Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT / PRDC VFS, un projet destiné à  »exploiter les opportunités » de la vallée du fleuve Sénégal (coordonnateur)

    SENEGAL-AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT / PRDC VFS, un projet destiné à  »exploiter les opportunités » de la vallée du fleuve Sénégal (coordonnateur)

    Saint-Lois, 23 oct (APS) – Le Projet de résilience et développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC VFS) n’est pas destiné à apporter une réponse aux inondations, mais à saisir les opportunités qu’offre la vallée en termes notamment de développement de l’agriculture et de l’élevage, a affirmé mercredi son coordonnateur, Mamadou Diédhiou.

    « Le PRDC VFS a été formulé non pas pour apporter seulement une réponse aux inondations, mais pour exploiter les opportunités dans la vallée en lien avec l’agriculture, l’élevage, etc. », a dit M. Diédhiou.

    Interrogé ce mercredi par la presse en marge d’un atelier de partage des outils de planification et de pilotage du projet, il a relevé que le PRDC VFS a une dimension régionale. Il vient d’après lui pour accompagner les populations de la vallée du fleuve Sénégal.

    « Ce projet va développer des synergies entre le Sénégal et la Mauritanie, car le phénomène des changements climatiques ne connaît pas de frontière », a-t-il fait valoir.

    Pour le Mali également, les mêmes programmes seront développés, a-t-il dit.

    Revenant sur l’importance de cet atelier, il a indiqué qu’après « la formulation du projet, il fallait que les différents acteurs se retrouvent pour son appropriation en vue de la mise en œuvre sur le terrain ».

    Il s’est félicité de la présence de l’ensemble des acteurs impliqués, comme la Banque mondiale, dont la filiale, IFC, va s’intéresser au volet consacré aux filières porteuses qu’elle va accompagner.

    La Société d’aménagement des terres du delta du fleuve Sénégal et du delta de la Falémé (SAED), l’université Gaston Berger (UGB), ainsi que les services techniques des régions de Tambacounda, Matam et Saint-Louis sont aussi présents à cette rencontre.

    Leur présence est liée à leur implication dans sa mise en œuvre, explique le coordonnateur du PRDC VFS.

    D’une durée de cinq ans (2024-2029), le PRDC VFS est un projet de l’État du Sénégal qui, à terme, sera évalué.

    Son comité de suivi est piloté par le gouverneur de région, signale M. Diédhiou, appelant à l’implication de tous les acteurs pour son succès.

    Le PRDC VFS va profiter à 44 communes des trois régions ciblées, soit une population totale de 358 820 personnes, indique un document remis à la presse.

    Il va intervenir dans le renforcement de la résilience des communautés de la vallée du fleuve Sénégal face au changement climatique et aux risques de conflit.

    Il vise aussi à promouvoir des investissements dans des infrastructures essentielles et renforcer la participation active et inclusive des communautés dans les processus du développement local transfrontalier.

    AMD/ASG/BK

  • SENEGAL-CRUE-GESTION / Crue du fleuve Sénégal : des sinistrés du département de Saint-Louis recasés dans des zones aménagées (gouverneur) 

    SENEGAL-CRUE-GESTION / Crue du fleuve Sénégal : des sinistrés du département de Saint-Louis recasés dans des zones aménagées (gouverneur) 

    Saint-Louis, 23 oct (APS) – Les sinistrés de Khar Yalla, un quartier de la ville de Saint-Louis, fortement impacté par le débordement du fleuve Sénégal sont en train d’être recasés dans d’autres sites d’accueil aménagés, a-t-on appris du gouverneur de région, Al Hassan Sall.

       »Nous avons commencé à le faire dans le département de Saint-Louis, particulièrement dans la ville de Saint-Louis où le quartier Khar Yalla est fortement impacté par les inondations’´, a-t-il assuré.

    Al Hassan Sall, présidait une réunion d’évaluation des conséquences causées par la crue du fleuve, des  mesures prises et anticipatives, pour atténuer les effets des inondations dans les départements de Saint-Louis et Podor. 

     »Au titre des mesures prises, nous ne nous arrêtons pas à  installer ou réinstaller seulement les sinistrés, mais, à  également, apporter des commodités telles que l’eau, l’électricité, les soins médicaux et la sécurité », a-t-il précisé.

    Il a expliqué que ces mesures anticipatives sont prises en perspective de l’arrivée de l’onde de crue,  dans une semaine ou  une dizaine de jours, à Saint-Louis.  »Cette onde de crue pourrait ainsi aggraver la situation actuelle, assez difficile du département », a-t-il alerté.

    La réunion de coordination a également permis la prise d’autres mesures comme l’installation de tentes et l’aménagement d’un site de recasement confortable pour les sinistrés du département de Saint-Louis, a-t-il signalé.

     »Ensemble, nous avons donc retenu de renforcer les mesures, l’installation des tentes, aller vite et sûrement pour qu’on puisse disposer de sites de recasement confortables », a fait valoir le gouverneur,  assurant que la machine étatique est mise en branle pour apporter aide et assistance aux populations impactées.

     »Nous anticipons et prenons des mesures pour ne pas être surpris par l’ampleur du phénomène. Et  avec l’engagement de tous, nous parviendrons, à gérer cette crise », a-t-il ajouté.

    Le chef de l’exécutif régional  a signalé par ailleurs qu’ au titre des mesures prises et réalisées pour soulager les sinistrés des départements de Podor et de Dagana,  »il y a le recasement de ces derniers dans des zones aménagées ».

    Plusieurs villages et localités des régions de Saint-Louis, Matam et Tambacounda, situés en bordure du fleuve Sénégal font face depuis le 12 octobre, à des inondations causées par le débordement de ce cours d’eau. 

    D’importants dégâts et pertes de productions agricoles  ont été enregistrés,  dans plusieurs localités de ces régions,  poussant ainsi le gouvernement, à organiser des secours et convoyer des vivres au profit des populations sinistrées. 

    CGD/AMD/AB/SKS

  • SENEGAL-INONDATIONS-APPUI / Bakel: l’Unacois « Yessal » mobilise 3 millions pour soutenir les sinistrés

    SENEGAL-INONDATIONS-APPUI / Bakel: l’Unacois « Yessal » mobilise 3 millions pour soutenir les sinistrés

    Bakel, 22 oct (APS)- L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Yessal) annonce avoir mobilisé trois millions cinq cent mille francs CFA pour soutenir les familles et les commerçants impactés par la crue du fleuve à Bakel.

    « On vient de remettre au préfet du département de Bakel des produits destinés à la consommation d’une valeur d’un million cinq cent mille FCFA comme appui aux populations touchées par le débordement du fleuve Sénégal », a déclaré Serigne Mbacké Dieng, président de la section bakéloise de l’Unacois « Yessal ».

    Mbacké Dieng s’exprimait mardi, sur la berge du fleuve Sénégal après avoir remis ce soutien des commerçants au préfet Daouda Sène, président du comité de gestion des inondations et autres calamités naturelles.

    L’Unacois Yessal a également dégagé deux millions de francs Cfa pour soutenir ses camarades  »fortement impactés » par la crue du fleuve, a indiqué M. Dieng.

    Il a signalé que « 30 commerçants sont impactés » par les inondations provoquées par le débordement du fleuve Sénégal.

    Le préfet du département, Daouda Sène, a salué ce  »geste de citoyenneté » et remercié les commerçants  »au nom du président de la République ».

    AND/ABD/OID/SBS

  • SENEGAL-INONDATIONS-APPUI / Thillé Boubacar : le sous-préfet salue l’élan de solidarité au profit des sinistrés 

    SENEGAL-INONDATIONS-APPUI / Thillé Boubacar : le sous-préfet salue l’élan de solidarité au profit des sinistrés 

    Thillé Boubacar, 23 oct (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Thillé Boubacar, Giry Faye Tall, a salué, mardi, l’élan de solidarité exprimé par les populations pour venir en aide aux familles victimes des inondations occasionnées par le débordement du fleuve Sénégal.

    « Je salue la solidarité dont des familles ont fait montre pour reloger et apporter secours aux sinistrés. La solidarité villageoise aussi se manifeste au quotidien, avec des familles qui s’organisent pour rassurer les parents sinistrés », a déclaré le sous-préfet de Thillé Boubacar.

    S’exprimant au terme d’une visite effectuée sur des sites de recasement, l’autorité administrative a soutenu que « des bonnes volontés se sont aussi illustrées pour apporter leurs contributions aux familles touchées ».

    Giry Faye Tall a signalé que des sites de relogement ont été identifiés dans des localités, mais ils sont dépourvus de toilettes mobiles et d’autres commodités.

    Le centre d’appui au développement local de Thilé Boubacar a été retenu pour recevoir des familles, a indiqué M. Tall, accompagné de plusieurs chefs de services départementaux.

    Il s’est rendu auprès de quelques familles impactées pour leur apporter  »le réconfort de l’État ».

    Dans cet arrondissement, plusieurs hameaux de la commune de Fanaye Diéry, notamment Hamet Gadio, Wouro Hamet Amadou, Wouro Ibrahima Samba, sont sous les eaux, selon le président de la Commission des finances, Ibrahima Bâ.

    « Beaucoup de familles de ces localités sont présentement relogées dans le village grâce à la solidarité des parents », a-t-il salué.

    À Ndiayène Pendao, une autre commune du département de Podor, 504 familles vivent actuellement au centre de groupage d’oignons de Boubé, selon Ibrahima Ly, un adjoint au maire .

    AHD/AT/OID

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Gestion des zones côtières : Daouda Ngom appelle à créer des cadres de concertation

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Gestion des zones côtières : Daouda Ngom appelle à créer des cadres de concertation

    Dakar, 22 oct (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a recommandé aux acteurs de la gestion des zones côtières, mardi, à Dakar, de créer des cadres de concertation et de prise des décisions.

    ‘’La gestion intégrée des zones côtières est un enjeu majeur de développement […] qui doit nous amener à réfléchir à la mise en place de cadres de concertation et d’instruments de prise des décisions articulant les secteurs d’activité [et] les départements ministériels concernés, les collectivités territoriales et le secteur privé’’, leur a dit M. Ngom à l’occasion de l’ouverture officielle d’une conférence consacrée à la gestion des zones côtières.

    ‘’Cette démarche est une directive du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dont la feuille de route tracée édicte la préparation et la mise en œuvre d’une politique de transition écologique, ainsi que la définition d’un mécanisme de veille et de suivi des tendances du climat’’, a-t-il précisé.

    Selon Daouda Ngom, le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique a procédé à une mise à jour de la stratégie élaborée par le Sénégal en vue de la gestion des zones côtières.

    Un cadre national de gestion des zones côtières est en train d’être créé par les pouvoirs publics sénégalais, qui cherchent en même temps à ratifier les protocoles additionnels de la convention d’Abidjan relative à cette question environnementale, a signalé M. Ngom.

    Cette conférence ‘’permet de discuter des défis de la zone côtière, dans un contexte de changement climatique, de renforcer la synergie d’actions autour du concept de gestion intégrée des zones côtières, d’identifier les axes d’amélioration des mécanismes de financement’’ de la protection environnementale des côtes, a-t-il souligné.

    ‘’Elle nous offre aussi une plateforme permettant de réunir les connaissances scientifiques [et] les expertises techniques […] nécessaires pour asseoir une gestion durable du littoral et une mobilisation des ressources’’, a ajouté le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

    Il estime que la conférence sur la gestion des zones côtières ‘’marque un tournant décisif dans l’élaboration des politiques de gestion de notre patrimoine marin et côtier, dont la mise en œuvre aidera à [prévenir] les menaces’’ environnementales.

    Cette conférence organisée pour la première fois s’est ouverte en présence de plusieurs personnalités,  dont le président de son comité scientifique, Bachir Diouf, et l’ambassadrice des Pays-Bas au Sénégal, Carmen Hagenaars.

    L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, a pris part à la cérémonie d’ouverture de la rencontre, qui prendra fin jeudi.

    TB/AB/ESF

          

  • SENEGAL-ENERGIE-ENVIRONNEMENT / Les menaces sécuritaires des sources radioactives au menu d’une formation

    SENEGAL-ENERGIE-ENVIRONNEMENT / Les menaces sécuritaires des sources radioactives au menu d’une formation

    Dakar, 22 oct (APS) – Une trentaine de travailleurs de l’industrie, de la médecine et des chargés de cybersécurité participent à Dakar à un atelier de formation et de sensibilisation sur les menaces sécuritaires des sources radioactives, a constaté l’APS.

    Organisé par l’Autorité sénégalaise de radioprotection de sûreté et de sécurité nucléaires (ARSN), en partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le cours national de formation sur les mesures de prévention et de protection contre les menaces sécuritaires internes liées aux sources radioactives, est animé par différents experts.

    Les bénéficiaires de cette formation sont des utilisateurs de sources radioactives évoluant dans le secteur de l’industrie pétrolière et de la médecine. Certains sont des opérateurs de contrôle non destructif alors que d’autres évoluent dans des structures de contrôle d’informations, comme la cybersécurité.

    ‘’Ce cours  est organisé pour sensibiliser les utilisateurs de sources radioactives sur les menaces internes, sur les menaces sécuritaires et dangers des sources radioactives dont les conséquences peuvent être graves’’, a dit la directrice générale de l’Autorité de radioprotection de sûreté et de sécurité nucléaires, Pr Ndèye Arame Boye Faye.

    Elle s’entretenait avec l’APS en marge des travaux de cet atelier qui se poursuivent jusqu’à vendredi.

    ‘’Ce cours national de formation sur les mesures de prévention et de protection contre les menaces internes rentre dans le cadre la mise en œuvre du plan d’appui intégré à la sécurité nucléaire du Sénégal dont la dernière révision date de 2021’’, a-t-elle précisé. Elle a rappelé que ‘’la sécurité nucléaire est un élément fondamental de la sécurité nationale’’.

    ‘’Aujourd’hui, a-t-elle indiqué, la menace terroriste nucléaire est reconnue comme une préoccupation pour tous les Etats, et le risque que des matières nucléaires  ou d’autres matières radioactives puissent être utilisées à des fins terroristes représente une grave menace pour la sécurité nationale et internationale’’,   

    ‘’En plus de cela, l’augmentation progressive des applications civiles du nucléaire dans notre pays, les projets exprimés par l’Etat du Sénégal pour mettre en place un réacteur nucléaire de recherche et des irradiateurs dans le domaine de l’agriculture, nous obligent à porter une attention particulière à la sûreté et à la sécurité de ces matières, pour une utilisation durable de l’énergie nucléaire et renforcer les efforts mondiaux de lutte contre le trafic illicite et le terrorisme nucléaire’’, a-t-elle ajouté. 

    Elle a rappelé que le Sénégal est confronté à un contexte sécuritaire difficile dans le Sahel.  »Donc, il est important de prendre des mesures préventives contre les menaces potentielles internes liées aux sources radioactives’’, a-t-elle soutenu.

    Rappelant les missions de l’ASRN, la directrice générale a souligné qu’elle contrôle l’utilisation des sources radioactives et autorise l’entrée au Sénégal des produits radioactifs, tout en assurant le suivi nécessaire auprès des utilisateurs.

    ‘’Les sources radioactives sont dans les secteurs de développement au Sénégal. On a constaté que leurs utilisation augmente d’année en année dans nos bases de données’’, a-t-elle indiqué.

    Le Sénégal a adopté en 2014, un plan d’appui intégré à la sécurité nucléaire. 

    Ce plan indique tous les types d’assistance nécessaires pour soutenir le développement d’un régime de sécurité nucléaire efficace et durable dans des domaines tels que le cadre juridique et réglementaire, l’évaluation des dangers et des risques, la prévention, la détection et la réponse aux actions non autorisées concernant les installations radiologiques et nucléaires.

    AB/OID/SKS

  • SENEGAL-ENERGIE-ENVIRONNEMENT / Le Sénégal veut se doter de réacteurs nucléaires à des fins de recherche-développement (directrice)

    SENEGAL-ENERGIE-ENVIRONNEMENT / Le Sénégal veut se doter de réacteurs nucléaires à des fins de recherche-développement (directrice)

    Dakar, 22 oct (APS) – Le Sénégal travaille sur un projet de mise en place de réacteurs nucléaires à des fins d’enseignement, de recherche-développement et de formation, a révélé, mardi, la directrice générale de l’Autorité sénégalaise de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires (ARSN), Pr Ndèye Arame Boye Faye.

    ‘’Ces réacteurs nucléaires de recherche vont assurer des enseignements, une formation théorique et pratique d’ingénieurs aptes à utiliser demain cette technologie au profit du Sénégal’’, a-t-elle dit à l’APS, en marge d’un cours national de formation sur les mesures de prévention et de protection contre les menaces internes, animé par des experts. 

    Elle précise que ces types de réacteurs  »fonctionnent en utilisant des matières nucléaires’’.

    Elle a indiqué qu’à côté de l’enseignement, ces réacteurs peuvent produire des  »radio-pharmaceutiques », c’est-à-dire des médicaments radioactifs utilisés dans le traitement de la médecine nucléaire pour traiter les cellules cancéreuses.

    Pr Ndèye Arame Boye Faye signale qu’au Sénégal, cette technologie est utilisée à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff où ‘’il y a un service de médecine nucléaire fonctionnel’’. ‘’On peut faire, au niveau de cette structure hospitalière, la détection de certaines maladies cancérigènes’’, a-t-elle souligné.    

    Concernant les réacteurs nucléaires de puissance pour la production de l’électricité, elle a signalé qu’il n’est pas exclu que le Sénégal aille vers cette technologie de décarbonatation en se dotant de centrales nucléaires. ‘’Mais, c’est un projet qui se prépare sur le long terme’’, a-t-elle précisé.

     Actuellement,  »il y a beaucoup de pays africains qui commencent à exprimer le souhait de disposer de cette technologie de centrales nucléaires qui produisent de l’électricité’’, a-t-elle signalé.

    Elle a expliqué que ces pays veulent développer leur mix-énergétique, en introduisant le solaire et le nucléaire, une énergie à faible émission de carbone. ‘’Cette énergie permet de lutter contre la pollution et le réchauffement climatique’’, a-t-elle  vanté.

    Dans le domaine de l’agriculture, a poursuivi la directrice de l’ARSN, la possibilité d’utiliser des machines irradiateurs pour ralentir le processus de pourrissement et augmenter la durée de conservation des aliments et fruits est également à l’étude au Sénégal.  

    Les irradiateurs, a-t-elle expliqué, sont des machines qui vont irradier les aliments ou les fruits pour ralentir leur processus de pourrissement et augmenter leur durée de conservation. 

    C’est une technologie pratiquée pour conserver plus longtemps les fruits, a-t-elle précisé. ‘’Donc, avec les quantités de fruits qui pourrissent chaque année au Sénégal, cette technologie peut aider à mieux conserver les fruits’’, a-t-elle affirmé.

    La directrice générale de l’Autorité sénégalaise de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires (ARSN) précise que ces différentes technologies fonctionnement avec des sources radioactives de catégorie 1, extrêmement dangereuses. C’est ce qui justifie selon elle la nécessité de mettre en place toutes les mesures pour protéger les travailleurs des structures concernées et éviter des accidents ou sabotages des installations.

    ‘’Le Sénégal est en train d’utiliser des sources radioactives dans beaucoup de secteurs de développement, mais il faut mettre en place les mesures sécuritaires nécessaires’’, a-t-elle insisté. 

    Les réacteurs de recherche sont des réacteurs nucléaires qui produisent des neutrons destinés notamment à l’industrie, à la médecine, à l’agriculture et à la médecine légale, indique un document consulté par l’APS.

    Ouvert lundi à Dakar, le cours national de formation sur les mesures de prévention et de protection contre les menaces internes, organisé à l’intention des utilisateurs de sources radioactives au Sénégal, prend fin vendredi.  

    AB/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-METEOROLOGIE / Saint-Louis :  »tous les postes pluviométriques sont déficitaires » (météorologie)

    SENEGAL-METEOROLOGIE / Saint-Louis :  »tous les postes pluviométriques sont déficitaires » (météorologie)

    Saint-Louis, 22 oct (APS) – Tous les postes pluviométriques de la région de Saint-Louis (nord) sont déficitaires avec des cumuls qui n’excèdent pas 225 millimètres, a appris l’APS, mardi, du chef de service régional de la météorologie, Ibrahima Ndiongue.

     »Tous les postes pluviométriques sont déficitaires par rapport à l’année dernière », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS. M. Ndiongue signale que, comparée à l’année dernière,  »on était à 467 millimètres contre 225 millimètres pour cette année à la même période’’.

    Par rapport à la normale, sur les trente dernières années, la situation est la même, selon le chef du service régional de la météorologie qui impute cette situation  »aux changements climatiques ».

    Insistant sur le fait qu’aucun poste n’émerge, il cite Dagana (156,5 millimètres), Mbane (186,6 millimètres), Saint-Louis (125,8) et Ndiaye (229 millimètres).

     »Par rapport à la crue qui constituerait une menace pour la région », il affirme que  »cela dépend du côté où vous vous situez ».  »Elle est toujours présente mais tout dépend des lâchers au niveau de la Falémé car les débits ne sont pas les mêmes’’, précise le météorologue.

     »Podor est plus menacé que Saint-Louis’’, dit-il, ajoutant que  »vers Richard-Toll, Dagana et Diama, la tendance est à la baisse ».

    Pour l’hivernage, il note que  »d’ici les quinze prochains jours, rien ne présage d’une pluie dans la région et qu’une forte chaleur va s’installer dans le nord ».

    AMD/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INONDATIONS / Crues à Matam : le gouverneur sur le terrain pour  »remonter le moral » des équipes de secours et rassurer les populations

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INONDATIONS / Crues à Matam : le gouverneur sur le terrain pour  »remonter le moral » des équipes de secours et rassurer les populations

    Nima, 22 oct (APS) – Le gouverneur de la région de Matam (nord) Saïd Dia a visité, lundi, en fin de soirée, des villages des communes de Matam et de Nabadji Civol touchés par le débordement du fleuve Sénégal pour  »remonter le moral » des équipes de secours et rassurer les populations. 

    L’autorité administrative, accompagnée des Forces de défense et de sécurité (FDS), du préfet de Matam, Tening Faye, et des élus locaux s’est rendue à Soubalo, un quartier de la commune de Matam situé au bord du fleuve, à Diamel, un village de cette même municipalité, à Koundel Worgo et à Nima, dans la commune de Nabadji Civol.

    ‘’L’administration s’est rendue dans les localités inondées pour plusieurs raisons : remonter le moral des troupes en place, notamment la patrouille mixte, les revigorer et les galvaniser. Une manière aussi de les pousser à maintenir le cap, tout en rassurant les populations », a-t-il dit au terme de cette visite effectuée en pirogue.

    M. Dia a déclaré que l’objectif de cette visite était aussi de constater de visu l’état d’exécution des actions entreprises par l’Etat pour secourir les populations sinistrées et leur faire comprendre qu’il est à ses côtés.

     »L’autorité centrale a entrepris beaucoup d’actions envers les populations touchées. Elle a mis à leur disposition des denrées alimentaires. Il fallait que je m’assure qu’elles sont arrivées à destination », a soutenu le gouverneur.

    Il a dit avoir senti de l’assurance chez les populations pour avoir vu l’autorité administrative venir à leur chevet afin de lui présenter leurs doléances.

    Le gouverneur de Matam a promis que l’Etat procèdera une analyse de la situation générale après le retrait des eaux.

    AT/SKS/ABB/OID

  • SENGAL-INONDATIONS-IMPACT / Matam : la pirogue, seul lien avec l’extérieur à Diamel

    SENGAL-INONDATIONS-IMPACT / Matam : la pirogue, seul lien avec l’extérieur à Diamel

    Diamel, 22 oct (APS) – La piste menant au village de Diamel, dans la commune de Matam, a été engloutie par les eaux du fleuve Sénégal, devenant impraticable pour ses nombreux usagers. En conséquence, la pirogue reste l’unique moyen de transport permettant aux habitants de cette localité de se déplacer. 

    A quelques encablures du chantier de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam, sur une petite étendue encore épargnée par les eaux, a pris place un groupe de personnes en partance pour Diamel.

    Elles attendent toutes l’arrivée de l’une des deux pirogues qui assurent la navette entre Matam et le village. En temps normal, il fallait juste franchir un pont pour accéder à Diamel.

    Sur place, des femmes âgées, assises à même le sol, des élèves de retour de l’école et des commerçants guettent l’arrivée des deux embarcations.

    D’habitude, les villageois effectuaient le trajet à bord de charrettes, de motos ou encore de véhicules.

     »Nous habitons Diamel. Depuis ce matin, nous sommes confrontés à cette situation. En allant à l’école comme en revenant, nous sommes obligés de prendre la pirogue », explique Aïssatou Dia, élève au lycée Fadel Kane de Matam.

    Accoudée à une moto, Aïssatou dit vivre une ‘’situation inédite ».

    Au loin, au milieu des eaux se détache la silhouette d’un jeune à califourchon sur le dos d’un cheval.

    Derrière lui, une pirogue artisanale remplie de passagers avance vers le lieu d’embarcation. Presque entièrement cernée par les eaux, les passagers avancent eux aussi pour ne pas rater ce voyage, au risque d’attendre encore plusieurs minutes.

    Avant même que la pirogue ne s’immobilise, certains parmi les passagers qui étaient à bord descendent.

    Sur la dizaine de personnes ayant pris place dans ce moyen de locomotion, seul le conducteur porte un gilet.

     »C’est vrai que c’est dangereux, mais on n’y peut rien. C’est la seule solution. Pour le moment, nous sommes obligés de nous adapter », explique un enseignant en marchant vers la terre ferme. Marchant pieds nus, l’homme tient ses chausses à la main et se dirige vers une charrette. Il se rend à Matam en compagnie d’un groupe de collègues.

    Avant de prendre le départ, le piroguier prend la précaution d’encaisser son argent, chaque passager devant s’acquitter de 200 francs CFA.

    Pendant ce temps, d’autres passagers arrivent et prennent place à bord de l’embarcation.

    Le nombre de personnes autorisées ayant été atteint, le piroguier lève l’encre, pour une traversée qui va durer une vingtaine de minutes.

    Faute de place, certains n’ont d’autre choix que d’attendre l’arrivée d’une nouvelle pirogue. Des élèves font la traversée gratuitement.

     »On doit attendre que ceux qui paient montent d’abord. Là il n’y a plus de places disponibles, on attend encore », explique, dépitée, une lycéenne.

    Assane Sarr, un des passagers, évoque une situation inédite, avec tous les risques encourus, dont les noyades. Mais par devoir, il doit se rendre à Diamel pour ‘’s’enquérir de la situation d’amis restés dans ce village ».

    En plus du fleuve Sénégal qui le borde, Diamel est aussi traversé par le bras du fleuve du même nom.

    Selon un bulletin quotidien, le niveau d’eau à la station de Matam affichait ce lundi matin 8,91 mètres, dépassant largement la cote d’alerte, qui est de 8 mètres.

    AT/ASG/OID/ASB