dans un bulletin transmis à l’APS.

    Elle ajoute que durant la nuit, des nuages fins seront notés sur Dakar, Mbour, Thiès, Louga, Linguère, Saint-Louis, Podor, Kolda, Kédougou, Tamba et Bakel.

    L’agence annonce par ailleurs, que ‘’tard la nuit au petit matin, il sera possible d’observer localement du brouillard sur Ziguinchor et les îles du Saloum’’.

    Selon l’ANACIM, ‘’il fera toujours chaud sur le territoire avec des pics de températures qui atteindront les seuils de 38°C dans le Centre et 40°C dans l’Est’’ alors que ‘’la fraicheur nocturne et matinale persistera davantage sur le pays, étant plus marquée dans le Centre et le Sud’’.

    Les visibilités seront généralement bonnes, note l’agence, soulignant toutefois qu’elles seront légèrement affectées sur Dakar, en raison de la poussière, et sur Ziguinchor à cause de la brume tandis que les vents seront de secteur variable sur le pays avec une intensité faible à modéré, légèrement soutenus sur Dakar la nuit.

    OID/SKS

  • SENEGAL-MAURITANIE-BIODIVERSITE / Réserve de biosphère du delta : des matériels et équipements à des groupements et coopératives de femmes de la rive gauche

    SENEGAL-MAURITANIE-BIODIVERSITE / Réserve de biosphère du delta : des matériels et équipements à des groupements et coopératives de femmes de la rive gauche

    Saint-Louis, 9 nov (APS) – Des matériels et équipements d’une valeur de 40 millions de francs CFA ont été remis, samedi, à 24 groupements et coopératives de femmes de la rive Gauche de la Réserve de biosphère transfrontière du delta du fleuve Sénégal (RBTDS), a constaté l’APS.

    Cette activité s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement de la coopération transfrontière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le delta du fleuve Sénégal (Sénégal et Mauritanie), indique une note de presse.

     »Tout d’abord, je tiens à remercier tous les acteurs présents ici aujourd’hui dans le cadre de cette cérémonie de remise de matériels au bénéfice des groupements féminins au sein de ce qu’on appelle la Réserve de biosphère transfrontière du delta du fleuve Sénégal (RBTDS) », a déclaré le Colonel Ibrahima Guèye, Directeur des parcs nationaux du Sénégal, qui s’entretenait avec la presse en marge de la cérémonie.

    Cette remise de matériels symbolise et matérialise la deuxième fonction d’une Réserve de biosphère, l’appui au développement économique au sein d’un territoire et qui doit accompagner la première fonction, c’est à dire celle de conservation des ressources naturelles. Elle permet aussi de remplir la troisième fonction d’une Réserve de biosphère qui est celle de la recherche, l’éducation environnementale, l’appui logistique, a t-il poursuivi.

    Aminata Sall Diop, coordinatrice du Projet de renforcement de la coopération transfrontière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le delta du fleuve Sénégal (Sénégal et Mauritanie) est revenue, entre autres, sur l’objectif global dudit projet qui, selon elle, vise l’amélioration des écosystèmes et des conditions de vie dans la RBTDS.

    De l’avis de Mme Diop, ces équipements sont composés, entre autres, des matériels de transformation de céréales locales, des matériels de transformation en fruits et légumes, du matériel de maraîchage mais également des marmites.

    La Coopérative des femmes de la Langue de Barbarie, le groupement des Femmes du Parc national des oiseaux du Djoudj, le groupement And Liguey de Fatou Binetou Sarr, le groupement des femmes de Diama, entre autres, ont pris part à la cérémonie.

    CGD/AMD/OID

  • MONDE-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT / Salon Ecomondo : les pays africains invités « satisfaits » de leur participation

    MONDE-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT / Salon Ecomondo : les pays africains invités « satisfaits » de leur participation

    De l’envoyé spécial de l’APS : Charles Senghor

    Rimini, 8 nov (APS) – Les pays africains présents au Salon Ecomondo, dont le Sénégal, ont tiré un bilan positif de leur participation à ce rendez-vous international de l’économie verte et circulaire, dont la 27ᵉ édition a pris fin ce vendredi à Rimini, en Italie.

    Outre le Sénégal, la Tunisie, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et la République démocratique du Congo sont les pays africains invités à cette manifestation ouverte le 5 novembre dernier.

    « Nous avons beaucoup appris de ce salon qui est un événement essentiel notamment dans le cadre de l’économie circulaire », a relevé le directeur général adjoint de la Régie de salubrité et de la gestion des ordures ménagères de la ville province de Kinshassa, Yves Somwé.

    Il note que le « forum africain sur la croissance verte », organisé en marge de ce salon de l’économie verte et circulaire, a « notamment permis de repenser l’approche sur la croissance de l’énergie verte en Afrique ».

    Selon lui, débattre de cette question a apporté « de nouvelles informations » relatives notamment au centre d’excellence qui sera implanté au Maroc pour le renforcement de capacités des acteurs concernés.

    Ce centre devrait aider « à harmoniser la problématique commune dans différentes régions subsahariennes », au bénéfice des futures générations, a-t-il dit.

    Le conseiller économique à l’ambassade du Maroc à Rome et ministre plénipotentiaire Khalid Atlassi s’est également réjoui du bilan du Salon Ecomondo, relevant l’engagement de l’Italie « à soutenir l’Afrique dans son plan de développement durable ».

    Il est revenu sur le sommet « multidimensionnel » organisé dans le cadre de la manifestation, qui, dit-il, a été d’une « importance capitale », en permettant de faire un « focus spécial » sur l’énergie et la collaboration énergétique entre l’Italie et les pays africains.

    Kouamé Konan Arsène, agent d’un laboratoire agroalimentaire et environnemental spécialisé dans l’analyse de l’air en Côte d’Ivoire, a, lui aussi, bien apprécié sa participation à l’édition 2024 du Salon Ecomondo, « un passage obligé pour ceux qui veulent suivre la tendance de l’économie circulaire ».

    Il affirme que sa présence à Rimini a permis à son entreprise de « nouer de nouveaux partenariats et de prospecter pour l’acquisition de nouveaux matériels adaptés à la protection de l’environnement ».

    Le coordinateur régional du Salon Ecomondo pour les pays francophones, Antonio Trimarchi, se dit également satisfait, soulignant que la manifestation a aidé les entreprises africaines à « nouer de bonnes relations » à travers les nombreuses rencontres faites par ces dernières.

    En plus des « nombreuses rencontres avec plusieurs institutions et entreprises intéressées par le marché africain », les pays africains ont participé à des ateliers, des réunions avec des institutions et avec des organismes capables de leur fournir de l’assistance technique et technologique, a-t-il relevé.

    Il y a eu aussi, selon lui, la présence de « plusieurs entreprises qui ont partagé leurs dernières découvertes techniques avec les exposants et visiteurs ».

    Engagement pour l’Afrique

    Le ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Massimiliano Conti, a rappelé au cours des débats que « le sol est une ressource vitale, limitée, non renouvelable et irremplaçable ».

    « Sa santé, souligne-t-il, est cruciale pour la qualité de l’environnement, la santé publique et le développement économique ».

    Le conseiller pour l’Afrique subsaharienne du gouvernement italien, Fabio Massimo Ballerini, a réaffirmé l’engagement de son pays en faveur de l’Afrique dans le cadre des « développements possibles de la coopération dans les domaines environnemental et énergétique sur le continent ».

    Le président directeur général d’Italian Exhibition Group, Corrado Peraboni, a assuré de l’engagement de la partie italienne à investir davantage le continent africain « en favorisant de nouvelles opportunités d’échanges et de collaboration à Ecomondo ».

    Il a signalé que c’est dans ce cadre que le Plan Mattei prévoit de créer au Maroc « un centre d’excellence » pour la formation d’experts, d’administrateurs et techniciens « de toute l’Afrique » en matière d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique, a-t-il indiqué.

    Le Plan Mattei, du nom d’Enrico Mattei, créateur de l’entreprise nationale d’exploitation gazière et pétrolière ENI, a été lancé par la première ministre italienne Giorgia Meloni.

    Il se veut un modèle vertueux de collaboration et de croissance entre l’Union européenne (UE) et les nations africaines, avec l’ambition d’éradiquer les causes de l’émigration.

    Au Kenya, a ajouté Corrado Peraboni, le Plan Mattei « soutient une ambitieuse initiative en matière de biocarburants qui mobilise déjà plus de 100 000 petits agriculteurs dans 16 comtés, avec pour objectif d’atteindre 200 000 dans les années à venir ».

    Ce projet se concentre sur la production d’huile végétale « à partir de terres marginales et de cultures non alimentaires, créant ainsi des revenus ruraux et un accès au marché pour les agriculteurs locaux », a ajouté M. Peraboni.

    Le Salon Ecomondo, axé sur l’écosystème de la transition écologique, est considéré comme un événement international majeur en Europe pour les technologiesles services et les solutions industrielles axées sur l’économie verte et circulaire.

    CS/BK/ASG

  • MONDE-ETATS-UNIS-CLIMAT / Donald Trump, un climatosceptique de retour à la Maison blanche à l’approche de la COP 29

    MONDE-ETATS-UNIS-CLIMAT / Donald Trump, un climatosceptique de retour à la Maison blanche à l’approche de la COP 29

    Par Sokhna Bator Sall

    Dakar, 7 nov (APS) – L’élection de Donald Trump, mardi, face à Kamala Haris marque le retour d’un climato-sceptique à la Maison Blanche, une inquiétude pour les défenseurs du climat à l’approche de l’ouverture de la 29ème édition de la Conférence des parties sur les changements climatiques de la Convention cadre des Nations unies (CNUCC), prévue à Bakou en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre. 

    Lors de son premier mandat (2016-2020), les Etats-Unis s’étaient retirés de l’Accord de Paris sur le climat.

    En 2021, quelques heures après sa prise de fonction, son successeur, le président Joe Biden signait une série de décrets dont l’un portant sur le retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat.

    Donald Trump signe son retour sur la scène internationale au moment où des efforts se font sentir à travers des engagements internationaux relatifs à une réduction de 2 à 1,5 degrés Celsius des émissions de gaz à effet de serre (GES) mais également, des politiques d’adaptation pour les pays en développement, comme le Sénégal.

    Le 1er juin 2017, juste après la COP 22 de Marrakech, le président américain Donald Trump annonçait le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat signé par 195 pays.

    Le président français Emmanuel Macron et la chancelière d’Allemagne Angela Merkel avaient critiqué cette décision. La Chine, de son côté, réaffirmait son intention de respecter l’Accord de Paris.

    Le retour de Trump au pouvoir va planer sur les négociations à venir d’autant plus que les enjeux environnementaux ont été peu présents dans la campagne électorale des camps, démocrates et républicains.

    Les Etats-Unis sont le deuxième pays le plus gros émetteur de gaz à effet de serre (11% en 2022) derrière la Chine (22%).

    L’action climatique des États doit faire un  »bond en avant » dans les prochains mois, alerte l’ONU dans un rapport publié jeudi 24 octobre, sans quoi, l’espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5 ’’sera bientôt mort’’.

    Deux semaines avant la COP 29 en Azerbaïdjan, le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) pointe l’absence de progrès significatifs depuis un an et estime le réchauffement à 3,1 °C si aucun changement radical de politique n’intervient.

    Les Etats-Unis vont-ils à nouveau se désengager du multilatéralisme climatique ou montrer peu d’intérêt pour l’action climatique? Voilà autant d’inquiétudes pour les défenseurs de l’environnement alors que le monde connait des épisodes de chaleurs de plus en plus intenses, conséquence de la dégradation du climat.

    SBS/OID/AB