Catégorie : environnement

environnement

  • SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Kolda : vers la réalisation d’un pôle aquacole d’une grande capacité de production

    SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT / Kolda : vers la réalisation d’un pôle aquacole d’une grande capacité de production

    Kolda, 30 oct (APS) – Le Projet de Gestion des Ressources Naturelles au Sénégal (SENRM) va réaliser dans la région de Kolda, un pôle aquacole d’une capacité de production de près de 4000 tonnes de poissons, a-t-on appris mercredi, de Pape Nansa Kéita, coordonnateur du volet pêche de l’unité de gestion dudit projet.

     »La région de Kolda va abriter un pôle aquacole moderne dans le cadre de la composante 2 du projet, +résilience et productivité du secteur des pêches+. Ce pôle aquacole comprendra un ensemble d’infrastructures (éclosion, bassins, unités de transformation, salles de cours, des magasins ..) dans l’objectif d’ atteindre une production de près de 4000 tonnes de poissons », a-t-il dit. 

    Pape Nansa Kéita, intervenait en marge d’un Comité régional de développement (CRD) consacré au volet pêche du Projet de Gestion des Ressources Naturelles au Sénégal (SENRM) financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars (61.450.000.000 FCFA) , pour une durée de six ans (2022 à 2028).

    Il est mis en œuvre  par le ministère de l’Environnement et  de la Transition écologique et celui des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, dans les régions de Kaffrine, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Tambacounda, pour le volet Environnement

    Dans les régions de Dakar, Fatick Saint-Louis, Thiès et Ziguinchor, ainsi que Kédougou, Kolda et Sédhiou, le projet cible le volet pêche. L’objectif du gouvernement, à travers ce projet est d’améliorer, d’ici 2028, la gestion des ressources halieutiques et forestières.

     »Les  activités qui seront développées dans ce pôle aquacole, a-t-il indiqué,  toucheront une bonne partie de la chaine de valeur élevage de poissons, notamment l’éclosion moderne de +tilapia et de clarias+ avec une grande capacité de production, la mise en place d’unités de pré grossissement et de grossissement ainsi qu’un centre d’incubation aux métiers de l’aquaculture ».

    Il  a informé qu’à Médina chérif, » le repeuplement des poissons dans des vallées rizicoles, sera expérimenté », annonçant que  »le projet, va créer prés 5000 emplois avec une discrimination en faveur des femmes ».

    Pape Nansa Kéita, a rappelé que ce projet est un mécanisme intégré de gestion durable des ressources halieutiques et forestières et sera réalisé à travers la mise en œuvre de plusieurs composantes de gestion destinées à améliorer la résilience , la durabilité et la productivité.

     Les responsables du projet, ont saisi l’occasion, pour inviter les populations de Kolda à se l’approprier pour booster le développement de la pêche continentale dans la région.

    MG/AB

  • SENEGAL- ENVIRONNEMENT- FORMATION / Sédhiou : des élus locaux outillés sur les concepts de gestion de la biodiversité

    SENEGAL- ENVIRONNEMENT- FORMATION / Sédhiou : des élus locaux outillés sur les concepts de gestion de la biodiversité

    Sédhiou, 30 oct (APS) – Le projet Action climatique féministe Afrique de l’Ouest des jeunes volontaires pour l’Environnement au Sénégal, a organisé, un atelier de formation sur les concepts liés au changement climatique, la justice climatique et gestion de la biodiversité à l’intention des élus locaux de Sédhiou (sud), a constaté mercredi l’APS.

    ‘’Cette session de formation de deux jours est organisée à Sédhiou pour renforcer les capacités des élus locaux sur les concepts de changement climatique, justice climatique et gestion de la biodiversité’’, a déclaré Khadija Badji, cheffe du projet Action climatique féministe Afrique de l’Ouest des jeunes volontaires pour l’Environnement au Sénégal, lors de cet atelier.

     »Le projet Action climatique féministe Afrique de l’Ouest des jeunes volontaires pour l’Environnement au Sénégal, en renforçant les capacités des élus locaux, vise à faire en sorte que les questions environnementales soient intégrées dans les plans de développement local des collectivités territoriales », a-t-elle ajouté.

    Selon elle,  »l’importance de cette formation, c’est pour permettre aux maires de mieux comprendre et adopter les méthodes d’atténuation et d’adaptation au changement climatique ».

    Des élus locaux des communes de Goudomp, Marsassoum et Sédhiou ont participé à cette session de formation de deux jours. Ouverte mardi elle a pris fin mercredi.

    OB/AB

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation de la biodiversité : Dakar plaide pour la mise en place d’un Fonds spécialement dédié (ministre)

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation de la biodiversité : Dakar plaide pour la mise en place d’un Fonds spécialement dédié (ministre)

    Dakar, 30 oct (APS) – Le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a appelé, mardi, à mettre en place un Fonds spécialement dédié à la conservation de la biodiversité et administré par la Convention sur la Diversité Biologique (CDB).

    ‘’Pour ce qui est du financement de la conservation de la biodiversité, en plus d’un nécessaire rehaussement de l’allocation de ressources financières domestiques, de la définition de mécanismes innovants de financement et de la mise à contribution du secteur privé, il est important conformément à la position affichée par le Groupe africain, de mettre en place un Fonds spécialement dédié à la biodiversité et administré par la CDB », a-t-il préconisé.

    Daouda Ngom intervenait au cours du Segment ministériel de haut niveau de la 16e session de la Conférence des Parties (COP 16) de la Convention sur la biodiversité biologique (CDB) qui se déroule à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre 2024.

    La présidente de la COP 16 de la CDB, Susana Muhamad, la secrétaire exécutive de la CDB, Astrid Schomaker, ainsi que des ministres de plusieurs pays en charge de l’environnement et de la biodiversité étaient présents.

     »La flexibilité d’un tel fonds correspondra à un critère majeur pour faire face à l’urgence des réponses d’inversion durable de l’érosion de la diversité biologique », a soutenu le ministre de l’Environnement.

    Il a indiqué que le Sénégal milite aussi pour la mise en place d’un mécanisme multilatéral approprié de partage des avantages découlant des Informations de séquençage numérique (ISN) afin de permettre une équité dans l’accès et le partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, tout en réaffirmant la place centrale du Protocole de Nagoya.

     »Nous appelons à définir une démarche inclusive de plaidoyer pour influencer la mise en œuvre desdites politiques et susciter un engagement en faveur de la conservation de la biodiversité et de la transition écologique pour la pleine intégration de la biodiversité dans les politiques sectorielles et à travers les secteurs de développement », a-t-il lancé. 

    D’après lui,  »il est également nécessaire à ce sujet de favoriser l’intégration de la biodiversité dans la planification locale ».

    Daouda Ngom a indiqué que  »le renforcement du niveau de conservation de la biodiversité induira de notre part d’élargir les réseaux d’aires protégées, d’encourager de manière importante les autres mesures de conservation efficaces, en particulier celles découlant des peuples autochtones et des communautés locales ».

    Il nécessite également, selon lui, de mettre en place des aires marines protégées (AMP), au-delà des zones de juridiction nationale, dans le cadre de l’adoption du Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ, en anglais).

    Concernant la contribution durable de la nature au bien-être des populations, le ministre a souligné qu’il faudra nécessairement passer par la gestion durable des espèces sauvages, l’amélioration de la biodiversité et la durabilité dans les secteurs agricoles, aquacoles, halieutiques et forestiers et par la préservation des biens et services écosystémiques en vue d’en assurer une bonne disponibilité pour les populations.

    Et enfin, pour atténuer les effets des changements climatiques sur la biodiversité et renforcer la résilience des écosystèmes, la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature s’appuiera sur une bonne synergie entre les Stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB) et les Contributions déterminées nationales, a-t-il préconisé. 

    Il a invité les Etats membres de la Convention sur le biodiversité biologique (CDB) à des  »actions et des réflexions solidaires » à partir de ces propositions émises pour une réconciliation avec la nature, tout en réaffirmant l’engagement du Sénégal,  »à mettre en œuvre les recommandations de la CBD pour la conservation de la biodiversité ».

    La 16e session de la Conférence des Parties (COP 16) de la Convention sur la biodiversité biologique se déroule à Cali est la première rencontre internationale depuis l’adoption du cadre mondial Kunming-Montréal, et elle marque un moment clé pour finaliser les modalités opérationnelles des engagements pris par les États pour valoriser les ressources biologiques.

    AB/ASB/ABB

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 16 : le Sénégal réaffirme sa volonté de renforcer la conservation de la biodiversité (ministre)

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 16 : le Sénégal réaffirme sa volonté de renforcer la conservation de la biodiversité (ministre)

    Dakar, 30 oct (APS) – Le Sénégal, par la voix de son ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, a réaffirmé sa volonté de renforcer sa tradition de mise en œuvre d’actions stratégiques appropriées pour la conservation de la biodiversité.

     »Le Sénégal réaffirme sa volonté d’utilisation durable et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles conformément aux piliers qui fondent la Convention sur la diversité biologique’’, a notamment dit Daouda Ngom.

    Il intervenait mardi soir lors du Segment ministériel de haut niveau de la 16e session de la Conférence des Parties (COP 16) à la Convention sur la biodiversité biologique (CDB) à Cali en Colombie.

    La présidente de la COP 16 de la CDB, Susana Muhamad, la Secrétaire exécutive de la CDB, Astrid Schomaker ainsi que des ministres de plusieurs pays en charge de l’Environnement et de la biodiversité.

     »Cet engagement sans faille du Sénégal, a-t-il souligné, s’est traduit récemment par l’alignement des objectifs et lignes d’actions de la stratégie et plan d’actions nationaux pour la diversité biologique (SPANB) aux cibles du Cadre mondial de Kunming-Montréal ».

    Il a indiqué que le processus de révision de la SPANB du Sénégal se poursuit actuellement et permettra,  »sur la base d’une démarche inclusive d’aboutir durant le premier trimestre de l’année 2025, à un document de stratégie mis à jour et consolidé ».

     »Cette dynamique est fortement articulée au Plan d’action africain de conservation de la biodiversité, à l’Agenda 63 de l’Union africaine et aux importantes décisions de la Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (AMCEN) prenant en charge la conservation de la biodiversité’’, a précisé le ministre.

    Daouda Ngom a rappelé que le Cadre Mondial Kunming-Montréal récemment adopté lors de COP 15 à Montréal appelle  »à asseoir des changements dans nos paradigmes de développement et de valorisation des ressources biologiques ».

    ‘’Il s’impose ainsi à nous à travers une trajectoire écologique se fondant en une perspective de renforcement de la prise en charge de la biodiversité par les principaux secteurs de l’économie nationale et qui concourent au développement’’, a-t-il ajouté.

    La 16e session de la Conférence des Parties (COP 16) de la Convention sur la biodiversité biologique (CDB) se déroule à Cali (Colombie) du 21 octobre au 1er novembre 2024. Il s’agit de la première rencontre internationale depuis l’adoption du cadre mondial Kunming-Montréal, et elle marque un moment clé pour finaliser les modalités opérationnelles des engagements pris par les États pour valoriser les ressources biologiques.

    AB/ASB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-COOPERATION / Assainissement : des experts africains à l’école des bonnes pratiques sénégalaises

    SENEGAL-AFRIQUE-COOPERATION / Assainissement : des experts africains à l’école des bonnes pratiques sénégalaises

    Dakar, 29 oct (APS)- Des experts en assainissement venus du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée, du Niger et du Togo ont entamé, mardi, à Dakar, une visite dans plusieurs sites et infrastructures réalisés par l’État du Sénégal pour s’imprégner des bonnes pratiques en matière de politique d’assainissement.

    Organisée à l’initiative de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA), en collaboration avec l’Office national de l’assainissement, cette activité qui se poursuit jusqu’à jeudi, permettra aux participants de pouvoir répliquer les connaissances dans leur pays respectif.

    ‘’Le choix porté sur le Sénégal pour abriter cette visite, témoigne des progrès importants que notre pays a accompli dans le sous-secteur de l’assainissement’’, a expliqué Abdoulaye Senghor, le représentant du directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS).

    Il intervenait à l’ouverture d’un atelier marquant le démarrage de cette visite devant mener ces experts ouest-africains sur plusieurs sites et infrastructures d’assainissement réalisés par l’État du Sénégal.

    Selon lui,  »les décisions issues de cette visite permettront aux experts venus de ces pays d’Afrique de promouvoir l’accès à des services d’assainissement sécurisés au sein des communautés, de favoriser l’amélioration de la gestion des pratiques d’hygiène, la mobilisation des ressources et la planification grâce à des méthodes innovantes ».

    Abdoulaye Senghor a également exprimé l’espoir qu’il nourrit de voir prospérer une coopération entre les États africains sur les questions d’assainissement.

    ‘’L’échange d’expériences réussies, est la voie permettant aux pays d’apporter des réponses aux défis de l’assainissement’’, a-t-il affirmé.

    SG/AB/ABB/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION-SINISTRE / Changement climatique : Cheikh Mbow appelle à « revoir le calendrier scolaire »

    SENEGAL-EDUCATION-SINISTRE / Changement climatique : Cheikh Mbow appelle à « revoir le calendrier scolaire »

    Matam, 29 oct (APS) – La situation hydraulique, due au changement climatique, à laquelle fait face la région de Matam (nord), avec le débordement du fleuve Sénégal doit inciter à une révision du calendrier scolaire et tout ce qui est lié aux pratiques pédagogiques, a estimé, mardi, Cheikh Mbow, le président de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique (COSYDEP).

    « Toutes ces perturbations que nous sommes en train de suivre nous invitent à revoir notre calendrier scolaire, car depuis des décennies, l’école ouvre ses portes dans la première semaine du mois d’octobre, alors que notre écosystème est fortement impacté et perturbé », a-t-il dit, lors de l’assemblée générale de l’antenne régionale de la COSYDEP.

    Selon Cheikh Mbow, tous ces facteurs doivent inciter les acteurs à « repenser les programmes et les curricula, les finalités du système éducatif et tout ce qui lié aux pratiques pédagogiques mises en place ».

    Le président de la COSYDEP a également suggéré plusieurs alternatives qui s’offrent aux acteurs pour un système éducatif mieux organisé, en plus de plaider pour la mise en place de mécanismes de prévention et de gestion des crises liées au changements climatique.

    « Il y a l’intelligence artificielle qui s’invite à nous, l’enseignement à distance qui devient aujourd’hui une réalité et la digitalisation. Nous devons faire en sorte que nos écoles puissent répondre aux normes pour pouvoir bénéficier de ces alternatives, car nous sommes dans un écosystème qui est fortement impacté », a-t-il indiqué.

    Ces outils et instruments alternatifs permettent, selon lui, aux acteurs ‘’de rester debout même en situation de crise ».

    Cheikh Mbow estime qu’en attendant que tout cela soit mis en place, l’urgence est d’accompagner les communautés à libérer les écoles des eaux et à soutenir au plan social les cibles plus vulnérables, notamment les enfants et vieilles personnes.

    Il juge également urgent de mutualiser les ressources entre les différents services déconcentrés, afin que les enseignements et apprentissages puissent se poursuivre.

    AT/ABB/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Lutte contre la déforestation : un officiel prône la coopération transfrontalière

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Lutte contre la déforestation : un officiel prône la coopération transfrontalière

    Dakar, 29 oct (APS) – Le chargé du partenariat et de la mobilisation des ressources au Bureau sous-régional de la (FAO), Mehdi Drissi, a indiqué mardi à Dakar qu’ une coopération transfrontalière est indispensable dans tous les domaines pour lutter contre la déforestation des forêts d’Afrique de l’Ouest. 

     »Une coopération transfrontalière est donc indispensable dans tous les domaines pour lutter contre la déforestation », a-t-il dit, à l’ouverture officielle, d’un atelier  »d‘échange régional sur les cadres juridiques forestiers et les tendances liées à la déforestation : enjeux transfrontaliers et approche communautaire ».

    ‘’Les efforts de conservation forestière doivent être coordonnés entre les pays de la région’’, a-t-il ajouté, soulignant que les défis liés à leur conservation et à leur protection sont multiples et intersectoriels.

     Selon lui,  »aucun pays ne peut les relever de manière isolée ». ‘’Cela nécessite donc une volonté politique forte, ainsi que des mécanismes de collaboration, de concertation et de partage d’informations entre les États’’, a-t-il fait valoir.

    En d’autres termes,  »il est impératif que nous mettions en place des cadres juridiques robustes, cohérents et harmonisés à l’échelle sous-régionale pour protéger nos forêts », a précisé M. Drissi, par ailleurs représentant du Coordonnateur résident de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest.

    Il a expliqué que ces cadres doivent être conçus de manière à encourager une gestion durable des écosystèmes forestiers, tout en prenant en compte les réalités socio-économiques des populations locales.

    Mehdi Drissi a en outre relevé qu’ en matière de  lutte contre la déforestation,  »l’approche communautaire » est aussi essentielle.

     »Les communautés locales doivent être au cœur de nos stratégies de conservation. Elles possèdent des connaissances traditionnelles précieuses et ont un intérêt direct à préserver les forêts qui les entourent », a-t-il indiqué.

     »Et en les impliquant activement dans la gestion des ressources forestières, nous pouvons garantir une protection plus efficace et durable de nos écosystèmes menacés par une déforestation considérable avec un taux annuel estimé à 52,920 hectares entre 2010 et 2020 », a-t-il ajouté.

    Il a rappelé que la déforestation est un problème qui transcende les frontières nationales.

    ‘’Les forêts d’Afrique de l’Ouest, transfrontalières par nature, qui abritent une biodiversité exceptionnelle et jouent un rôle vital dans la régulation du climat, sont menacées par des activités humaines telles que l’agriculture extensive, l’exploitation forestière incontrôlée et illégale, le pastoralisme transhumant, les feux de brousse et l’urbanisation galopante », a-t-il déploré.

    ‘’Ces activités, ont des répercussions non seulement sur l’environnement, mais aussi sur les communautés locales qui dépendent des ressources forestières pour leur subsistance’’, a-t-il ajouté.

    Organisé par le Bureau sous régional de la FAO à Dakar, l’atelier vise à partager les résultats accomplis dans le cadre de la mise en œuvre de la composante juridique (FA 2) du projet  » Transformation globale des forêts pour les peuples et le climat : un accent sur l’Afrique de l’Ouest ».

    Ce projet a été conçu pour  » contribuer à la mise en œuvre de trois de ses sept priorités, avec pour objectif de renforcer la prise de décision en matière de gestion des forêts et des terres en Afrique de l’Ouest ».

    L’atelier ambitionne d »améliorer la connaissance de l’état et de la dynamique des écosystèmes forestiers, en renforçant les cadres législatifs forestiers et en partageant les meilleures pratiques de gestion communautaire des forêts aux niveaux régional et mondial.

     Des représentants des états-membres de la CEDEAO, et des partenaires ont pris part à la rencontre. 

    AFD /AB

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Une déforestation de près de 53 000 hectares enregistrée chaque année en Afrique de l’ouest (officiel)

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Une déforestation de près de 53 000 hectares enregistrée chaque année en Afrique de l’ouest (officiel)

    Dakar, 29 oct (APS) – Les forêts de la sous-région font face à des niveaux élevés de déforestation, avec en moyenne une perte annuelle estimée à 52, 920 hectares entre 2010 et 2020, a déclaré mardi, le directeur général des eaux et forêts, le colonel major Babacar Dione.

     ‘’Malgré leurs inestimables richesses, les forêts de la sous-région font face à des niveaux élevés de déforestation, avec en moyenne une perte annuelle estimée à 52, 920 hectares entre 2010 et 2020, soit en l’espace de dix ans’’, a-t-il dit.

    Le colonel major Babacar Dione s’exprimait lors de la cérémonie officielle d’ouverture d’un atelier d‘échange régional sur les cadres juridiques forestiers et les tendances liées à la déforestation : enjeux transfrontaliers et approche communautaire.

    ‘’La situation n’étant toutefois pas homogène entre les pays, les principales causes de la déforestation sont l’agriculture et l’exploitation forestière à petite échelle (20.4% et 16.7% respectivement) ainsi que les incendies (14%)’’, a-t-il indiqué.

    Il a signalé que les cadres juridiques relatifs aux forêts du Ghana, du Liberia, de la Sierra Leone, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire,  de la Gambie et du Sénégal, ont été évalués en tenant compte des instruments internationaux et sous régionaux pertinents.

     »Sur cette base, a-t-il poursuivi, des recommandations ont été élaborées pour promouvoir une gestion durable de ces forêts, ainsi qu’une approche sectorielle ciblant les droits et attentes des communautés locales, tout en prenant en compte les défis transfrontaliers liés à la déforestation et la prise en compte du genre ».

    ‘’Parmi ces recommandations, a-t-il relevé, figurent la nécessaire de renforcer les cadres de coopération bilatéraux et multilatéraux afin de lutter contre l’exploitation et le commerce illégal de faune et de flore, et l’importance de  promouvoir la coopération policière et judiciaire à l’instar des mécanismes existant entre certains pays’’.

    Le directeur des eaux et forêts a souligné par ailleurs que le cadre juridique forestier du Sénégal « se porte bien ». 

     »Le cadre juridique forestier du Sénégal adopté en novembre 2018 et  son décret d’application sorti en janvier 2019, se porte bien  », a-t-il magnifié, ajoutant que ce code forestier, en vigueur, » permet de renforcer les sanctions, les peines liées aux infractions, aux trafics de bois, aux coupes et feux de brousse ».

     »Ce code permet aussi de responsabiliser davantage les communautés locales et donne beaucoup plus d’avantages également aux collectivités territoriales », a-t-il déclaré.

     »Avec ce code forestier, 40% des recettes tirées de l’exploitation des ressources forestières sont versées aux communautés, et aux collectivités territoriales », indique-t-il,  invitant à leur vulgarisation et diffusion auprès de l’ensemble des communautés.

    Cet atelier vise à améliorer la connaissance des cadres juridiques nationaux forestiers des pays de la CEDEAO et des principaux enjeux liés à la gouvernance forestière décentralisée et aux délits forestiers.

    Organisé par le Bureau sous régional de la FAO à Dakar, l’atelier vise également à partager les résultats accomplis dans le cadre de la mise en œuvre de la composante juridique (FA 2) du projet  » Transformation globale des forêts pour les peuples et le climat : un accent sur l’Afrique de l’Ouest ».

    Plusieurs représentants de pays de la CEDEAO et des partenaires ont pris part à cette rencontre.

     

    AFD/AB/AKS

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Fatick : des acteurs travaillent à développer l’agroécologie dans les terroirs 

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Fatick : des acteurs travaillent à développer l’agroécologie dans les terroirs 

    Fatick, 28 oct (APS) – Les responsables de la Dynamique pour une transition agroécologique local (DyTAEL) de Fatick et des chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) ont décidé de travailler ensemble pour promouvoir et développer l’agroécologie à grande échelle dans les terroirs de la région d’ici à l’horizon 2035.

    L’ISRA collabore avec  le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD),dans le cadre de l’initiative agroécologique pour appuyer la DyTAEL dans sa vision de faire de Fatick, un territoire agroécologique à l’horizon 2035.

     »Pour réussir ce pari à l’horizon 2035, il faut nécessairement une collecte de données et d’éléments probants sur l’état des lieux de l’agroécologie et ses performances », a suggéré Modou Guèye Fall de l’ISRA, lors d’une réunion.

    « Il nous faut produire des données pertinentes au niveau local et comparables au niveau mondial sur l’impact de l’agroécologie », a-t-il ajouté, en rappelant que des acteurs de la protection de l’environnement avaient conçu, sous tutelle de l’ISRA, »un arbre d’analyse systémique” des causes et conséquences des problèmes de salinisation, de biomasse, d’eau productive et d’alimentation pour le département de Fatick. 

     »Fatick, a-t-il poursuivi, est dans une dynamique de montrer que l’agroécologie constitue une réponse au développement. »

    Il a relevé par ailleurs qu’une « évaluation des indicateurs a été effectuée grâce à une enquête menée sur 200 exploitations agricoles durant la période de janvier à mars 2024.  »L’objectif était de restituer les résultats de cette enquête et d’obtenir le retour des acteurs grâce aux résultats obtenus », a expliqué M. Fall.

    Mame Birame Sène, chargé de coordonner le secrétariat de la DyTAEL, a signalé que la région, fait face à quelques problématiques qui retardent son développement, malgré des acteurs compétents, engagés et des ressources naturelles.

    Il a ainsi invité les producteurs, agriculteurs et acteurs de développement local, entres autres, à intervenir pour identifier et trouver, des solutions aux problèmes agricoles de Fatick.

    SDI/AB/ASB

  • SENEGAL-INONDATIONS-FONCIER / Des juristes préconisent des « politiques d’urgence » pour des solutions à la crue du fleuve Sénégal

    SENEGAL-INONDATIONS-FONCIER / Des juristes préconisent des « politiques d’urgence » pour des solutions à la crue du fleuve Sénégal

    Saint-Louis, 28 oct (APS) – Le président de l’Association des juristes africains (AJA), professeur Ogo Seck, demande aux pouvoirs publics de travailler à mettre en place des « politiques d’urgence » qui permettraient d’apporter des solutions aux problèmes nés de la crue du fleuve Sénégal, en trouvant par exemple les moyens de drainer les eaux vers des terres cultivables.

    « Il est urgent que des mesures soient prises pour drainer les eaux vers des terres, et que les paysans puissent les utiliser tranquillement au bénéfice de la nation », a-t-il dit en marge d’un forum international sur le foncier, organisé ce week-end à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    « Avec ces inondations, il y aura des problèmes fonciers qui vont se poser, car là où passent ces eaux, il y a des terres, et des problèmes de propriétés vont se poser », a-t-il dit.

    Il a également prévenu contre « des problèmes biologiques et environnementaux » pouvant résulter de cette situation, « de nouvelles menaces qui vont se poser » et qui nécessitent qu’il soit développé le concept de « politique d’urgence ».

    « Rien n’empêche le gouvernement de réfléchir sur des concepts de développement d’urgence, car pour lui tout est urgent face aux nouvelles menaces biologiques », a indiqué le juriste.

    Il a plaidé pour la maîtrise de la terre qui suppose la maîtrise de l’eau, estimant que « tant que ces deux ressources ne sont pas maîtrisées, bien orientées et bien guidées, on n’ira pas vers une souveraineté alimentaire ».

    Au cours de ce forum marqué par des interventions en ligne depuis la Cote d’Ivoire, le Canada et le Bénin, les autres participants ont passé en revue « la problématique du foncier non seulement au Sénégal mais en Afrique ».

    « Nous devons aller vers un système qui nous permettrait d’apprendre des autres et d’harmoniser nos politiques », a suggéré le professeur Ogo Seck, avant de se projeter sur d’autres rencontres similaires « pour approfondir la réflexion » sur cette question.

    Les juristes doivent réfléchir pour trouver des solutions aux « problèmes posés par le foncier et harmoniser les politiques dans leur pays », afin que les paysans africains « ne soient pas utilisés comme métayers par des exploitants étrangers ».

    « Pour cela, il faut arriver à une révision de la législation, pour que de vastes étendues de terre ne soient pas attribuées à des particuliers ou entreprises surtout étrangères », a-t-il préconisé.

    AMD/BK/ASB