Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-EAU / Bakel : Cheikh Tidiane Dièye promet de soutenir les initiatives visant à sauvegarder les lacs et les mares

    SENEGAL-EAU / Bakel : Cheikh Tidiane Dièye promet de soutenir les initiatives visant à sauvegarder les lacs et les mares

    Bakel, 27 oct (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a promis, samedi, à Bakel (est), de soutenir les initiatives locales visant à protéger les mares et les lacs de ce département.

    ‘’Les populations ont des projets de réhabilitation des mares et des lacs de Bakel. Au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, nous portons déjà un tel projet, avec l’Office des lacs et cours d’eau. Nous allons les aider à réhabiliter les mares et les lacs’’, a assuré M. Dièye.

    Des ouvrages seront construits aux abords de ces cours d’eau, dans le but de ‘’booster’’ les activités agricoles et de pêche qui y sont menées, a-t-il dit.

    Ce samedi, Cheikh Tidiane Dièye a fait la tournée des zones inondées par la crue du fleuve Sénégal, dans les régions de Matam (nord) et Tambacounda (est), en compagnie de Madické Cissé, le directeur de la prévention et de la gestion des inondations, de Diarra Sow, la directrice générale de l’Office des lacs et cours d’eau, et des autorités administratives locales.

    Les services techniques du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement cherchent à exploiter les eaux à l’origine des inondations des lieux d’habitation situés près du fleuve, selon M. Dièye. ‘’Ces eaux sont, aujourd’hui, une source de problèmes et de contraintes. Nous en ferons en sorte qu’elles soient, demain, une source d’opportunités.’’

    AND/ABD/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Élections législatives : ce qu’attendent les populations de Tivaouane de leurs futurs députés

    SENEGAL-POLITIQUE / Élections législatives : ce qu’attendent les populations de Tivaouane de leurs futurs députés

    Tivaouane, 27 oct (APS) – La ‘’modernisation’’ de Tivaouane (ouest), la protection des terres appartenant aux paysans et aux communes, ainsi que la dégradation de l’environnement par des industries implantées dans leur département sont les principales préoccupations de quelques habitants de cette ville auxquels l’APS a demandé ce qu’ils attendaient des députés à élire le 17 novembre prochain.

    Mademba Sall, un enseignant à la retraite, jure que ‘’Tivaouane mérite mieux que des rues sales et gorgées d’eau à la moindre pluie’’.

    ‘’Toutes les cités religieuses du monde disposent d’infrastructures permettant d’accueillir décemment les pèlerins venant de partout’’, ajoute M. Sall.

    Il fait allusion aux milliers de personnes que reçoit la ville, capitale de la tidjaniya du Sénégal, à l’occasion de sa ‘’ziarra’’ (pèlerinage) annuelle et de la célébration de la naissance du prophète Mohamed.

    L’enseignant à la retraite attend des deux futurs députés de Tivaouane qu’ils s’attèlent à la promotion du tourisme religieux. Ils doivent en faire une préoccupation et faire à l’Assemblée nationale un plaidoyer qui puisse pousser les pouvoirs publics à promouvoir cette forme de tourisme à Tivaouane, selon Mademba Sall.

    Une ‘’menace de disparition’’

    L’environnement est une préoccupation majeure pour les populations du département de Tivaouane, où opèrent diverses industries, dont des compagnies minières.

    Ibrahima Diop, un habitant de Keur Sala Mbatta, s’inquiète de la ‘’menace de disparition’’ qui pèse sur son village. ‘’Aujourd’hui, nous n’avons presque plus de champs à cultiver. Toutes nos productions maraîchères stagnent. Les manguiers ne produisent plus rien’’, se plaint-il en attribuant ces difficultés à la dégradation de l’environnement.

    M. Diop dit avoir discuté de ces problèmes avec des autorités locales, dont il déplore l’inertie.

    Les désordres environnementaux s’accroissent à tel point que l’eau des puits consommée par les habitants de Keur Sala Mbatta vire au rouge.

    ‘’Nous soupçonnons sérieusement l’usine de produits chimiques présente ici de vouloir nous chasser pour dérouler ses activités sur les champs que nous ont laissés nos ancêtres’’, se plaint Ibrahima Diop.

    Il évoque une revendication devenue monnaie courante dans le département de Tivaouane comme dans de nombreuses collectivités territoriales sénégalaises : les litiges liés à la terre.

    ‘’Nous sommes coincés’’

    M. Diop souhaite que les futurs représentants du département de Tivaouane à l’Assemblée nationale s’attèlent à la résolution des problèmes d’ordre environnemental et des litiges fonciers, à la préservation des terres des paysans également.

    Mapathé Tall, un habitant de Mboro, attend des futurs élus qu’ils aident à corriger le ‘’déséquilibre’’ noté entre les communes du département, concernant les ressources foncières. ‘’Notre commune ne peut même plus construire des écoles et des postes de santé, faute de terres. Nous sommes coincés’’, se plaint M. Tall, espérant que les députés de Tivaouane veilleront à ce que cette ‘’injustice’’ soit réparée.

    Presque tout le matériel nécessaire pour le déroulement du scrutin législatif dans le département est déjà apprêté, assure le préfet Mamadou Guèye. ‘’Il ne reste que les documents électoraux à faire venir’’, a-t-il dit à l’APS, précisant qu’il s’agit essentiellement des bulletins de vote.

    MKB/ADI/ESF

  • SENEGAL-INONDATIONS / Bakel : Cheikh Tidiane Dièye salue le retour à la normale, après la crue du fleuve

    SENEGAL-INONDATIONS / Bakel : Cheikh Tidiane Dièye salue le retour à la normale, après la crue du fleuve

    Ballou (Bakel), 27 oct (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, s’est réjoui, samedi, à Ballou, dans le département de Bakel (est), du retour à la normale, après les inondations causées par la crue du fleuve Sénégal.

    ‘’Je dois rendre grâce à Dieu. Personne ne pouvait se déplacer sans emprunter une pirogue, dans les cinq localités que j’ai visitées il y a une semaine’’, a signalé M. Dièye, ajoutant : ‘’Aujourd’hui, nous nous sommes déplacés à pied parce que les eaux se sont complètement retirées.’’

    Il a partagé ce constat à la fin d’une visite des villages de Koughany, Golmy, Yaféra, Aroundou et Ballou.

    Ce samedi, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la tournée des zones inondées par la crue du fleuve Sénégal, dans les régions de Matam (nord) et Tambacounda (est), en compagnie de Madické Cissé, le directeur de la prévention et de la gestion des inondations, de Diarra Sow, la directrice générale de l’Office des lacs et cours d’eau, et des autorités administratives locales.

    ‘’J’ai beaucoup apprécié cette combativité des populations, qui, victimes d’une catastrophe naturelle, ont tenté de se relever’’, a dit Cheikh Tidiane Dièye, assurant que les ministères concernés sont en train d’évaluer les besoins des victimes des inondations.

    Les habitants des villages envahis par les eaux du fleuve ‘’ont perdu leurs champs et leurs cultures, qui étaient presque arrivées à terme’’, a-t-il rappelé.

    M. Dièye assure que la direction chargée des inondations va identifier les endroits les plus ‘’vulnérables’’ à la crue du fleuve pour y installer des digues.

    AND/ABD/ESF

  • SENEGAL-INONDATIONS / Une opération d’identification des zones vulnérables à la crue du fleuve est en cours, selon Cheikh Tidiane Dièye

    SENEGAL-INONDATIONS / Une opération d’identification des zones vulnérables à la crue du fleuve est en cours, selon Cheikh Tidiane Dièye

    Goumal, 26 oct (APS) – Une opération visant à identifier les zones vulnérables à la crue du fleuve Sénégal est en train d’être menée, dans le but d’apporter des solutions à long terme aux inondations causées par les eaux fluviales, a-t-on appris, vendredi, du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

    ‘’Une réflexion a déjà été entamée pour apporter des solutions à long terme. Lorsqu’il y a des difficultés, il faut les régler de manière urgente. En même temps, il est important de voir ce qu’il faudra faire après. Nous allons identifier toutes les zones vulnérables afin d’y ériger des digues’’, a assuré M. Dièye à la fin d’une visite à Goumal, un village de la région de Matam (nord).

    Ce village situé dans la commune d’Orkadiéré fait partie des nombreuses localités victimes des inondations engendrées par la crue du fleuve Sénégal.

    Selon Cheikh Tidiane Dièye, le gouvernement va mettre en œuvre un plan ‘’cohérent, durable et structurel’’ de protection des habitations et des espaces agricoles situés près du fleuve.

    ‘’Tout cela nécessite une vraie réflexion. Le gouvernement s’y est engagé pour que soient installées des digues partout où il est nécessaire de le faire’’, a-t-il assuré.

    Les services techniques du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement cherchent à exploiter les eaux à l’origine des inondations des lieux d’habitation situés près du fleuve, selon M. Dièye. Il s’agit de faire de la crue une ‘’opportunité, pas un problème’’, a-t-il dit.

    Cheikh Tidiane Dièye visitait les zones inondées de la région de Matam pour la deuxième fois depuis le début de la crue.

    Le personnel d’un hôpital de campagne destiné aux sinistrés de la zone a reçu sa visite.

    AT/SBS/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La santé publique doit être une priorité pour les organisations internationales, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La santé publique doit être une priorité pour les organisations internationales, selon Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 25 oct (APS) – La répétition des épidémies et des pandémies montre qu’il est nécessaire d’inscrire les questions de santé publique dans l’agenda des institutions internationales, a soutenu le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, vendredi, à Dakar.

    ‘’C’est un combat commun que nous devons tous mener. La recrudescence des épidémies et des pandémies nous rappelle notre vulnérabilité commune et la nécessité d’inscrire en permanence les questions de santé publique dans l’agenda international’’, a dit M. Faye en présidant la cérémonie de clôture de la septième édition du Forum Galien Afrique.

    Des chercheurs, des experts en climat, des dirigeants d’organisations internationales et des étudiants prenaient part à cette rencontre depuis mardi.

    Bassirou Diomaye Faye juge ‘’crucial d’investir dans la recherche et l’innovation pour faire face aux défis présents et futurs, dans un environnement climatique de plus en plus difficile’’.

    Il signale que ‘’les périls liés au réchauffement climatique affectent nos pays et se sont même aggravés dans plusieurs régions du continent’’. 

    M. Faye estime que c’est une priorité de combattre ces périls, car les inondations, par exemple, compromettent l’éducation des enfants et compromettent les récoltes.

    ‘’Le Sénégal n’échappe à ces calamités’’, a-t-il souligné en saluant l’engagement du Forum Galien Afrique en faveur de la promotion des politiques de santé publique.

    ‘’Les recommandations de vos échanges sont prometteuses. Elles viendront assurément enrichir le travail entamé par les acteurs multisectoriels nationaux et continentaux de la recherche’’, a poursuivi le chef de l’État.

    La réunion du Forum Galien Afrique portait sur ‘’les actions sanitaires et communautaires face aux crises climatiques et environnementales’’. Les sept éditions de son forum annuel se sont déroulés à Dakar.

    ADL/SBS/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GENRE / Un rapport de la CNULCD met en exergue l’apport des femmes dans la résilience contre la sécheresse

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GENRE / Un rapport de la CNULCD met en exergue l’apport des femmes dans la résilience contre la sécheresse

    Dakar, 26 oct (APS) – Les femmes produisent 80 % des aliments des pays en développement alors qu’elles représentent moins de 20 % des propriétaires terriens à l’échelle mondiale, indique un rapport de la Convention-cadre des Nations unies sur la lutte contre la sécheresse (CNULCD), relevant leur capacité à trouver des solutions innovantes permettant de s’adapter aux conditions environnementales de plus en plus sévères.

    Les femmes produisent ‘’jusqu’à 80 % des aliments dans les pays en développement, mais elles possèdent moins de 20 % des terres à l’échelle mondiale’’, lit-on dans ce document publié par la CNULCD et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

    ‘’Cette disparité limite leur accès aux ressources, dont le crédit et la formation, ainsi que leur capacité à se préparer et à se remettre des sécheresses, exacerbant ainsi leur vulnérabilité au changement climatique’’, signalent les auteurs du document.

    Intitulé ‘’Solutions dirigées par des femmes pour la résilience face à la sécheresse’’, ce rapport a été rendu public à l’occasion de la Journée internationale des femmes rurales, célébrée le 15 octobre de chaque année.

    En dépit des ‘’obstacles systémiques’’ qu’elles doivent surmonter, liés par exemple aux droits fonciers limités, ‘’les femmes développent des solutions innovantes permettent à leurs communautés de s’adapter aux conditions environnementales de plus en plus sévères’’, indique le rapport.

    Il relève que malgré les ‘’difficultés accrues’’ auxquelles les femmes sont confrontées dans ce domaine, elles font preuve d’un ‘’leadership remarquable’’ face à la sécheresse.

    Aussi le rapport préconise-t-il le soutien accru aux efforts menés par les femmes pour protéger les communautés vulnérables des effets dévastateurs de la sécheresse, en faisant valoir que les droits fonciers des femmes sont essentiels à la sécurité alimentaire.

    ‘’Les femmes ont longtemps été perçues comme les plus vulnérables face à la sécheresse, mais, comme le révèle ce rapport, elles sont aussi les plus résilientes, ouvrant la voie à des solutions face à l’un des défis mondiaux les plus pressants’’, a déclaré Ibrahim Thiaw, le secrétaire exécutif de la CNULCD.

    ‘’L’ingéniosité et la débrouillardise des femmes qui luttent contre la sécheresse dans le monde sont sans limites. Que ce soit dans la région du Sahel, en Afrique, dans le nord du Kenya, en Iran, au Pérou ou au Maroc, les femmes ont prouvé leur résilience et leur capacité à surmonter des conditions inextricables pour faire prospérer leurs familles’’, affirme le rapport en citant M. Thiaw.

    Le secrétaire exécutif de la CNULCD considère que ‘’combattre les inégalités liées au genre n’est pas seulement une question de justice, c’est aussi une opportunité de libérer un potentiel inexploité dans la lutte contre le changement climatique’’.

    Inégalités de genre et impacts disproportionnés

    Le rapport relève que ‘’les femmes et les filles sont disproportionnellement touchées par la sécheresse en raison des inégalités structurelles persistantes qui limitent leur accès à des ressources essentielles telles que la terre, l’eau et les services financiers’’.

    Ces inégalités augmentent également leurs charges de travail, indique le document, rappelant que les femmes, dans de nombreuses zones touchées par la sécheresse, sont principalement responsables de la collecte de l’eau, parcourant souvent de longues distances au péril de leur santé et de leur sécurité.

    En plus, les femmes ‘’gèrent le travail de soin non rémunéré, comme s’occuper des enfants et des personnes âgées, ce qui complique leur capacité à faire face à la sécheresse et souligne la nécessité d’intégrer ces défis spécifiques dans les plans de gestion de la sécheresse’’.

    Le rapport insiste sur ce point en soulignant que les sécheresses ‘’entrainent 15 % des pertes économiques liées aux catastrophes dans le monde et sont responsables de 85,8 % des décès de bétail’’.

    Dans les régions agricoles pluviales, la sécheresse menace les moyens de subsistance des femmes, qui représentent une grande partie de la main-d’œuvre agricole, indique le rapport. Ses auteurs constatent que 40 % des terres mondiales sont dégradées, ce qui affecte plus de 3,2 milliards de personnes.

    Le rapport signale que de nombreuses femmes, en raison de la dégradation des terres et de la sécheresse, sont contraintes de parcourir de plus longues distances pour accéder à l’eau potable et ramasser du bois de chauffage pour leur famille.

    Or, ‘’des recherches montrent que garantir les droits fonciers des femmes améliore la nutrition des ménages, augmente les dépenses en matière d’éducation des enfants et renforce les conditions économiques globales’’, affirme le document.

    Il présente 35 études de cas en Afrique, en Asie et en Amérique latine en mettant en lumière le leadership des femmes dans la résilience face à la sécheresse. Ces exemples montrent comment les femmes favorisent le progrès et renforcent la résilience face à la sécheresse, selon le rapport.

    S’assurer que le genre soit au cœur de la résilience face à la sécheresse

    Au Pérou, les femmes pasteurs combinent des savoirs traditionnels et modernes pour gérer les ressources en eau grâce au suivi éco-hydrologique, garantissant une végétation tout au long de l’année, pour soutenir le bétail et atténuer les crises de sécheresse, selon le texte.

    En Inde, lit-on dans le document, des femmes ont mis au point des techniques de collecte des eaux de pluie pendant les moussons. Elles conservent ainsi l’eau, pour les cultures en période de sécheresse, et protègent la production alimentaire.

    Le rapport donne enfin l’exemple de femmes qui restaurent des terres dégradées au Kirghizistan en cultivant des plantes médicinales et créant à la fois une récupération environnementale et des sources de revenus durables.

    Les conclusions du rapport devraient alimenter les discussions de la 16ᵉ conférence des parties de la CNULCD (COP16) à Riyad, en Arabie Saoudite, du 2 au 13 décembre 2024.

    L’un des axes clés de la COP16, y compris le Caucus du genre, sera de renforcer les initiatives dirigées par les femmes et de s’assurer que les stratégies sensibles au genre soient au cœur des efforts mondiaux pour la résilience face à la sécheresse.

    Il est admis que l’investissement accru dans ces stratégies sera crucial pour soutenir les communautés face aux défis environnementaux croissants liés à la désertification, à la dégradation des terres et à la sécheresse à travers le monde.

    Selon ses auteurs, le rapport de la Convention-cadre des Nations unies sur la lutte contre la sécheresse bénéficie du soutien de l’Alliance internationale pour la résilience face à la sécheresse, du gouvernement du Canada et de la GIZ, l’agence gouvernementale allemande chargée de la coopération internationale et du développement.

    La CNULCD est un accord international portant sur la gestion durable des terres.

    Elle aide les populations, les communautés et les pays à créer des richesses, à développer leurs économies et à garantir un accès suffisant à la nourriture, à l’eau potable et à l’énergie en assurant aux utilisateurs des terres un environnement propice à la gestion durable des terres.

    Par le biais de partenariats, les 197 parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification mettent en place des systèmes robustes pour gérer la sécheresse rapidement et efficacement.

    Cette stratégie part du principe selon lequel une bonne gestion des terres, fondée sur des politiques solides et des données scientifiques, aide à accélérer la réalisation des objectifs de développement durable, renforce la résilience face au changement climatique et prévient la perte de biodiversité.

    SBS/BK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le Forum Galien Afrique appelle à tenir compte du changement climatique dans les politiques de santé publique  

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le Forum Galien Afrique appelle à tenir compte du changement climatique dans les politiques de santé publique  

    Dakar, 26 oct (APS) – Le Forum Galien Afrique, une organisation préoccupée par les ‘’problématiques majeures de santé publique’’ dans le continent, a plaidé, vendredi, dans une déclaration dite de Dakar, pour la prise en compte des questions relatives au changement climatique dans les politiques de santé publique.

    Il préconise ‘’des politiques de santé publique intégrant la dimension du changement climatique et de l’environnement’’, a dit sa présidente, Awa Marie Coll Seck, à la fin d’une rencontre annuelle du Forum Galien Afrique.

    S’exprimant en présence du chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, elle a souhaité que les pouvoirs publics fassent des ‘’investissements adéquats dans des infrastructures résilientes’’.

    Le Forum Galien Afrique appelle aussi à promouvoir ‘’un système de santé robuste, une agriculture adaptée, un système d’approvisionnement en eau et en assainissement de qualité’’.

    La déclaration invite au ‘’respect de notre environnement’’ et appelle à ‘’faire la promotion de l’éducation, de la recherche et de l’innovation dans le domaine de la santé environnementale, pour anticiper et atténuer les effets des crises climatiques sur la santé des populations en Afrique’’.

    Le Forum Galien Afrique recommande aussi de ‘’promouvoir la confiance, le dialogue intergénérationnel, l’innovation et l’utilisation des outils modernes par les jeunes […] pour renforcer leurs compétences techniques’’.

    Cette organisation propose aussi d’‘’améliorer la prise en charge des urgences sanitaires et la sécurité alimentaire, pour réduire la vulnérabilité des populations’’.

    Des experts en santé, environnement et climat, des étudiants et des chercheurs ont pris part à la rencontre du Forum Galien Afrique, qui se tenait à Dakar depuis mardi.

    ‘’Les actions sanitaires et communautaires face aux crises climatiques et environnementales en Afrique’’ était le thème de cette réunion, dont la première édition a eu lieu en 2018. Toutes les sept éditions se sont déroulées à Dakar.

    ADL/SBS/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PERSPECTIVES / Taxonomie verte : la deuxième phase de développement lancée

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PERSPECTIVES / Taxonomie verte : la deuxième phase de développement lancée

    Dakar, 25 oct (APS) – Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, avec l’appui de la coopération allemande, a procédé vendredi au lancement officiel de la deuxième phase du projet d’élaboration d’une taxonomie verte, une initiative devant permettre à terme le développement d’un marché pour les obligations vertes.

    Des représentants des partenaires au développement, des organisations non gouvernementales et des représentants du secteur financier ont pris part à cet atelier de lancement.

    La première phase du projet de taxonomie verte, officiellement lancée le 7 juillet 2023, était axée sur la mise en place d’une structure de gouvernance et le renforcement de capacités des parties prenantes, avant de prendre fin en juillet dernier, lit-on dans un dossier de presse.

    « Il s’agira, dans cette seconde phase, de capitaliser sur les expériences internationales et d’analyser le contexte sénégalais pour la mise en place d’une taxonomie verte qui nécessite une expertise diverse et variée et surtout une démarche inclusive », ajoute le document.

    Selon la directrice du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts, Madeleine Diouf Sarr, le développement d’une taxonomie de la finance verte « permet à coup sûr le développement d’un marché croissant pour les obligations vertes émises par les gouvernements et des initiatives du secteur privé telles que des systèmes de transport durables et des projets verts à fort impact social ».

    Intervenant à l’ouverture officielle de l’atelier consultatif sur la deuxième phase de développement de la taxonomie verte, Mme Sarr a rappelé que le Sénégal a entrepris plusieurs initiatives allant dans le sens de promouvoir « une finance beaucoup plus verte, beaucoup durable ».

    Elle a notamment cité l’adhésion du pays à la Plateforme internationale sur la finance durable, « un forum multilatéral pour les autorités publiques en charge du développement de politiques et d’initiatives de finance durable […] ».

    Cette plateforme poursuit « l’objectif commun de construire un nouveau consensus pour un système financier international plus solidaire, avec des pays partenaires » tels que l’Allemagne, la France, l’Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada, « à travers un partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) ».

    Madeleine Diouf Sarr rappelle également « la formulation de notre nouveau référentiel pour un Sénégal souverain, juste et prospère, agenda national de transformation 2050 qui met un accent particulier sur le développement des mécanismes de financements innovants ».

    « C’est tout le sens et l’utilité de ce projet de taxonomie verte qui s’aligne parfaitement sur les priorités au niveau national », note Madeleine Diouf Sarr, selon qui ce projet s’avère nécessaire pour la mise en confiance des investisseurs et l’assise de la transparence en matière d’activité verte.

    « Pour les investisseurs, la taxonomie aidera à s’assurer que leurs investissements ont un impact environnemental significatif, en particulier pour les investissements basés sur la dette, tandis que pour les porteurs de projets et les entreprises, elle permettra de savoir si leurs activités entrent en conformité avec les objectifs et engagements de l’État du Sénégal, particulièrement dans la contribution déterminée au niveau national (CDN) », a-t-elle précisé.

    En se lançant dans ce projet de taxonomie verte, le Sénégal « réaffirme sa volonté d’être un pionnier et une place forte de la finance verte en Afrique de l’Ouest », a ajouté Madeleine Diouf Sarr, avant d’appeler « l’ensemble des acteurs » présents, à accompagner et soutenir cette deuxième phase de développement de la taxonomie verte.

    Elle a remercié les participants et les partenaires au développement, tout en saluant « particulièrement la dynamique de l’appui technique de la GIZ à travers son projet ‘Accès au financement pour les petites et moyennes entreprises’, pour l’élaboration de la taxonomie au Sénégal ».

    La directrice régionale de la coopération allemande, Ulrike Ebeling, a souligné que le gouvernement sénégalais « a montré un dévouement important » lors de la première phase d’élaboration de ce projet de taxonomie verte.

     »Le Sénégal est très en avance », a-t-elle relevé, se félicitant de la collaboration entre la partie allemande et les différentes parties prenantes du projet côté sénégalais, dont le ministère des Finances et celui de l’Environnement, mais aussi « d’autres ministères sectoriels qui veulent avoir la taxonomie verte pour changer le flux d’investissements ici au Sénégal ».

    Mme Ebeling a rappelé que le Sénégal est le quatrième pays d’Afrique à avoir commencé l’élaboration de la taxonomie verte, qui constitue « un cadre de classification des activités économiques » répondant aux critères de durabilité environnementale.

    La taxonomie permet de définir clairement ce que l’on peut considérer comme  »vert » ou « durable », en vue d’orienter les financements vers des projets qui respectent les normes environnementales strictes.

    SC/ID/AB/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-IMPACTS / Podor : le lycée de Thiélaw pris par les eaux, les cours suspendus (proviseur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-IMPACTS / Podor : le lycée de Thiélaw pris par les eaux, les cours suspendus (proviseur)

    Thielaw, 25 oct (APS) – Les cours ont été suspendus vendredi, de manière provisoire au lycée de Thiélaw, dans la commune de Gamadji Saré (nord), du fait de l’inaccessibilité de l’établissement scolaire causée par les inondations liées au débordement du fleuve Sénégal, a-t-on appris du proviseur Oumar Brah Thiène.

     »Nous avons pris la décision provisoire de suspendre les cours à cause des inondations liées au débordement du fleuve Sénégal. La cour de l’école est remplie d’eau, de même la devanture, rendant difficile l’accès au lycée », a dit M. Thiène au cours d’un entretien avec l’APS.

    Pour accéder au lycée de Thiélaw, il faut, selon lui, patauger avant d’entrer dans la cour de l’établissement complètement inondée.

     »Depuis quelques jours, le niveau des cours d’eau ne cesse d’augmenter. Pourtant, les populations s’étaient fortement mobilisées dimanche dernier pour évacuer l’eau avec des sacs de terre afin de créer une sorte de pont pour faciliter l’accès aux élèves et aux professeurs », a souligné le proviseur.

    Il a indiqué qu’une alternative a été trouvée pour les élèves en classe d’examen avec deux salles mises à la disposition des élèves de Troisième et Terminale.

    En plus de l’inaccessibilité de ses locaux, le lycée de Thiélaw se trouve confronté à un déficit en personnel enseignant et à des effectifs pléthoriques, selon son proviseur.

    AHD/AT/SKS/BK

  • AFRIQUE-SANTE-ENVIRONNEMENT / Une approche multisectorielle préconisée dans la réponse aux maladies liées au climat

    AFRIQUE-SANTE-ENVIRONNEMENT / Une approche multisectorielle préconisée dans la réponse aux maladies liées au climat

    Dakar, 25 oct (APS) – Un forum scientifique a mis en exergue, vendredi à Dakar, la nécessité d’une approche multisectorielle dans la réponse aux maladies vectorielles, hydriques et zoonotiques, étroitement liées aux changements climatiques.

    Cette rencontre, organisée dans le cadre de la 7ᵉ édition du Forum Galien Afrique, portait sur « les actions sanitaires et communautaires face aux crises climatiques et environnementales ».

    « On ne peut séparer le climat de la santé, puisque les changements climatiques entraînent des maladies vectorielles dans des zones qui ne connaissaient pas le paludisme, la dengue et des maladies zoonotiques comme la mpox ou variole du singe », a déclaré le directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), docteur Jean Kaseya.

    Il intervenait, en même temps que plusieurs autres experts, lors d’un débat organisé sur ce thème, dans le cadre de la 7ᵉ édition du Forum Galien Afrique.

    De six pays affectés au début, la variole du singe ou mpox touche désormais 18 pays du continent avec déjà 2000 morts, alors que jusque-là, seuls cinq décès avaient été enregistrés après son apparition en 2022, a relevé docteur Kaseya.  

    Il a insisté sur la nécessité de « trouver des solutions à caractère multisectoriel en liant la santé, l’agriculture, l’éducation aux changements climatiques pour une réponse holistique ».

    « Le climat affecte nos pays, et nous devons trouver des solutions à impact direct sur le bien-être et la santé des populations en réduisant par exemple l’infestation des moustiques dans les zones de drainage des eaux », a-t-il dit.

    Il a suggéré « un changement des programmes dans les écoles avec des enseignements sur la conservation des eaux pour la réduction des maladies hydriques, l’hygiène alimentaire, l’éducation climatique et d’autres thématiques de prévention et de préservation de l’environnement ».

    « Les enseignements sur l’éducation climatique ne remontent pas à longtemps dans beaucoup pays, tandis que d’autres n’ont pas encore franchi le pas », a-t-il fait observer.

    « Nous devons travailler ensemble pour des infrastructures adaptées et des financements conséquents », a poursuivi le directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies.

    Il a préconisé l’approche « One Health » (Une seule santé), pour « une dimension holistique de la réponse en mettant sur le même pied la santé, l’environnement, l’agriculture et l’élevage ».

    Dans cette perspective, « tous les secteurs sont interpellés, les jeunes, les femmes, la société civile, les institutions académiques, les institutions internationales, les leaders politiques, les décideurs », a de son côté souligné le président de la Fondation Kofi Annan, relevé pour sa part El Hadj As Sy, qui a prononcé la leçon inaugurale de cette rencontre.

    « Au moment où nous parlons, une partie de notre pays est sous les eaux, au Tchad également des régions où on n’attendait pas des pluies sont actuellement inondées et là où on l’attendait, la pluie se fait rare », a-t-il fait observer.

    Sur la base de ce constat, il préconise une plus grande promotion de la multsectorialité au niveau national et régional.

     »Il faut se préparer, avoir une réponse précoce, en s’assurant de laisser au niveau des communautés impactées des capacités qui vont leur permettre la prochaine fois de résister au choc, mais combien de fois revient-on dans la même région avec les mêmes communautés, les mêmes problèmes ? « , s’est-il interrogé.

    Selon El Hadj As Sy, « la multisectorialité doit consister à avoir cette alliance qui permettrait d’être là avant, pendant et après les chocs, et d’avoir un accompagnement continu qui prendra en compte les différentes dimensions [de cette question], soit pour renforcer les capacités, soit pour changer le mode d’habitat, le mode d’évacuation des eaux ou trouver dans la recherche et l’innovation des plantes résistantes aux changements climatiques ».

    La 7ᵉ édition du Forum Galien sera clôturée par la remise du Prix Galien Afrique 2024, sous la présidence du chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

    Cette rencontre, axée sur l’innovation et l’excellence dans le domaine médical, avait démarré mardi dernier.

    ADL/SKS/BK