Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    Dakar, 14 fev (APS) – Une houle dangereuse de secteur nord-ouest pouvant atteindre 3,5 mètres de hauteur va toucher la côte sénégalaise, à partir de dimanche, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Dans un bulletin transmis à l’APS, l’agence signale que cette houle dangereuse touchera la Grande Côte, Dakar et Petite Côte à partir du 16 février, à 12 heures.

    ‘’Elle s’étendra sur la Casamance dès le 19 février et se maintiendra sur les côtes sénégalaises jusqu’au 20 février 2025 à 23 heures’’, ajoute l’ANACIM.

    OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURE / Saint-Louis : ouverture d’un forum communautaire sur la réduction des émissions de méthane

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURE / Saint-Louis : ouverture d’un forum communautaire sur la réduction des émissions de méthane

    Saint-Louis, 13 fév (APS) – Un forum communautaire axé sur l’importance de la réduction des émissions de méthane dans le secteur des hydrocarbures s’est ouvert, jeudi, à Saint-Louis (nord), a constaté l’APS.

    Ce forum est organisé conjointement par le consortium Leadership, éthique, gouvernance et stratégies pour l’Afrique (LEGS-Africa) et  »Natural ressource governance Institute » (NRGI).

     »Nous sommes là aujourd’hui à l’hydrobase au siège du CLPA avec un partenaire, NRGI, qui a travaillé de façon approfondie sur les émissions de méthane à partir des exploitations pétrolières et gazières’´, a déclaré Élimane Haby Kane, président de Legs-Africa.

    M. Kane s’entretenait avec la presse en marge de la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

     »C’est un forum  inédit à Saint-Louis avec ceux qui travaillent depuis longtemps avec les acteurs au niveau de la région sur la gestion du projet GTA [Grand Tortue Ahmeyim] et ses impacts sur les populations et directement sur les acteurs du secteur de la pêche. Nous sommes très ravis d’avoir ce partenariat avec NRGI pour parler d’un aspect que presque personne n’évoque mais qui est important », a dit M. Kane.

    Aïda Diop Ndiaye, responsable du programme Sénégal NRGI magnifie cette collaboration avec Legs-Africa, une structure de la société civile.

     »C’est un avantage et un intérêt pour nous de travailler avec la société civile à travers LEGS-Africa auprès des communautés de Saint-Louis qui abrite l’exploitation du gaz de GTA’ˋ, a-t-elle lancé.

    Entre autres, elle a également souligné les effets négatifs que le méthane peut avoir sur la santé.

    Cet événement, signale un document transmis à la presse, vise à sensibiliser les parties prenantes sur l’importance de la réduction des émissions de méthane dans le secteur des hydrocarbures et explorer des stratégies de gestion inclusive et transparente pour des politiques publiques efficaces et des décisions allant dans le sens de réduire les émissions de méthane dans les opérations pétrolières et gazières.

    Entre autres, le forum permettra d’informer les acteurs sur les émissions de méthane associées à l’exploitation des hydrocarbures et les externalités négatives y afférentes mais également de partager les résultats des analyses et recommandations du rapport publié par NRGI.

    La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence notamment de Thiamba Seck, représentant du président du Conseil départemental de Saint-Louis et  de Fama Sarr, secrétaire adjointe du Conseil local de pêche artisanale (CLPA).

    CGD/AMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / La radio, un vecteur de communication incontournable dans la lutte contre le changement climatique, selon des officiels

    SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / La radio, un vecteur de communication incontournable dans la lutte contre le changement climatique, selon des officiels

    Dakar, 13 fév (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, et son homologue de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, ont souligné, jeudi, la place et le rôle incontournables de la radio comme vecteur puissant de communication et de sensibilisation des communautés dans la lutte contre le changement climatique. 

    ‘’L’un des éléments importants dans la lutte contre les changements climatiques est l’information des communautés. Et la radio constitue le moyen de communication le plus accessible et plus résilient capable d’atteindre des millions de personnes, y compris dans les zones les plus reculées’’, a dit M. Ngom.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique intervenait ainsi à l’ouverture officielle du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes placé sous le thème : ‘’La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique’’.

     

    Organisé sur deux jours par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), en partenariat avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, ce sommet explore la synergie entre la radio et la communication sur le changement climatique, en soulignant le rôle de ce médium comme un puissant outil de plaidoyer et de mobilisation.

    Ce sommet de Dakar, qui se tient dans le sillage de la Journée mondiale de la radio, vise à consolider et à définir de nouvelles stratégies pour faire de cet instrument de communication de masse un acteur clé de la résilience climatique en Afrique.

    Le ministre gambien de l’Information et des Médias, Ismaila Cissey, le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka, ainsi que plusieurs officiels d’organisations et de structures partenaires étaient également présents. 

     

    ‘’La radio est un moyen efficace et prépondérant pour sensibiliser les populations du continent sur les questions importantes de survie, telles que le changement climatique en raison de sa grande portée’’, a ajouté le ministre sénégalais de l’Environnement, relevant qu’elle peut non seulement diffuser des alertes en temps réel, mais aussi éduquer, mobilier et encourager des comportements responsables.

    Son collègue de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a estimé que ‘’dans ce contexte où le changement climatique est une réalité qui nous concerne tous, la radio reste un outil indispensable pour atteindre les communautés les plus reculées et les plus vulnérables’’.

    ‘’Elle est accessible à tous et elle transcende les barrières linguistiques, géographiques et d’alphabétisation’’, a-t-il ajouté, insistant sur le fait que ‘’la radio reste un puissant vecteur d’information qui sensibilise et mobilise les citoyens face au défi climatique’’.

     

    Alioune Sall a en outre invité les médias à saisir l’opportunité de ce sommet de Dakar pour travailler à développer des stratégies de communication innovantes et adaptées aux réalités africaines, et à utiliser les plateformes médiatiques pour porter la voix de l’Afrique dans le débat mondial sur le climat.

     

    Pour sa part, Grégoire Njaka, directeur général de l’UAR, a expliqué que ce thème témoigne d’une détermination commune à exploiter le pouvoir inégalé des médias et de la radio, en particulier, pour contribuer à la lutte contre le changement climatique.

    Il a expliqué qu’en organisant ce sommet à Dakar, qui coïncide avec la Journée mondiale de la radio, les initiateurs entendent renforcer l’idée selon laquelle ce médium reste et demeure un outil indispensable pour faire face aux défis mondiaux, notamment les changements climatiques.

     

    ‘’Ce sommet, a-t-il fait valoir, marque une étape décisive dans notre volonté de mobilisation des médias dans la lutte contre le changement climatique’’.

    M. Njaka a également indiqué qu’en mettant l’accent sur les communautés locales à travers le thème choisi, l’objectif est d’amplifier les voix les plus vulnérables et accélérer la transition vers un avenir durable et meilleur. 

    Le thème ce sommet, a-t-il dit, nous rappelle l’évidence que la radio demeure l’un des médias les plus accessibles et les plus fiables. ‘’C’est grâce à la radio que nous pourrons atteindre les communautés les plus les lointaines afin de changer les comportements’’, a-t-il fait déclaré.

    L’UAR est la plus grande organisation professionnelle de radios et télévisions en Afrique. Elle regroupe plus de 80 organisations audiovisuelles publiques et privées.

    AB/ABB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / A Salguir, l’asséchement des marigots plombe les activités économiques

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / A Salguir, l’asséchement des marigots plombe les activités économiques

    Par Cheikh Gawane Diop

    Salguir (Saint-Louis), 13 fév (APS) – Le village de Salguir, situé au nord-est de la commune de Gandon, dans la région de Saint-Louis, est confronté à l’asséchement progressif de ses trois marigots plombant les activités économiques comme l’agriculture et la pêche.

    Autrefois appelé Salguir Diagne, cette localité comprend principalement un écosystème de trois marigots,  »Khant »,  »Ndjim » et  »Ndiasséou », qui jouait un rôle vital pour l’équilibre écologique et économique local. Une fonction perdue au fil des années à cause de l’asséchement progressif des marigots accentué par le déficit pluviométrique lié au changement climatique.    

    Situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Saint-Louis, Salguir subi les conséquences du changement climatique, qui ont entrainé, en plus du tarissement des marigots, une disparition de certaines espèces de la faune et de la flore de la zone. 

    Une visite de terrain organisée par l’African journalists forum, une association regroupant des journalistes et chercheurs africains, a permis de constater de visu ces impacts.

     »Le problème qu’on est en train de vivre ici, il faut le replacer dans le cadre du changement climatique global’’, a expliqué Boubou Aldiouma Sy, professeur de géographie, géomorphologie au laboratoire ‘’Leïdi’’, dynamique des territoires et développement, du département de géographie de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

     »Le changement climatique global constaté à Salguir, n’est pas lié en réalité à la présence humaine mais à des saisons astronomiques naturelles, dont la saison sèche climatique que nous sommes en train de vivre actuellement », a-t-il précisé.

    Il a indiqué que cette saison sèche remonte à 7 mille ans.  »Et, c’est cette saison d’ailleurs qui est à l’origine de l’asséchement des cours d’eau du Sahara, qui était verdoyant au néolithique’’, a-t-il relevé.

    Le géographe a expliqué que le changement climatique global a pour effet de modifier les paramètres climatiques comme la température, l’ensoleillement, le vent, et la destruction des végétaux.

     »Cette modification des paramètres climatiques renforce l’énergie éolienne et l’énergie hydrique et affecte aussi sensiblement les activités productives primaires de nos sociétés fondamentalement agraires », a dit le professeur.

     »Elle perturbe également le tréfonds socio-culturel, les activités économiques, et favorise les phénomènes migratoires », a-t-il encore relevé, indiquant qu’une localité comme Salguir, est confrontée aux effets de ce changement climatique global qui oblige les populations locales à développer des aptitudes locales pour survivre.

     »Ici dans le cas du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie et de la Guinée, la réaction d’adaptation des communautés face au déficit pluviométrique, a été la mise en place de l’Organisation pour la mise en valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) pour développer la culture irriguée », a-t-il cité en exemple.

    Selon lui, la mise en place de cette organisation est une réponse au déficit pluviométrique qui s’est installé depuis les années 70.  »La réponse des communautés face ce phénomène naturel, était donc, la construction des barrages à Manantali au Mali et à Diama, près de Saint-Louis ».

    Il a expliqué qu’entre ces deux barrages, il y a un ensemble d’endiguement pour maîtriser l’écoulement du Fleuve Sénégal et mieux utiliser l’eau à des fins d’irrigation des périmètres agricoles villageois.

     »De telles mesures, ont tendance à modifier sensiblement la circulation naturelle de l’eau dans le lit mineur et dans la vallée du fleuve », a-t-il souligné, ajoutant que cet endiguement à partir du barrage de Diama, permet également, d’empêcher la remontée de la salinité vers l’est.

    Boubou Aldiouma Sy a expliqué par ailleurs que la fréquence du déficit pluviométrique, de l’ensoleillement et du vent traduit une sécheresse prononcée, une dégradation très prononcée des végétaux et des phénomènes d’aspiration.   »On parle, dans pareille situation de thermo capillarité », a-t-il déclaré.

    Les activités productives primaires menacées 

    Concernant la terre, un support des activités productives primaires, il a indiqué qu’il est en passe de se dégrader à Salguir du fait de la modification des paramètres climatiques.

    ‘’Le support (terre) des activités productives primaires (agriculture, élevage, pêche, commerce) est en train de se dégrader de façon sensible dans la zone de Salguir », a-t-il réitéré, appelant à mieux comprendre ces phénomènes à l’origine de la thermo capillarité et du changement climatique global.

     »Il faut comprendre la façon dont le changement climatique se manifeste sur les végétaux, sur l’eau, sur l’agriculture, sur l’élevage, sur les hommes et surtout sur les sols pour atténuer les impacts », a-t-il recommandé.

    Cependant, a-t-il ajouté, une fois que tout cela est compris, il faudra mettre en place des dispositifs pour minimiser ou bien freiner ces phénomènes naturels dans le but d’arriver à des exploitations plus durables.

    Le journaliste René Massiga Diouf, président de l’association African journalists forum, a expliqué que cette visite de terrain vise à sensibiliser les journalistes, alerter l’opinion et les autorités sur les effets du changement climatique à Salguir.

    Il a précisé que cette visite des membres de l’association African journalists forum s’inscrit dans la continuité des activités entamées depuis quelques mois dans plusieurs localités pour sensibiliser les autorités sur les effets des changements climatiques.

     »Dans le cadre de ces activités, on était dernièrement, à Pilote Bar, Tassinère et Doun Baba Dièye et Keur Bernard, des localités situées dans la zone côtière de Saint-Louis », a-t-il rappelé.

     »Aujourd’hui, encore on essaie de montrer une autre facette des manifestations du changement climatique à Salguir’’, a-t-il ajouté, soulignant que ce village stratégique jouait par le passé un rôle important, dans la production de produits agricoles et le débarquement de ressources halieutiques.

     »C’est une zone qui approvisionnait pratiquement toutes les villes environnantes en produits agricoles, en poissons et dérivés », a-t-il relevé, expliquant que cette visite de terrain vise à montrer  »la place et l’importance de Salguir » dans les activités productrices mais aussi à documenter les effets locaux du changement climatique.

     »C’est pour cela, pour être au complet, dans le cadre du travail que nous faisons depuis quelques années, il était de notre devoir de venir ici pour montrer aussi, les effets du changement climatique, une réalité qui doit être prise en compte par les autorités », a souligné M. Diouf, par ailleurs journaliste à la RTS, la télévision publique.

    L’asséchement des trois marigots plombe les activités économiques

    Il a relevé qu’aujourd’hui à Salguir, plusieurs activités économiques comme la pêche et l’agriculture sont au ralenti à cause de l’asséchement des trois marigots de la zone.   »Ces points d’eau, a-t-il rappelé, permettaient aux populations de pratiquer la pêche, en plus de pratiquer le maraîchage dans les zones environnantes ».

     »Aujourd’hui, le changement climatique a un impact considérable sur pratiquement tous ces écosystèmes. Donc, si on n’alerte pas, si on ne met pas l’accent là où il se doit, peut-être que d’ici quelques années, on va assister à des conséquences néfastes dans cette zone mais aussi pour le Sénégal de manière générale, a-t-il prévenu.

    Le typha, l’autre difficulté à Salguir

    Outre la dégradation des terres agricoles, l’asséchement des trois marigots, les écosystèmes humides de Salguir sont confrontés à la prolifération du typha, une plante aquatique envahissante.

    Dame Diagne, membre actif de l’association inter villageoise (AIV), n’y va pas par quatre chemins pour exprimer son désespoir.

    ‘’Nous rencontrons beaucoup de difficultés avec la prolifération du typha. Cette plante envahissante cause des difficultés au développement des activités productrices des populations villageoises », a-t-il déploré.

     »A l’époque, la pêche, le maraîchage étaient rentables dans le village. Mais aujourd’hui, presque tous les jeunes ont migré vers la ville de Saint-Louis faute d’activités génératrices de revenus. Ce phénomène d’exode rural est dû aux effets désastreux du changement climatique sur les activités productrices’’, a-t-il expliqué. 

    M. Diagne plaide en outre pour l’accès du village à l’électricité.  »C’est un village traditionnel fondé depuis 1932 par nos grands-pères », a-t-il renseigné, appelant également à désenclaver leur localité à travers la construction d’une route.

    Créée en 2012, African journalists forum se veut une plateforme d’échanges et d’actions au service des médias et des populations africaines.

    Cette association ambitionne de faire connaître les problèmes de développement auxquels le continent se trouve confronté en mettant à la disposition des populations, les outils nécessaires à leur résolution.   

    CGD/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / Ouverture à Dakar du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes

    SENEGAL-MEDIAS-ENVIRONNEMENT / Ouverture à Dakar du deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes

    Dakar, 13 fév (APS) – Le deuxième sommet sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophes s’est ouvert jeudi à Dakar avec la participation de plusieurs  délégations originaires de huit pays et des organisations médias, a constaté l’APS.

    La cérémonie officielle d’ouverture s’est déroulée sous la présidence des ministres sénégalais de l’Environnement et Transition écologique, Daouda Ngom, de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall et leur homologue gambien de l’Information et des médias, Ismaila Cissey.

    Le directeur général de l’UAR, Grégoire Ndjaka, ainsi que plusieurs officiels d’organisations et structures partenaires étaient également présents.

    Le thème de cette édition est : ‘’La radio au cœur des communautés : ensemble face au défi climatique’’.

    Organisé sur deux jours par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) en partenariat avec le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe, ce sommet explore la synergie entre la radio et la communication sur le changement climatique en soulignant le rôle de la radio comme un puissant outil de plaidoyer et de mobilisation.

    Initié dans le sillage de la Journée mondiale de la radio, le sommet de Dakar vise à consolider à définir de nouvelles stratégies pour faire de la radio un acteur clé de la résilience climatique en Afrique.

    Il permet également de favoriser les échanges et renforcer la collaboration entre différents acteurs de contribuer à un avenir plus durable. La radio s’impose donc comme un outil indispensable pour sensibiliser, informer et mobiliser les populations dans la lutte contre les changements climatiques et ses conséquences.

    L’UAR est la plus grande organisation professionnelle de radio et télévision en Afrique. Elle regroupe plus de 80 organisations audiovisuelles publiques et privées.

    AB/OID

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT-MEDIAS / Dakar, hôte d’un sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT-MEDIAS / Dakar, hôte d’un sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe

    Dakar, 13 fev (APS)- La capitale sénégalaise accueille ce jeudi, à l’occasion de la Journée mondiale de la radio, le deuxième Sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe.

    Cette rencontre de deux jours est  placée sous le thème : ‘’La radio au cœur des communautés: ensemble face au défi climatique’’.

    Le sommet est organisé par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) et le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR) et la Radio Télévision Sénégalaise (RTS).

    Il réunit des journalistes, des experts, des climatologues/environnementalistes, des décideurs politiques et des représentants de la société civile pour discuter du rôle crucial de la radio dans la lutte contre le changement climatique.

    Selon les organisateurs, ce sommet va explorer ‘’les moyens de renforcer l’utilisation de la radio comme outil de sensibilisation, d’éducation et de mobilisation pour faire face aux enjeux climatiques’’.

    Ils soulignent que ‘’dans un monde hyper connecté, la radio reste un média essentiel, en particulier dans les zones rurales et les communautés isolées’’.

    Ils relèvent en outre que ‘’sa capacité à atteindre un large public, sa portabilité et sa résilience en font un outil indispensable pour diffuser des informations vitales sur le changement climatique et encourager la prévention’’.

    Le sommet de Dakar a pour but de ‘’partager les meilleures pratiques, notamment en échangeant les expériences sur l’utilisation de la radio pour sensibiliser à l’urgence climatique ; renforcer les capacités des journalistes et des producteurs radiophoniques dans le domaine du climat et de favoriser les partenariats entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le changement climatique’’.

    Il vise à ‘’renforcer le rôle de la radio dans la lutte contre le changement climatique et à contribuer à un avenir plus durable pour tous’’, précisent les organisateurs.

    OID/SBS/ABB

  • SENEGAL-MINES-CLIMAT / Thiès: l’activité extractive exacerbe les changements climatiques (ONG)

    SENEGAL-MINES-CLIMAT / Thiès: l’activité extractive exacerbe les changements climatiques (ONG)

    Thiès, 13 fév (APS) – La présence des sociétés extractives exacerbe les effets du changement climatique dans la région de Thiès, a déclaré, mercredi à Thiès, Demba Seydi, directeur des programmes de l’ONG CAJUST.

    « Autant, nous sommes assaillis par les effets du changement climatique, autant ces effets sont exacerbés par la présence des activités extractives », a notamment affirmé Demba Seydi, lors d’une d’une table ronde sur le thème ‘’La transition énergétique: une opportunité pour la sécurité alimentaire ».

    Pour lui, l’activité extractive menée dans la région de Thiès représente une « menace réelle » pour les populations, ainsi que leurs droits culturels et socioéconomiques.

    Cette rencontre de deux jours dans la cité du rail a regroupé des représentants de communautés impactées par les activités extractives, notamment l’exploitation du gaz et des mines dans la région, a relevé Demba Seydi.

    Ce partage d’informations a été élargi à des autorités administratives, locales, politiques et des acteurs des médias.

    ‘’L’objet était fondamentalement de renforcer les capacités de ces différents acteurs sur les enjeux [liés à] la gouvernance des ressources naturelles notamment, la question du changement climatique ».

    Les éléments d’information ainsi recueillis devraient aider les participants à développer un plan de plaidoyer pouvant amener les autorités à entendre et répondre aux préoccupations liées à la présence des activités extractives.

    BT/ADI/SBS/OID

  • SENEGAL-METEO-PERSPECTIVES / L’ANACIM agite une taxation des données météorologiques pour générer des ressources additionnelles 

    SENEGAL-METEO-PERSPECTIVES / L’ANACIM agite une taxation des données météorologiques pour générer des ressources additionnelles 

    Dakar, 13 fév (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) veut mettre en place une taxation des données météorologiques en vue de générer des ressources additionnelles pouvant servir à améliorer leur organisation et distribution auprès des utilisateurs, a-t-on appris mercredi de source officielle.

    ‘’Nous avons pensé mettre en place une taxation des données météorologiques pour permettre à l’ANACIM d’avoir des ressources additionnelles pouvant permettre de développer un système d’observation et de transmission performant de ces données’’, a dit son Directeur général, Diaga Basse.

    Il intervenait lors d’une visite de contact et d’imprégnation de parlementaires membres de la Commission aménagement du territoire, urbanisme, habitat, des infrastructures et des transports de l’Assemblée nationale sur les missions et contraintes de l’ANACIM.    

    ‘’Pour permettre au service de météorologie d’assurer pleinement la distribution des données nous avons besoin d’avoir des ressources financières additionnelles. C’est ce qui nous a poussé à vouloir mettre en place un système de taxation’’, a-t-il ajouté en présence de ses collaborateurs.     

    Il a souligné que l’ANACIM reçoit beaucoup de demandes de données climatiques de la part d’étudiants dans le cadre de leurs études ainsi que d’autres utilisateurs demandant des données climatiques ou pluviométriques de certaines localités du pays, parfois sur une durée d’une trentaine d’années.

     ‘’L’ANACIM assure en retour presque gratuitement ce service pour les étudiants avec une contrepartie symbolique de 5000 francs CFA pour le traitement des données’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Nous pensons donc, que face à ce flux de demandes, si nous avons davantage de ressources nous pourrons mieux organiser la collecte et la distribution des données pour en faire profiter non seulement aux étudiants mais aussi à tous les acteurs des secteurs public et privé intéressés’’, a réitéré le Directeur général.

     

    M. Basse a précisé toutefois que la distribution des données se fera de manière ciblée pour le secteur privé.

    De son côté, la directrice de l’exploitation de la météorologie à l’ANACIM, Aida Diongue,  a suggéré d’étendre ‘’la taxation au transport maritime avec les bateaux qui n’ont aucune obligation à prédisposer de données climatiques avant de prendre le large contrairement à l’aviation civile où il y a des redevances à payer’’.

     Elle a indiqué que le maillage de l’ANACIM en systèmes d’informations sur l’ensemble du territoire, en plus du déficit d’agents, ne permettent pas de répondre à la forte demande d’utilisateurs. Selon elle, ‘’avoir un maillage c’est une chose et avoir des données disponibles sous un format exploitable en est une autre’’.

    Aida Diongue dit espérer que ‘’les choses évoluent dans le bon sens d’ici quelques mois’’ avec l’appui des parlementaires membres de la commission aménagement, urbanisme, habitat, infrastructures et transports de l’Assemblée nationale.

    ‘’Nous espérons avec les députés aller vers une taxation des données météorologiques entre autres utilisateurs, du secteur privé et des bateaux dans le secteur du transport maritime’’, a souligné Mme Diongue, par ailleurs vice-présidence du Groupe de travail du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC).

    Oumar Sy, président de cette commission de l’Assemblée nationale a relevé que ‘’la taxation des informations climatiques est une source de revenus pour l’ANACIM qui n’est pas exploitée’’.

    ‘’Je crois que, c’est une piste de réflexion que nous pouvons explorer. Nous n’hésiterons pas à légiférer, à porter une proposition de loi dans ce sens. Mais en tout cas, nous devons faire en sorte que cette agence puisse avoir des ressources supplémentaires pour mener à bien sa mission’’, a dit M. Sy,  également inspecteur de la sécurité et de la sureté de l’aviation civile.

    ‘’Nous sommes engagés à porter le plaidoyer pour que l’ANACIM soit davantage plus forte  pour accomplir ses missions, puisse incarner son leadership dans le système de l’aviation civile et de la météorologie en œuvrant de sorte que l’Etat puisse comprendre le rôle important de ce service dans le système économique de notre pays’’, a-t-il déclaré.

    AB/ADL

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 12 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées au Khalif général et à la Communauté mouride, suite au rappel à Dieu, le samedi 08 février 2025, de Serigne Bassirou Mbacké Anta NIANG, Khalif de Darou Mouhty. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions avec les organisateurs en vue du bon déroulement du Magal de Darou Mouhty qui sera célébré le vendredi 14 février 2025.

    Le Chef de l’Etat a largement évoqué le rapport d’audit de la Cour des Comptes relatif à la situation des finances publiques de la période de 2019 au 31 mars 2024 que le Premier Président de l’institution supérieure de contrôle des finances publiques lui a transmis. Ce rapport, basé sur des principes de transparence, offre une vue claire et exhaustive de la situation des finances publiques sur cette période et met en lumière plusieurs manquements graves qui nécessitent des actions immédiates. Tout d’abord, des rattachements irréguliers de recettes ont été identifiés. Certaines recettes ont été comptabilisées sur des exercices antérieurs, ce qui a faussé la réalité du déficit budgétaire pour certaines années. Cette situation a contribué à sousestimer les déficits budgétaires, créant ainsi un déséquilibre dans la présentation des comptes publics. Le déficit budgétaire, déjà préoccupant, a atteint des niveaux critiques au cours des dernières années. Il est passé de 9,85% en 2019 à 9,17% en 2020, 11,47% en 2021, 12,65% en 2022, et 12,30% en 2023. Cette progression rapide du déficit met en évidence la nécessité de réformes structurelles urgentes pour contenir et réduire ce déséquilibre financier historique.

    Ensuite, il a relevé que des dépenses importantes, notamment celles financées sur ressources extérieures, n’ont pas été correctement retracées dans les documents comptables et budgétaires. Ce manque de traçabilité crée des écarts importants dans le suivi budgétaire et nuit à la transparence des opérations financières de l’État. Le rapport souligne également des utilisations irrégulières des comptes spéciaux du Trésor. Des transferts budgétaires vers des services de l’État ont été réalisés sans justification claire, ce qui pose de sérieux problèmes de traçabilité des fonds publics. De plus, il a été constaté que certaines dépenses importantes ont été effectuées en dehors des procédures budgétaires établies, aggravant ainsi le manque de transparence.

    Par ailleurs, le rapport note des discordances dans la gestion de l’endettement public. Il a été révélé que des emprunts ont été contractés en excès, entraînant un sur-financement partiellement utilisé pour des dépenses sans couverture budgétaire. Cela expose les finances publiques à des risques considérables et alourdit le fardeau de la dette nationale. Ainsi, le taux d’endettement public a connu une croissance tout aussi alarmante sur la même période. En 2019, l’endettement atteignait déjà 65,59% du PIB, mais il est monté à 75,50% en 2020, 83,58% en 2021, 86,62% en 2022 pour se hisser à 99,67% en 2023.

    Le Président de la République a indiqué que cette trajectoire d’endettement doit être rapidement inversée pour préserver la soutenabilité des finances publiques et éviter de compromettre les équilibres économiques de long terme. Enfin, un autre point préoccupant est l’absence de rapport exhaustif sur les dépenses fiscales pour les années 2022 et 2023. Ce manquement notable contrevient aux directives de l’UEMOA qui exigent une évaluation régulière des exonérations fiscales accordées par l’État, rendant ainsi difficile une gestion efficace des finances publiques dans ce domaine.

    Le Chef de l’Etat a assuré que face à ces constats alarmants, des mesures conservatoires et correctives doivent être prises sans délai. Tout d’abord, il est impératif de mettre fin aux rattachements irréguliers de recettes et d’assurer que toutes les recettes et dépenses soient comptabilisées de manière transparente et régulière. Le Premier Ministre et le Ministre des Finances et du Budget devront prendre les dispositions nécessaires pour garantir que les pratiques budgétaires respectent strictement les règles en vigueur. Ensuite, un audit approfondi sera réalisé pour réconcilier les écarts observés dans la gestion des dépenses financées par des ressources extérieures.

    Le Président de la République a également souligné la nécessité de réformer la gestion des comptes spéciaux du Trésor afin de garantir que les transferts budgétaires soient effectués de manière conforme et transparente. En outre, il est essentiel de revoir la politique d’endettement de l’État afin d’éviter toute dette contractée en excès et de mieux gérer le surfinancement. Un suivi rigoureux des emprunts devra être mis en place pour s’assurer que les fonds sont utilisés conformément aux besoins budgétaires réels. Enfin, il est impératif de produire et publier les rapports sur les dépenses fiscales dans les délais légaux. Ces rapports doivent permettre une gestion transparente et rigoureuse des exonérations fiscales conformément aux directives de l’UEMOA. Ces réformes visent à renforcer la confiance dans la gestion des finances publiques et à garantir une meilleure transparence au profit de la nation. Il a demandé au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de veiller à la mise en œuvre de ces réformes indispensables pour asseoir une gestion exemplaire des finances publiques et assurer la stabilité économique du pays.

    Face à la recrudescence des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller, avec les Ministres en charge des Transports terrestres, Forces armées, Intérieur et Sécurité publique, à l’application rigoureuse des décisions prises notamment la Circulaire primatoriale de recadrage et d’orientation en vue de prévenir les accidents de la route et d’assurer une meilleure circulation routière pour les usagers, les transporteurs et les Forces de Défense et de Sécurité.

    Le Président de la République a rappelé l’urgence de renforcer la formation des chauffeurs, d’assurer une réglementation rigoureuse de la circulation des cyclomoteurs, de faire respecter les horaires de circulation des véhicules de transport et de réorganiser le fonctionnement des gares routières, d’accélérer le renouvellement des parcs automobiles de transport et de gros porteurs mais aussi d’évaluer les actions et l’ancrage institutionnel de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Il a demandé au Premier Ministre de placer la sécurité routière au premier rang du Plan d’action du Gouvernement.

    Dans le même élan, le Chef de l’Etat a instruit le Premier Ministre et le Ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres de finaliser, avant fin mars 2025, l’évaluation rapide des projets routiers en vue du lancement prochain du nouveau « Programme national de développement des réseaux routier et autoroutier ». Il a appelé à l’équité dans le déploiement des programmes et projets routiers et autoroutiers et au développement maitrisé de la Société publique « Autoroutes du Sénégal », entité déléguée par l’Etat pour capitaliser et valoriser le patrimoine autoroutier national.

    Par ailleurs, le Président de la République a signalé l’urgence, pour l’Etat, de redéfinir le modèle économique de construction, d’exploitation et d’entretien des routes et autoroutes du Sénégal en actualisant la réglementation portant classement des infrastructures routières nationales et secondaires incluant les ouvrages de franchissement et en réexaminant les modalités de financement des infrastructures routières et de leur entretien. A cet égard, il a demandé au Ministre des Infrastructures et des transports terrestres de proposer une nouvelle politique d’entretien routier, intégrant la réhabilitation d’ouvrages de franchissement qui se sont particulièrement dégradés durant l’hivernage. A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de veiller au renforcement des moyens logistiques d’intervention du génie militaire qui vient toujours en appoint pour assurer avec les structures spécialisées de l’Etat la continuité de la circulation routière et le désenclavement de certaines zones du pays.

    Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité d’une revue systématique des interventions du PUDC, du PROMOVILLES, du PUMA, du FERA, de l’AGETIP, de l’ADM et des différentes collectivités territoriales en termes de réalisation de pistes rurales et de la voirie urbaine. Il a indiqué au Gouvernement que le moment est venu de consolider l’ensemble des programmes routiers, autoroutiers, de pistes de désenclavement et de voirie urbaine en vue d’une cohérence d’ensemble et d’une mise en œuvre pragmatique de la politique de l’Etat en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, selon un chronogramme, des axes, linéaires et financements maitrisés.

    Le secteur de l’Elevage et des productions animales demeure un des piliers de l’économie nationale. Le Président de la République salue l’engagement remarquable des éleveurs et autres acteurs du secteur qui doivent être davantage soutenus pour mieux valoriser la contribution de l’Elevage et des productions animales dans la nouvelle politique de souveraineté alimentaire. Il a rappelé au Gouvernement l’urgence de veiller à l’application effective et intégrale des dispositions du Code pastoral en vue d’asseoir une meilleure évolution du secteur de l’élevage dans l’écosystème du secteur primaire et dans la richesse nationale. Il a souligné l’impératif d’accentuer, sur le terrain, les dispositifs préventifs et coercitifs de lutte contre le vol de bétail. Il s’agit aussi et surtout d’assurer un meilleur aménagement des parcours de bétail, de développer la production industrielle d’aliments de bétail, les cultures fourragères et les parcs de vaccination des ruminants ainsi que l’édification des forages pastoraux afin de limiter les conflits récurrents avec les éleveurs notés dans plusieurs localités du pays et au niveau des zones transfrontalières.

    Le Chef de l’Etat a souligné également, la nécessité d’intensifier les programmes d’amélioration des races bovines et de promotion à terme de l’autosuffisance du Sénégal en moutons, dans la perspective de la Tabaski, au regard des efforts significatifs déployés par l’Etat depuis l’année dernière.

    Il a, en outre, demandé au Gouvernement de renforcer le sous-secteur de l’aviculture par des dispositifs de financement adaptés aux entrepreneurs locaux. Le Gouvernement veillera à la modernisation des abattoirs et de leurs dispositifs d’exploitation, dans le cadre d’un programme spécial qui sera mis en œuvre à l’échelle nationale.

    Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et le Secrétaire d’Etat chargé des coopératives et des organisations paysannes à prendre toutes les dispositions avec l’ensemble des éleveurs, acteurs et opérateurs de l’élevage et des productions animales, en vue du bon déroulement de la Journée nationale de l’Elevage qu’il présidera, le samedi 22 février 2024, à Kaolack.

    Evoquant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation, à partir du jeudi 13 février 2025, au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’impératif de la rationalisation des agences d’exécution. En effet, la philosophie ayant guidé leur mise en place à travers la loi d’orientation en date du 04 mai 2009, a été dévoyée au fil des ans pour aboutir à une pléthore d’agences.

    Le Premier Ministre a informé qu’il a réactivé la Commission d’Evaluation des Agences d’Exécution (CEAE), dans le but de lui soumettre, dans les meilleurs délais, des propositions de rationalisation des agences d’exécution, conformément à l’engagement de réduction du train de vie de l’Etat.

    Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’agenda des réunions et conseils interministériels, au nombre de douze (12) qu’il compte présider au cours du premier semestre 2025. Les sujets évoqués porteront notamment sur Air Sénégal, AIBD, l’éducation nationale, le pèlerinage à La Mecque édition 2025, l’économie sociale et solidaire, l’agriculture, le tourisme, le logement social, les programmes civiques et citoyens, les Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 ainsi que la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. Cet agenda sera ajusté en fonctions des besoins d’organisation d’autres réunions.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à l’exécution satisfaisante du calendrier législatif qui sera marqué par une activité intense en 2025 dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda de transformation systémique Sénégal 2050. Il a exhorté les Ministres à veiller scrupuleusement sur la qualité des avant-projets de textes préparés par leurs services juridiques et sur le strict respect du circuit de validation hiérarchique interne.

    Enfin, le Premier Ministre a demandé aux Ministres en charge des Infrastructures portuaires, de l’Energie, de l’Intérieur et de l’Environnement de prendre toutes les dispositions utiles pour la finalisation diligente des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur le Projet Compact électricité du Sénégal avec le MCC suite à la décision prise par le Gouvernement américain le 03 février 2025 et sur l’Etat de la phase 1 du Programme d’urgence d’électrification rurale (PUELEC) ;
    • Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur l’impact de la nouvelle politique étrangère américaine sur l’économie sénégalaise et son financement ;
    • Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait la situation des prix du marché du riz, de l’huile et des denrées de première nécessité ;
    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur le suivi des infrastructures de proximité prévues dans le cadre de l’organisation des JOJ Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la campagne de commercialisation agricole 2025.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    · Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Intelligence et de Prospective économique (BIPE).

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Un projet multi-acteurs pour relancer la dynamique agroforestière

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Un projet multi-acteurs pour relancer la dynamique agroforestière

    Dakar, 12 fév (APS) – Un projet dénommé Galileo et dont l’ambition est de promouvoir l’agroforesterie comme levier d’amélioration des performances de l’agriculture a été lancé mercredi à Dakar, sous l’égide de l’Institut de recherches agricoles (ISRA), de concert avec le centre international de recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et *l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

    Le projet Galileo vise également l’amélioration des ressources des ménages, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets ainsi que le renforcement la biodiversité.

    « L’objectif de Galileo est de s’appuyer sur de véritables approches multiacteurs pour co-développer des innovations agroforestières spécifiques à chaque contexte local et centrées sur les populations dans des systèmes agropastoraux, agroforestiers et agro-sylvo-pastoraux représentatifs de l’Afrique subsaharienne », a déclaré Ndèye Hélène Diagne, une responsable du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage.

    D’une durée de quatre ans et financé par l’Union européenne, le projet Galileo « repose sur une approche intégrée et innovante, combinant agriculture, agroforesterie et élevage pour créer des systèmes agrosylvopastoraux résilients, productifs et durables », a expliqué Mme Diagne, représentant à cette cérémonie de lancement le ministre en charge de ce secteur, Mabouba Diagne.

    Il compte mettre en œuvre « une démarche participative et inclusive » pour amener ensemble les acteurs concernés, les chercheurs, les agriculteurs, mais aussi les organisations paysannes à travailler ensemble « pour concevoir des solutions adaptées aux réalités du terrain ».

    Le directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte, a de son côté souligné que « cette initiative ambitieuse et porteuse d’avenir répond à des enjeux environnementaux et socio-économiques majeurs qui s’opposent avec acuité au Sénégal et au-delà ».

    « Les effets du changement climatique ne sont plus une hypothèse lointaine, mais une réalité bien tangible qui bouleverse sur nos systèmes, nos économies et surtout la vie de millions de nos concitoyens », a relevé M. Diatta, représentant du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    Selon lui, « l’agroforesterie représente une solution adéquate et durable capable de concilier productivité agricole, protection de l’environnement et résilience climatique ».

    Sékouna Diatta a aussi noté qu’ »en intégrant les arbres, les cultures et l’élevage dans le même espace, nous restaurerons la fertilité des sols, renforçons la biodiversité et améliorons la séquestration de carbone tout en offrant aux populations rurales des opportunités économiques diversifiées ».

    Le représentant de l’IRD au Sénégal, Pierre Morand, est revenu sur le montage de ce projet concernant quatre pays africains.

    « Nous avons monté collectivement, de façon participative, un grand projet de quatre ans dont l’idée principale est de relancer la dynamique agroforestière dans quatre pays africains » que sont le Sénégal, le Ghana, le Cameroun et le Kenya, a-t-il expliqué.

    M. Morand a précisé que la phase de développement du projet Galileo cible deux pays secs, le Sénégal et le Kenya, et deux pays  »très humides », le Cameroun et le Ghana, dans lesquels l’on cultive le cacao,  »pour concevoir des systèmes agroforestiers » aptes à faire face au changement climatique.

    CS/BK/ASG