Catégorie : environnement

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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Lancement officiel des travaux de deux infrastructures hydrauliques à Richard-Toll 

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-HYDRAULIQUE / Lancement officiel des travaux de deux infrastructures hydrauliques à Richard-Toll 

    Richard-Toll, 7 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a lancé, vendredi, les travaux de construction d’une usine de traitement et d’un château d’eau à Richard-Toll qui vont renforcer l’alimentation en eau potable dans le nord.

     »Nous sommes réunis aujourd’hui à Richard-Toll pour procéder au lancement de l’usine de traitement de la station d’eau potable et d’un château d’eau, qui vont améliorer les conditions de distribution dans la ville’’, a expliqué le ministre.

    M. Dièye s’exprimait lors de lors de la cérémonie de lancement des travaux, en présence du gouverneur de Saint-Louis, Al Hassan Sall, du Directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et de plusieurs élus locaux.

    L’usine de traitement va fournir à la ville 14 000 m³ d’eau supplémentaire par jour. Ce volume vient s’ajouter au 4000m³ déjà disponibles et distribués par trois châteaux d’eau d’une capacité cumulée de 1100m³/ par jour.

    Ces deux ouvrages vont ‘’régler définitivement » le problème lancinant auquel sont confrontés les populations, a dit M. Dièye, soulignant que la réalisation de ces infrastructures permettra de ‘’répondre favorablement aux besoins  en eau d’une population qui ne cesse de croître ces dernières années.

    Une situation qui a d’ailleurs été à l’origine des problèmes d’eau récurrents enregistrés dans la ville d’après Cheikh Tidiane Dièye.

    ‘’Notre ambition est de faire en sorte que les demandes des populations en eau potable soient satisfaites, à l’horizon 2050’’, a-t-il dit.

    Outre cette production, Cheikh Tidiane Dièye annonce l’installation d’un dispositif avec un réseau de 91 km de long qui va faciliter l’accès à l’eau aux populations des localités environnantes.

    OG/AT/SKS/OID/ASB

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Grande muraille verte : des préoccupations à examiner décelées par l’audit institutionnel et organisationnel

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Grande muraille verte : des préoccupations à examiner décelées par l’audit institutionnel et organisationnel

    Dakar, 6 fev (APS) – Les résultats de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) ont révélé un certain nombre de préoccupations à examiner, a indiqué, jeudi, le ministre sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    Parmi ces préoccupations figurent le modèle de financement durable et les ajustements juridiques nécessaires pour consolider le cadre opérationnel et statutaire de cette initiative panafricaine, a-t-il précisé.

    ‘’Ces préoccupations méritent que nous nous y penchions par un examen approfondi afin de doter l’initiative de mécanismes de coordination, d’harmonisation des actions et d’appui à la mobilisation des ressources’’, a insisté le ministre.

    Daouda Ngom intervenait à l’ouverture des travaux du Comité technique des experts chargés d’examiner les conclusions et recommandations de l’audit institutionnel et organisationnel de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte et des structures nationales.

    Coorganisée par le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, ce sommet de Dakar se déroule du 5 au 7 février avec une réunion des experts. La réunion du Conseil des ministres de l’Agence panafricaine de la grande Muraille verte qui mettra un terme à ce sommet, se tiendra vendredi.

    Il a indiqué que  »le modèle financement durable de la l’Agence doit inclure les contributions des États membres, des partenaires techniques et financiers et des initiatives privées ».

    ‘’Parmi les préoccupations à revoir, a-t-il ajouté, figurent également la définition des niches stratégiques permettant d’optimiser les services offerts par l’Agence, entre autres, le financement carbone et les projets de reforestation.’’

     ‘’Il y a aussi la reformulation des mandats pour garantir une meilleure clarté et un alignement institutionnel, à la fois pour l’Agence panafricaine et les structures nationales et le nouveau schéma institutionnel et organisationnel proposé pour répondre aux exigences modernes de gouvernance et de performance’’, a-t-il ajouté.

    Douada Ngom a indiqué qu’il est attendu de ces deux jours de réunion des experts ‘’la validation des rapports provisoires produits, une proposition d’une feuille de route pour leur mise en œuvre et enfin, une proposition de recommandations à soumettre aux ministres en charge de la grande Muraille verte des États membres’’.

    ‘’Ces propositions et recommandations, selon lui, permettront de surmonter les faiblesses organisationnelles notées afin de mieux mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre de cette ambitieuse initiative.’’

    Il a invité les experts à exploiter et analyser avec toute la rigueur qui sied les documents soumis à leur attention.

    ‘’Nous, les ministres, attendons de vous, experts, des propositions et recommandations objectives sur les contributions statutaires et le renouvellement des mandats des instances dirigeantes de l’APGMV’’, a-t-il lancé.

    L’Agence panafricaine de la grande Muraille verte (APGMV) a été créée le 17 juin 2010 à N’Djamena, au Tchad, sous l’égide de l’Union africaine et de la CEN-SAD.

    ‘’Cette initiative, un maillon essentiel au développement durable de notre continent, a fait du chemin depuis et baigne, aujourd’hui, dans des incertitudes qui ont valu la nécessité de procéder à un audit institutionnel et organisationnel, pour tenter d’ouvrir des perspectives meilleures’’, a expliqué le ministre.

    L’audit est financé par la Banque africaine de développement (BAD).

    Daouda Ngom a assuré que le Sénégal, en tant que pays facilitateur et catalyseur, ne ménagera aucun effort pour l’expression et la valorisation des potentialités de la grande Muraille verte.

    Il a réitéré  »l’engagement du gouvernement du Sénégal à soutenir pleinement » cette initiative.

    Dr Sékouna Diatta, Directeur général de l’Agence sénégalaise de reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV), a estimé que cette session organisée avec le soutien de partenaires tels que la BAD, et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), est ‘’une avancée majeure dans la vie de l’Agence panafricaine’’.

    Projet phare de l’Union africaine, la grande Muraille verte est une initiative qui vise à réhabiliter les écosystèmes dégradés, promouvoir une agriculture durable, renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et lutter efficacement contre les effets négatifs de la désertification et du changement climatique.

    MT/AB/ASG/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Cheikh Tidiane Dièye lance les travaux de construction d’un château d’eau à Mpal

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Cheikh Tidiane Dièye lance les travaux de construction d’un château d’eau à Mpal

    Mpal (Saint-Louis), 6 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA), Cheikh Tidiane Dièye, a lancé, jeudi, les travaux de construction d’un deuxième château d’eau à Mpal, une commune du département de Saint-Louis, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes réunis ici à Mpal pour procéder au lancement des travaux de réalisation d’un nouveau forage, d’un ouvrage hydraulique d’une importance majeure (…)’’, a-t-il déclaré.

    Cet ouvrage hydraulique ‘’nous permettra de passer d’une capacité de 800 m3’’ à 2000 m3, portant ainsi à 2800 m3 la production en eau des deux forages.

    Ceux-ci vont alimenter la zone allant de Ndiock Sall en passant par Mpal, Fass Ngom, Gandon, jusqu’à Rao, Saint-Louis et Gandiol.

    Cheikh Tidiane Dièye souligne que ‘’c’est un ouvrage d’une très grande importance’’ et ‘’dont le coût est estimé à un peu moins de 2 milliards de francs CFA’’. Sa réalisation ‘’permettra effectivement de régler définitivement les problèmes d’accès à l’eau potable’’, a-t-il rassuré.

    Le maire de la commune de Mpal, Mor Guèye Gaye, soutient que ‘’la construction de ce château d’eau d’une capacité de 2000 m3 est appréciée par la population de Mpal à sa juste valeur’’.

    ‘’Nous osons espérer que la réalisation de ce château d’eau va permettre d’assurer un approvisionnement correct de l’eau dans cette cité religieuse’’, a-t-il souligné.

    Il a par ailleurs remercié les plus hautes autorités de ce pays, notamment le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Le président du conseil départemental de Saint-Louis, Moustapha Mbaye, s’est dit également heureux de prendre part à cette activité de lancement des travaux du château d’eau de Mpal.

    Les travaux seront réalisés par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), selon une note transmise à l’APS. Ils sont destinés à améliorer l’accès à l’eau potable des localités concernées.

    Ce château d’eau de 2000 m3 améliorera la desserte en eau potable des cités religieuses de Mpal et Fass Ngom, Gandon et Gandiole, renseigne la même note.

    Entre autres, la cérémonie de lancement a enregistré la présence du gouverneur de la région de Saint-Louis, Al Hassan Sall, du préfet du département éponyme, Abou Sow.

    CGD/ASG/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Bureau de mise à niveau des entreprises lance un projet d’animation des initiatives de promotion des industries propres

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Bureau de mise à niveau des entreprises lance un projet d’animation des initiatives de promotion des industries propres

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) du Sénégal a procédé, jeudi, à Dakar, au lancement du projet d’animation de son centre de production propre (CPP), qui est chargé de ‘’promouvoir le partage de bonnes pratiques et le transfert de technologies durables’’ en matière de développement des industries propres.

    Le BMN s’est lancé dans cette initiative avec l’aide de la Fondation africaine pour le climat, laquelle, créée en 2020, se présente comme ‘’le premier intégrateur stratégique dirigé par des Africains et travaillant à la jonction du changement climatique et du développement’’.

    Le CPP a pour mission de ‘’renforcer les capacités des experts nationaux, des entreprises et des institutions financières’’, de fournir une ‘’assistance technique’’ aussi aux petites et moyennes entreprises.

    Le Bureau de mise à niveau des entreprises du Sénégal rappelle avoir intégré le Réseau mondial des centres de production propre depuis 2014.

    Il a signé un accord de financement avec la Fondation africaine pour le climat.

    Lamine Cissé, le représentant au Sénégal de la Fondation africaine pour le climat

    Le renforcement des capacités des entreprises et des acteurs institutionnels – auquel contribuera le CPP – portera sur l’économie circulaire, les exigences du marché carbone et de la finance durable, l’efficacité énergétique et le développement de projets d’énergie solaire.

    Les industries propres, celles qui polluent très peu, sont une opportunité pour qui veut renforcer sa résilience face aux changements climatiques, a rappelé la directrice du changement climatique, de la transition écologique et du financement vert au ministère sénégalais de l’Environnement et de la Transition écologique, Madeleine Diouf Sarr.

    ‘’Le Sénégal est un pays vulnérable, qui s’active sans cesse dans la mise en œuvre de solutions de résilience face aux conséquences des évènements désastreux causés par les changements climatiques. Et les industries propres sont, pour nous, une opportunité pour renforcer la résilience face aux changements climatiques’’, a dit Mme Sarr en intervenant à la cérémonie de lancement du projet d’animation du CPP.

    Fatou Dyana Ba, la directrice du Bureau de mise à niveau des entreprises

    ‘’Notre vision […] est celle d’une transition juste et inclusive, qui contribue au développement durable du pays, tout en créant des opportunités économiques pour nos entreprises et nos communautés’’, a expliqué Lamine Cissé, le représentant au Sénégal de la Fondation africaine pour le climat.

    Le renforcement des capacités des entreprises sénégalaises portera sur les exigences du marché carbone et le développement de projets d’énergie solaire, selon M. Cissé.

    ‘’Ce projet [vient] renforcer le leadership du pays en matière de transition industrielle verte et durable’’, a-t-il assuré.

    Fatou Dyana Ba, la directrice générale du BMN, a tenu à rappeler que l’organisme public chargé de la mise à niveau des entreprises ‘’mène depuis 2010 des actions de promotion […] du développement durable, à travers plusieurs activités et un certain nombre de programmes’’.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL -ASSAINISSEMENT-SOCIETE-PROFIL / Kany Touré, la passion de la propreté

    SENEGAL -ASSAINISSEMENT-SOCIETE-PROFIL / Kany Touré, la passion de la propreté

    Kaffrine, 6 fév (APS) – Kany Touré, sexagénaire, a marqué les esprits à Kaffrine où elle était le symbole de la propreté pendant plusieurs années. Les journées de nettoiement initiées par les nouvelles autorités sont, pour elle, « un rêve qui s’est réalisé ».

    Assise dans sa chambre soigneusement bien rangée, dans sa tenue « taille basse » jaune et noire, Kany Touré a pris sa « retraite » après de bons et loyaux services de nettoiement de certains quartiers de Kaffrine (centre). La sexagénaire, le foulard bien ajusté sur la tête, ne tient plus, elle qui fait partie de ces vieilles dames balayant les devantures de maisons aux premières heures de la matinée. Au quartier Kaffrine 2 sud, et au-delà, son nom y résonne comme « Madame propreté ». Elle revendique d’ailleurs en être la « gardienne ».

    « Balayer et nettoyer les rues de mon quartier relève juste d’une passion et d’une mission que Dieu m’a confiées sur terre et dont je me suis acquittée avec dévouement pendant plusieurs années », a-t-elle dit à l’APS. Elle dit se consacrer actuellement à son petit commerce pour entretenir sa famille.

    Toutefois, cette dame de teint clair et de petite taille, dit avoir fait plus de 15 ans de bénévolat dans le nettoiement de son quartier et d’autres de la commune de Kaffrine. « Entre la propreté et moi, c’est une longue histoire d’amour, un devoir et une mission que j’accomplissais depuis ma tendre enfance », a-t-elle insisté. « Au début, a expliqué Kany Touré, je nettoyais la cour de notre maison puisque j’ai été ainsi éduquée par ma mère, c’est-à-dire à balayer la maison tôt le matin, laver les ustensiles et autres équipements ménagers ». Selon elle, avec le temps, débarrasser les ordures est devenu « une habitude » et « une passion ». « Je suis devenue une personne qui n’aime pas voir de la saleté dans son cadre de vie », exulte, sourire aux lèvres, la veuve.

     Des reptiles dans les ordures

    Sa passion pour la propreté grandissant, elle s’attaque aux lieux transformés en dépôts sauvages d’ordures. « Puisque je me levais chaque jour pour nettoyer et balayer les rues du quartier, tous les habitants du quartier pensaient que j’étais devenue folle. Heureusement le regard des autres ne m’a jamais dévié de cette mission », a-t-elle fait valoir. Avec son râteau, il ratisse large pour nettoyer les dépôts sauvages et même le terrain du quartier dédié aux enfants ainsi que la gare ferroviaire de Kaffrine.

    « Je débarrassais également les allées des ordures pour libérer le passage », a-t-elle ajouté, relevant que parfois elle allait jusqu’à monter la garde sur les voies nettoyées pour « surveiller les gens tout en les sensibilisant sur l’importance de participer à l’amélioration du cadre de vie ».

    Kany Touré ne ramassait pas que des ordures. « Je m’efforçais de nettoyer les ordures le jour et de les incinérer la nuit, parfois au risque de ma vie avec les reptiles qui sortaient des tas d’ordures en flammes. Mais ma passion était mon arme de résistance », a-t-elle encore souligné.

    Elle est convaincue que cette mission doit être collective pour être pérenne. « Tout citoyen doit participer au développement de sa ville par tous les moyens. C’est de cette manière que l’on arrive à rendre nos cadres de vie propres et accueillants », a-t-elle ajouté, exprimant sa fierté d’avoir rendu aujourd’hui certains espaces de son quartier « fréquentables au grand bonheur des habitants ».

     « J’ai refusé d’être décorée »

    Elle s’est également réjouie de constater que les habitants de son quartier ont finalement accepté et compris « la sincérité de son amour » pour la propreté. Elle rappelle qu’un jour, l’ancien maire de Kaffrine, Abdoulaye Wilane, est venu le trouver sur les lieux pour l’encourager et le féliciter. « Il m’a offert par la suite des chaussures et des gants de protection pour m’appuyer dans ma mission. Je remercie infiniment, l’ancien maire, qui ne cesse de m’assister encore en tant que veuve et citoyenne qui a fait de la propreté de Kaffrine son combat premier », a-t-elle souligné.

    Kany Touré dit être dans la vie une personne qui aime l’humilité et la sobriété. Un trait de caractère de sa personnalité. La preuve : « A un moment donné, des gens avaient voulu me décorer publiquement pour services rendus à la communauté, mais j’ai refusé », a-t-elle dit. Elle précise que la seule décoration qu’elle a acceptée de sa vie à Kaffrine vient d’une association de son quartier, qui lui a offert une photo de son marabout, Serigne Babacar Sy. « J’étais très contente », a ajouté cette mère d’une unique fille âgée d’une vingtaine d’années, en stage dans un poste de santé de la zone.

    « Toutefois, dit-elle, j’ai pu bénéficier, grâce à mon engagement, d’un recrutement de l’Unité de coordination et de gestion des ordures (UCG), devenue la Société nationale de gestion intégrée des ordures (SONAGED) ».

    Kany Touré se félicite de l’initiative présidentielle dénommée Setal sunu reew. « Aujourd’hui, mon rêve, s’est transformé en réalité, avec ces journées de nettoiement initiées par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Les gens de mon quartier, même les femmes, commencent maintenant à changer de comportement en nettoyant les rues et en travaillant pour la propreté avec la SONAGED », a-t-elle indiqué. Selon ses voisins, Kany Touré, reste « une femme engagée pour la propreté ».

    Pour ses voisins, elle a, par son engagement, « inspiré plusieurs générations », notamment les femmes. « Elle mérite d’être accompagnée par les autorités d’être portée en icône à Kaffrine », ont-ils plaidé.

    CTS/AB/HK/OID

     

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 5 février 2025

    Dakar, 5 fév (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations qui se sont mobilisées lors de la 9ème édition des Journées « Setal Sunu Réew ». Il a ensuite demandé au Gouvernement de procéder à une évaluation générale de la mise en oeuvre du concept « Setal Sunu Réew » et de son appropriation durable par les populations. Il convient notamment d’intégrer davantage les cibles scolaires prioritaires, les élèves (des écoles et daara), mais également les conseils et associations de quartier soutenus par la mobilisation permanente des structures et services publics tels que la SONAGED et de toutes les bonnes volontés.

    Le Sénégal doit promouvoir une culture de propreté et de préservation du cadre de vie. Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de lui proposer un nouveau format de la Journée nationale de mobilisation citoyenne qui sera lancé lors des festivités du 04 avril 2025, marquant le 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Ce nouveau format d’engagement citoyen doit constituer un axe majeur du Programme national de Promotion de la Citoyenneté placé sous la coordination du Premier Ministre.

    Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du rôle de l’enseignant et de l’école dans le renforcement de la citoyenneté et de la construction nationale. La matérialisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère repose sur un engagement patriotique exemplaire en particulier dans l’espace scolaire. Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et au Ministre de la Formation professionnelle et technique de travailler avec tous les acteurs de la communauté éducative et le Ministère des Forces armées pour renforcer l’instruction civique dans les curricula et la vulgarisation des valeurs de discipline, de solidarité et d’excellence dans le système éducatif. Il a exhorté le Gouvernement à veiller au fonctionnement optimal des établissements scolaires et au renforcement permanent de l’encadrement des élèves et apprenants dans le contexte du développement du numérique et de l’Intelligence artificielle.

    Le Président de la République a rendu un hommage particulier à toutes les générations d’enseignants qui ont oeuvré sans relâche pour asseoir la formation de qualité des élèves et contribuer au rayonnement de notre système éducatif. Il a magnifié le rôle primordial et la place fondamentale des enseignants dans la valorisation du capital humain national. La Nation reconnaissante, va d’ailleurs organiser, le 06 février 2025, sous l’égide du Ministère de l’Education nationale, la cérémonie de remise du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant que le Président de la République présidera.

    Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil pour saluer le travail remarquable des hommes de Lettres ainsi que la vitalité de la production littéraire nationale dans tous les domaines. Ce qui constitue un patrimoine inestimable pour le Sénégal. En sa qualité de Premier protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de promouvoir le livre et la lecture dans le système éducatif et dans l’enseignement supérieur. A cet effet, il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et au Secrétaire d’Etat à la Culture, en relation avec les Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et technique, de l’Enseignement supérieur, des Collectivités territoriales, de la Communication et du Numérique, d’accentuer les efforts en matière de promotion du livre et de la lecture, notamment des publications nationales et africaines. Il a aussi indiqué l’urgence de restructurer et de renforcer le Fonds d’aide à l’édition et de développer une politique innovante de modernisation des bibliothèques et salles de lecture dans les établissements scolaires, universitaires et d’enseignement supérieur, à la lumière des opportunités et innovations du numérique favorisant l’essor du livre numérique. Il a, par ailleurs, invité le Ministre en charge de la Culture à mobiliser l’assistance et les partenariats nécessaires afin de mieux accompagner les associations d’écrivains. Ces organisations, d’utilité publique, doivent être davantage impliquées dans la mise en oeuvre des politiques publiques notamment celles culturelles relevant de l’Agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Il a demandé au Ministre et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture de préparer, avec l’ensemble des hommes de Lettres du Sénégal, l’organisation, en fin juin 2025, d’un Forum national sur le livre et la lecture avec la participation de toutes les parties prenantes.

    L’ancrage de l’économie sociale et solidaire dans la vie nationale demeure un facteur de mobilisation des populations et un puissant catalyseur de succès dans la mise en oeuvre des politiques publiques. C’est dire que la politique nationale en la matière doit favoriser la transformation des systèmes de production et de financement mais également l’intensification de la création d’activités génératrices de revenus et d’emplois durables et décents dans toutes les localités du pays. A cet effet, le Président de la République a invité le Premier Ministre à tenir, d’ici fin mars 2025, un Conseil interministériel sur l’économie sociale et solidaire afin de proposer une nouvelle feuille de route ambitieuse. Il a aussi indiqué au Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, la nécessité de poursuivre les actions visant l’accélération des procédures d’obtention des agréments. Les réformes pour le développement des coopératives agricoles et paysannes initiées par le Ministre de l’Agriculture et le Secrétaire d’Etat chargé des organisations paysannes doivent aussi être soutenues.

    Enfin, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et l’ensemble du Gouvernement pour toutes les diligences accomplies ayant permis le lancement, le lundi 3 février 2025, à Fass Touré, dans le département de Kébémer, de la phase 2 de l’important projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation d’une étape essentielle des travaux de mise en oeuvre opérationnelle de l’Agenda Sénégal 2050, à savoir l’élaboration de la liste des projets, programmes et réformes de la période 2025-2029, soumise à la validation de Monsieur le Président de la République.

    Le travail de déclinaison stratégique a abouti à un portefeuille global de deux cents soixante-seize (276) projets et programmes, dont soixante (60) considérés comme prioritaires, ainsi qu’à une quarantaine de réformes structurelles à entreprendre. Il a relevé le défi majeur que constitue la mise en oeuvre agile et structurée de cet agenda.

    Dans ce sillage, le Premier Ministre a relevé l’articulation à assurer avec environ cinq cents (500) projets et programmes en cours. Ce nombre est ressorti des travaux qu’il avait demandé de mener avant toute dépense d’investissement sur le premier trimestre 2025. À l’analyse de ces projets par le Groupe de travail, il ressort des constats préoccupants relatifs à certains projets, notamment :

    – une durée de vie supérieure à cinq voire dix ans ;

    – de faibles taux de réalisation inférieurs à 20% malgré une longue durée d’implantation ;

    – l’inexistence de dépenses d’investissement au profit de charges de fonctionnement ;

    – le chevauchement d’objectifs sur plusieurs ministères ;

    – l’absence de reporting régulier à la tutelle technique pour des projets opérés par des entités du secteur parapublic.

    Le Premier Ministre a ainsi demandé au Groupe de travail de poursuivre ses analyses en proposant des mesures de rationalisation, notamment des fusions dans les projets et programmes du plan quinquennal 2025-2029 et des suppressions.

    Enfin, le Premier Ministre a invité le Ministre des Finances et du Budget à veiller au strict respect, par les liquidateurs du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), du dispositif juridique régissant les modalités de liquidation de ces entités. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre, en relation avec ses collègues chargés de la Fonction publique et du Travail et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de lui soumettre, dans les meilleurs délais, les options ouvertes en concernant le traitement de la situation du personnel.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le bilan d’étape de la préparation du pèlerinage à la Mecque édition 2025 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a présenté la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024 et le processus de révision et d’actualisation de la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) ;
    • Le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement a fait une présentation des Programmes et projets prioritaires 2025-2029.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :

    • Monsieur Moustapha NDOUR, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 514 533/C, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Mali, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Frank-Walter STEINMEIER, Président de la République fédérale d’Allemagne, en remplacement de MonsieurCheikh Tidiane SALL, appelé à d’autres fonctions ;
    • MonsieurIbrahima SECK, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde 518 954/D, précédemment Premier conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Malaisie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal à Oman, auprès de Sa Majesté Haitham Bin TARIQ Al Saïd, Sultan d’Oman, en remplacement de Monsieur Serigne Aliou DEME.

    Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce:

    • Monsieur Seydina Aboubacar Sadikh NDIAYE, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule 604457/D, Conseiller spécial à la Primature, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce, en remplacement de Monsieur Makhtar LAKH.
    • Monsieur Assane Diankha, Commissaire aux Enquêtes économiques, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Ndèye Oumou NDIAYE.

    Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :

    • Monsieur Babacar GUEYE, Professeur de classe exceptionnelle, Spécialiste du Droit de la mer, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), en remplacement de Madame Sokhna BENGA appelée à d’autres fonctions.

    Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :

    • Monsieur Gade Kounta, Ingénieur en Génie civil, manager des infrastructures publiques, est nommé Coordonnateur national du Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC), en remplacement de Monsieur Cheikh DIOP.
    • Monsieur Serigne NDIAYE, Ingénieur des grands travaux, génie civil, est nommé Coordonnateur national du Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES), en remplacement de Madame Aissatou Diokhané Sow.

    Au titre du Ministère dela Communication, des Télécommunications et du Numérique

    • Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel des Télécoms (FDSUT), en remplacement de Monsieur Serigne Abdoul Ahad Ndiaye ;
    • Monsieur Boubacar Roger THIAM, Expert en Ingénierie financière et Data Science, est nommé Directeur de la Promotion de l’Economie numérique et du Partenariat, en remplacement de Madame Bitilokho Ndiaye.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique

    Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SÉNÉGAL–HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Cheikh Tidiane Dièye va lancer les travaux de construction d’ouvrages d’alimentation en eau potable

    SÉNÉGAL–HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Cheikh Tidiane Dièye va lancer les travaux de construction d’ouvrages d’alimentation en eau potable

    Saint-Louis, 5 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA), Cheikh Tidiane Dièye, va lancer, jeudi et vendredi, des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la région de Saint-Louis (nord), notamment dans la commune de Mpal et l’Île de Saint-Louis, a appris l’Aps.

     »Dans le cadre du projet de renforcement de l’alimentation en eau potable dans la région de Saint-Louis, monsieur le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, procédera au lancement des travaux de construction du château d’eau de la commune de Mpal, le jeudi 6 février 2025 à partir de 10 heures 30’’, indique une note de la gouvernance de Saint-Louis transmise à l’APS.

    Le ministre en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement procédera au lancement des travaux de construction de deux châteaux d’eau sur l’Île de Saint-Louis le même jour à partir de 16 heures 30, à côté du site abritant les deux anciens châteaux d’eau, poursuit la même source.

    Cheikh Tidiane Dièye va également lancer les travaux du nouveau système de renforcement de l’alimentation en eau potable de Richard-Toll, le vendredi 7 février à partir de 10 heures 30. 

    CGD/AMD/ABB/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Cheikh Tidiane Dièye à Richard-Toll, vendredi, pour lancer les travaux de deux infrastructures hydrauliques

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Cheikh Tidiane Dièye à Richard-Toll, vendredi, pour lancer les travaux de deux infrastructures hydrauliques

    Richard-Toll, 5 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, va lancer, vendredi, les travaux de construction d’une usine de traitement et d’un château d’eau à Richard-Toll, dans le cadre des ‘’48 heures de l’eau potable dans le nord’’, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    L’usine de traitement apportera des volumes d’eau supplémentaires évalués à 14 000 m3/j aux populations de Richard-Toll et de Rosso, selon la même source.

    Grâce au château d’eau, les usagers verront la capacité de stockage augmenter de 2500 m3. Le réseau, qui sera aussi renforcé permettra de connecter de nouveaux quartiers de Richard-Toll.

    Cette cérémonie intervient après le lancement, à Kolda, le 18 janvier 2025, du Programme national de branchements sociaux au nombre, 39 000 au total, et des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable.

    OG/AT/OID/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVENTION / Réchauffement climatique: des acteurs non étatiques outillés pour la mise en œuvre du JETP  

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PREVENTION / Réchauffement climatique: des acteurs non étatiques outillés pour la mise en œuvre du JETP  

    Dakar, 5 fév (APS) – Des acteurs non étatiques ont bénéficié mercredi d’un renforcement de capacités pour la mise en œuvre du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP) au Sénégal, une initiative majeure du gouvernement initiée pour lutter contre le réchauffement climatique.

     »Les acteurs non étatiques (société civile, organisations communautaires, presse, etc.), en raison de leur implication auprès des communautés, peuvent jouer un rôle essentiel pour garantir une mise en œuvre inclusive, efficace et durable, du JETP au Sénégal », a dit Fatima Diallo, directrice exécutive du Centre de recherche et d’action sur les droits économiques, sociaux et culturels (Cradesc), à l’initiative de cette session de formation.

    Elle s’exprimait lors du lancement officiel du projet de renforcement des capacités des acteurs non étatiques pour la mise en œuvre du Partenariat pour une Transition Energétique Juste (JETP) au Sénégal.

     »Il est essentiel d’impliquer ces acteurs pour lutter contre le changement climatique, à travers une transition énergétique juste et équitable », a-t-elle soutenu. 

    Elle a souligné que les défis en matière de transition énergétique au Sénégal sont entre autres liés au problème d’accès au financement, au développement des capacités locales à mener des projets d’énergie renouvelable, au transfert de compétences, et à la formation.

     »A cela s’ajoute la difficulté de garantir l’accès à l’électrification à toute la population sénégalaise à partir des projets développés dans ce secteur », a relevé Mme Diallo, faisant allusion à  »l’écart entre le taux d’électrification en zone urbaine et rurale ».

    Yaye Catherine Diop, coordonnatrice de la cellule transition énergétique du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, a assuré que dans le cadre de la mise en œuvre du JETP,  »l’accent sera forcément mis en zone rurale pour permettre de corriger ces disparités, parce qu’on parle de transition juste’’.

    Elle a indiqué que le JETP est un projet majeur pour le gouvernement du Sénégal mais également, pour les populations sénégalaises.

     »Du côté de l’Etat du Sénégal, il va accroître la contribution des énergies renouvelables à 40% du mix énergétique d’ici 2030 », a-t-elle souligné, relevant que  »le mix énergétique du Sénégal est aujourd’hui à environ 30% ». 

     »Au profit des populations sénégalaises, ce programme va augmenter l’accès universel à l’énergie dans le pays, avec l’objectif d’atteindre 100% d’accès universel à l’énergie à l’horizon 2029, conformément à l’agenda national de transformation Sénégal 2050’’, a-t-elle ajouté.

    Il permettra par ailleurs, de suivre l’impact des projets développés pour les populations sénégalaises, a-t-elle encore relevé, annonçant qu’un consultant a été recruté par appel d’offres pour appuyer l’ élaboration  d’un plan d’investissement du JETP.

     »Ce dernier, a-t-elle indiqué, a commencé ses travaux depuis le mois de juillet 2024 et doit livrer ce plan d’investissement du JETP, aujourd’hui, le 5 février 2025 ».

    Yaye Catherine Diop,  a assuré que ce plan d’investissement sera partagé avec toutes les parties prenantes qui représentent le comité de pilotage du JETP, dont les acteurs de la société civile.

     »Ils auront donc la possibilité de donner leurs observations sur le document d’ici la fin du mois de février, c’est à dire avant sa validation’’, a-t-elle fait valoir.

    Le partenariat pour une transition énergétique juste, a été conclu entre le Sénégal, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union Européenne pour permettre à Dakar d’atteindre 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030.

    Ce partenariat, signé le 2 juin 2023 avec des partenaires du G7 (Allemagne, France, UE, Royaume-Uni, Canada), mobilise 2,5 milliards d’euros sur 3 à 5 ans.

    NSS/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Lancement d’un projet destiné à promouvoir les bonnes pratiques agricoles

    SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / Lancement d’un projet destiné à promouvoir les bonnes pratiques agricoles

    Dakar, 4 fév (APS) – Le projet ‘’Réseau en agroécologie pour promouvoir la durabilité des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest et du Centre (RADIUS)’’ a été lancé, mardi, à Dakar.

    Le projet a été lancé lors d’un atelier par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF). Il vise à poser les bases d’une initiative régionale destinée à promouvoir des pratiques agricoles durables et renforcer la sécurité alimentaire grâce à l’agroécologie.

    ‘’Ce projet vise aussi à renforcer les capacités des acteurs du secteur agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre et développer des pratiques agroécologiques’’, a déclaré Modou Fall Guèye, directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), à l’ouverture de l’atelier de lancement.

    Financé par l’Union européenne à hauteur de 3 milliards de francs CFA, le projet RADIUS vise entre autres à accompagner la transition écologique des systèmes agricoles dans cinq pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Sénégal, et Côte d’Ivoire.

    Venu représenter le ministre de l’Environnement, M. Guèye a insisté sur l’importance d’adopter des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement, telles que l’agro écologie afin de favoriser une approche holistique de l’agriculture qui promeut la biodiversité, régénère les sols et réduit l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques.

    Moumini Savadogo, directeur exécutif du CORAF, a indiqué que le projet RADIUS incarne leur engagement pour une transition agro écologique durable en Afrique de l’Ouest et du Centre.

    ‘’Ce projet, selon lui, est une réponse claire aux défis climatiques et environnementaux qui pèsent sur nos systèmes alimentaires’’.

    M. Sawadogo estime que la mise en œuvre de ce projet, porté par des universitaires et des ONG, pourrait accélérer l’adoption des pratiques agroécologiques dans les pays concernés.

    Le directeur de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), Moustapha Guèye, a relevé que  la structure qu’il dirige a accumulé une riche expérience dans le domaine de l’agroécologie, particulièrement ces dernières années.

    Il a rappelé que l’ISRA travaille pour l’intensification agroécologique et le développement des systèmes de production efficients en ressources, résilients et inclusifs, dans le but de favoriser le développement des systèmes alimentaires territorialisés.

    Moustapha Guèye a invité à une collaboration étroite avec des institutions académiques, des centres de recherche et des ONG internationaux pour renforcer la capacité à générer des innovations adaptées aux besoins des agriculteurs.

     Il a affirmé l’engagement indéfectible de l’ISRA à accompagner la mise en œuvre de ce nouveau projet.

    Cet atelier ouvert mardi à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) prend fin mercredi. La cérémonie de lancement a enregistré la participation d’acteurs clés du secteur agricole, de chercheurs, de décideurs politiques, des organisations paysannes, ainsi que des partenaires techniques et financiers.

    AB/OID