Catégorie : Formation

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Sédhiou : des élèves de terminale sensibilisés sur les métiers verts par l’ISEP de Mbacké

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Sédhiou : des élèves de terminale sensibilisés sur les métiers verts par l’ISEP de Mbacké

    Sédhiou, 27 mai (APS) – Des élèves du lycée Balla Moussa Daffé de Sédhiou (sud) en classe de terminale ont été sensibilisés, lundi, aux métiers verts, par l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké, dans le cadre d’un programme d’enseignement supérieur sur les énergies renouvelables mis en œuvre par l’Agence de coopération allemande pour le développement (GIZ).

    L’ISEP de Mbacké propose des formations qualifiantes dans des domaines liés aux métiers verts tels que la technologie de l’écoconstruction, le développement territorial et l’agro-écologie.

     »L’objectif est de sensibiliser les futurs bacheliers de Sédhiou aux opportunités offertes par ces métiers verts », a expliqué Marthe Tatiana Diatta Diémé, conseillère technique au programme d’enseignement supérieur pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (PESEREE) du GIZ.

    Elle s’exprimait au terme des ateliers de travaux pratiques organisés à l’intention des élèves du lycée Balla Moussa Daffé de Sédhiou.

    Le gouvernement sénégalais accorde une grande importance à la modernisation du secteur de l’énergie, notamment la promotion des énergies renouvelables, l’accès à l’électricité et l’efficacité énergétique, a-t-elle souligné.

    Selon elle, les élèves du lycée Balla Moussa Daffé à Sédhiou ont participé à des ateliers de démonstration avec brio.  »Ils ont pu maîtriser les pratiques liées à l’installation mixte domestique du réseau de la Senelec ainsi que celle du photovoltaïque », a-t-elle dit.

    Binetou Badiane, élève en série S2, a salué le choix du lycée Balla Moussa Daffé pour accueillir cette initiative.

     »Les séances de travail ont suscité un grand intérêt chez les élèves qui envisagent désormais d’embrasser ces nouveaux métiers verts après l’obtention du baccalauréat », a expliqué Binetou Badiane.

    Djibril Badji, proviseur du lycée Balla Moussa Daffé, a souligné l’utilité de ces ateliers pratiques pour les élèves qui souhaitent suivre des formations professionnelles après la classe de terminale.

    Pour le proviseur,  »ces ateliers pratiques leur permettent de mettre en pratique ce qu’ils apprennent en théorie, même si les équipements en laboratoire sont limités dans notre établissement ».

    Cette sensibilisation contribue à préparer la prochaine génération d’experts en énergies renouvelables et en efficacité énergétique au Sénégal, tout en favorisant le développement durable dans la région de Sédhiou, a-t-il salué.

    OB/ASB/OID

  • SÉNÉGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURE / Mbacké: pose de la première pierre du Centre départemental de formation professionnelle

    SÉNÉGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURE / Mbacké: pose de la première pierre du Centre départemental de formation professionnelle

    Mbacké, 27 mai (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, et l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, Sönke Siemon, ont procédé, lundi, à la pose de la première pierre du Centre départemental de formation professionnelle (CDFP) de Mbacké (centre), d’un coût de 1,7 milliard de francs CFA.

     »’Cette cérémonie est une étape importante dans le processus de transformation structurelle de notre économie à travers la capacitation de nos jeunes, le présent et l’avenir de notre cher pays. Le CDFP de Mbacké dont nous venons de poser la première pierre est estimé à un coût de 1 milliard 700 millions de francs CFA », a-t-il dit.

    Le ministre intervenait lors de la cérémonie de pose de la première de l’édifice qui doit être construit derrière le stade municipal El hadji Ibrahima Guèye de Mbacké.

    Le préfet du préfet de Mbacké, Khadim Hann, le maire de la ville, Gallo Ba, ainsi que de plusieurs partenaires techniques et financiers impliqués dans ce projet dont ce Chef de la délégation du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ), Dr Bernhard Braune, ont pris à la cérémonie.

    Amadou Moustapha Ndieck Sarré a estimé la capacité d’accueil de ce centre à 700 apprenants, indiquant qu’il aura au départ quatre filières que sont la menuiserie bois, la mécanique auto, froid climatisation et électricité.

    Il a aussi insisté sur l’alignement du CDFP à la stratégie de transformation digitale de son département pour favoriser l’utilisation du numérique et l’innovation afin d’améliorer la qualité de la formation professionnelle des futurs apprenants.

    Le ministre a remercié la délégation du BMZ et l’Etat allemand pour le projet promotion et de l’emploi (PFPE) qui a été lancé le même jour à Mbacké et mis à la disposition du Sénégal, pour l’accompagner dans l’accès et la qualité de la formation professionnelle et l’insertion des jeunes et des femmes.

    L’ambassadeur de la république fédérale d’Allemagne au Sénégal, Sönke Siemon s’est réjoui de la pose de la première pierre du CDFP de Mbacké qui sera un centre d’apprentissage moderne, spacieux et doté d’un équipement de qualité adapté au besoin du marché du travail.

     »Il offrira aux apprenants et à leurs enseignants un environnement agréable et propice aux quatre filières de départ », a-t-il ajouté, promettant le soutien de l’Allemagne en faveur de la formation professionnelle au Sénégal.

    Le diplomate a annoncé que sept autres centres de formation professionnelle vont être financés dans les régions de Diourbel, Kolda et Ziguinchor par la coopération allemande via la KFW.

     »Au total, l’Allemagne investira 35 millions d’euros soit environ 22,10 milliards de francs CFA dans des centres professionnelles et leurs équipements dans les années prochaines », a assuré Sönke Siemon

     »La construction de ce centre,  attendu depuis plus de 10 ans, vient à point nommé car répondant à bien des égards à une très forte préoccupation de notre population surtout dans sa frange jeune », a souligné pour sa part le maire de la ville, Gallo Ba.

    Selon lui, ce centre va participer sans aucun doute à assurer davantage la promotion, la qualification, l’employabilité et l’insertion des jeunes en permettant ainsi une meilleure adéquation entre l’offre de formation et les besoins réels du marché de l’emploi. 

    AN/ASB/OID

  • SENEGAL-ENSEIGNEMENT SUPERIEUR / UAD de Bambey : Trente étudiants de la première promotion de Médecine ont reçu leur diplôme

    SENEGAL-ENSEIGNEMENT SUPERIEUR / UAD de Bambey : Trente étudiants de la première promotion de Médecine ont reçu leur diplôme

    Bambey, 25 mai (APS) – Trente médecins de la première promotion du Département de médecine de l’Unité de formation et de recherche (UFR) en Santé et Développement durable de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey (ouest) ont reçu, samedi, leur parchemin marquant la fin de leur formation théorique de sept ans, a constaté l’APS.
    Cette première cohorte de diplômés en médecine de l’UAD porte le nom du professeur Lamine Gueye, l’ancien recteur de ladite université, entre 2014 et 2019.
    Pr Ndèye Coumba Kane Touré et Pr Tandakha Ndiaye Dièye sont respectivement la marraine et le parrain de cette promotion.
    La cérémonie de remise de diplômes s’est déroulée en présence des autorités administratives locales, des sommités des universités publiques du pays et des parents des lauréats.
    Dans sa prise de parole, le Professeur Ousseynou Ka, directeur de l’UFR Santé et développement durable de l’UAD, a invité les nouveaux médecins à faire preuve de ‘’discrétion, de bienveillance et d’écoute envers les patients’’.
    Il leur a également demandé de s’inspirer du professeur Lamine Gueye dont le nom a été donné à la promotion, c’est-à-dire ‘’être au service de la communauté’’.
    Pr Ka n’a pas manqué de magnifier les efforts consentis par le personnel technique et la direction de l’université pour ‘’relever les défis de ce temple du savoir’’.
    Le recteur de l’Université Alioune Diop (UAD), Pr Ibrahima Faye, s’est engagé pour sa part à développer davantage le département de Médecine afin de ‘’maintenir le cap de l’excellence’’.
    Il a en outre salué la collaboration des partenaires, notamment des structures sanitaires de la région pour leur encadrement pratique des médecins sortant du Département de médecine de l’UAD.

    Présent à la cérémonie de graduation, le professeur Lamine Gueye a invité les trente nouveaux médecins à s’armer d’endurance et de l’excellence.
    Tout en leur souhaitant plein succès dans leur vie professionnelle, il leur a demandé de ‘’faire de la quête de connaissances un défi à relever’’.
    En tant que secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ- SUP), il les a invités à ‘’démystifier l’argent et à rester incorruptible et de toujours être au service de leur pays’’.
    Venu représenter le gouverneur de la région de Diourbel, l’adjoint au préfet de Bambey, Mamadou Faye, a félicité les trente sortants de cette première promotion de diplômés en médecine de l’UAD, avant de les inviter à cultiver ‘’la responsabilité, l’ouverture et l’engagement au service de la communauté’’.

    MS/ABB

  • SENEGAL-FORMATION-ENTREPRENEURIAT / Kaffrine : une experte encourage les jeunes entrepreneurs à se formaliser

    SENEGAL-FORMATION-ENTREPRENEURIAT / Kaffrine : une experte encourage les jeunes entrepreneurs à se formaliser

    Kaffrine, 24 mai (APS) – Diariétou Youm Diallo, responsable de la formalisation et de la génération d’entreprises à l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), a invité, jeudi, à Kaffrine (centre), les jeunes entrepreneurs à se formaliser pour développer leurs affaires.

     »Se formaliser est primordial pour tout entrepreneur, car les entreprises, lorsqu’elles veulent grandir, atteindre une certaine taille, avoir certains partenaires, travailler avec les grandes surfaces, l’État, accéder à la commande publique et avoir des relations avec certaines institutions financières, ne peuvent pas se passer de la formalisation. Donc, j’encourage les jeunes entrepreneurs à se formaliser », a-t-elle lancé.

    Elle s’exprimait en marge de l’atelier de vulgarisation du statut de l’entrepreneur, présidé par le secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine, Thierno Ndao, en présence de Khady Sarr, coordonnatrice de l’ADEPME dans la zone centre, et de différents entrepreneurs et autres partenaires.

    Selon elle, le point de départ de la formalisation concerne  »les procédures d’immatriculation et d’enregistrement, c’est-à-dire l’existence juridique ».

    Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du partenariat entre l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) et l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ), à travers le projet  »Doolel Admin » (Renforcer l’administration, en wolof), pour la vulgarisation du statut d’entrepreneur, a-t-elle indiqué.

    Toutefois, Mme Ndao invite les entrepreneurs à se rapprocher des services fiscaux pour avoir la bonne information pour dissiper certaines peurs.

    Créée en 2001, l’ADEPME a pour objectif de densifier le tissu des PME, à travers leur formalisation, de faciliter leur accès aux marchés, de favoriser le  »made in Sénégal » et le renforcement de leurs capacités.

    CTS/ASB/ABB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Les élèves du lycée Tambacounda commune sensibilisés sur les filières de l’ISEP de Mbacké

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Les élèves du lycée Tambacounda commune sensibilisés sur les filières de l’ISEP de Mbacké

    Tambacounda, 23 mai (APS) – Le lycée Tambacounda commune (est) a accueilli, jeudi, une mission de sensibilisation de la direction de l’orientation professionnelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) sur les filières de formation post-bac proposées par l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké (centre), a constaté l’APS.

    Cette tournée de sensibilisation s’effectue dans le cadre de la coopération bilatérale sénégalo-allemande. Le financement du programme d’enseignement supérieur pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (PESEREE III) est financé par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ).

    Ce programme a pour objectif principal l’amélioration de la formation initiale et continue des experts dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ER/EE) au Sénégal, relativement à l’orientation vers l’emploi et la promotion des compétences entrepreneuriales.

    ‘’On parle souvent des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) sans plus d’explication, mais cette approche de sensibilisation est la meilleure, car les élèves entendent parler d’ISEP, sans savoir ce que c’était’’, a souligné le proviseur du lycée de Tambacounda commune, Ousmane Barry.

    Intervenant lors de la présentation des différentes filières proposées par les ISEP, M. Barry a déclaré que les pensionnaires de son lycée ‘’ont vu les opportunités et, au moment de faire leurs choix, ils ne tâtonneront pas’’.

    Il a reconnu la baisse du niveau des élèves, faisant, selon lui, que la plupart d’entre eux n’ont pas forcément les aptitudes nécessaires pour intégrer les filières de recherche dans les universités classiques.

    ‘’Nous avons des élèves qui ont un niveau tellement bas, qu’on sait bien qu’ils perceront difficilement dans l’enseignement supérieur classique’’, a-t-il relevé.

    Les ISEP offrent des filières à leurs pensionnaires leur permettant d’avoir une qualification professionnelle dans des cycles relativement courts.

    ‘’Quand un élève confond les articles devant un nom, c’est un problème. Alors, je lui recommande d’aller suivre une formation professionnelle, où il aura plus de chance de réussir que dans une filière universitaire classique’’, a dit le proviseur Barry.

    Le chef d’établissement s’est en outre engagé à porter le plaidoyer auprès des parents d’élèves pour accompagner leurs enfants à choisir la meilleure filière possible, au moment des remises des bulletins de notes.

    ‘’L’objectif de notre mission est d’inciter les futurs bacheliers à rejoindre les ISEP, afin qu’ils puissent dans six mois ou deux ans, être opérationnels’’, a pour sa part indiqué le représentant du MESRI, Karamo Dramé, ajoiutant que ‘’chaque ISEP a sa propre spécialité’’.

    ‘’On est en campagne pour l’ISEP de Mbacké qui est spécialisé dans les métiers verts. Pour le moment, il y a deux filières qui sont actives : Environnement et Biodiversité, et la filière artisanale où l’étudiant pourra obtenir son diplôme de technicien supérieur en Agro-écologie, en Développement territorial et en Construction métallique’’, a-t-il fait valoir.

    Selon lui, la sensibilisation porte également sur les nouvelles filières qui verront le jour à l’ISEP de Mbacké, comme celles en Efficacité énergétique et en Energie renouvelable.

    ‘’Tout nouveau bachelier, qu’il soit scientifique ou littéraire peut prétendre aux ISEP. Il suffit juste de s’inscrire sur la plateforme numérique campusen en précisant l’institut qu’il compte intégrer’’, a précisé M. Dramé.

    BT/ASB/ABB

  • SENEGAL-FORMATION-ENVIRONNEMENT / Les élèves de Birkelane sensibilisés aux métiers verts par l’ISEP de Mbacké

    SENEGAL-FORMATION-ENVIRONNEMENT / Les élèves de Birkelane sensibilisés aux métiers verts par l’ISEP de Mbacké

    Birkelane (Kaffrine), 23 mai (APS) – Les élèves du lycée de Birkelane, dans la région de Kaffrine, ont été sensibilisés, mercredi, aux métiers verts, par l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Mbacké, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes là aujourd’hui, pour sensibiliser les élèves du  lycée de Birkelane  sur  l’importance des instituts supérieurs d’enseignement professionnel (…) à travers l’Isep de Mbacké, premier modèle de campus vert au Sénégal’’, a expliqué Marthe Tatiana Diatta Diémé, conseillère technique au programme d’enseignement  supérieur pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique  (PESEREE) du GIZ.

    Elle estime que ces métiers verts permettent aux élèves de faire des choix de formation adaptés aux besoins du marché du travail et à leurs ressources personnelles, sociales, économiques et environnementales.

    Elle précise que la modernisation du secteur de l’énergie inclut la promotion des énergies renouvelables, l’accès à l’électricité et l’efficacité énergétique.

    ‘’Dans le cadre de la coopération bilatérale sénégalo-allemande, dit-elle, le ministère  fédéral  de la Coopération  économique et du Développement a financé le programme d’enseignement supérieur pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (…)’’.

    Elle a indiqué que ce programme est ‘’mis en œuvre par la GIZ’’, l’agence de coopération allemande pour le développement. Il ‘’a pour objectif principal  d’améliorer  la formation initiale et continue des experts dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique  au Sénégal, relativement à l’orientation vers l’emploi et à la promotion des compétences  entrepreneuriales’’, a-t-elle précisé.

    L’ISEP  de Mbacké a entrepris une campagne nationale de communication sur  les métiers verts, dont le lycée de Birkelane constitue l’une des étapes.

    Dans cet établissement scolaire, la sensibilisation s’est déroulée en présence  des élèves, du proviseur Joseph Napel, du censeur, Mamadou Faye et des enseignants.

    Selon Marthe Tatiana Diatta Diémé, l’Isep de Mbacké compte quatre filières.

    ‘’Nous sommes venus avec des postes de travaux pratiques pour leur montrer la réalité de l’approche par les compétences, et j’encourage les élèves à épouser les nouveaux métiers verts’’, a-t-elle lancé.

    Les ISEP ont pour mission  d’attirer  les titulaires du baccalauréat vers les formations  supérieures professionnelles et techniques, de former des cadres, moyens ou cadre intermédiaires qualifiés, d’accompagner les diplômés et les apprenants  dans leurs  démarches  de recherche  d’emploi et d’insertion.CTS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE - FORMATION / Ziguinchor : trente journalistes formés sur la lutte contre la désinformation

    SENEGAL-SOCIETE – FORMATION / Ziguinchor : trente journalistes formés sur la lutte contre la désinformation

    Ziguinchor, 21 mai (APS) – Une session de formation consacrée à l’identification et à l’atténuation de la désinformation s’est ouverte, mardi, à Ziguinchor, à l’intention de trente journalistes de la Casamance (sud), a constaté l’APS.

    ‘’Cette formation certifiée fournira des connaissances techniques approfondies à atténuer la désinformation dans les reportages sur l’actualité quotidienne et dans la préparation des futures élections », indiquent ses initiateurs dans un document remis à la presse.

    Cet atelier de formation des professionnels des médias de Ziguinchor, Sedhiou et Kolda est organisée par la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) en collaboration avec l’USAID.

    MNF/ABB/OID

  • SENEGAL-RESSOURCES NATURELLES-DEFIS / Des spécialistes misent sur le développement des compétences locales pour maximiser les retombées de l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal

    SENEGAL-RESSOURCES NATURELLES-DEFIS / Des spécialistes misent sur le développement des compétences locales pour maximiser les retombées de l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal

    Dakar, 18 mai (APS) – Des experts maritimes et spécialistes de la chaine de valeur énergétique ont préconisé, samedi, l’investissement dans la formation et le développement des compétences locales afin de maximiser davantage les retombées socio-économiques de l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz au Sénégal.

    ‘’Le but de la conférence était d’examiner les diverses problématiques, les risques stratégiques, géopolitiques et économiques majeurs, afin de pouvoir élaborer une vision pratique qui permettrait au Sénégal d’améliorer la gestion de ses ressources énergétiques’’ a dit par exemple l’expert en régulation, le docteur Pape Mamadou Touré.

    Il prenait part à une conférence organisée par le centre Trainmar autour du thème : « Les défis et la stratégie du pétrole au Sénégal ».

    Pape Mamadou Touré a notamment insisté sur l’importance d’une « gestion responsable » des ressources énergétiques.

    Le panéliste a aussi prôné une « coopération régionale » renforcée en vue de garantir une « exploitation équitable et durable des ressources pétrolières et gazières ».

    Evoquant les perspectives secteur du pétrole et du gaz au Sénégal, il a cité la création d’emplois, le développement des infrastructures et la diversification de l’économie sénégalaise.

    Le directeur du centre Trainmar Momar Mada Fall s’est félicité des discussions, notant que l’établissement spécialisé dans le domaine des transports maritimes et des métiers portuaires qu’il dirige travaille à la mise en place d’un programme de master pour la formation de professionnels du secteur pétrolier et gazier.

    ALT/SMD

  • SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / Trente-trois étudiants diplômés en journalisme au CESTI

    SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / Trente-trois étudiants diplômés en journalisme au CESTI

    Dakar, 16 mai (APS) –  Trente-trois journalistes de la 51e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) ont reçu, jeudi, leur diplôme de fin de formation, a constaté l’APS. 

    Cette promotion est composée de douze journalistes de presse écrite, douze de télévision et neuf de radio.

    Cheikh Ndiaye, un des récipiendaires, s’est félicité de cette  »consécration » qu’il dit partager avec sa famille et ses amis.

      »Le journalisme, a-t-il dit,  reste un métier très noble qu’on ne peut exercer qu’en ayant une bonne formation. Sur ce point,  le CESTI nous a donné les outils et les moyens de contourner les difficultés que beaucoup de journalistes rencontrent malheureusement dans leur formation ou dans la pratique de leur métier. »

    Le directeur du CESTI, Mamadou Ndiaye, relève que les journalistes de la 51e promotion ont terminé leur formation dans des « conditions extrêmement difficiles ».  »Ils ont commencé avec la pandémie du Covid-19 et ont  terminé avec les violences du 1er juin, liées au processus électoral au Sénégal », a-t-il expliqué.

    Il s’est  félicité d’avoir réussi, en dépit des conditions difficiles,  »à mettre en place une formation à distance qui a permis d’évacuer les cours théoriques avant d’en venir aux cours pratiques ».

    Le directeur du CESTI a en outre sollicité de l’Etat, un accompagnement pour agrandir le centre et augmenter sa capacité d’accueil, en construisant d’autres infrastructures pédagogiques.

     » (…). Depuis deux ou trois ans, je répète ici que le CESTI a besoin de s’agrandir, le CESTI a besoin de plus d’infrastructure pour former plus de journalistes. Nous en avons les capacités, mais il nous faut un accompagnement de l’Etat », a-t-il dit.

    Mamadou Ndiaye a relevé la dimension panafricaine de cette promotion avec des diplômés originaires de cinq pays différents : Sénégal, Guinée, Mauritanie, Bénin et Cameroun.

    Venu présider la cérémonie de sortie de la 51e promotion, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a félicité les récipiendaires avant de se réjouir du nouveau statut  »d’institut de formation en journalisme mais aussi en communication et production audiovisuelle », du CESTI. Il a promis au CESTI un accompagnement du gouvernement.

     »Par rapport à tous les événements malheureux que le CESTI a vécus l’année dernière, je veux vous dire que le gouvernement du Sénégal et le ministère de l’Enseignement supérieur ne vous abandonneront pas », a-t-il assuré.

     »Nous savons que le corps enseignant du CESTI est très compétent, mais pas assez nombreux. Nous ferons aussi l’effort de recruter du personnel »,  a promis le ministre.

    Cette promotion a comme marraine, la journaliste et ancienne directrice du CESTI Eugénie Rockaya Aw Ndiaye (2005-2011), décédée en juillet 2022.

    Elle fut la première femme directrice du CESTI et première femme présidente du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED).

    La  cérémonie  de remise de diplômes s’est déroulée dans la salle de conférence de l’Ucad 2.

    AFD/AB/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / Abdourahmane Diouf veut instaurer un calendrier académique intangible

    SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / Abdourahmane Diouf veut instaurer un calendrier académique intangible

    Dakar, 16 mai (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a annoncé, jeudi, à Dakar, être en concertation avec les acteurs universitaires pour mettre en place un calendrier académique intangible.

     »Depuis que nous avons pris la tête du ministère, nous travaillons avec les acteurs et nous avons finalement décidé d’aller en séminaire à la fin du mois de mai pour discuter, avec l’objectif principal de rétablir le calendrier académique, ce qui peut régler beaucoup de difficultés financières rencontrés par le secteur », a-t-il dit.

    Il a souligné que ce séminaire avec les acteurs sera l’occasion de discuter de toutes les questions connexes au calendrier universitaire notamment le recrutement des enseignants-chercheurs, la question des vacataires de l’université, la question des chantiers inachevés du ministère, entre autres.

     »Nous espérons qu’avec la participation de tous les acteurs, au début du mois de juin, nous parviendrons à une solution », a-t-il ajouté en marge de la cérémonie de sortie de la 51e promotion du centre d’études des sciences et technique de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

     »Depuis au moins une dizaine d’années, on n’a pas un calendrier académique stable au Sénégal et cela a des conséquences naturellement sur le plan académique, sur le plan financier et cela fait de l’université sénégalaise une exception, dans la mesure où nous sommes l’une des rares universités du monde à ne pas avoir un calendrier académique intangible », a déploré M. Diouf.

    Ce glissement du calendrier, selon lui, a aussi un impact financier négatif. Par exemple, a-t-il dit,  »pratiquement toute les licences au Sénégal sont aujourd’hui délivrées sur quatre années au lieu de trois années, sans pour autant que l’étudiant redouble. Alors imaginez une année de bourse, une année de salaire pour les enseignants, une année de repas, une année de subventions de l’État cumulé sur 12 années ».

    Cela montre que la plupart des difficultés financières notées au niveau de l’Enseignement supérieur peuvent être résolues par l’Enseignement supérieur lui même s’il consent à faire l’effort de revenir à une année académique normale, a soutenu le ministre.

    Une autre question importante pour rétablir le calendrier universitaire, c’est l’orientation des bacheliers, a fait savoir Abdourahmane Diouf.

     »Depuis des années, les bacheliers sont orientés cinq à huit mois après le bac. Nous avons un objectif très ambitieux mais pas impossible qui est d’orienter les étudiants avant la fin du mois d’août. Nous y travaillons et nous avons de très belles projections », a-t-il assuré.

    AFD/ASB/OID