Catégorie : Formation

  • SENEGAL-ECONOMIE / Un chef d’entreprise propose la ‘’relance’’ des lycées techniques et industriels pour former la main-d’œuvre industrielle

    SENEGAL-ECONOMIE / Un chef d’entreprise propose la ‘’relance’’ des lycées techniques et industriels pour former la main-d’œuvre industrielle

    Diamniadio, 18 oct (APS) – Le directeur général de Dangote Cement Sénégal, Ousmane Mbaye, a proposé au gouvernement, vendredi, à Diamniadio (ouest), de procéder à la ‘’relance’’ des lycées techniques et industriels, dans le but d’offrir à l’industrie sénégalaise les ressources humaines de qualité dont elle a besoin.

    ‘’On nous reproche très souvent de recruter des expatriés. C’est malgré nous que nous le faisons, devant l’impossibilité de trouver des diplômés formés dans les métiers de l’industrie’’, a déclaré M. Mbaye en évoquant les difficultés de cimentiers du Sénégal, au second jour des états généraux de l’industrie, du commerce et des PME.

    Pour fournir aux industries les ressources humaines compétentes dont elles ont besoin, ‘’le Sénégal doit relancer les lycées techniques et industriels’’, a-t-il dit.

    ‘’Un travailleur expatrié coûte beaucoup plus cher. C’est malgré nous que nous recourons à ce type de recrutement, puisque nous sommes confrontés au manque de main-d’œuvre locale qualifiée’’, a expliqué Ousmane Mbaye, également président de la Chambre des mines du Sénégal et du Syndicat professionnel des industries du Sénégal.

    Confrontée à un déficit de travailleurs compétents, l’industrie sénégalaise fait appel à des  jeunes fraîchement sortis des universités, qu’elle forme sur le tas selon ses besoins, avant de les recruter, a signalé M. Mbaye.

    ‘’Des ressources humaines de qualité créent davantage de valeur ajoutée’’, a souligné le directeur général de Dangote Cement Sénégal.

    Il signale que les industriels sont souvent confrontés à des litiges fonciers, qui retardent le démarrage de leurs projets et entraînent des coûts n’étant pas prévus dans les plans de développement des entreprises.

    Les obstacles au développement de l’industrie sont également d’ordre fiscal et douanier, a relevé Ousmane Mbaye.

    Le président de la sous-commission chargée du cadre incitatif et du financement de l’industrie, aux états généraux de l’industrie, du commerce et des PME, Cheikh Tidiane Sy, a proposé avec insistance de donner une suite à cette concertation par des mesures législatives.

    Aïssatou Thiam, chargée du secteur privé au sein de la sous-commission dédiée au cadre légal et aux normes environnementales des entreprises, a invité le gouvernement à fixer des ‘’standards et normes adaptés’’ à l’industrie locale.

    À la suite des états généraux, le ministère de l’Industrie et du Commerce tiendra un forum en décembre prochain pour trouver les financements dont le commerce, l’industrie et les PME auront besoin.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION / Mary Tew Niane insiste sur l’alphabétisation et la promotion des langues nationales

    SENEGAL-EDUCATION / Mary Tew Niane insiste sur l’alphabétisation et la promotion des langues nationales

    Diamniadio, 15 oct (APS) – L’éradication de l’analphabétisme et la promotion des langues nationales sont ‘’un impératif pour faire un pas décisif dans la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, un Sénégal de paix, de progrès et de partage dans l’équité la solidarité et la fraternité’’, a déclaré mardi à Diamniadio, Mary Tew Niane, ministre, Directeur de Cabinet du président de la République.

    ‘’Lire et écrire sont des droits humains fondamentaux (…) éradiquer l’analphabétisme et en même temps promouvoir les langues nationales sont donc un impératif pour faire un pas décisif dans la construction d’un Sénégal souverain, juste et prospère, un Sénégal de paix, de progrès et de partage dans l’équité la solidarité et la fraternité’’, a-t-il soutenu.

    Mary Tew Niane présidait la cérémonie de clôture de la première édition du mois national de l’alphabétisation, organisée dans les locaux du ministère de l’Education nationale, à la sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio, en présence de plusieurs acteurs de l’éducation, des partenaires techniques et financiers et spécialistes de la question.

    ‘’Au-delà du mois national de l’alphabétisation, il nous faut avoir l’ambition d’élaborer de façon inclusive, et le plus rapidement possible, une stratégie nationale d’éradication de l’analphabétisme’’, a préconisé le ministre, Directeur de Cabinet du président de la République.

    ‘’Le président de la République tient à renouveler devant la nation entière, sa ferme volonté de voir d’ici à la fin de son mandat (2029), l’analphabétisme éradiqué dans notre pays pour que toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais de 10 ans et plus sachent lire, écrire et calculer au moins dans une langue. Ce sera plus facile d’accélérer notre marche soutenue vers le progrès et la prospérité partagée’’, a-t-il indiqué.

    Pour sa part, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy a souligné la volonté du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, de ‘’hisser l’alphabétisation et les langues nationales au rang de priorités et d’en faire un levier stratégique d’autonomisation, de souveraineté, d’affirmation comme identité et notre commune volonté de vivre ensemble dans la paix, la solidarité et la concorde’’.

    ‘’Nous avons fait des visites de terrain. Nous sommes extrêmement satisfaits des grandes avancées’’, s’est réjoui Moustapha Mamba Guirassy qui dit avoir été ‘’fortement marqué’’ par la forte mobilisation des acteurs lors de ses visites de proximité à l’intérieur du pays durant ce mois national de l’alphabétisation.

    Un document remis à la presse indique que ‘’malgré les efforts consentis, une proportion significative de la population sénégalaise demeure analphabète’’.

     »En effet, le taux d’alphabétisation des résidents âgés d’au moins 10 ans est de 62,9%. Autrement dit, 37,1% des résidents âgés de de 10 ans et plus, ne savent ni lire ou écrire dans une langue quelconque’’, précise la même source. Elle ajoute que ce taux d’analphabétisme, de 37,1% en 2023 contre 54,6 % en 2013, a connu un bond qualitatif de 17,5 points.

    SG/OID/ASB

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    Dakar, 14 oct (APS) – Le programme de développement ‘’Sénégal 2050’’ est une initiative collective qui va ‘’au-delà des clivages politiques’’, a souligné le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en le présentant comme ‘’notre boussole’’ et ‘’le fruit d’une réflexion […] ancrée dans nos réalités’’.

    ‘’Il s’agit d’un projet collectif, qui, au-delà des clivages politiques, appelle l’engagement de chacun d’entre nous’’, a déclaré M. Faye dans une note introductive du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’ et présenté au public ce lundi 14 octobre.

    La ‘’souveraineté’’ attendue de ce programme ‘’ne pourra être complète que si nous avons les moyens de notre autonomie économique, énergétique, alimentaire, mais aussi sociale et culturelle’’, a souligné le chef de l’État.

    Il affirme que ce programme de développement ‘’s’adresse autant aux Sénégalais d’aujourd’hui qu’aux générations futures’’.

    ‘’Une industrialisation ambitieuse’’

    Avec cet outil, a poursuivi le président de la République, le gouvernement veut faire du pays ‘’un acteur incontournable’’ de la région ouest-africaine et ‘’un modèle de développement pour l’Afrique’’.

    ‘’Ce document est notre boussole. Il est le fruit d’une réflexion collective, ancrée dans nos réalités et ouverte sur l’avenir. Il traduit notre ambition de rompre avec les schémas du passé, de dépasser les défis auxquels nous avons trop longtemps été confrontés, pour faire émerger une nation résolument ancrée dans le futur’’, a-t-il écrit.

    Bassirou Diomaye Faye estime que le pays qu’il dirige a ‘’hérité d’une situation complexe, marquée par des décennies de dépendance économique, une gouvernance aux fondations fragiles et un tissu social fragilisé’’.

    ‘’Pendant trop longtemps, notre économie a été prisonnière d’un modèle d’exploitation de matières premières brutes, sans valorisation ni transformation locale. Cette trajectoire a non seulement limité notre potentiel, mais elle nous a aussi dépossédé de notre destin.’’

    Les politiques publiques menées au cours des précédentes années ou décennies ont ‘’créé une dépendance vis-à-vis de quelques industries en laissant notre secteur privé national trop faible, nos jeunes […] en quête d’opportunités [étant] souvent poussés à chercher un avenir ailleurs’’.

    ‘’Le programme Sénégal 2050 se dresse comme la réponse structurée à ces défis […] Nous avons pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser et, surtout, de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur’’, a souligné M. Faye.

    Il précise que la nouvelle politique ‘’est notre feuille de route pour les vingt-cinq prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales, qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser nos efforts en temps réel’’.

    Le premier des ‘’quatre grands axes stratégiques’’ du nouveau programme consiste à asseoir une économie compétitive, avec un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, le développement de pôles économiques viables, etc.

    ‘’Corriger les déséquilibres historiques’’

    Le Sénégal va mener ‘’une industrialisation ambitieuse, intégrant nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales’’, a assuré le chef de l’État.

    ‘’Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance, créateur de valeur ajoutée et d’emplois’’, a-t-il promis.

    Le deuxième axe va consister à préserver l’environnement et à ‘’léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, où l’économie circulaire est intégrée, où les énergies renouvelables joueront un rôle central’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Le troisième axe, relatif au capital humain et à l’équité sociale, va consister à ‘’corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales’’.

    ‘’Nous nous engageons à offrir une éducation de qualité pour tous, à garantir l’accès universel à des services de santé performants, et à réformer le foncier pour une meilleure répartition des terres’’, a promis M. Faye en parlant du troisième volet du nouveau programme national de développement.

    Il s’agira en même temps de ‘’renforcer l’offre de soins et [de] garantir un accès équitable à des services modernes, tant en milieu urbain qu’en zone rurale, pour que nul ne soit laissé pour compte’’. ‘’Nous mettrons également en place un système national d’assurance maladie pour protéger chaque citoyen et réduire ainsi les inégalités sociales et économiques.’’

    Le quatrième axe du programme ‘’Sénégal 2050’’ est celui de la gouvernance et de l’‘’engagement africain’’. ‘’Nous devons refonder nos institutions, pour qu’elles servent au mieux les aspirations de notre peuple. Nous devons éradiquer la corruption et réformer l’administration, pour qu’elle devienne un levier puissant au service du développement’’, a poursuivi le président de la République.

    Il promet que ‘’cette gouvernance sera garante d’une gestion rigoureuse de nos ressources’’.

    ‘’Notre engagement panafricain sera réaffirmé avec force. Nous renforcerons notre coopération avec nos frères africains, convaincus que l’avenir de notre continent repose sur la solidarité, l’intégration régionale et la défense de nos intérêts communs’’, a mentionné M. Faye dans la note introductive du document.

    ESF/AKS/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La nouvelle politique nationale de développement présentée lundi par le gouvernement repose sur ‘’une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a soutenu le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Cette nouvelle stratégie nationale de développement est une réponse innovante aux défis de la transformation systémique du Sénégal. Elle repose sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a dit M. Faye en intervenant à la cérémonie officielle de présentation du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous partageons avec le peuple sénégalais et la communauté internationale ce document stratégique, qui pose les fondements d’une nouvelle ère pour notre pays’’, a souligné le chef de l’État.

    Cette nouvelle politique nationale de développement est ‘’inédite’’, a-t-il souligné, précisant qu’elle comprend quatre ‘’axes prioritaires’’ : une ‘’économie compétitive’’, un capital humain de qualité et une équité sociale, un ‘’aménagement et un développement durable’’, une bonne gouvernance et ‘’un engagement africain’’. 

    ‘’C’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre nation’’, a poursuivi Bassirou Diomaye Faye.

    Le programme de développement élaboré par le gouvernement et le cabinet Performances ‘’consacre une volonté collective de rompre […] avec des pratiques d’un autre temps’’, a dit M. Faye.

    Avec ce nouvel outil, le Sénégal sort ‘’totalement des schémas classiques du passé, qui entraînent la stagnation’’, a-t-il poursuivi, assurant les Sénégalais de sa volonté de ‘’consolider une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être’’.

    Le président de la République exhorte les Sénégalais à ‘’faire notre introspection individuelle et collective pour reprendre notre destin en main et mettre notre Sénégal sur une trajectoire […] d’espérance, de performance et de progrès’’.

    La réforme des institutions du pays est ‘’indispensable’’, a-t-il souligné en promettant de combattre la corruption.

    MFD/SMD/ESF/ASB

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Les autorités sénégalaises ont besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer leur plan quinquennal de développement 2025-2029 basé sur quatre axes, l’‘’économie compétitive’’, le capital humain et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’‘’engagement africain’’, a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.

    ‘’Le plan quinquennal 2025-2029 va s’articuler autour de quatre axes stratégiques définis dans le nouveau référentiel : l’économie compétitive, le capital humain de qualité et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’engagement africain’’, a dit M. Diallo.

    Il intervenait à la cérémonie de présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Ce plan à mettre en œuvre à partir de l’année prochaine, à l’aide du nouveau document de politique publique, doit être financé avec 18.496 milliards 83 mille francs CFA, a indiqué le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Concernant le capital humain, le gouvernement veut faire en sorte que la population soit ‘’bien éduquée et bien nourrie’’, a-t-il dit.

    Les pouvoirs publics vont promouvoir un modèle de développement endogène, à partir des pôles territoires, lesquels vont reposer sur les potentialités de chaque partie du pays, selon Souleymane Diallo.

    Il signale que la stabilité du pays et l’intégration régionale font partie des priorités définies par les autorités sénégalaises en vertu de ‘’l’engagement africain’’ qu’elles prônent en matière de politique étrangère.

    La bonne gouvernance, le renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions et la promotion de l’innovation scientifique et technologique figurent parmi les priorités, selon M. Diallo.

    Il ajoute que la promotion d’une ‘’économie compétitive’’ va consister à développer des moteurs de croissance dans les pôles territoires et à doter le Sénégal d’un cadre économique soutenable.

    Un ‘’reprofilage’’ de la dette publique

    Le pays va recourir au ‘’financement domestique’’ pour construire ses infrastructures, a poursuivi le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, assurant que l’attractivité de l’environnement des affaires et le développement du secteur privé restent des priorités.

    M. Diallo affirme que la contribution des Sénégalais vivant à l’étranger à ‘’l’agenda national de transformation’’ du pays est l’une des priorités des nouvelles autorités.

    Le plan quinquennal prévoit la construction d’un système de santé performant et accessible à tous, a-t-il ajouté, considérant qu’il est urgent d’ériger un système de protection sociale inclusif et efficient au cours des prochaines années.

    Concernant l’aménagement et le développement durable, le troisième axe du plan quinquennal, le gouvernement s’engage à promouvoir ‘’une urbanisation organisée’’ et une gestion durable des écosystèmes naturels.

    De même va-t-il conduire une transition énergétique juste et équitable, selon le directeur général de la planification et des réformes économiques.

    La consolidation de l’État de droit est l’une des priorités de l’État, de même que la réforme des institutions nationales et de l’Administration publique, concernant le quatrième axe du plan 2025-2029.

    Selon Souleymane Diallo, les autorités misent sur une croissance économique moyenne de 6,5 à 7 %, entre 2025 et 2029.

    Durant la même période, l’inflation doit rester autour de 2 %, en dessous du seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il dit.

    Selon M. Diallo, le plan 2025-2029 prévoit en même temps un ‘’reprofilage’’ de la dette publique, dans le but de la réduire de 84 % à 70 % du PIB.

    La décentralisation, la réforme des finances publiques, de la gestion des terres et de la justice font partie des chantiers de l’État, a-t-il poursuivi.

    MFD/SMD/ESF/OID/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SCIENCES / UADB : ouverture d’une session de formation en mathématiques pour renforcer les jeunes chercheurs

    SENEGAL-UNIVERSITES-SCIENCES / UADB : ouverture d’une session de formation en mathématiques pour renforcer les jeunes chercheurs

    Bambey, 14 oct (APS) – Le Baol Training School of Mathematics, une école de formation de mathématique, s’est ouvert, lundi, à l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) en vue de ‘’renforcer les doctorants et les jeunes scientifiques sur les enjeux des enseignements des mathématiques’’, selon ses initiateurs.

    Cette session de formation organisée par le département de mathématiques de l’université Alioune Diop de Bambey en collaboration avec département de mathématiques Jean Leray de l’université de Nantes (France) va se dérouler du 14 au 26 octobre 2024.

    Elle rassemble des étudiants de master, des doctorants et de jeunes chercheurs de l’Afrique de l’ouest pour des cours intensifs et des opportunités de collaboration avec des experts dans les domaines de la géométrie, de la géométrie algébrique et leurs applications.

    ‘‘Le Baol Training School of Mathematics vise à donner l’opportunité aux doctorants et aux jeunes scientifiques de rencontrer des experts dans leur domaine et d’enrichir leur réseau de collaborateurs’’, a expliqué Issa Samb, directeur de l’unité de formation et de recherche des sciences appliquées et technologies de l’information et de la communication de l’UADB.

    M. Samb soutient que les participants qui viennent d’horizons divers auront l’occasion de faire des exposés sur leurs projets de recherche en cours.

    ‘’Nous espérons que cette école sera une excellente occasion pour les participants d’apprendre des matières plus avancées liées à la géométrie et à la géométrie algébrique qui pourraient les aider dans leur travail futur. Cela va enrichir également nos étudiants et contribuera à la création d’un nouveau groupe de recherche sur ces sujets’’, a-t-il fait valoir.

    ‘’Cette session est un lieu d’échanges et de rencontres pour offrir l’opportunité à des étudiants d’approfondir leurs études et nouer de nouveaux partenaires’’, a estimé Senghane Mbodji, le vice-recteur de l’UABD en charge des études qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

    Il a également souligné la ‘’nécessité de mettre l’accent sur le partage dans le cadre de l’animation scientifique pour permettre aux jeunes chercheurs d’avoir les outils nécessaires dans leur domaine’’.

    MS/MTN/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement sera utilisé par les pouvoirs publics pour promouvoir un ‘’État stratège’’, qui planifie son développement en faisant appel en même temps à un secteur privé fort, a assuré Victor Ndiaye, le président-fondateur du cabinet Performances Group, lequel a contribué à son élaboration.

    Le Sénégal va, avec ce document, partir d’une ‘’économie désarticulée et à faible valeur ajoutée, pour bâtir une économie intégrée et à forte valeur ajoutée’’, a assuré M. Ndiaye.

    Les ‘’atouts’’ dont dispose le pays en matière de capital humain, matériel et immatériel pour bâtir son développement seront valorisés, a-t-il dit en intervenant à la présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, à Diamniadio (ouest), en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    La nouvelle politique de développement va promouvoir un ‘’Etat stratège, qui planifie son développement’’, a souligné Victor Ndiaye.

    Cette politique va renforcer l’industrialisation, a-t-il assuré, affirmant que le document de politique nationale ‘’Sénégal 2050’’ servira à ‘’mettre de l’ordre’’ dans plusieurs secteurs d’activité et à ‘’maîtriser les importations’’ sénégalaises.

    Le nouveau programme de développement du pays sera utilisé en même temps pour ‘’sécuriser, bancariser et connecter l’agriculteur sénégalais de demain au marché’’ mondial, a poursuivi M. Ndiaye.

    Les pouvoirs publics vont recourir au numérique pour ‘’améliorer la vie quotidienne des Sénégalais et la bonne gouvernance, par la digitalisation des services’’, a-t-il dit.

    Selon Victor Ndiaye, la promotion des industries culturelles et créatives est également prise en compte dans la conception du document.

    Huit pôles économiques régionaux seront promus en vue d’un ‘’développement territorial équilibré’’ du pays, par la mise en valeur des potentialités agricoles, minières et touristiques de chaque partie du pays, a-t-il ajouté.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    Diamniadio, 14 oct (APS) –Le gouvernement a procédé à ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant d’élaborer le document de politique nationale de développement, a signalé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.

    ‘’Il fallait un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays, a-t-il dit en intervenant à la présentation du document de politique nationale de développement.

    Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme ‘’Sénégal 2050’’, a souligné M. Thiam.

    Au cours des précédentes années ou décennies, le Sénégal a développé un modèle économique ‘’peu créateur de valeur’’, avec une hausse de 0,4 % seulement du produit intérieur brut par habitant, a-t-il signalé.

    Depuis son indépendance, le pays se trouve dans un cercle vicieux d’endettement, a-t-il dit en relevant une faible évolution de la structure économique sénégalaise.

    Les entreprises sont pour la plupart de petite taille, avec un chiffre d’affaires ne dépassant pas 20 millions de francs CFA, selon Cheikh Modou Thiam.

    Les emplois créés sont ‘’informels’’ pour la plupart, a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale. 

    Fortement dépendant de l’étranger, le Sénégal ne dispose pas de véritables moteurs de croissance, a fait remarquer M. Thiam.

    Le pays a pourtant des opportunités en matière de démographie, estime le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Quatre Sénégalais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, a-t-il indiqué en préconisant le renforcement  de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.

    MFD/ESF/MTN/ASG

     

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le gouvernement a élaboré son document de politique nationale de développement en tenant essentiellement compte de la bonne gouvernance, de l’aménagement optimal du territoire et d’un capital humain de qualité, dans le but de construire une économie compétitive, a-t-on appris lundi du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Son élaboration découle d’un combat politique mené pendant une décennie, a-t-il dit lors de la cérémonie de présentation de ce document.

    La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’ s’est ouverte ce matin au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    La mise en œuvre de la nouvelle politique de développement augure ‘’une nouvelle trajectoire’’ pour le pays, a ajouté M. Sonko, qualifiant le document ‘’Sénégal 2050’’ de ‘’projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir’’.

    Selon le Premier ministre, le gouvernement a fait appel à l’expertise locale pour élaborer ce programme de développement.

    Des fonctionnaires de la Primature, du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, ainsi que des experts du cabinet Performances Group qui ont contribué à son élaboration, a-t-il dit.

    Le document de politique nationale de développement reflète les engagements des nouvelles autorités sénégalaises en faveur de la promotion de la bonne gouvernance et leur ‘’engagement africain’’, selon Ousmane Sonko.

    Le développement du capital humain, l’équité sociale et le développement durable font partie des objectifs de la politique à mener au cours des prochaines années à l’aide de ce document, a précisé M. Sonko.

    Il a déploré les ‘’précédentes options de développement très souvent’’ basées sur des ambitions ‘’électoralistes’’, qui ne permettaient pas d’avoir une vision à long terme de l’économie du pays.

    Le Sénégal a mené ‘’une gouvernance inefficace, plombée par la corruption’’ au cours des dernières décennies ou années, a poursuivi le chef du gouvernement en parlant d’‘’une population active mais peu productive’’ à cause de l’importance de l’économie informelle et du ‘’modèle social inéquitable’’ promu par les précédents gouvernements. 

    ‘’Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons partir sur de nouvelles bases’’, a assuré Ousmane Sonko.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 » s’est ouverte ce matin, à 10 heures, au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    D’autres personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, et plusieurs membres du gouvernement y prennent part.

    Des membres du corps diplomatique basé à Dakar et du secteur privé, ainsi que des chefs religieux y participent.

    Avec le document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 », le gouvernement veut mettre fin à « la dépendance » du pays envers ses partenaires économiques et financiers en s’appuyant sur les ressources locales et le capital humain sénégalais.

    Avec cette nouvelle stratégie de développement du pays, les autorités aspirent, entre autres objectifs, à tripler le revenu national brut par habitant.

    ‘’Ce document national […] de planification des axes de notre politique économique et sociale va […] refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal’’, affirme le gouvernement dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre.

    MFD/SMD/ESF/BK