Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saraya : plus de 600 hectares de tapis herbacé brûlés par des feux de brousse (eaux et forêts)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saraya : plus de 600 hectares de tapis herbacé brûlés par des feux de brousse (eaux et forêts)

    Saraya (Kédougou), 12 fév  (APS) – Le département de Saraya, dans la région de Kédougou, a enregistré, du 4 novembre 2024 au 31 janvier 2025, 53 cas de feux de brousse qui ont ravagé 657, 6 hectares de tapis herbacé, a-t-on appris du commandant Papa Gora Dieng, chef du secteur département des eaux et forêts.

    ‘’Le service départemental des eaux et forêts de Saraya a enregistré dans l’arrondissement de Bembou 33 cas feux de brousse qui ont ravagé 389 hectares. 122 hectares ont été consumés par 17 cas de feux de brousse ; 3 feux de feux de brousse ont ravagé 9,6 hectares du tapis herbacé, dans la commune de Saraya‘’, a déclaré Papa Gora Dieng, dans un entretien accordé à l’APS.

    Le service des eaux forêts a relevé les impacts écologiques, avec la perte de certaines espèces végétales et animales du département de Saraya, a-t-il souligné.

    M. Dieng a notamment évoqué la dégradation du biotope à cause de la baisse drastique de la productivité des sols, une régénération naturelle complètement compromise et l’amplification des types d’érosion.

    Il dit avoir aussi noté des impacts socioéconomiques à travers les pertes de récoltes dont la conséquence reste toujours la famine, la malnutrition, la consumation des habitations et la perte des vies humaines.

    Le chef du secteur a relevé que le service départemental a traité une superficie de 67, 27 hectares pour lutter contre la propagation des feux de brousse.

    ‘’Ces opérations sont plus concentrées dans les zones vulnérables de la concession minière et des villages périphériques. La sécurisation des installations reste le défi’’, a-t-il déclaré. Il annonce que des comités ont été installés dans tout le département de Saraya.

    Le commandant Dieng signale que les comités de lutte préventive ont bénéficié de petits matériels de lutte contre les feux de brousse.

    ‘’Une cinquantaine de pièces composées de paires de gants, de râteaux, de faucilles, de coupe-coupes, de fourchettes, de brouettes ont été distribuées aux comités de lutte’’, a-t-il dit.

    Il a relevé des difficultés lors cette campagne, comme l’insuffisance de petits matériels de lutte contre les feux de brousse, le manque de moyens logistiques, la passivité des collectivités locales.

    Les autres difficultés sont relatives à l’instabilité et la couverture médiatique du réseau téléphonique ainsi que l’insuffisance de moyens pour une bonne couverture en période de mise à feu précoce, a-t-il signalé.

    PID/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet « génération restauration villes » : Thiès et Dakar sélectionnées parmi quatorze villes bénéficiaires

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet « génération restauration villes » : Thiès et Dakar sélectionnées parmi quatorze villes bénéficiaires

    Dakar, 12 fév (APS) – Les villes de Thiès et Dakar ont été sélectionnées parmi quatorze villes au monde dans le cadre de la mise en œuvre du projet du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) intitulé ‘’génération restauration: villes’’, une initiative qui englobe un ensemble de solutions écologiques aux problèmes climatiques et au mieux vivre des citadins.

    ‘’Les villes de Dakar et de Thiès font partie des 14 villes sélectionnées parmi 240 candidatures dans le monde, pour bénéficier du projet +génération restauration: villes+ du PNUE’’, a indiqué Mirey Atallah, chef de la branche adaptation et division du changement climatique du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

    Elle s’exprimait mardi lors d’un atelier de présentation des résultats et perspectives du projet PNUE ‘’génération restauration: villes’’ organisé à l’auditorium du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique (METE).

    ‘’Il est prévu, dans le cadre de ce projet, d’aménager une ceinture verte multifonctionnelle sur l’axe Dakar-Thiès’’, a ajouté Mme Atallah.

    Des experts sénégalais du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique et du milieu universitaire et leurs collègues de l’université de Pennsylvanie (USA) travaillent sur des solutions d’adaptation et d’atténuation aux effets du changement climatique mais aussi, à un mieux vivre des citoyens résidant en milieu urbain, notamment à Dakar et Thiès, lit-on dans un document remis à la presse.

    ‘’Il s’agit de mettre en place une ceinture verte multifonctionnelle d’infrastructures bleues et vertes, telles que des espaces verts, des zones de rétention d’eau et des corridors écologiques pour contrer les inondations, l’érosion et d’autres catastrophes naturelles liées au changement climatique’’.

    ‘’Le processus employé a abouti aux premières propositions d’aménagement du territoire basées sur les aspirations exprimées par les citoyens et formalisées par des experts en planification urbaine et architecture des paysages’’, ajoute la même source.

    Le colonel-major Babacar Dione, directeur national des eaux et forêts, a expliqué que ‘’cet atelier permettra de partager les résultats de cette initiative mais également, de mettre l’accent sur la manière dont chaque partie prenante doit s’impliquer afin d’assurer une cohésion et d’atteindre les objectifs assignés’’.

    Pour sa part, Dr Amadou Diallo, enseignant-chercheur à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, a déclaré que  »le projet a débuté par la cartographie de toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse des acteurs communautaires, des techniciens et experts, ou encore des universitaires, afin d’impliquer toutes les catégories susceptibles d’intervenir dans sa mise en œuvre’’.

    ‘’Nous avons, dans cette dynamique, commencé par des ateliers participatifs avec les communautés concernées sur les différents sites à aménager, les collectivités territoriales et la société civile locale, pour recueillir leurs aspirations en matière d’aménagement urbaine’’, a ajouté M. Kane, informant que les données issues de ces consultations ont alimenté les maquettes réalisées.

    Le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Cheikh Saadibou Diop, a salué ‘’cette initiative ambitieuse du PNUE qui offre une occasion unique de concevoir des solutions innovantes et adaptées aux défis environnementaux de nos métropoles’’.

    ‘’Cette initiative incarne une vision holistique du développement durable, conciliant conservation de la biodiversité, adaptation aux changements climatiques et amélioration du cadre de vie de nos concitoyens’’, a-t-il estimé.

    AB/SBS/HB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack: les paysans invités à prendre en compte l’information climatique pour augmenter les rendements agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack: les paysans invités à prendre en compte l’information climatique pour augmenter les rendements agricoles

    Gandiaye (Kaolack), 12 fév (APS)- Le président de la Société coopérative des groupements inter-villageois des producteurs agricoles de l’arrondissement de Ngothie (S/COOP-GIPA), Sidy Bâ, a invité, mardi, les producteurs à prendre en compte l’information climatique pour augmenter les rendements agricoles.

     »La prise en compte de l’information climatique est nécessaire pour arriver à de bonnes productions agricoles », a dit M. Bâ.

    Il s’entretenait avec l’APS en marge de l’assemblée générale annuelle de la S/COOP-GIPA, présidée par le  sous-préfet de l’arrondissement de Ngothie, Bassirou Dia.

    La réunion a enregistré la présence des 418 membres de cette coopérative agricole. 

    Sidy Bâ a expliqué que le dernier hivernage a été assez particulier en terme de production.  »Les paysans, a-t-il souligné, n’ont pas pu avoir de revenus à cause des très faibles rendements de l’hivernage passé ».  

     »Nous invitons donc, tous les producteurs à prendre en compte les informations climatiques et de s’y adapter’’, a-t-il insisté, faisant allusion à la prochaine saison des pluies.

     »Nous invitons également les autorités à ouvrir des discussions avec les organisations professionnelles agricoles de base pour connaitre l’expression de leurs besoins en semences et intrants agricoles et que les semences soient mises en place à temps’’, a lancé M. Bâ, par ailleurs porte-parole du Cadre de concertations et de coopération des ruraux (CNCR).

    A ce titre, il a plaidé pour une subvention de l’Etat des intrants agricoles, à hauteur de 70-75%.

    ‘’Nous invitons aussi l’Etat à mettre, dans les commissions de distribution d’intrants agricoles des hommes compétents’’, a-t-il encore plaidé.

    ADE/AB/OID

  • SENEGAL-UE-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet  »Ripostes » : un officiel décline les priorités pour l’exercice 2025

    SENEGAL-UE-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Projet  »Ripostes » : un officiel décline les priorités pour l’exercice 2025

    Dakar, 11 fév (APS) – Le projet de Résilience et de reforestation intensive pour la sauvegarde des territoires et des ecosystèmes au Sénégal (RIPOSTES) doit mettre l’accent pour l’exercice 2025 sur plusieurs priorités dont le financement des sous projets de gestion durable des terres et de valorisation des produits forestiers non ligneux, a déclaré mardi, le Directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande Muraille verte, Sékouna Diatta.

    ‘’Pour l’exercice 2025, nous devons mettre l’emphase sur le financement des sous projets de gestion durable des terres et de valorisation des produits forestiers non ligneux, si chers aux communautés locales’’, a dit M. Diatta.

    Il s’exprimait lors de la 4ème rencontre du comité de pilotage du projet RIPOSTES couplée avec le lancement officiel du nouveau projet de valorisation des potentialités agricoles et écosystémiques pour la résilience des communautés (PVA-Résilience) financé par la coopération Irlandaise.

    Le représentant de la Délégation de l’UE à Dakar, Simon Vanden Broeke, l’Ambassadeur d’Irlande au Sénégal, Derek Hannon, le représentant du Coordonnateur Sous-Régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal, Dr Mahfouz Sarr, ainsi que des élus locaux ont participé à la rencontre.

    Le projet RIPOSTES, a-t-il poursuivi, devra opérer  »une montée en puissance dans les domaines du développement des chaines de valeur et de promotion de l’agroécologie avec la contribution de la coopération irlandaise qui intervient à point nommé’’.

    ‘’Il s’agira par ailleurs de mieux ajuster les délais des livrables, au regard du retard accusé dans le démarrage et des contraintes liées au contexte socio-politique qui a prévalu lors de ces dernières années’’, a ajouté M. Diatta, représentant le ministre de l’Environnement à cette cérémonie.

    Mis en œuvre pour une période de cinq ans (2021-2026) sous la coordination de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande Muraille verte, le projet RIPOSTES, a pour objectif principal de renforcer les actions de l’État du Sénégal en matière de préservation des services écosystémiques et de résilience des communautés confrontées aux changements climatiques.

    Il a indiqué à ce titre que ‘’les activités de l’exercice 2024 reflètent, des réalisations bien appréciées au plan international et à l’échelle nationale notamment avec la mise en place d’une commission spécialisée +terre-forêt+ et la mise sous gestion durable de près de 650 ha de terre’’.

     Il y a aussi ‘’la construction de trois pépinières communautaires d’une capacité globale de production de 150 000 plants par an et de trois unités de transformation de produits forestiers non ligneux (PFNL) en plus du  lancement d’un programme d’éducation environnementale au niveau de 20 écoles avec l’implication des radios communautaires’’.

    Le Directeur général de l’ASERGMV a indiqué que ‘’ces résultats attestent d’importantes performances dans la mise en œuvre du projet avec un taux de réalisation de 60% sur le plan technique et 66% sur le plan financier’’.

    Il a salué la participation des autorités administratives, des élus et responsables des collectivités territoriales ainsi que des partenaires d’exécution sur le terrain.

    MT/AB/ADL

  • SENEGAL-CLIMAT-VULNERABILITE / Changement climatique : des ONG plaident pour une plus grande prise en compte des personnes handicapées

    SENEGAL-CLIMAT-VULNERABILITE / Changement climatique : des ONG plaident pour une plus grande prise en compte des personnes handicapées

    Dakar, 11 fév (APS) – Des Organisations non gouvernementales (ONG) ont plaidé, mardi, à Dakar, pour une plus grande intégration des personnes vivant avec un handicap dans les instances de prise de décisions des politiques et programmes de lutte contre le changement climatique, afin que leurs besoins spécifiques soient mieux pris en charge. 

    Elles ont fait ce plaidoyer à l’ouverture d’un atelier de partage et d’échanges de deux jours, organisé par le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD), en partenariat avec l’ONG Sightsavers, de concert avec la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH). 

    « Les personnes handicapées sont la couche la plus vulnérable en matière de changement climatique. Celles qui ont des déficiences motrices sont ainsi grandement affectées lors des inondations. Le réchauffement climatique également cause beaucoup de problèmes aux personnes albinos qui, sans moyens, ne peuvent se payer des crèmes solaires », a alerté Fama Ka, vice-présidente de la FSAPH.

    Le moment est donc venu, a-t-elle ajouté, d’intégrer les personnes handicapées dans les cadres de décisionnels, afin que leur spécificité puisse être prise en compte dans les plans et programmes de lutte contre le changement climatique.   

    Cet atelier de renforcement de capacités des personnes vivant avec un handicap s’inscrit dans un processus entamé en 2024 par la FSAPH, dans le cadre de son plan d’actions de gestion des risques et catastrophes.

    Selon son président, Moussa Thiaré, il faut faire en sorte que les messages d’alerte puissent prendre en compte la dimension handicap.

    « Pas de développement durable sans inclusion des personnes vulnérables »

    Prenant le cas des personnes à déficience auditive, il préconise l’adaptation des messages de sensibilisation pour les rendre accessibles et simples, afin qu’ils prennent en compte la diversité et les besoins spécifiques des personnes handicapées.

    « Le développement durable ne peut être atteint sans une inclusion véritable de ces dernières », a insisté Moussa Thiaré.

    Le président du CONGAD, Ibrahima Yade, a rappelé l’importance de la rencontre, qui entre dans le cadre des activités de « suivi des politiques et programmes publics sur le changement climatique prenant en compte les besoins et les droits des personnes handicapées et autres groupes vulnérables ».

    Cheikh Ibrahima Seck, directeur-pays de Sightsavers, une ONG britannique active dans la protection des plus démunis contre la cécité et dans la défense des droits des personnes atteintes de déficiences visuelles, a appelé les pouvoirs publics à la mise en place de mécanismes permettant aux personnes handicapées de participer à l’élaboration des politiques environnementales. 

    « Les propositions qui seront issues de cet atelier ne tomberont pas dans l’oreille d’un sourd, puisque l’État du Sénégal, dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050 pour un Sénégal juste, prospère et inclusif, s’est engagé à renforcer la résilience des personnes vulnérables », a promis Gabriel Ndiaye de la direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts au niveau du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    ABB/BK

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 2024 : les engagements du Sénégal présentés à des acteurs

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / COP 2024 : les engagements du Sénégal présentés à des acteurs

    Dakar, 11 fév (APS) – Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, a présenté lundi les conclusions et engagements pris par le Sénégal lors des trois COP (Conférence des Parties) consacrées en 2024 à la biodiversité (COP 16), à la lutte contre les changements climatiques (COP 29) et la désertification (COP 16), aux différents partenaires financiers et techniques, structures de l’Etat et acteurs de la société civile, a constaté l’APS.

    La rencontre qui s’est déroulée à l’auditorium dudit ministère a été présidée par le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

     ‘’Cet atelier vise à restituer l’ensemble des conclusions, mais également à insister sur la mise en œuvre des recommandations issues de ces trois COP et tirer des leçons sur la participation de la délégation du Sénégal’’, a expliqué M. Ngom, à l’ouverture officielle de l’atelier de restitution des engagements du Sénégal aux différentes conférences des parties de l’année 2024. 

    ‘’Il vise également à donner une occasion aux autres acteurs qui n’ont pas eu la chance de participer à ces échanges  de suivre l’ensemble des orientations de l’Etat prises lors de ces rencontres’’, a-t-il ajouté.

    Il a indiqué que les délégations sénégalaises ont décliné, lors de ces différentes rencontres internationales,  ‘’les priorités nationales en matière de conservation de la biodiversité et lutte contre la désertification et les effets du changement climatique’’.

     Daouda Ngom a estimé que la participation du Sénégal à ces trois rencontres internationales à savoir : la COP 16 sur la biodiversité du 16 octobre au 1er novembre 2024 à Cali (Colombie), la COP 29 sur le climat du 11 au 23 novembre 2024 à Baku (Azerbaïdjan) et la COP 16 consacrée à la lutte contre la désertification, du 2 au 13 décembre 2024, à Riyad (Arabie Saoudite) ‘’a été déterminante’’.

    Le ministre a réitéré à cette occasion l’engagement de son département ministériel à renforcer la collaboration nationale pour une meilleure mise en œuvre des politiques nationales en relation avec le climat, la préservation de la biodiversité et la lutte contre la désertification.

    Il a réaffirmé également la volonté du Sénégal à  »renforcer sa tradition de mise en œuvre d’actions stratégiques appropriées pour la conservation de la biodiversité (…) et le partage juste et équitable d’avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles conformément aux piliers qui fondent la Convention sur la diversité biologique, mais aussi à faire face aux effets du changement climatique et à la lutte contre la désertification ».

    Daouda Ngom a précisé que la dynamique du Sénégal est fortement articulée,à l’Agenda 63 de l’Union africaine et aux importantes décisions de la Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (AMCEN) sur la conservation de la biodiversité et aux plans d’actions d’adaptation aux changements climatiques et de lutte contre la désertification.

    MT/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Parc national Niokolo Koba : 21 orpailleurs clandestins arrêtés (conservateur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Parc national Niokolo Koba : 21 orpailleurs clandestins arrêtés (conservateur)

    Kédougou, 9 fév (APS) – Vingt-et-un orpailleurs qui opéraient illégalement dans le Parc national de Niokolo Koba [patrimoine mondial de l’UNESCO] ont été arrêtés, vendredi, a appris l’APS, dimanche, du conservateur, le Colonel Paul Moïse Diédhiou.

    ‘’Nous avons arrêté, avant-hier, 21 orpailleurs dans le Parc national Niokolo Koba. Ils pratiquaient de façon clandestine des activités d’orpaillage », a déclaré Colonel Paul Moïse Diédhiou.

    Il a signalé que ses agents ont saisi 11 motos,  3 vélos et 5 groupes électrogènes qui appartenaient aux orpailleurs clandestins.

    Les mis en cause, des Sénégalais et des étrangers, ont été déférés au parquet de Tambacounda, a fait savoir le conservateur.

    PID/ABD/OID/FKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Redynamisation de la Grande muraille verte : mise en place d’un comité pour le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Redynamisation de la Grande muraille verte : mise en place d’un comité pour le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif

    Dakar, 8 fév (APS) – Le Conseil extraordinaire des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV) a mis en place un comité de recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif dont la mission est de redynamiser l’agence et redonner confiance à ses partenaires techniques et financiers, a appris, samedi, l’APS de source officielle. 

    ‘’Ce comité placé sous la présidence de la République islamique de Mauritanie s’adjoindra des représentants du Sénégal, du Mali, du Nigéria, du Soudan, du PNUE et de l’Accélérateur de la GMV’’, lit-on dans la Déclaration de clôture de la session extraordinaire du conseil des ministres de la grande Muraille verte qui s’est tenue à Dakar, jeudi et vendredi.

    Selon le texte dont l’APS a eu connaissance,  »ce comité qui se réunira en Mauritanie recevra les dossiers de candidature et proposera d’ici le 31 mars 2025 les meilleurs profils de candidats pour le poste du secrétaire exécutif’’.

    A Dakar, les ministres de l’APGM ont statué sur le profil du nouveau secrétaire exécutif. Il doit être bilingue et ne doit pas dépasser la limite d’âge de 65 ans. Le Secrétaire exécutif aura pour mission de  »redynamiser l’APGMV et de redonner confiance aux partenaires techniques et financiers’’, indique la déclaration.

    Le conseil des ministres recommande dans ce même sillage ‘’l’accélération de la réforme et de la transition, en engageant le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif sur une période transitoire d’au maximum 18 mois’’.

    La session extraordinaire du conseil des ministres de la Grande muraille verte s’est tenue, vendredi, à Dakar avec la participation de dix pays membres sur onze.

    La Déclaration de clôture de la réunion ministérielle (tenue du 5 au 7 févier) sur la grande muraille rapporte également ‘’d’autres recommandations stratégiques essentielles pour renforcer l’opérationnalisation et la pérennisation de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV)’’.

    Il est question d’un renforcement institutionnel, à travers l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement de l’APGMV afin de mieux répondre aux attentes des Etats membres et la mobilisation des ressources, par le respect des contributions statutaires des Etats membres et la diversification des partenariats financiers pour garantir la viabilité de l’initiative.

    Le conseil a décidé par ailleurs ‘’d’initier une réunion circulaire dans les pays de l’Afrique de l’Est pour un plus grand plaidoyer auprès des plus hautes autorités de ces pays’’. Tous les pays se sont engagés à l’apurement de leurs arriérés de paiement des contributions statutaires. 

    Concernant le transfert de la présidence du conseil à la République du Mali, la Déclaration signale que ‘’le processus a démarré ce jour et sera parachevé lors du 5ième sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement qui se tiendra à Bamako au Mali avant le 30 juin 2025’’.

    Cette rencontre sera précédée par la réunion du Conseil des ministres de l’APGMV, précise la même source, rapportant par ailleurs que ‘’le conseil  salue l’engagement collectif des pays membres et exprime sa profonde gratitude au Sénégal pour l’organisation réussie de cette session’’.

    ‘’Il réaffirme par la même occasion sa détermination à intensifier les efforts pour faire de la GMV un levier central de résilience climatique et de développement durable en Afrique’’, ajoute le texte.

    Co-organisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, la réunion ministérielle sur la grande muraille ouverte mercredi à Dakar, a été marquée par les travaux des experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille Verte et des structures nationales.

    La session extraordinaire du Conseil des ministres de la grande Muraille verte a clôturé cette rencontre.  

    Projet phare de l’Union Africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    AB/FKS/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Bakel : le PAREC-CC veut améliorer les conditions de vie des communautés

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Bakel : le PAREC-CC veut améliorer les conditions de vie des communautés

    Bakel, 8 fév (APS) – Le projet d’amélioration de la résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatiques (PAREC-CC) veut apporter des solutions à la dégradations des sols et améliorer les conditions de vie des communautés, a indiqué son Coordonnateur national.

     » »Dans le tracé de la Grande muraille verte, nous avons une forte pauvreté, des sols fortement dégradés, des conditions de vie et d’existences très difficiles. Ce projet vient en appui à l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte pour pouvoir inverser les tendances négatives notées sur ce tracé », a déclaré Ibrahima Sall, vendredi, à Bakel (Est).

    Il s’entretenait avec des journalistes après une visite des périmètres maraîchers du secteur des eaux et forêts et du centre de formation professionnel (CFP2) de Bakel.

    Sous la tutelle de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte (ASERGMV), le PAREC-CC, présent à Bakel depuis 2022, vise à réduire les vulnérabilités au changement climatique.

    « Le département de Bakel fait partie du tracé de la grande muraille verte. Ici nous faisons avec nos deux piliers c’est-à-dire la résilience économique et la résilience écologique », a révélé Ibrahima Sall.

    « En termes de résilience économique, nous avons mis en place une ferme agricole communautaire intégrée à Bema de 20 ha. Nous aidons 13 villages que polarise la ferme à mener des activités maraîchers », a souligné M. Sall.

    Pour la résilience écologique, il a déclaré que le projet travaille à restaurer des terres dégradées, annonçant qu’ils vont bientôt réhabiliter 500 ha de terres dans le département.

    Ibrahima Sall s’est réjoui des activités maraîchères menées par des jeunes de manière communautaire et individuelle en parlant d’un programme « champs-écoles-paysans ».

    « Nous ne voulons pas des paysans, mais des agriculteurs qui vont transformer le Sénégal. Si nous voulons que les jeunes vivent de ce métier, nous devons les former. Avec le programme champs-écoles-paysans, les jeunes auront des formations pratiques où ils vont apprendre sur toute la chaîne de valeur », a fait savoir M. Sall.

    Le PAREC-CC est appuyé par la coopération canadienne et de la FAO.

    AND/ABD/FKS/OID

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Ousmane Sonko : « Le programme de la grande Muraille verte est une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques »

    Dakar, 7 fév (APS) – Le programme de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV), constitue ‘’une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques » des Etats membres, a déclaré vendredi à Dakar,  le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’Ce programme représente, dans un Sahel confronté à une croissance démographique rapide et une jeunesse en quête de perspectives durables, une réponse concrète aux défis migratoires et socio-économiques qui nous interpellent’’, a dit le Premier ministre.

    Il s’exprimait ainsi à l’ouverture officielle de la session extraordinaire du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte (APGMV), co-organisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie. Cette réunion est essentiellement consacrée à la validation de l’audit institutionnel, organisationnel et technique de l’APGMV et des structures nationales.

    Il a indiqué que l’APGMV vise dans le cadre de son programme ‘’à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées dans les 11 pays membres, assurer la séquestration de 250 millions de tonnes de carbone et créer 10 millions d’emplois verts d’ici 2030’’.

    Il a souligné que la grande Muraille verte (GMV) est ‘’une des premières initiatives internationales sur l’environnement et la gestion des terres’’, approuvée par l’Union africaine en 2007. Elle rassemble des pays africains et des partenaires internationaux et est conçue pour lutter contre les effets du changement climatique et la désertification en Afrique, a-t-il ajouté.

    Il estime que ce programme est d’autant plus important que dans les pays concernés, la dégradation des sols entraîne une régression annuelle de près de 3% de la production agricole. ‘’Ce qui compromet la sécurité alimentaire et accroît la vulnérabilité des populations, en particulier dans les zones rurales’’, fait-il remarquer.

    Ousmane Sonko a indiqué que pour permettre à l’APGMV d’atteindre ses ambitions, ‘’il est impératif de redéfinir ses missions’’.

    ‘’Elle doit être adossée à une structure capable non seulement de coordonner, mais également d’orienter, de rechercher des financements, d’assurer le suivi-évaluation des résultats attendus et de renforcer au besoin les capacités d’intervention des agences nationales afin d’atteindre les objectifs’’, a expliqué  le chef du gouvernement sénégalais.

    S’adressant aux ministres de l’Environnement de la Mauritanie, du Mali, du Nigeria et du Sénégal, présents à cette session, il leur a demandé d’être des interprètes auprès des chefs d’État et chefs de gouvernement sur ‘’les maux qui gangrènent aujourd’hui le bon fonctionnement de l’agence’’.

    Parmi ces maux, il a principalement cité ‘’l’insuffisance en ressources humaines qui découle d’un mécanisme de financement défaillant et dont le premier facteur est lié au fait que les États ne sont pas à jour de leurs cotisations’’.

    A ce sujet, il a souligné que d’après ses informations, ‘’seule la Mauritanie est aujourd’hui à jour de ses cotisations. Nous lui en félicitons’’. ‘’Le Sénégal, mon pays, est en retard d’une cotisation. Je crois et je peux m’engager ici au nom du gouvernement que cet arriéré sera épongé dans les plus brefs délais’’, a-t-il assuré.

    Concernant les défis institutionnels et organisationnels relevés par l’audit de l’APGMV, il a pointé du doigt l’irrégularité des réunions statutaires de la conférence des présidents qui ne s’est plus tenue depuis 2022.  ‘’Ceci, a-t-il déploré, a eu comme conséquence la continuité de la présidence nigériane alors que le témoin devait être passé au Mali depuis 2023’’. `

     Face à cette situation, Ousmane Sonko estime que ‘’l’urgence est de travailler à régler rapidement toutes ces questions qui ne relèvent que de la volonté des États’’.

    ‘’J’insiste sur cela, parce que c’est l’un de nos problèmes ici en Afrique, particulièrement. Nous ne devons pas continuer à fonctionner selon les mêmes canaux, c’est-à-dire faire en un mois ce qui aurait dû être fait en un jour’’, a-t-il fait valoir.

    L’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD.

    Projet phare de l’Union africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    Ouvert mercredi à Dakar, ce sommet a enregistré du 5 au 7 février une réunion d’experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte et des structures nationales.

    La réunion du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande muraille verte, tenue ce vendredi, sous la présidence du Premier sénégalais, Ousmane Sonko, a clôturé  les travaux de cette rencontre.

    MT/AB/ASG