Saint-Louis, 6 août (APS) – Un projet dédié à la formation-apprentissage aux nouveaux métiers et à l’insertion professionnelle des jeunes de la Langue de Barbarie, recasés au quartier de Djougob à Saint-Louis (nord) a été officiellement lancé, mardi.
Le Centre de formation professionnelle a abrité la cérémonie officielle de lancement de cette initiative financée dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP) en collaboration avec l’Agence pour le développement municipal (ADM).
Les bénéficiaires de ce projet sont essentiellement des jeunes de la Langue de Barbarie dont les familles ont été recasées à Djougob et ses faubourgs en raison de l’avancée de la mer et des inondations de 2017.
La directrice du Centre de formation professionnelle de Saint-Louis, Rokhaya Samb Sarr, a invité les bénéficiaires du projet à faire preuve de sacrifice et à suivre de façon assidue les cours qui seront dispensés les cinq prochains mois.
Elle a signalé que les formations seront délivrées dans les domaines de l’horticulture, la coiffure, la couture, la pâtisserie et la gestion des déchets.
L’inspecteur d’académie de Saint-Louis, Mafall Der, a abondé dans le même sens tout en demandant aux jeunes de se donner les chances de tourner le dos à l’émigration clandestine.
Au nom de l’Agence de développement municipal (ADM) Marie Dioh Diallo, experte sociale et genre, a salué la pertinence d’une telle initiative. ‘’A côté du formel, la formation professionnelle doit jouer un rôle important pour l’insertion des jeunes’’, a-t-elle ajouté, en laissant entendre que l’émigration clandestine traduit un manque de perspective pour les jeunes.
Le projet est accompagné dans sa mise en œuvre par la Chambre de métiers de Saint-Louis, le Centre de formation professionnel (CFP) et le Centre régional de formation professionnel (CRFP).
Dakar, 6 août (APS) – Le directeur général du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT), Babo Amadou Ba, a recommandé aux entreprises et aux écoles de formation, mardi, à Dakar, de s’inspirer du partenariat noué entre la structure publique qu’il dirige et la société Eau du Sénégal (SEN’EAU), afin de contribuer à la politique d’emploi de l’État.
‘’J’appelle toutes les entreprises du Sénégal à s’inspirer de ce partenariat pour apporter leur contribution à tout ce qui est formation et insertion des jeunes’’, a dit M. Ba.
Il parle de la SEN’EAU et de la manière dont cette entreprise soutient la politique d’emploi des pouvoirs publics sénégalais.
M. Ba intervenait à une cérémonie de remise de diplômes à d’anciens étudiants du Centre sectoriel de formation professionnelle du bâtiment et des travaux publics (CSFP-BTP).
‘’C’est le fruit d’un partenariat public-privé entre la SEN’EAU, le 3FPT et le Centre sectoriel de formation professionnelle du bâtiment et des travaux publics’’, a expliqué Babo Amadou Ba en parlant de la formation offerte aux nouveaux diplômés du CSFP-BTP, dans le cadre d’un partenariat avec le 3FPT et la société de distribution d’eau.
Selon lui, la formation dispensée aux étudiants sur la base du partenariat noué par les trois entités est adaptée aux besoins des entreprises du BTP.
Le directeur général de la SEN’EAU, Magatte Niang, signale que les diplômés, 29 au total, dont six filles, travaillaient en entreprise en poursuivant en même temps leur formation.
Le partenariat noué par leur centre de formation leur a offert de ‘’réelles perspectives de carrière dans le secteur de l’eau’’, selon M. Niang.
‘’Ce n’est pas une attestation de formation que les étudiants ont reçue. C’est un diplôme d’État’’, a précisé Oscar Badji, le directeur du CSFP-BTP.
Il affirme qu’ils ont été sélectionnés au terme d’un concours national.
La SEN’EAU va employer la moitié des diplômés, l’autre devant être au service d’entreprises partenaires de leur centre de formation, selon M. Badji.
Ngayna Sarr, âgé de 29 ans, major de la promotion, dit avoir reçu une formation de plombier canalisateur d’une durée de trois ans. Il affirme avoir en même temps appris ‘’tout ce que doit savoir un technicien de l’eau’’.
Diokoul (Kaffrine), 6 août (APS) – Soixante onze femmes de la commune de Diokoul, dans la région de Kaffrine, prennent part à une formation aux techniques de fabrication de savons, a constaté l’APS.
Cette formation de deux jours a été financée par le secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme et du Logement, Momath Talla Ndao, à travers la structure »Biokaf », une organisation active dans la formation et l’autonomisation des femmes.
Selon Aissata Camara, une formatrice, elle répond à une demande des femmes qui éprouvent d’énormes difficultés pour être formées dans les techniques de fabrication de savons liquides ou en morceaux, et de l’eau de javel.
Les bénéficiaires jugent que cette formation est »venue à son heure », car étant de nature à faciliter leur autonomisation.
Thiès, 2 août (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a inauguré, vendredi, une piscine olympique d’un coût d’un demi-milliard de FCFA à l’École nationale des sapeurs-pompiers de Thiès.
D’une superficie de 900 mètres carrés, soit 50 mètres de long sur 18 mètres de large, avec une profondeur de 1,5 à 2 mètres, la piscine a été réalisée en neuf mois environ, selon Gana Bâ de l’entreprise ayant effectué les travaux.
Elle compte neuf couloirs de nage pour les compétitions, et est dotée d’un local technique pour le traitement automatique de l’eau de la piscine.
Le bassin est flanqué d’une tribune avec gradins, d’un côté, et d’un espace VIP pouvant abriter des cérémonies, de l’autre.
En inaugurant cette infrastructure, en compagnie du général de brigade Mamadou Ndoye, commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, Jean-Baptiste Tine a déclaré que cette piscine olympique »marque une avancée majeure aussi bien pour l’école que pour notre pays ».
Elle servira, a-t-il dit, à former les personnels militaires à la natation « dans des conditions optimales de sécurité, mais aussi à initier à cette discipline la population thiéssoise de manière générale, qui pourra l’utiliser, dans le cadre du concept armée-nation ».
Les sportifs sénégalais, à travers cet équipement qui a coûté 500 millions FCFA, vont disposer d’une « infrastructure de classe mondiale, capable d’accueillir des compétitions internationales dans d’excellentes conditions », a-t-il ajouté.
L’infrastructure est fonctionnelle, mais pourrait bénéficier d’autres commodités, à l’avenir, a dit Jean-Baptiste Tine, qui n’exclut pas que cette piscine puisse abriter des compétitions lors des prochains Jeux olympiques de la jeunesse prévus en 2026 au Sénégal.
Les participants à cette cérémonie ont eu droit à des démonstrations des différents types de nage, ainsi qu’à des exercices de sauvetage de personnes en noyade.
Jean-Baptiste Tine a profité de cette cérémonie d’inauguration pour visiter les locaux de l’École nationale des sapeurs-pompiers, qu’il considère comme une « nouveauté » qui vient accompagner la Brigade nationale des sapeurs-pompiers dans sa « montée en puissance ».
Il a aussi saisi cette tribune pour appeler les municipalités et les sapeurs-pompiers à « renforcer la sensibilisation sur les cas de noyade », surtout en cette période de canicule, qui coïncide avec les vacances, favorisant une haute fréquentation des plages.
Le ministère de l’Intérieur, à travers la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, a « déployé suffisamment de moyens sur les plages autorisées et non autorisées pour prévenir les cas de noyade et limiter les dégâts, au cas où ils devaient arriver », a-t-il assuré.
Saly, 29 juil (APS)- Une trentaine de journalistes issus de plusieurs médias basés à Dakar, ont été outillés lundi à Saly sur le phénomène de la désinformation, a constaté l’APS.
“Nous sommes dans un contexte où il y a beaucoup de désinformation qui circule sur les réseaux sociaux ou dans les téléphones et les professionnels des médias doivent identifier les vraies informations et les fausses informations“, a souligné Ndèye Diarry Ba, chargée de projet à Reporters Sans Frontières pour l’Afrique subsaharienne.
”La désinformation a pris des proportions inquiétantes au Sénégal, avec surtout l’avènement des réseaux sociaux et elle est devenue une menace même pour la profession“, a fait remarquer Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).
Les deux journalistes participent à cette rencontre de trois jours, initiée par la CJRS, en partenariat avec RSF, à travers le ministère allemand des affaires étrangères.
Selon M. Ndiaye, cet atelier s’inscrit dans la deuxième phase de leur partenariat, notamment le nouveau programme visant à outiller davantage les professionnels des médias.
”L’enjeu aujourd’hui, c’est de répondre aux attentes des professionnels des médias pour mieux faire face aux défis actuels“, a précisé Mme Ba.
Saint-Louis, 26 juil -APS) – »L’initiative FIT Sénégal” dédiée à la formation et à l’insertion professionnelle de la jeunesse, en perspective des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus en 2026, à Dakar, a été officiellement lancée vendredi, à Saint-Louis (nord), a constaté l’APS.
»Le Sénégal s’attend à être le centre du monde en 2026. Les JOJ; sont un événement exceptionnel. C’est une activité qui va booster beaucoup de secteurs notamment le tourisme », a déclaré le gouverneur Alioune Badara Sambe, à l’occasion d’un Comité régional de développement (CRD) consacré au lancement officiel de l’initiative FIT ! Sénégal.
Cette occasion offerte par les JOJ Dakar 2026, s’inscrit dans une perspective d’accompagnement des jeunes vers l’emploi, a de son côté estimé, Ndiogou Sène, conseiller technique au ministère de la Formation professionnelle.
»Nous avons voulu saisir avec l’appui de nos partenaires au développement, cette occasion offerte par les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) pour impulser cette initiative qui s’appelle FIT ! Sénégal, visant à accompagner les jeunes vers l’emploi, dans le cadre de cette événement sportif ’’, a-t-il fait savoir.
M. Sène ajoute qu’au-delà du caractère sportif des JOJ, »il y a aussi une dimension socio-économique ».
»Voilà une opportunité que le Sénégal devra saisir au-delà des enjeux sportifs. Il faudra voir tout ce qu’il y a comme dimension socio-économique et tous les secteurs du pays sont en ce moment interpellés », a-t-il fait valoir, insistant que, c’est une occasion que les jeunes du Sénégal devraient saisir mais aussi tous les segments de l’économie pour permettre aux jeunes d’avoir des emplois décents et durables.
La représentante de l’ONG »Le Partenariat », Absa Guissé, l’adjoint au préfet du département de Saint-Louis, Abdou Khadre Dieylani Bâ, entre autres personnalités, ont pris part à cette rencontre.
L’objectif général, selon un document, est d’outiller durablement les acteurs de l’insertion professionnelle pour leur mission d’accompagnement des jeunes dans les métiers, liés au JOJ 2026.
Cette initiative, renseigne un document de presse, est un exemple de collaboration internationale fructueuse qui unit des partenaires sénégalais et européens dans un effort commun pour favoriser l’accès des jeunes à des emplois décents et durables.
Pour garantir une portée nationale, LuxDev, l’Agence luxembourgeoise pour la coopération au développement, mobilise les organisations de la société civile comme partenaires opérationnels dans toutes les régions du Sénégal.
Dans les régions de Saint-Louis, Louga et Matam, l’ONG Le Partenariat, est chargée du déploiement opérationnel de l’initiative FIT ! Sénégal, lit-on dans un document de presse.
Thiès, 24 juil (APS) – Le directeur général du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) a présenté mercredi, à Thiès (est), les nouvelles orientations de la structure aux responsables des services techniques déconcentrés, à des acteurs privés de formation et membres de la société civile de la région de Thiès.
Ces nouvelles orientations s’inscrivent dans l’axe 3, qui concerne le capital humain et la qualité de vie, a dit Babo Amadou Bâ, lors d’une rencontre inscrite dans le cadre d’une tournée nationale.
“Nous sommes là pour présenter ces nouvelles orientations selon trois approches : l’approche territoriale, l’approche systémique et l’approche par rapport à notre modèle de développement économique“, a dit le directeur général du 3FPT.
Ce modèle dénommé ‘’Industrialisation par la substitution des importations’’ (ISI), s’appuie sur l’approche chaîne de valeur, qui prend en compte les secteurs primaire, secondaire et tertiaire, a-t-il ajouté.
Selon Babo Amadou Bâ, le 3FPT, conformément à la première des cinq priorités déclinées par le gouvernement, et relative à l’entrepreneuriat et à l’emploi des jeunes et des femmes, mise sur ces approches pour résoudre la question de l’emploi des jeunes.
L’approche territoriale renvoie au besoin d’adaptation de l’offre à la demande de formation identifiée au niveau local.
L’approche systémique porte sur des collaborations avec l’Agence de développement des PME (ADEPME), l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (APIX), la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER) et d’autres structures comme l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ).
‘’Deux parcours sont prévus dans le cadre des nouvelles orientations : les jeunes formés et qui veulent se lancer dans l’auto-emploi, cheminent entre le 3FPT et la DER, pour le financement de leurs projets. Les jeunes qui veulent un emploi salarié passent par l’ADEPME’’, a précisé M. Bâ.
L’approche systémique, a-t-il expliqué, consiste en une synergie entre plusieurs entités travaillant ensemble pour résoudre un problème structurel.
Enfin, a-t-il dit, l’APIX, qui travaille à l’attractivité du pays, se chargera de la mise en place d’un environnement macroéconomique adéquat dont ont besoin tous ces jeunes.
Présent à cette rencontre de présentations des nouvelles orientations du 3FPT, le gouverneur de la région de Thiès, Oumar Mamadou Baldé, a décliné quatre secteurs prioritaires qui ‘’ne sauraient être laissés en rade, en matière de formation’’.
‘’Il s’agit des secteurs des mines, du ferroviaire, du tourisme et hôtellerie, de l’horticulture, ainsi que des nouveaux métiers’’, a-t-il listé, précisant qu’“il faut aller vers une nouvelle orientation en matière de formation“.
Le gouverneur de la région de Thiès n’a pas manqué d’évoquer les nouveaux besoins de formation dans les domaines du froid et de la climatisation, de la mécatronique automobile pour la réparation des nouveaux types de véhicules.
Le directeur général du 3FPT a rappelé que les inscriptions aux formations seront faites en ligne. Une démarche qui a suscité l’appréhension du président de la Chambre des métiers, Amadou Makhtar Sèye, qui craint qu’une bonne partie des artisans, qui n’ont pas été formés à l’usage du numérique ne puissent postuler.
A ce propos, des guichets mobiles, en plus des pôles emploi, sont prévus pour accompagner les artisans, a rassuré Sidy Bâ, le directeur du financement de la formation au 3FPT.
A l’issue de cette tournée nationale, les quotas de formations seront stabilisés et chaque département aura un quota de bons de formation, en fonction de sa démographie, a-t-il souligné.
‘’La labellisation sera un déterminant majeur, pour s’assurer que les jeunes soient envoyés vers des établissements de formation de qualité’’, a également dit le directeur général du 3 FPT, répondant ainsi à une préoccupation du gouverneur de Thiès, qui l’a invité à veiller à ce que la rigueur soit de mise dans le choix des structures accréditées pour la formation.
Après une présentation du bilan des huit ans de formation du 3FPT depuis 2016 et de ses nouvelles orientations, le gouverneur a fait part de son espoir de voir cette structure faire de nouvelles performances avec la nouvelle équipe dirigée par Babou Amadou Bà.
Kolda, 24 juil (APS) – Une trentaine de jeunes des trois départements de la région de Kolda (Sud) ont entamé, mercredi, une session de formation aux métiers du numérique à l’initiative de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP) et en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT).
»Nous avons initié cette formation qui va durer trente jours au profit des jeunes de la région de Kolda qui sont sélectionnés suite à un appel d’offre pour participer à la formation sur la digitalisation. L’objectif, c’est de permettre aux jeunes d’avoir des connaissances sur l’entreprenariat, notamment dans le domaine du numérique », a expliqué Mamadou Diallo, coordonnateur régional de l’ONFP à Kolda.
Le préfet de Kolda, Mbassa Sène, venu présider le lancement de cette formation, a exhorté les jeunes à la patience et à la persévérance.
»Nous sommes dans un monde dominé par la présence de nouvelles technologies de communication, et le numérique occupe une place centrale dans beaucoup d’activités. Je vous exhorte à être patients et à persévérer dans vos initiatives. Cette formation sera plus que bénéfique pour vous, car elle peut faciliter votre travail dans vos activités respectives et vous ouvrir des opportunités d’emplois », a dit Mbassa Sène.
Goudiry, 23 juil (APS) – Le Centre de formation professionnelle agroalimentaire (CFPA) de Goudiry (est) peine à atteindre son effectif escompté depuis son ouverture en octobre 2021, a indiqué, mardi, le directeur de l’établissement, Lamine Diop.
»Sur un effectif prévisionnel de 250 à 300 étudiants, le centre ne compte que 106 apprenants », a dit M. Diop à l’APS.
Cette situation, a-t-il justifié, s’explique par les difficultés liées au manque de sites d’hébergement à Goudiry, pour les jeunes apprenants originaires pour la plupart d’autres localités du département et d’ailleurs.
‘’Sur ce point, des efforts doivent être faits par les collectivités territoriales pour aider les étudiants du CFPA à trouver des logements, dans la ville de Goudiry, afin de suivre correctement leur formation », a-t-il plaidé.
M. Diop a précisé que l’essentiel des apprenants du CFPA viennent du département de Goudiry, bien qu’il y a d’autres étudiants originaires des régions de Sédhiou et Thiès.
Il a en outre indiqué que le centre compte sept filières de formation, notamment la restauration, l’élevage, l’horticulture, la transformation agroalimentaire, le secrétariat bureautique, la soudure métallique et la santé communautaire.
Concernant les débouchés professionnels offerts par le CFPA, le directeur a expliqué que l’option du ministère de la Formation professionnelle repose sur »l’emploi salarié, mais également l’auto emploi ».
‘’Les jeunes en formation actuellement sont initiés en entreprenariat, pour leur permettre à la fin de leur cycle de formation de sortir avec un plan d’affaires qui sera proposé aux structures mises en place par l’Etat, pour les accompagner », a-t-il ajouté.
Koutal (Kaolack), 23 juil (APS) – Les menaces multiformes du 21e siècle complexifient davantage les interventions des forces armées, a affirmé le ministre des Forces armées, général Birame Diop.
‘’Les menaces multiformes de ce 21ème siècle nous interpellent à plus d’un titre. En effet, elles rendent plus complexes nos interventions. Dans le cadre de leur prise en compte, les armées ont initié une profonde transformation avec le format 20/25 pour relever les défis sécuritaires auxquels notre pays est confronté’’, a-t-il notamment dit.
Le ministre des Forces armées s’exprimait à Koutal, dans la région de Kaolack (centre), où il a présidé, mardi, la cérémonie officielle de fin de formation de la 42ème promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA).
Cette cérémonie s’est tenue dans l’enceinte de cette école basée dans cette localité située près de la ville de Kaolack (centre). Elle a enregistré, entre autres, la présence d’autorités militaires et paramilitaires, de personnalités politiques, d’autorités administratives et territoriales.
‘’Le métier des armes que vous avez choisi va avec beaucoup de contraintes et sa noblesse réside dans la défense de la flamme patriotique au prix du sacrifice suprême’’, a lancé le général Birame Diop aux nouveaux sous-officiers issus de la 42e promotion de l’ENSOA.
Selon lui, il appartient désormais à ces derniers de saisir le niveau de responsabilité qui pèse sur leurs épaules au moment où ils auront la charge de mener les personnels sous leurs ordres au combat.
‘’Les sous-officiers constituant la catégorie charnière entre la troupe et le commandement, votre contribution dans l’atteinte des objectifs et l’amélioration de l’efficacité collective est déterminante’’, a insisté le ministre des Forces armées.
Il a rappelé la nécessité d’opérer un profond changement de paradigme qui appelle de nouvelles postures et un comportement exemplaire de la part des sous-officiers dans plusieurs domaines.
‘’Cela exigera surtout une capacité d’adaptation rapide mais aussi une discipline et un courage sans faille dans l’exécution de vos missions’’, a indiqué le ministre. Il dit ne douter point qu’avec le ‘’riche héritage’’ que leur ont laissé leurs illustres devanciers, ces militaires seront ‘’assurément’’ en mesure de faire face aux pesanteurs qui peuvent inhiber leur aptitude à relever les défis qui se présenteront devant eux.
‘’Sachez qu’en tant que sous-officiers vous serez le maillon essentiel du commandement qui exigera de vous d’être constamment au plus près des subordonnés afin d’être le relais efficace pour la cohésion de votre unité’’, a insisté le général Birame Diop.
Cela nécessitera de connaître leurs hommes et de les respecter pour bien appréhender leurs aspirations et trouver des solutions à leurs difficultés, a-t-il indiqué. Il a ajouté que les sous-officiers devront inspirer leurs subordonnés par leur exemplarité, en cultivant le désintéressement, en incarnant l’intégrité, la disponibilité et la loyauté envers l’institution militaire, leurs supérieurs et leurs pairs.
‘’Toutes ces valeurs intrinsèques, associées à la compétence, contribueront immanquablement à asseoir votre autorité et l’estime de vos chefs. Je vous exhorte à entretenir cette compétence tout en poursuivant résolument votre développement professionnel’’, a conclu le ministre des Forces armées.