Catégorie : Formation

  • SENEGAL-FORMATION-JEUNESSE / ‘’Sénégal 2050’’ vise la formation de 5 millions de jeunes techniciens à l’horizon 2050 (officiel)

    SENEGAL-FORMATION-JEUNESSE / ‘’Sénégal 2050’’ vise la formation de 5 millions de jeunes techniciens à l’horizon 2050 (officiel)

    Kaolack, 8 nov (APS) – Le nouveau référentiel des politiques publiques ‘’Sénégal 2050’’ vise notamment la formation qualifiante de cinq millions de jeunes techniciens à l’horizon 2050, a révélé, mercredi, Abdoulaye Sène, conseiller technique au ministère de la Formation professionnelle.

    ‘’Le référentiel +Sénégal 2050+ envisage de former cinq millions de jeunes techniciens à l’horizon 2050. Pour la Stratégie nationale de développement (SND), à l’horizon 2029, c’est 700 mille jeunes qui seront formés’’, a-t-il notamment déclaré.

    Il intervenait au cours du lancement officiel du Programme de formation professionnelle et d’insertion (PFPI). Ce lancement a eu lieu lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) présidée par le gouverneur de Kaolack (centre), Mouhamadou Moctar Watt.

    Selon Abdoulaye Sène, le PFPI entre en droite ligne des nouvelles orientations des nouvelles autorités dans le cadre desquelles la ‘’lancinante question de l’emploi des jeunes est prise en charge (…) et bien d’autres projets qui vont contribuer à l’atteinte des objectifs stratégiques’’. 

    ‘’Pour l’amélioration de l’employabilité des jeunes, l’accès équitable à la formation professionnelle et l’amélioration des produits et la qualité de la formation professionnelle, des centres d’excellence seront aménagés ou créés dans la chaîne de valeur agricole’’, a annoncé M. Sène.

    Pascaline Dieynaba Baradji Sy, directrice nationale adjointe du Centre pour le développement de l’éducation (EDC-Sénégal) pour le PFPI, précise que le programme de formation professionnelle et d’insertion ‘’concerne la tranche d’âge de 16 à 35 ans avec un focus particulier sur la chaîne de valeur agricole’’.

    ADE/ASG/ASB

  • SENEGAL-FORMATION-JEUNESSE / Cent mille jeunes ciblés par un programme de formation professionnelle et d’insertion

    SENEGAL-FORMATION-JEUNESSE / Cent mille jeunes ciblés par un programme de formation professionnelle et d’insertion

    Kaolack, 6 nov (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Mohamadou Moctar Watt, a lancé officiellement mercredi les activités du Programme de formation professionnelle et d’insertion (PFPI), qui cible 100 mille jeunes dont 70% de jeunes femmes à travers le territoire national, a constaté l’APS.

    Ce programme est le prolongement du Projet d’amélioration des performances de travail et d’entrepreneuriat au Sénégal (APTE-Sénégal).

    Mis en œuvre de 2016 à 2021, ce programme visait à institutionnaliser l’employabilité des jeunes au sein du système éducatif.

    Tenant compte des résultats « satisfaisants » constatés à l’issue des différentes évaluations du projet APTE-Sénégal, la Fondation Mastercard a mis en place une équipe multisectorielle.

    Celle-ci est composée du Centre pour le développement de l’éducation (EDC-Sénégal, en anglais), des ministères de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, chargés d’élaborer le PFPI.

    Ce projet doit intervenir dans les 14 régions du pays sur une durée de cinq ans (2023-2028). Il vient « poursuivre et amplifier » l’intervention du projet APTE-Sénégal, en accompagnant les jeunes garçons et filles, hommes et femmes, dans la transition vers l’emploi à travers le renforcement de leurs compétences entrepreneuriales.

    « Lors du dernier recensement démographique de notre pays, il est ressorti, dans les statistiques, que nous avons une population extrêmement jeune représentant plus de 50% de la population. Une population jeune, mais qui, également, manifeste beaucoup d’attentes, beaucoup de besoins », a rappelé le gouverneur de la région de Kaolack.

    Selon lui, si « beaucoup d’initiatives ont été prises au Sénégal depuis des années par l’ensemble des régimes qui se sont succédé » à la tête du pays, force est cependant de « reconnaitre qu’on n’a pas encore eu de satisfaction » dans ce domaine.

    Mohamadou Moctar Watt signale que, chaque année, entre 200 mille et 300 mille jeunes frappent aux portes du marché de l’emploi, « sans malheureusement être en mesure de justifier d’un savoir-faire, d’une compétence ».

    Pour remporter « la bataille » de l’emploi des jeunes, M. Watt soutient qu’il ne suffit pas seulement de mettre l’accent sur l’accès au financement.

     « C’est pourquoi on a décidé de changer de paradigme et de mettre l’accent sur la formation professionnelle. C’est dans ce sens qu’intervient le PFPI », a-t-il expliqué. 

    ADE/ASG/BK

  • SÉNÉGAL–POLITIQUE–FORMATION / Saint-Louis : renforcement de capacités des jeunes et des femmes sur le processus électoral 

    SÉNÉGAL–POLITIQUE–FORMATION / Saint-Louis : renforcement de capacités des jeunes et des femmes sur le processus électoral 

    Saint-Louis, 6 nov (APS) – Des femmes et des jeunes originaires des régions de Saint-Louis, Louga et Matam ont participé mercredi à un atelier de formation et de renforcement de capacités sur le processus et le cycle électoral organisé par l’Alliance pour la migration, le leadership et le développement (AMLD) en partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a constaté l’APS. 

    Organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘´Leadership politique : participation des femmes et des jeunes aux élections législatives du 17 novembre 2024’´, l’atelier porte entre autres objectifs sur la conduite de la campagne électorale ainsi que les enjeux et défis liés à la participation politique des femmes et des jeunes, indique un document remis à la presse.

    ‘´Nous sommes ici au Lycée technique André Peytavin (LTAP) pour présider un atelier sur le processus électoral. L’importance de cet atelier repose essentiellement sur le partage d’informations concernant le processus électoral mais également c’était une occasion pour nous de parler aux femmes et aux jeunes, sur l’importance du vote et la transparence dans le déroulement des opérations’´, a dit Abdou Khadre Dieylani Bâ, adjoint au préfet du département de Saint-Louis.

    L’autorité administrative s’entretenait avec journalistes  en marge de l’ouverture officielle de l’atelier de formation et de renforcement de capacités des jeunes et des femmes sur le processus électoral.

    M. Bâ a magnifié l’engagement sans faille des femmes et des jeunes, ces dernières années, dans le processus électoral mais également leur intégration dans les instances politiques.

    Aïda Mbaye Dieng, adjointe au maire de Saint-Louis, point focal de l’AMLD, a de son côté, relevé  »la pertinence » de la tenue de cet atelier.

    ´´Dans le processus électoral aujourd’hui, nous sommes en train de tout faire pour que les femmes et les jeunes soient représentatifs au niveau de ces institutions. Et pour participer, il faut comprendre. C’est pourquoi cet atelier a été organisé pour faire comprendre aux femmes et aux jeunes, le processus électoral’´, a expliqué Mme Dieng.

     La présidente de l’AMLD, Ndioro Ndiaye, a insisté dans sa prise de parole, sur le rôle important que jouent les femmes et les jeunes dans le processus électoral.

    Thiamba Seck, conseiller départemental, Papa Fara Diallo, professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger (UGB), Fara Ndiaye, président du Conseil régional de la jeunesse (CRJ) de Saint-Louis, entre autres, personnalités ont pris part à cet atelier de formation.

    Les objectifs généraux de cet atelier sont, d’informer, sensibiliser, former et renforcer les capacités des femmes et des jeunes mais aussi et surtout de convaincre les partis politiques, les leaders communautaires et autorités religieuses sur la nécessité d’améliorer la présence et la participation des femmes ainsi que des jeunes dans la vie politique du Sénégal.

    CGD/AMD/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Signature d’un partenariat entre l’AUF et la Fondation de l’innovation pour la démocratie

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Signature d’un partenariat entre l’AUF et la Fondation de l’innovation pour la démocratie

    Dakar, 31 oct (APS) – L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a signé, jeudi, une convention de partenariat avec la Fondation de l’innovation pour la démocratie dans le but de dérouler un programme de formation d’universitaires et de chercheurs désireux de s’investir dans la formulation d’enseignement de haut niveau sur la démocratie, a constaté l’APS.

    L’idée du programme d’enseignement de la démocratie est ‘’d’encourager la mise en place d’une communauté continentale d’enseignants chercheurs et d’enseignantes désireux de s’investir dans la formulation d’une offre d’enseignement de haut niveau sur la démocratie en Afrique’’, a expliqué le directeur de la Fondation, le chercheur Achille Mbembe, lors d’une rencontre avec la presse, dans les locaux de l’AUF, à Dakar.

    ‘’L’enseignement, l’apprentissage et la formation sont des leviers importants de réinvention de la démocratie en Afrique, et nous sommes là dans ce cadre pour avancer dans cette direction avec l’AUF’’, a-t-il dit.

    Selon lui, le déficit de recherches empiriques et pluridisciplinaires sur la démocratie, contribue au renforcement du sentiment selon lequel elle serait un pur objet d’importation, extérieur à l’histoire africaine et sans enracinement dans les cultures locales.

    ‘’L’objectif de la Fondation de l’innovation pour la démocratie, à travers ce programme expliqué aux journalistes, est de développer un curriculum en matière d’enseignement et d’apprentissage de la démocratie en Afrique’’, a ajouté Achille Mbembe.

    Avec le réseau d’universités partenaires de l’AUF, comme l’Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, il s’agit pour la Fondation de mettre en place un dispositif d’enseignement interuniversitaire, reposant sur la construction de coopérations et synergies à l’échelle régionale et continentale, débouchant sur l’offre de diplômes.

    Selon son directeur, la Fondation de l’innovation pour la démocratie prévoit également de mettre en place une école doctorale ouverte aux jeunes chercheurs qui veulent se spécialiser dans la recherche sur les situations de la démocratie en Afrique.

    Achille Mbembe estime qu’il manque aujourd’hui dans les grandes institutions africaines d’enseignement supérieur, des offres de formation intégrant la construction de savoir-faire et savoir-être démocratiques, la recherche et la formation sur les innovations démocratiques endogènes ou encore les traditions de pensée africaine sur la question de la démocratie.

    Le programme de formation d’universitaires et de chercheurs, actuellement dans une phase pilote, regroupe quatre universités (Dschang au Cameroun, Bouaké en Côte d’Ivoire, l’UIM à Rabat et l’UCAD à Dakar.

    Avec son réseau de près de 400 universités dans l’espace francophone, l’AUF travaillera avec la Fondation de l’innovation pour la démocratie les prochaines années pour ‘’réinventer des formations sur la démocratie’’, a indiqué sa directrice régionale pour l’Afrique, Ouidad Tebba.

    L’AUF sera ainsi l’interface avec les universités francophones pour la formation des enseignants mais aussi, pour des projets de recherche sur la démocratie.

    Créée en 2022, la Fondation de l’innovation pour la démocratie, est une organisation panafricaine à but non lucratif, basée à Johannesburg, dirigée par l’historien camerounais Achille Mbembe et présidée par le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne.

    Elle a pour mission de favoriser la production de pensées nouvelles sur la démocratie depuis les territoires africains.

    ADL/ABB/SBS

  • SENEGAL-FORMATION-SECURITE / Gouvernance sécuritaire : plus d’une vingtaine d’agents de la police reçoivent leur diplôme de Master

    SENEGAL-FORMATION-SECURITE / Gouvernance sécuritaire : plus d’une vingtaine d’agents de la police reçoivent leur diplôme de Master

    Dakar, 31 oct (APS) – Plus d’une vingtaine d’agents de la police nationale ont reçu, jeudi, à Dakar, leur diplôme de Master 2 en Gouvernance sécuritaire, Criminologie et Géopolitique en présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a constaté l’APS.

    Trois civils, Bakary Diatta, maire de Bignona, Salimata Diouf, agent à la Direction générale du renseignement extérieur (DGRE/DRN), et Malick Dièye, travailleur social, font également partie de cette cohorte.

    ‘’Ce programme de formation, d’une durée de trois ans, élaboré en partenariat avec la direction générale de la police nationale, s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les compétences des fonctionnaires pour qu’ils puissent répondre aux défis sécuritaires actuels’’, a indiqué la directrice de la formation de la Police nationale, Saly Diouf.

    Elle a rappelé l’importance de cette initiative qui vise à outiller les cadres à faire face à des ‘’menaces de plus en plus complexes et transnationales’’.

    « Dans un monde où les menaces asymétriques s’étendent au-delà des frontières, il est vital de former des professionnels capables de comprendre et de maîtriser les dynamiques de sécurité », a-t-elle affirmé.

    Ce Master, bien plus qu’une simple formation académique, permet aux diplômés d’acquérir des compétences en renseignement, surveillance, analyse de données et méthodologie de recherche, tout en intégrant une dimension éthique essentielle à toute pratique professionnelle dans ce domaine, a-t-elle ajouté.

    Mme Diouf a exprimé sa gratitude envers le directeur général de la Police nationale pour l’investissement financier considérable consenti afin de couvrir l’ensemble des frais de scolarité et de stage des auditeurs.

    « Cet engagement est un témoignage de l’importance que vous accordez à la professionnalisation des fonctionnaires de police », a-t-elle dit.

     »Ces diplômés sont désormais équipés pour participer activement à la lutte contre les menaces sécuritaires », a indiqué la directrice de la formation à la Police nationale.

    Elle a souligné l’engagement de la direction de la formation de la Police nationale à poursuivre les efforts pour former des professionnels hautement qualifiés, en insistant sur l’importance de la coopération avec les partenaires dans la réussite de ce programme ambitieux.

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a rappelé que ‘’chaque État est tenu de garantir la sécurité de tous ses citoyens en vertu du pacte républicain souscrit par la Nation tout entière ».

    « Il était néanmoins nécessaire, sans conteste, d’établir que les nouvelles menaces sécuritaires qui pèsent sur notre région ne requièrent plus une perspective exclusivement militaire ou opérationnelle », a-t-il ajouté.

    Pour le ministre, la garantie de la paix appelle une approche plus ouverte, pédagogique et multidimensionnelle, en remplacement d’une conception contraignante et peu concertée, qui ne suffit plus pour épargner nos pays des menaces qui les guettent.

    AN/ABB/AB

  • SENEGAL-SOCIETE-SCIENCES / ASES : Maram Kairé met en exergue le potentiel des données géospatiales

    SENEGAL-SOCIETE-SCIENCES / ASES : Maram Kairé met en exergue le potentiel des données géospatiales

    Dakar, 31 oct (APS) – L’astronome Maram Kairé, directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), a mis en exergue jeudi à Dakar, le potentiel des données géospatiales pour le développement du pays.

     »Le spatial aujourd’hui (…) permet d’apporter une réponse à toutes ces urgences de développement que le gouvernement se fixe », a dit le directeur général de l’ASES.

    M. Kairé s’exprimait en marge de la première session des  »Ndekki » de la communauté GéoSénégal, laquelle vise à favoriser la collaboration et l’échange d’idées entre les parties prenantes de l’écosystème géospatial. Elle contribue à renforcer le secteur de la géospatiale au Sénégal et à exploiter pleinement le potentiel des données géospatiales pour le développement du pays.

    Il a expliqué que  »le spatial lui-même est transversal et impacte tous les secteurs prioritaires de l’économie du pays ».  »La préoccupation actuelle est de répondre à des secteurs d’urgence qui vont avoir un impact sur le bien-être des populations et permettre à l’État de disposer d’outils de monitoring et de suivi », a-t-il ajouté.

     »Dans ces secteurs prioritaires, a-t-il dit, il y a la partie observation de la terre où la géospatiale apporte une contribution importante. » Lors des inondations, a-t-il relevé, l’utilisation des satellites permet de pouvoir rapidement circonscrire l’étendue des dégâts et de savoir où il faut mettre les secours le plus rapidement possible ».

     »Et en cas de déforestation ou de feu de brousse, poursuit-il, c’est grâce aux satellites qu’on a une cartographie précise de l’étendue des dégâts au niveau de votre végétation ». Selon lui, il est très difficile, de pouvoir intervenir rapidement, si on n’a pas une vue d’en haut qui permet de voir tout de suite qu’il y a des dégagements de fumée qui sont le résultat de ces feux de brousse.

     » Donc, les données géospatiales, permettent à l’État, ne serait-ce que sur la partie observation de la Terre et l’environnement, d’avoir un apport considérable », a-t-il fait valoir.

    Les données satellitaires sont aussi utilisées dans le domaine de l’aménagement des territoires, le cadastre, le suivi du développement des villes, a-t-il encore relevé, rappelant que le développement du secteur agricole et l’autosuffisance alimentaire font aussi partie des axes prioritaires de l’Agence spatiale.

     »Avec l’utilisation des satellites, on peut avoir un meilleur rendement de la productivité agricole avec l’agriculture intelligente, ce qui va impacter tout de suite sur notre économie. Dans le domaine de la pêche, les satellites permettent le suivi de l’économie bleue, la lutte contre la pêche illégale, la surveillance maritime de façon générale, mais aussi la surveillance des plateformes offshore », a-t-il réitéré.

    Concernant l’activité qui découlera du pétrole et du gaz, l’astronome Sénégalais, indique que le Sénégal  aura besoin d’une surveillance afin de pouvoir lutter contre les marées, les fuites et piratages autour des zones pétrolières.

     »On a besoin de systèmes d’alerte précoce pour pouvoir détecter les menaces et pouvoir les remonter le plus rapidement. Et ça, c’est les satellites qui permettent de le faire », a insisté le directeur général de l’Agence Sénégalaise d’études spatiales (ASES).

    AFD/ASB/AB/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE / Plaidoyer pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de formation

    SENEGAL-SOCIETE / Plaidoyer pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de formation

    Dakar, 31 oct (APS) – L’ancienne ministre de la Fonction publique, Viviane Bampassy, a souligné, jeudi, la nécessité de mettre en œuvre la stratégie nationale de formation, en gestation depuis 2015, de manière à « permettre à l’administration de mieux se conformer aux exigences actuelles de compétitivité, d’efficacité et de gestion du capital humain ».

    ‘’La stratégie nationale de formation devrait maintenant prendre son envol pour permettre ainsi à l’administration de mieux se conformer aux exigences actuelles en termes de compétitivité, d’efficacité et surtout, de gestion de son capital humain’’, a-t-elle déclaré.

    Cette stratégique, dit-elle, permettrait, entre autres, d’’’identifier et évaluer les besoins de l’administration publique, d’élaborer un plan de formation et de renforcement de capacités des agents de l’Etat en poste, d’élaborer un plan de développement des compétences et d’évolution de la carrière des agents publics.’’

    Viviane Bampassy, également ancienne ambassadrice du Sénégal au Canada, s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de remise de diplômes de fin de formation en évaluation du parcours, délivrés par l’Ecole nationale d’administration publique de Québec, à trente-trois agents de l’administration sénégalaise.

    ‘’Vous avez une bonne cohorte qui va nous rejoindre pour créer cette masse critique d’évaluateurs qui peuvent accompagner les politiques publiques et nous permettre ainsi d’améliorer l’action publique au Sénégal’’, a déclaré l’ancienne ministre.

     »Cette formation intervient dans un contexte où avec le lancement du nouveau référentiel  »Sénégal 2050 », la reddition des comptes est au cœur maintenant de l’évaluation des politiques publiques et vous en êtes les ambassadeurs’’, a pour sa part indiqué la directrice terrain du Programme international de formation en évaluation du développement (PIFED), Madina Hady Tall.

    ‘’Nous voulons être dans cette cohérence-là, dans cette dynamique-là, pour renforcer ces pratiques évaluatives, mais aussi que ces pratiques évaluatives puissent refléter l’intégration de la dimension équité-égalité des gens’’, a-t-elle ajouté, invitant les récipiendaires à mettre en pratique les nouveaux outils mis à leur disposition.

    MK/ASB/FKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-PERSPECTIVES / Un expert précise les modalités d’utilisation de l’IA dans l’enseignement

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-PERSPECTIVES / Un expert précise les modalités d’utilisation de l’IA dans l’enseignement

    Dakar, 31 oct (APS) – Les craintes concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les systèmes éducatifs ne sont pas d’ordre technologique, mais philosophique, économique et politique, a soutenu l’expert en numérique et en intelligence artificielle Bastien Mass.

    « Il y a plusieurs questions qui se posent par rapport à l’usage du numérique, notamment l’intelligence artificielle, et il peut y avoir des exigences parce que l’éducation est un puissant outil de développement, d’intérêt, qui peut être créatif mais qui a des limites », a-t-il souligné.

     »Les pays africains partagent tous les mêmes besoins de comprendre ce qu’il y a derrière l’IA », a relevé cet expert, délégué général de « Class Code », une association produisant des ressources éducatives libres pour les enseignants sur les thématiques numériques et l’apprentissage de codes.

    Bastien Mass, également associé à la chaire UNESCO en charge de l’intelligence artificielle, a récemment participé à un séminaire sur les compétences numériques et l’intelligence artificielle (IA) pour les enseignants et les élèves des régions francophones et lusophones d’Afrique.

    Cette rencontre, qui a pris fin mercredi à Dakar sous l’égide de l’Unesco, portait sur les moyens d’intégrer les compétences numériques et l’IA dans les curricula scolaires pour mieux préparer les jeunes aux exigences du 21e siècle.

    « Avec les outils du numérique, particulièrement l’IA, on a sans doute un intérêt à pouvoir repenser la manière dont on fait l’éducation, de sorte qu’elle soit plus directe, plus engageante, plus créative pour les élèves », a soutenu Bastien Masse, dans un entretien avec l’APS.

    L’IA, dit-il, « offre des possibilités immenses » pour la production de « ressources libres avec des contenus simples, accessibles, modernes, ludiques pour expliquer et essayer de rendre les cours plus plaisants en un temps très court ».

    Avec la chaire UNESCO sur l’IA, des contenus sont élaborés également sous forme de guide pour permettre aux enseignants d’aborder ces thématiques, a-t-il signalé.

    « Ce qu’on veut leur donner, ce sont des concepts scientifiques qui sont la base pour avoir un positionnement, pour se faire une idée. Ce qu’on ne veut pas, c’est que les enseignants soient juste réfractaires, qu’ils aient peur du changement ou qu’ils soient dans l’ignorance », a-t-il souligné.

    Le but poursuivi, c’est d’apporter aux enseignants  »un contenu neutre, scientifique qui leur permet de se faire une idée et de faire un choix éclairé ».

    Sur la pratique des outils d’intelligence artificielle, il a expliqué que c’est à partir du collège et plus particulièrement du lycée que les élèves devraient être initiés, par qu’au primaire, les apprenants ont encore à construire « toutes les compétences intellectuelles » dont ils ont besoin « pour apprivoiser ces outils technologiques notamment l’esprit critique ».

    Il a expliqué que « Class Code », dont il est le délégué général, est une association collégiale regroupant une trentaine de structures parmi lesquelles des universités, des laboratoires, des fédérations d’éducation populaire.

    Elle compte aussi des enseignants produisant des contenus qui peuvent servir aux enseignants sous forme d’activités à faire en classe, selon Bastien Masse.

    Des contenus qui peuvent être également sous forme de guide permettant aux enseignants d’aborder ces thématiques

    Le séminaire sur les compétences numériques et l’intelligence artificielle (IA) pour les enseignants et les élèves des régions francophones et lusophones d’Afrique a enregistré la participation de 25 pays.

    La rencontre, dont l’ouverture a été présidée lundi par le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a été initiée par le centre « Kix Africa 21 Hub », composé de l’Agence universitaire de la Francophonie et de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation.

    La Conférence des ministres francophones de l’éducation (CONFEMEN) en est aussi partie prenante.

    ADL/ASB/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / L’intégration de l’IA dans les enseignements nécessite des préalables (experts)

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / L’intégration de l’IA dans les enseignements nécessite des préalables (experts)

    Dakar, 30 oct (APS) – L’intégration de l’intelligence artificielle dans les enseignements apprentissages doit aller avec la production de données reflétant les contextes des pays africains, ont soutenu des experts.

    Ils participaient, mardi à Dakar, à la session de clôture d’un séminaire régional pour l’Afrique francophone et lusophone portant sur les compétences numériques et en IA pour les enseignants et les élèves.

    Selon les différents intervenants, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les enseignements nécessite également des infrastructures adéquates et des « stratégies inclusives » pour qu’aucun élève ne soit laissé en rade.

    L’intelligence artificielle est désormais « présente dans tous les sujets relatifs à l’éducation, mais la question c’est de savoir comment l’intégrer dans les enseignements et avec quelles limites », a souligné la directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF), Mona Laroussi.

    « J’ai fait ma thèse en 2001 sur l’intelligence artificielle, et tout le monde me disait à l’époque que c’était utopique, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui », a-t-elle fait observer.

    L’IA « s’appuie sur des données existantes sur Internet alors que nos données ne sont pas sur Internet. Si on veut que l’intelligence artificielle réponde un tant soit peu à notre contexte, il faut que notre présence soit plus importante, il faut que notre culture soit sur Internet pour que l’IA nous représente », a dit la directrice de l’IFEF.

    « Investissons sur nos connaissances, nos talents, nos données et nos infrastructures », a-t-elle lancé aux participants à ce séminaire régional, venus de 25 pays d’Afrique.

    L’IFEF, a-t-elle révélé, travaille sur des modules d’apprentissage pour les maîtres et les directeurs, pour « une démystification de l’IA ».

    Selon le directeur du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest, Dimitri Sanga, l’Afrique ne peut pas continuer à rester en marge de sujets tels que les compétences numériques et l’IA dans les systèmes éducatifs.

    « Ce qui était considéré hier comme un luxe ou une façon d’assurer la continuité pédagogique, parce qu’il y avait une épidémie, est devenu une nécessité, un impératif qui doit faire partie de tous les efforts que nous faisons pour améliorer nos systèmes éducatifs », a-t-il déclaré.

    Le travail « commencé à Dakar par ce séminaire régional devrait être continué par la mise en réseau pour des systèmes éducatifs prêts à intégrer les TIC et l’intelligence artificielle dans l’éducation », a recommandé Dimitri Sanga.

    L’intelligence artificielle « doit être perçu comme un outil complémentaire à l’enseignant et non comme un substitut », a relevé pour sa part la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale, venue présider la cérémonie de clôture.

    Il s’agit d’aller vers des partenariats garantissant l’intégration réussie de l’IA dans l’éducation, a dit Khady Diop Mbodji.

    L’intelligence artificielle, « si elle n’est pas gérée avec prudence, pourrait exacerber encore les inégalités dans la société surtout entre apprenants », note-t-elle

    Aussi a-t-elle appelé à une collaboration entre pays africains pour « construire un avenir plus juste où chaque élève, quel que soit son milieu, pourra bénéficier des opportunités offertes par cette technologie ».

    « Il est de notre responsabilité de garantir que cette technologie soit utilisée de manière éthique et inclusive », a ajouté la représentante du ministre de l’Education nationale, en présence de partenaires et d’experts de l’intelligence artificielle.

    Khady Diop a par ailleurs invité les participants à travailler ensemble à l’élaboration de « stratégies inclusives qui intègrent les compétences numériques et l’intelligence artificielle dans les systèmes éducatifs ».

    « Ensemble, nous avons la capacité de transformer l’éducation dans nos pays et de préparer nos jeunes pour un monde de plus en plus tourné vers le numérique », a indiqué la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale.

    Cette idée a été déjà évoquée à l’ouverture de cette rencontre, à travers une table ronde au cours de laquelle les ministres de l’Education du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée-Bissau ont souligné l’importance des compétences numériques dans la promotion de l’équité au sein des systèmes éducatifs.

    Les participants ont exploré, pendant deux jours, les enjeux de l’intelligence artificielle dans les enseignements. Ils sont notamment revenus sur « le besoin urgent de repenser le rôle de l’enseignant et les méthodes d’enseignement à l’ère du numérique ».

    ADL/BK/ASB

     

     

     

  • SENEGAL-FORMATION / Kaolack : remise d’équipements de protection individuelle à des apprenants du PF2E

    SENEGAL-FORMATION / Kaolack : remise d’équipements de protection individuelle à des apprenants du PF2E

    Kaolack, 29 oct (APS) – L’antenne régionale du Programme de formation école-entreprise (PF2E) de Kaolack (centre) a remis, mardi, un important lot d’équipements de protection individuelle (EPI) à des apprenants du dudit programme, a constaté l’APS.

     »Ces équipements, composés essentiellement de gants, de chaussures de sécurité, de masques, de blouses, entre autres, permettent aux apprenants d’être en sécurité dans le cadre de leurs activités de formation professionnelle et technique, puisqu’étant dans un environnement risqué », a détaillé Makhmoud Kontèye, chef d’antenne du PF2E de Kaolack.

    Il intervenait au cours de la cérémonie de remise de ces équipements dans les locaux de l’Inspection d’académie (IA), en présence des acteurs du système de formation professionnelle et technique, des chefs d’entreprise, des maîtres artisans et des bénéficiaires venus des trois départements de la région.

     »Au-delà de ces équipements, le PF2E est toujours dans une dynamique de sensibiliser, d’accompagner, d’encadrer et d’orienter les apprenants dans le cadre de leur formation à travers un suivi pédagogique, en entreprise et à l’école », a assuré M. Kontèye.

    Il précise que les apprenants sont dans une formation duale puisque ces jeunes passent 80% de leurs temps en entreprise pour la formation pratique et 20% à l’école de formation pour la théorie.

     »Le PF2E est présent dans dix régions du Sénégal où les apprenants vont également bénéficier des mêmes équipements de protection individuelle. En perspective, il est prévu son extension aux autres régions. Cette année, il est prévu d’ouvrir le programme dans la région de Kédougou », a annoncé le chef d’antenne de Kaolack.

    Les régions de Kaffrine (centre), Kolda et Sédhiou (sud) suivront avec l’objectif de travailler pour la promotion de l’employabilité des jeunes par le biais de la formation professionnelle et technique, a-t-il ajouté.

    Pour Babacar Diouf, inspecteur de spécialité en sciences économiques à l’Inspection d’académie de Kaolack, dans la formation professionnelle et technique, selon le corps de métier, les risques ne manquent pas et peuvent s’agir de maladies, de brûlures, de blessures, etc. D’où la pertinence, selon lui, de doter les apprenants d’équipements  dans le cadre de leur formation.

    ‘’Ce sont des équipements extrêmement importants durant leur formation et après celle-ci, quand ils exerceront leurs métiers. Parce que chaque métier à ses risques qui peuvent entrainer des dommages importants’’, a-t-il souligné.

    De son côté, Amy Rassoul, une cheffe d’entreprise basée dans le département de Guinguinéo, s’exprimant au nom de ses pairs, a salué ce programme les allège de certaine dépenses notamment dans la formation et la protection des jeunes apprenants qui leur sont confiés.

    ‘’Chaque parent souhaite la réussite de sa progéniture et si le PF2E est mis en œuvre pour former pendant trois ans des jeunes, ces derniers pourront, demain, subvenir à leurs propres besoins, à ceux de leurs familles et surtout, contribuer au développement de leurs terroirs et de leur pays, à travers l’entrepreneuriat’’, a-t-elle fait valoir.

    Convaincue que ce programme est venu à son heure, elle a invité les jeunes Sénégalais à se l’approprier, appelant également appeler les pouvoirs publics pour en faire profiter un maximum de jeunes.

    ADE/ASB/ABB