Catégorie : environnement

environnement

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le nouveau directeur général du cadre de vie et de l’hygiène publique décline sa feuille de route

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le nouveau directeur général du cadre de vie et de l’hygiène publique décline sa feuille de route

    Mbacké, 4 Nov (APS) – La Direction générale du cadre de vie et de l’hygiène publique (DGCVHP) compte dérouler dès le début de l’année 2025, un certains nombre de projets et programmes visant à améliorer le cadre de vie et l’hygiène publique à travers la sensibilisation, le désencombrement et la cartographie des zones inondables et insalubres, ainsi que l’aménagement d’espaces verts, a annoncé son directeur général, Serigne Kosso Sène.

    « Dans le cadre de la mise en œuvre des missions de la Direction du cadre de vie et de l’hygiène publique, nous avons conceptualisé un certain nombre de projets et programmes pour l’amélioration du cadre de vie et la promotion de l’hygiène publique, en rapport avec les collectivités territoriales », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Il a expliqué que c’est dans le but d’améliorer le cadre de vie au Sénégal, qu’il sera lancé, dès 2025, « un certain nombre de projets, notamment la création d’une plateforme géolocalisée et de gestion du cadre de vie ». Cette plateforme  »vise à faire la cartographie dans les quatorze régions du pays des zones insalubres, à désencombrer et les lieux inondés et non habitables pour faciliter l’aménagement d’espaces verts », a précisé M. Sène

    Selon lui, elle va permettre aux citoyens de signaler les agissements, ou actes visant à dégrader le cadre de vie. Elle va aussi permettre de mettre en réseau l’ensemble des acteurs du cadre de vie pour une synergie d’actions.

    « Pour la sensibilisation, nous avons un projet appelé +Yeete+ qui n’est rien d’autre qu’un programme de sensibilisation et de mobilisation sociale et de changement de comportement pour promouvoir l’hygiène publique à travers un dialogue avec les collectivités territoriales », a poursuivi le patron de la DGCVHP.

    Le directeur du cadre de vie et de l’hygiène publique a annoncé la création du prix du Chef de l’Etat du quartier modèle pour récompenser le quartier ayant le meilleur cadre de vie.

    Concernant le projet de nettoiement  »sétal sunu Gox », Serigne Kosso Sène souligne qu’il sera à l’image de la journée d’investissement humain  »Sétal sunu reew » qui sera mise en œuvre cette fois-ci à l’échelle des quartiers et des établissements recevant du public.

    A l’en croire, ce projet vise aussi à mettre en place des points de collectes normalisés dans tous les quartiers avec la Société nationale de gestion des déchets (Sonaged) tout en mettant l’accent sur le volet recyclage et valorisation des déchets.

    « La Direction du cadre de vie et de l’hygiène publique envisage de mettre en œuvre un programme national de lutte contre les encombrements mais aussi elle ambitionne de réaliser à l’entrée des grandes villes des aires et des espaces de détente », a annoncé son directeur.

    MS/ADL/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-AMENAGEMENT / Vers le lancement d’un programme destiné à verdir les grands axes du pays (responsable)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-AMENAGEMENT / Vers le lancement d’un programme destiné à verdir les grands axes du pays (responsable)

    Mbacké, 4 nov (APS) – Le directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique, Serigne Kosso Sène, a annoncé lundi à Mbacké (centre) le lancement « prochainement » d’un programme d’aménagement destiné à verdir les grands axes du Sénégal à travers le projet « Taaral ».

    « Nous avons l’ambition prochainement de lancer le programme ‘Taaral’ qui vise à faire des aménagements verts dans tous les grands axes du pays », a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes du bureau régional de l’APS à Diourbel.

    « Notre mission est d’améliorer le cadre de vie en relation avec les collectivités territoriales. C’est pourquoi ce projet se fera en partenariat avec les communes pour mieux préserver le cadre de vie et rendre nos villes attrayantes », a expliqué M. Sène. 

    Selon lui, ce projet va notamment consister à aménager l’axe Case Bi-Camberène, à Dakar, dans le cadre de l’intercommunalité impliquant les communes d’arrondissement de Camberène, Parcelles Assainies, Golf-Sud et Patte d’oie.

    L’axe Mbacké-Touba sera aussi aménagé dans le cadre de ce projet, avec l’implication des riverains pour la préservation des aménagements, a indiqué le directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique.

    « Dans les jours à venir, nous allons rendre visite au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, pour lui présenter le projet afin de recueillir ses prières et sa bénédiction », a ajouté Serigne Kosso Sène.

    Il a souligné la nécessité d’impliquer les populations locales dans le cadre de l’aménagement des espaces vers pour préserver les investissements et améliorer le cadre de vie et l’hygiène publique.

    Le directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique a exprimé son espoir de voir les entreprises et les autres partenaires techniques et financiers accompagner la mise en œuvre du projet « Taaral », à travers la RSE, responsabilité sociétale d’entreprise.

    MS/SBS/ABB/BK

  • SENEGAL-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Péril plastique : Dangote Cement Sénégal organise une randonnée pédestre écologique

    SENEGAL-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Péril plastique : Dangote Cement Sénégal organise une randonnée pédestre écologique

    Thiès, 3 no (APS) -L’Amicale du personnel de Dangote Cement Sénégal a organisé, ce weekend à Pout (Thiès, Ouest), une randonnée pédestre écologique, pour lutter contre le péril plastique.

    « Nous sommes envahis par le plastique », a déclaré le responsable du développement durable de Dangote Cement Sénégal (DCS), Paul Sène, lors de cette randonnée pédestre organisée dimanche par l’Amicale du personnel.

    L’Amicale du personnel de Dangote Cement a mobilisé les travailleurs et les populations riveraines de l’entreprise implantée dans le territoire communal de Pout, pour cette activité physique axée autour du thème ‘’lutte contre la pollution plastique’’.

    Le responsable du développement durable de Dangote Cement Sénégal, Paul Sène, a déploré la prolifération des sachets plastiques, qui accueillent le voyageur à l’entrée et à la sortie de chaque ville et village, ainsi que leurs méfaits sur l’environnement, y compris la mortalité du bétail.

    ‘’Nous avons voulu lutter contre cette pollution plastique, dit-il, en faisant notre randonnée tout en ramassant ces sachets plastiques qui envahissent nos rues », a-t-il dit.

    Se félicitant de la « grande mobilisation » des communautés locales, Paul Sène a souligné que la randonnée visait aussi à contribuer à la santé des participants, dans un contexte de sédentarité croissante des populations.

    Pour le responsable du développement de Dangote Cement Sénégal, la pollution plastique relève de « la responsabilité de tout le monde ».

    Les gens, après avoir consommé les produits qu’ils achètent, jettent les emballages en plastique, qui se retrouvent très loin, transportés par le vent. D’où la nécessité que chacun apporte sa contribution, pour « lutter efficacement » contre ce fléau.

    BT/ADI/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Saint-Louis : une marche pour alerter sur les effets du changement climatique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Saint-Louis : une marche pour alerter sur les effets du changement climatique

    Saint-Louis, 3 nov (APS) – Des activistes ont organisé samedi à Saint-Louis, une marche, pour alerter sur l’impact des effets néfastes du changement climatique dans cette ville du nord du pays fortement confrontée à ce phénomène, a constaté l’APS.

    Cette marche est organisée par le consortium African activists for climate justice (AACJ), en collaboration avec les clubs changement climatique de Saint-Louis et de Rao. Elle est partie du Lycée technique André Peytavin (LTAP) pour se terminer à l’entrée de l’Île.

     »Nous sommes là à Saint-Louis dans le cadre des activités pré-COP29 qui se tiendra à Baku (Azerbaïdjan). Nous sommes là pour organiser des activités telles que le forum et cette mobilisation climatique pour tout simplement expliquer la situation de la ville de Saint-Louis, comment elle est impactée par les changements climatiques’’, a déclaré Mamadou Barry, directeur exécutif de l’ONG Action solidaire internationale (ASI), également  membre du consortium African activists for climate justice (AACJ).

    Selon M. Barry, « Saint-Louis reste la région la plus impactée par les changements climatiques au Sénégal ».

    Cette marche, a-t-il expliqué, « consiste tout simplement à alerter, à informer les décideurs sur les mesures appropriées à prendre pour véritablement faire face à ces impacts telle que l’érosion côtière qui entraîne des situations dégradantes pour les communautés de Saint-Louis ».

    Le directeur exécutif de l’ONG Action solidaire internationale a également invité les autorités du monde à prendre des dispositions adéquates pour freiner cette situation.

    Plusieurs acteurs du secteur de la pêche, des étudiants, entre autres, ont pris part à cette marche dite climatique.

    CGD/AMD/ASB/SMD

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Dakar : des femmes marchent pour réclamer plus de justice climatique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Dakar : des femmes marchent pour réclamer plus de justice climatique

    Dakar, 3 nov (APS) – Des femmes du monde rural et urbain ont marché samedi à Dakar, pour réclamer plus de justice climatique, à l’initiative de l’association de protection de l’environnement dénommée ‘’les Vacances vertes’’, a constaté l’APS.

    Cette quatrième édition de la marche des femmes pour le climat s’est déroulée sur l’itinéraire allant du rond-point Sahm à celui du Poste de la Médina. Elle intervient à quelques jours de la 29e Conférence des parties (COP 29) sur le climat, prévue du 11 au 22 novembre prochain, à Baku, en Azerbaïdjan.

    ‘’Nous voulons démontrer par cette marche que les citoyennes du continent africain se mobilisent contre les changements climatiques. Les changements climatiques, c’est bien l’affaire de tous, des jeunes aux parents, en passant par les porteuses de solutions locales et les associations’’, a dit la présidente l’association ‘’les Vacances vertes’’, Khady Camara au terme de la marche.

    ‘’Les femmes du monde rural et urbain se mobilisent aujourd’hui, parce que la crise climatique est à la jonction d’une crise environnementale, économique, et sociale’’, a-t-elle ajouté.

    Elle estime qu’  »il est temps qu’on se pose justement, des questions par rapport à cette crise climatique, à l’emploi, à la pauvreté, à la précarité énergétique et à l’absence de solidarité’’.

    Intervenant en présence de plusieurs représentantes et responsables de délégations de femmes venues de Dakar et des régions de l’intérieur, elle a plaidé pour  »un changement de nos actions au quotidien ».

    ‘’De leur côté, les citoyennes du monde rural et urbain du Sénégal et de l’Afrique sont engagées pour une justice climatique’’, a-t-elle soutenu.

    Khady Camara a indiqué qu’au moment où il sera question dans quelques jours, à Baku, de trouver des mécanismes de financement des pertes et d’hommages, lors de la Cop 29, les phénomènes extrêmes anéantissent des vies et des terres cultivées et agissent comme un multiplicateur de misère.

    Elle a ainsi appelé aux gouvernants de s’approprier les rapports des experts du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les rapports des différentes COP, pour pouvoir prendre ‘’les mesures idoines afin d’aider les populations à faire face aux effets néfastes des changements climatiques’’.

    Elle a rappelé que c’est depuis 2021 que cette marche des femmes pour la justice climatique a été initiée afin d’interpeller les décideurs à tendre l’oreille sur les scénarios du GIEC pour agir en conséquence contre les catastrophes naturelles.

    C’est la justification, selon elle, du thème de cette quatrième édition qui a comme slogan : ‘’De l’ambition, à l’action’’.  ‘’Il est temps d’agir, il faut agir ou périr tout simplement !’’, s’est-elle exclamé.  

    AB/ASB

  • SENEGAL-MONDE-DRAME / Inondations en Espagne : un nouveau bilan de 205 décès annoncé

    SENEGAL-MONDE-DRAME / Inondations en Espagne : un nouveau bilan de 205 décès annoncé

    Dakar, 1er nov (APS) – Un nouveau bilan de 205 décès a été annoncé vendredi par les autorités espagnoles, trois jours après le début des inondations ayant frappées le sud du pays à la suite de pluies torrentielles.

    L’annonce émane des services de secours, notamment de sa coordination opérationnelle qui continue à déconseiller les Espagnols d’éviter de se déplacer à bord de véhicules dans les zones concernées, principalement à Valence, région devenue le foyer des inondations.

    Cet appel, lancé au deuxième jour de deuil national décrété à la suite de ce drame, fait écho à l’invite faite la veille par le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez aux sinistrés de rester chez eux et d’être à l’écoute des secours d’urgence.

    Auparavant, Angel Victor Torres, le ministre en charge de la Politique territoriale, avait averti que le bilan pouvait s’alourdir après que ‘’des dizaines et des dizaines’’ de personnes ont été portées disparues.

    SC/AKS/ADL

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Un activiste souligne la vulnérabilité de Saint-Louis aux changements climatiques

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Un activiste souligne la vulnérabilité de Saint-Louis aux changements climatiques

    Saint-Louis, 1er oct (APS) – Mamadou Barry, directeur exécutif d’Action solidaire internationale (ASI), une organisation non gouvernementale, s’est engagé à porter le plaidoyer en faveur de Saint-Louis (nord) à la prochaine Conférences des parties sur le climat (COP29) prochainement prévue à Baku, en Azerbaïdjan, estimant que la ville du nord du Sénégal fait partie des plus vulnérables aux changements climatiques à travers le monde.

    M. Barry membre d’un consortium composé de structures spécialisées dans le domaine de l’environnement s’exprimait jeudi en marge d’un forum communautaire en prélude à cette rencontre prévue dans une semaine en Azerbaïdjan. Il a promis de porter le plaidoyer pour ‘’Saint-Louis ».

    Lorsqu’on parle d’érosion côtière, on pense forcément à Saint-Louis, notamment à son île qui est davantage exposé. C’est la raison pour laquelle nous avons organisé ce pré-forum pour sensibiliser sur les impacts négatifs des changements climatiques sur la pèche, l’agriculture et l’élevage.

    Ces secteurs d’activités mobilisent environ 60% de la population active des pays sous-développés qui ne bénéficient pas pour autant du Fonds vert climat dont les mécanismes de décaissement doivent être revus, a  t -il relevé.

    M. Barry  a évoqué déploré une  »injustice climatique » qui fait que des pays fortement impactés par les changements climatiques n’étant pas de leur responsabilité car contribuant faiblement à la pollution ne soient pas rémunérés à la hauteur des dommages subis.

    Ce forum est le début d’une série d’activités à Saint-Louis pour sensibiliser les populations sur les effets néfastes des changements climatiques.

    L’activiste en appelle à l’implication des jeunes et des femmes,  »les catégories de population les plus vulnérables qui subissent le plus durement les effets des changements climatiques ».

    Parmi les conséquences des changements climatiques, il a identifié, entre autres, la baisse des rendements agricoles du fait des terres endommagées par des phénomènes naturels comme les inondations, les déplacements des populations victimes de l’érosion marine, les conflits entre agriculture et éleveurs.

    Au programme de ce consortium, une randonnée samedi pour sensibiliser davantage les populations sur ce phénomène.

    AMD/ADL/AKS

  • SENEGAL- ÉCONOMIE-ENVIRONNEMENT / Seydi Gassama invite les entreprises pétrolières au respect de leurs engagements à préserver l’environnement

    SENEGAL- ÉCONOMIE-ENVIRONNEMENT / Seydi Gassama invite les entreprises pétrolières au respect de leurs engagements à préserver l’environnement

    Foundiougne, 31 oct (APS) – Le directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal, Seydi Gassama, a invité, jeudi, à Foundiougne, dans la région de Fatick (centre) les entreprises pétrolières au respect de leurs engagements à l’endroit des communautés et à la préservation de l’environnement, soulignant des manquements notés dans ce sens.

    « Nous ne sommes pas les ennemis des entreprises d’exploitation pétrolière. Nous avons juste les yeux ouverts sur leurs manquements afin de leur rappeler leurs engagements à préserver l’environnement et à ne pas impacter négativement les communautés », a-t-il déclaré lors d’une rencontre présidée par le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop.

    Seydi Gassama s’exprimait au cours d’un forum qu’il animait sur le thème : « Pour une meilleure protection des droits des communautés dans le cadre de l’exploitation du pétrole dans le Delta du Saloum ».

    « Il faut tout faire pour que le pétrole, qui est une bénédiction, n’ait pas des conséquences qui le transformeraient en malédiction pour les communautés », a-t-il préconisé.

    Le directeur exécutif d’Amnesty international s’est toutefois dit rassuré des engagements de l’État du Sénégal envers les communautés pour faire respecter aux entreprises chargées d’exploiter le pétrole, leurs obligations.

    Il a par ailleurs exprimé son regret concernant la limitation des zones de pêche depuis l’exploitation du pétrole de Sangomar offshore, au large de Fatick.

    « Il y a des zones où les pêcheurs ne peuvent plus accéder et sont obligés d’aller vers d’autres horizons. Cela diminue l’accès aux ressources et peut favoriser l’émigration irrégulière « , a-t-il indiqué.

    SDI/SBS/ABB/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CULTURE / Saint-Louis : une exposition immersive sur les migrations climatiques au CRDS, samedi

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CULTURE / Saint-Louis : une exposition immersive sur les migrations climatiques au CRDS, samedi

    Saint-Louis, 31 oct (APS) – Une exposition immersive sur les migrations climatiques intitulée  »Gàddaay » (partir en wolof) sera présentée, samedi, à partir de 16 heures, au Centre de recherches et de documentation du Sénégal (CRDS-ex IFAN), a-t-on appris des organisateurs.

     »Cette exposition retrace la migration climatique en sons et images », lit-on dans une note conceptuelle transmise à l’APS.

     »Par une approche intimiste et immersive, l’exposition +Gàddaay+ aborde la question brûlante des mobilités humaines en contexte de dégradation environnementale », explique le texte.

    Il ajoute que l’exposition  »Gàddaay », en alliant les photographies de l’artiste Sénégalais Massow Kâ aux témoignages sonores récoltés par des chercheurs  Suisses, invite à la rencontre de plusieurs habitants de Saint-Louis du Sénégal, qui faisant face à l’érosion côtière, la salinisation des sols et la surpêche, ont dû partir loin.

     »L’exposition développe également une réflexion sur les liens toujours complexes et non linéaires, entre migrations, changements climatiques et surexploitation des ressources naturelles, en abordant leurs histoires,  s’attaque aux stéréotypes et présente les mobilités non pas comme un problème, mais comme une ressource et une stratégie d’adaptation essentielle »,  selon la même source.

    Sans verser dans une vision uniquement positive de ces déplacements, elle (exposition)  met l’accent sur le contexte structurel : l’extractivisme des ressources et les inégalités nord sud qui précarisent les populations vivant directement de leur environnement.

    Loic Brunning (géographe), Marion Fresia (anthropologue), Massow Kâ (artiste visuel), Alice Sala (anthropologue) et Lorenzo Marcolini (créateur lumière) sont les concepteurs de ce projet d’exposition, indique document de présentation dudit projet.

    L’exposition  »Gàddaay  » se veut une réflexion sur les défis environnementaux et humains liés à l’érosion, la surpêche et la dégradation des sols, selon les organisateurs.

    CGD/AMD/FKS/SBS/AB

  • SENEGAL-HYDROLOGIE-PREVENTION / Fleuve Sénégal : une digue en construction pour protéger le nord de la ville de Saint-Louis (DIRPA)

    SENEGAL-HYDROLOGIE-PREVENTION / Fleuve Sénégal : une digue en construction pour protéger le nord de la ville de Saint-Louis (DIRPA)

    Saint-Louis, 31 oct (APS) – Une digue est en cours de construction à Darou (Saint-Louis) pour protéger le nord de la ville des risques de débordement du fleuve Sénégal, a appris l’APS de la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises (DIRPA).

     »A Darou, c’est une digue qui est en construction, pour protéger le nord de la ville de Saint-Louis », informe la DIRPA sur le réseau social X (ex Twitter).

    La même source renseigne que dans le cadre du soutien aux sinistrés des inondations, des consultations gratuites ont été effectuées, mardi 29 octobre, au profit du village de Khorkadiéré, dans le département de Podor.

    En tournée récemment à Saint-Louis, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, avait visité la digue de Darou, que Cheikh Tidiane Dièye considère comme « l’un des points vulnérables et névralgiques de la ville de Saint-Louis ».

    Des dispositions sont prises pour renforcer cette digue de Darou, avait assuré M. Dièye.

    CGD/AMD/ASB/