Catégorie : Formation

  • SENEGAL-USA-AGRICULTURE-CLIMAT / Lutte contre le changement climatique : une conseillère culturelle mise sur les partenariats entre pays

    SENEGAL-USA-AGRICULTURE-CLIMAT / Lutte contre le changement climatique : une conseillère culturelle mise sur les partenariats entre pays

    Kaolack, 12 oct (APS) – L’attachée culturelle de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar, Vanessa Arness, a estimé, vendredi, à Kaolack (centre), que la lutte contre le changement climatique ne peut être prise en charge par un seul pays, mais plutôt à travers  »des partenariats » réunissant plusieurs pays.

    ‘’Le changement climatique est un problème qu’un seul pays ne peut résoudre. Mais en travaillant ensemble à travers des partenariats comme celui-ci, nous pouvons créer un avenir plus durable mais aussi plus sûr et prospère pour tous’’, a-t-elle notamment déclaré.

    Vanessa Arness intervenait, vendredi, lors du lancement officiel de quatre certifications relatives à la gestion des risques climatiques agricoles, une initiative mise en place par l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), en partenariat avec l’Institut international de recherche sur le climat et la société IR de Columbia climate school de New-York.

      »Ce partenariat, a-t-elle dit, est un exemple puissant de ce qui peut être accompli lorsque nous nous unissons pour relever les défis mondiaux partagés de notre époque, comme le changement climatique et l’agriculture.’’

     Mme Arness pense que le changement climatique est l’’une des plus grandes menaces’’ auxquelles l’agriculture est confrontée dans le monde. Selon elle, ‘’le Sénégal n’y fait pas exception’’.

    ‘’Des précipitations imprévisibles, des sécheresses prolongées et des températures en hausse ont déjà commencé à affecter la production alimentaire, mettant une pression significative sur les moyens de subsistance des agriculteurs et des communautés rurales’’, a-t-elle fait observer.

    Au Sénégal, a-t-elle poursuivi, l’agriculture est étroitement liée à la croissance économique et à la sécurité alimentaire.  Donc, promouvoir une agriculture résiliente au climat n’est pas seulement important, c’est essentiel pour l’avenir du pays.’’

    Vanessa Arness a indiqué que ce partenariat entre  Climate School de Columbia (Ecole du climat de Columbia) de New-York et l’USSEIN est  soutenu par l’Initiative des partenariats universitaires du Département d’Etat des Etats-Unis. Il s’attaque directement à ces défis, selon elle.

    ‘’A l’ambassade des Etats-Unis, nous sommes déterminés à soutenir des partenariats comme celui-ci, parce qu’ils apportent des solutions concrètes aux problèmes mondiaux’’, a-t-elle rassuré.

    Elle a en outre signalé que cette initiative va bien au-delà d’un simple exercice académique en jetant les bases d’un développement durable à long terme dans le secteur agricole sénégalais.

    Selon elle, » lorsque les agriculteurs peuvent prendre des décisions éclairées basées sur des données climatiques précises, ils peuvent protéger leurs cultures, augmenter leurs rendements et garantir la sécurité alimentaire de leurs communautés. Et ainsi investir dans une agriculture résiliente au climat devient un chemin direct vers un développement durable’’.

    ADE/AB/SK

  • SENEGAL-TOURISME-EMPLOI / Thiès : des acteurs du tourisme déplorent les difficultés des jeunes diplômés à trouver des stages 

    SENEGAL-TOURISME-EMPLOI / Thiès : des acteurs du tourisme déplorent les difficultés des jeunes diplômés à trouver des stages 

    Thiès, 12 oct (APS) – Des acteurs du tourisme de Thiès ont déploré, vendredi, les difficultés que rencontrent les jeunes diplômés de ce secteur pour trouver des stages ou des emplois dans les structures touristiques.

    Ils prenaient part à un symposium organisé par l’Organisation nationale pour l’intégration du tourisme sénégalais (ONITS). Cette rencontre vise à sensibiliser les structures touristiques sur l’importance de faciliter des stages et l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.

     »Les étudiants en tourisme éprouvent des difficultés à trouver un stage après leur formation, encore moins un emploi », a dit le président du Conseil d’administration de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), Doudou Gnagna Diop, lors de cette rencontre. 

    ‘’Des étudiants ont, au cours de ce symposium, posé la problématique de leur employabilité après leur formation », a-t-il souligné. D’après lui, à  »l’université ou dans les instituts de formation en tourisme, les jeunes apprennent la théorie, mais n’ont pas l’occasion, à la fin de leur formation, de mettre en pratique ces connaissances à travers des stages ».

    Il a indiqué que dans les écoles hôtelières, les élèves en formation allient la théorie et la pratique par des exercices d’application, des prestations de service.  »Ce qui n’est pas le cas pour le tourisme », a-t-il fait valoir.

    Doudou Gnagna Diop  a expliqué que les universités et instituts ne disposent pas de logistique, pour permettre aux jeunes formés aux métiers du tourisme de pratiquer sur le terrain et gagner en expérience, estimant que cette situation est  »inquiétante pour eux ».

    Ibrahima Seck, membre du collectif des jeunes diplômés en tourisme du Sénégal, a déclaré que ‘’les diplômés de ce secteur peinent à trouver un stage encore moins un emploi » après leur formation.

     »Cette situation des diplômés dans le secteur du tourisme,pousse certains à se reconvertir dans d’autres domaines pour avoir un travail », a-t-il ajouté.

    BT/ADL/AB/SK

     

  • SENEGAL-FORMATION / Agriculture : l’USSEIN lance quatre nouveaux modules sur la gestion des risques climatiques

    SENEGAL-FORMATION / Agriculture : l’USSEIN lance quatre nouveaux modules sur la gestion des risques climatiques

    Kaolack, 11 oct (APS) – L’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack (centre) a lancé, vendredi,  quatre nouveaux modules  sur la gestion des risques climatiques agricoles, a appris l’APS de source rectorale.

    Le lancement de ces quatre nouveaux modules entre dans le cadre du Projet d’intégration de la gestion des risques climatiques agricoles dans les programmes d’études.

    ‘’Depuis sa création, l’USSEIN est dans la dynamique de révolutionner l’agriculture sénégalaise. Nous travaillons à des modules de formation nécessaires pour impacter positivement notre agriculture’’, a expliqué Professeur Ndèye Coumba Touré Kane, la rectrice de cette université implantée dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.

    Le Pr Kane estime que le changement climatique est une réalité. Selon elle, l’USSEIN, établissement d’enseignement supérieur à vocation agricole, doit nécessairement se pencher sur ces problématiques pour aider les agriculteurs sénégalais à mieux prendre en considération ce phénomène.

     »Ces modules se feront avec des formations de courte durée, l’objectif étant de former les étudiants pour qu’ils puissent aider les agriculteurs à utiliser les informations liées au changement climatique, pour une meilleure prise de décisions au niveau de leurs exploitations agricoles’’, a-t-elle précisé.

    ‘’Nous devons avoir une agriculture résiliente, parce que celle que nous avons est basée sur la pluviométrie, (…) alors que ces derniers temps les pluies sont tardives. Nous avons du mal à avoir une pluviométrie structurée. Disposer de ces éléments à contribution va aider à une meilleure prise de décisions’’, a-t-elle assuré.

    Elle a émis l’idée d’un master interuniversitaire pour les professionnels et pour les étudiants  pour avoir un capital humain  »bien formé et capable de résoudre les problématiques liées au changement climatique ».

    Cette initiative est le fruit d’un partenariat entre l’USSEIN et l’Institut international de recherche sur le climat et la société de Columbia climate school (Ecole du climat de Columbia) de New-York, aux Etats-Unis d’Amérique, avec le soutien financier du Bureau des affaires africaines du Département d’Etat américain.

    ADE/ADL/MTN/ASG

  • SENEGAL-ASIE-DISTINCTION / Le Japon décerne son prestigieux Ordre du Soleil Levant au Sénégalais Babacar Seck

    SENEGAL-ASIE-DISTINCTION / Le Japon décerne son prestigieux Ordre du Soleil Levant au Sénégalais Babacar Seck

    Dakar, 11 oct (APS) – Le Japon a décerné au Sénégalais Babacar Seck, un ancien directeur du Centre de formation professionnelle et technique (CFPT) Sénégal-Japon, l »‘Ordre du Soleil Levant, Rayons d’Or et d’Argent », l’une de ses plus prestigieuses décorations, en récompense de « sa distinguée contribution au raffermissement des relations entre le Japon et le Sénégal ».

    M. Seck a reçu cette distinction des mains d’Izawa Osamu, l’ambassadeur du Japon au Sénégal, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée vendredi à Dakar, en présence du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko.

    « Une bonne connaissance de […] l’éthique du travail des Japonais »

    « Cette distinction lui est attribuée en reconnaissance de sa distinguée contribution au raffermissement des relations entre le Japon et le Sénégal, entre le Japon et l’Afrique, à travers un secteur particulièrement important : la formation professionnelle et technique », explique un communiqué de la mission diplomatique japonaise.

    M. Seck a été décoré de l’ »Ordre du Soleil Levant, Rayons d’Or et d’Argent », à l’occasion de la célébration du 40ᵉ anniversaire du CFPT Sénégal-Japon, un établissement considéré comme l’ »un des fleurons de la coopération japonaise au Sénégal ».

    Il est formateur et expert de l’Agence japonaise de coopération internationale depuis 2008, selon le communiqué.

    À ce titre, M. Seck a activement participé à la formation de plusieurs centaines de jeunes Sénégalais et d’Africains, rappelle l’ambassade du Japon au Sénégal.

    Il a dirigé le CFPT Sénégal-Japon pendant huit ans (2015-2023) et a conduit avec succès une extension dudit centre financée par un don du gouvernement japonais.

    Le don en question a permis d’ouvrir de nouvelles filières de chaudronnerie et de froid industriel au sein du CFPT Sénégal-Japon, affirme l’ambassade.

    Un « fidèle ami du Japon »

    « Ayant bénéficié de plusieurs programmes de formation au Japon depuis 1989, monsieur Seck a une bonne connaissance de la culture et de l’éthique du travail des Japonais », souligne la même source.

    Elle ajoute qu’ »en reconnaissance de ces contributions significatives, il a été décidé de [lui] décerner l’Ordre du Soleil Levant, Rayons d’Or et d’Argent ».

    « C’est un grand honneur et un réel plaisir de vous remettre la décoration […] décernée par Sa Majesté l’Empereur du Japon, en témoignage de la reconnaissance et de l’appréciation du gouvernement du Japon pour vos brillants parcours et remarquables travaux durant votre mandat en tant que directeur du CFPT », a dit Izawa Osamu lors de la cérémonie.

    « Votre […] contribution au renforcement de la coopération économique et votre collaboration exceptionnelle à la promotion de la compréhension mutuelle entre nos deux pays ont été hautement appréciées par les autorités japonaises », a-t-il déclaré.

    L’ambassadeur rappelle que M. Seck a enseigné au CFPT Sénégal-Japon pendant vingt et un ans (1990-2011), avant de le diriger.

    « Tout au long de votre carrière au CFPT, vous avez activement contribué au développement des ressources humaines industrielles du Sénégal, pendant près de trente ans », a souligné Izawa Osamu en parlant du récipiendaire de la décoration japonaise.

    Il l’a présenté comme « un fidèle ami du Japon » et a salué son « excellent travail » au profit du centre de formation.

    ESF/BK

  • SENEGAL-FORMATION-SOCIETE /  Développement professionnel: une trentaine de filles et femmes reçoivent leur certificat de fin de formation 

    SENEGAL-FORMATION-SOCIETE /  Développement professionnel: une trentaine de filles et femmes reçoivent leur certificat de fin de formation 

    Dakar, 11 oct (APS)- Trente-deux femmes bénéficiaires du programme de mentorat   »Ailes pour Elles 2024 – Ambassadrice d’un jour »  ont reçu, jeudi, leur certificat de fin de formation en développement personnel et professionnel, a constaté l’APS.

     »Lancée en 2023, en faveur des filles et femmes du Sénégal, cette initiative des ambassadrices et cheffes d’agences internationales du Sénégal, a offert une formation aux outils de développement personnel et professionnel à des  jeunes filles et femmes », a salué la représentante du ministre de la Famille et des Solidarités, Astou Fall.

     »Le programme  »Ailes pour Elles » témoigne, selon elle,  de l’engagement des mentors envers la jeunesse féminine à laquelle elles ont offert des opportunités de développement personnel et professionnel ».

     »Cette opportunité, qui a permis à ces jeunes filles et femmes, de bénéficier des conseils de femmes leaders dans le domaine de la diplomatie, des relations internationales, de l’humanitaire, de la coopération et du développement, est à saluer au plus haut niveau », a-t-elle ajouté.

    Treize ambassadrices et chefs d’agences d’Afrique du Sud, du Maroc, d’Autriche, de la Belgique, de la France, du Ghana, du Pakistan, des Pays-Bas, du Royaume Uni, entre autres, ont participé à ce programme avec la Banque mondiale et l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA).

    Nour Sagman, ambassadrice de la Turquie à Dakar, a rappelé que c’est au mois de mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme que l’appel à candidature à cette formation, avait été lancé.

     »Un comité a travaillé sur tous les dossiers avant de choisir, une trentaine de filles et femmes ayant l’ambition d’être des leaders dans leurs domaines. Et plus cela, nous  avons essayé de nous voir tous les mois et partager avec elles notre expérience, pendant six mois, », a-t-elle ajouté.

    Selon elle,  »si on arrive à changer la vie d’une ou deux personnes parmi ces femmes, c’est qu’on a fait notre travail ».

    Aicha Collé Ardo Sow, porte-parole des bénéficiaires du programme a exprimé sa chance  »d’avoir bénéficié de ce programme » et la gratitude des participantes. 

     »Merci de nous avoir donné la chance de savoir le sens d’une femme ambitieuse, d’ une femme qui se connecte à des valeurs, ou encore d’une femme leader », a-t-elle lancé. 

    AFD/ADL/AB/SBS

     

  • SENEGAL-CINEMA / Inauguration d’une école de formation et de professionnalisation d’acteurs, samedi à Dakar

    SENEGAL-CINEMA / Inauguration d’une école de formation et de professionnalisation d’acteurs, samedi à Dakar

    Dakar, 10 oct (APS)- L’Ecole internationale d’acteurs et actrices de Dakar (EIAD), nouvelle institution dédiée à la formation et à la professionnalisation des acteurs, des actrices, sera inaugurée samedi à Hann Bel-Air, annonce un communiqué transmis à l’Agence de presse sénégalaise.

    Installée dans la bâtisse que le sculpteur sénégalais Ousmane Sow (1935-2016) avait conçue avec l’ambition de créer une résidence d’artistes, la structure, présentée comme ‘’un projet ambitieux pour l’avenir du cinéma et du théâtre africain’’, est aussi dédiée aux métiers liés à la direction et à l’accompagnement des acteurs, précise la même source.

    ‘’L’EIAD se positionne comme un pôle d’excellence, un lieu d’expérimentation et de recherche pour les acteurs et les actrices du Sénégal et du continent africain’’, indique le texte, relevant que l’institution a été conçue pour ‘’répondre aux besoins croissants de l’industrie cinématographique africaine et internationale’’ et mettre l’accent sur ‘’le développement de compétences artistiques solides tout en valorisant l’identité culturelle africaine’’.

    La cérémonie d’inauguration aura lieu en présence de nombreuses personnalités du monde du cinéma, du spectacle, des autorités locales et des partenaires internationaux, signale le communiqué, relevant que l’événement marque ‘’le début d’une nouvelle ère pour cette institution’’ (présente à Dakar depuis 2021 sous sa forme nomade) et qui espère ainsi ‘’contribuer largement au rayonnement du cinéma sénégalais, et plus largement africain’’.

    Une formation ouverte sur le monde

    Sous la direction d’Adama Diop, acteur, auteur et metteur en scène, l’EIAD propose depuis le 26 août ‘’un cursus innovant de formation continue, dispensé par des professionnels reconnus à l’échelle internationale et ouverts aux acteurs professionnels, aux réalisateurs (formation à la direction d’acteur) et aux personnes désirant se professionnaliser aux postes de directeur de casting, d’agent et de chargé de production’’.

    Le projet pédagogique de l’EIAD s’appuie sur ‘’une approche globale de la formation’’, souligne une note de présentation, précisant que l’acteur, l’actrice sont ‘’au cœur d’un système d’échanges permanents’’, en interaction avec leur agent, les directeurs de casting, les réalisateurs et les responsables de production leur permettant de ‘’construire des visions artistiques ambitieuses’’.

    L’EIAD associe cinq métiers ‘’afin que les stagiaires renforcent et acquièrent de nouvelles compétences ensemble, en ayant une parfaite connaissance des métiers et des responsabilités de chacun’’, indique le communiqué annonçant l’inauguration : des cours techniques (diction, placement de la voix, chant, respiration, corps et mouvement, lecture, gestion de carrière, contrats de l’audiovisuel) et ateliers consacrés à l’interprétation, au jeu face caméra, au casting, au doublage… Il y a aussi la réalisation d’outils de promotion des acteurs et actrices (book photo, biographie et bande démo) qui succède le tournage de deux courts-métrages en conditions professionnelles.

    Engagement fort pour l’égalité des genres, des chances et l’inclusion

    L’école est ‘’un lieu d’ouverture et d’inclusion qui a mis la parité homme/femme au cœur de ses principes’’, souligne la note de présentation, précisant que ‘’grâce à ses premiers partenaires, l’EIAD a pu adopter le principe de gratuité de la formation’’. ‘’Cet engagement pour l’égalité des chances reflète la volonté de l’institution de former une nouvelle génération de talents, représentative de la diversité et de la richesse du continent africain’’.

    L’objectif est aussi d’accompagner la dynamique actuelle autour des ICC (industries culturelles créatives) pour faire du Sénégal un lieu fort de formation, de création et de production d’œuvres ancrées sur le continent africain.

    L’École internationale d’acteurs-actrices de Dakar a pour mission de ‘’former des artistes polyvalents et puissants, capables de s’adapter aux exigences d’une industrie en constante évolution, tout en contribuant à l’essor du cinéma et du théâtre africains’’. Cette ambition se décline ainsi : développer un programme de formation continue dès 2024, une formation initiale en 2026 et l’insertion et la professionnalisation des artistes. L’objectif est de ‘’structurer le secteur en dispensant une formation d’excellence’’, de ‘’coopérer avec les opérateurs locaux et internationaux’’ et de ‘’faire émerger une nouvelle génération de professionnels’’.

    ADC/OID/SBS

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 octobre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 9 octobre 2024

    Dakar, 9 oct (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 09 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République, s’est réjoui de la bonne tenue de la 5ème édition de la journée citoyenne « Setal sunu réew » dédiée à l’Ecole. Il a particulièrement félicité les populations du département de Mbour, les autorités administratives, les élus locaux et la communauté éducative pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet et salué la mobilisation exceptionnelle notée lors de cette journée dont le point d’orgue fut le Lycée Demba DIOP. Il a également félicité le Ministre de l’Education nationale, les responsables de l’Académie, le Proviseur du lycée, le corps enseignant et les élèves de cet établissement scolaire de référence. Pour clore ce chapitre, il a relevé l’engagement permanent du Gouvernement à améliorer durablement le cadre de vie dans nos écoles, collèges et lycées en vue de contribuer aux conditions de réussite des élèves.

    S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 – 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal.

    Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.

    Evoquant l’importance stratégique de l’Elevage dans notre politique de souveraineté alimentaire, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale. Il a souligné la nécessité, comme indiqué dans le PROJET, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a rappelé la haute priorité accordée par Monsieur le Président de la République à l’évaluation périodique de l’action gouvernementale. À cet égard, il a demandé aux Ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. L’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes. Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines. Dans ce sillage, le Premier Ministre a demandé aux Ministres et Secrétaires d’Etat de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs. Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets.

    De manière plus spécifique, une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80ème anniversaire du massacre de « Thiaroye 44 » ainsi qu’à la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du Port de Sendou. Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    Le Projet de décret portant application de certaines dispositions de la loi n°202315 du 2 août 2023 portant Code de l’Environnement.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :

    Madame Seynabou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde n°608 876/G, est nommé Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;

    Monsieur Sékou Vieux DIATTA, Instituteur, matricule de solde n°630 591/F, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, poste vacant ;

    Monsieur Abdou Khadre DIALLO, Instituteur, matricule de solde n°675 797/A, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, poste vacant ;

    Monsieur Anaby Moussa TOURE, Instituteur, matricule de solde n°612 954/A, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Loudia Ouolof, Département d’Oussouye, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bounkiling, poste vacant ;

    Monsieur Ngor POUYE, Instituteur, matricule de solde n°517 772/I, précédemment Adjoint au SousPréfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bakel, poste vacant ;

    Monsieur Ousmane SANE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 519 212/J, précédemment SousPréfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff, Département de Linguère, poste vacant ;

    Monsieur Jean Paul Sylvain DIATTA, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°661 427/H, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Bakel, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Ousmane SANE, appelé à d’autres fonctions ;

    Monsieur Ibrahima NDIAYE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde 517 694/J, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé SousPréfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

    Au titre Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

     Monsieur Mamadou GAYE, Général de division (2s), titulaire d’un Master en sciences militaires, est nommé Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Boubacar SARR ;

     Monsieur Assane NDIAYE, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à RYAD et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique, est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;

     Monsieur Mohamed Mansour NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en traduction et interprétation de conférence, est nommé Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Ousmane NDOYE ;

    Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

     Monsieur Habibou DIA, titulaire d’un Master 2 en Journalisme et Communication, est nommé Directeur de la communication au Ministère de la Communication, des télécommunications et du Numérique, en remplacement de Monsieur Ousseynou DIENG ;

     Monsieur Serigne Abdoul Ahad NDIAYE, Ingénieur en informatique et industriel, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Aly Coto NDIAYE ;

     Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Cheikh MBACKE ;

     Madame Ndeye Seynabou SY, titulaire d’un Master 2 en business and corporate law, est nommée Membre du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Mme Sophie NDIAYE ;

     Madame Sira Niang SY, titulaire d’un Master 2 en management et négociation, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NGOM ;

     Monsieur Souleymane NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en informatique et réseau est nommé Membre du Comité directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Yaya BA ;

     Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, Ingénieur des télécommunications, est nommé Membre du comité Directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Al Hadji LY.

    Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage :

     Monsieur Aboubakar Sidy SONKO, Ingénieur informaticien, Expert en Agritech, est nommé Directeur général de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Alpha Bocar BALDE ;

     Monsieur Fafa SOW, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales au Ministère de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, en remplacement de Madame Fat Cheikh NDIONE.

    Au titre du Ministère de la Formation professionnelle :

     Docteur Mamadou KANE matricule de solde 625481/L, précédemment Chef de Division du budget et de la comptabilité au Ministère de la Formation professionnelle, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement, en remplacement d’Amadou Diallo, appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Mame Diarra DIOP, Inspecteur de Spécialité de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 514396/H, précédemment Directeur du Service national d’orientation professionnelle, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle et technique en remplacement de Madame Maïmouna Kanté, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur El hadji Mamadou GNINGUE, Psychologue conseiller de 4ère classe – 1ème échelon, matricule de solde n° 714148/E, précédemment Chef de bureau Suivi-Evaluation, est nommé Directeur de la Planification et du suivi-évaluation, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou Abdoul GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

     Madame Aminata NDOYE, Psychologue conseiller de 2ère classe – 2ème échelon, matricule de solde n° 632978/E, précédemment Chef du bureau du suivi au secrétariat général du ministère de la Formation Professionnelle, est nommée Directeur de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdourahmane LY, appelé à d’autres fonctions.

    Au titre Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :

     Monsieur Abdou DIONGUE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 613 282 /L est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique en remplacement de Madame Ndèye SENE ;

     Lieutenant-Colonel Assane NDOYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n°510 886/B est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.

    Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation :

     Monsieur Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire en droit privé, est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur Hamidou DATT, Professeur titulaire de mathématiques, est nommé Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement de Monsieur Amadou Gallo DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

     Monsieur Pape Abdoulaye DIAW, Maître de conférences titulaire, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Madame Awa Niang, appelée à d’autres fonctions ;

     Monsieur Alassane DIEDHIOU, Professeur titulaire, matricule de solde 102524/D, précédemment vice-recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.

    Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :

     Monsieur Seydina Alioune NDJIM, titulaire d’un Master professionnel en Management et Administration des entreprises, est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;

     Madame Aminata WANE, titulaire d’un Master 2 en Urbanisme et Aménagement, est nommée Directeur de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Monsieur Youssouph MANE, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Sécou Oumar DIEDHIOU, titulaire d’un Doctorat en Géographie et d’un Master en Aménagement urbain, est nommé Directeur de la Promotion du Développement des Territoires, en remplacement de Monsieur Mbagnick DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Arona BA, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou CAMARA, appelée à d’autres fonctions ;

     Monsieur Momar NDIAYE, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Madame Seynabou Oumy GOUMBALA, appelée à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

     

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT-FORMATION / Kaffrine : 60 jeunes outillés dans la gestion des contrats commerciaux

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT-FORMATION / Kaffrine : 60 jeunes outillés dans la gestion des contrats commerciaux

    Kaffrine, 8 oct (APS) – Soixante jeunes entrepreneurs de la région de Kaffrine (centre) viennent de bénéficier d’une formation en gestion de contrats commerciaux, une initiative devant leur permettre de mener à bien leurs activités.

    Cette session de formation de deux jours, clôturée mardi, a été conduite sous l’égide de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine (centre), de concert avec le projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs.

    Cette formation est une initiative qui devrait permettre aux jeunes entrepreneurs bénéficiaires de « mener à bien leurs activités », a expliqué le président de la Chambre consulaire de Kaffrine, Moustapha Diop.

    Selon lui, ce projet « venu à son heure », ambitionne, au-delà du volet formation, d’accompagner les jeunes entrepreneurs pour la formalisation de leurs activités, avant de les mettre en rapport avec les structures financières.

    Il a rappelé qu’une autre formation « pour le premier cycle a été précédemment organisée dans le cadre du projet Agri-Jeunes au profit de quatre groupes de jeunes, en agriculture, aviculture, élevage et maraîchage ». 

    Mis en œuvre avec l’appui financier de l’Agence allemande de la coopération internationale, ce programme a permis de former, à ce jour, trois cents jeunes dans différents métiers, selon ses responsables.

    CTS/ADE/MTN/BK

  • MONDE-MEDIAS-FORMATION / Fin à Ankara d’une formation sur le journalisme en temps de guerre

    MONDE-MEDIAS-FORMATION / Fin à Ankara d’une formation sur le journalisme en temps de guerre

    De l’envoyé spécial de l’APS, Serigne Mbaye Dramé

    Ankara, 6 oct (APS) – Quelque vingt-cinq journalistes venus d’Afrique, d’Amérique latine, d’Europe et du Moyen-Orient ont bouclé, vendredi, à Ankara, une formation de 12 jours d’affilée, consacrée aux pratiques du journalisme en temps de guerre.

    Cette formation à sa 26e édition cette année est une initiative de l’Agence de presse Anadolu et de l’Agence turque de coopération et de développement (TIKA), en collaboration avec l’académie de police de la Turquie.

    Des journalistes turcs y prennent part, aux côtés de confrères venus de Djibouti, d’Éthiopie, de la Géorgie, du Kenya, du Liban, de la Libye, du Mexique, du Niger, d’Ouganda, de la Palestine, de la Russie, du Sénégal et du Tchad.

    Alliant la théorie et la pratique, elle est dispensée par des journalistes et des techniciens de l’Agence de presse Anadolu, de l’académie de police du pays.

    Outre les parties théoriques portant essentiellement sur le terrorisme et les terminologies de la guerre, la géopolitique du Moyen Orient et la psychologie de la guerre, les participants ont également été initiés sur les premiers secours.

    Des compétences que l’on ne souhaiterait jamais avoir l’opportunité de mettre en pratique

    Les procédures et comportements de sécurité lors d’un tremblement de terre ont été également expliqués à la vingtaine de journalistes après un exercice de simulation de séisme de magnitude 6,5, à travers l’organisme turc de gestion des urgences et des catastrophes, AFAD.

    Plus les jours passaient, plus les participants faisaient la découverte de choses et de réflexes élémentaires parmi les plus essentiels à détenir face à un monde de plus en plus fragilisé par des guerres et des catastrophes naturelles.

    C’est le cas avec la technique de sauvetage dans l’eau, pour un subsaharien qui n’a jamais fait de la nage dans sa vie.

    Le fait de se débrouiller dans l’eau pendant près de 45 minutes sous la présence vigilante des instructeurs de l’académie de police, a été la meilleure manière d’envisager toute la détresse et la souffrance d’un rescapé au fond de la mer méditerranéenne plus agitée que ce lac semi artificiel situé à plus d’une heure de voiture d’Ankara.

    Devant la peur et les doutes d’un participant pour se jeter dans l’eau, le chef des instructeurs en charge de la formation des participants avait cette phrase désarmante pour vous encourager et vous rassurer: « on dirait que vous ne faites pas confiance à mes hommes ici présents ». 

    La formation aux techniques avancées de conduite d’un véhicule, le self défense, se déplacer dans une zone de mines et la reconnaissance d’objets piégés avec des explosifs se sont révélées des compétences que l’on ne souhaiterait jamais avoir l’opportunité de mettre en pratique.

    Il en est de même pour le reflexe devant le kidnapping, l’embuscade, le maniement d’une arme et la gestion de la respiration au moment du tir.

    Lors d’une visite aux participants, le président-directeur général (PDG) de l’Agence de presse Anadolu, Serdar Karagoz semblait donner une réponse aux différentes interrogations que pouvait se poser un participant préoccupé par la paix : « on ne souhaite pas cette expérience aux journalistes. Mais au rythme où va le monde, il faut être réaliste et se préparer à tous les scénarios possibles ».

    Avertis à l’avance sur la difficulté aux plans physiques et psychologiques de certains aspects de la formation, les participants ont été au bout des surprises avec les 48 heures passées avec les éléments des forces spéciales.

    La partie, commencée par des cours théoriques et des moments de sympathie autour d’un café et du thé, a dissimulé bien plus de surprises qui attendaient les participants.

    C’est le cas avec cet instructeur sympathique, qui, dès qu’il a appris la présence d’un sénégalais dans le groupe s’est entrepris de le retrouver pour parler de footballeurs du Sénégal.

    Si le bonhomme avait de beaux souvenirs sur le joueur sénégalais Moussa Sow qui a fait le championnat turc, il n’a pas manqué de se moquer de son compatriote Sadio Mané qu’il suivait beaucoup lors de son passage à Liverpool, dans l’élite du football anglais.

    Il s’est permis un jeu de mots à chaque fois qu’il rencontrait le participant sénégalais : « Mané or money ».  Comme pour dire en filigrane que le numéro 10 des Lions a fait son transfert en Arabie saoudite pour des considérations plus financières que footballistiques.

    Des moments de sympathie comme celui-ci cachaient mal la surprise attendue au terme de cette formation alliant théorie et pratique.

    Surtout quand les participants, qui semblaient apprécier la discipline et la performance de ces éléments constitués d’unités d’élites de l’armée turque, ont cherché à immortaliser ces moments par des photos et selfies. Devant le refus compréhensif des soldats pour des questions de sécurité, le naïf pensait que l’on était fini avec ces hommes.

    Au beau milieu du chemin du retour, un confrère futé du Tchad a dit à ses camarades : les gars on a jamais pris cette route. Un autre du Niger qui ne se doutait de rien de lui rétorquer : l’essentiel c’est de rentrer à l’hôtel et se reposer.

    À la minute près, des hommes sortis de nulle part ont intimé au chauffeur l’ordre de s’arrêter avec des tirs nourris de kalachnikovs.

    Les hommes sont entrés dans le bus en bandant les yeux de tout le personnel à bord et qu’ils ont conduits dans un lieu inconnu, toujours au rythme des tirs et des cris de la sorte que faites-vous ici.

    Même si on savait d’avance que tout ce qui va se passer dans les douze jours entrerait dans une logique d’entraînement et de formation, on ne pouvait s’empêcher de penser par moments que c’était de la réalité.

    Tant le scénario était bien écrit en créant l’effet de surprise et de panique dont la gestion et la maîtrise ont rythmé les enseignements des instructeurs militaires le long de la formation.

    SMD/ASB/MK

  • AFRIQUE-ECONOMIE-FORMATION / Abidjan, hôte mardi de la 33ème réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de l’ACBF

    AFRIQUE-ECONOMIE-FORMATION / Abidjan, hôte mardi de la 33ème réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de l’ACBF

    Dakar, 3 oct (APS) –  La 33ème réunion du Conseil des gouverneurs de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF en anglais) s’ouvre ce mardi,  à Abidjan (Côte d’Ivoire), avec comme principal objectif ‘’d’établir les grandes orientations politiques et stratégiques de l’organisation’’, selon une note de présentation de l’événement transmise à l’APS.

    A cette occasion, la Fondation lancera l’Académie africaine pour le renforcement de capacités, la communauté d’apprentissage et de partage des connaissances pour les fonctionnaires et les professionnels africains, relève le texte.

    L’Académie équipera les fonctionnaires africains pour servir les citoyens en aidant les gouvernements à ‘’développer une culture et une pratique de l’excellence gouvernementale et à transformer les politiques publiques et leur mise en œuvre sur le continent’’.

    La réunion des gouverneurs est également combinée  au Sommet 2024 des thinks tank d’Afrique, un évènement de l’ACBF pour ‘’promouvoir l’apprentissage par les pairs, l’échange de connaissances et la collaboration entre chercheurs, décideurs politiques, praticiens, secteur privé et d’autres parties prenantes clés du développement du continent, relève le texte.

    Il s’agit, d’‘’explorer, de discuter et de développer des solutions pratiques aux problèmes de développement critiques auxquelles sont confrontés les pays africains’’.

    Le sommet, prévu du 8 au 10 octobre, compte adopter ‘’une approche collaborative et orientée vers l’action, encourageant les partenariats et développant des solutions concrètes pour relever les défis de l’Afrique’’, note l’ACBF.

    ADL/ASG