Catégorie : Formation

  • SENEGAL-FONCIER-FORMATION / L’UGB prépare une licence professionnelle en gouvernance foncière

    SENEGAL-FONCIER-FORMATION / L’UGB prépare une licence professionnelle en gouvernance foncière

    Saly, 14 mai (APS) – Des enseignants, des chercheurs et des experts ont planché,  lundi à Saly (Mbour Ouest), sur la mise sur pied d’une licence professionnelle sur la gouvernance foncière à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, a constaté l’APS.

     »Nous sommes ici dans le cadre d’un atelier de formulation et de travail sur la mise sur pied d’une licence professionnelle sur la gouvernance foncière du centre Nelga de l’Université Gaston Berger », a dit Alpha Ba, secrétaire d’Etat aux coopératives et à l’encadrement paysan.

    Il estime que cette licence “va anticiper sur les futures orientations que va définir la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique ».

    L’objectif global, c’est de  »renforcer les capacités des institutions universitaires ainsi que de praticiens pour une gouvernance foncière transformatrice, et de promouvoir le développement, la mise en œuvre et le suivi des politiques foncières dans la région », a-t-il souligné.

    L’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) a été choisie pour servir de nœud supplémentaire pour le hub régional de l’Afrique de l’Ouest pour le réseau d’excellence sur la gouvernance foncière en Afrique (NELGA).

     »Les résultats sortis de cet atelier nous permettront d’avoir de très bons curricula qui répondront aux préoccupations du gouvernement et du peuple sénégalais », a souligné Alpha Ba.

    DOB/ADI/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-TOURISME / Un centre de formation saint-louisien satisfait de son partenariat avec un lycée de Lille

    SENEGAL-FRANCE-TOURISME / Un centre de formation saint-louisien satisfait de son partenariat avec un lycée de Lille

    Saint-Louis, 14 mai (APS) – Le directeur du Centre de référence aux métiers du tourisme (CRMT) de Saint-Louis, El Hadj Malick Mbaye, se félicite des retombées jugées positives, en un an, du partenariat noué entre son établissement et le lycée international hôtelier de Lille (France).

     »Depuis un an, notre établissement et le lycée international hôtelier de Lille ont noué un partenariat qui s’est matérialisé par le déplacement de certains de nos pensionnaires en France pour des échanges d’expérience », a-t-il dit à des journalistes.

    M. Mbaye s’exprimait lundi en marge d’une visite de partage d’une équipe de formateurs du lycée de Lille, une initiative qui a contribué à renforcer les capacités du personnel hôtelier local et initié une promotion du CRMT aux bonnes pratiques de la cuisine française.

     »A Lille, nous leur avons appris à cuisiner le thiébou dieune (riz au poisson) qui est le plat national au Sénégal, et aujourd’hui, cette équipe de formateurs inculque les bases de la cuisine française à nos pensionnaires », a-t-il relevé.

    Selon le directeur du Centre de référence aux métiers du tourisme de Saint-Louis, les remarques des hôteliers sur la manière de cuisiner à la sénégalaise portent souvent sur « la trop forte teneur en sel » des plats sénégalais.

     »Certains clients étrangers préfèrent des aliments, notamment la viande pas très bien cuite, et il fallait initier le personnel en exercice déjà et nos élèves à ces pratiques, car la clientèle des hôtels vient très souvent de l’étranger », a expliqué El Hadj Malick Mbaye.

    Arnauld Dutexte, enseignant au lycée international hôtelier de Lille, s’est aussi réjoui des échanges de la partie sénégalaise avec des professionnels locaux, insistant notamment sur la complémentarité entre les deux cuisines.

     »Nous n’avons pas hésité une seule fois quand on a reçu cette invitation, et nous en profitons pour découvrir la cuisine sénégalaise, notamment le thiébou dieune très riche et complet », a dit M. Dutexte, en compagnie de sa collègue Nafy Diène, d’origine sénégalaise.

    Le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, venu s’enquérir du séjour de la délégation française, a dit son espoir de voir les potentialités dont regorge la région en matière de tourisme exploitées, pour tirer vers le développement ce terroir qui a abrité la première capitale du Sénégal.

    Les échanges entre les élèves du CRMT et les responsables du lycée français vont s’achever vendredi.

    Le Centre de référence aux métiers du tourisme de Saint-Louis, créé en 2022 par l’Etat, a été confié aux hôteliers qui en assurent le conseil d’administration.

    AMD/ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / La formation de talibés à l’agriculture, un des points d’une convention entre Tivaouane et la ville italienne de Vigone

    SENEGAL-ITALIE-COOPERATION / La formation de talibés à l’agriculture, un des points d’une convention entre Tivaouane et la ville italienne de Vigone

    Tivaouane, 10 mai (APS) – Les villes de Tivaouane et de Vigone en Italie ont signé une convention touchant à plusieurs secteurs, dont la formation d’enfants talibés, de la cité religieuse sénégalaise, aux métiers de l’agriculture et de l’artisanat.

    Le maire de la ville de Vigone, Fabio Cerato et son homologue de Tivaouane Demba Diop Sy ont paraphé mercredi une convention, qui devra permettre de former des talibés de Tivaouane à l’agriculture.

    Un premier groupe de 20 jeunes seront initiés à la langue italienne avant de suivre la formation.

    Selon le maire de Vigone, le partenariat entre les deux villes touche à la formation des jeunes, à l’éducation et à l’état-civil.

    Il estime que c’est un nouveau départ qui peut mener à d’autres secteurs, en fonction des résultats qui seront obtenus.

    Ce partenariat s’inscrit dans un paquet de projets initiés par l’Union européenne pour lutter contre l’émigration irrégulière.

    Vigone, une ville spécialisée dans la culture du maïs et l’artisanat, a des activités économiques similaires à celle de Tivaouane, a dit Demba Diop Sy.

    Selon lui, une formation de l’ensemble des talibés de Tivaouane à la culture du maïs, une céréale qui entre dans la fabrication d’aliments de bétail, doublée de l’installation d’unités de transformation, leur offrira un métier.

    Il a relevé la pertinence de ce partenariat qui s’occupera aussi d’artisanat dont Ngaye, situé non loin de Tivaouane, est le « fief » au Sénégal.

    Les partenaires prévoient aussi d’électrifier à l’énergie solaire les mosquées de Tivaouane, une action qui rejoint, selon Diop Sy, un programme de la municipalité visant à équiper les mosquées, les daaras et les écoles d’installations photovoltaïques.

    Le préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye s’est réjoui de la coopération décentralisée liant la ville italienne de Vigone à celle sénégalaise de Tivaouane, et n’a pas manqué d’évoquer les  »efforts importants » faits par l’Etat dans les secteurs ciblés par ce partenariat.

    Il a ajouté que cette convention est en droite ligne de la vision du président Bassirou Diomaye Faye, dont l’un des premiers actes qu’il a posé dans ce domaine, a consisté  à  créer une direction à la Présidence, chargée des affaires religieuses et qui s’occupe particulièrement des daaras et de l’insertion des diplômés en langue arabe.

    MKB/ADI/ABB/ASB

  • SENEGAL-SPORTS-EMPLOI / JOJ 2026 : 200 jeunes de Matam vont bénéficier d’un accompagnement à l’insertion (chef de projet)

    SENEGAL-SPORTS-EMPLOI / JOJ 2026 : 200 jeunes de Matam vont bénéficier d’un accompagnement à l’insertion (chef de projet)

    Matam, 3 mai (APS) – Deux cents jeunes de la région de Matam vont bénéficier d’un accompagnement à l’insertion, dans le cadre des Jeux olympiques de la jeunesse, (JOJ) prévus en 2026, à Dakar, a annoncé, vendredi, Moustapha Diop,  chef de projet de l’Initiative Fit Sénégal à l’ONG Partenariat.

    ‘’Sur les 600 jeunes que nous devons accompagner pour la zone nord couvrant les trois régions, 200 seront issus de Matam avec au moins 71 volontaires’’, a-t-il déclaré lors d’un comité régional de développement sur l’Initiative FIT Sénégal, de l’ONG Partenaire. Ce projet est destiné à accompagner les jeunes vers l’emploi dans le cadre des JOJ Dakar 2026.

    Selon lui, cet accompagnement se fera avec les acteurs territoriaux qui seront appuyés dans le cadre du projet d’insertion des jeunes’’, à travers ‘’un parcours d’insertion qui sera structuré conformément à un certain nombre de métiers qui ont été cités comme ayant un lien avec l’événement’’.

    Dans cette perspective, dit-il, ‘’les jeunes seront orientés selon la situation et le contexte socio-économique de chacun’’, en rapport avec ‘’la réalité de l’environnement de chaque zone géographique.’’

    Cette démarche permettra ainsi à tous ces jeunes, d’’’intégrer le monde professionnel à travers le chantier-école et la mise en place de filières beaucoup plus adaptées à leur environnement et pouvant alimenter le marché local’’, a-t-il déclaré.

    Il a précisé que le projet sera déroulé ‘’au-delà de la tenue des JOJ’’, afin de permettre aux bénéficiaires de ‘’continuer à exercer les métiers dans lesquels ils ont été formés.’’

    Présidant ce CRD au nom du gouverneur de région, le préfet du département de Matam, Souleymane Ndiaye, a recommandé aux initiateurs du projet d’impliquer les acteurs territoriaux en ‘’intégrant dans le dispositif de préparation et de vulgarisation les chefs de services, les projets, programmes et ONG qui interviennent au niveau territorial’’.

    AT/MK/ASG

  • SENEGAL-ARMEES-AVIATION / Thiès : l’Ecole de l’armée de l’air fête 40 ans d’expérience en formation aéronautique

    SENEGAL-ARMEES-AVIATION / Thiès : l’Ecole de l’armée de l’air fête 40 ans d’expérience en formation aéronautique

    Thiès, 3 mai (APS) – L’Ecole de l’armée de l’air (EAA) fête ses quarante ans qui témoignent d’une option résolue d’autonomiser l’armée sénégalaise en matière de formation de son personnel dans un métier aussi pointu que celui de l’aéronautique.

    Située dans la base militaire de Thiès, l’EAA a été créée en 1984, pour prendre en charge la formation des pilotes et mécaniciens sénégalais, qui étaient envoyés auparavant à l’étranger, notamment en France et au Maroc. Cette reprise en main permet depuis lors de produire les effectifs dont l’armée avait besoin.

    La célébration de ce quarantenaire axé sur le thème “40 ans au service de la formation aéronautique », a enregistré la présence du  Général de brigade aérienne Elhadji Niang, chef de l’état-major de l’armée de l’air, du chef d’escadrille présidentielle, de retraités, membres de la première promotion de l’Ecole, ainsi que de familles des parrains.

    Des attachés de défense, des représentants du corps diplomatique, des responsables de l’administration territoriale et le commandant de la zone militaire N° 7 étaient aussi de la partie.

    “Le quarantenaire est un moment de joie et de fierté pour nous tous », a dit le lieutenant-colonel Ousmane Ngom, commandant de l’école, qui a évoqué “l’engagement, le dévouement et le dur labeur de plusieurs générations ».  Il tire un bilan “globalement satisfaisant » de cette aventure qui, au début, n’était pas évidente.

    Le commandant Diogal Diop, à la retraite après 37 ans de service, chasseur de formation, patrouilleur et pilote agricole, qui fait partie du premier groupe à rejoindre la base de Thiès en novembre 1981, a au nom de ses anciens camarades, raconté les “conditions difficiles » vécues, avec le déficit d’infrastructures d’alors. Il y avait une chambre et un salon pour tous les stagiaires, un conteneur de trois mètres de long comme salle de cours, dit-il.

    Aujourd’hui, l’Ecole compte environ 200 élèves en internat, sous-officiers, officiers et civils, dans plusieurs spécialités, telles que la maintenance aéronautique, le pilotage et le contrôle aéronautique.

    Dotée d’une trentaine d’avions et d’hélicoptères, d’ateliers, pour une capacité d’accueil qui tourne entre 200 et 300 élèves, l’Ecole compte sur un personnel de soutien et des instructeurs presque au nombre de 400.

    L’EAA qui héberge l’Académie internationale des métiers de l’aviation civile, accueille depuis 2022 sa première promotion de personnel civil, issu notamment de la compagnie Air Sénégal, avec 30 techniciens de maintenance et 24 pilotes. Elle sort cette année.

    Avec les constructions en cours, l’institution table sur 600 stagiaires, qui auront besoin d’instructeurs et de personnel de soutien à hauteur du double.

    Selon le lieutenant-colonel Ngom, l’Ecole aujourd’hui en phase de “montée en puissance », continuera sur cette lancée pour “assurer sa mission », conformément à sa devise “Plus haut, en persévérant ».

    Elle a ouvert ses portes à des stagiaires, notamment quatre nationalités, en plus des Sénégalais qui font confiance à l’école. Il s’agit de Béninois, de Togolais, de Nigériens et de Tchadiens.

    “Les perspectives, c’est de pouvoir continuer à former le personnel dont a besoin le Sénégal de façon autonome. Il y a un concept d’autonomisation de la formation qui est là et l’école va pleinement y jouer son rôle », a-t-il dit à la presse.

    L’aviation attire de plus en plus de jeunes Sénégalais. “Plus de 1500 jeunes Sénégalais ont frappé à nos portes cette année pour devenir aviateurs militaires », s’est réjoui le commandant de l’école, précisant que les élèves intègrent l’institution, après un concours national “très sélectif ».

    L’aviation étant un métier en perpétuelle évolution, la structure compte relever les défis de l’innovation technologique, avec des avions de plus en plus modernes, et de la recherche, notamment dans la technologie des drones et de l’intelligence artificielle.

    “Il nous appartient de nous efforcer pour être à la pointe de l’innovation, pour satisfaire les besoins de l’armée de l’air en particulier et des armées en général », fait-il valoir.

    Le Général de brigade aérienne Elhadji Niang a salué cette “belle institution »,  qui aide à pourvoir en  effectifs les nouvelles bases ouvertes par l’armée et garantit une autonomie dans la formation  des cadres militaires.

    Il a insisté sur l’impérative nécessité de continuer à investir dans les ressources humaines.

    Selon lui, la création d’un centre de recherche et de technologie devrait permettre d’avoir une maîtrise des drones et de l’intelligence artificielle.

    Au menu du quarantenaire, qui s’est déroulée en deux temps, à la base aérienne et à la Promenade des Thiessois, il y a eu un panel sur l’histoire et la perspective de l’aviation au Sénégal, le vernissage d’une exposition sur le même sujet, ainsi que des vols de démonstration.

    Plusieurs allées, bâtiments, salles et hangars de l’institution ont été baptisés, à cette occasion, des noms de membres de la première promotion, d’aviateurs décédés, ou encore du premier commandant d’école, Raoul Dacosta.

    ADI/ASG/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Matam : 182 étudiants de l’ISEP reçoivent leur diplôme

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Matam : 182 étudiants de l’ISEP reçoivent leur diplôme

    Matam, 28 avr (APS) – Quelque 182 étudiants des promotions 2021, 2022 et 2023 de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam (nord-est) ont reçu, leur diplôme de fin de formation, dans plusieurs filières-métiers, a constaté l’APS.  

    ‘’Depuis le démarrage de l’ISEP de Matam, en 2020, nous avons produit trois promotions, mais nous n’avions pas eu le temps d’organiser une cérémonie de remise de diplômes, une activité très importante aussi bien pour l’institution que pour les diplômés’’, a expliqué Aminata Diassé Sarr, directrice de l’ISEP.

    Elle s’exprimait à l’issue de la cérémonie de remise de diplômes, organisée au centre culturel de Matam en présence de l’adjointe au préfet de Matam, Ndèye Diombana Cissé.

    Elle a rappelé que l’ISEP de Matam à ses débuts en 2020, n’avait que trois filières-métiers, avant que cinq autres ne soient ouvertes, l’année suivante, notamment en 2021, faisant un total aujourd’hui de huit filières-métiers.

     ‘’ A l’ISEP de Matam, les filières-métiers ont été définies depuis l’ouverture de l’établissement en fonction des besoins de la zone, notamment l’agriculture, l’électricité, la géologie, entre autres’’, a-t-elle fait savoir.

    Concernant l’insertion des nouveaux diplômés, elle a précisé que la question ‘’a déjà été prise en charge dans le modèle de conception des ISEP, avec un accompagnement à l’insertion dès la sortie’’.

    ‘’L’ADN de l’ISEP, c’est l’auto emploi, au lieu d’être des demandeurs d’emploi, il faut que les sortants soient accompagnés, dès leur admission avec un projet professionnel, des idées de projets, afin qu’ils puissent être des créateurs d’emplois’’, a relevé Mme Sarr.

    AT/ABB/AB

  • SENEGAL-RELIGION-FORMATION / Enseignements religieux : Mgr André Guèye annonce une session de formation doctrinale

    SENEGAL-RELIGION-FORMATION / Enseignements religieux : Mgr André Guèye annonce une session de formation doctrinale

    Dakar, 26 avr (APS) – L’évêque du diocèse de Thiès, Mgr André Guèye, a annoncé vendredi la tenue d’ »une session de formation doctrinale » visant à « unifier et à assurer la conformité des enseignements religieux ».

     » (…) il sera organisé une session de formation doctrinale (…) pour tous les laïcs susceptibles d’enseigner dans les écoles de prière comme le Renouveau Charismatique ou d’autres Groupes ou Fraternités ayant un charisme similaire », a-t-il déclaré dans des propos contenus dans un communiqué parvenu à l’APS.

    L’objectif vise à les habiliter à ‘’enseigner’’ et ‘’’éviter toute erreur d’interprétation des Saintes Écritures ou des textes du Magistère de l’Église catholique’’.

    Le religieux indique que « le service diocésain de la Formation permanente a la charge de cette formation doctrinale, avec la collaboration de l’Aumônier diocésain du Renouveau Charismatique ».

    Il précise qu’à l’issue de cette formation (…), « il reviendra à l’évêque ou à son délégué d’accorder le nihil obstat et le mandat d’enseigner à un laïc ».

    Il annonce qu’ »une cérémonie d’envoi en mission sera organisée, présidée par l’évêque, lui-même ou son représentant, avec l’émission de la profession de foi et du serment de fidélité (Septième directive) ».

    « Désormais, tout laïc, notamment, un prédicateur, un Berger du renouveau charismatique, ou toute autre personne devant donner un enseignement au nom de l’Église et venant d’un autre diocèse pour dispenser un enseignement au cours d’une veillée ou d’une assemblée de prière, devra être muni d’un mandat d’enseigner de l’Évêque de Thiès ou de son délégué », poursuit l’évêque.

    Il souligne que les mesures pastorales entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2025. « La demande de mandat sera adressée à l’évêque, avec ampliation au Directeur Diocésain des Œuvres qui en fera le suivi », précise-t-il.

    Le communiqué indique que « pour un prêtre venant d’un autre diocèse, l’Évêque devra en être informé à temps ».

    « En paroisse, conformément à la Huitième directive, il revient aux Aumôniers, national, diocésain ou paroissial de vérifier les mandats en vue de donner leur accord aux interventions à ces différents niveaux’’.

    CS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-UNIVERSITES / L’UIDT et l’université de Lille veulent former 400 étudiants au commerce des produits agricoles

    SENEGAL-FRANCE-UNIVERSITES / L’UIDT et l’université de Lille veulent former 400 étudiants au commerce des produits agricoles

    Thiès, 23 avr (APS) – L’université Iba-Der-Thiam (UIDT) de Thiès (ouest) a annoncé mardi vouloir former 400 étudiants à la distribution de produits agricoles et de services locaux, dans le cadre d’un projet d’une durée de quatre ans (2024-2028), à dérouler conjointement avec l’université de Lille (France).

    Le Partenariat avec l’enseignement supérieur africain/Distribution des produits et services de commercialisation des produits locaux (PEA DISCOM), lancé le même jour à Thiès, va offrir à ses bénéficiaires une formation en entreprise et une formation universitaire, selon Mamadou Bousso, son coordonnateur à l’UIDT.

    Les étudiants en licence et les doctorants sont les cibles de cette initiative, a-t-il précisé lors de la cérémonie de lancement du projet.

    La formation sera ouverte en même temps aux acteurs du commerce.

    Le projet de formation financé par l’Agence nationale de la recherche (France) et l’UIDT va offrir des bourses de mobilité et soutenir les bénéficiaires durant leur séjour en entreprise. Les étudiants seront formés à la vente des produits agricoles locaux.

    Il s’agira d’offrir des compétences aux jeunes Sénégalais pour les aider à ‘’développer des projets dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de l’entrepreneuriat’’, a précisé le professeur Mbaye Fall Diallo, de l’Institut d’administration des entreprises, un démembrement de l’université de Lille.

    Une dizaine d’entreprises associées à cette initiative vont aider à l’insertion professionnelle des étudiants, selon M. Diallo.

    Les bénéficiaires vont suivre des enseignements à l’université et poursuivre leur formation en entreprise dans les magasins de l’enseigne française Auchan, qui va les rémunérer, assurent l’UIDT et l’université de Lille.

    La formation portera sur les relations d’affaires, le marketing, l’emballage, le branding, la communication et la logistique.

    Les étudiants vont apprendre à développer des partenariats et à transporter des produits agricoles au Sénégal et à l’étranger. Les cours vont se dérouler aussi bien en présentiel qu’à distance.

    Des annexes de l’université Iba-Der-Thiam seront réhabilitées et équipées, grâce à l’Université virtuelle du Sénégal, qui est également associée au projet. L’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises du Sénégal et la banque CBAO contribueront à la mise en œuvre de cette initiative.

    Le Centre international du commerce extérieur du Sénégal est associé à l’initiative. D’autres universités africaines pourraient rejoindre le partenariat, selon Mamadou Bousso.

    Mbaye Fall Diallo affirme que les partenaires vont aider à la distribution des produits agricoles des trois régions sénégalaises de la Casamance (sud), dont une importante partie se détériore faute d’une bonne commercialisation et d’une conservation correcte.

    Il va s’agir, pour les étudiants bénéficiaires, d’‘’apprendre ce qui se fait dans la grande distribution et de l’adapter à notre contexte, afin d’aider les acteurs locaux à bien vendre’’, a résumé M. Bousso.

    ADI/ESF/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-RECHERCHE / Vers des référentiels pour la qualité des formations doctorales

    SENEGAL-EDUCATION-RECHERCHE / Vers des référentiels pour la qualité des formations doctorales

    Dakar, 23 avr (APS) – Le Projet de capacitation pour l’évaluation et l’assurance qualité des formations doctorales et de la recherche (QA-Doc) a été lancé mardi à Dakar, avec l’objectif de parvenir à la mise en place de normes de qualité et des référentiels, de manière à asseoir une démarche qualité dans les programmes de recherche et les écoles doctorales.

    Le respect des normes de qualité pour la formation doctorale et la gestion de la recherche est devenu une priorité dans de nombreux pays, a expliqué le secrétaire exécutif de l’Agence nationale de l’assurance qualité de l’enseignement supérieur (ANAQ-Sup).

    « Un consortium composé de partenaires africains et européens du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche a bénéficié de la confiance des bailleurs, après avoir subi différentes étapes d’une rigoureuse sélection par les procédures des programmes Erasmus », a expliqué professeur Lamine Guèye.

    Au Sénégal, le projet s’est vu assigner l’objectif de « renforcer les capacités des ministères de l’Éducation et des agences nationales d’assurance qualité, afin de mettre en place et d’appliquer des normes d’évaluation pour la formation doctorale et la recherche », a signalé M. Guèye.

    A travers le projet, il s’agira aussi de « renforcer les capacités des universités pour évaluer la qualité de la recherche et des études doctorales, en se basant sur des normes élaborées et adaptées, à partir d’autres systèmes et procédures nationaux, régionaux et internationaux ».

    Pour le Sénégal, deux universités ont été choisies : l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Le secrétaire exécutif de l’Anaq-Sup s’est appesanti sur l’approche de partenariat, adoptée dans le cadre de ce projet. Celui-ci va, selon lui, permettre « la co-création et le co-développement de normes de qualité » par les gouvernements et les institutions, en collaboration avec des agences et universités de l’Union européenne.

    Il a évoqué « la possibilité d’étendre l’utilisation des résultats du projet dans d’autres contextes, comme le Mozambique, pays lusophone associé au projet à côté de la Guinée ».

    Selon la coordonnatrice du projet, professeure Maguette Sylla Niang, par ailleurs directrice de la cellule assurance qualité de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, au cours des trois ans (2024-2027) de mise en œuvre du projet, une collaboration sera établie en matière de recherche et les programmes de doctorat entre l’Europe et l’Afrique.

    Pour cela, le projet QA-Doc s’appuiera sur l’expertise des agences et des universités de l’UE dans le but de renforcer le partage de bonnes pratiques en matière d’assurance qualité. 

    ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Plaidoyer pour l’achèvement des travaux du centre de formation professionnelle de Fatick

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Plaidoyer pour l’achèvement des travaux du centre de formation professionnelle de Fatick

    Fatick, 22 avr (APS) – La directrice du centre de formation professionnelle de Fatick (centre), Penda Abdoul Ba Mbodj, a lancé  »un cri du cœur » pour l’achèvement des travaux en cours dans cet établissement depuis 2007.

    Elle dit compter sur le bâtiment en construction au centre-ville de Fatick pour élargir l’offre de formation de l’établissement.

    « Nous avons un nouveau centre en construction depuis 2007, dont il ne reste que la finition. Nous sollicitons de l’État la fin des travaux pour élargir notre offre de formation. C’est vraiment un cri du cœur que je lance », a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Le centre de formation professionnelle de Fatick, situé à côté du collège Khar-Ndoffène-Diouf, « ne dispose pas d’assez de salles de classe pour les cours en présentiel. Quelques abris provisoires sont installés pour combler le gap », a-t-elle dit.

    Dans cet établissement, 347 élèves dont 21 garçons seulement sont inscrits pour l’année 2023-2024. Ils suivent des formations en santé communautaire, couture, cuisine, coiffure, élevage et horticulture.

    « Nous dispensons une formation pour le certificat d’aptitude professionnel, qui concerne les élèves pour un niveau minimum de la quatrième (cycle moyen). Il arrive qu’il y ait dans l’effectif des bacheliers et des étudiants », a précisé Mme Mbodj.

    La demande étant  »très forte », le centre de formation organise chaque année un concours pour sélectionner les meilleurs candidats, a signalé sa directrice.

    La durée de cette formation est de trois ans. Elle est sanctionnée par un certificat d’aptitude professionnelle reconnu par l’État, selon Mme Mbodj.

    Le centre de formation professionnelle de Fatick dispense également des enseignements pour le « niveau attesté », qui concerne les élèves dont le cursus scolaire est compris entre le CM2 et la classe de cinquième.

    Ils sont sélectionnés après avoir présenté un certificat de scolarité, pour une durée de formation de trois ans également.

    Ce type de formation ne concerne que trois métiers : la couture, la coiffure et la cuisine.

    Au terme de la formation, des examens de sortie sont organisés pour permettre aux apprenants de « disposer dignement d’une attestation », a dit Penda Abdoul Ba Mbodj, soulignant que la plupart des diplômés du centre se lancent ensuite dans l’entrepreneuriat.

    « J’en connais plusieurs qui ont ouvert leur salon de coiffure ou leur restaurant dans la commune ou dans d’autres villes du pays, ce qui incite d’autres à venir s’inscrire pour bénéficier de la formation », s’est réjouie Mme Mbodj. 

    En 2023, le centre de formation professionnelle de Fatick a formé 40 jeunes en pâtisserie et 20 autres en élevage, en six mois, selon sa directrice. Ces formations de courte durée sont sanctionnées par un certificat professionnel de spécialité.

    « Ce sont aussi des diplômes délivrés par l’État », a précisé Mme Mbodj.

    Le centre va former cette année 20 jeunes serveurs en restauration, selon elle. 

    « Nous écrivons des projets de formation et d’insertion au ministère de tutelle, pour un accompagnement dans la formation. Cela nous permet d’acquérir des équipements », a expliqué la directrice du centre de formation de Fatick.

    Pour cette année, le centre a réceptionné des équipements d’une valeur de 22 millions francs CFA composés de machines et de fournitures de bureau, a-t-on appris d’elle.

    SDI/BK/ESF